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Que la vengeance commence ! - haru
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Que la vengeance commence ! - haru | Sam 26 Nov - 20:55
Il était temps de faire avancer cette affaire. Elle n’avait que trop durée. Maintenant que j’avais le temps de m’y consacrer pleinement sans devoir cacher à Bobae mes faits et gestes, ni à surveiller mes arrières, j’allais pouvoir avancer sans plus aucun détour. Et pour ce fait, j’avais une relation à voir. Elle ne me connaissait pas encore, mais ca n’allait plus tarder. Son père avait été le premier à me prendre sous son aile, me montrant les agréments du métier, jusqu’à m’aider dans ma vengeance. J’étais en partie fautif de son incarcération, se faisant accuser de faits qui n’en étaient pas. Mon père avait cru qu’il préparait une trahison à son égard, alors que la véritable personne qui tirait les ficelles, c’était moi. A aucun moment il a douté de son fils, préférant mettre tout sur le dos d’un étranger. Il se croyait sorti d’affaire, mais il en était rien. Il y a deux ans de cela, mon paternel s’était arrangé pour me foutre en prison une quinzaine de jour quand il avait appris ma relation secrète avec Bobae, alors qu’il m’avait bien fait comprendre qu’il ne voulait pas la voir dans ma vie. Il m’y avait envoyé pour punir de ma désobéissance. Ce qui aurait dû être un enfer, m’avait été des plus utiles. En effet, j’étais retombé sur mon vieille ami, qui se trouvait être mon colloc de cellule. La vie avait parfois un drôle d’humour, ou peut être un coup de pouce de sa part ? Peu importe, nos discussions étaient des plus passionnantes. Il m’avait également parlé de sa vie, dont il m’en avait dit le plus grand bien. Et dont il m’avait garanti qu’elle pourrait réussir là où il avait échoué. Presque deux ans s’était écoulés, et pas une fois je ne l’avais contacté. Son père avait déjà tellement pris pour moi, que je ne voulais pas faire courir un tel risque à sa fille. Mais aujourd’hui, j’étais arrivé dans une impasse où si je voulais continuer, je devais demander de l’aider. Sans lui expliquer toute la situation, j’avais simplement précisé que j’étais un ami proche de son père, et que j’aurais aimé la rencontrer pour lui parler. Apres mainte et mainte tentatives de ma part, elle avait fini par accepter. Sans doute avait-elle du demander confirmation de la part de son géniteur. Je pénétrais dans ce café où nous avions rendez-vous. Je m’installais à une table pour deux, au fond de la salle pour être à l’abri des oreilles indiscrètes. Plus qu’à attendre la principale intéressée.
Que la vengeance commece !
Haru & Shin
Il était temps de faire avancer cette affaire. Elle n’avait que trop durée. Maintenant que j’avais le temps de m’y consacrer pleinement sans devoir cacher à Bobae mes faits et gestes, ni à surveiller mes arrières, j’allais pouvoir avancer sans plus aucun détour. Et pour ce fait, j’avais une relation à voir. Elle ne me connaissait pas encore, mais ca n’allait plus tarder. Son père avait été le premier à me prendre sous son aile, me montrant les agréments du métier, jusqu’à m’aider dans ma vengeance. J’étais en partie fautif de son incarcération, se faisant accuser de faits qui n’en étaient pas. Mon père avait cru qu’il préparait une trahison à son égard, alors que la véritable personne qui tirait les ficelles, c’était moi. A aucun moment il a douté de son fils, préférant mettre tout sur le dos d’un étranger. Il se croyait sorti d’affaire, mais il en était rien. Il y a deux ans de cela, mon paternel s’était arrangé pour me foutre en prison une quinzaine de jour quand il avait appris ma relation secrète avec Bobae, alors qu’il m’avait bien fait comprendre qu’il ne voulait pas la voir dans ma vie. Il m’y avait envoyé pour punir de ma désobéissance. Ce qui aurait dû être un enfer, m’avait été des plus utiles. En effet, j’étais retombé sur mon vieille ami, qui se trouvait être mon colloc de cellule. La vie avait parfois un drôle d’humour, ou peut être un coup de pouce de sa part ? Peu importe, nos discussions étaient des plus passionnantes. Il m’avait également parlé de sa vie, dont il m’en avait dit le plus grand bien. Et dont il m’avait garanti qu’elle pourrait réussir là où il avait échoué. Presque deux ans s’était écoulés, et pas une fois je ne l’avais contacté. Son père avait déjà tellement pris pour moi, que je ne voulais pas faire courir un tel risque à sa fille. Mais aujourd’hui, j’étais arrivé dans une impasse où si je voulais continuer, je devais demander de l’aider. Sans lui expliquer toute la situation, j’avais simplement précisé que j’étais un ami proche de son père, et que j’aurais aimé la rencontrer pour lui parler. Apres mainte et mainte tentatives de ma part, elle avait fini par accepter. Sans doute avait-elle du demander confirmation de la part de son géniteur. Je pénétrais dans ce café où nous avions rendez-vous. Je m’installais à une table pour deux, au fond de la salle pour être à l’abri des oreilles indiscrètes. Plus qu’à attendre la principale intéressée. © kerushirei
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Dim 27 Nov - 19:46
Toute la journée, Haru avait eu la tête ailleurs. Totalement absorbée dans ses pensées, elle avait confondu son déodorant et la laque ce matin, grillé trois feux rouges, a voulu payer ses achats avec sa carte d’identité et s’était trompée d’amphithéâtre. Ce qui tourmentait ses pensées à ce jour était ce rendez-vous. Rien de galant, rien d’amical, c’était plutôt une histoire de business. Depuis quelques temps un type s’était amusé à l’appeler, lui proposant de s’allier afin de venir en aide à son père prétextant connaitre ce dernier. Avant d’accepter quoique ce soit et de rencontrer ce dernier qui aurait très bien pu être un psychopathe, elle avait pris soin de se renseigner auprès de son paternel. A sa grande surprise, ces dires étaient vrais et ce dernier l’a quelque peu encouragée à s’y rendre en lui signifiant qu’il pouvait l’aider et qu’elle aussi en retour. Haru n’était pas tant convaincue, craignant un coup dans le dos ou une des manipulations de la part de la personne responsable de l’emprisonnement de son père, mais elle avait fini par accepter. Après tout, si le gars s’avère trop louche elle n’aura qu’à partir. C’est aussi simple que cela.
