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This year, to save me from tears... ☽ Caden

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This year, to save me from tears... ☽ Caden | Mar 13 Déc - 12:13
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I'll give it to someone special

- IM CADEN & YU CHAEMI -


La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.

Elle a guetté (toute la journée) l'instant où ils auraient tous quitté la pièce, où elle aurait feu vert pour ses magouilles enfantines, et ses désirs innocents. Les vas et vient incessants des gens dans le couloir, et ses tentatives infructueuses, ont bien failli la faire remarquer (qu'aurait-elle dit alors, qu'aurait-elle pu prétendre ou prétexter ?). Néanmoins vient l'heure où les derniers pauvres étudiants se lamentent sur leurs cours trop tardifs, où les plus chanceux se préparent déjà à sortir. L'heure creuse où ils désertent les lieux ; où ils désertent les chambres, où il déserte la sienne. Le sourire s'appose sur les lèvres faiblement maquillées de rouge de la gamine, ses joues saupoudrées de rose discret se réchauffent. Elle resserre sa poigne sur sa poche d'une main, de l'autre, elle tient son bras opposé dissimulé derrière les manches longues d'une robe noire veloutée. Elle prend soin d'elle ces derniers temps, bien qu'elle n'en perde en rien sa timidité, mais le désir de (lui) plaire est né. Chaemi se glisse par l'entrebâillement de la porte, heureuse et soulagée de découvrir la chambre 6 vide de ses occupants, alors qu'elle le savait d'ores et déjà (parce que voilà ce qu'elle avait guetté toute la journée durant).
Elle s'empresse de mettre à exécution sa mission, de crainte qu'ils ne reviennent avant qu'elle ne soit partie. De par la disposition de la chambre, des affaires (dieu qu'elle hait fouiller, mais avait-elle seulement le choix ?), elle devine quel lit appartient à Caden. Elle tire alors de sa poche trop épaisse un sapin misérable et miséreux, trop petit, et trop brillant surtout. Un sapin d'appoint qu'elle tente, tant bien que mal, de faire tenir droit sur les draps. Sapin au pied duquel elle dépose trois paquets soigneusement emballés, aux boucles parfaitement dessinées dans un pourtour couleur or. Un cadeau traditionnel digne de films, de pubs, d'elle, d'amour secret, d'amour timide. Ensuite vient s'apposer sur les couvertures une petite carte couleur lin, aux lettres brodées d'or, qu'elle a commandé il y a quelques jours. Et elle espère que l'attention lui plaira ; attention qu'elle ne signe aucunement de son nom, mais elle sait qu'il comprendra.
Elle a longuement hésité sur la teneur du cadeau : devait-elle pousser l'enquête jusqu'à traquer ses goûts, ses objets, se sentir plus stalkeuse qu'elle ne l'est déjà ? Ou devait-elle demander aux autres, quitte à passer pour une folle prête à être internée ? Elle a finalement choisi avec le cœur plutôt que la raison, si bien que de tous ces achats, il en est peut-être le plus pauvre, le plus mauvais ; le plus symbolique, le plus doux.  L'un des cadeaux contient un pull chaud aux motifs de noël mais discrets tout de même (loin d'elle l'idée de le voir abrutisé dans un vêtement). Le second rassemble un bonnet, une écharpe et une paire de chaussettes chaudes. Quant au dernier, il a semblé naturel à la benjamine des Yu, une fois son devoir terminé, de rendre à son aîné quelque chose qui lui appartient alors. Son portrait finalisé en lequel elle a mis tout son cœur et sa concentration pour ne pas le décevoir.

Elle grave quelques mots dans l'instant, sur la lettre granuleuse, l'écriture soignée et féminine. « Ne sois pas malade, Oppa. Prends soin de toi. » En vérité, dans toute sa douceur, Chaemi désire simplement qu'il comprenne qu'elle désire prendre soin de lui ; que sa santé lui tient à cœur. Dans sa candeur, dans sa naïveté, sa seule préoccupation étant qu'il n'attrape pas froid.

Et elle referme la porte derrière elle après un dernier regard complice au sapin clignotant de vives couleurs, emportant sa poche vide. Sa main retrouve sa place sur son bras dans une attitude emplie de timidité ; dans un chant presque inaudible, elle entreprend déjà, avec plusieurs jours d'avance, de donner vie aux chansons de noël.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Mar 24 Jan - 17:18
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La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.


