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    :: Défouloir :: 2017

you make me fired up ☾ jaykyu

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you make me fired up ☾ jaykyu | Lun 28 Nov - 23:39
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You make everything go up in smoke

- J A Y K Y U -




Il était bien là, Kyu. C'est l'un des rares moments où il se sent bien, l'unique endroit où il se sent à sa place, où il veut être, Kyu. Elle s'est installée, la routine, accompagnée des habitudes, des réflexes mécaniques, instinctifs. Tous les soirs son Soleil regarde une série, pendant que lui est trop occupé à le regarder lui, trop distrait par son parfum, sa chaleur, son sourire pour réussir à comprendre l'histoire, et il s'en fiche bien. Et puis tous les soirs, il part en quête de ses lippes, explore parfois les sentiers de son épiderme pour remonter jusqu'à elles. Tous les soirs ses doigts caressent son cou, son nez s'enfouit à la naissance de son épaule, ses pupilles s'échouent dans les siennes. Et presque tous les soirs, il est le premier à s'endormir, assailli par les gestes -douceur de son Jay, par cette main qui se perd continuellement dans ses cheveux, bercé par ce coeur qui bat contre sa tempe, maintenu au chaud par ses bras qui l'entourent, ses jambes qui s'emmêlent aux siennes. Presque tous les soirs son corps s'agite dans son sommeil perturbé par ses cauchemars, ses hallucinations parfois, sa respiration s'accélère, entrecoupée de plaintes plus ou moins modérées, et l'étreinte de son homme finit toujours par l'apaiser plus ou moins rapidement.

Et il était bien là, Kyu. Il était bien, son sommeil protégé par son Jay. Mais il s'est refroidi son corps, il ne le berce plus le tempo du coeur qui bat à l'unisson du sien. Et il émerge lentement le gosse, son esprit traîne à le tirer hors de son inconscience, lui que la fatigue écrase dès le matin. Un premier grognement résonne, ses bras remontent la couverture au dessus de sa tête pour créer une barrière aux rayons du soleil qui s'échouent sur son visage. Mais il ne la retrouve plus la sérénité, ne se fait plus happer par le marchand de sable. Second grognement, cette fois il retire le duvet qui recouvre son corps, le remonte tout aussi vite face au froid mordant. Ses paupières s'ouvrent lentement, se referment, papillonnent face à cette lumière qui l'aveugle. Et un troisième grognement lui échappe lorsqu'il comprend la raison de son inconfort, de cette incapacité à dormir parce qu'il n'est plus là. Son regard fouille la pièce, cherche un mot, un signe de présence (un signe d'absence), sa voix éraillée perce le silence, pas plus qu'un murmure cependant. « Jay ? » Ses poings frottent ses yeux pendant qu'il se redresse, ne prend pas la peine d'enfiler un pantalon, quitte la chambre vêtu d'un simple boxer recouvert d'un pull trop grand (qui ne lui appartient pas). Ses pieds nus le traînent jusqu'à la cuisine, guidés par l'odeur, les sons.

Et il ne peut pas s'en empêcher Kyu, de s'arrêter un instant lorsqu'il tombe sur la silhouette de l'homme qu'il aime de dos. Et un léger sourire étire ses lèvres quand il s'approche, bras tendus, pour presser ce dos contre lui, ses mains nouées contre son ventre, ses lèvres attaquant déjà son cou avant de s'interrompre pour bailler. Sa tête se repose contre l'épaule qui l'a accueilli cette nuit, ses paupières se ferment à cause du sommeil qui l'attrape de nouveau. « Bonjour mon coeur. » C'est à peine murmuré, sa voix lui fait défaut, son énergie aussi. Ses mains gelées glissent sur son torse en quête de la chaleur de son épiderme qu'il caresse du bout des doigts. « Je t'ai réveillé cette nuit ? »

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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | Dim 4 Déc - 4:07
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Il dort pas forcément bien Jay, se réveille parfois (souvent), finit toujours par se rendormir (presque tout de suite). C’est pas non plus très confortable (pas vraiment), mais ça lui fait tant de bien, à Jay, ça lui fait si plaisir, au gosse pétri d’amour. Et pour rien au monde il ne troquerait les bras de son homme pour quelques instants de sommeil en plus, pour rien au monde il n’échangerait sa séance quotidienne d’observation du bel endormi contre une heure ou deux dans les bras de Morphée. Et il est heureux comme ça, Jay, probablement plus qu’il ne l’a jamais été – sûrement moins qu’il le sera à l’avenir néanmoins. Mais il est heureux comme ça, Jay, serait capable de tout endurer pour pouvoir apercevoir sa tête dès le réveil, pouvoir toucher sa peau, laisser sa main se perdre dans ses cheveux, et puis lui sourire, rire de son air perdu, encore à demi endormi, passer un doigt sur son visage, caresser sa paupière, son nez, sa joue, sa lèvre – l’embrasser. L’embrasser une fois, deux fois, peut-être trois.

