et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers}
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et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Ven 30 Déc - 22:39 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Tu soupire. Pour la énième fois de la matinée. T'en peux plus. T'en a marre. Tu joues la mascotte depuis maintenant quelques mois et aujourd'hui t'as vraiment l'impression que c'est plus difficile que les jours précédents. Pourtant, t'as l'habitude de vivre des journées de merde avec ce travail mais là, t'es comme au bout du rouleau. T'as envie tout envoyé boulé. De dire aux gens qui t'ont employés que c'est que des connards et que tu souhaites bien du courage à celui qui te remplacera. Ouais, t'en a plein les pattes de jouer le type qui gesticule devant le restau habillé en poulet pour attiré les clients. En plus, tu sais bien que sans cette mascotte, les gens viendraient quand même. Argh, tu peux vraiment plus encadré les poulets.
Donc, t'es là devant le fast food à levé les bras et faire semblant d'être une poule pour attiré l’œil. T'entend certaines personnes parler derrière toi. Tu te tourne. Tu voudrais bien voir ces personnes qui parlent mais tu vois rien avec ton casque de poule sur la tête. Encore une raison de plus de détester ce job. Ce costume te gratte, tu vois pas où tu marches et en plus t'as l'air complètement con. Un nouveau soupire s'échappe d'entre tes lèvres. Tu te retourne pour continuer à faire ce pour quoi t'es payé: c'est à dire l'andouille. Bordel, qu'est-ce que t'as chaud là dedans. Oui, rien ne va aujourd'hui. A croire que tu vois tout négatif. C'est rare pourtant venant de toi. T'es plutôt quelqu'un de positif. Enfin, disons que t'as l'habitude de subir les choses. Tu subis les moqueries et les violences contre toi depuis quelques années maintenant. Sauf qu'aujourd'hui, t'as pas envie de subir. Sûrement parce que t'es pas d'humeur. Là, t'as envie d'être dans ta chambre à regarder les derniers épisodes de Tortues Ninjas. Tu veux pas jouer le poulet pour un fast food dont tu peux plus avaler la nourriture tellement t'en est dégoutté. Tu secoues la tête rien qu'à penser aux morceaux de poulet baignant dans l'huile. Eurk. Le pire dans tout ça, c'est les gens qui les mangent. Ceux qui sont en terrasse par exemple. Ceux que tu voulais voir tout à l'heure. Eux, ils mangent sans savoir la merde qu'ils avalent. Enfin, tant pis pour eux, t'es pas là pour t'occuper de leurs assiettes. Toi faut que tu invites les gens à consommer. Alors tu t'arrêtes pas. Tu joues l'idiote mascotte jusqu'à ce que t'entende quelqu'un qui crie quelque chose. Tu te stoppes et te tourne. Évidemment, tu vois rien. T'as pas les yeux en face des trous. Tu crois même que t'as halluciné. Faut dire qu'avec ta tête de poulet sur la tête, les bruits traversent mal. Du coup, tu repars dans ta danse idiote. Puis, à nouveau on semble te parler -ou te crier dessus-. Cette fois-ci, tu enlèves ton casque et te tourne. Tu vois alors en face de toi un groupe de gars. Ceux qui te violentent et t'insultent. « T'es obligé de faire la poule pour payer les capotes de ton frère ? » demande-t-il, sur le ton provocateur qu'il utilise toujours avec toi. « Parce qu'on sait bien que ton frère c'est un coureur de jupette. » ajoute-t-il, te regardant avec insistance. Tes points te serrent. C'était vraiment pas le jour pour te faire chier. D'habitude t'encaisse. C'est pas les premières réflexions qu'il dit sur toi ou ton frère. Les autres fois tu réponds pas sauf qu'aujourd'hui, c'est pas ton jour. Tu lances la tête de poulet dans la face de cet enfoiré -depuis le temps que t'en rêvait-. Le lancé c'est ta spécialité. Tu loupes jamais ta cible. Le missile arrive en pleine tête faisant basculé ton interlocuteur. T'aimerais sourire après l'exploit que tu viens de réalisé mais le type tarde pas à se relever et venir vers toi à toute vitesse. Une bagarre commence entre vous. Tu donnes des coups, tu sais pas comment tout ça va finir mais tu t'en fou. T'as des comptes à réglés. Les conséquences, t'auras tout le temps d'y penser plus tard. Vous vous battez. Un cercle s'est formé autour de vous. Tu prends des coups. Tu en donnes aussi. Personne ne vous sépare. Votre bagarre dure bien quelques minutes. Puis on finit par enfin mettre fin à tout ça. Tu prends conscience que la police est là. Et surtout qu'ils t'embarquent, toi et ton agresseur. Toi qui en avait marre des poulets tu vas encore devoir en supporter quelques uns puisque tu sembles être bien parti pour le commissariat.
Donc, t'es là devant le fast food à levé les bras et faire semblant d'être une poule pour attiré l’œil. T'entend certaines personnes parler derrière toi. Tu te tourne. Tu voudrais bien voir ces personnes qui parlent mais tu vois rien avec ton casque de poule sur la tête. Encore une raison de plus de détester ce job. Ce costume te gratte, tu vois pas où tu marches et en plus t'as l'air complètement con. Un nouveau soupire s'échappe d'entre tes lèvres. Tu te retourne pour continuer à faire ce pour quoi t'es payé: c'est à dire l'andouille. Bordel, qu'est-ce que t'as chaud là dedans. Oui, rien ne va aujourd'hui. A croire que tu vois tout négatif. C'est rare pourtant venant de toi. T'es plutôt quelqu'un de positif. Enfin, disons que t'as l'habitude de subir les choses. Tu subis les moqueries et les violences contre toi depuis quelques années maintenant. Sauf qu'aujourd'hui, t'as pas envie de subir. Sûrement parce que t'es pas d'humeur. Là, t'as envie d'être dans ta chambre à regarder les derniers épisodes de Tortues Ninjas. Tu veux pas jouer le poulet pour un fast food dont tu peux plus avaler la nourriture tellement t'en est dégoutté. Tu secoues la tête rien qu'à penser aux morceaux de poulet baignant dans l'huile. Eurk. Le pire dans tout ça, c'est les gens qui les mangent. Ceux qui sont en terrasse par exemple. Ceux que tu voulais voir tout à l'heure. Eux, ils mangent sans savoir la merde qu'ils avalent. Enfin, tant pis pour eux, t'es pas là pour t'occuper