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Re: together | Dim 25 Déc - 20:42
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« Saluuuuuuuuuuuuuuut amour de moi ! Désolé ce soir j’pourrai pas passer, on fait un truc chez les gumi ça s’est trop organisé au dernier moment mais ça va être trop cool ! C’est pour Noweeeeeeeeel. Hihi. » Petite pause, il gambade gaiment dans la rue, téléphone collé à l’oreille. « Mais tu peux venir si tu veux j’suis sûr ??? Moi j’voudrais trop ! » Nouvelle pause, grand sourire. « Oh sinon c’est pas grave hein ! Tu voudras que je vienne quand ce sera fini ? Non en fait j’te laisse pas le choix hihi je veux venir ! » Il s’arrête brutalement, regarde à droite et à gauche, traverse, laisse échapper un petit rire aussi. « Je t’aime trop de trop de trop ! Et je voulais aussi te dire… en fait si je t’ai appelé c’est aussi parce que… SURPRIIIIIIIIIIIIIISE le calendrier il est pas fini j’espère que tu l’as pas jeté hein ??? » Hochement de tête. « Parce que bah en fait j’ai caché une case de l’autre côté hihi ! Elle est sur le coin droit tu la vois ? Oui ? NON ATTENDS AVANT DE L’OUVRIR. » Il ouvre la porte, entre. « Je viens d’arriver au dortoir ! Donc je disais quoi ? Ah oui ah oui attends avant de l’ouvrir hein ! J’ai trop trop hésité avant de le mettre mais en fait j’en avais trooooooooop envie genre tu vois si j’pouvais tout effacer juste pour garder celui-là, bah j’le ferai ! » Petite pause, nouveau rire. « J’espère que t’aimeras aussi, dis, t’aimeras ?? T’as intérêt hein parce que sinon j’serai tout triste ! » Il marche un peu, salue à la ronde, grimpe aussi, grimpe beaucoup, traînant difficilement derrière lui ses affaires. « Wah trop désolé j’ai dû apporter des trucs et ça pèse grave trop méga lourd ! Oui donc… t’as le droit de pas aimer en vrai hein ? Même que t’as le droit de pas vouloir aussi je t’en voudrai pas ! Parce que je t’aime trop méga trop fort pour t’en vouloir. » Il arrive enfin, un peu essoufflé, pousse un soupir. « C’est bon c’est bon tu peux ouvrir ! » Et il pousse un nouveau soupir, le cœur martelant sa poitrine avec frénésie. Lentement il lève la main, serrant entre ses doigts blanchis la poignée de sa valise.
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jaykyu
« Saluuuuuuuuuuuuuuut amour de moi ! Désolé ce soir j’pourrai pas passer, on fait un truc chez les gumi ça s’est trop organisé au dernier moment mais ça va être trop cool ! C’est pour Noweeeeeeeeel. Hihi. » Petite pause, il gambade gaiment dans la rue, téléphone collé à l’oreille. « Mais tu peux venir si tu veux j’suis sûr ??? Moi j’voudrais trop ! » Nouvelle pause, grand sourire. « Oh sinon c’est pas grave hein ! Tu voudras que je vienne quand ce sera fini ? Non en fait j’te laisse pas le choix hihi je veux venir ! » Il s’arrête brutalement, regarde à droite et à gauche, traverse, laisse échapper un petit rire aussi. « Je t’aime trop de trop de trop ! Et je voulais aussi te dire… en fait si je t’ai appelé c’est aussi parce que… SURPRIIIIIIIIIIIIIISE le calendrier il est pas fini j’espère que tu l’as pas jeté hein ??? » Hochement de tête. « Parce que bah en fait j’ai caché une case de l’autre côté hihi ! Elle est sur le coin droit tu la vois ? Oui ? NON ATTENDS AVANT DE L’OUVRIR. » Il ouvre la porte, entre. « Je viens d’arriver au dortoir ! Donc je disais quoi ? Ah oui ah oui attends avant de l’ouvrir hein ! J’ai trop trop hésité avant de le mettre mais en fait j’en avais trooooooooop envie genre tu vois si j’pouvais tout effacer juste pour garder celui-là, bah j’le ferai ! » Petite pause, nouveau rire. « J’espère que t’aimeras aussi, dis, t’aimeras ?? T’as intérêt hein parce que sinon j’serai tout triste ! » Il marche un peu, salue à la ronde, grimpe aussi, grimpe beaucoup, traînant difficilement derrière lui ses affaires. « Wah trop désolé j’ai dû apporter des trucs et ça pèse grave trop méga lourd ! Oui donc… t’as le droit de pas aimer en vrai hein ? Même que t’as le droit de pas vouloir aussi je t’en voudrai pas ! Parce que je t’aime trop méga trop fort pour t’en vouloir. » Il arrive enfin, un peu essoufflé, pousse un soupir. « C’est bon c’est bon tu peux ouvrir ! » Et il pousse un nouveau soupir, le cœur martelant sa poitrine avec frénésie. Lentement il lève la main, serrant entre ses doigts blanchis la poignée de sa valise.vivre ensemble |
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Re: together | Lun 26 Déc - 1:22
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Son coeur s'est immédiatement serré dès les premiers mots prononcés par Jay. Dès l'instant où il a annoncé ne pas pouvoir passer la soirée avec lui, l'esquisse de sourire qui avait étiré les lippes du gamin s'est évanouie. Il n'a rien dit pourtant, n'a rien laissé transparaître, de peur que son Jay n'annule ses plans par sa faute. Si ça ne tenait qu'à lui, ils resteraient tous les deux entremêlés sur le matelas toute leur vie, comme pour oublier le monde extérieur, comme s'il n'existait pas. Si ça ne tenait qu'à lui, ils ne seraient pas au téléphone, parce que leurs visages seraient si proches que le moindre murmure serait perceptible. Seulement voilà, ça ne tient pas qu'à lui, et ce n'est pas non plus ce qu'il veut. Il s'interdit de priver son Soleil de faire ce qu'il veut, de lui retirer des libertés, de l'éloigner des gens qui l'aiment, des gens qu'il aime. Alors il ne dit rien, se dit que c'est pour le mieux, que c'est ce qui rend son bébé heureux et que c'est tout ce qu'il désire. Et la curiosité remplace la déception quand il lui parle d'une autre surprise. Et il l'écoute, suit ses instructions, attend son autorisation pour ouvrir la nouvelle case, s'applique à ne pas déchirer.
Oublie comment respirer.