Quelques jours plus tard. Passant ses mains sur son pull en laine, il les dirige ensuite sur le bonnet qui couvre sa chevelure, observant méticuleusement son reflet que projète le miroir qui lui fait face. une grimace nerveuse se dessine sur son visage tandis qu'il tourne finalement le dos à ce reflet qu'il a bien trop longtemps observé. les cadeaux qui jonchent son lit le laisse dubitatif. Va t-elle aimer ? N'en a t-il pas fait un peu trop ? Il faut dire qu'il n'est pas habitué à célébrer Noël, du moins plus depuis le décés de ses parents adoptifs et offrir des cadeaux à une femme n'a jamais réellement été son point fort. cependant, le sourire que les présents de la jeune femme avait réussis à lui arraché, et ce sentiment de bienêtre que cela avait fait naître en lui l'avait poussé à vouloir lui rendre la pareille. Il devait l'avouer; en voyant le petit sapin et les trois cadeaux qui l'encerclaient, il avait tout d'abord pensé à une blague puis à un geste d'Hera ou de Kelea. Mais le contenu de ses cadeaux n'avait guère laisser la place au doute, et quand bien même il ne voyait jusque là qu'une enfant chez la jeune yu, il devait admettre avoir été touché par son geste. il lui avait fallus bien un après midi pour pouvoir trouver un cadeau qui corresponde à la demoiselle et de nombreux conseils de vendeurs. la tâche s'était révêlé bien plus complexe que prévu lorsqu'il s'était rendu compte de son côté exigeant et de cette tendance à imaginer la demoiselle portant chaque objet qu'il pouvait envisage de lui offrir. il avait cependant finis par opter pour une parure de chez pandora, un pyjama salamèche, chose bien trop mignonne à son goût mais qui lui faisait irrémédiablement penser à chaemi, et une boîte de chocolats ferrero. trois cadeaux qui le rendait bien plus nerveux qu'il ne l'aurait fallus et c'est donc après avoir inspiré un bon coup qu'il glissait les présents dans son sac à dos, enfilant celui-ci avant de ne quitter sa chambre pour ne rejoindre celle de chaemi ... quelques mètres plus loin.

Stoïque devant la porte de son dortoir, il se mord l'intérieur de la joue quelque peu confus quant aux mots qu'il adressera à la jeune étudiante. au fond il ne savait même pas pourquoi il s'évertuait à faire cela. c'était mignon d'avoir pensé à lui certes mais il n'avait aucune obligation de lui rendre la pareille, right ? et pourtant le voici immobile, à se demander si il n'aura pas l'air con avec son pyjama salamèche. il ne tenait pas non plus particulièrement à se faire remarquer. l'on savait d'hors et déjà la vitesse à laquelle les rumeurs se propageaient dans cette universitée et il était hors de questions qu'on l'accuse d'avoir une relation avec une mineur, manquerait plus que jasun ou yongsun lui tombent dessus. au fond ce n'était peut-être pas la meilleure idée du siècle, il avait déjà du supporter les taquineries de ses colocataires sur l'expéditeur possible des cadeaux qu'il avait reçus, pas sûr que la curiosité de toute la fratie voir de l'université lui plaise. quoique, il n'était pas assez populaire pour que l'on s'intéresse autant à ses relations. s'humectant délicatement la langue inférieure, il inspire profondément une énième fois avant de ne venir écraser son poing contre la porte du dortoir, avec dans l'espoir que seule chaemi se trouve derrière celle-ci.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Lun 30 Jan - 14:06
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La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.

Rentrée la veille d'une escapade mouvementée auprès de la famille de son ancien beau-père, la benjamine remonte ses genoux maigres contre sa poitrine jugée trop uniforme. Ses doigts glissent dans ses cheveux pour entortiller ses mèches, la déception peignant son visage enfantin d'une moue attristée. Ses orbes se promènent jusqu'à la valise intacte laissée à l'abandon au pied de son lit -objet comptant à son actif le crime de son petit orteil. Les images se superposent au détail, provenant de sa mémoire encore trop fraîche, accentuées par le besoin viscéral d'accentuer sa peine pour la rendre légitime, transformant alors les détails en irréfutable, les trop peu en bien trop.  Son cœur s'affole jusqu'à faire trembler le thorax de l'enfant qui profite d'un instant de solitude pour s'adonner à la perte de quelques larmes trop longtemps retenues. Le sanglot la force à clore les paupières par une pudeur injustifiée, jusqu'à ce que le bruissement provoqué par le vent ne la prenne en faute. Consciente de sa faiblesse morale, Chaemi serre la mâchoire, relève le menton et inspire, ses deux mains s'agitant près de ses yeux dans l'espoir d'assécher les traces d'humidité.
Après tout, elle n'avait aucune raison de forcer son âme à une telle torture. Étaient-elles si importantes, ces quelques remarques innocentes ? Devait-elle absolument prendre avec tant de véhémence quelques mots prononcés sans animosité ? Ils n'étaient en rien à blâmer. Peut-être son visage paraissait-il réellement  plus fatigué qu'il y a quelques temps, moins lumineux. Peut-être semblait elle vraiment n'avoir que quatorze ans. Peut-être était elle à juste titre une enfant malgré ses efforts constants. Bon sang, ne voyaient-ils pas qu'elle allait d'ici peu atteindre la majorité, et devenir une femme indépendante, forte, courageuse, aimée et sûre d'elle ?! Un rire amer outrepassa ses lèvres rougies par les auto-morsures. Sans doute pas : elle même n'y croirait pas. La Yu s'indigne alors envers elle-même, son manque de confiance ; une chose pourtant a changé, bien qu'elle n'ose le remarquer. Plutôt que se morfondre -voilà ce qu'elle aurait continué à faire, quelques mois auparavant-, elle se redresse, pose son poing fermé sur sa hanche, expire un long soupire, et sermonne le reflet qui s'oppose à elle par le miroir qui lui fait face.