de leurs assiettes. Toi faut que tu invites les gens à consommer. Alors tu t'arrêtes pas. Tu joues l'idiote mascotte jusqu'à ce que t'entende quelqu'un qui crie quelque chose. Tu te stoppes et te tourne. Évidemment, tu vois rien. T'as pas les yeux en face des trous. Tu crois même que t'as halluciné. Faut dire qu'avec ta tête de poulet sur la tête, les bruits traversent mal. Du coup, tu repars dans ta danse idiote. Puis, à nouveau on semble te parler -ou te crier dessus-. Cette fois-ci, tu enlèves ton casque et te tourne. Tu vois alors en face de toi un groupe de gars. Ceux qui te violentent et t'insultent. « T'es obligé de faire la poule pour payer les capotes de ton frère ? » demande-t-il, sur le ton provocateur qu'il utilise toujours avec toi. « Parce qu'on sait bien que ton frère c'est un coureur de jupette. » ajoute-t-il, te regardant avec insistance. Tes points te serrent. C'était vraiment pas le jour pour te faire chier. D'habitude t'encaisse. C'est pas les premières réflexions qu'il dit sur toi ou ton frère. Les autres fois tu réponds pas sauf qu'aujourd'hui, c'est pas ton jour. Tu lances la tête de poulet dans la face de cet enfoiré -depuis le temps que t'en rêvait-. Le lancé c'est ta spécialité. Tu loupes jamais ta cible. Le missile arrive en pleine tête faisant basculé ton interlocuteur. T'aimerais sourire après l'exploit que tu viens de réalisé mais le type tarde pas à se relever et venir vers toi à toute vitesse. Une bagarre commence entre vous. Tu donnes des coups, tu sais pas comment tout ça va finir mais tu t'en fou. T'as des comptes à réglés. Les conséquences, t'auras tout le temps d'y penser plus tard. Vous vous battez. Un cercle s'est formé autour de vous. Tu prends des coups. Tu en donnes aussi. Personne ne vous sépare. Votre bagarre dure bien quelques minutes. Puis on finit par enfin mettre fin à tout ça. Tu prends conscience que la police est là. Et surtout qu'ils t'embarquent, toi et ton agresseur. Toi qui en avait marre des poulets tu vas encore devoir en supporter quelques uns puisque tu sembles être bien parti pour le commissariat.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Dim 1 Jan - 17:38 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Je traîne les pieds jusqu'à ma cuisine, je m'étais endormi comme un gros bébé sans vraiment m'en rendre compte. Les yeux encore à moitié fermés dû à la fatigue mais surtout, à l'agression de la lumière du jour, je commence à ouvrir les placards avant d'y sortir un paquet de gâteaux en guise de petit déjeuner. Bon un petit-déjeuner à 15h25 mais quand même. Pour ma défense, je n'avais pas beaucoup dormi la nuit dernière. Je voulais simplement regarder la télé dans mon lit, reposer mes jambes et là, pouf, dans les bras de Morphée. Maintenant installé sur une des chaises dans la cuisine, je me mets à manger un gâteau, fixant un point invisible sur la table. Perdu dans mes pensées ? Pas du tout, j'ai juste du mal à sortir de mon sommeil, je suppose... Mais un coup de téléphone m'aidera pour ça. Oui car mon portable se met à sonner, numéro inconnu. Je décroche tout de même mais mon visage change tout de suite d'expression quand je me rends compte qu'il s'agit de la police. Allez savoir pourquoi, je pense aussitôt à Jasun. Il a encore dû se foutre dans une merde pas possible sans le vouloir celui-là, mais non, il s'agit de Hyo, apparemment. Une bagarre ? Ce n'est pas vraiment étonnant, enfin, ce n'est pas la première fois qu'il se bat mais jamais je suis allé le rechercher au commissariat, je m'imagine tout de suite le pire. J'espère qu'il n'a rien. Avant même d'avoir raccroché avec eux, je me dirige dans la salle de bain dans le but de me préparer, du moins, pour avoir un peu d'allure. Je ne me vois pas me ramener au commissariat avec mes cheveux en bataille, qui ressemblent à une sorte de palmier bleu dégueulasse, avec ce jogging et ce vieux t-shirt qui m'est utile que la nuit. Je n'ai pas envie de me faire de nouveau embarquer... Mais je suis tellement inquiet que je ne mets que très peu de temps avant d'arranger un peu mon allure et de prendre la route.
Je roule peut-être un peu trop vite parfois, je ralentis lorsque je m'en rends compte. Pas envie de me faire arrêter par les flics alors que je vais au commissariat justement pour faire sortir mon frère de là. Une fois sur le parking, je sors aussitôt de la voiture et cours jusqu'à l'entrée. J'entre dans le bâtiment, cherchant mon frère du regard mais je ne le trouve pas, je me rends alors à l'accueil. « Excusez-moi. » commencé-je un peu trop rapidement, sous le coup de la panique. Tout ce que je veux c'est retrouver mon frère, et puis au téléphone, ils ne m'ont pas vraiment expliqué ce qu'il s'était passé. « On vient de m'appeler pour mon frère, une histoire de bagarre... Gwak Hyo. » La voix d'un flic me fait tourner la tête et c'est là que j'aperçois Hyo assis sur une chaise, difficile de le louper puisqu'il a son costume de poulet. Il s'est battu au travail ? « C'est bon, je vous remercie. » dis-je par politesse à la jeune femme de l'accueil, et c'est en lui prêtant plus aucune attention que je m'empresse de me diriger vers mon petit frère, menotté à une chaise avec des coups sur le visage. « Hyo, qu'est-ce qu'il s'est passé ?! » lui demandé-je avant de m'asseoir sur la chaise juste à côté et de tourner la tête vers l'agent de police qui se dirige vers moi « Vous pouvez au moins le détacher ?! » dis-je sur un ton peut-être un peu trop agressif puisqu'il n'en fait rien. Je crois que je peux m'estimer chanceux de ne pas être retombé face à l'un des flics qui m'avait arrêté lorsque je me suis retrouvé dans l’émeute avec Jasun -et non, j'y étais pour rien- . En face de nous, un mec tout aussi amoché et lui aussi, menotté à une chaise, je dépose mon regard sur lui avant de le reposer sur mon petit frère « C'est avec lui que tu t'es battu ? » J'ai déjà envie de me lever et de lui en coller une. Je le ferai d'ailleurs si les flics n'étaient pas prêts à me menotter sur l'une des chaises moi aussi.
