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Catch me if you can
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Catch me if you can | Lun 2 Jan - 20:24
« Fichu casier ! » Eun Mi peste contre le peu d’espace de son casier, ses livres ne veulent décidément pas entrer comme elle le souhaite, et elle commence d’ailleurs à perdre patience. Lorsqu’elle se rend compte qu’elle a parlé à haute voix, elle se retourne en espérant que personne ne l’ai entendue. Elle n’aime pas jurer et elle aime encore moins être entendue si elle vient à le faire. Alors elle pince les lèvres et se contente de ranger, en silence les livres qui refusent toujours de rester à leurs places et qui finissent uns à uns par s’échouer à ses pieds. Elle se penche alors pour ramasser le roman qu’elle se plait à relire, encore et encore et repense au personnage principal, Day. Ce jeune homme asiatique qui brave les interdits et les dangers d’un gouvernement qui manipule le peuple. Lorsqu’elle récupère son livre, elle aperçoit au loin Il Nam. Si Eun Mi pouvait dessiner le portrait de Day, il aurait le même visage qu’Il Nam. Alors lorsqu’elle le voit de loin, elle ne peut s’empêcher de penser à ce héro au destin tragique, et elle se laisse aller à imaginer ce garçon sur la grand place face aux militaires qui le tiennent en joue. Elle ne se rend pas compte qu’elle a le regard rivé sur lui jusqu’à ce qu’il tourne la tête vers elle. Et bien évidemment, sa première réaction est de se cacher derrière la porte de son casier, comme si cela la ferait disparaître.
Lentement, elle jette un coup d’œil pour s’assurer que le coréen n’est plus à portée de vue, mais il ne semble pas vouloir bouger. Le rouge lui monte alors aux joues et elle se met alors à imaginer le meilleur plan pour fuir sans se faire trop remarquer. Mais la discrétion, ce n’est pas vraiment son point fort. Elle enfourne alors avec précipitation le reste de ses affaires pour refermer son casier et éviter à tout prix de lui faire face. Mais la tâche est compliquée puisqu’Eun Mi a désormais terminé sa journée et compte se rendre à son dortoir. Et le chemin le plus rapide serait de passer devant lui, mais sa timidité ne le lui permet pas.
Plan B ! Eun Mi s’éloigne, dans la direction opposée de sa destination initiale, elle prévoit donc de faire un détour, et si c’est pour éviter de croiser ce garçon dont elle apprécie tant la vue, c’est tant mieux. Elle longe alors les couloirs en se récitant les dernières phrases de son livre, et en associant l’image d’Il Nam au personnage de Day. Décidément, elle ne l’imagine pas autrement ! Lorsqu’elle s’apprête à sortir pour retrouver le parc du campus, elle prend soin de vérifier les alentours avant de se lancer. Personne à l’horizon ! Et c’est donc tranquillement qu’elle quitte les locaux chauffés de l’université pour rejoindre le vent frais de l’extérieur. Elle marche tranquillement en se demandant ce qu’elle va bien pouvoir lire ce soir, et si elle passera voir Mee Young. Puisqu’elle n’a pas de babysitting de prévu, elle a sa soirée pour elle, mais c’est tellement rare qu’elle ne sait jamais comment s’occuper, si ce n’est de se plonger dans une nouvelle lecture. Elle longe les bâtiments en regardant ses pieds, et lorsqu’elle relève le nez, elle manque de lui rentrer dedans. Il Nam. Son Day. Il est sortit de nulle part et a tellement surpris la jeune coréenne qu’elle en tombe d’ailleurs à la renverse pour se retrouver les fesses à même le sol. Peut être que si elle reste là, par terre il continuera son chemin comme s’il ne l’avait pas vu ? Eun Mi garde les yeux rivés au sol en espérant très fort qu’Il Nam passe à côté d’elle, comme tous les autres, sans la remarquer. Mais ses prières n’ont pas dû être entendues, puisqu’il s’accroupi pour se mettre à sa hauteur, en lui offrant un large sourire. L’un de ces sourires qui la fait fondre lorsqu’elle l’admire à distance. Elle sent le rouge lui monter aux joues et tente d’ailleurs de le cacher avec ses longs cheveux, mais Il Nam ne bouge pas. Est-ce qu’il attend quelque chose ? Elle vient de lui rentrer dedans comme une enfant qui ne regarde pas devant elle, il attend surement des excuses. Alors elle s’exécute le tout dans un tourbillon de mots indescriptibles. « Jesuisdésoléejenet’avaispasvu ».
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ft. Gwak Il Nam & Kang Eun Mi
« Fichu casier ! » Eun Mi peste contre le peu d’espace de son casier, ses livres ne veulent décidément pas entrer comme elle le souhaite, et elle commence d’ailleurs à perdre patience. Lorsqu’elle se rend compte qu’elle a parlé à haute voix, elle se retourne en espérant que personne ne l’ai entendue. Elle n’aime pas jurer et elle aime encore moins être entendue si elle vient à le faire. Alors elle pince les lèvres et se contente de ranger, en silence les livres qui refusent toujours de rester à leurs places et qui finissent uns à uns par s’échouer à ses pieds. Elle se penche alors pour ramasser le roman qu’elle se plait à relire, encore et encore et repense au personnage principal, Day. Ce jeune homme asiatique qui brave les interdits et les dangers d’un gouvernement qui manipule le peuple. Lorsqu’elle récupère son livre, elle aperçoit au loin Il Nam. Si Eun Mi pouvait dessiner le portrait de Day, il aurait le même visage qu’Il Nam. Alors lorsqu’elle le voit de loin, elle ne peut s’empêcher de penser à ce héro au destin tragique, et elle se laisse aller à imaginer ce garçon sur la grand place face aux militaires qui le tiennent en joue. Elle ne se rend pas compte qu’elle a le regard rivé sur lui jusqu’à ce qu’il tourne la tête vers elle. Et bien évidemment, sa première réaction est de se cacher derrière la porte de son casier, comme si cela la ferait disparaître.