C'est une enfant aux réactions d'enfant, qui apprend peu à peu à être femme.


L'eau passé sur son visage démaquillé -quelle honte, pour une femme du monde en devenir, elle redresse ses cheveux en un chignon maladroit avant de hoqueter sous la surprise des quelques coups profanant l'intimité de sa chambre. « Oui ? » Incertaine, elle pâlit à vue d’œil. La plupart des étudiants profitaient des fêtes en famille ; ses colocataires n'auraient pas eu l'ombre d'un scrupule à ouvrir la porte sans s'annoncer. Elle imprime à nouveau la trace de ses dents sur sa lèvre rose, déglutissant le plus discrètement possible avant d'ouvrir la porte, la main tremblante -quelle adulte aurait peur d'un inconnu ? Sotte idiote, candide enfant.

« Omo oppa ! » Chae Mi abandonne la poignée en quelques secondes bien courtes pour glisser ses deux bras autour du torse de Caden, appuyant négligemment sa joue contre la base de son cou. Le rire de satisfaction -d'hystérie joyeuse, semblait-il plutôt, s'élève haut par sa bouche entrouverte, ses épaules tressautent. C'est la première fois qu'elle se permet un tel geste ; la première fois que la spontanéité a surpassé la réflexion pour laisser libre court à sa joie de vivre irradiant sous son impassibilité visible au quotidien. « Omo omo omo omo... » Elle même ne sait si la répétition est exclamée sous la surprise d'un tel acte de sa part, ou sous l'idée de revoir celui qui hantait tant ses pensées qu'il semblait y habiter à son aise -bien que sur l'instant, son amour pour lui était tout oublié, relégué au second plan par le plaisir simple de le voir en bonne santé après quelques jours où son propre moral avait été malmené. « Je suis tellement heureuse de te voir ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu ne viens jamais me voir, d'habitude. Jamais, jamais. » Loin de sonner comme une critique, l'enfant-fée déblatère avec rapidité de simples constatations qui servent d'appui à sa surprise.

Elle se retrouve néanmoins tétanisée lorsqu'elle réalise la proximité de leurs corps et, si elle décide de ne rien montrer de sa gêne -manquerait plus qu'il ne la prenne, lui aussi, pour une enfant de quatorze ans !, elle s'empresse néanmoins de lui tourner le dos en simulant un intérêt nouveau pour lui épargner ses rougeurs. « Si j'avais su, j'aurais rangé... » Phrase affligeante de banalité servant à distraire leurs esprits de la scène précédente, qui se transforme elle aussi en véritable angoisse. Oh mon Dieu, si j'avais su, j'aurais véritablement rangé... Elle porte son pouce à ses lèvres pour en mordiller l'ongle avec névrose. Le stress la ronge tant qu'elle parle bien trop pour ne rien dire, finissant seule épuisée d'un speech à trop haut débit, retrouvant sa position initiale. Les jambes en tailleur sur le lit, elle ose enfin remonter ses orbes curieuses sur le visage de son aîné. « Caden oppa... Qu'est-ce que tu fais là ? Oh... Fais comme chez toi, après tout, c'est pas vraiment chez moi non plus... enfin tu comprends. »
Et, enfin, elle aperçoit l'ombre d'une réponse à sa question. Son sourire disparu retrouve sa souveraineté sur son visage, allant jusqu'à s'étendre plus loin qu'il ne l'était prévu ; la chaleur et la joie pétillant au creux de ses prunelles sombres. « Ce sont des cadeaux ? Des vrais cadeaux ?!  »

C'est une enfant aux réactions d'enfant, qui a encore bien du temps face à elle avant de se voir contrainte de devenir une femme.

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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Ven 17 Fév - 17:10
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La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.


Il n'était clairement pas à l'aise. Ce n'était pas son délire à Caden de se montrer attentionné, offrir des cadeaux, faire des surprises. Ce n'était ni dans ses habitudes ni quelque chose qu'il savait faire. Il ne souhaitait déjà pas leur anniversaire à ses amis alors fêter Noël ? Non vraiment pas, son délire. Mais aussi surprenant cela pouvait-être, c'était bel et bien le jeune italien qui attentait patiemment devant la chambre du dortoir, se demandant encore ce qui le poussait à faire cela, son regard divaguant dans le couloir. le bruit de la porte qui s'entrouvre lui procura quelques frissons comme si le simple fait de se retrouver face à quelqu'un d'autre que Chaemi était gênant, embarrassant. Mais la petite bouille de la jeune femme lui arracha un léger sourire tandis qu'il l'observait se jeter sur lui, glissant ses deux bras autour de son torse. elle était attachante, autant que l'aurait pu l'être  une gamine de dix-sept ans un peut trop attaché à l'un de ses aînés, il supposait. Il n'était pas réellement habitué aux marques d'attention, ses parents adoptifs ne l'étaient pas particulièrement ou à petites doses et ses ex petites amies n'étaient pas particulièrement collantes en dehors des moments intimes. Autant dire que l'attitude de la jeune étudiante lui était donc relativement nouvelle. Les femmes, en général, tenter de le séduire par leurs formes ou pas leur savoir et non par leur petit sourire enfantin et leurs yeux rieurs. Ses deux derniers étaient pourtant bien loin de lui déplaire.