Et il est accroc, Jay, à toutes ces habitudes.
Et il est accroc, Jay, à l’amour de son homme.

Tellement qu’il déteste l’idée de se lever avant lui, aimerait rester là pour toujours, pour l’éternité – obligé pourtant de quitter la chaleur rassurante de ce lit qu’ils partagent, obligé de le quitter lui, le laisser seul. Mais il a une idée en tête, Jay, y pense depuis quelques jours, encore plus depuis cette nuit. Et il a hâte, Jay, au fond. Tellement hâte qu’il se contente d’un rapide baiser sur les mèches de Kyu, de remonter la couverture jusqu’à son visage, avant de finalement rejoindre la cuisine. Tous les ingrédients l’attendent, soigneusement cachés pour certains, exhibés pour d’autres. Et le sourire sur son visage témoigne de sa joie, alors qu’il rassemble le tout, récupère un papier froissé dans la poche de son manteau, et commence la préparation. Les œufs d’abord, l’assaisonnement, les épices, la viande aussi – ne surtout pas oublier la viande, elle a dit, sa maman. Et il commence à cuisiner, à mélanger, à regrouper, suivant pas à pas cette recette qui lui permet d’éviter un échec cuisant (pourtant non garanti).

Et il est concentré, Jay, quelques sifflements s’échappent de sa bouche, la chaleur de la poêle endort sa méfiance – et il entend pas, Jay, les bruits de pas, sursaute quand il sent les bras s’enrouler autour de son corps. Mais sourit ensuite, baisse un peu les paupières, savoure ce contact contre son dos, contre sa nuque, retrouve les fourmillements devenus familier qui s’emparent de ses membres. « Bon- » Il commence, termine pas, glapit sous l’attaque de ces mains froides s’infiltrant sous son tee-shirt, vient pourtant de ses doigts enserrer les siens, essaye de les réchauffer (de le réchauffer lui). « Pffff on s’en fiche de ça, pourquoi t’es si froid ? Juré j’ai cru que c’était des glaçons. » Et il sourit un peu, rit sous cape, et puis tourne la tête, juste un peu, juste pour le voir, lui, qui se repose sur son épaule. « Tu veux mes gants ? Ou tu veux que j’te réchauffe ? Avec maman vous disiez tout le temps que j’étais une bouillotte. » Et il rit encore un peu, sourit aussi beaucoup. « Ou on peut retourner au lit aussi si tu… OH MON DIEU LES ŒUFS. » Il a oublié, Jay, totalement oublié, s’empresse de soulever la poêle, d’éteindre le feu prie pour que ça n’ait pas trop brûlé.

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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | Dim 15 Jan - 2:47
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Kyu il n'a jamais aimé dormir, parce que son sommeil est depuis presque toujours habité par ses démons qui prennent la forme de cauchemars, parfois même d'hallucinations entretenues par sa maladie. Kyu il passe au moins la moitié de ses journées inconscient, frappé par la narcolepsie qui l'assoupit trop souvent, trop longtemps, pas assez sereinement pourtant. Ses phases de sommeil n'ont rien de reposantes, pire que ça elles l'épuisent plus encore, à trop lui imposer de combats contre le fruit de sa propre imagination déformée. Mais il n'aime pas non plus se réveiller, le gosse. Parce que c'est à ce moment qu'il voit et entend le plus des choses qui n'existent pas, c'est à ce moment qu'il doit affronter le monde alors qu'il a à peine assez de force pour tenir debout. Pourtant depuis quelques temps, Kyu il aime tout ça. Parce qu'il peut s'endormir contre l'homme qu'il aime, laisser son rythme cardiaque le bercer pendant qu'il inspire les effluves de sa peau, qu'il sent cette main dans ses cheveux l'apaiser comme quand il était gamin et que son Jay utilisait déjà cette méthode pour le rassurer quand il était effrayé. Parce que ces bras le protègent des monstres qui vivent sous ses paupières, ne manquent jamais d'enserrer son corps secoué par ses frayeurs nocturnes pour les faire disparaître. Et il peut se réveiller sereinement, ouvrir les yeux dans un grognement et éliminer prématurément ses chances de voir des ombres menaçantes rien qu'en sentant le regard du plus grand sur lui. Il peut se préparer à affronter la journée à venir parce que son Jay est là pour le motiver, pour lui donner une raison de se réveiller.