Je roule peut-être un peu trop vite parfois, je ralentis lorsque je m'en rends compte. Pas envie de me faire arrêter par les flics alors que je vais au commissariat justement pour faire sortir mon frère de là. Une fois sur le parking, je sors aussitôt de la voiture et cours jusqu'à l'entrée. J'entre dans le bâtiment, cherchant mon frère du regard mais je ne le trouve pas, je me rends alors à l'accueil. « Excusez-moi. » commencé-je un peu trop rapidement, sous le coup de la panique. Tout ce que je veux c'est retrouver mon frère, et puis au téléphone, ils ne m'ont pas vraiment expliqué ce qu'il s'était passé. « On vient de m'appeler pour mon frère, une histoire de bagarre... Gwak Hyo. » La voix d'un flic me fait tourner la tête et c'est là que j'aperçois Hyo assis sur une chaise, difficile de le louper puisqu'il a son costume de poulet. Il s'est battu au travail ? « C'est bon, je vous remercie. » dis-je par politesse à la jeune femme de l'accueil, et c'est en lui prêtant plus aucune attention que je m'empresse de me diriger vers mon petit frère, menotté à une chaise avec des coups sur le visage. « Hyo, qu'est-ce qu'il s'est passé ?! » lui demandé-je avant de m'asseoir sur la chaise juste à côté et de tourner la tête vers l'agent de police qui se dirige vers moi « Vous pouvez au moins le détacher ?! » dis-je sur un ton peut-être un peu trop agressif puisqu'il n'en fait rien. Je crois que je peux m'estimer chanceux de ne pas être retombé face à l'un des flics qui m'avait arrêté lorsque je me suis retrouvé dans l’émeute avec Jasun -et non, j'y étais pour rien- . En face de nous, un mec tout aussi amoché et lui aussi, menotté à une chaise, je dépose mon regard sur lui avant de le reposer sur mon petit frère « C'est avec lui que tu t'es battu ? » J'ai déjà envie de me lever et de lui en coller une. Je le ferai d'ailleurs si les flics n'étaient pas prêts à me menotter sur l'une des chaises moi aussi.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Dim 15 Jan - 18:21 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Qu'est-ce qui t'as pris ? Pourquoi t'as voulu répondre à cet abruti ? Ca te ressemble pas, d'habitude t'encaisse en fermant ta gueule. T'es du genre passif comme garçon, tu fais pas ce genre de chose. Tu riposte pas quand on t'insulte -ou quand on insulte ta famille-. Tu t'es toujours dis que l'ignorance était l'une des armes les plus puissantes face à ce genre de con mais aujourd'hui t'étais juste pas d'humeur. T'avais envie de te rebeller pour une fois et pas subir. Alors t'as eu la bonne idée d'envoyer la tête de poulet dans la face du con qui est actuellement en face de toi. Et ça, ça a déclencher une bagarre. Enfin t'as déclenché cette bagarre et maintenant tu te retrouves au poste de police. T'as pas vraiment réfléchis avant d'agir, t'as fais ça sur un coup de tête -sans mauvais jeu de mot- et évidemment maintenant tu regrettes. C'est pas toi, t'es pas comme ça et t'aime pas agir comme ça. T'as l'impression d'avoir agis comme ton frère. Oui, c'est lui qui aurait frappé comme ça pas toi. Tu penses à la réaction que ton père pourrait avoir s'il apprenait que tu venais de finir au poste. Heureusement pour toi, t'as décidé d'appeler Tae. C'est bien le seul qui va pas t'engueuler pour ce que t'as fais. Et pis, d'une certaine façon, il ne sera pas déçu de toi et de ton comportement. Alors que si tu avais appeler ton père, ça aurait été bien différent, il aurait été désolé de voir que tu n'es pas si calme et sage qu'il n'y paraît. Et surtout, il aurait été détruit d'apprendre que tu n'es pas si différent de Tae et que toi aussi, il t'arrive de vouloir frapper les autres. Et même si tu lui avais expliqué la situation, tu aurais vu dans son regard la déception et rien que le fait d'y penser, ça te fend le cœur. C'est bien la dernière chose que tu veux voir dans ses yeux. Tu baisses le regard vers la tête de poulet qui se trouve sur tes genoux. Tu la regarde avec tristesse. Le pire dans cette histoire c'est que cette bagarre t'as fais perdre ton job. C'est pas comme si tu voulais vraiment y retourné mais tu ne sais juste pas ce que tu vas faire maintenant. T'as besoin de ce job, aussi minable soit-il. Tu viens te pincer entre les deux yeux. T'as mal au crâne à force de remuer cette histoire dans ta tête. Ça bouillonne dans ton crâne, t'as besoin d'une sieste. Mais malheureusement pour toi, même si tu peux dormir partout, le commissariat n'est pas le meilleur endroit.
Une petite heure s'est écoulée et tu vois enfin débarqué ton frère. Son visage affiche très clairement sa surprise de te trouver ici. Il se dirige vers toi, te demandant ce qu'il y a bien pu se passer. Il prend place à côté de toi. Tu tournes la tête vers lui, fatigué d'avoir tourner cette histoire en boucle dans ta tête. Tae interpelle un agent pour lui dire de te détacher. Tu fermes brièvement les yeux puis, presque silencieusement, tu sors un « arrête Tae, c'est bon. » Tu lâches ses mots parce que tu n'as pas besoin de faire encore plus d'histoires. T'en a déjà fais assez aujourd'hui. Tu veux juste te faire tout petit. Et éventuellement quitter ce foutu commissariat. Tae pose ensuite son regard sur le con avec qui tu t'es tapé en face de vous. Tu le regarde à ton tour. Il ne tarde pas à te demander si c'est avec lui que tu as échangé des coups. « Non, l'autre est dans un état bien pire. » tu affiche un léger sourire pour pas montrer que cette histoire t'as bien trop pris la tête. Et surtout pour ne pas qu'il aille lui en mettre une parce qu'il en serait bien capable. Tu connais le côté impulsif de ton frère. « Je voulais pas le faire. » dis-tu baissant la tête, désolé par la situation que t'as créée espérant que Tae comprenne que tu ne souhaites pas parlé de cette histoire tout de suite.
Une petite heure s'est écoulée et tu vois enfin débarqué ton frère. Son visage affiche très clairement sa surprise de te trouver ici. Il se dirige vers toi, te demandant ce qu'il y a bien pu se passer. Il prend place à côté de toi. Tu tournes la tête vers lui, fatigué d'avoir tourner cette histoire en boucle dans ta tête. Tae interpelle un agent pour lui dire de te détacher. Tu fermes brièvement les yeux puis, presque silencieusement, tu sors un « arrête Tae, c'est bon. » Tu lâches ses mots parce que tu n'as pas besoin de faire encore plus d'histoires. T'en a déjà fais assez aujourd'hui. Tu veux juste te faire tout petit. Et éventuellement quitter ce foutu commissariat. Tae pose ensuite son regard sur le con avec qui tu t'es tapé en face de vous. Tu le regarde à ton tour. Il ne tarde pas à te demander si c'est avec lui que tu as échangé des coups. « Non, l'autre est dans un état bien pire. » tu affiche un léger sourire pour pas montrer que cette histoire t'as bien trop pris la tête. Et surtout pour ne pas qu'il aille lui en mettre une parce qu'il en serait bien capable. Tu connais le côté impulsif de ton frère. « Je voulais pas le faire. » dis-tu baissant la tête, désolé par la situation que t'as créée espérant que Tae comprenne que tu ne souhaites pas parlé de cette histoire tout de suite.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Ven 20 Jan - 0:25 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Toutes les personnes qui me connaissent un minimum savent à quel point je peux me montrer impulsif parfois. Ce n'est pas toujours le cas, heureusement, mais lorsqu'on touche à ma famille... Je ne peux pas faire autrement, je vois rouge, je fonce tête baissée. Mon cœur se resserre dans ma poitrine quand j'apprends que Hyo se retrouve au commissariat. Je commence à me faire des films mais le flic au téléphone me fait plus au moins comprendre ce qu'il s'est passé, une bagarre, est-ce que ça me rassure ? Pas vraiment, je ne sais pas dans quel état je vais retrouver mon petit frère et ça me fait peur. Alors je grimpe dans ma voiture, roule un peu trop vite, je dois l'avouer, jusqu'au poste de police avant d'aller le rejoindre. Ce n'est pas comme si j'avais souvent ce genre de problème avec Hyo après tout, ce n'est pas un délinquant, un rebelle même si je le retrouve parfois dans de sales états, il se bat puisqu'il ne se laisse pas faire sauf que parfois, et même très souvent, il n'a pas la force nécessaire pour totalement se défendre. C'est pour cette raison que je réagis comme ça avec lui, que je veux l'aider, parce que premièrement, on ne touche pas à mon petit frère mais aussi parce que je veux lui faire comprendre que je serai toujours là pour lui, pour l'aider, et peut-être qu'il l'a finalement compris puisqu'il m'a appelé moi, aujourd'hui. Mais Hyo a toujours préféré encaissé les coups plutôt que de demander mon aide, mon aide ou celle de quelqu'un d'autre d'ailleurs. J'ai bien envie de lui dire que ce n'est pas la solution mais quelle est la solution ? Je sais qu'à sa place, je ne laisserai pas mon grand frère me défendre, que je voudrais me débrouiller tout seul mais même si je me mets à sa place, je n'arrive pas à penser autrement. Peut-être que ma place de grand frère prend beaucoup trop de place mais que dois-je faire ? Le regarder se faire tabasser ? Laisser les autres impunis ? Impensable ! Il en est hors de question mais malheureusement, c'est ce qui arrive très souvent, en tout cas, quand Hyo ne veut pas me donner de nom. Mais l'idée que quelqu'un puisse lui faire du mal me rend fou, et ça, Hyo le sait bien.