Lentement, elle jette un coup d’œil pour s’assurer que le coréen n’est plus à portée de vue, mais il ne semble pas vouloir bouger. Le rouge lui monte alors aux joues et elle se met alors à imaginer le meilleur plan pour fuir sans se faire trop remarquer. Mais la discrétion, ce n’est pas vraiment son point fort. Elle enfourne alors avec précipitation le reste de ses affaires pour refermer son casier et éviter à tout prix de lui faire face. Mais la tâche est compliquée puisqu’Eun Mi a désormais terminé sa journée et compte se rendre à son dortoir. Et le chemin le plus rapide serait de passer devant lui, mais sa timidité ne le lui permet pas.
Plan B ! Eun Mi s’éloigne, dans la direction opposée de sa destination initiale, elle prévoit donc de faire un détour, et si c’est pour éviter de croiser ce garçon dont elle apprécie tant la vue, c’est tant mieux. Elle longe alors les couloirs en se récitant les dernières phrases de son livre, et en associant l’image d’Il Nam au personnage de Day. Décidément, elle ne l’imagine pas autrement ! Lorsqu’elle s’apprête à sortir pour retrouver le parc du campus, elle prend soin de vérifier les alentours avant de se lancer. Personne à l’horizon ! Et c’est donc tranquillement qu’elle quitte les locaux chauffés de l’université pour rejoindre le vent frais de l’extérieur. Elle marche tranquillement en se demandant ce qu’elle va bien pouvoir lire ce soir, et si elle passera voir Mee Young. Puisqu’elle n’a pas de babysitting de prévu, elle a sa soirée pour elle, mais c’est tellement rare qu’elle ne sait jamais comment s’occuper, si ce n’est de se plonger dans une nouvelle lecture. Elle longe les bâtiments en regardant ses pieds, et lorsqu’elle relève le nez, elle manque de lui rentrer dedans. Il Nam. Son Day. Il est sortit de nulle part et a tellement surpris la jeune coréenne qu’elle en tombe d’ailleurs à la renverse pour se retrouver les fesses à même le sol. Peut être que si elle reste là, par terre il continuera son chemin comme s’il ne l’avait pas vu ? Eun Mi garde les yeux rivés au sol en espérant très fort qu’Il Nam passe à côté d’elle, comme tous les autres, sans la remarquer. Mais ses prières n’ont pas dû être entendues, puisqu’il s’accroupi pour se mettre à sa hauteur, en lui offrant un large sourire. L’un de ces sourires qui la fait fondre lorsqu’elle l’admire à distance. Elle sent le rouge lui monter aux joues et tente d’ailleurs de le cacher avec ses longs cheveux, mais Il Nam ne bouge pas. Est-ce qu’il attend quelque chose ? Elle vient de lui rentrer dedans comme une enfant qui ne regarde pas devant elle, il attend surement des excuses. Alors elle s’exécute le tout dans un tourbillon de mots indescriptibles. « Jesuisdésoléejenet’avaispasvu ».
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Re: Catch me if you can | Mar 17 Jan - 11:37
L’entrainement venait de se terminer, il y a quelques secondes seulement. Un entrainement bon enfant malgré les efforts fournis pour progresser. Beaucoup de sueur dépensée, mais aussi des sourires échangés. Les qualifications pour le prochain tournois étaient pour bientôt, et même si il était toujours présent dans l’esprit de chacun et que le stress amplifiait doucement jusqu’au jour J, en tant que capitaine de cette équipe, je me devais de leur rappeler qu’on était là avant tout pour s’amuser. Parfois, je me devais de me faire violence, car j’étais un compétiteur dans l’âme et un perfectionniste sans appel. Quand il s’agissait de la pâtisserie, j’étais très dur avec moi-même, quitte à me faire recommencer 10 fois la même chose pour atteindre le résultat recherché. Mais c’était une activité que je faisais seul, je pouvais me le permettre, mais quand il s’agissait d’une équipe, les choses étaient bien différentes. Pour en avoir déjà fait les frais au début de mon poste, je pouvais affirmer que déposer un stress énorme sur les épaules de mes coéquipiers n’avait pour effet que de foncer droit dans un mur. Quand la peur de mal faire tétanisait un être humain, il était impossible de le faire progresser et d’avancer. Depuis lors, je veillais toujours qu’une ambiance de bonne humeur règne sur nos entrainements pour de meilleurs auspices, sans oublier pour autant de les pousser à se dépasser.
Apres une bonne douche bien méritée dans les vestiaires de l’école, je rejoins Jun Soo qui m’attendait pour se rendre sur le campus ensemble pour une subite envie de pizza. Apres tout, on ne pouvait nier l’appel de nos estomacs. Apres l’effort, le réconfort comme disait-on. Passant dans un couloir où j’y déposais mes affaires de sport dans mon casier, nous rencontrâmes d’autres connaissances avec qui, nous entamèrent une conversation bercée par nos éclats de rire. Un des jeunes hommes me montra soudainement quelque chose derrière moi d’un mouvement du menton. Par reflexe, je me retournais qu’à demi, jetant un coup d’œil derrière moi avec curiosité avant d’apercevoir la petite Eunmi qui tentait de se faire discrète, mais avouons-le, n’était pas du tout son fort. Je ne la connaissais pas spécialement, mais assez pour avoir connaissance de son nom et me rappeler de son visage. Ces visites éclairs répétés à nos entrainements, ses regards furtifs dans ma direction, ses passages éphémères auprès de ma personne, … j’avais assez de jugeote pour me rendre compte qu’elle avait le béguin pour moi, mais qu’elle était trop timide pour à peine m’adresser la parole. Il ne fallait pas me faire un dessin pour que je m’aperçoive de son comportement. Un comportement d’ailleurs qui m’était familier avec d’autres que je comparais plus à des groupies telles elles étaient collantes. Agaçant de mon point de vue. Les femmes envahissantes n’étaient pas trop mon genre, mais Eunmi se diversifiait pas son tempérament si discret et son jeune âge. Elle aurait pu être ma petite sœur, et c’était sans doute pour cette raison que je la trouvais attendrissante. Un sourire élargit mes lèvres alors que je croisais brièvement son regard qui se dérobait à moi. Et je finis par éclater de rire en la voyant fuir à nouveau. C’était toujours la même histoire avec elle. Je me retournais vers les autres qui me charriaient avec cette histoire répétitive.