Parce que depuis qu'il est de retour Kyu, il ne rêve que de ça, sent son coeur se ratatiner à chaque fois que sa moitié ne peut pas dormir ici, à chaque fois qu'il repart. Et il ne sait pas quoi dire, pas quoi faire. Relit plusieurs fois, se demande si cette case concerne le futur ou qu'elle prend effet dès maintenant. « Jay je.. » et un bruit à l'entrée attire son attention, lui rendu presque paranoïaque au fil des mauvaises expériences. « Deux secondes bébé. » Et il s'avance jusqu'à la porte, observe l'autre côté par le judas, reste un instant bloqué par la surprise en apercevant cette silhouette qu'il connaît par coeur. Et il s'empresse d'ouvrir, la vision déjà troublée par un trop plein d'humidité.
Et il laisse tomber son téléphone.
Et il se jette dans ses bras, enroule les siens autour de son cou, et ses cuisses verrouillées contre ses hanches.
Et il se jette sur ses lèvres, se foutant bien de le bousculer, se foutant bien d'être sur le pallier, là où on pourrait les voir.
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jaykyu
Son coeur s'est immédiatement serré dès les premiers mots prononcés par Jay. Dès l'instant où il a annoncé ne pas pouvoir passer la soirée avec lui, l'esquisse de sourire qui avait étiré les lippes du gamin s'est évanouie. Il n'a rien dit pourtant, n'a rien laissé transparaître, de peur que son Jay n'annule ses plans par sa faute. Si ça ne tenait qu'à lui, ils resteraient tous les deux entremêlés sur le matelas toute leur vie, comme pour oublier le monde extérieur, comme s'il n'existait pas. Si ça ne tenait qu'à lui, ils ne seraient pas au téléphone, parce que leurs visages seraient si proches que le moindre murmure serait perceptible. Seulement voilà, ça ne tient pas qu'à lui, et ce n'est pas non plus ce qu'il veut. Il s'interdit de priver son Soleil de faire ce qu'il veut, de lui retirer des libertés, de l'éloigner des gens qui l'aiment, des gens qu'il aime. Alors il ne dit rien, se dit que c'est pour le mieux, que c'est ce qui rend son bébé heureux et que c'est tout ce qu'il désire. Et la curiosité remplace la déception quand il lui parle d'une autre surprise. Et il l'écoute, suit ses instructions, attend son autorisation pour ouvrir la nouvelle case, s'applique à ne pas déchirer.
Oublie comment respirer.
Parce que depuis qu'il est de retour Kyu, il ne rêve que de ça, sent son coeur se ratatiner à chaque fois que sa moitié ne peut pas dormir ici, à chaque fois qu'il repart. Et il ne sait pas quoi dire, pas quoi faire. Relit plusieurs fois, se demande si cette case concerne le futur ou qu'elle prend effet dès maintenant. « Jay je.. » et un bruit à l'entrée attire son attention, lui rendu presque paranoïaque au fil des mauvaises expériences. « Deux secondes bébé. » Et il s'avance jusqu'à la porte, observe l'autre côté par le judas, reste un instant bloqué par la surprise en apercevant cette silhouette qu'il connaît par coeur. Et il s'empresse d'ouvrir, la vision déjà troublée par un trop plein d'humidité.
Et il laisse tomber son téléphone.
Et il se jette dans ses bras, enroule les siens autour de son cou, et ses cuisses verrouillées contre ses hanches.
Et il se jette sur ses lèvres, se foutant bien de le bousculer, se foutant bien d'être sur le pallier, là où on pourrait les voir.
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Re: together | Sam 7 Jan - 0:58
Et c’est un déferlement, une avalanche. Ça va vite, un peu trop vite pour lui, juste le temps de tendre les bras, de réceptionner, juste le temps de respirer, une fois, avant la collision, lèvres contre lèvres. Ses jambes tremblent un instant, reculent un peu, finissent par se stabiliser là, au milieu du couloir. Mais il s’en fiche, le remarque à peine, ne perçoit que ce corps contre le sien, ne prête attention qu’à cette présence proche, si proche, pourtant pas assez au goût du jeune homme. Il écarte la tête un instant, une fraction de seconde, juste assez pour laisser les mots glisser, s’envoler, le « je t’aime » à peine murmuré, avant de revenir l’embrasser de tout son cœur, de toute son âme. Et il est heureux, en cet instant, Jay, si heureux. Et il sent son cœur se gonfler d’un amour infini, Jay, si infini. Ses paupières s’abaissent, son étreinte se resserre, et sa main remonte lentement le long de son dos, caresse la peau par-dessus le pull, et vient finalement se perdre dans ses cheveux. Ses doigts s’emmêlent dans les mèches, parcourent ce cuir chevelu qu’il connaît si bien, dont il pourrait retracer chacune des aspérités. Un sourire apparaît sur ses lèvres qui se meuvent toujours contre les siennes à lui, alors que d’un geste il presse un peu plus leurs deux visages, rapproche un peu plus leur peau, même s’il sait que ce sera jamais suffisant, même s’il sait que ce sera jamais assez à son goût. Parce qu’il en veut plus, Jay toujours plus, sans trop savoir quoi, sans trop savoir ce dont il a besoin. Même s’il le sait, au fond, qu’il a besoin de lui (qu’il n’a besoin que de lui).
Et ses mains commencent à trembler, quand ses lèvres s’entrouvrent avec hésitation. Son cœur cogne contre les parois de sa cage thoracique avec une violence qu’il n’a jamais connu auparavant, une frénésie qui menace de le faire défaillir, défaillir de ce trop plein d’amour qui menace de le submerger. Et qu’il exprime par une exploration incertaine. Il est maladroit Jay, plein de doute, quand lentement il commence à tâtonner, quand pour la première fois il demande du bout de sa langue, l’autorisation de venir franchir cette dernière barrière, de venir rejoindre sa jumelle. Et il a peur, Jay, au fond, lui qui n’a jamais fait ça auparavant.
Mais il est heureux, Jay, au fond, qu’il ne fasse ça qu’avec lui.