Mon côté impulsif reprend vite le dessus, voir mon frère attaché à cette chaise me mets hors de moi, c'est bon, il ne veut pas tous les tuer... C'est quoi ce délire ? Je sais que c'est normal, c'est juste que ça m'emmerde, alors quand je demande au flic de le détacher -chose qu'il ne fait pas- Hyo me dit d'arrêter. Je lâche alors le flic du regard, toujours les sourcils froncés, ouais j'arrête... J'arrête... Facile à dire ! Mais mon attention se pose sur l'autre mec en face de nous, très vite, je lui demande si c'est avec lui qu'il s'est battu, sans discrétion j'avoue mais si c'est lui, j'aimerais le savoir. « Non, l'autre est dans un état bien pire. » me répond alors mon petit frère. Je reste là, à le fixer, haussant les sourcils. Je ne sais pas s'il ment comme un pied ou si c'est moi qui le connait trop, et pourtant Hyo et moi sommes loin d'être proche... Mais pour le coup, j'ai du mal à le croire. Alors même si Hyo me lance ce sourire, je relance un regard vers ce type que je foudroie du regard. Je n'ai pas confirmation, je ne peux pas lui dire mes quatre vérités -ou lui en mettre une, au choix- mais j'ai tout de même un doute... Je secoue la tête, laisse tomber Tae. En fait, ce qui me calme, c'est l'air désolé de Hyo, il me dit qu'il ne voulait pas le faire. Je viens alors m'installer sur la chaise juste à côté, sans le lâcher du regard. « Ce n'est pas grave. Ce qui est fait est fait. » lui dis-je pour le rassurer. Je ne sais pas si ça le rassurera vraiment mais c'est vrai, ce n'est pas grave. Même s'il ne m'a pas encore expliqué ce qu'il s'était réellement passé et que l'envie me dévore de lui reposer la question, je me retiens. Je connais Hyo, s'il ne veut rien dire, il ne dira rien. En tout cas pas tout de suite. Un silence s'installe tandis que je regarde autour de moi, j'espère vite sortir mon frère de là, je repose d'ailleurs mon regard sur lui, toujours aussi silencieux et finit par reprendre la parole. « Je vais te sortir de là et tout rentrera dans l'ordre. » mais à peine cette phrase prononcée qu'un flic passe devant moi, accompagné d'une dame mais également, du mec en face qu'il vient de détacher. Je me lève aussitôt. « Excusez moi ! » ce dernier se tourne dans ma direction, il a l'air occupé ou du moins... Ouais j'ai l'air de le faire chier. Mais pourquoi c'est lui qui sortirait avant ? « Je suis juste là pour payer une caution, moi. J'aimerais que mon frère sorte d'ici. » Ce à quoi il me répond presque aussitôt, avant de quitter les lieux. « Je m'occupe de vous ensuite, patientez. » Je soupire, reprenant place sur la chaise. Et après un court silence, je reprends la parole « J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. »
Mon côté impulsif reprend vite le dessus, voir mon frère attaché à cette chaise me mets hors de moi, c'est bon, il ne veut pas tous les tuer... C'est quoi ce délire ? Je sais que c'est normal, c'est juste que ça m'emmerde, alors quand je demande au flic de le détacher -chose qu'il ne fait pas- Hyo me dit d'arrêter. Je lâche alors le flic du regard, toujours les sourcils froncés, ouais j'arrête... J'arrête... Facile à dire ! Mais mon attention se pose sur l'autre mec en face de nous, très vite, je lui demande si c'est avec lui qu'il s'est battu, sans discrétion j'avoue mais si c'est lui, j'aimerais le savoir. « Non, l'autre est dans un état bien pire. » me répond alors mon petit frère. Je reste là, à le fixer, haussant les sourcils. Je ne sais pas s'il ment comme un pied ou si c'est moi qui le connait trop, et pourtant Hyo et moi sommes loin d'être proche... Mais pour le coup, j'ai du mal à le croire. Alors même si Hyo me lance ce sourire, je relance un regard vers ce type que je foudroie du regard. Je n'ai pas confirmation, je ne peux pas lui dire mes quatre vérités -ou lui en mettre une, au choix- mais j'ai tout de même un doute... Je secoue la tête, laisse tomber Tae. En fait, ce qui me calme, c'est l'air désolé de Hyo, il me dit qu'il ne voulait pas le faire. Je viens alors m'installer sur la chaise juste à côté, sans le lâcher du regard. « Ce n'est pas grave. Ce qui est fait est fait. » lui dis-je pour le rassurer. Je ne sais pas si ça le rassurera vraiment mais c'est vrai, ce n'est pas grave. Même s'il ne m'a pas encore expliqué ce qu'il s'était réellement passé et que l'envie me dévore de lui reposer la question, je me retiens. Je connais Hyo, s'il ne veut rien dire, il ne dira rien. En tout cas pas tout de suite. Un silence s'installe tandis que je regarde autour de moi, j'espère vite sortir mon frère de là, je repose d'ailleurs mon regard sur lui, toujours aussi silencieux et finit par reprendre la parole. « Je vais te sortir de là et tout rentrera dans l'ordre. » mais à peine cette phrase prononcée qu'un flic passe devant moi, accompagné d'une dame mais également, du mec en face qu'il vient de détacher. Je me lève aussitôt. « Excusez moi ! » ce dernier se tourne dans ma direction, il a l'air occupé ou du moins... Ouais j'ai l'air de le faire chier. Mais pourquoi c'est lui qui sortirait avant ? « Je suis juste là pour payer une caution, moi. J'aimerais que mon frère sorte d'ici. » Ce à quoi il me répond presque aussitôt, avant de quitter les lieux. « Je m'occupe de vous ensuite, patientez. » Je soupire, reprenant place sur la chaise. Et après un court silence, je reprends la parole « J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. »
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Lun 30 Jan - 1:15 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Ce petit séjour au poste t'as fais réfléchir à ta connerie. T'as été impulsif, exactement comme ton frère aurait pu l'être. T'as pas réfléchis. T'as agis parce que t'en avait marre d'entendre des conneries sur toi ou ta famille. Et pis c'est aussi un mauvais jour. C'était un ras le bol total qui t'as poussé à envoyé la tête de poulet de ton déguisement dans le faciès du gros cons qui se trouve maintenant en face de toi. D'ailleurs, tu remarque vite que sur son visage y'a des marques de coups. Comme quoi t'as su lui donner des coups assez forts pour que son visage s'en souvienne. Tu penches la tête sur le côté pour tenter de craquer ton cou en vain. A nouveau tu pousses un long soupire. Tu aperçois Tae au loin qui finit par arriver et s'asseoir à côté de toi. Comme à son habitude, Tae se fait remarqué enfin du moins proteste contre un flic pour te détaché. Tu baisses la tête comme pour essayer de te cacher, de te faire tout petit. Tu lui demande d'ailleurs d'arrêter, chose qu'il fait. Puis il te demande si c'est avec le type en face de vous que tu t'es battu. Évidemment, ça ne surprend personne mais tu lui mens. Prétendant que l'homme à qui t'as refais le visage est dans un état bien pire. T’enchaîne en ajoutant que tu ne voulais pas crée une bagarre. C'est vrai, t'es un mec discret d'habitude qui veut pas crée d'emmerdes. Ton frère te répond alors que ce n'est pas grave et qu'il va te sortir de là. Tu hoches légèrement la tête. Au fond, t'es content que ce soit lui qui soit là et non ton père. Tu n'as même pas idée de la brassée que tu te prendrais s'il était au courant de tout ça. Pour ce coup-là tu peux compter sur la discrétion de ton frère. T'as beau ne pas tout lui dire, tu sais que sur certaines choses, tu peux avoir confiance en ton frère. Sa haine contre votre père t'es utile pour le coup.