Sauf aujourd'hui, il n'est pas là lorsque Kyu ouvre les yeux, et même les draps ont perdu sa chaleur (jamais son ordeur) alors il s'en extirpe rapidement pour le rejoindre dans la pièce adjacente, s'empresse de se coller à lui, s'amuserait presque de sa réaction lorsque ses mains se posent sur son ventre s'il n'était pas si occupé à lutter contre sa maladie qui l'endort à moitié. « C'est parce que tu es vraiment une bouillotte bébé. » C'est murmuré, pas vraiment articulé, et seul le sursaut accompagné du cri de sa moitié parviennent à le réveiller un peu mieux. Il se décolle de lui, frotte encore ses yeux, se rapproche pour observer le contenu de la poêle, peine à y voir clair à cause de sa mauvaise vue. « Bouge pas. » Et il se traine encore, retourne près du lit, récupère ses lunettes sur sa table de chevet et les pose sur l'arrête de son nez, plisse un instant les yeux le temps de s'adapter, revient vers lui pour prendre ce qu'il tient dans sa main et en vider le contenu à la poubelle. « J'vais faire ça. » À vrai dire l'odeur de nourriture l'écoeure un peu mais il ne dit rien, casse de nouveaux oeufs dans la poêle, baisse le feu et s'autorise un demi tour sur place pour pouvoir enfin l'embrasser. « Heureusement que je me suis réveillé hn ? Danger public. » C'est soufflé légèrement, sur le ton de la plaisanterie et il fait de nouveau volte face pour s'occuper des aliments, surveiller leur cuisson. Et il a tout juste le temps de tourner la tête quand un éternuement le secoue pour éviter de tout contaminer. Il grogne, baisse la tête pour voir leur chat se frotter à ses jambes dénudées. « Isak dégage va jouer ailleurs. » Ses pieds s'agitent comme pour l'inciter à partir, en vain. « Bébééé occupe toi de lui s'te plait. »

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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | Lun 6 Fév - 20:20
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Il a jamais connu ça, Jay. Avant Kyu, il a jamais connu ça. Les réveils peau contre peau, cœur contre cœur, les mots d’amour murmurés, chuchotés, parfois hurlés dans les prunelles qui luisent. Et puis les habitudes, la course à celui qui aura la salle de bain en premier, les sessions révisions collés l’un à l’autre, les pauses films allongés sur le lit, mains entrelacées. Les trajets jusqu’à l’université aussi, biens trop courts, pourtant rallongés par leur démarche si lente. Il est pas patient, le gosse. Pas patient, sauf quand ça concerne sa moitié, pas patient sauf quand il peut passer plus de temps avec lui, traîner des pieds d’un air nonchalant, sans rien dire, sans l’avouer. Juste pour rester avec lui, juste pour grappiller quelques secondes supplémentaires, quelques minutes parfois. Quand il peut retarder cette fatalité qui les éloigne.