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Et c’est un déferlement, une avalanche. Ça va vite, un peu trop vite pour lui, juste le temps de tendre les bras, de réceptionner, juste le temps de respirer, une fois, avant la collision, lèvres contre lèvres. Ses jambes tremblent un instant, reculent un peu, finissent par se stabiliser là, au milieu du couloir. Mais il s’en fiche, le remarque à peine, ne perçoit que ce corps contre le sien, ne prête attention qu’à cette présence proche, si proche, pourtant pas assez au goût du jeune homme. Il écarte la tête un instant, une fraction de seconde, juste assez pour laisser les mots glisser, s’envoler, le « je t’aime » à peine murmuré, avant de revenir l’embrasser de tout son cœur, de toute son âme. Et il est heureux, en cet instant, Jay, si heureux. Et il sent son cœur se gonfler d’un amour infini, Jay, si infini. Ses paupières s’abaissent, son étreinte se resserre, et sa main remonte lentement le long de son dos, caresse la peau par-dessus le pull, et vient finalement se perdre dans ses cheveux. Ses doigts s’emmêlent dans les mèches, parcourent ce cuir chevelu qu’il connaît si bien, dont il pourrait retracer chacune des aspérités. Un sourire apparaît sur ses lèvres qui se meuvent toujours contre les siennes à lui, alors que d’un geste il presse un peu plus leurs deux visages, rapproche un peu plus leur peau, même s’il sait que ce sera jamais suffisant, même s’il sait que ce sera jamais assez à son goût. Parce qu’il en veut plus, Jay toujours plus, sans trop savoir quoi, sans trop savoir ce dont il a besoin. Même s’il le sait, au fond, qu’il a besoin de lui (qu’il n’a besoin que de lui).Et ses mains commencent à trembler, quand ses lèvres s’entrouvrent avec hésitation. Son cœur cogne contre les parois de sa cage thoracique avec une violence qu’il n’a jamais connu auparavant, une frénésie qui menace de le faire défaillir, défaillir de ce trop plein d’amour qui menace de le submerger. Et qu’il exprime par une exploration incertaine. Il est maladroit Jay, plein de doute, quand lentement il commence à tâtonner, quand pour la première fois il demande du bout de sa langue, l’autorisation de venir franchir cette dernière barrière, de venir rejoindre sa jumelle. Et il a peur, Jay, au fond, lui qui n’a jamais fait ça auparavant.
Mais il est heureux, Jay, au fond, qu’il ne fasse ça qu’avec lui.
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Re: together | Sam 14 Jan - 23:12
Vivre ensemble
Ses jambes se pressent, se serrent fort autour des hanches du plus grand pour se maintenir, sans même s'être inquiété un seul instant de son équilibre, de sa capacité à supporter son poids. Ses mains avides explorent le haut de son dos, sa nuque, sa gorge, ses joues, remontent dans ses cheveux pour s'y emmêler, redescendent contre ses épaules. Son corps se colle à celui pour une fois plus froid que le sien, la faute à l'extérieur gelé d'où il vient. Et ses lippes dévorent leurs jumelles à l'aveugle, les embrassent à les faire rougir. Il en perd le souffle Kyu, n'y accorde cependant pas la moindre forme d'importance, lui qui ne verrait actuellement pas d'inconvénient à mourir ainsi dans ses bras, contre cette bouche qui lui souffle des mots auxquels ils ne parvient même pas à répondre, trop gourmand de ce contact dont la parole le priverait. Et son corps frissonne sous le trop plein de sensations, face à ces contacts si intimes qui font bouillir sa peau, et surtout lorsqu'il repense aux mots qu'il a lu quelques secondes plus tôt, à cette annonce qui va renforcer leur couple, changer leur quotidien. Il en rêvait depuis le premier jour, n'osait pas vraiment en parler de peur de sembler trop rapide, mais tentait quand même régulièrement de le faire rester aussi longtemps que possible à son appartement (le leur à présent). Et il s'électrocute cette fois son corps, lorsque son Soleil fait de lui même le premier pas, réclame ce que le plus petit lui offre presque immédiatement, s'empresse d'accueillir cette langue de la sienne, la guide un peu pour l'aider à danser, valse une petite éternité. Et il ne se recule qu'à peine lorsque l'air vient réellement à lui manquer, prend tout juste le temps de prendre quelques inspirations haletantes, relâche la pression de ses jambes pour remettre pied à terre en vacillant légèrement, attrape un sac et lui fait signe de prendre l'autre avant de le tirer doucement par la nuque. « À l'intérieur. » Plus une supplication qu'un ordre, et une fois chose faite la porte claque, son dos fait de même contre cette dernière quand il l'attire de nouveau vers lui, talons relevés, pour reprendre leur baiser qui s'éternise encore toute une infinité avant de réellement y mettre un terme, à bout de souffle. Ses mains restent dans son cou, son regard vissé dans le sien, ses lèvres marquées par leur échange entrouvertes, happant difficilement l'air. « C'est pour de vrai ? Tu viens vivre avec moi ? »
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jaykyu
Ses jambes se pressent, se serrent fort autour des hanches du plus grand pour se maintenir, sans même s'être inquiété un seul instant de son équilibre, de sa capacité à supporter son poids. Ses mains avides explorent le haut de son dos, sa nuque, sa gorge, ses joues, remontent dans ses cheveux pour s'y emmêler, redescendent contre ses épaules. Son corps se colle à celui pour une fois plus froid que le sien, la faute à l'extérieur gelé d'où il vient. Et ses lippes dévorent leurs jumelles à l'aveugle, les embrassent à les faire rougir. Il en perd le souffle Kyu, n'y accorde cependant pas la moindre forme d'importance, lui qui ne verrait actuellement pas d'inconvénient à mourir ainsi dans ses bras, contre cette bouche qui lui souffle des mots auxquels ils ne parvient même pas à répondre, trop gourmand de ce contact dont la parole le priverait. Et son corps frissonne sous le trop plein de sensations, face à ces contacts si intimes qui font bouillir sa peau, et surtout lorsqu'il repense aux mots qu'il a lu quelques secondes plus tôt, à cette annonce qui va renforcer leur couple, changer leur quotidien. Il en rêvait depuis le premier jour, n'osait pas vraiment en parler de peur de sembler trop rapide, mais tentait quand même régulièrement de le faire rester aussi longtemps que possible à son appartement (le leur à présent). Et il s'électrocute cette fois son corps, lorsque son Soleil fait de lui même le premier pas, réclame ce que le plus petit lui offre presque immédiatement, s'empresse d'accueillir cette langue de la sienne, la guide un peu pour l'aider à danser, valse une petite éternité. Et il ne se recule qu'à peine lorsque l'air vient réellement à lui manquer, prend tout juste le temps de prendre quelques inspirations haletantes, relâche la pression de ses jambes pour remettre pied à terre en vacillant légèrement, attrape un sac et lui fait signe de prendre l'autre avant de le tirer doucement par la nuque. « À l'intérieur. » Plus une supplication qu'un ordre, et une fois chose faite la porte claque, son dos fait de même contre cette dernière quand il l'attire de nouveau vers lui, talons relevés, pour reprendre leur baiser qui s'éternise encore toute une infinité avant de réellement y mettre un terme, à bout de souffle. Ses mains restent dans son cou, son regard vissé dans le sien, ses lèvres marquées par leur échange entrouvertes, happant difficilement l'air. « C'est pour de vrai ? Tu viens vivre avec moi ? »
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Re: together | Jeu 26 Jan - 0:11
Ça bouillonne un peu sous la peau, ça bouillonne un peu au niveau du cœur, et puis ça bouillonne au fond de l’âme, ça bouillonne derrière ses paupières, dans ses pensées qui tournent et tourbillonnent dans sa tête. Il a plus conscience de rien, Jay, de rien à part ces mains contre sa peau, à part ces lèvres contre les siennes, à part ce corps pressé contre le sien, qui éveille son palpitant, fait battre un peu plus fort son cœur. Et il s’avance instinctivement, râle de cette séparation bien trop brutale. Pourtant il obtempère, récupère le sac, le lâche à l’intérieur et puis reprend sa place – les bras enroulés autour de ses hanches à lui, serrant contre lui cet être qui représente toute sa vie. Et il aimerait le faire durer un peu plus longtemps, ce baiser qui représente tant, ce baiser qui représente tout, pourtant loin d'exprimer la totalité de son amour. Et qui se finit bien trop vite au goût du gamin, qui pose son front contre le sien, veut prolonger le contact encore un peu, encore longtemps (encore toujours). Il frissonne au contact des mains, écarte enfin la tête,
et croise son regard.