il rit légèrement face à l'over excitation de la demoiselle, on aurait clairement dis une enfant de six ans devant un sapin et ce, le jour de Noël. " et bah ça, j'aurais jamais pensé te voir aussi excitée de par ma présence. " se moque t-il gentiment avant de ne jeter un coup d'oeil dans le couloir, craignant que leur étreinte ne soit mal interprétée. Ce n'était pas réellement une question de gêne mais plus une question de sécurité. Chaemi n'avait pas encore la majorité contrairement à lui ce qui était l'un des facteurs majoritaire qui le stressait lorsqu'elle se montrait aussi enthousiaste en sa présence, le second facteur se révélant être les autres femmes de l'université. il savait ô combien les femmes pouvaient être mauvaises entre elles, encore plus qu'elles ne l'étaient en Italie. Et il ne souhaitait ni savoir Chaemi emmerdée par des groupies ni les frères de la demoiselle à sa recherche. " ne jamais dire jamais " il lui pince le bout du nez tout en lui lançant un clin d'oeil et continue. " on fera mieux de rentrer dans ta chambre à moins que tu caches des choses " C'est vrai qu'il n'était jamais venu la voir jusque là, mais en soit il n'y avait aucune raison pour qu'il le fasse par le passé et cela aurait probablement était mal interprétée des colocataires de la jeune femme et des autres gumihos.

glissant un pas dans la chambre, il en glisse un second avant de ne refermer la porte d'un geste du bras droit, les bras de la jeune femme autour de son torse l'empêchant de se retourner complètement. c'est d'ailleurs un sourire malin et moqueur s'étendant sur ses lèvres qu'il observe la gêne transparaître sur le visage de chaemi lorsqu'elle se rend enfin compte de leur promiscuité. elle en mettait du temps décidément. son dos tourné face à lui, il s'humecte la lèvre inférieure tout en se permettant d'observer délicatement les lieux. un peu bordélique, ce qui en soit ne le surprenait guère, après tout on parlait de chaemi, la fille hyperactive, toujours ultra excitée et qui ne tenait guère en place. une chambre impeccable aurait donc été relativement surprenante. passant une main dans sa chevelure, il se dirige vers ce qu'il pense fortement être le lit de la jeune étudiante, s'y asseyant nonchalamment, son sac à dos venant rejoindre ses genoux alors qu'il l'entrouvre d'hors et déjà. " j'suis venu te rendre la pareille. " lâche t-il la tête enfouie dans son sac, sortant un par un les cadeaux. " mmh je voulais te remercier pour les cadeaux " il la regarde légèrement tout en lui montrant l'écharpe qu'elle lui avait offert et qu'il portait. " c'est un peu bidon mais ils m'ont fait pensé à toi donc mmh j'espère que ça te plaira. " sa nonchalance cachait une gêne indécelable qu'il peinait à comprendre. mais les faits étaient bien réels, c'était la première fois qu'il offrait des cadeaux à une femme et il craignait sincèrement que cela lui déplaise. " si t'aimes pas, je les donnerais à Hera t'inquiètes pas. " sa manière à lui de laisser penser que cela n'avait rien de bien sérieux, un cadeau comme un autre et ce, même si il avait passé plus d'une semaine à chercher ce qu'il pourrait offrir d'original à la jeune charme. mais la fierté était une caractéristique dont il était relativement complexe de se débarrasser. " tu veux pas t'asseoir à côté, c'est un peu chelou de te voir debout comme ça. " pour ne pas dire que cela le stressait et qu'il voulait pouvoir voir ses réactions d'un peu plus près ... éventuellement.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Ven 24 Fév - 10:56
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La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.