On reprit notre chemin tranquillement avec mon ami, passant par l’arrière du bâtiment pour couper court par le parc. Et alors qu’on tournait au coin du bâtiment, je tombais nez à nez avec une jeune femme maladroite et tête en l’air qui n’était d’autre que celle qui m’évitait un peu plus tôt. Je la fixais alors qu’elle n’essayait même pas de se relever. Je pris l’initiative de m’accroupir à ses côtés, un sourire réconfortant plaqué sur mon visage, le même que je prendrais pour approcher un animal blessé. Un brun amusé, un brin protecteur, un brin rassurant. « C’est moi qui m’excuse, j’aurais du faire plus attention. Tu vas bien ? Tu n’as mal nulle part ? » Je l’examinais de loin avant d’approcher de son genou écorché. Une grimace vint déforme mon sourire, alors que je soufflais doucement sur sa petite blessure. « Devrais-je t’emmener à l’infirmerie ? » demandais-je soudainement inquiet d’avoir pu la blesser par mon inattention. Tel un grand frère bienveillant, je ne lui laissais guère le choix. Je me tournais, lui montrait mon dos, toujours accroupis. « Grimpe, je t’amène à l’infirmière. » Et je repris à l’intention de Jun Soo « Pars devant, je te rejoindrais un peu plus tard. »
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ft. Gwak Il Nam & Kang Eun Mi
L’entrainement venait de se terminer, il y a quelques secondes seulement. Un entrainement bon enfant malgré les efforts fournis pour progresser. Beaucoup de sueur dépensée, mais aussi des sourires échangés. Les qualifications pour le prochain tournois étaient pour bientôt, et même si il était toujours présent dans l’esprit de chacun et que le stress amplifiait doucement jusqu’au jour J, en tant que capitaine de cette équipe, je me devais de leur rappeler qu’on était là avant tout pour s’amuser. Parfois, je me devais de me faire violence, car j’étais un compétiteur dans l’âme et un perfectionniste sans appel. Quand il s’agissait de la pâtisserie, j’étais très dur avec moi-même, quitte à me faire recommencer 10 fois la même chose pour atteindre le résultat recherché. Mais c’était une activité que je faisais seul, je pouvais me le permettre, mais quand il s’agissait d’une équipe, les choses étaient bien différentes. Pour en avoir déjà fait les frais au début de mon poste, je pouvais affirmer que déposer un stress énorme sur les épaules de mes coéquipiers n’avait pour effet que de foncer droit dans un mur. Quand la peur de mal faire tétanisait un être humain, il était impossible de le faire progresser et d’avancer. Depuis lors, je veillais toujours qu’une ambiance de bonne humeur règne sur nos entrainements pour de meilleurs auspices, sans oublier pour autant de les pousser à se dépasser.
Apres une bonne douche bien méritée dans les vestiaires de l’école, je rejoins Jun Soo qui m’attendait pour se rendre sur le campus ensemble pour une subite envie de pizza. Apres tout, on ne pouvait nier l’appel de nos estomacs. Apres l’effort, le réconfort comme disait-on. Passant dans un couloir où j’y déposais mes affaires de sport dans mon casier, nous rencontrâmes d’autres connaissances avec qui, nous entamèrent une conversation bercée par nos éclats de rire. Un des jeunes hommes me montra soudainement quelque chose derrière moi d’un mouvement du menton. Par reflexe, je me retournais qu’à demi, jetant un coup d’œil derrière moi avec curiosité avant d’apercevoir la petite Eunmi qui tentait de se faire discrète, mais avouons-le, n’était pas du tout son fort. Je ne la connaissais pas spécialement, mais assez pour avoir connaissance de son nom et me rappeler de son visage. Ces visites éclairs répétés à nos entrainements, ses regards furtifs dans ma direction, ses passages éphémères auprès de ma personne, … j’avais assez de jugeote pour me rendre compte qu’elle avait le béguin pour moi, mais qu’elle était trop timide pour à peine m’adresser la parole. Il ne fallait pas me faire un dessin pour que je m’aperçoive de son comportement. Un comportement d’ailleurs qui m’était familier avec d’autres que je comparais plus à des groupies telles elles étaient collantes. Agaçant de mon point de vue. Les femmes envahissantes n’étaient pas trop mon genre, mais Eunmi se diversifiait pas son tempérament si discret et son jeune âge. Elle aurait pu être ma petite sœur, et c’était sans doute pour cette raison que je la trouvais attendrissante. Un sourire élargit mes lèvres alors que je croisais brièvement son regard qui se dérobait à moi. Et je finis par éclater de rire en la voyant fuir à nouveau. C’était toujours la même histoire avec elle. Je me retournais vers les autres qui me charriaient avec cette histoire répétitive.