Le cœur battant a une vitesse folle par le stress, Haru passe la porte du petit café. Immédiatement, ses yeux viennent chercher la présence de son « rendez-vous ». Pourtant, chercher la présence de ce jeune homme qu’elle ne connait pas, encore moins de vu, s’avère plus difficile qu’elle ne l’imaginait. Elle procède ainsi par élimination, évinçant toutes personnes féminines et toutes personnes accompagnées. Maintenant son champs était limité à quelques personnes seulement cependant, elle ne savait toujours pas de qui il s’agissait. Alors absolument pas timide ni intimidée, elle se dirigeait vers un jeune homme d’à peu près son âge, celui qui l’inspirait le plus. « Excusez-moi, vous êtes la personne qui m’a appelée ? »
Que la vengeance commece !
Haru & Shin
Toute la journée, Haru avait eu la tête ailleurs. Totalement absorbée dans ses pensées, elle avait confondu son déodorant et la laque ce matin, grillé trois feux rouges, a voulu payer ses achats avec sa carte d’identité et s’était trompée d’amphithéâtre. Ce qui tourmentait ses pensées à ce jour était ce rendez-vous. Rien de galant, rien d’amical, c’était plutôt une histoire de business. Depuis quelques temps un type s’était amusé à l’appeler, lui proposant de s’allier afin de venir en aide à son père prétextant connaitre ce dernier. Avant d’accepter quoique ce soit et de rencontrer ce dernier qui aurait très bien pu être un psychopathe, elle avait pris soin de se renseigner auprès de son paternel. A sa grande surprise, ces dires étaient vrais et ce dernier l’a quelque peu encouragée à s’y rendre en lui signifiant qu’il pouvait l’aider et qu’elle aussi en retour. Haru n’était pas tant convaincue, craignant un coup dans le dos ou une des manipulations de la part de la personne responsable de l’emprisonnement de son père, mais elle avait fini par accepter. Après tout, si le gars s’avère trop louche elle n’aura qu’à partir. C’est aussi simple que cela. Le cœur battant a une vitesse folle par le stress, Haru passe la porte du petit café. Immédiatement, ses yeux viennent chercher la présence de son « rendez-vous ». Pourtant, chercher la présence de ce jeune homme qu’elle ne connait pas, encore moins de vu, s’avère plus difficile qu’elle ne l’imaginait. Elle procède ainsi par élimination, évinçant toutes personnes féminines et toutes personnes accompagnées. Maintenant son champs était limité à quelques personnes seulement cependant, elle ne savait toujours pas de qui il s’agissait. Alors absolument pas timide ni intimidée, elle se dirigeait vers un jeune homme d’à peu près son âge, celui qui l’inspirait le plus. « Excusez-moi, vous êtes la personne qui m’a appelée ? »
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Dim 27 Nov - 22:26
J’avais déjà commandé un expresso bien serré à la serveuse en attendant mon rendez-vous du jour. Il me fallait bien cela pour me préparer à la suite. Si elle acceptait mon offre, les choses sérieuses allaient commencer. Depuis le temps que j’attendais pour lui faire payer les horreurs qu’il m’avait fait à nous et à autrui. Je voulais qu’il comprenne ce qu’était de tout perdre, comme si il me l’avait si bien fait comprendre. Je me surpris un instant à m’imaginer comme pouvait être la fille de mon ami. Il m’avait tellement fait d’éloges à son sujet. Intelligente. Persévérante. Battante. Studieuse. Si elle ressemblait son père, je n’en doutais pas une seconde. Par contre, ne l’ayant jamais vu auparavant, pour la reconnaitre, ca risquait de poser un petit problème. Une jeune femme me tira de mes pensées avant que la serveuse de m’apporte ma commande. Je tournais la tête vers elle, interloqué. Je la détaillais de haut en bas, méfiant. « Ca dépend. Vous vous appelez comment ? » Demandais-je avant qu’un sourire ne naisse sur mes lèvres quand elle me dit son nom. Je me levais, faisant une légère courbette en signe de respect avant de l’inviter à s’assoir. « Je m’appelle Kwon Shin. C’est bien moi qui vous ai contacté. » Mon ton pouvait paraitre trop professionnel, et même si son père m’avait affirmé que je pouvais lui faire confiance, je doutais toujours jusqu’à pouvoir me faire ma propre idée. « Vous désirez quelque chose à boire ? » continuais-je poliment en voyant la serveuse revenir du coin de l’œil. Les bonnes manières avant de parler vengeance, c’était toujours mieux. Les ennemis de mes ennemis étaient mes amis. Cette expression n’aurait jamais mieux pris son sens qu’en cet instant même.