C'est la surprise qui peinturlure ses doux traits poupins lorsqu'elle réalise avec un émerveillement bien trop profond que l'homme cache dans son sac (dont les lanières sont tenues par des mains qu'elle imagine douces) des présents qui lui sont directement destinés. Elle n'y avait pas songé ; comment aurait-elle pu penser un instant qu'une telle situation puisse se produire ? Lorsqu'elle a posé les cadeaux tendrement emballés sur le lit (dont l'odeur masculine lui avait tant fait chavirer le cœur qu'elle ne peut désormais plus savoir si elle l'eut simplement rêvé ou non), elle n'a rien attendu en retour. Elle n'est pas ainsi. La gaieté qui l'entraîne lorsqu'elle fait plaisir à son entourage est bien nécessaire à lui-même et le retour n'est que futilité. De plus, si l'attachement qu'elle éprouve envers son aîné est fondé, la réciproque n'est hélas pas de rigueur (bien qu'une fois encore, peu lui importe : elle se satisfait du fait de le couvrir d'amour en silence et ne demande rien de plus qu'un regard parfois en sa direction). Elle s'est imaginé, plusieurs fois, qu'il s'enfuirait loin d'elle aux côtés de Hera dont le tempérament est bien plus apte à être reconnu, entendu, observé, et finalement adulé. Voire qu'il préférerait admirer le si joli sourire d'Haewon, celui qui creuse de discrètes fossettes qu'elle lui envie tant, lorsqu'il aurait lancé une plaisanterie dont elle l'imagine capable mais dont elle n'a pourtant jamais pu entendre le son. Le savoir ici face à elle pour elle la gonfle tant d'un innocent orgueil qu'elle en perd ses moyens, baragouine quelques mots vides de sens à la vitesse éclaire, pour finalement se laisser noyer sous la honte et l'embarras. Droite sur ses jambes tendues, elle visse ses orbes pétillantes malgré tout sur le sol en levant une main jusqu'à frotter sa tignasse légèrement emmêlée. Son lit grince d'un cri à peine perceptible lorsque Caden s'y assoit, et ses pensées dévient en d'autres contrées pour éviter de ne sombrer totalement dans la gêne des plus incommodantes. Et soudain, les joues bariolées d'un rouge trop vif, elle entrouvre ses lèvres pâles ; ses prunelles s'écartèlent sous ses pupilles dilatées. Le gémissement d'agonie qu'elle s'apprêtait à pousser est contrecarré par ses dents qui s'accrochent  sa lippe inférieure ; elle espère sincèrement que son amoureux (pourquoi utiliser des termes plus adultes lorsqu'il s'agit de sentiments purs d'une fillette ?) n'aura pas la lumineuse idée d'ouvrir le tiroir de sa table de chevet. La honte déjà présente persiste lorsqu'elle comprend qu'en ces lieux est assis l'homme qui domine pourtant sa chambre depuis toujours de par ses innombrables photos prises à la volée et objets naïvement dérobés, cachés dans les tiroirs.

Seulement, la curiosité qui la ronge a tôt fait de chasser les sentiments négatifs lorsque le bruit du sac s'ouvrant capture son attention trop instable. Se tordant adorablement le cou pour apercevoir le plus vite possible ce qui loge entre les couches de tissus, un sourire béat vient s'apposer sur la partie basse de son visage pour illuminer ses trais ; elle abandonne ses cheveux pour venir saisir de ses dix doigts les bords les plus bas de son  pull dans un geste mêlant nervosité et excitation. « Tu n'aurais pas dû, oppa... Je n'ai pas fait ça pour recevoir quelque chose. Ça... Ça me faisait juste très plaisir. » La voix de Chaemi se brise sur les dernières sonorités, effacée par les timbres plus graves de la gêne.  Elle ne cesse de danser entre toutes ces émotions contradictoires ; la présence de Caden n'a jamais été que source de chamboulements. « L'écharpe est très belle sur toi, je suis heureuse que tu l'aimes assez pour la porter. » Les orbes fuyants, elle pince ses lèvres qui sont néanmoins étirées en un chaste sourire. Elle aurait préféré lui dire qu'il était diablement beau avec cette écharpe, tout comme il l'était sans, et en toutes circonstances. Mais elle ne peut ; ne pourra sans doute jamais. « Je... Quoi ? » Le visage se fanant soudainement, elle prend conscience que sa présence ici n'a rien d'exceptionnel. Qu'il n'agit sans doute que par une politesse inculquée par ses parents, que ces présents servent à lui rendre la pareille, qu'ils sont si affligeants de banalités à ses yeux que le possesseur lui importe bien peu. A sa demande, elle se laisse tomber sur le lit, ses genoux flageolants ; elle resserre ses mains fines sur ses genoux. « Je ne veux pas que tu les donnes à Hera ! » Surprise de son propre timbre un soupçon teinté d'amertume, la benjamine se tente à corriger le tir, déglutissant au préalable ; s'adoucit. « Je suis certaine que tu as de très bons goûts et qu'ils me plairont. Il n'est pas nécessaire de les lui offrir s'ils me plaisent, n'est-ce pas ? » Elle confirme ses propres mots pour se donner le courage d'y croire, attrapant de ses pulpes tremblantes les paquets pour les disposer à sa portées.

Chaemi se concentre, les sourcils froncés en une moue presque studieuses, alors qu'elle étudie avec minutie ce qu'elle n'ose froisser, ni déballer. Après quelques secondes toutefois, elle ose enfin jouer de ses ongles pour libérer le contenu des cadeaux. Ses pupilles s'emplissent de plusieurs lueurs flirtant avec la poussière d'étoiles sous les constatations les plus choquantes les unes que les autres  ; si l'affront qu'elle avait ressenti sous ses derniers mots était vivace, le plaisir qui immole son palpitant efface toute trace d'anxiété. Le sourire niais mord férocement ses lèvres. « oppa... » Elle caresse, inlassablement, ce qui lui a été offert. Ses pulpes vagabondent entre le tissus du pyjama bien trop à son goût, les perles féminines du bijoux, et la boîte qui recouvre les gourmandises dont elle ne peut se passer. Et un instant, bien qu'elle imagine cela comme de la coïncidence, elle ne peut s'empêcher de songer qu'il la connaît, elle et ses désirs secrets. « Ne les donne pas à Hera... » Encore, toujours, la joie danse dans ses sourires qui dévoilent ses dents. Ses joues souffrent d'être si brûlantes, si étirées. « Ne les donne pas à Hera, oppa. Ils me plaisent beaucoup trop ! » C'en est presque une supplication, alors qu'elle serre ce qu'elle peut contre son cœur comme pour les défendre d'un potentiel vol, les prunelles teintées d'une angoisse nouvelle qui laisse place à la douceur sitôt arrivée. « Merci infiniment.. » Elle souffle, oubliant d'en être mortifiée d'embarras, dévorant d'une œillade trop douce et trop chaste le visage de celui qu'elle désire pleinement sans même savoir ce que cela signifie.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Lun 3 Avr - 10:29
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La sensation d'être aimée est en vérité dérisoire. Rien n'est plus intense que le sentiment d'aimer. Et là alors, il est plus aisé de tout accepter.


