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L'art de la paranoïa ... ft. taebb
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L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Sam 7 Jan - 2:11
Assise à son bureau, le nez plongé dans ses cours avec la plus grande des attentions, Haru ne se sera jamais montrée aussi calme et concentrée qu’en ce jour. Sur la table, deux livres de droit grands ouverts aux textes presque tous surlignés de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il n’y a pas un bruit dans la pièce à part le bruit furtif de ses surligneurs tandis que ses yeux analysent chaque phrase, ses colocataires parties elle ne sait où. Peut-être que ces dernières sont passées dans la chambre et repartie pendant un moment, elle ne sait trop rien. Bien trop hypnotisée par ses cours et cette obsession de réussir son examen qui aura lieu le lendemain, elle ne faisait attention à rien d’autre. On pourrait venir piller sa chambre, lancer un feu d’artifice à côté d’elle, ramener des danseuses du ventre pour faire bouger leurs corps sur la chanson des sardines qu’elle ne remarquerait rien. Elle doit réussir, elle n’a pas le droit à l’erreur. Même si elle est parfaitement consciente qu’elle rate énormément de cours avec sa profession, il lui est hors de question d’accepter l’échec ou pire encore, la seconde place.
Finalement, son regard se levait vers son bureau. Ses yeux balayant l’intégralité de son plan de travail, elle semblait chercher quelques choses. Elle bouge tout, déplace la lampe, soulève ses livres, fouille le tiroir de son bureau, son sac de cours, démonte son lit. Elle dérange presque toute sa chambre jusqu’à ce qu’elle se souvienne comme dans un éclair que son lexique de droit se trouve dans la cuisine. Elle râle à voix basse, se retenant de se tirer les nattes excédée de l’avoir oublié mais surtout, de devoir bouger.
Elle passe la porte pour se diriger vers la cuisine. Arrivée dans la pièce, elle sursaute en remarquant soudainement la présence de Tae Hyun. Inconsciemment, son cerveau se mit à réfléchir à mille à l’heure. Est-ce qu’elle doit le saluer ? Le saluer comment avant qu’ils aient coucher ensemble ou tout simplement genre juste : « Salut ! » Finit-elle par lui lancer peut-être avec peu d’enthousiasme tant elle se sentait perturbée. Depuis qu’ils ont couchés ensemble, à plusieurs reprises, les choses ont beaucoup changés entre eux. A son sens, Tae Hyun l’esquivait, n’était plus pareil, avait changé d’attitude avec elle ce qui la dérangeait énormément. Elle ne voulait pas que les choses changent entre eux mais pourtant, il semblait ne pouvoir s’en empêcher. Elle cherche des yeux son livre mais étonnamment, ne le trouve pas. « T’as pas vu un livre de droit ? J’étais certaine de l’avoir laissé ici … » Demandait-elle avec une petite moue d’enfant, parce qu’elle ne trouve pas son livre et parce que plus rien n’est pareil entre eux.
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
Assise à son bureau, le nez plongé dans ses cours avec la plus grande des attentions, Haru ne se sera jamais montrée aussi calme et concentrée qu’en ce jour. Sur la table, deux livres de droit grands ouverts aux textes presque tous surlignés de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il n’y a pas un bruit dans la pièce à part le bruit furtif de ses surligneurs tandis que ses yeux analysent chaque phrase, ses colocataires parties elle ne sait où. Peut-être que ces dernières sont passées dans la chambre et repartie pendant un moment, elle ne sait trop rien. Bien trop hypnotisée par ses cours et cette obsession de réussir son examen qui aura lieu le lendemain, elle ne faisait attention à rien d’autre. On pourrait venir piller sa chambre, lancer un feu d’artifice à côté d’elle, ramener des danseuses du ventre pour faire bouger leurs corps sur la chanson des sardines qu’elle ne remarquerait rien. Elle doit réussir, elle n’a pas le droit à l’erreur. Même si elle est parfaitement consciente qu’elle rate énormément de cours avec sa profession, il lui est hors de question d’accepter l’échec ou pire encore, la seconde place. Finalement, son regard se levait vers son bureau. Ses yeux balayant l’intégralité de son plan de travail, elle semblait chercher quelques choses. Elle bouge tout, déplace la lampe, soulève ses livres, fouille le tiroir de son bureau, son sac de cours, démonte son lit. Elle dérange presque toute sa chambre jusqu’à ce qu’elle se souvienne comme dans un éclair que son lexique de droit se trouve dans la cuisine. Elle râle à voix basse, se retenant de se tirer les nattes excédée de l’avoir oublié mais surtout, de devoir bouger.