Que la vengeance commece !
Haru & Shin
J’avais déjà commandé un expresso bien serré à la serveuse en attendant mon rendez-vous du jour. Il me fallait bien cela pour me préparer à la suite. Si elle acceptait mon offre, les choses sérieuses allaient commencer. Depuis le temps que j’attendais pour lui faire payer les horreurs qu’il m’avait fait à nous et à autrui. Je voulais qu’il comprenne ce qu’était de tout perdre, comme si il me l’avait si bien fait comprendre. Je me surpris un instant à m’imaginer comme pouvait être la fille de mon ami. Il m’avait tellement fait d’éloges à son sujet. Intelligente. Persévérante. Battante. Studieuse. Si elle ressemblait son père, je n’en doutais pas une seconde. Par contre, ne l’ayant jamais vu auparavant, pour la reconnaitre, ca risquait de poser un petit problème. Une jeune femme me tira de mes pensées avant que la serveuse de m’apporte ma commande. Je tournais la tête vers elle, interloqué. Je la détaillais de haut en bas, méfiant. « Ca dépend. Vous vous appelez comment ? » Demandais-je avant qu’un sourire ne naisse sur mes lèvres quand elle me dit son nom. Je me levais, faisant une légère courbette en signe de respect avant de l’inviter à s’assoir. « Je m’appelle Kwon Shin. C’est bien moi qui vous ai contacté. » Mon ton pouvait paraitre trop professionnel, et même si son père m’avait affirmé que je pouvais lui faire confiance, je doutais toujours jusqu’à pouvoir me faire ma propre idée. « Vous désirez quelque chose à boire ? » continuais-je poliment en voyant la serveuse revenir du coin de l’œil. Les bonnes manières avant de parler vengeance, c’était toujours mieux. Les ennemis de mes ennemis étaient mes amis. Cette expression n’aurait jamais mieux pris son sens qu’en cet instant même. © kerushirei
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Sam 7 Jan - 2:08
En se dirigeant vers le jeune homme, la jeune femme n’avait aucune idée s’il s’agissait vraiment de la personne qu’elle attendait. D’ailleurs, était-il déjà arrivé ? A vrai dire à part sa voix et son nom, la jeune femme ne savait rien de lui. D’aucune manière ils ne s’étaient mis d’accord sur un dresscode ni même d’une position stratégique dans ce café comme il arrive parfois de le faire entre deux personne qui se rencontrent sur la première fois. Ils n’y avaient tout simplement pas pensé, sûrement bien tout deux bien trop curieux de savoir ce qu’ils tireront de cette discussion. Haru n’était pas réellement prête à lui donner le bon dieu sans confessions, encore moins à boire ses paroles sans ressentir la moindre méfiance. Bien sûr que son père lui avait expliqué qu’elle pouvait avoir confiance en lui, qu’il l’aidera dans ses démarches car il avait également beaucoup à y gagner. Mais ne serait-ce pas là un nouveau coup de vice de ces mêmes personnes qui avaient causées l’emprisonnement de son paternel ? Ne finirait-elle pas par tomber dans le même piège que ce dernier ?
A ces mots qu’elle lui adressait, le jeune homme la détaillait avec la même méfiance avant de demander son nom. Effectivement, si elle ne s’annonce pas, elle aura du mal à y arriver. « Bang Haru. » Déclarait-elle simplement bien qu’intérieurement impatiente de savoir si son instinct l’avait bien guidée. Dans un premier temps, le jeune homme se mit à sourire geste que l’étudiante ne comprit pas avant qu’il ne se lève pour lui offrir une légère courbette à laquelle elle répondit poliment avant de ne comprendre qu’elle avait bien vu tandis qu’il se présentait. Sans qu’elle ne veuille réellement, un léger sourire s’installait sur ses lèvres. « Enchantée. » Elle prit place sur la chaise face à lui, posait son sac au sol et entreprit d’ôter son manteau. Après tout, ils allaient en avoir pour un moment non ? La jeune femme ne compte pas quitter ces lieux sans avoir obtenu au pire un minimum d’information sur ce qu’il sait ou au mieux, une alliance convenable qui leur conviendrait à tout deux, lui permettant surtout de libérer son paternel. Depuis son arrestation, le faire sortir est devenu l’objectif numéro un de sa vie. Au diable la gloire, la fortune, des études réussies ! Aujourd’hui, la seule chose qui pourrait la rendre heureuse serait de voir son père en liberté et vengé de cette manipulation. Elle n’aura jamais été aussi malheureuse, si l’on estime qu’elle ait pu être un minimum malheureuse durant son enfance avec ces parents qui passent tout ses caprices, que depuis qu’il se trouve derrière les barreaux. Cela l’obsède, cela la ronge jusqu’au plus profond de son être au point de se réveiller en plein milieu de la nuit de douleur par son cœur brisé.