On reprit notre chemin tranquillement avec mon ami, passant par l’arrière du bâtiment pour couper court par le parc. Et alors qu’on tournait au coin du bâtiment, je tombais nez à nez avec une jeune femme maladroite et tête en l’air qui n’était d’autre que celle qui m’évitait un peu plus tôt. Je la fixais alors qu’elle n’essayait même pas de se relever. Je pris l’initiative de m’accroupir à ses côtés, un sourire réconfortant plaqué sur mon visage, le même que je prendrais pour approcher un animal blessé. Un brun amusé, un brin protecteur, un brin rassurant. « C’est moi qui m’excuse, j’aurais du faire plus attention. Tu vas bien ? Tu n’as mal nulle part ? » Je l’examinais de loin avant d’approcher de son genou écorché. Une grimace vint déforme mon sourire, alors que je soufflais doucement sur sa petite blessure. « Devrais-je t’emmener à l’infirmerie ? » demandais-je soudainement inquiet d’avoir pu la blesser par mon inattention. Tel un grand frère bienveillant, je ne lui laissais guère le choix. Je me tournais, lui montrait mon dos, toujours accroupis. « Grimpe, je t’amène à l’infirmière. » Et je repris à l’intention de Jun Soo « Pars devant, je te rejoindrais un peu plus tard. »
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Re: Catch me if you can | Mer 18 Jan - 11:13
« C’est moi qui m’excuse, j’aurais dû faire plus attention. Tu vas bien ? Tu n’as mal nulle part ? » Eun Mi essaya de ne pas lever les yeux vers lui, elle savait qu’une fois qu’elle aurait croisé son regard ses joues s’embraseraient instinctivement la laissant à la merci de ce jeune homme et de son ami. Elle ne répondit pas, elle se contenta seulement de ramasser mollement les quelques livres qui lui avait échappé. Elle se laissait presque bercée par la voix d’Il Nam, ne se rendant même pas compte qu’il est entrain de souffler sur son genou. Son genou ? « Devrais-je t’emmener à l’infirmerie ? » L’infirmerie ? Pourquoi ? Elle comprend soudainement lorsqu’elle voit son collant effilé et son genou égratigné. Et d’une main elle cache sa blessure superficielle. Elle ne l’avait même pas sentit à vrai dire. Elle allait lui dire que ce n’était pas la peine, qu’elle allait très bien, mais en relevant les yeux vers le visage du coréen, pas un son ne franchit ses lèvres. Il se retourna soudainement lui montrant son dos. « Grimpe, je t’amène à l’infirmière. » Eun Mi ne bougeait pas et compris que lui aussi quand il demanda à son ami de le retrouver plus tard. La jeune coréenne ne savais pas quoi faire, elle ne voulait pas grimper sur son dos, c’était ridicule, elle pouvait très bien marcher. Et puis c’était une si petite blessure, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. Puis de nouveau sa mémoire littéraire l’emporta dans les tourments des catastrophes, toujours plus horribles les unes que les autres de ses personnages préférés. Et si ça s’infectait ? Et si elle ne soignait pas cette blessure et qu’on finissait par lui amputer la jambe ? Elle frémit à cette pensée en se pinçant le mollet et grimaça lorsqu’elle ressenti la douleur. Au moins elle sentait sa jambe. Elle leva de nouveau le nez pour regarder Il Nam qui s’était légèrement tourné, certainement d’impatience face au silence de la jeune fille, et qui la regardait d’un air amusé. Et comme à chaque fois qu’elle se sent gênée mais que les mots ne trouvent pas la direction de ses cordes vocales, elle gonfle ses joues, signe d’une lutte intérieure évidente pour essayer de reprendre contrôle de la situation. En vain. Eun Mi est trop timide, trop respectueuse pour laisser des paroles qu’elle pourrait regretter s’échapper de ses lèvres.
Les mains prises par ses livres elle essaie tout de même de se relevée seule, et une fois debout, elle se sent presque triomphante d’avoir réussi cet exploit sans aide. Mais encore une fois elle se surestime un peu trop, puisque c’est Il Nam qui lui a sans doute donné l’impulsion nécessaire, en la soutenant par le bras. De sa petite taille, elle lève les yeux vers le visage aux traits fins qui lui sourit, et marmonne une nouvelle fois. « Merci ». Elle se défait lentement de son étreinte et jauge l’état de son genou en pliant et dépliant sa jambe. Le froid sur sa blessure est désagréable, mais rien n’indique qu’il faille absolument aller à l’infirmerie pour soigner ça. Alors elle lève un regard triomphant vers Il Nam en lui faisant une démonstration le sourire aux lèvres « Tout va bien ! Regarde, même pas mal ! ». Elle grimaça quand même en reposant un peu trop brutalement la jambe. Quelle héroïne ! Elle avait honte d’être aussi fragile, et fit la moue en se disant qu’elle passait encore une fois pour une fille sans défense aux yeux du beau jeune homme qui se trouvait devant elle. Elle baissa les yeux de honte et fut surprise lorsqu’il lui offrit de nouveau son dos. « Non mais je peux marcher je t’assure ! ». Elle secoua les mains et avant même qu’elle ait pu s’enfuir de nouveau, et d’un geste agile, il réussit à la faire grimper pour l’emmener vers l’infirmerie. Heureusement qu’il ne voyait pas son visage, elle était devenue rouge comme une pivoine, le sourire bien accroché aux lèvres. Elle était faible ? Si c’était pour se retrouver dans ce genre de situation finalement ça ne la dérangeait plus. Et elle se confondit en excuses, comme elle avait l’habitude de le faire. « Oppa, je suis désolée, je ne veux pas te déranger. Si je suis trop lourde tu peux me reposer ! »
Catch me if you can
ft. Gwak Il Nam & Kang Eun Mi
« C’est moi qui m’excuse, j’aurais dû faire plus attention. Tu vas bien ? Tu n’as mal nulle part ? » Eun Mi essaya de ne pas lever les yeux vers lui, elle savait qu’une fois qu’elle aurait croisé son regard ses joues s’embraseraient instinctivement la laissant à la merci de ce jeune homme et de son ami. Elle ne répondit pas, elle se contenta seulement de ramasser mollement les quelques livres qui lui avait échappé. Elle se laissait presque bercée par la voix d’Il Nam, ne se rendant même pas compte qu’il est entrain de souffler sur son genou. Son genou ? « Devrais-je t’emmener à l’infirmerie ? » L’infirmerie ? Pourquoi ? Elle comprend soudainement lorsqu’elle voit son collant effilé et son genou égratigné. Et d’une main elle cache sa blessure superficielle. Elle ne l’avait même pas sentit à vrai dire. Elle allait lui dire que ce n’était pas la peine, qu’elle allait très bien, mais en relevant les yeux vers le visage du coréen, pas un son ne franchit ses lèvres. Il se retourna soudainement lui montrant son dos. « Grimpe, je t’amène à l’infirmière. » Eun Mi ne bougeait pas et compris que lui aussi quand il demanda à son ami de le retrouver plus tard. La jeune coréenne ne savais pas quoi faire, elle ne voulait pas grimper sur son dos, c’était ridicule, elle pouvait très bien marcher. Et puis c’était une si petite blessure, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. Puis de nouveau sa mémoire littéraire l’emporta dans les tourments des catastrophes, toujours plus horribles les unes que les autres de ses personnages préférés. Et si ça s’infectait ? Et si elle ne soignait pas cette blessure et qu’on finissait par lui amputer la jambe ? Elle frémit à cette pensée en se pinçant le mollet et grimaça lorsqu’elle ressenti la douleur. Au moins elle sentait sa jambe. Elle leva de nouveau le nez pour regarder Il Nam qui s’était légèrement tourné, certainement d’impatience face au silence de la jeune fille, et qui la regardait d’un air amusé. Et comme à chaque fois qu’elle se sent gênée mais que les mots ne trouvent pas la direction de ses cordes vocales, elle gonfle ses joues, signe d’une lutte intérieure évidente pour essayer de reprendre contrôle de la situation. En vain. Eun Mi est trop timide, trop respectueuse pour laisser des paroles qu’elle pourrait regretter s’échapper de ses lèvres.