Un policier passe devant vous libérant le type avec qui tu t'es battu. Tu le regardes avec tout le méprit du monde. D'accord, tu regrettes cette bagarre mais tu ne pardonneras pas ces propos. Lui aussi t'adresse un regard hautain. Il ajoute même un petit sourire narquois certainement heureux de quitter le commissariat avant toi. L'homme répond alors qu'il va bientôt s'occuper de nous. Tu te sens soulager, tu vas enfin quitter cet endroit pour rentrer chez toi. T'as qu'une hâte c'est de retirer ce foutu costume de poulet et d'enfin en finir avec ce job de merde. Tae me regarde me lâchant qu'il avait eu peur qu'il me soit arrivé quelque chose de grave. La situation est assez grave pour toi déjà mais tu te retiens bien de lui dire. Tu hausse simplement les épaules observant tes mains posées sur tes genoux. « Bonne journée les nids à mst. » la voix du type avec qui tu t'es bagarré te fait levé la tête. Tu fermes un instant les yeux, hochant même légèrement la tête de gauche à droite. Ce n'est pas ce qu'il a dit qui te fait réagir comme ça. C'est parce que tu sais que Tae va réagir. Et ce qui te fait le plus peur c'est qu'il va réagir avec ses poings. Et que tout ça va mal se terminer. Que tu vas à nouveau attirer les regards. Et surtout que tu n'es pas prêt de rentrer chez toi de si tôt.
Un policier passe devant vous libérant le type avec qui tu t'es battu. Tu le regardes avec tout le méprit du monde. D'accord, tu regrettes cette bagarre mais tu ne pardonneras pas ces propos. Lui aussi t'adresse un regard hautain. Il ajoute même un petit sourire narquois certainement heureux de quitter le commissariat avant toi. L'homme répond alors qu'il va bientôt s'occuper de nous. Tu te sens soulager, tu vas enfin quitter cet endroit pour rentrer chez toi. T'as qu'une hâte c'est de retirer ce foutu costume de poulet et d'enfin en finir avec ce job de merde. Tae me regarde me lâchant qu'il avait eu peur qu'il me soit arrivé quelque chose de grave. La situation est assez grave pour toi déjà mais tu te retiens bien de lui dire. Tu hausse simplement les épaules observant tes mains posées sur tes genoux. « Bonne journée les nids à mst. » la voix du type avec qui tu t'es bagarré te fait levé la tête. Tu fermes un instant les yeux, hochant même légèrement la tête de gauche à droite. Ce n'est pas ce qu'il a dit qui te fait réagir comme ça. C'est parce que tu sais que Tae va réagir. Et ce qui te fait le plus peur c'est qu'il va réagir avec ses poings. Et que tout ça va mal se terminer. Que tu vas à nouveau attirer les regards. Et surtout que tu n'es pas prêt de rentrer chez toi de si tôt.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Mar 31 Jan - 17:36 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
Gwak brothers
J'essaye de garder mon calme mais c'est bien difficile, je veux juste que mon frère sorte d'ici. Il n'a rien à faire ici, ce n'est pas son élément et je sais qu'il se sent mal, je le vois. Alors je veux vraiment le sortir d'ici au plus vite et quand je le fais comprendre au flic, il m'annonce qu'il s'occupera d'abord du type en face de nous. Je reporte alors mon attention sur mon petit frère, sans m'imaginer une seconde que cet homme en question allait réagir. « Bonne journée les nids à mst. » Doucement, je tourne mon visage dans sa direction. Attendez, il parle bien de mon frère et moi là ?! Mon sang ne fait qu'un tour puisqu'il me faut que quelques secondes pour lui répondre. « T'as dit quoi là ?! » Oh que oui, j'ai malheureusement très bien entendu ce qu'il nous a dit. Je me lève presque aussi vite, ne faisant pas attention à mon petit frère qui n'a pas vraiment réagi, de toute façon, il est impossible de me raisonner dans ce genre de cas. « Ah ouais, la baise ça rend sourd ? » me répond t-il en se tournant vers moi, avec son petit air péteux. Ni une ni deux, je viens lui coller mon poing dans la gueule. Mon impulsivité. J'arrive parfois à la gérer mais... Ce n'est pas toujours le cas. Je sais ce qu'il insinue mais le fait qu'il mêle mon frère à ça me rend fou. Et puis, il faut lui remettre les idées en place. Alors il tombe en arrière, se tenant le nez tandis qu'un flic ne tarde pas à m'éloigner de lui -l’inconvénient d'être dans un commissariat-. Pour le coup, tout le monde nous regarde. « Ça t'a remis les idées en place du con ? » lui lançais-je avant d'essayer de me détacher du flic « Lâchez moi ! » Pourquoi ils m'agrippent comme ça ?! C'est bon... Je ne vais pas faire sauter le commissariat.
Cela doit bien faire dix longues minutes que je suis menotté à cette chaise, chaise qui se trouve juste à côté de celle de Hyo. Bien évidemment, nous n'avons pas pu passer, je pense qu'ils attendent que je me calme ou je ne sais quelle connerie avant de me libérer, mais là, ça commence à m'énerver. Alors même si j'ai interpellé plusieurs flics pour leur demander quand est-ce qu'ils comptaient me détacher, j'ai fini par abandonner. Je tire de nouveau sur mon poignet, les menottes claquant contre le bras de la chaise, je lâche un long soupir avant de poser mon regard sur Hyo. Je ne sais même pas quoi lui dire mais je sais exactement à quoi il pense. « Je suis désolé, ok ? » Je ne suis pas du genre à m'excuser et là, je sais que je n'ai pas tort. Enfin... Je n'aurais pas dû réagir comme ça, mais il l'a cherché. Mais je sais aussi que mon frère me voit uniquement comme un type bourrin et impulsif, ce qui n'est pas totalement la vérité et pourtant, je viens de lui montrer les choses. Moi qui veut lui prouver le contraire... Et bien c'est encore raté pour aujourd'hui.