La proposition du jeune homme la sortait de ses pensées qui l’éloignaient du moment présent. « Un cappuccino s’il vous plait. » Elle lui sourit poliment, se questionnant un instant sur comment un homme aussi jeune ou du moins, beaucoup plus jeune que son père comme lui pouvait le connaitre tandis qu’il passait sa commande à la serveuse. Mais surtout, comment pouvait-il l’aider et que savait-il au sujet de toute cette affaire ? Elle croise ses jambes sous la table, regarde la serveuse partir avant de reporter son attention sur le jeune homme. Bien, ils allaient pouvoir parler business maintenant ? Curieuse et impatiente de cerner ce personnage potentiellement important pour atteindre son but qui lui faisait désormais face, elle entreprit d’engager la conversion. « Mon père m’a dit qu’il vous connaissait, paraît-il aussi que je peux vous faire confiance et que vous pourriez me venir en aide … » Elle pose ses mains sur le dessus de la table, commençant à jouer avec sa bague offerte pour son dix-huitième anniversaire afin de se retenir de ne pas lui poser un milliard de question. « Est-ce vrai ? » Bien qu’elle savait pertinemment qu’il ne lui dirait pas dans la cas contraire, elle osait au moins espérer pouvoir déceler en lui une petite faille trahissant un mensonge.
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Haru & Shin
En se dirigeant vers le jeune homme, la jeune femme n’avait aucune idée s’il s’agissait vraiment de la personne qu’elle attendait. D’ailleurs, était-il déjà arrivé ? A vrai dire à part sa voix et son nom, la jeune femme ne savait rien de lui. D’aucune manière ils ne s’étaient mis d’accord sur un dresscode ni même d’une position stratégique dans ce café comme il arrive parfois de le faire entre deux personne qui se rencontrent sur la première fois. Ils n’y avaient tout simplement pas pensé, sûrement bien tout deux bien trop curieux de savoir ce qu’ils tireront de cette discussion. Haru n’était pas réellement prête à lui donner le bon dieu sans confessions, encore moins à boire ses paroles sans ressentir la moindre méfiance. Bien sûr que son père lui avait expliqué qu’elle pouvait avoir confiance en lui, qu’il l’aidera dans ses démarches car il avait également beaucoup à y gagner. Mais ne serait-ce pas là un nouveau coup de vice de ces mêmes personnes qui avaient causées l’emprisonnement de son paternel ? Ne finirait-elle pas par tomber dans le même piège que ce dernier ? A ces mots qu’elle lui adressait, le jeune homme la détaillait avec la même méfiance avant de demander son nom. Effectivement, si elle ne s’annonce pas, elle aura du mal à y arriver. « Bang Haru. » Déclarait-elle simplement bien qu’intérieurement impatiente de savoir si son instinct l’avait bien guidée. Dans un premier temps, le jeune homme se mit à sourire geste que l’étudiante ne comprit pas avant qu’il ne se lève pour lui offrir une légère courbette à laquelle elle répondit poliment avant de ne comprendre qu’elle avait bien vu tandis qu’il se présentait. Sans qu’elle ne veuille réellement, un léger sourire s’installait sur ses lèvres. « Enchantée. » Elle prit place sur la chaise face à lui, posait son sac au sol et entreprit d’ôter son manteau. Après tout, ils allaient en avoir pour un moment non ? La jeune femme ne compte pas quitter ces lieux sans avoir obtenu au pire un minimum d’information sur ce qu’il sait ou au mieux, une alliance convenable qui leur conviendrait à tout deux, lui permettant surtout de libérer son paternel. Depuis son arrestation, le faire sortir est devenu l’objectif numéro un de sa vie. Au diable la gloire, la fortune, des études réussies ! Aujourd’hui, la seule chose qui pourrait la rendre heureuse serait de voir son père en liberté et vengé de cette manipulation. Elle n’aura jamais été aussi malheureuse, si l’on estime qu’elle ait pu être un minimum malheureuse durant son enfance avec ces parents qui passent tout ses caprices, que depuis qu’il se trouve derrière les barreaux. Cela l’obsède, cela la ronge jusqu’au plus profond de son être au point de se réveiller en plein milieu de la nuit de douleur par son cœur brisé.
La proposition du jeune homme la sortait de ses pensées qui l’éloignaient du moment présent. « Un cappuccino s’il vous plait. » Elle lui sourit poliment, se questionnant un instant sur comment un homme aussi jeune ou du moins, beaucoup plus jeune que son père comme lui pouvait le connaitre tandis qu’il passait sa commande à la serveuse. Mais surtout, comment pouvait-il l’aider et que savait-il au sujet de toute cette affaire ? Elle croise ses jambes sous la table, regarde la serveuse partir avant de reporter son attention sur le jeune homme. Bien, ils allaient pouvoir parler business maintenant ? Curieuse et impatiente de cerner ce personnage potentiellement important pour atteindre son but qui lui faisait désormais face, elle entreprit d’engager la conversion. « Mon père m’a dit qu’il vous connaissait, paraît-il aussi que je peux vous faire confiance et que vous pourriez me venir en aide … » Elle pose ses mains sur le dessus de la table, commençant à jouer avec sa bague offerte pour son dix-huitième anniversaire afin de se retenir de ne pas lui poser un milliard de question. « Est-ce vrai ? » Bien qu’elle savait pertinemment qu’il ne lui dirait pas dans la cas contraire, elle osait au moins espérer pouvoir déceler en lui une petite faille trahissant un mensonge.