Croise ces yeux qu’il a si souvent vu, a appris à dessiner en pensée, pourtant différents ce jour-là, pourtant différents depuis un moment. Différents dans ce qu’ils apportent, différents dans ce qu’ils éveillent, ces palpitations qui s’accélèrent, ces pensées qui s’embrouillent, s’emmêlent. Incapable de réfléchir, juste d’observer. Incapable d’appréhender, juste d’aimer, aimer incommensurablement, aimer sans retenue, aimer tout simplement. « Je euuuuuuuuuuuuh. » Il reprend lentement contact avec la réalité, rigole un peu. « Oui ? » Et puis ils reviennent, les doutes. Et puis ses doigts toujours sur ses hanches, triturent nerveusement les pans de son pull. Et puis son regard se perd un peu plus loin, un peu plus à côté. « Enfin euuuuuh enfin si tu veux bien ? Enfin j’veux dire c’est chez toi donc euuuuuuuh ce serait enfin, ce serait pas grave ? Mais… » Et il est gêné, Jay, gêné parce que c’est la première fois, gêné parce qu’il sait pas y faire, gêné parce qu’il sait pas comment s’y prendre. Pourtant quand ses yeux reviennent s’ancrer dans les siens, il la sent, cette petite étincelle, qui électrocute tout son être. « Mais je serais pas un poids hein ! Je euuuuh je peux faire le ménage et la cuisine et au moins y aura quelqu’un pour s’occuper d’Isak quand t’es pas là, et puis… » La voix qui se coupe, le sourire qui apparaît, un peu, timide,pourtant sincère. « Et puis c’est un peu comme si j’habitais déjà ici non ? » Parce qu’il y passe tellement de temps, Jay, tellement qu’il y a laissé ses traces, tellement que tout l’appartement respire lui (tellement que tout l’appartement respire eux).
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jaykyu
Ça bouillonne un peu sous la peau, ça bouillonne un peu au niveau du cœur, et puis ça bouillonne au fond de l’âme, ça bouillonne derrière ses paupières, dans ses pensées qui tournent et tourbillonnent dans sa tête. Il a plus conscience de rien, Jay, de rien à part ces mains contre sa peau, à part ces lèvres contre les siennes, à part ce corps pressé contre le sien, qui éveille son palpitant, fait battre un peu plus fort son cœur. Et il s’avance instinctivement, râle de cette séparation bien trop brutale. Pourtant il obtempère, récupère le sac, le lâche à l’intérieur et puis reprend sa place – les bras enroulés autour de ses hanches à lui, serrant contre lui cet être qui représente toute sa vie. Et il aimerait le faire durer un peu plus longtemps, ce baiser qui représente tant, ce baiser qui représente tout, pourtant loin d'exprimer la totalité de son amour. Et qui se finit bien trop vite au goût du gamin, qui pose son front contre le sien, veut prolonger le contact encore un peu, encore longtemps (encore toujours). Il frissonne au contact des mains, écarte enfin la tête,et croise son regard.
Croise ces yeux qu’il a si souvent vu, a appris à dessiner en pensée, pourtant différents ce jour-là, pourtant différents depuis un moment. Différents dans ce qu’ils apportent, différents dans ce qu’ils éveillent, ces palpitations qui s’accélèrent, ces pensées qui s’embrouillent, s’emmêlent. Incapable de réfléchir, juste d’observer. Incapable d’appréhender, juste d’aimer, aimer incommensurablement, aimer sans retenue, aimer tout simplement. « Je euuuuuuuuuuuuh. » Il reprend lentement contact avec la réalité, rigole un peu. « Oui ? » Et puis ils reviennent, les doutes. Et puis ses doigts toujours sur ses hanches, triturent nerveusement les pans de son pull. Et puis son regard se perd un peu plus loin, un peu plus à côté. « Enfin euuuuuh enfin si tu veux bien ? Enfin j’veux dire c’est chez toi donc euuuuuuuh ce serait enfin, ce serait pas grave ? Mais… » Et il est gêné, Jay, gêné parce que c’est la première fois, gêné parce qu’il sait pas y faire, gêné parce qu’il sait pas comment s’y prendre. Pourtant quand ses yeux reviennent s’ancrer dans les siens, il la sent, cette petite étincelle, qui électrocute tout son être. « Mais je serais pas un poids hein ! Je euuuuh je peux faire le ménage et la cuisine et au moins y aura quelqu’un pour s’occuper d’Isak quand t’es pas là, et puis… » La voix qui se coupe, le sourire qui apparaît, un peu, timide,pourtant sincère. « Et puis c’est un peu comme si j’habitais déjà ici non ? » Parce qu’il y passe tellement de temps, Jay, tellement qu’il y a laissé ses traces, tellement que tout l’appartement respire lui (tellement que tout l’appartement respire eux).
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Re: together | Lun 1 Mai - 2:02
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Kyu il a souvent froid, incapable de se réchauffer à cause de sa fatigue constante, de son manque cruel de vitamines, pourtant aujourd'hui sa peau bouillonne, tout son être s'enflamme. Kyu il est souvent calme, presque léthargique tant sa maladie l'assomme, ralentit son rythme cardiaque, mais ce soir il bat si vite, si fort, ce soir ses mouvements sont désordonnés, brusques, pressés. Kyu il est amoureux depuis bien longtemps, et dans l'immédiat plus fort que jamais il ne l'a été avant, bien moins fort qu'il ne le sera l'instant suivant cependant. L'annonce l'a rendu dingue. Dingue d'amour, fou de désir, plein de joie. Parce qu'il a toujours détesté les moments où son Jay devait quitter cet endroit pour dormir ailleurs, loin de son corps, puis pour vivre ailleurs, loin de son regard. Et il sait que c'est absurde, qu'une telle dépendance est trop importante pour être normale mais qu'importe. Ils ne sont pas comme tout le monde. Et tant pis si les autres ne comprennent pas, tant pis s'ils trouvent tout ça démesuré. Tant pis, ils n'ont jamais eu besoin de l'approbation du reste du monde, trop occupés à bâtir le leur depuis qu'ils sont gamins. Et il sait le gosse, est conscient qu'il devrait calmer son impulsion, ses baisers qui s'enchainent trop rapidement. Pourtant il n'en a pas envie, sait que la réciproque est également vraie lorsque le grognement de son Jay se fait entendre. Mais il se force pourtant, s'oblige à s'arrêter pour obtenir confirmation, qu'il lui affirme que c'est bien réel.