Pourtant sa bouche s’arrondit de surprise, ses yeux clignent d’étonnement, quand la poêle lui est arrachée, vidée ensuite dans la poubelle. Et très vite, ses sourcils se froncent, ses lèvres se plissent. « Mais… » Même pas le temps de protester qu’un baiser lui est arraché, lui qui n’arrête pourtant pas de bouder. « C’est pas vrai, je suis pas un danger public d’abord. » Seule répartie qui vient à son esprit juvénile, si peu habitué au joutes verbales. Il veut ajouter autre chose, se prépare, retient même sa respiration, dans l’attente des mots percutants qu’il s’apprête à dire. Et finalement laisse son souffle s’échapper de ses poumons. Il trouve pas, non, veut pas risquer l’asphyxie en cherchant. Et se laisse distraire par l’éternuement qui le fait sursauter, presque grimper au plafond. « Hmmm. » Le petit grognement de mécontentement, un effort surhumain pour celui si peu habitué à produire ce son. Et pourtant il obtempère, se penche vers le chat. Et sa voix retrouve son timbre habituel, et son sourire retourne s’installer sur ses lèvres. « Oh bah t’as faim mon bébé ? Viens par là, toi au moins j’peux te nourrir. » Ses bras se tendent presque instinctivement, attrapent le chat qui se frotte contre sa peau, le portent ensuite un peu plus loin, pour le déposer devant sa gamelle. Croquettes à peines sorties, si vite déposées devant le regard affamé de l’animal. Et le gamin qui retourne à son point de départ, se perche sur le plan de travail, les jambes pendant dans le vide. Son pied tape contre le meuble dans un rythme décousu, perçant à peine le silence de la pièce. « Pourquoi t’as fait çaaaaaaa ? » Et il s’exprime enfin dans un ton geignard, un peu trop fort, un peu trop aigu aussi. Il s’exprime enfin, de sa voix d’enfant capricieux, qui proteste de n’avoir obtenu ce qu’il voulait. « Moi j’voulais cuisiner pour toi… J’voulais cuisiner pour toi pour une fois. Parce que c’est toujours toi qui fais tout et moi je fais jamais rien et même que je sers à rien et j’aime pas ça. » Il se dandine un peu, toujours assis. Vaguement mal à l’aise, le regard baissé sur ses doigts qui s’agitent faiblement, jouent les uns avec les autres, protestent eux aussi, se plaignent eux aussi. « J’voulais trop faire la cuisine pour… pour faire un truc d’amoureux, parce que moi j’aime bien faire des trucs d’amoureux avec toi et… euh… pour toi, mais toi tu me laisses jamais faire. » Ses joues se teintent de rouge alors qu’il se remue un peu plus, sans lever la tête, sans lever les yeux, observant toujours ses cuisses. Il en oublie presque son mécontentement, Jay, se rappelle à peine qu’il boude (se rappelle surtout qu’il l’aime).

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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | Lun 1 Mai - 2:02
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Ils sont toujours compliqués les réveils de Kyu, il met toujours trop de temps à vraiment émerger. Parce que la narcolepsie veut le garder prisonnier de sa prise, de cette inconscience. Parce qu'elle draine toute son énergie dès le matin, le prive de réactivité, du tonus nécessaire pour ne serait-ce que tenir debout sans devoir s'appuyer quelque part. Ses paupières sont toujours lourdes, ses mouvements ralentis, sa perception presque nulle. Pourtant depuis quelques temps il a acquis des réflexes qu'il pourrait reproduire les yeux fermés, sans même y réfléchir ou se concentrer pour agir. Depuis que son Jay vit ici, sa première action de la journée est toujours de se blottir dans ses bras, de grappiller quelques minutes de calme sous ses caresses apaisantes, d'ouvrir les yeux devant ce sourire si doux, de geindre pour prolonger encore le moment.

Aujourd'hui il n'a pas vraiment pu avoir tout ça, mais c'est pas grave. C'est pas grave parce que son homme est là, qu'il a pu un instant retourner contre son corps avant que la nourriture oubliée ne les rappelle à l'ordre, brisant leur calme. Et ça le rend grognon, le gosse qui n'a pas pu profiter de son câlin, si ronchon qu'il décide de prendre les choses en main, de s'occuper des aliments pour en finir vite et pouvoir retrouver le confort de ce torse chaud. Et la journée lui semble déjà si pénible lorsque le chat s'ajoute en plus à l'équation, l'empêche de respirer convenablement. Ah, tout va de travers aujourd'hui. Pourtant il tente de garder son calme, se concentre sur la cuisson en haussant malgré tout un sourcil à la remarque du plus grand. Le parfum des oeufs frits achève de lui couper le peu d'appétit dont il disposait et il se fait violence pour ne pas quitter la pièce, et puis une question, une qui le sort de ses pensées, l'extirpe de ses plaintes muettes.