© kerushirei
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Lun 29 Mai - 1:34
Il s’agissait bel et bien de la fille de cet homme qui était cher à mon cœur. Le premier à avoir compris mon histoire, celui à qui je m’étais confié et qui avait osé, contre vent et tempête, à m’aider dans ma quête de vengeance. Il était comme un véritable père pour moi. Plus que celui qui était toujours en vie et qui n’avait pas voulu entendre parler de moi. Plus que cet homme violent qui avait pris un malin plaisir à me faire souffrir autant physiquement que moralement, uniquement pour son plaisir personnel. Il m’avait pris sous son aile, tel le fils qu’il n’avait jamais eu. Une combinaison qui se complétait parfaitement. Jusqu’au jour où il porta le chapeau pour des suspicions qu’avait mon père adoptif. Une petite souris lui avait soufflé au creux de l’oreille qu’une conspiration se liguait pour le faire tomber. Le paternel de Haru l’appris bien avant moi, décidant de son propre chef de se dénoncer avant qu’on ne remonte jusqu’à moi. Il avait voulu me protéger alors que lui perdait tout. Je lui étais redevable. Plus que jamais, je me devais de trouver une solution pour le sortir de là. Malgré ma réticence à demander de l’aider à sa propre fille, de peur qu’elle ne finisse dans la même situation que lui, je demandais à la rencontrer. Apres tout, elle avait des informations et des capacités qui me seraient utiles pour cette tâche et inversement. De plus, nous avions un but commun : libérer son père. Je prenais donc le risque, bien que douteux, de la faire plonger avec moi dans cette histoire malsaine. Une chose était certaine, bien que cette pensée n’avait rien avoir avec notre entretien, en tant qu’homme, je pouvais affirmer qu’il avait bien fait son travail : sa fille était une charmante créature. Ma méfiance s’envolait un petit peu suite à la confirmation de son nom. Pourtant, le doute subsistait. On était jamais assez sur de soi dans ce genre de circonstance. Je préférais rester sur mes gardes malgré tout. J’avais d’ailleurs pleinement conscience qu’au moment où je devrais faire quelques révélations sur la relation que son père et moi entretenions, elle ne me fasse une crise, m’accusant de tous les tords. Ce qui serait tout à fait compréhensible au fond.
Je hochais de la tête, prenant commande auprès de la serveuse. Elle repartit, nous laissant seul à nouveau. Plus entreprenante que je ne l’aurais cru, c’est elle qui entamait l’entretien avec une certaine impatience que trahissait le son de sa voix. Elle était directe. Une qualité des plus appréciables, surtout dans notre situation. Ne pas perdre de temps, c’était le plus important après tout. Je fixais un instant sa bague avec laquelle elle jouait, distrait par le tintement métallique qu’elle produisait sur la table du café. Je me demandais un instant si moi aussi j’aurais l’occasion un jour, d’offrir une bague de fiançailles à la femme que j’aimais. Chassant cette pensée de mon inconscient avant de sombrer dans des ténèbres proches, je me repris en main. « C’est vrai. Votre père est comme un père pour moi. Celui que je n’ai jamais eu. Et s’il a été arrêté, c’est en partie ma faute. Il a voulu me protéger de mon père adoptif. Maladroitement, je le conçois. » Je soupirais un instant, honteux de devoir admettre que c’était de ma faute. A croire que tout ceux à qui je tenais finissait toujours par en pâtir un jour ou l’autre. Je n’en dis pourtant pas plus pour le moment, car je guettais sa réaction. J’étais curieux de voir si elle n’était pas un individu envoyé par mon père adoptif pour m’espionner encore une fois.
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Haru & Shin
Il s’agissait bel et bien de la fille de cet homme qui était cher à mon cœur. Le premier à avoir compris mon histoire, celui à qui je m’étais confié et qui avait osé, contre vent et tempête, à m’aider dans ma quête de vengeance. Il était comme un véritable père pour moi. Plus que celui qui était toujours en vie et qui n’avait pas voulu entendre parler de moi. Plus que cet homme violent qui avait pris un malin plaisir à me faire souffrir autant physiquement que moralement, uniquement pour son plaisir personnel. Il m’avait pris sous son aile, tel le fils qu’il n’avait jamais eu. Une combinaison qui se complétait parfaitement. Jusqu’au jour où il porta le chapeau pour des suspicions qu’avait mon père adoptif. Une petite souris lui avait soufflé au creux de l’oreille qu’une conspiration se liguait pour le faire tomber. Le paternel de Haru l’appris bien avant moi, décidant de son propre chef de se dénoncer avant qu’on ne remonte jusqu’à moi. Il avait voulu me protéger alors que lui perdait tout. Je lui étais redevable. Plus que jamais, je me devais de trouver une solution pour le sortir de là. Malgré ma réticence à demander de l’aider à sa propre fille, de peur qu’elle ne finisse dans la même situation que lui, je demandais à la rencontrer. Apres tout, elle avait des informations et des capacités qui me seraient utiles pour cette tâche et inversement. De plus, nous avions un but commun : libérer son père. Je prenais donc le risque, bien que douteux, de la faire plonger avec moi dans cette histoire malsaine. Une chose était certaine, bien que cette pensée n’avait rien avoir avec notre entretien, en tant qu’homme, je pouvais affirmer qu’il avait bien fait son travail : sa fille était une charmante créature. Ma méfiance s’envolait un petit peu suite à la confirmation de son nom. Pourtant, le doute subsistait. On était jamais assez sur de soi dans ce genre de circonstance. Je préférais rester sur mes gardes malgré tout. J’avais d’ailleurs pleinement conscience qu’au moment où je devrais faire quelques révélations sur la relation que son père et moi entretenions, elle ne me fasse une crise, m’accusant de tous les tords. Ce qui serait tout à fait compréhensible au fond. Je hochais de la tête, prenant commande auprès de la serveuse. Elle repartit, nous laissant seul à nouveau. Plus entreprenante que je ne l’aurais cru, c’est elle qui entamait l’entretien avec une certaine impatience que trahissait le son de sa voix. Elle était directe. Une qualité des plus appréciables, surtout dans notre situation. Ne pas perdre de temps, c’était le plus important après tout. Je fixais un instant sa bague avec laquelle elle jouait, distrait par le tintement métallique qu’elle produisait sur la table du café. Je me demandais un instant si moi aussi j’aurais l’occasion un jour, d’offrir une bague de fiançailles à la femme que j’aimais. Chassant cette pensée de mon inconscient avant de sombrer dans des ténèbres proches, je me repris en main. « C’est vrai. Votre père est comme un père pour moi. Celui que je n’ai jamais eu. Et s’il a été arrêté, c’est en partie ma faute. Il a voulu me protéger de mon père adoptif. Maladroitement, je le conçois. » Je soupirais un instant, honteux de devoir admettre que c’était de ma faute. A croire que tout ceux à qui je tenais finissait toujours par en pâtir un jour ou l’autre. Je n’en dis pourtant pas plus pour le moment, car je guettais sa réaction. J’étais curieux de voir si elle n’était pas un individu envoyé par mon père adoptif pour m’espionner encore une fois.