Cela doit bien faire dix longues minutes que je suis menotté à cette chaise, chaise qui se trouve juste à côté de celle de Hyo. Bien évidemment, nous n'avons pas pu passer, je pense qu'ils attendent que je me calme ou je ne sais quelle connerie avant de me libérer, mais là, ça commence à m'énerver. Alors même si j'ai interpellé plusieurs flics pour leur demander quand est-ce qu'ils comptaient me détacher, j'ai fini par abandonner. Je tire de nouveau sur mon poignet, les menottes claquant contre le bras de la chaise, je lâche un long soupir avant de poser mon regard sur Hyo. Je ne sais même pas quoi lui dire mais je sais exactement à quoi il pense. « Je suis désolé, ok ? » Je ne suis pas du genre à m'excuser et là, je sais que je n'ai pas tort. Enfin... Je n'aurais pas dû réagir comme ça, mais il l'a cherché. Mais je sais aussi que mon frère me voit uniquement comme un type bourrin et impulsif, ce qui n'est pas totalement la vérité et pourtant, je viens de lui montrer les choses. Moi qui veut lui prouver le contraire... Et bien c'est encore raté pour aujourd'hui.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Lun 6 Fév - 23:36 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
Gwak brothers
La journée a mal commencée pour toi. Et tu sais que c'est de ta faute. Du moins si les choses ont autant empirées c'est de ta faute. Au départ t'en avais simplement marre de faire la poule devant le KFC. Mais voilà, il y a fallu qu'un imbécile t'insulte -toi et ta famille- pour que tu décides d'envoyer valser ton casque de poulet dans la face de cet abruti. Et tout ça t'as amené à finir au poste de police. Cette partie là t'en est pas fier. T'as même un peu honte d'avoir été aussi loin. C'est bien la première fois de ta vie que tu finis au poste. D'habitude les emmerdes tu préfères les éviter en subissant les moqueries ou autre supplices que tu peux endurer mais cette fois, c'était pas le jour. T'as été impulsif. T'as agis avant de réfléchir. Et voilà où t'en est. Heureusement pour toi, c'est ton frère qui vient te chercher ici. T'as préféré l'appelé lui parce que tu sais qu'il dira rien à ton père parce que s'il y a bien une chose que tu veux pas, c'est que ton père apprenne ce que t'as fais. Il t'a toujours dis de ne pas frapper les autres et que s'il t'arrivait de le faire tu deviendrai comme ton frère : « un fouteur de merde » comme il dit. Et ça tu veux pas.
Vous êtes tous les deux, Tae et toi, entrain d'attendre qu'on te libère. Tu veux rentrer chez toi pour en finir avec cette histoire. En finir avec cette journée, même. Tae te pose des questions, il te dit même qu'il s'est inquiété. Évidemment, toi tu restes évasif comme d'habitude, tu préfères ne rien dire, ne plus parler de cette histoire. T'espère sincèrement que Tae et toi aurez oublier tout ça d'ici demain. Le type avec qui tu t'es battu est en face de toi et a le privilège d'être libéré avant toi mais cet imbécile sort une phrase qui -tu le sais d'avance- va provoquer l'impulsivité de ton frère. Alors tu fermes les yeux un court instant juste le temps de prier pour que Tae ne réagisse pas. Mais tu ouvres à nouveau les yeux quand tu entends ton frère réagir de manière verbal à ce qu'il vient de dire. Tu les observe tour à tour tandis que votre interlocuteur se décide à en remettre une couche. Et cette fois-ci, Tae envoie directement son poing dans la face de ce con. Tu soupire encore et toujours. Tout ce bordel attire l'attention des autres flics du commissariat. T'as envie de te cacher par honte. Tu voulais pas attirer l'attention. Tou voulais simplement sortir d'ici et passer à autre chose. La police attrape Tae, celui-ci se débat. Tu n'ose même pas regarder les agents dans les yeux. Tu veux te faire tout petit, alors tu baisse la tête et regarde tes pieds comme si ça pouvait te faire disparaître.
Tae est maintenant attaché, comme toi. Un silence s'est installé. Tu ne parleras pas. S'il est à cette place et attaché c'est entièrement de sa faute. Au départ, il venait pour te sortir de là. Et maintenant tu n'as aucune idée de comment vous allez vous tirer d'ici. « Je suis désolé, ok ? » dit-il enfin brisant le silence. Tu ne le regarde même pas, tu lèves les yeux au ciel avant de soupirer. « Je m'en fou de tes excuses Tae, d'accord ? » lâche-tu, agacé par la situation. « C'était trop difficile pour toi de calmer l'animal que t'es ? » cette fois tu tournes la tête vers lui. Tu reprends les mots de ton père. A de nombreuses reprises, il a comparé ton frère à un animal sauvage. « Faut toujours que tu agisses sans réfléchir... » finis-tu par lui dire, désespéré par l'impulsivité dont fait preuve ton frère.
Vous êtes tous les deux, Tae et toi, entrain d'attendre qu'on te libère. Tu veux rentrer chez toi pour en finir avec cette histoire. En finir avec cette journée, même. Tae te pose des questions, il te dit même qu'il s'est inquiété. Évidemment, toi tu restes évasif comme d'habitude, tu préfères ne rien dire, ne plus parler de cette histoire. T'espère sincèrement que Tae et toi aurez oublier tout ça d'ici demain. Le type avec qui tu t'es battu est en face de toi et a le privilège d'être libéré avant toi mais cet imbécile sort une phrase qui -tu le sais d'avance- va provoquer l'impulsivité de ton frère. Alors tu fermes les yeux un court instant juste le temps de prier pour que Tae ne réagisse pas. Mais tu ouvres à nouveau les yeux quand tu entends ton frère réagir de manière verbal à ce qu'il vient de dire. Tu les observe tour à tour tandis que votre interlocuteur se décide à en remettre une couche. Et cette fois-ci, Tae envoie directement son poing dans la face de ce con. Tu soupire encore et toujours. Tout ce bordel attire l'attention des autres flics du commissariat. T'as envie de te cacher par honte. Tu voulais pas attirer l'attention. Tou voulais simplement sortir d'ici et passer à autre chose. La police attrape Tae, celui-ci se débat. Tu n'ose même pas regarder les agents dans les yeux. Tu veux te faire tout petit, alors tu baisse la tête et regarde tes pieds comme si ça pouvait te faire disparaître.