Les mains prises par ses livres elle essaie tout de même de se relevée seule, et une fois debout, elle se sent presque triomphante d’avoir réussi cet exploit sans aide. Mais encore une fois elle se surestime un peu trop, puisque c’est Il Nam qui lui a sans doute donné l’impulsion nécessaire, en la soutenant par le bras. De sa petite taille, elle lève les yeux vers le visage aux traits fins qui lui sourit, et marmonne une nouvelle fois. « Merci ». Elle se défait lentement de son étreinte et jauge l’état de son genou en pliant et dépliant sa jambe. Le froid sur sa blessure est désagréable, mais rien n’indique qu’il faille absolument aller à l’infirmerie pour soigner ça. Alors elle lève un regard triomphant vers Il Nam en lui faisant une démonstration le sourire aux lèvres « Tout va bien ! Regarde, même pas mal ! ». Elle grimaça quand même en reposant un peu trop brutalement la jambe. Quelle héroïne ! Elle avait honte d’être aussi fragile, et fit la moue en se disant qu’elle passait encore une fois pour une fille sans défense aux yeux du beau jeune homme qui se trouvait devant elle. Elle baissa les yeux de honte et fut surprise lorsqu’il lui offrit de nouveau son dos. « Non mais je peux marcher je t’assure ! ». Elle secoua les mains et avant même qu’elle ait pu s’enfuir de nouveau, et d’un geste agile, il réussit à la faire grimper pour l’emmener vers l’infirmerie. Heureusement qu’il ne voyait pas son visage, elle était devenue rouge comme une pivoine, le sourire bien accroché aux lèvres. Elle était faible ? Si c’était pour se retrouver dans ce genre de situation finalement ça ne la dérangeait plus. Et elle se confondit en excuses, comme elle avait l’habitude de le faire. « Oppa, je suis désolée, je ne veux pas te déranger. Si je suis trop lourde tu peux me reposer ! »
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Re: Catch me if you can | Sam 22 Avr - 19:35
J’attendais une réaction quelconque de la jeune femme, mais elle restait désespérément silencieuse. Peut-être était-elle étrangère et ne pouvait pas encore parler le coréen couramment ? Ce qui était peu probable étant donné du fait qu’elle m’était familière. Plus d’une fois, je l’avais vu dans les gradins pour supporter l’équipe, d’autant plus qu’elle avait l’air assez proche de Je Ha. Cela devait donc faire quelques années qu’elle était sur les lieux de cette ville, si ce n’est depuis sa naissance. J’en déduisais donc qu’elle était juste timide, ce qui ne la rendait que plus mignonne au fond. Si elle préférait garder ses mots pour elle, ca m’allait aussi. Je n’allais pas la forcer à parler si elle n’en avait pas envie après tout. La première réaction qu’elle eut, fut néanmoins de cacher l’égratignure sur laquelle je soufflais doucement en espérant la soulager. Je répétais ce même geste de tendresse que j’avais pour mes petites sœurs quand elle était encore que des enfants. Et qu’elles m’appréciaient surtout encore comme leur grand frère. Comment est-ce que ça avait pu tant changer avec le temps ? Je la laissais reprendre ses esprits alors que je m’accroupissais pour qu’elle puisse grimper sur mon dos et que je la conduise à l’infirmerie. Un endroit que je connaissais assez bien. Il n’était pas rare que je me froisse un muscle à trop m’entrainer au baseball, et l’infirmière avait des doigts de fée pour les massages. C’était la moindre des choses alors qu’elle était tombé par ma faute.
N’ayant toujours aucune réaction de sa part, je me tournais légèrement vers elle pour m’assurer qu’elle n’avait pas fui, me laissant seul dans une position inconfortable. Je ne pus néanmoins pas me retenir d’éclater de rire alors que je la voyais gonfler les joues tel un poisson mécontent. Elle me rappelait un instant ChaeNah à l’époque où elle voulait montrer que c’était une grande fille, mais pas encore tout à fait pour se débrouiller seule. Je me redressais pour l’observer agir à sa guise, un sourire nostalgique sur les lèvres. Elle paraissait si fière d’avoir pu se redresser seul. Je finis par intervenir au moment même où je la vis vaciller vers l’arrière. Ses jambes n’avaient pas l’air de son avis. Je la touchais à peine, mais assez pour l’aider à retrouver son équilibre. Un petit coup de pouce ne faisait de mal à personne n’est-ce pas ? Je lui laissais le temps qu’il lui fallait pour reprendre de la contenance, ne comprenant que trop bien ce comportement qu’elle arborait. Je ne savais à qui elle voulait ses preuves, si c’était plus pour elle que pour moi ou l’inverse. Ce n’est qu’à l’instant où elle me sourit enfin que mon cœur se fut plus léger, comme enlever d’un point, elle allait bien, et son triste visage était à nouveau lumineux, comme quand elle venait nous supporter avec toute cette énergie. « Je te préfère ainsi. » avant de rire doucement en la voyant continuer sur sa lancée et grimacer sous la petite douleur que lui procurait l’égratignure alors qu’elle agitait sa jambe. Je me tournais à nouveau, lui présentant son dos. « Pas de contestation. Grimpe. » lui ordonnais-je gentiment sans vraiment lui donner le choix de sa réplique. Déjà, je la tirais vers moi, la poussant à s’assoir sur mon dos, enroulant ses bras autour de mon cou. « Accroches-toi, on décolle. » je passais mes propres mains sous ses cuisses pour la soulever et mieux la positionner alors que je me redressais. « Tsss, t’es plus légère qu’une plume, ne dis pas de bêtise. » Je souris malgré moi en l’entendant prononcer Oppa. Cela faisait bien longtemps qu’on ne m’avait plus appelé ainsi avec autant d’innocence. Pouvais-je l’adopter comme troisième petite sœur ? C’est ainsi que je la menais jusqu’à l’infirmerie. Ouvrant lentement la porte, je toquais avant de passer ma tête par celle-ci. « Il y a quelqu’un ? » L’infirmière devait être absente, car il n’y avait personne. Faisant la moue, je la déposais doucement sur un des deux lits. « Bon, on est ce qu’elle planque la trousse de secours ? » Il allait bien falloir que je la soigne moi-même étant donné que madame n’était pas là. Il n’y avait rien de bien sorcier après tout, ce n’était pas non plus la première fois que je soignais ce genre de blessure. Le tout était de trouver ce dont on avait besoin. « Si tu vois la trousse d’où tu es, hésites pas à le dire. » Tête en l’air que j’étais, je pouvais très bien être passé à côté alors qu’il se trouvait sous mon nez.