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Lun 19 Juin - 1:36
Bien que son père lui ai affirmé qu’elle pouvait lui faire confiance, Haru doutait quelque peu. Ses ennemis pouvaient être partout, ceux qui lui veulent du mal à cause desquels il se trouve derrière les rues pouvaient grouiller les rues, se trouver face à elle voire même oser lui rendre visite. Au sujet de cette affaire et de tout ce qui était plus ou moins lié à son père, Haru émettait un droit de réflexion. Alors elle voulait s’assurer qu’il soit bien de son côté, qu’il ne soit pas un menteur parfait en prétendant être de son côté pour mieux lui planter un couteau dans le dos à son tour. Elle faisait attention, à tout et à tout le monde. Elle se ferait son propre avis à son sujet, peu importe si elle l’envoie sur les roses alors qu’elle ne devrait pas.
De ce fait après avoir échangé leurs noms respectifs et passé commande auprès de la serveuse qui s’en allait aussitôt, la jeune femme ne put s’empêcher de commencer le questionnaire. Elle n’avait pas de temps à perdre : pour qu’il lui vienne en aide sur son enquête personnel ou si il se joue d’elle pour reprendre son enquête en le rayant de la liste. Faire sortir de prison son père n’était pas un jeu, très loin d’être un passe-temps. Elle s’était fixée cet objectif, se sentant capable d’y arriver et comme lancée par un instinct de survie imparable. Son père lui était vital, il s’agissait bien d’un instinct capable de la faire aller au-delà des limites. Elle se contenait un peu dans ses questions, préférant lui demander calmement s’il connaissait vraiment son père bien que mentir lui serait facile. Pourtant, sa réponse la surprenait. Premièrement parce qu’il se considérait un peu comme son père mais également lorsqu’il avouait qu’il n’était pas totalement inconnu à son arrestation. Comment ça, en partie de sa faute si il a été arrêté ? Le fait qu’il ait voulu le protéger ne l’étonne absolument, son père est de ces hommes-là, héroïques et protecteur à vous faire passer avant le monde entier peu importe combien de pierre il recevrai. Oui, Haru considérait réellement son père comme un héro. Un héro injustement placé derrière les barreaux. La jeune femme ne put cacher son étonnement, haussant un sourcil en lui demandant. « Comment ça de votre faute ? » Elle l’avait entendu avouer qu’il l’avait protéger contre son père adoptif mais quel en était le sujet ? Qu’est ce que son père adoptif pouvait bien lui faire pour que son propre paternel en vienne à porter le chapeau à sa place ? Ayant toujours connu la chaleur d’une maison cosy et d’une famille aimante, Haru avait bien du mal à imaginer. Bien sûr, elle n’était pas naïve pour imaginer que tous les pères sont bons, elle était en droit après tous des cas et des simulations d’affaires elle en avait eu mais elle voulait davantage de précision à propos de ce qu’il a fait ou du moins souhaité faire. Evidemment, elle connaissait parfaitement ce qui était reproché à son père mais cela lui permettrait également de vérifier qu’il le connaisse vraiment. « Qui est votre père adoptif ? » Demandait-elle, ses mots rapidement rejoins par le bruit des tasses sur la table que la serveuse posait. « Merci. » Lui accordait-elle, un sourire fin sur les lèvres ne pouvant s’empêcher d’avoir l’air aimable bien que la conversation dans laquelle elle est engagée ne s’y prête pas. Mais qu’on se le dise, cette pauvre serveuse n’y est pour rien, peut-être qu’un simple sourire peut faire sa journée.
Que la vengeance commece !