Son regard détaille chacune de ses expressions, son attention est focalisée sur tous ses mots, sur ses doutes aussi. Alors il les balaye d'un léger sourire, se hisse de nouveau sur la pointe des pieds pour capturer encore ses lèvres une fois, deux fois, plus que ça. « T'habites ici maintenant, d'accord ? Pars plus jamais ailleurs. » Il a besoin de son Jay chez eux, besoin de toujours le garder près de lui. Ses mains glissent le long de son torse pour s'emmêler aux siennes, jouer avec ses doigts, pendant que son front s'appuie entre ses clavicules pour reprendre son souffle, se calmer surtout. « Doucement bébé doucement. Désolé pour tout à l'heure j'ai été un peu brusque. » Et ça le fait sourire, gamin qui préfère s'en amuser plutôt que de faire de sa frustration un problème majeur. Puis il relève finalement la tête après avoir déposé un bisou contre sa gorge, croise son regard. « La voisine aurait fait une syncope si elle nous avait vus. » Et il l'embrasse une dernière fois, rapidement, pour ne pas perdre les pédales. « Merci. D'être venu. »
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jaykyu
Kyu il a souvent froid, incapable de se réchauffer à cause de sa fatigue constante, de son manque cruel de vitamines, pourtant aujourd'hui sa peau bouillonne, tout son être s'enflamme. Kyu il est souvent calme, presque léthargique tant sa maladie l'assomme, ralentit son rythme cardiaque, mais ce soir il bat si vite, si fort, ce soir ses mouvements sont désordonnés, brusques, pressés. Kyu il est amoureux depuis bien longtemps, et dans l'immédiat plus fort que jamais il ne l'a été avant, bien moins fort qu'il ne le sera l'instant suivant cependant. L'annonce l'a rendu dingue. Dingue d'amour, fou de désir, plein de joie. Parce qu'il a toujours détesté les moments où son Jay devait quitter cet endroit pour dormir ailleurs, loin de son corps, puis pour vivre ailleurs, loin de son regard. Et il sait que c'est absurde, qu'une telle dépendance est trop importante pour être normale mais qu'importe. Ils ne sont pas comme tout le monde. Et tant pis si les autres ne comprennent pas, tant pis s'ils trouvent tout ça démesuré. Tant pis, ils n'ont jamais eu besoin de l'approbation du reste du monde, trop occupés à bâtir le leur depuis qu'ils sont gamins. Et il sait le gosse, est conscient qu'il devrait calmer son impulsion, ses baisers qui s'enchainent trop rapidement. Pourtant il n'en a pas envie, sait que la réciproque est également vraie lorsque le grognement de son Jay se fait entendre. Mais il se force pourtant, s'oblige à s'arrêter pour obtenir confirmation, qu'il lui affirme que c'est bien réel.
Son regard détaille chacune de ses expressions, son attention est focalisée sur tous ses mots, sur ses doutes aussi. Alors il les balaye d'un léger sourire, se hisse de nouveau sur la pointe des pieds pour capturer encore ses lèvres une fois, deux fois, plus que ça. « T'habites ici maintenant, d'accord ? Pars plus jamais ailleurs. » Il a besoin de son Jay chez eux, besoin de toujours le garder près de lui. Ses mains glissent le long de son torse pour s'emmêler aux siennes, jouer avec ses doigts, pendant que son front s'appuie entre ses clavicules pour reprendre son souffle, se calmer surtout. « Doucement bébé doucement. Désolé pour tout à l'heure j'ai été un peu brusque. » Et ça le fait sourire, gamin qui préfère s'en amuser plutôt que de faire de sa frustration un problème majeur. Puis il relève finalement la tête après avoir déposé un bisou contre sa gorge, croise son regard. « La voisine aurait fait une syncope si elle nous avait vus. » Et il l'embrasse une dernière fois, rapidement, pour ne pas perdre les pédales. « Merci. D'être venu. »
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Re: together | Lun 8 Mai - 18:54
Jay, il sait pas très bien quand ça a commencé. Est en vérité persuadé que ça n’a jamais commencé ; que ça a toujours été comme ça. Que ça a toujours été Kyu et lui, que ça a toujours été eux, leurs doigts enlacés, affrontant la vie avec le sourire et les éclats de rire, la complicité et puis cet amour teinté d’affection, amour bien trop profond même pour lui. Alors il sait pas trop, Jay, se contente de se laisser bercer, les yeux fermés, de suivre les mouvements de son cœur, ses mouvements à lui aussi. De le suivre lui tout entier, parce qu’il le sait, qu’il ne sera jamais autant heureux qu’à ses côtés, blottit entre ses bras, à frôler sa peau, à frôler ses lèvres. La danse éternelle de ceux qui se côtoient depuis la naissance, ne se sont quittés que pour mieux se retrouver.
Parce qu’il n’y a qu’avec lui qu’il se sent chez lui, Jay.