Catch me if you can
ft. Gwak Il Nam & Kang Eun Mi
J’attendais une réaction quelconque de la jeune femme, mais elle restait désespérément silencieuse. Peut-être était-elle étrangère et ne pouvait pas encore parler le coréen couramment ? Ce qui était peu probable étant donné du fait qu’elle m’était familière. Plus d’une fois, je l’avais vu dans les gradins pour supporter l’équipe, d’autant plus qu’elle avait l’air assez proche de Je Ha. Cela devait donc faire quelques années qu’elle était sur les lieux de cette ville, si ce n’est depuis sa naissance. J’en déduisais donc qu’elle était juste timide, ce qui ne la rendait que plus mignonne au fond. Si elle préférait garder ses mots pour elle, ca m’allait aussi. Je n’allais pas la forcer à parler si elle n’en avait pas envie après tout. La première réaction qu’elle eut, fut néanmoins de cacher l’égratignure sur laquelle je soufflais doucement en espérant la soulager. Je répétais ce même geste de tendresse que j’avais pour mes petites sœurs quand elle était encore que des enfants. Et qu’elles m’appréciaient surtout encore comme leur grand frère. Comment est-ce que ça avait pu tant changer avec le temps ? Je la laissais reprendre ses esprits alors que je m’accroupissais pour qu’elle puisse grimper sur mon dos et que je la conduise à l’infirmerie. Un endroit que je connaissais assez bien. Il n’était pas rare que je me froisse un muscle à trop m’entrainer au baseball, et l’infirmière avait des doigts de fée pour les massages. C’était la moindre des choses alors qu’elle était tombé par ma faute. N’ayant toujours aucune réaction de sa part, je me tournais légèrement vers elle pour m’assurer qu’elle n’avait pas fui, me laissant seul dans une position inconfortable. Je ne pus néanmoins pas me retenir d’éclater de rire alors que je la voyais gonfler les joues tel un poisson mécontent. Elle me rappelait un instant ChaeNah à l’époque où elle voulait montrer que c’était une grande fille, mais pas encore tout à fait pour se débrouiller seule. Je me redressais pour l’observer agir à sa guise, un sourire nostalgique sur les lèvres. Elle paraissait si fière d’avoir pu se redresser seul. Je finis par intervenir au moment même où je la vis vaciller vers l’arrière. Ses jambes n’avaient pas l’air de son avis. Je la touchais à peine, mais assez pour l’aider à retrouver son équilibre. Un petit coup de pouce ne faisait de mal à personne n’est-ce pas ? Je lui laissais le temps qu’il lui fallait pour reprendre de la contenance, ne comprenant que trop bien ce comportement qu’elle arborait. Je ne savais à qui elle voulait ses preuves, si c’était plus pour elle que pour moi ou l’inverse. Ce n’est qu’à l’instant où elle me sourit enfin que mon cœur se fut plus léger, comme enlever d’un point, elle allait bien, et son triste visage était à nouveau lumineux, comme quand elle venait nous supporter avec toute cette énergie. « Je te préfère ainsi. » avant de rire doucement en la voyant continuer sur sa lancée et grimacer sous la petite douleur que lui procurait l’égratignure alors qu’elle agitait sa jambe. Je me tournais à nouveau, lui présentant son dos. « Pas de contestation. Grimpe. » lui ordonnais-je gentiment sans vraiment lui donner le choix de sa réplique. Déjà, je la tirais vers moi, la poussant à s’assoir sur mon dos, enroulant ses bras autour de mon cou. « Accroches-toi, on décolle. » je passais mes propres mains sous ses cuisses pour la soulever et mieux la positionner alors que je me redressais. « Tsss, t’es plus légère qu’une plume, ne dis pas de bêtise. » Je souris malgré moi en l’entendant prononcer Oppa. Cela faisait bien longtemps qu’on ne m’avait plus appelé ainsi avec autant d’innocence. Pouvais-je l’adopter comme troisième petite sœur ? C’est ainsi que je la menais jusqu’à l’infirmerie. Ouvrant lentement la porte, je toquais avant de passer ma tête par celle-ci. « Il y a quelqu’un ? » L’infirmière devait être absente, car il n’y avait personne. Faisant la moue, je la déposais doucement sur un des deux lits. « Bon, on est ce qu’elle planque la trousse de secours ? » Il allait bien falloir que je la soigne moi-même étant donné que madame n’était pas là. Il n’y avait rien de bien sorcier après tout, ce n’était pas non plus la première fois que je soignais ce genre de blessure. Le tout était de trouver ce dont on avait besoin. « Si tu vois la trousse d’où tu es, hésites pas à le dire. » Tête en l’air que j’étais, je pouvais très bien être passé à côté alors qu’il se trouvait sous mon nez.