Haru & Shin
Bien que son père lui ai affirmé qu’elle pouvait lui faire confiance, Haru doutait quelque peu. Ses ennemis pouvaient être partout, ceux qui lui veulent du mal à cause desquels il se trouve derrière les rues pouvaient grouiller les rues, se trouver face à elle voire même oser lui rendre visite. Au sujet de cette affaire et de tout ce qui était plus ou moins lié à son père, Haru émettait un droit de réflexion. Alors elle voulait s’assurer qu’il soit bien de son côté, qu’il ne soit pas un menteur parfait en prétendant être de son côté pour mieux lui planter un couteau dans le dos à son tour. Elle faisait attention, à tout et à tout le monde. Elle se ferait son propre avis à son sujet, peu importe si elle l’envoie sur les roses alors qu’elle ne devrait pas.De ce fait après avoir échangé leurs noms respectifs et passé commande auprès de la serveuse qui s’en allait aussitôt, la jeune femme ne put s’empêcher de commencer le questionnaire. Elle n’avait pas de temps à perdre : pour qu’il lui vienne en aide sur son enquête personnel ou si il se joue d’elle pour reprendre son enquête en le rayant de la liste. Faire sortir de prison son père n’était pas un jeu, très loin d’être un passe-temps. Elle s’était fixée cet objectif, se sentant capable d’y arriver et comme lancée par un instinct de survie imparable. Son père lui était vital, il s’agissait bien d’un instinct capable de la faire aller au-delà des limites. Elle se contenait un peu dans ses questions, préférant lui demander calmement s’il connaissait vraiment son père bien que mentir lui serait facile. Pourtant, sa réponse la surprenait. Premièrement parce qu’il se considérait un peu comme son père mais également lorsqu’il avouait qu’il n’était pas totalement inconnu à son arrestation. Comment ça, en partie de sa faute si il a été arrêté ? Le fait qu’il ait voulu le protéger ne l’étonne absolument, son père est de ces hommes-là, héroïques et protecteur à vous faire passer avant le monde entier peu importe combien de pierre il recevrai. Oui, Haru considérait réellement son père comme un héro. Un héro injustement placé derrière les barreaux. La jeune femme ne put cacher son étonnement, haussant un sourcil en lui demandant. « Comment ça de votre faute ? » Elle l’avait entendu avouer qu’il l’avait protéger contre son père adoptif mais quel en était le sujet ? Qu’est ce que son père adoptif pouvait bien lui faire pour que son propre paternel en vienne à porter le chapeau à sa place ? Ayant toujours connu la chaleur d’une maison cosy et d’une famille aimante, Haru avait bien du mal à imaginer. Bien sûr, elle n’était pas naïve pour imaginer que tous les pères sont bons, elle était en droit après tous des cas et des simulations d’affaires elle en avait eu mais elle voulait davantage de précision à propos de ce qu’il a fait ou du moins souhaité faire. Evidemment, elle connaissait parfaitement ce qui était reproché à son père mais cela lui permettrait également de vérifier qu’il le connaisse vraiment. « Qui est votre père adoptif ? » Demandait-elle, ses mots rapidement rejoins par le bruit des tasses sur la table que la serveuse posait. « Merci. » Lui accordait-elle, un sourire fin sur les lèvres ne pouvant s’empêcher d’avoir l’air aimable bien que la conversation dans laquelle elle est engagée ne s’y prête pas. Mais qu’on se le dise, cette pauvre serveuse n’y est pour rien, peut-être qu’un simple sourire peut faire sa journée.
© kerushirei
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Re: Que la vengeance commence ! - haru | Mar 4 Juil - 0:29
Mes paroles pouvaient surprendre. Surtout pour une jeune femme qui n’avait sans doute jamais entendu parler de moi auparavant. Entendre d’un inconnu que son père était comme le sien, cela pouvait faire naitre un sentiment étrange de partage et de méprise. Cela ne m’étonnait donc guère comme réaction. Elle était même plutôt normale, et prouvait qu’elle éprouvait un certain attachement envers lui. Preuve que je pouvais lui faire confiance sur les sentiments qu’elle entretenait à son égard. Car un amour sincère équivalent n’importe quelle promesse. J’étais un des mieux placés pour affirmer, que par amour, on pouvait être capable du meilleur comme du pire quand il s’agissait de la personne à laquelle nous tenions le plus. Une arme redoutable contre un ennemi commun. Mon air s’assombrit alors que je m’apprêtais à lui expliquer la situation. Ce qui l’en était réellement, j’en avais mis du temps à l’avouer à Bo Bae, et encore, elle ne connaissait pas tous les détails. Et aujourd’hui, j’étais sur le point de tout déballer à une étrangère. Pourtant, si je voulais avoir l’espoir d’obtenir son aide pour mener à bien ce projet de vengeance, je me devais de mettre ma fierté de côté. Je m’avançais vers l’avant, croisant mes mains sur la table, prêt aux confessions. « Disons que mon père adoptif a fait des crasses à pas mal de gens, moi y compris. Ton premier a été le premier à le découvrir, et le seul à s’y intéresser. » Je secouais la tête. Rien que d’y repensait me mettait hors de moi. Il n’était pas l’heure de perdre le contrôle pour si peu, la concentration était de mire. L’intervention de la serveuse perturba un brin notre conversation. Je lui souris d’un hochement de tête pour la remercier avant d’attraper la boisson chaude entre mes doigts. « Mon père est le directeur de l’entreprise pour lequel le tien travaillait. » J’attrapais la tasse de café que je portais à mes lèvres, avalant une gorgée qui me réchauffait le gossier. « La vérité, c’est que Damon avait compris ce que je comptais faire, et il m’a remis sur le bon chemin. L’idée de tuer mon père m’a traversé l’esprit plus d’une fois pour me venger…. » Murmurais-je d’une voix grave. « Damon m’a proposé une tout autre solution : une vengeance en bonne forme. Mon but était et est toujours de prendre légalement tout ce qu’il possède et de le réduire à néant. » J’avais tue la partie où j’expliquais ce que mon paternel m’avait fait subir … les coups autant physiques et morales…le cage dans laquelle il m’avait fait entrer où j’avais failli me faire tuer par mon ennemi par manque d’entrainement… ce qu’il avait fait endurer à Bobae pour m’atteindre plus encore… et j’en passais. Une ordure qui devait payer pour le mal qu’il avait fait autour de lui. « Damon m’a aidé à monter un plan solide et à trouver des gens prêts à nous rejoindre et à nous soutenir. Il m’a tout appris. » Je marquais un arrêt avant de reprendre. « Mon père a eu des doutes, et par un de ses informateurs, il a su que Damon était impliqué d’une façon ou d’une autre et que quelque chose se préparait contre lui. Ton père a tout fait pour noyer le poisson et pour que le mien ne soit pas au courant des réels faits. Contre mon avis, il a tout fait pour que toutes les preuves trouvées soient tournées vers lui, me lavant de tout soupçon. » Je relevais mon regard vers elle, croisant le sien. L’instant était important. C’était le moment décisif où elle décidait de m’aider ou non. « Seul, je n’arriverais pas à mener cette guerre à terme et surtout, victorieuse. Ainsi que libérer Damon au passage. Je sais que tu ne me connais pas. Tu aurais raison de ne pas me faire confiance, mais il m’a plus d’une fois poussé vers toi. Alors, serais-tu prête à m’aider ? »
Que la vengeance commece !