Mais il a peur pourtant Jay, gamin apeuré par ses sentiments, par cette situation inédite également. « Pars plus jamais ailleurs. » « Plus jamais. » Deux mots lâchés dans un soupir – et il se rend compte de ce souffle qu’il retenait depuis un peu trop longtemps maintenant. Il sent l’air s’engouffrer dans ses poumons, les battements de son cœur s’accélérer sensiblement ; la peur remplacée par l’excitation, l’impatience, la joie également. Ses doigts se referment autour de ceux de son amour, son autre main vient distraitement jouer avec ses cheveux, et ses yeux se perdre dans les siens. Et c’est son cœur qui bondit une nouvelle fois devant l’intensité de son regard, la puissance de ces prunelles tant chérie. Il se demande un instant Jay, comment il a fait pour partir, comment il a pu se retenir de venir ici tout ce temps. Il se rend compte Jay, qu’il ne pourra plus jamais se passer de lui. Et un sourire vient jouer avec ses lèvres, lèvres qu’il lui abandonne, lui abandonnerait encore s’il le voulait, lui abandonnerait bien plus longtemps – lui abandonnerait pour l’éternité probablement. Baiser bien trop rapide, et pourtant toujours l’étincelle de joie dans ses pupilles. « On s’en fiche de la voisine ! » Et il le pense sincèrement, Jay, il le pense si fort – il s’en fiche de la voisine, des voisins, de tous les autres. Il s’en fiche de tout le monde, tant qu’il est avec lui. Pourtant sa main lâche la sienne, quand il s’avance dans la pièce. « Ça veut dire que… ça veut dire que ça c’est à moi ? Enfin à nous ? Et ça ? Et ça aussi ? » Gamin surexcité, parcourant le petit appartement, désignant du doigt les différents objets. Et il est heureux, le gosse, quand il vient déposer une caresse sur la tête du chat encore à moitié endormi, quand il traverse de nouveau la pièce en bondissant. C'est la première fois, pour Jay. Première fois qu'il aime si fort, première fois qu'il emménage avec quelqu'un. « Tout ça c’est à nous ? Genre, à nous ? » Il sourit de toutes ses dents, rigole même un peu, enfant naïf, si heureux d’être là. « Et ça c’est à moi ? » Plaisanterie dans la voix, ses doigts qui viennent se déposer sur le torse de son Kyu. Et la voix soudainement douce, les paroles murmurées, comme un secret,« tout toi c’est à moi ? »
Vivre ensemble
jaykyu
Jay, il sait pas très bien quand ça a commencé. Est en vérité persuadé que ça n’a jamais commencé ; que ça a toujours été comme ça. Que ça a toujours été Kyu et lui, que ça a toujours été eux, leurs doigts enlacés, affrontant la vie avec le sourire et les éclats de rire, la complicité et puis cet amour teinté d’affection, amour bien trop profond même pour lui. Alors il sait pas trop, Jay, se contente de se laisser bercer, les yeux fermés, de suivre les mouvements de son cœur, ses mouvements à lui aussi. De le suivre lui tout entier, parce qu’il le sait, qu’il ne sera jamais autant heureux qu’à ses côtés, blottit entre ses bras, à frôler sa peau, à frôler ses lèvres. La danse éternelle de ceux qui se côtoient depuis la naissance, ne se sont quittés que pour mieux se retrouver.Parce qu’il n’y a qu’avec lui qu’il se sent chez lui, Jay.
Mais il a peur pourtant Jay, gamin apeuré par ses sentiments, par cette situation inédite également. « Pars plus jamais ailleurs. » « Plus jamais. » Deux mots lâchés dans un soupir – et il se rend compte de ce souffle qu’il retenait depuis un peu trop longtemps maintenant. Il sent l’air s’engouffrer dans ses poumons, les battements de son cœur s’accélérer sensiblement ; la peur remplacée par l’excitation, l’impatience, la joie également. Ses doigts se referment autour de ceux de son amour, son autre main vient distraitement jouer avec ses cheveux, et ses yeux se perdre dans les siens. Et c’est son cœur qui bondit une nouvelle fois devant l’intensité de son regard, la puissance de ces prunelles tant chérie. Il se demande un instant Jay, comment il a fait pour partir, comment il a pu se retenir de venir ici tout ce temps. Il se rend compte Jay, qu’il ne pourra plus jamais se passer de lui. Et un sourire vient jouer avec ses lèvres, lèvres qu’il lui abandonne, lui abandonnerait encore s’il le voulait, lui abandonnerait bien plus longtemps – lui abandonnerait pour l’éternité probablement. Baiser bien trop rapide, et pourtant toujours l’étincelle de joie dans ses pupilles. « On s’en fiche de la voisine ! » Et il le pense sincèrement, Jay, il le pense si fort – il s’en fiche de la voisine, des voisins, de tous les autres. Il s’en fiche de tout le monde, tant qu’il est avec lui. Pourtant sa main lâche la sienne, quand il s’avance dans la pièce. « Ça veut dire que… ça veut dire que ça c’est à moi ? Enfin à nous ? Et ça ? Et ça aussi ? » Gamin surexcité, parcourant le petit appartement, désignant du doigt les différents objets. Et il est heureux, le gosse, quand il vient déposer une caresse sur la tête du chat encore à moitié endormi, quand il traverse de nouveau la pièce en bondissant. C'est la première fois, pour Jay. Première fois qu'il aime si fort, première fois qu'il emménage avec quelqu'un. « Tout ça c’est à nous ? Genre, à nous ? » Il sourit de toutes ses dents, rigole même un peu, enfant naïf, si heureux d’être là. « Et ça c’est à moi ? » Plaisanterie dans la voix, ses doigts qui viennent se déposer sur le torse de son Kyu. Et la voix soudainement douce, les paroles murmurées, comme un secret,« tout toi c’est à moi ? »
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Re: together | Sam 16 Sep - 19:08
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Kyu il perd pied, un peu. Il a souvent du mal à gérer ses émotions le gosses, se laisse souvent dominer par ces dernières. Et plus encore lorsqu'elles concernent le garçon qu'il aime. Parce qu'il l'aime trop, trop fort, et depuis trop longtemps, mais jamais assez cependant. Parce qu'il a passé des heures interrompues à s'imaginer ce que ça ferait si son Jay partageait ses sentiments, qu'il rêvait d'une myriade de scénarios différents, tentait de deviner le goût de ses baisers, ce que ça ferait qu'il pouvait lui dire je t'aime et qu'il comprenne le sens réel de ses mots. Et puis il imaginait leurs rendez-vous, leurs mains liées, leurs regards verrouillés, leurs corps emmêlés, gamin trop peureux qui a passé au moins autant de temps à se dire que tout ça n'arriverait jamais, qu'il verrait peut-être même son Jay tomber amoureux d'une fille, se marier, avoir des enfants pourquoi pas. Puis il a essayé aussi, de réfréner ses sentiments, de s'en séparer, n'a jamais réussi cependant.
