Il y a des moments dans la journée dont ma patiente à des limites. On dit que la patiente est une vertu, mais je suis loin de posséder cette qualité ou défaus, peu importe. Il est plus facile pour moi de partir sans préavis ou de laisser ma déception et colère sortir sans aucun filtre.  Ce qui me cause bien des problèmes assez troublants. Il faut dire que je suis une personne assez impulsive et devenant souvent violente malgré ma petite taille. Et aujourd’hui, le pauvre Sam avait été harcelé sans aucune gêne par mes messages que ça soit par sms et par les appels. Dite ainsi, je ressemble à une femme désespérer ! Une petite amie jalouse et possessive. Ce n’est pas le cas !  Ça aiderait si j’étais du moins en situation amoureuse avec lui, mais pour le moment le célibat me vas très bien. Il me donne une joie et de la positivité. C’est simple ! Il n’y a personne pour  diriger ma vie ou empiéter dessus. Ce qui est une chose rare, mais très agréable !

Enfin, ce n’est pas la question. Bien que j’attends Sam au restaurant, je regardais mon téléphone avec hésitation. Je cherchais dans ma galerie une photographie qui pourrait être modifié afin d’être posté sur ma page GNS et intagram. C’était le moment parfait vu que Sammy n’était pas encore arriver. J’avais beau chercher comme une idiote, mais cinquante pour cent de mes photos terminaient à la poubelle. Je trouvais toujours une excuse bidon pour ne pas les publier ou autre, J’étais surement un peu trop accro aux réseaux sociaux…juste un peu trop. Il n’aurait peut-être jamais fallu que je connaisse une telle nouveauté dans la technologie ! Je délaissais donc ce petit passe-temps pour écrire à mon demi-frère. La discussion était simple, mais au bout de dix minutes les échanges devenaient plus violents. Il jouait encore les frères protecteurs envers moi.

Je délaissais mon téléphone en même temps que l’arrivée de Sam. Je lui souriais. « Ce n’est pas grave ne t’inquiète pas ! Tu n’es pas réellement en retard. » Je remarquais son sourire timide ce qui me fit rire intérieurement. C’est peut-être mon coter Américaine qui trouve cela drôle vus que je suis aucunement gêné. J’étais déjà très détendue et ouverte. « J’avoue que j’ai peut-être exagéré dans mes appels et mes sms. » dis-je en levant les mains en affichant un regard innocent. « J’ai juste besoin de décompresser avec mon employeur…tu sais le fameux babouin  sur pattes ? » Il n’y a pas à dire depuis que j’étais employé par Jaxson par force mon énergie avait baissé de la moitié. Alors là, je savais très bien que j’avais gaffé ! « Je suis désolé, je t’es inquiéter un peu peut-être ? Je suis assez gauche dans mes méthodes ! Je ne vais pas m’habituer à la  culture neutre d’ici. » Dis-je avec mon accent prononcer.