Haru & Shin
Mes paroles pouvaient surprendre. Surtout pour une jeune femme qui n’avait sans doute jamais entendu parler de moi auparavant. Entendre d’un inconnu que son père était comme le sien, cela pouvait faire naitre un sentiment étrange de partage et de méprise. Cela ne m’étonnait donc guère comme réaction. Elle était même plutôt normale, et prouvait qu’elle éprouvait un certain attachement envers lui. Preuve que je pouvais lui faire confiance sur les sentiments qu’elle entretenait à son égard. Car un amour sincère équivalent n’importe quelle promesse. J’étais un des mieux placés pour affirmer, que par amour, on pouvait être capable du meilleur comme du pire quand il s’agissait de la personne à laquelle nous tenions le plus. Une arme redoutable contre un ennemi commun. Mon air s’assombrit alors que je m’apprêtais à lui expliquer la situation. Ce qui l’en était réellement, j’en avais mis du temps à l’avouer à Bo Bae, et encore, elle ne connaissait pas tous les détails. Et aujourd’hui, j’étais sur le point de tout déballer à une étrangère. Pourtant, si je voulais avoir l’espoir d’obtenir son aide pour mener à bien ce projet de vengeance, je me devais de mettre ma fierté de côté. Je m’avançais vers l’avant, croisant mes mains sur la table, prêt aux confessions. « Disons que mon père adoptif a fait des crasses à pas mal de gens, moi y compris. Ton premier a été le premier à le découvrir, et le seul à s’y intéresser. » Je secouais la tête. Rien que d’y repensait me mettait hors de moi. Il n’était pas l’heure de perdre le contrôle pour si peu, la concentration était de mire. L’intervention de la serveuse perturba un brin notre conversation. Je lui souris d’un hochement de tête pour la remercier avant d’attraper la boisson chaude entre mes doigts. « Mon père est le directeur de l’entreprise pour lequel le tien travaillait. » J’attrapais la tasse de café que je portais à mes lèvres, avalant une gorgée qui me réchauffait le gossier. « La vérité, c’est que Damon avait compris ce que je comptais faire, et il m’a remis sur le bon chemin. L’idée de tuer mon père m’a traversé l’esprit plus d’une fois pour me venger…. » Murmurais-je d’une voix grave. « Damon m’a proposé une tout autre solution : une vengeance en bonne forme. Mon but était et est toujours de prendre légalement tout ce qu’il possède et de le réduire à néant. » J’avais tue la partie où j’expliquais ce que mon paternel m’avait fait subir … les coups autant physiques et morales…le cage dans laquelle il m’avait fait entrer où j’avais failli me faire tuer par mon ennemi par manque d’entrainement… ce qu’il avait fait endurer à Bobae pour m’atteindre plus encore… et j’en passais. Une ordure qui devait payer pour le mal qu’il avait fait autour de lui. « Damon m’a aidé à monter un plan solide et à trouver des gens prêts à nous rejoindre et à nous soutenir. Il m’a tout appris. » Je marquais un arrêt avant de reprendre. « Mon père a eu des doutes, et par un de ses informateurs, il a su que Damon était impliqué d’une façon ou d’une autre et que quelque chose se préparait contre lui. Ton père a tout fait pour noyer le poisson et pour que le mien ne soit pas au courant des réels faits. Contre mon avis, il a tout fait pour que toutes les preuves trouvées soient tournées vers lui, me lavant de tout soupçon. » Je relevais mon regard vers elle, croisant le sien. L’instant était important. C’était le moment décisif où elle décidait de m’aider ou non. « Seul, je n’arriverais pas à mener cette guerre à terme et surtout, victorieuse. Ainsi que libérer Damon au passage. Je sais que tu ne me connais pas. Tu aurais raison de ne pas me faire confiance, mais il m’a plus d’une fois poussé vers toi. Alors, serais-tu prête à m’aider ? » © kerushirei
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