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Re: Catch me if you can | Mer 6 Sep - 14:30
Ils étaient dans une situation délicate. Maladroits et gênés par un choc pourtant presque banal pour la jeune coréenne qui marchait pour la plupart de son temps le nez en l’air. Le sourire étira ses lèvres comme pour rassurer son agresseur impromptu et lui témoigner d’une bienveillance qu’elle ne se forçait en aucun cas à donner. Son cœur s’affola lorsqu’il la gratifia d’une remarque teintée d’une douceur à laquelle elle ne sut répondre que par des joues virant au cramoisi. Fière et confiante mais surtout téméraire, elle témoignait d’une volonté à savoir prendre soin d’elle, mais lorsque sa jambe heurta le sol, la douleur se propagea en un éclair frappant sur la plaie ouverte avant de s’étendre à une jambe engourdie. Dans un geste généreux et chevaleresque, Il Nam lui offrit son dos, la soulageant d’un poids léger mais qui appuyait sur sa blessure de guerre. Le refus fut sa première réponse, craignant qu’elle ne soit un fardeau trop lourd à porter, et ce, même pour un sportif comme lui, mais il semblait aussi entêté qu’elle et attendit patiemment qu’elle ne daigne enrouler ses bras autour de son cou. En quelques secondes seulement, elle se retrouvait ce dos qu’il lui offrait gracieusement. D’une impulsion, il se releva et elle découvrit le monde tel qu’il le voyait. La hauteur lui donnait une sensation de grandeur factice. De sa petite taille, tout semblait hors de portée, et elle appréciait le courant d’air frais sur ses joues au même titre que les compliments dont il la gratifiait à nouveau. « Une plume ? Oppa… c’est moche de mentir ! » Elle le taquinait, profitant d’une proximité dont elle n’aurait su rêver alors qu’il se dirigeait vers l’infirmerie non sans décrocher quelques regards curieux sur leur passage. Gênée, Eun Mi cacha son visage pour fuir ces yeux qui la sondaient de manière indiscrète et ne la releva que lorsqu’elle entendit le battant d’une porte s’ouvrir. Sa question résonna entre les murs immaculés de la pièce sans pour autant trouver une réponse pour y faire écho, mais il ne s’arrêta pas à cette absence évidente pour entrer et déposer la coréenne gauche et étourdie. « Tu peux me laisser là, je peux attendre aussi ! Tu as suffisamment pris soin de moi ! » Mais il ne comptait pas non plus la laisser seule avec elle-même. « Oppa… je ne veux pas que tu sois en retard par ma faute ! Je t’assure que je peux me débrouiller ! » Les mots à peine prononcés furent ignorés au profit de la recherche active de cette fichue trousse de secours. Mordant dans son inférieure, la brune s’activa à son tour, et même si elle s’en voulait de le retenir de cette manière, elle appréciait la compagnie du sportif, de sa bonne humeur et de son sourire communicatif. Ses doigts furetèrent avec grâce ouvrant les placards et les tiroirs jusqu’à finalement tomber sur une large boite en métal. « Oppa ! Je pense que je l’ai trouvé ! » D’un geste, elle la sortit pour en tirer les quelques ustensiles qui serviraient à soigner un bout de cette maladresse qu’elle trainait comme un boulet. La gorge nouée, elle se souvenait de ces moments passés à s’occuper de sa mère mourante, des soins quotidiens qui n’avaient été qu’un leurre avant qu’ils ne la lui prennent dans un dernier souffle. Tu es ridicule ! Elle chasse les pensées tristes pour se concentrer sur le contenu en sortant le stricte nécessaire. « Je vais m’en occuper ! » Elle ne tentait pas de le chasser, simplement d’occuper son esprit pour effacer les images de ces murs d’hôpitaux qui ressemblaient bien trop à ceux de la pièce dans laquelle ils se trouvaient.
Catch me if you can
ft. Gwak Il Nam & Kang Eun Mi
Ils étaient dans une situation délicate. Maladroits et gênés par un choc pourtant presque banal pour la jeune coréenne qui marchait pour la plupart de son temps le nez en l’air. Le sourire étira ses lèvres comme pour rassurer son agresseur impromptu et lui témoigner d’une bienveillance qu’elle ne se forçait en aucun cas à donner. Son cœur s’affola lorsqu’il la gratifia d’une remarque teintée d’une douceur à laquelle elle ne sut répondre que par des joues virant au cramoisi. Fière et confiante mais surtout téméraire, elle témoignait d’une volonté à savoir prendre soin d’elle, mais lorsque sa jambe heurta le sol, la douleur se propagea en un éclair frappant sur la plaie ouverte avant de s’étendre à une jambe engourdie. Dans un geste généreux et chevaleresque, Il Nam lui offrit son dos, la soulageant d’un poids léger mais qui appuyait sur sa blessure de guerre. Le refus fut sa première réponse, craignant qu’elle ne soit un fardeau trop lourd à porter, et ce, même pour un sportif comme lui, mais il semblait aussi entêté qu’elle et attendit patiemment qu’elle ne daigne enrouler ses bras autour de son cou. En quelques secondes seulement, elle se retrouvait ce dos qu’il lui offrait gracieusement. D’une impulsion, il se releva et elle découvrit le monde tel qu’il le voyait. La hauteur lui donnait une sensation de grandeur factice. De sa petite taille, tout semblait hors de portée, et elle appréciait le courant d’air frais sur ses joues au même titre que les compliments dont il la gratifiait à nouveau. « Une plume ? Oppa… c’est moche de mentir ! » Elle le taquinait, profitant d’une proximité dont elle n’aurait su rêver alors qu’il se dirigeait vers l’infirmerie non sans décrocher quelques regards curieux sur leur passage. Gênée, Eun Mi cacha son visage pour fuir ces yeux qui la sondaient de manière indiscrète et ne la releva que lorsqu’elle entendit le battant d’une porte s’ouvrir. Sa question résonna entre les murs immaculés de la pièce sans pour autant trouver une réponse pour y faire écho, mais il ne s’arrêta pas à cette absence évidente pour entrer et déposer la coréenne gauche et étourdie. « Tu peux me laisser là, je peux attendre aussi ! Tu as suffisamment pris soin de moi ! » Mais il ne comptait pas non plus la laisser seule avec elle-même. « Oppa… je ne veux pas que tu sois en retard par ma faute ! Je t’assure que je peux me débrouiller ! » Les mots à peine prononcés furent ignorés au profit de la recherche active de cette fichue trousse de secours. Mordant dans son inférieure, la brune s’activa à son tour, et même si elle s’en voulait de le retenir de cette manière, elle appréciait la compagnie du sportif, de sa bonne humeur et de son sourire communicatif. Ses doigts furetèrent avec grâce ouvrant les placards et les tiroirs jusqu’à finalement tomber sur une large boite en métal. « Oppa ! Je pense que je l’ai trouvé ! » D’un geste, elle la sortit pour en tirer les quelques ustensiles qui serviraient à soigner un bout de cette maladresse qu’elle trainait comme un boulet. La gorge nouée, elle se souvenait de ces moments passés à s’occuper de sa mère mourante, des soins quotidiens qui n’avaient été qu’un leurre avant qu’ils ne la lui prennent dans un dernier souffle. Tu es ridicule ! Elle chasse les pensées tristes pour se concentrer sur le contenu en sortant le stricte nécessaire. « Je vais m’en occuper ! » Elle ne tentait pas de le chasser, simplement d’occuper son esprit pour effacer les images de ces murs d’hôpitaux qui ressemblaient bien trop à ceux de la pièce dans laquelle ils se trouvaient.