Aujourd'hui Kyu il sait que ses baisers sont sucrés, il sait que son Soleil a le plus adorable des sourires lorsqu'il lui dit qu'il l'aime. Et puis il sait que leurs mains trouvent toujours un moyen de s'accrocher, même timidement lorsqu'ils sont en publiques pour leurs sorties de couple. Alors évidemment ils doivent se cacher, évidemment personne ne doit savoir. Pas maintenant, pas avant la fin de leurs études, et encore. Parce que le gosse se moque bien de ce que l'on peut dire à son sujet, trop habitué aux insultes pour réellement s'en soucier. Mais pas Jay. Il le sait Kyu, que si leur relation devenait publique, son homme perdrait des amis, devrait affronter les regards accusateurs, les adjectifs si peu flatteurs, et il refuse de lui faire subir tout ça. Alors tant pis, c'est juste entre eux, c'est eux deux dans leur monde. Et Jay il ne se rend probablement pas compte de ce qu'il crée dans la tête du plus petit aujourd'hui, n'imagine probablement pas tout l'amour qu'il voudrait lui offrir, peine à exprimer par la parole. Alors il ne parle pas vraiment, le laisse exprimer sa joie et désigner tout ce qui appartient maintenant à eux deux. Et le môme réalise en même temps que son vis-à-vis, et son sourire s'étire un peu, se fige lorsque le ton change, que l'ambiance redevient sérieuse, secrète. Et il y a ce frisson qui le parcourt tout entier en partant de l'endroit où sont posés les doigts de son Jay, ces joues qu'il sent rougir presqu'immédiatement, ce rythme cardiaque qui se dérègle comme une montre abîmée.
Et la panique le pousse à réagir vite, à s'emparer de cette écharpe abandonnée sur le canapé qu'il lui lance au visage dans une tentative d'esquive. « Euh je.. enfile ça on sort ! » Diversion réussie, il s'éloigne de quelques pas pour récupérer un bonnet qu'il s'empresse de mettre en le tirant comme pour masquer ses pommettes. « J'veux dire euh c'est noël, on va pas rester enfermés hm ? On rangera tes affaires en rentrant, voilà ! Bouge pas j'reviens ! » La tentative est maladroite, les valises récupérées pour aller les déposer dans la chambre dans laquelle il prend le temps d'expirer longuement en agitant sa main devant son visage. Il est dangereux Jay, dangereux avec ses sourires trop tendres, avec sa voix trop douce, avec ses mots trop ambigus. Kyu n'est qu'un homme après tout. Alors il retourne dans la pièce principale après s'être un peu calmé, les bras chargés d'une veste qu'il enfile. Ils ne doivent pas rester enfermés ici, sinon il lui sautera dessus. « Tu.. t'es prêt ? »
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jaykyu
Kyu il perd pied, un peu. Il a souvent du mal à gérer ses émotions le gosses, se laisse souvent dominer par ces dernières. Et plus encore lorsqu'elles concernent le garçon qu'il aime. Parce qu'il l'aime trop, trop fort, et depuis trop longtemps, mais jamais assez cependant. Parce qu'il a passé des heures interrompues à s'imaginer ce que ça ferait si son Jay partageait ses sentiments, qu'il rêvait d'une myriade de scénarios différents, tentait de deviner le goût de ses baisers, ce que ça ferait qu'il pouvait lui dire je t'aime et qu'il comprenne le sens réel de ses mots. Et puis il imaginait leurs rendez-vous, leurs mains liées, leurs regards verrouillés, leurs corps emmêlés, gamin trop peureux qui a passé au moins autant de temps à se dire que tout ça n'arriverait jamais, qu'il verrait peut-être même son Jay tomber amoureux d'une fille, se marier, avoir des enfants pourquoi pas. Puis il a essayé aussi, de réfréner ses sentiments, de s'en séparer, n'a jamais réussi cependant.
Aujourd'hui Kyu il sait que ses baisers sont sucrés, il sait que son Soleil a le plus adorable des sourires lorsqu'il lui dit qu'il l'aime. Et puis il sait que leurs mains trouvent toujours un moyen de s'accrocher, même timidement lorsqu'ils sont en publiques pour leurs sorties de couple. Alors évidemment ils doivent se cacher, évidemment personne ne doit savoir. Pas maintenant, pas avant la fin de leurs études, et encore. Parce que le gosse se moque bien de ce que l'on peut dire à son sujet, trop habitué aux insultes pour réellement s'en soucier. Mais pas Jay. Il le sait Kyu, que si leur relation devenait publique, son homme perdrait des amis, devrait affronter les regards accusateurs, les adjectifs si peu flatteurs, et il refuse de lui faire subir tout ça. Alors tant pis, c'est juste entre eux, c'est eux deux dans leur monde. Et Jay il ne se rend probablement pas compte de ce qu'il crée dans la tête du plus petit aujourd'hui, n'imagine probablement pas tout l'amour qu'il voudrait lui offrir, peine à exprimer par la parole. Alors il ne parle pas vraiment, le laisse exprimer sa joie et désigner tout ce qui appartient maintenant à eux deux. Et le môme réalise en même temps que son vis-à-vis, et son sourire s'étire un peu, se fige lorsque le ton change, que l'ambiance redevient sérieuse, secrète. Et il y a ce frisson qui le parcourt tout entier en partant de l'endroit où sont posés les doigts de son Jay, ces joues qu'il sent rougir presqu'immédiatement, ce rythme cardiaque qui se dérègle comme une montre abîmée.
Et la panique le pousse à réagir vite, à s'emparer de cette écharpe abandonnée sur le canapé qu'il lui lance au visage dans une tentative d'esquive. « Euh je.. enfile ça on sort ! » Diversion réussie, il s'éloigne de quelques pas pour récupérer un bonnet qu'il s'empresse de mettre en le tirant comme pour masquer ses pommettes. « J'veux dire euh c'est noël, on va pas rester enfermés hm ? On rangera tes affaires en rentrant, voilà ! Bouge pas j'reviens ! » La tentative est maladroite, les valises récupérées pour aller les déposer dans la chambre dans laquelle il prend le temps d'expirer longuement en agitant sa main devant son visage. Il est dangereux Jay, dangereux avec ses sourires trop tendres, avec sa voix trop douce, avec ses mots trop ambigus. Kyu n'est qu'un homme après tout. Alors il retourne dans la pièce principale après s'être un peu calmé, les bras chargés d'une veste qu'il enfile. Ils ne doivent pas rester enfermés ici, sinon il lui sautera dessus. « Tu.. t'es prêt ? »
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Re: together | Dim 17 Sep - 20:31
Il est naïf Jay, il est léger Jay – comme incapable d’être sérieux plus de trente secondes, incapable d’ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure. Il est dans sa bulle Jay, ne se rend compte de rien, enfant innocent qui traverse la vie avec insouciance et bonne humeur. Il sait bien qu’en public, il ne doit pas s’afficher avec Kyu, garder ça pour l’intimité de leur chambre, mais n’a jamais vraiment bien compris pourquoi. Il sait pourquoi, mais ne comprend pas. Il a juste accepté, parce qu’il ne pouvait pas faire autrement ; mais se surprend souvent à vouloir plus, ignorant du monde extérieur. Il aurait probablement percé leur secret depuis longtemps, le gamin, si son amoureux n’était pas plus réfléchi que lui, plus méfiant également. Mais il n’a juste pas conscience de tout ça, Jay. A accepté cette injustice en bronchant, sans vraiment percevoir que tout ça, c’est pour son bien. Mais il a accepté. Parce qu’il n’avait pas vraiment le choix. Alors il se contente de leurs tête-à-tête pour laisser éclater toute sa joie, tout son amour également. Il fait pas dans la demi-mesure, Jay, il a jamais su. Il sait pas trop comment aimer, le gosse, grand adepte des comédies romantiques, il sait juste aimer trop comme une bombe qui menacerait d’exploser à chaque instant. Comme une bombe qui explose à chaque instant.
