l'étoile au fond du tunnel - thea
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l'étoile au fond du tunnel - thea | Sam 26 Nov - 1:42 Citer EditerSupprimer
L'étoile au fond du tunnel - Thea — Shin - “Les étoiles parmi les étoiles ne donnent que peu de lumière et pas davantage de chaleur.” J’éclatais de rage ce qui restait de ma bouteille de tequila contre le mur d’un bâtiment grisâtre si commun aux grandes villes. J’avais fini la soirée dans un bar de la ville qui avait fini par me foutre à la porte après les heures de fermeture, déclarant que j’étais trop jeté pour qu’on puisse continuer à me servir à moi. Ils avaient accepté de me laisser la bouteille de tequila si je partais sans faire d’histoire. C’était bien dommage au final, car j’aurais bien fracassé un ou deux crânes contre un mur pour évacuer cette haine qui s’était accumulé d’un coup en moi. Je n’arrivais pas à l’extériorisé. Elle m’avait lâché une bombe sans me prévenir, sans me préparer. C’était sorti de nulle part. J’aurais du me douter que relation si proche entre un homme et une femme ne pouvait pas être de simple amis sans d’autres pensées. La première fois qu’elle me l’avait présenté, j’en avais été jaloux parce qu’il avait été là pour elle quand je ne l’avais pas plus, prenant ma place. Oooh plus d’une fois j’avais eu envie de lui foutre mon poing dans la gueule, mais je m’étais pourtant retenue, le tolérant pendant tout ce temps parce qu’il était cher à Bobae. Parce qu’elle me l’avait demandé. Pourtant, ce soir, elle m’avait annoncé qu’elle l’avait annoncé. Elle me l’avait dit d’une manière si douce que ca en était presque sadique. J’en étais resté médusé, ne sachant quoi dire ni faire. Une chose était sur, je ne voulais plus qu’elle me touche à ce moment-là. Je me sentais comme sale, alors qu’au fond, ce n’était qu’un vulgaire baiser. Mais elle plus que quiconque savait à quel point je réagissais toujours de manière excessive, surtout à son sujet. Ce qui m’achevait et dont il était difficile à avaler, c’était le fait qu’elle veuille retourner habiter là-bas, au kurss, là où il domiciliait. Le seul endroit où elle se sentait vraiment à sa place, comme si notre cohabitation de ces derniers mois n’avait pas vraiment compter. Il avait juste fallu qu’il réapparaisse pour qu’elle y retourne. Elle avait beau le nier, j’étais certain qu’il y avait que cela. Et même si son excuse était que son protégé avait besoin d’elle pour être recadrée, un jeune homme que j’avais vu grandir et que je considérais comme mon propre petit frère, je ne pouvais l’accepter. Elle était toujours à s’occuper des autres, à gauche et à droite, mais ne voyait-elle pas à quel point j’avais besoin d’elle moi aussi ? « Tu fais chier, Bobae. » pestais-je en titubant dans la rue, errant dans le dédalle qu’était la ville de Séoul. Il n’y avait qu’un seul endroit où moi aussi je me sentais comme chez moi, une seconde maison : où Thea se trouvait. Si Bobae était ma faiblesse, Théa était ma force. La jeune femme avait su me redonner le courage là où je ne l’avais plus. Plus d’une fois, j’ai voulu tout plaqué, mais à chaque fois, elle était là pour me relever. Encore et encore. Elle connaissait la part d’ombre en moi. Où Bobae ne connaissait que la lumière, Théa connaissait les recoins de mon obscurité. Il ne me fallait pas longtemps pour arriver à destination. Montée jusqu’à l’étage sans tomber était une tout autre histoire. Devant la porte de ma meilleure amie, je tambourinais sans doute un peu trop fort vu l’heure avancé de la nuit. Probablement ne serais-je pas le bienvenue à cette heure, mais elle comprendrait en me voyant. Elle comprendrait ce qui n’allait pas, parce qu’il lui suffisait que d’un seul regard pour lire en moi comme dans un livre ouvert. Transpirant une odeur d’alcool fort, je criais impatient. « Thea, tu m’ouvres cette fichue porte où je la défonce ? » code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 279 WORDS. |
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Re: l'étoile au fond du tunnel - thea | Mer 7 Déc - 11:17 Citer EditerSupprimer
L'étoile au fond du tunnel
Thea — Shin
Je me suis toujours dit que je n'allais jamais reproduire les mêmes erreurs plus qu'une fois. Cependant, avoir certaines personnes dans mon entourage vient à tout changer sans précédent. J'ai beau me dire que je ne dirais plus oui, mais voir sa bouille apparaitre dans mon champ de vision vient tout changer, d'un seul coup. Il ne m'en faut pas beaucoup, mais bon. Je ne pourrais jamais lui dire non et j'ignore toujours le pourquoi de la chose. Je lui fis peut-être trop confiance ou qu'il a une place importante dans mon coeur. Il est un bon ami...