L'attente le rendait presque fou, fou d'anxiété à l'idée que ses présents ne plaisent ou ne conviennent guère. Il ne prenait généralement guère la peine d'offrir des cadeaux que ce soit à ses amis ou par le passé à sa famille, fallait-il déjà à la base qu'il se souvienne de leur anniversaire, chose qui à ses yeux ne représentait strictement rien. Un an de plus, cela valait-il réellement d'être célébré, étions-nous si important qu'il nous fallait fêter chaque année le jour de notre naissance ? Sans aucun doute non, juste une raison de plus pour dépenser de la tune à droite et à gauche dans des présents inutiles et dénués de sens que la personne à qui on l'offrait finirait par se débarrasser en moins d'un an. Mais voilà, Chaemi c'était une toute autre histoire. En général ce n'était pas les filles qui offraient des cadeaux aux hommes quand bien même l'égalité des sexes l'aurait voulus, mais soit, théoriquement les hommes étaient supposés se montrer plus intentionné, plus galant. Exactement l'opposé de ce qu'était Caden en temps normal. Il n'en voyait généralement pas la peine, à l'exception de Kelea que ses sentiments pour elle et sa maladie avaient su rendre doux ainsi que peut-être Hyesun, amour de jeunesse qu'il avait eu tant de mal à oublier, mais encore une fois c'était différent pour la simple et bonne raison qu'il n'aurait su mettre un mot sur sa relation avec la jeune Chaemi. Tout ce qu'il savait c'est qu'il ne voulait guère l'attrister, et que son sourire suffisait à le mettre de bonne humeur, c'était aussi simple que cela. Elle était attendrissante et à défaut de réellement la connaître, il désirait lui rendre un petit peu de ce qu'elle lui donnait. L'excitation de la jeune femme était à elle-même satisfaisante, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à une gamine de cinq ans ouvrant ses paquets cadeaux et refusant catégoriquement que quelqu'un d'autre ne le fasse pour elle. « d'accord, je ne les donnerais pas à Hera. De toute manière c'est loin d'être son style. » et au fond il jubilait de la voir réagir avec jalousie, suffisamment naïve pour penser qu'il aurait refourgué les cadeaux à sa jeune colocataire en cas de refus de la part de Chaemi, était-ce ne serait-ce que possible qu'elle les lui refuse ?