Mais il est si heureux, Jay, si heureux d’éprouver ça,
(surtout avec lui, surtout avec Kyu).
Et il l’aime à le vouloir pour lui tout seul, il l’aime à vouloir passer chaque instant de sa vie à ses côtés. Alors il rigole, plaisante à moitié, sérieux dans le fond de ses paroles pourtant. Et quand Kyu lui lance une écharpe, il se contente de l’attraper en riant. D’essayer de l’attraper, tout du moins, puisqu’il se la prend en pleine tête. Et il rigole encore, les yeux étincelant, le sourire luisant dans ses prunelles. « Oh oui oh oui, on pourra aller au marché de noël ? J’ai trop envie ! » Et il le laisse s’éloigner en hochant la tête, avance à sa suite dans un réflexe, l’attention pourtant bien vite attirée par la chat qui vient se frotter à ses chevilles. « Isak, mon bébé ! Tu veux venir toi au- Kyuuuu, Isak il peut venir au marché de noël avec nous ? On va au marché de noël hein ? » Nouveau hochement de tête. « Oui oui j’suis prêêêêt. » Boule d’énergie surexcitée, nullement atteint par cette diversion somme toute bien réussie (il n’a d’ailleurs absolument rien vu venir). Gamin si vite perturbé, l’esprit détourné par la moindre distraction. Il se penche un peu, caresse la tête de son chat, puis se relève pour sautiller jusqu’à la porte, manteau toujours sur le dos, menton enfouit dans son écharpe. Et il détourne le regard, observe son homme, sourit. « T’es trop beau ! » Il lâche spontanément, avec une touche de naïveté, avant de se retourner, prêt à partir à l’aventure. « Bon allez on y va ? » Et sa main récupère son sac tandis que de l’autre il ouvre la porte à toute volée, rigole en voyant le voisin sursauter. Voisin à qui il adresse un bonsoir retentissant, avant de passer dans le couloir, laissant le soin à Kyu de refermer la porte à clé derrière eux. Dans sa tête, il ne pense qu’à ses futurs achats, aux jolies couleurs, aux stands resplendissant. Parce que Jay, il passe noël loin de sa mère, parce que Jay, il est si triste à cette idée ; mais Jay, il est tellement heureux de passer cette journée avec Kyu, après tant de noëls passés loin l’un de l’autre.
Jay, il est tellement heureux d’avoir retrouvé son homme.
Vivre ensemble
jaykyu
Il est naïf Jay, il est léger Jay – comme incapable d’être sérieux plus de trente secondes, incapable d’ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure. Il est dans sa bulle Jay, ne se rend compte de rien, enfant innocent qui traverse la vie avec insouciance et bonne humeur. Il sait bien qu’en public, il ne doit pas s’afficher avec Kyu, garder ça pour l’intimité de leur chambre, mais n’a jamais vraiment bien compris pourquoi. Il sait pourquoi, mais ne comprend pas. Il a juste accepté, parce qu’il ne pouvait pas faire autrement ; mais se surprend souvent à vouloir plus, ignorant du monde extérieur. Il aurait probablement percé leur secret depuis longtemps, le gamin, si son amoureux n’était pas plus réfléchi que lui, plus méfiant également. Mais il n’a juste pas conscience de tout ça, Jay. A accepté cette injustice en bronchant, sans vraiment percevoir que tout ça, c’est pour son bien. Mais il a accepté. Parce qu’il n’avait pas vraiment le choix. Alors il se contente de leurs tête-à-tête pour laisser éclater toute sa joie, tout son amour également. Il fait pas dans la demi-mesure, Jay, il a jamais su. Il sait pas trop comment aimer, le gosse, grand adepte des comédies romantiques, il sait juste aimer trop comme une bombe qui menacerait d’exploser à chaque instant. Comme une bombe qui explose à chaque instant.Mais il est si heureux, Jay, si heureux d’éprouver ça,
(surtout avec lui, surtout avec Kyu).
Et il l’aime à le vouloir pour lui tout seul, il l’aime à vouloir passer chaque instant de sa vie à ses côtés. Alors il rigole, plaisante à moitié, sérieux dans le fond de ses paroles pourtant. Et quand Kyu lui lance une écharpe, il se contente de l’attraper en riant. D’essayer de l’attraper, tout du moins, puisqu’il se la prend en pleine tête. Et il rigole encore, les yeux étincelant, le sourire luisant dans ses prunelles. « Oh oui oh oui, on pourra aller au marché de noël ? J’ai trop envie ! » Et il le laisse s’éloigner en hochant la tête, avance à sa suite dans un réflexe, l’attention pourtant bien vite attirée par la chat qui vient se frotter à ses chevilles. « Isak, mon bébé ! Tu veux venir toi au- Kyuuuu, Isak il peut venir au marché de noël avec nous ? On va au marché de noël hein ? » Nouveau hochement de tête. « Oui oui j’suis prêêêêt. » Boule d’énergie surexcitée, nullement atteint par cette diversion somme toute bien réussie (il n’a d’ailleurs absolument rien vu venir). Gamin si vite perturbé, l’esprit détourné par la moindre distraction. Il se penche un peu, caresse la tête de son chat, puis se relève pour sautiller jusqu’à la porte, manteau toujours sur le dos, menton enfouit dans son écharpe. Et il détourne le regard, observe son homme, sourit. « T’es trop beau ! » Il lâche spontanément, avec une touche de naïveté, avant de se retourner, prêt à partir à l’aventure. « Bon allez on y va ? » Et sa main récupère son sac tandis que de l’autre il ouvre la porte à toute volée, rigole en voyant le voisin sursauter. Voisin à qui il adresse un bonsoir retentissant, avant de passer dans le couloir, laissant le soin à Kyu de refermer la porte à clé derrière eux. Dans sa tête, il ne pense qu’à ses futurs achats, aux jolies couleurs, aux stands resplendissant. Parce que Jay, il passe noël loin de sa mère, parce que Jay, il est si triste à cette idée ; mais Jay, il est tellement heureux de passer cette journée avec Kyu, après tant de noëls passés loin l’un de l’autre.
Jay, il est tellement heureux d’avoir retrouvé son homme.
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