Tae est maintenant attaché, comme toi. Un silence s'est installé. Tu ne parleras pas. S'il est à cette place et attaché c'est entièrement de sa faute. Au départ, il venait pour te sortir de là. Et maintenant tu n'as aucune idée de comment vous allez vous tirer d'ici. « Je suis désolé, ok ? » dit-il enfin brisant le silence. Tu ne le regarde même pas, tu lèves les yeux au ciel avant de soupirer. « Je m'en fou de tes excuses Tae, d'accord ? » lâche-tu, agacé par la situation. « C'était trop difficile pour toi de calmer l'animal que t'es ? » cette fois tu tournes la tête vers lui. Tu reprends les mots de ton père. A de nombreuses reprises, il a comparé ton frère à un animal sauvage. « Faut toujours que tu agisses sans réfléchir... » finis-tu par lui dire, désespéré par l'impulsivité dont fait preuve ton frère.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Jeu 9 Fév - 3:02 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Je m'excuse, non pas auprès de ce type qui nous avait insulté. Oh non, ça je m'en fiche pas mal... Non auprès de mon frère. Je sais qu'il déteste quand je réagis de cette manière. Je sais que ça reflète l'un des traits de ma personnalité que j'aimerais effacer, ou du moins, atténuer. Je ne suis pas qu'un gars impulsif qui frappe tout ce qui bouge, je dois l'être aux yeux de mon frère, mais cela fait bien des années que j'essaye de lui prouver le contraire. Oui j'essaye de lui prouver mais c'est bien compliqué lorsqu'il y a mon père derrière, toujours prêt à me rabaisser, à dire des méchancetés sur moi et même parfois, des choses fausses. Ce que les gens pensent de moi je m'en fiche pas mal, et mon père aussi, mais mon frère est naïf. Je le sais, mon père aussi. C'est bien ça le problème. Et Hyo me le prouve de nouveau. « C'était trop difficile pour toi de calmer l'animal que t'es ? » Mon père. Je crois entendre mon père. Ce sont ses paroles et je le sais très bien. C'est pour cette raison que je pose mon regard sur lui, nos regards se croisent. Mes sourcils se froncent, il doit certainement comprendre ce que je ressens : de la frustration. De la colère. Et même tout au fond de moi, de la tristesse. Inconsciemment, j'avais confiance en lui. Confiance pour qu'il voit clair dans son jeu malgré sa naïveté. « Faut toujours que tu agisses sans réfléchir... » finit-il d'un air que je déteste, d'un air... désespéré.
Je n'ai jamais rien dit, contrairement à mon père et malgré toute la haine que je peux ressentir à son égard, je n'ai jamais voulu le rabaisser réellement aux yeux de mon frère. Ce n'est pas parce qu'on se déteste, que je dois embarquer mon frère avec moi. Je ne vente pas mes mérites, je le fais pour lui, c'est tout. Alors la plupart du temps je me tais, comme quoi, je ne suis pas si impulsif que ça. Mais là je commence à en avoir ras-le-bol. Ras-le-bol de cette situation. Ras-le-bol de mon père. J'en ai marre. « Tu parles comme ton père. » lui dis-je alors que je ne l'ai même pas encore quitté du regard. Oui son père, pas le mien. Ça ne l'est plus depuis longtemps... Ou plutôt, ça ne l'a jamais été. Il n'a jamais tenu son rôle de père. Jamais. Parce qu'il me déteste depuis toujours. Mais ça je ne suis pas sûr que Hyo le sache, je ne lui ai rien dit, rien raconté. « Écoute. Pense ce que tu veux de moi, d'accord ? » C'est faux, archi faux. Je n'ai pas envie qu'il me voit comme un monstre mais ça ne changera pas, mon père s'en assure. Hyo finira pas me détester. « Si tu penses que je ne suis qu'un animal, que tout ce que je souhaite c'est foutre la merde ou frapper des gens, vas-y. C'est ce qu'il te dit, non ? » Je le sais très bien. Mais je suis aussi persuadé qu'il manipule Hyo, qu'il profite de sa naïveté et je voulais tout simplement le protéger de tout ça, je n'ai peut-être pas agi de la meilleure des manières, mais j'ai essayé. « Je connais son vrai visage. » C'est tout ce que je dirais. Il ne le sait sans doute pas. Les claques dans la gueule que je me prenais quand je pleurais, son absence au quotidien, ses aventures à droite à gauche, qu'il était présent uniquement pour m'engueuler ou me reprocher des choses, me faire comprendre que je n'étais pas voulu, que je n'étais qu'une erreur. Il l'a dit, je l'ai entendu. Que depuis bébé, il rêvait du jour où je quitterai enfin la maison. Parce que je pleurais, comme tous les bébés, et que je l'empêchais de faire sa petite affaire avec ma mère. Ouais, j'en ai appris des choses, ces mots sont sortis de sa bouche. Une conversation téléphonique, quelques mots échangés pour que je comprenne qu'encore une fois, la haine que je voyais dans les yeux de mon père lorsqu'il me regardait n'était pas que le fruit de mon imagination. « Je veux simplement te protéger de tout ça mais suis ton instinct. Suis papa. » Papa, ce mot qui a été si difficile à prononcer mais c'est un nouvel effort que je fais, pour Hyo. « Et tu sais quoi Hyo ? J'espère sincèrement que je me trompe. » terminé-je, laissant mon dos s'appuyer de tout mon poids sur la chaise. Ce poids. Oui je l'espère. Peut-être qu'il ne déteste que moi et que ce n'est pas un mauvais père pour Hyo... Comme il l'a été pour moi. De toute façon et même s'il me voit parfois comme un monstre, je serai toujours là pour mon petit frère. Toujours.
Mais là, je sature. À tel point que... Ouais, c'est ça, je n'ai plus la force de me battre. Alors quand un flic passe à côté de moi, je lui lance, dépité « Vous pouvez me retirer ça ?! » Le flic m'observe, hésitant, le ton de ma voix doit certainement le rassurer dans l'idée que je suis bel et bien calmé. « Vous êtes calmé ?! » Je lève les yeux au ciel. Oui je le suis, mais ça se voit non ? « Libérez-moi s'il vous plaît j'ai une caution à payer. » De nouveau, il comprend que je ne risque plus de m'énerver. Que je n'ai plus de force. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici. Alors après quelques secondes d'hésitation, il finit par me détacher. « Merci. » dis-je me levant de la chaise, entourant mon poignet de mes doigts et le frottant légèrement. Il détache également Hyo. « Suivez-moi dans ce cas. » Je suis alors ce flic sans lancer un seul regard vers mon petit frère. Pour qu'il voit dans mes yeux à quel point je suis blessé et prendre le risque de le faire culpabiliser ? Non merci.