Il l'observe ouvrir délicatement les paquets, un sourire en coin dessiné sur ses lèvres. Alors c'était cela qu'on appelait le plaisir d'offrir, un plaisir que les petites étoiles dans les yeux de la demoiselle et ce sourire satisfait suffisait à allumer ? Au fond, cela en valait surement le coup, sans aucun doute même, lui qui n'avait guère célébrer noël depuis des années en deviendrait presque nostalgique de son enfance. « me remercies pas voyons, quel homme ferais-je si je me contentais d'accepter des cadeaux sans en faire en retour. » probablement un homme qui profiterait de la vie et d'autrui, ce qui n'était en soit guère rare et qui lui était arrivé de faire auparavant. Se redressant doucement, il s'empare de la boîte à bijoux, prenant le collier subtilement. « tournes toi légèrement. » ordonne t-il de sa voix légèrement grave avant de ne passer le collier autour du cou de Chaemi, se concentrant sur le fermoir de celui-ci. « la bijoutière me la conseillé, personnellement je ne m'y connais pas, les bijoux c'est tous les même, ça brille. » il n'était pas suffisamment patient pour choisir un bijou, ce n'était pourtant pas à défaut d'avoir essayé mais sa patience était malheureusement bien trop mince pour qu'il n'arrive à faire un choix de lui même, d'où l'aide de la jeune bijoutière. Refermant enfin le fermoir du bijoux, il s'empare délicatement des épaules de la jeune asiatique de sorte à la faire pivoter dans son sens. « le collier te va à ravir chaemi. » se contente t-il de la complimenter tout en observant le bijoux se glisser entre les clavicules de la demoiselle et se loger juste au dessus de sa poitrine. « pour les boucles d'oreilles par contre je te laisse faire, je risque d'être trop brute. » lâche t-il tout en remontant vivement son regard vers le visage de l'étudiante quelque peu gêné de s'être attardé sur la poitrine de celle-ci. « D'ailleurs tu pourrais peut-être essayer le pyjama pendant que tu y es ? C'est la mode il paraît et la vendeuse m'a assuré qu'il était super confortable » ou plutôt ses potes qui lui avaient affirmé qu'un pyjama Pokemon était carrément sexy sur une meuf, vrai ou faux il s'était dis que cela collait à la personnalité de la jeune coréenne, à voir si cela la rendrait réellement sexy ou non. « besoin d'aide ? » lâche t-il un sourire moqueur sur les lèvres accompagné d'un léger clin d'oeil. Taquin, joueur et moqueur, exactement ce qu'était Caden en temps normal, bien loin du mec trop sérieux qu'il était depuis quelques minutes. N'oublions pas que Caden est un homme, dans la chambre d'une jeune femme qu'il sait éprise de lui. La rêverie attire, enjôle, leurre, enlace, puis fait de vous son complice.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Dim 9 Avr - 13:14
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Chaemi et ses mèches trop lisses, ses joues trop roses, ses yeux trop grands ouverts sur le monde dans le but de s'émerveiller d'un rien : la benjamine des Yu et ses rêves hauts en couleurs, et ses cauchemars si noirs de profondeur. Enfant sage aux douces illusions, enfant-timidité meurtrie par ses tares inventées et ses rondeurs invisibles. Elle n'est qu'un poupon qui a gagné en taille, peinte de fragilité et d'angoisses, de rires-mélodies et de sourires-enchantements. Hors, il y a un homme qui éveille le plus innocent des vices, le plus étonnant des paradoxes. Caden et l'amour inconsidéré qu'elle lui porte dans l'ombre, ses prunelles vissées sur sa silhouette sans imperfections, son cœur battant au rythme de ce qu'elle imagine du sien. Son désir de lui appartenir dans son entièreté sans n'avoir jamais eu la moindre idée de la signification de cet acte. Le malsain dont elle n'a pas conscience de faire preuve chaque fois qu'elle dérobe une photo sans autorisation pour en nourrir sa collection, chaque fois qu'elle hume son odeur dans la discrétion, chaque fois qu'elle s'imagine quelques scénarios romantiques une fois bordée par les draps dans l'espoir que ses rêves y puisent l'inspiration. Et en même temps, tout n'est que surfait, et jamais elle n'a osé imaginer qu'il lui témoigne un jour de l'intérêt : ses réactions en sont décuplées, elle ne peut contenir sa joie, son corps se trémousse, ses joues rosissent, ses sourires fleurissent. L'enfant souffle d'un soulagement profond, apposant ses deux mains sur son cœur dans quelques mots à voix basse. « merci de ne pas les donner à Hera. » elle en aurait été si déçue qu'elle s'en serait sentie jalouse d'une femme qu'elle respecte pourtant, et le savoir l'aurait attristée.

Obéissante (comment aurait-elle pu faire autrement ?), elle se tourne pour lui laisser la vue sur sa nuque, usant de ses deux mains pour remonter les rares mèches ayant échappé à l'emprise du chignon. Sa peau frissonne au contact de ses doigts, ses dents se plantent avec lenteur dans sa lèvre pour empêcher un sourire de trahir ses émotions trop intenses. Le bijoux effleure son épiderme pour y reposer, Chaemi ferme ses paupières. « ça dépend. certains ont plus de signification que d'autres. » mais peu lui importe, celui-ci aura une signification propre et elle se refuse d'ores et déjà de le retirer un jour. Sous sa poigne, son corps pivote tout comme son visage, et elle ose un regard timide vers les prunelles de Caden, glissant l'une de ses mèches derrière son oreille (elle espère que le geste soit beau, elle l'a travaillé un nombre incalculable de fois dans sa tête le soir, avant de s'endormir). « Je vais les essayer en même temps que le pyjama. Tu me donnes cinq minutes, oppa ? » Elle meurt d'envie de se jeter à son cou pour le noyer sous les remerciements qui ne pourront alors plus cesser, mais au lieu de ça, elle baisse les yeux sur le sol et s'empresse de s'enfuir à la salle de bain attenante, les présents entre ses bras croisés sur sa poitrine plate.