Ce soir je me promets de ne pas lui répondre. Aucune communication par sms ni de coups téléphoniques ! Ce soir, c’est ma soirée ! Une soirée pour moi et que pour moi. J’avais tout préparé enfin de me reposer et prendre soin de ma personne. Rien de plus ! Un repos personnel. Qui était bien mérité entre les études et le travail. Ces petits moments seuls sont devenus rares. Il était temps pour moi de relaxer devant une série américaine, un peu plus classique. Rien de mieux qu’un marathon de the walking dead accompagner d’un grand bol de croustilles, de petites friandises et d’une bonne bière. Rien de plus. Je pouvais enfin me revêtir de mon boxer, pour femme, Calvin Klein et mon soutif de sport du même nom. Une tenue qui ne me ressemblait aucunement. Moi qui étais toujours bien coiffé, maquillé, une vraie petite poupée de porcelaine ! C'est tellement plaisant de profiter de ma gaité et la liberté ! Pour une fois, je me fais la promesse d’en profiter au maximum.
Je commençais le troisième épisode de la saison trois, lorsqu'une main ferme cogna contre ma porte. Mon regard se détournait rapidement vers le bruit, mais sans rien. Je ne voulais pas me lever ni répondre. Il n'y avait que trois personnes pouvant venir cogner à cette heure. Celle qui me vient à l'esprit fit apparaitre en moi une colère noire! Elle montait en moi une rage qu'une femme ne devait jamais connaitre ! C'était si impur, mais je ne savais pas comment réagir contre les appels de cet homme. Je voulais l'aider, mais d'un autre coter non. J'avais un doute sur la raison de sa venue. Cette femme, cette demoiselle lui avait encore brisé le coeur. Il n'a aucune autre cause pour qui vient à cette heure. Ce n'est donc pas étonnant que je ne désire pas répondre.
Je soupirais. Ma soirée venait d’être terminée sans préavis. C’était assez décevant ! Bien qu’une partie de mon cœur lui appartienne, il était l’homme qui me tombait sur les nerfs. À la fois mon ami d’enfance, à la fois l’idiot du village. Ne comprenait-il donc jamais ! Je sais très bien que les hommes sont ignares, mais n’y a-t-il pas de limite dans le ridicule ?
Je me levais tranquillement en trainant du pied. Il n'y avait qu'une idée qui me vient en tête. Si j'ouvre la porte, si j'ose tourner la poigne afin de laisser rentrer la personne se cachant derrière, tous mes plans d'une petite soirée d'amoureux entre moi et moi, tombera à l'eau ! Dite moi mon seigneur pourquoi vous m'avez offert un si grand coeur. N'aurait-il pas été mieux de m'offrir coeur de pierre et non battant d'amour.
J’allais rapidement enfiler un pantalon de sport pour ne pas répondre comme idiote en sous-vêtement. Certes, il m’avait vu sous une autre couverture toutefois, je ne veux pas ajouter de la tension. Il avait déjà une petite colère ironique en moi.
Je me suis mis à marmonner des insultes en me dirigeant vers la porte en imitant Shin et moi, qui avait une discussion imaginaire. Je ne riais pas...un peu. Sa menace eut comme résultat de me faire soupirer une deuxième fois. J'ouvris la porte rapidement « Si ! Si tu oses me menacer encore tu restes sur la et la porte te fera toute salutation ! » Je le regardais et mis ma main contre mon nez. « Ce n'est pas vrai ? Tu n'as pas osé te soulager dans l'alcool ? Imbécile ! »
Je me tassais pour le laisser entrer, mais je laissais quelques insultes dignes de mon pays d'origine « Shit Happens ! Keep Your Shit together ! ».
Je fis les calculs. Shin qui avait le mot bourrer écrit dans le front, il était descendu le plus bas possible, lui qui vient à une heure plus que tardive, cette garce avait encore fait de quoi ! « Vas t'asseoir sur le divan, je t'apporte un verre d'eau...même une bouteille serait mieux. »
Je le laissais pour revenir deux secondes plus tard, une bouteille d'eau à la main. Je m'assois sur le divan en déposant la bouteille d'eau sur la table. Je ne dis plus rien. Je voulais qui me dit par lui-même ce qui savait passer.