Je n'ai jamais rien dit, contrairement à mon père et malgré toute la haine que je peux ressentir à son égard, je n'ai jamais voulu le rabaisser réellement aux yeux de mon frère. Ce n'est pas parce qu'on se déteste, que je dois embarquer mon frère avec moi. Je ne vente pas mes mérites, je le fais pour lui, c'est tout. Alors la plupart du temps je me tais, comme quoi, je ne suis pas si impulsif que ça. Mais là je commence à en avoir ras-le-bol. Ras-le-bol de cette situation. Ras-le-bol de mon père. J'en ai marre. « Tu parles comme ton père. » lui dis-je alors que je ne l'ai même pas encore quitté du regard. Oui son père, pas le mien. Ça ne l'est plus depuis longtemps... Ou plutôt, ça ne l'a jamais été. Il n'a jamais tenu son rôle de père. Jamais. Parce qu'il me déteste depuis toujours. Mais ça je ne suis pas sûr que Hyo le sache, je ne lui ai rien dit, rien raconté. « Écoute. Pense ce que tu veux de moi, d'accord ? » C'est faux, archi faux. Je n'ai pas envie qu'il me voit comme un monstre mais ça ne changera pas, mon père s'en assure. Hyo finira pas me détester. « Si tu penses que je ne suis qu'un animal, que tout ce que je souhaite c'est foutre la merde ou frapper des gens, vas-y. C'est ce qu'il te dit, non ? » Je le sais très bien. Mais je suis aussi persuadé qu'il manipule Hyo, qu'il profite de sa naïveté et je voulais tout simplement le protéger de tout ça, je n'ai peut-être pas agi de la meilleure des manières, mais j'ai essayé. « Je connais son vrai visage. » C'est tout ce que je dirais. Il ne le sait sans doute pas. Les claques dans la gueule que je me prenais quand je pleurais, son absence au quotidien, ses aventures à droite à gauche, qu'il était présent uniquement pour m'engueuler ou me reprocher des choses, me faire comprendre que je n'étais pas voulu, que je n'étais qu'une erreur. Il l'a dit, je l'ai entendu. Que depuis bébé, il rêvait du jour où je quitterai enfin la maison. Parce que je pleurais, comme tous les bébés, et que je l'empêchais de faire sa petite affaire avec ma mère. Ouais, j'en ai appris des choses, ces mots sont sortis de sa bouche. Une conversation téléphonique, quelques mots échangés pour que je comprenne qu'encore une fois, la haine que je voyais dans les yeux de mon père lorsqu'il me regardait n'était pas que le fruit de mon imagination. « Je veux simplement te protéger de tout ça mais suis ton instinct. Suis papa. » Papa, ce mot qui a été si difficile à prononcer mais c'est un nouvel effort que je fais, pour Hyo. « Et tu sais quoi Hyo ? J'espère sincèrement que je me trompe. » terminé-je, laissant mon dos s'appuyer de tout mon poids sur la chaise. Ce poids. Oui je l'espère. Peut-être qu'il ne déteste que moi et que ce n'est pas un mauvais père pour Hyo... Comme il l'a été pour moi. De toute façon et même s'il me voit parfois comme un monstre, je serai toujours là pour mon petit frère. Toujours.
Mais là, je sature. À tel point que... Ouais, c'est ça, je n'ai plus la force de me battre. Alors quand un flic passe à côté de moi, je lui lance, dépité « Vous pouvez me retirer ça ?! » Le flic m'observe, hésitant, le ton de ma voix doit certainement le rassurer dans l'idée que je suis bel et bien calmé. « Vous êtes calmé ?! » Je lève les yeux au ciel. Oui je le suis, mais ça se voit non ? « Libérez-moi s'il vous plaît j'ai une caution à payer. » De nouveau, il comprend que je ne risque plus de m'énerver. Que je n'ai plus de force. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici. Alors après quelques secondes d'hésitation, il finit par me détacher. « Merci. » dis-je me levant de la chaise, entourant mon poignet de mes doigts et le frottant légèrement. Il détache également Hyo. « Suivez-moi dans ce cas. » Je suis alors ce flic sans lancer un seul regard vers mon petit frère. Pour qu'il voit dans mes yeux à quel point je suis blessé et prendre le risque de le faire culpabiliser ? Non merci.
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Re: et mon cul, c'est du poulet? {gwak brothers} | Ven 17 Fév - 18:33 Citer EditerSupprimer
et mon cul, c'est du poulet?
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Tu traites ton frère d'animal. Ces mots sortent sous le coup de l'agacement. C'est les mots que ton père utilise. Il n'est pas rare qu'il le traite aussi bien qu'il pourrait traiter un chien errant. Et toi, dans ce genre de cas tu ressors ces mots. Ces mots blessants que tu entends tous les week end. Malgré ta volonté de ne pas vouloir prendre part au conflit entre Tae et ton père, en prononçant ce genre de phrase, tu te rends compte que tu as choisis ton camp. Et d'une certaine manière, c'est Tae qui t'as poussé à prendre le côté de ton père. S'il ne se comportait pas comme ton père le décrit, les choses seraient sûrement plus facile entre vous. « Tu parles comme ton père. » commence-t-il par te dire, tu fronces les sourcils en le fixant. « C'est ton père aussi même si tu te persuades du contraire... » réponds-tu toujours sur un ton agacé. Tae se lance alors dans un long monologue. C'est bien la première fois qu'il réagit à ce sujet là. C'est pour ça que tu ne réponds pas. Tu l'écoute simplement. Finalement, il a bien le droit de parler de tout ça, ça le concerne tout autant que toi. Il te lâche qu'il connaît le vrai visage de ton père mais il n'ajoute rien de plus à ce sujet. Tout ceci te fait froncer les sourcils. Tu ne sais pas de quoi il parle. Il te cache quelque chose ou alors il te dit ça pour te monter contre lui... Il ajoute même qu'il veut juste te protéger mais que si ça t'enchante, suis les paroles de ton père. Tu souffles. Tu n'en peux plus. Une nouvelle fois tu as l'impression d'être prit entre cette guerre. D'accord, tu as lancé ce pique contre lui mais maintenant tu regrettes. Cette situation, tu l'as vis souvent et c'est fatiguant pour toi. Tu as sans cesse l'impression d'être le messager ou plutôt celui qui véhicule la haine que chacun ressent pour l'autre. « Et tu sais quoi Hyo ? J'espère sincèrement que je me trompe. » conclu-t-il, tu le regarde à nouveau. « Évidemment que tu te trompes. Papa n'est pas un monstre. » lui dis-tu, blasé par cette situation et par ce que peux penser ton frère sur le sujet. Vous êtes tous les deux dépités par la situation dans laquelle vous êtes depuis si longtemps. Votre relation se dégrade de jours en jours et tu sais que -comme toi- Tae ne le supporte plus. Tu observes les policiers qui passent devant toi jusqu'à ce que Tae s'énerve sur l'un d'eux pour qu'il le détache. Tu baisse les yeux vers tes mains. Tu espères sortir d'ici et vite. Un policier ne tarde pas à libéré ton frère puis toi. Tes poignets te brûlent, ils ont serrés les menottes sur tes poignets squelettiques. Tu te baisse pour prendre le reste de ton costume de poulet et suis les pas de ton frère. Ce dernier ne t'adresse pas un regard, rien. Cette fois, tu comprends que tu l'as blessé. Ce n'était pas ce que tu voulais, après tout il est venu te sortir d'ici mais toute cette histoire, t'as énervé et Tae n'a pas vraiment arrangé les choses. Alors quand vous sortez du commissariat après avoir payé la caution, tu prends la parole en premier. « Merci, si papa était venu me cherché j'aurais sûrement passé un sale quart d'heure. » une nouvelle fois, tu baisse les yeux fuyant son regard à lui. T'aimerais lui montré un signe de gratitude plus explicite que ça mais c'est la seule chose que t'as trouvé.
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