Elle referme la porte derrière elle, pose avec douceur les cadeaux. Ses yeux cherchent leurs jumeaux dans le reflet du miroir, puis se perdent sur l'immensité du sourire qui retient ses lèvres captives, sur ses joues roses. Inconsciemment, elle esquisse un puis deux pas dansants, filtrant ensuite de ses lippes roses un soupire rêveur. Elle relâche ses cheveux, simplement pour pouvoir les réattacher un peu mieux, retire un à un ses vêtements, perd quelques secondes à s'infliger une nouvelle série de critiques face à son corps uniquement vêtu de dessous. Son ventre trop peu plat à son goût, ses cuisses trop larges, ses bras à la peau pendante, ses seins sans forme ni volume. D'un reniflement piteux, elle s'empresse d'enfiler le pyjama, presque rassurée de ne plus avoir à s'affronter. Il est doux, chaud, confortable ; il est tout aussi parfait que la personne qui le lui a offert. Alors, idiote naïve, elle fait ce qu'elle n'aurait jamais pensé faire tout en y ayant toujours rêvé : elle creuse une distance entre ses seins et le sous-vêtement pour y glisser du papier, espérant rembourrer correctement sa poitrine. Elle orne ses oreilles des boucles élégantes, ouvre la porte, y passe sa tête dans une nouvelle moue pleine de timidité. « oppa... ne te moque pas. Je ne suis pas une aussi jolie fille comme Hera ou Haewon, ni même comme Chaenah ou Eun Mi. D'accord ? » elle lui souffle du bout des lèvres, prise d'un certain malaise, et s'extirpe enfin de la pièce. Oh, elle se sent un peu trop bien dans ce vêtement, mais il ne s'agit pas d'elle, il s'agit de son regard à lui, alors elle triture ses doigts à mesure qu'elle s'avance vers le métisse, à mesure que ses pulsations cardiaques défaillent sous les faux-seins.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | Dim 4 Juin - 7:10
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il se laisse nonchalamment tomber sur le lit de la jeune étudiante, analysant avidement la chambre de celle-ci. le jeune métisse est curieux; il ne connait quasiment rien de la jeune demoiselle si ce n'est, en soit, l'attrait qu'elle a pour lui. discrète, enfantine et naïve sont les traits qui ressortent le plus de l'étudiante. l'opposé extrême de ce qu'il était, enfant forcé à grandir bien plus vite qu'il ne l'aurait désiré. son côté de la chambre est tout aussi mignon qu'elle ne l'est, très enfantin et artistique aussi. un univers qui lui était littéralement inconnu. caden; il avait l'habitude de fréquenter des personnes extraverties, des étudiants fêtards dont on connaissait irrémédiablement les noms. le jeune italien s'était le mec qu'on appelait quand on avait des problèmes, celui qui se salissait volontairement les mains et qui y prenait un plaisir fou. à côté de la jeune yu, il semblait malsain, un démon côtoyant un ange. en soit, il ne savait même pas ce qui lui plaisait chez chaemi, elle était jeune, plus jeune que lui et aussi plus puérile. peut-être que sa présence l'apaisait et que c'est ce qu'il recherchait actuellement, ou peut-être était-elle suffisamment différente pour qu'il s'intéresse à elle. son pouce logé entre ses dents blanches, il se retourne lentement lorsqu'elle quitte après de longues minutes, le confort de sa salle de bain, s'offrant enfin à son regard. La femme, c'est la beauté. Beaucoup de tendresse, un peu de faiblesse, la pudeur, la timidité, la fluctuation, l'a peu près, il ne sait combien de courbes aimables (dans l'allure et le mouvement, aussi bien que dans les formes), voilà la beauté, la grâce. son regard est pesant mais il ne s'en rend guère compte bien trop occupé à déshabiller du regard la jeune innocente.

comment se faisait-il qu'il n'avait jamais remarqué l'onctuosité de ses courbes auparavant ? était-ce la pureté qui émanait de chaemi qui l'en avait si longtemps empêché ? il déglutît discrètement ses yeux descendus sur la poitrine rebondis de la jeune étudiante. ce pyjama n'était-il pas plutôt censé la rendre encore plus mignonne qu'elle ne l'était déjà? alors pourquoi lui apparaissait-elle bien plus sexy qu'elle n'aurait dû l'être. " c'est pas ce que j'avais imaginé. " lâche t-il tout en se raclant la gorge, cessant enfin de la fixer alors qu'il se relève. il a légèrement chaud, un peu trop d'ailleurs et c'est donc tout en se rapprochant de la demoiselle qu'il retire son écharpe avant de le lui passer autour du coup, la faisant retomber sur le décolleté de la demoiselle et ce de sorte à retirer de sa vue, la jeune poitrine de sa camarade. " mmh peut-être que je ferais mieux de faire échanger ce pyjama, c'est pas censé être aussi moulant et encore moins offrir un décolleté plongeant. " il s'humecte la lèvre inférieure d'un léger coup de langue, ses yeux se risquant une nouvelle fois sur la poitrine de la jeune yu avant de ne plonger son regard dans le sien. " tu vis avec des garçons dans cette chambre ou tu n'es qu'avec des filles ? " si lui qui jusque là avait toujours purement observé la demoiselle se trouvait à présent troublé en la voyant vêtue de la sorte, il n'y avait aucun doute que les colocataires de la demoiselle en serait de même. il dépose sa main droite sur la joue de la jeune fille, caressant celle-ci de son pouce avant de ne venir placé une mèche de cheveux derrière son oreille. chaemi était belle, bien plus que ce qu'elle n'autorisait autrui à le voir. pas une beauté comme il avait l'habitude d'en rencontrer, beauté éphémère que le maquillage savait parfaitement amplifier, non ! la jeune renarde était d'une beauté naturelle; pure que l'on craignait d'abimer à la moindre caresse. elle n'avait rien à envier à ses camarades, rien. " les boucles d'oreilles te vont à merveille. " à moins que ce ne soit elle qui ne leur aillent à merveille, ses douces petites lèvres naturellement rosies et ses yeux en amandes. La candeur de l'attente, l'innocence de te connaître.
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Re: This year, to save me from tears... ☽ Caden | 
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