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Re: Catch me if you can | Sam 6 Jan - 4:40
Je fus presque surpris de l’entendre répondre alors qu’elle était restée si silencieuse jusqu’à présence. Un sourire étira mes lèvres qu’elle ne vit sans doute pas. C’était une preuve qui témoignait qu’elle commençait à se détendre en ma présence. « Je ne vois pas de quoi tu parles. T’es un vrai poids plume. » Répondis-je joyeusement alors que je la transportais sur le chemin vers l’infirmerie. Elle n’en dit pas plus, mais notre proximité eut l’air de moins la déranger. Une fois arrivé à destination, je la déposais sur un des lits avant de partir à la recherche de la trousse de secours. « La pause est bientôt terminé. Si je te laisse ainsi, tu vas être en retard à attendre une femme qui n’est pas à son poste. » Répliquais-je sur un ton qu’on ne pouvait discuter. Mon rôle de grand frère refaisait surface. Etant l’ainé d’une petite fratrie de trois enfants n’ayant aucune figure paternelle, forcé de montrer l’exemple, c’était presque devenu un mécanisme. « Tsssss… Aucun de nous ne sera en retard ne t’en fais donc pas. » la rassurais-je alors que je fouillais les armoires pour trouver le Saint-Graal. Je balayais ses mots d’un revers de la main comme si ils étaient de la moindre importance. Ma cadette entreprit de m’aider. Telle une danseuse, elle passait d’un placard à l’autre avec grâce. Ses gestes avaient presque quelque chose d’hypnotique. Je m’arrêtais un instant pour l’observer avant de me remettre au travail. J’avais la tête dans une armoire quand elle m’interpelait pour me confirmer la trouvaille de nos recherches. Dans la précipitation, un bruit sourd retentit. Le haut de mon crâne cognant sur une planche de bois m’arrachait un grognement. Je me redressais en grimaçant, me frottant activement à l’emplacement d’une future bosse. « C’est dangereux comme sport dis donc. » plaisantais-je tentant de cacher ma douleur derrière cet amusement. « Bravo ! Tu es meilleure chercheuse que moi. » Déclarais-je tout en m’approchant d’elle. Je m’arrêtais un instant, l’observant. Il me semblait avoir perçu ce voile de détresse que je connaissais que trop bien passer sur son regard. Un instant, j’hésitais à m’avancer vers elle avant de me décider. J’attrapais à mon tour ce dont on avait besoin dans la trousse, le déposant sur le côté. « Non, je vais le faire. » Ce sentiment, je le connaissais que trop bien. Il n’y avait aucun mot pour l’exprimer, et encore moins pour le consoler. « Laisses moi prendre soin de toi ne serait-ce qu’un instant. Toi aussi tu as le droit de te reposer sur l’épaule de quelqu’un. » Lâchais-je dans un murmure empli d’émotions. J’avais compris sans qu’elle n’y glisse de mot. Si je n’en connaissais pas la cause, j’en connaissais les conséquences. « Assieds-toi, je vais appliquer le désinfectant. »
Catch me if you can
ft. Leone A.Matteo & Kang Eun Mi
Je fus presque surpris de l’entendre répondre alors qu’elle était restée si silencieuse jusqu’à présence. Un sourire étira mes lèvres qu’elle ne vit sans doute pas. C’était une preuve qui témoignait qu’elle commençait à se détendre en ma présence. « Je ne vois pas de quoi tu parles. T’es un vrai poids plume. » Répondis-je joyeusement alors que je la transportais sur le chemin vers l’infirmerie. Elle n’en dit pas plus, mais notre proximité eut l’air de moins la déranger. Une fois arrivé à destination, je la déposais sur un des lits avant de partir à la recherche de la trousse de secours. « La pause est bientôt terminé. Si je te laisse ainsi, tu vas être en retard à attendre une femme qui n’est pas à son poste. » Répliquais-je sur un ton qu’on ne pouvait discuter. Mon rôle de grand frère refaisait surface. Etant l’ainé d’une petite fratrie de trois enfants n’ayant aucune figure paternelle, forcé de montrer l’exemple, c’était presque devenu un mécanisme. « Tsssss… Aucun de nous ne sera en retard ne t’en fais donc pas. » la rassurais-je alors que je fouillais les armoires pour trouver le Saint-Graal. Je balayais ses mots d’un revers de la main comme si ils étaient de la moindre importance. Ma cadette entreprit de m’aider. Telle une danseuse, elle passait d’un placard à l’autre avec grâce. Ses gestes avaient presque quelque chose d’hypnotique. Je m’arrêtais un instant pour l’observer avant de me remettre au travail. J’avais la tête dans une armoire quand elle m’interpelait pour me confirmer la trouvaille de nos recherches. Dans la précipitation, un bruit sourd retentit. Le haut de mon crâne cognant sur une planche de bois m’arrachait un grognement. Je me redressais en grimaçant, me frottant activement à l’emplacement d’une future bosse. « C’est dangereux comme sport dis donc. » plaisantais-je tentant de cacher ma douleur derrière cet amusement. « Bravo ! Tu es meilleure chercheuse que moi. » Déclarais-je tout en m’approchant d’elle. Je m’arrêtais un instant, l’observant. Il me semblait avoir perçu ce voile de détresse que je connaissais que trop bien passer sur son regard. Un instant, j’hésitais à m’avancer vers elle avant de me décider. J’attrapais à mon tour ce dont on avait besoin dans la trousse, le déposant sur le côté. « Non, je vais le faire. » Ce sentiment, je le connaissais que trop bien. Il n’y avait aucun mot pour l’exprimer, et encore moins pour le consoler. « Laisses moi prendre soin de toi ne serait-ce qu’un instant. Toi aussi tu as le droit de te reposer sur l’épaule de quelqu’un. » Lâchais-je dans un murmure empli d’émotions. J’avais compris sans qu’elle n’y glisse de mot. Si je n’en connaissais pas la cause, j’en connaissais les conséquences. « Assieds-toi, je vais appliquer le désinfectant. »
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