Alors il relève la tête, baisse le feu pour lui accorder toute son attention, écouter ce qu'il a à lui dire. Sa tête s'incline sur le côté, signe habituel de curiosité chez lui pendant que d'une main il retire ses lunettes embuées pour les poser sur le plan de travail. « Hey.. » La poêle est retirée de la plaque et il s'avance vers son Jay, se cale entre ses jambes en cherchant son regard par dessous. « Tu boudes ? » Léger recul pour éternuer une fois de plus pendant qu'il maudit intérieurement Isak pour être allé dans les bras de son copain, puis il revient vers lui, ignorant volontairement son allergie en glissant une main dans son cou. « Désolé c'est juste.. j'sais pas un réflexe, j'ai pas l'habitude de vivre en coloc j'ai toujours tout fait tout seul tu vois ? » Et c'est sincère, gosse accoutumé à l'indépendance, qui peine à laisser du mou aux autres, à ne pas tout gérer par lui-même. « Puis j'voulais juste en finir pour t'avoir à moi tout seul, j'veux pas que la poêle me vole mon copain. » Remarque largement exagérée dans l'unique but de le faire sourire, le revoir rayonner. « Tu sers pas à rien bébé, sans toi j'pourrais jamais récupérer les céréales de l'étagère du haut ! » Nouvelle tentative ponctuée d'un petit sourire, conclue par un baiser. « J'te laisse faire, chef Ahn. »
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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | Ven 1 Sep - 15:22
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Y a tellement de choses qu’il aimerait faire, Jay, tellement de choses qu’il a toujours rêvé de faire. Les idées qui fourmillent dans sa tête, les étoiles qui étincellent dans son cœur, dans son regard aussi. Et le sourire qui éclaire un peu plus son visage quand il s’imagine tout ça, quand les projets fleurissent. Il aime tellement ça, Jay, rêver ; il aime tellement ça, Jay, rêver d’eux. Et pour la première fois de sa vie, il peut réaliser toutes ses espérances, nourries par les probablement trop nombreuses comédies romantiques qu’il a vu dans sa vie. Il veut faire plaisir, Jay, il veut rendre service, être utile pour une fois – il veut aider son homme. Lui prouver qu’il sait faire quelque chose, même s’il est pas très doué. Lui prouver qu’il l’aime, même si tout ça c’est nouveau pour lui.

Et perché sur son plan de travail, la mine bougonne, il se dit qu’il a tout raté ; une fois de plus. Déçu de sa défaite, déçu de voir Kyu prendre les commandes, comme toujours. Il aime le voir s’occuper de lui pourtant, savoure ces instants, se repait de toutes ces intentions. Il aime tellement ça, Jay, le voir s’agiter autour de lui, être le centre de son monde. Mais pour une fois, il veut que les rôles s’inversent. Pour une fois il veut être celui qui agit, même s’il sait pas faire, même s’il se perd. Et pourtant, tout vole en éclat quand il voit Kyu s’approcher de lui, quand il sent sa main contre son cou. « Nan je boude pas, » qu’il trouve pourtant le moyen de lâcher stoïquement, sans cesser de ronchonner néanmoins.

Et il écoute les excuses de son amoureux, lèvres closes, quand ses mots le font soudain sursauter. « HEIN QUOI ? Comment ça une poêle qui me vole ? » Il comprend pas trop, pousse même le bouchon jusqu’à froncer les sourcils ; parce qu’il a toujours été comme ça, Jay, parce qu’il a jamais rien compris à rien. « T’as pas peur que les céréales de l’étagère du haut me volent à toi par contre ? » Il bougonne un peu, tente de masquer un léger sourire. Et il se surprend à faire sembler Jay, ou tout du moins à essayer. Il se surprend à aimer toute cette attention, à le voir à ses petits soins, à essayer de se faire pardonner. Gamin qui se revendiquait adulte retombe pourtant aisément dans les enfantillages. Et il masque avec peine son sourire, tourne la tête pour cacher ses yeux étincelants. « Non c’est trop tard et même que de toute manière si c’est moi qui cuisine bah ce sera pas bon. » Il fait la moue et il s’agite sur son plan de travail, comme quand il voulait attirer l’attention de sa mère quand il était gosse. Sauf que maintenant il a grandi, mais dans sa tête, il n’a jamais cessé d’être un gosse. « Mais si tu me fais un bisou bah je veux bien.. qu’on cuisine.. ensemble ? Juste.. tous les deux ? » Même s’il a plus la tête à ça, même si son seul souhait est de passé du temps avec lui, de se blottir dans ses bras, d’oublier la déception matinale.

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Re: you make me fired up ☾ jaykyu | 
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