Elle passe la porte pour se diriger vers la cuisine. Arrivée dans la pièce, elle sursaute en remarquant soudainement la présence de Tae Hyun. Inconsciemment, son cerveau se mit à réfléchir à mille à l’heure. Est-ce qu’elle doit le saluer ? Le saluer comment avant qu’ils aient coucher ensemble ou tout simplement genre juste : « Salut ! » Finit-elle par lui lancer peut-être avec peu d’enthousiasme tant elle se sentait perturbée. Depuis qu’ils ont couchés ensemble, à plusieurs reprises, les choses ont beaucoup changés entre eux. A son sens, Tae Hyun l’esquivait, n’était plus pareil, avait changé d’attitude avec elle ce qui la dérangeait énormément. Elle ne voulait pas que les choses changent entre eux mais pourtant, il semblait ne pouvoir s’en empêcher. Elle cherche des yeux son livre mais étonnamment, ne le trouve pas. « T’as pas vu un livre de droit ? J’étais certaine de l’avoir laissé ici … » Demandait-elle avec une petite moue d’enfant, parce qu’elle ne trouve pas son livre et parce que plus rien n’est pareil entre eux.
© kerushirei
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Re: L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Lun 9 Jan - 16:53
La cuisine est vide, il n'y a personne. Je venais de finir mon dossier, avec même beaucoup d'avance puisque je dois le rendre dans 4 jours mais au moins je suis tranquille, je n'ai plus à me prendre la tête pour ça. Alors comme d'habitude, je m'étais rendu dans la cuisine. On m'y trouve souvent là-bas, gros mangeur que je suis. On pourrait avoir du mal à croire que certaines personnes -Jasun et Hyo, par exemple- soient jaloux de mon corps, mais je fais du sport en plus de danser, ça m'aide à éliminer et c'est tant mieux... Alors je me dirige vers les placards, les ouvre un par un jusqu'à y sortir un paquet de gâteaux. Je fais un bruit monstre, je suis tout seul après tout, qui je pourrais bien déranger ? Personne. Je dépose ce paquet sur la table, l'ouvre et commence à déguster un gâteau, puis un deuxième. Je range le paquet, m'essuyant les mains avec un essuie-tout tandis que mon regard se pose sur un bouquin se trouvant sur le plan de travail, non loin de moi, un livre de droit.
Je grimace légèrement, du droit... Ugh, j'ai horreur de ça. Quelqu'un a dû l'oublier ici, mais qui ? Je prends le livre dans mes mains comme si j'allais pouvoir y trouver un nom dessus. Je le laisse ici ? Je cherche à qui peut bien appartenir ce bouquin ? Je ne sais pas. Au pire, si quelqu'un vient me le demander, je dirais que je l'ai vu dans la cuisine, mais bon, je ne vais tout de même pas le laisser sur le plan de travail. Alors je me dirige vers un autre meuble, là où il y a assez de place pour le déposer, chose que je ne tarde pas à faire avant de revenir sur mes pas. J'ouvre le frigo, sort une bouteille de jus de fruit ainsi qu'un verre se trouvant dans le placard, et prend place sur une des chaises. Je saisie la bouteille dans le but de me servir mais mon regard se relève aussitôt vers la personne qui venait d'arriver : Haru.
Haru et moi... C'est une histoire beaucoup trop compliquée pour être expliquée. Compliquée oui parce que moi-même, je ne sais pas ce qu'il nous arrive. Je ne sais pas comment je dois réagir avec elle, surtout depuis que j'ai l'impression qu'elle m'évite. Non pas sans raison bien évidemment, nous avions couché ensemble. Et pas qu'une fois. J'avais peur que ça change entre nous et c'est ce qu'il s'est passé, elle me manque beaucoup mais je n'ai pas le choix. Je ne vais pas la forcer à me parler. « Salut... » lui dis-je tandis qu'un fin sourire vient se dessiner sur mes lèvres, un sourire gêné mais pourtant, sincère. Pourquoi gêné ? Parce qu'encore une fois, je ne sais pas comment réagir avec elle. Je ne sais même pas ce qu'elle veut, ce qu'elle attend de moi. Je ne voulais tellement pas bousiller mon amitié avec elle... « C'était à toi ? » remarqué-je. Je désigne le livre de droit d'un geste de la tête. « Je l'ai mis là. » Au moins, j'ai retrouvé son propriétaire plus vite que prévu... Si j'avais su que c'était Haru, je ne sais même pas si je lui aurais rendu en mains propres. Il suffit de voir le malaise, actuellement. Je finis tout de même par me verser un verre. « Tu as soif ? » Je ne sais pas si c'est une bonne idée, si elle a envie de me parler, mais hors de question de laisser un silence encore plus gênant s'installer. Même si de toute évidence, si on doit se reparler un jour, il va bien falloir reparler de ce qu'il s'est passé...
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
La cuisine est vide, il n'y a personne. Je venais de finir mon dossier, avec même beaucoup d'avance puisque je dois le rendre dans 4 jours mais au moins je suis tranquille, je n'ai plus à me prendre la tête pour ça. Alors comme d'habitude, je m'étais rendu dans la cuisine. On m'y trouve souvent là-bas, gros mangeur que je suis. On pourrait avoir du mal à croire que certaines personnes -Jasun et Hyo, par exemple- soient jaloux de mon corps, mais je fais du sport en plus de danser, ça m'aide à éliminer et c'est tant mieux... Alors je me dirige vers les placards, les ouvre un par un jusqu'à y sortir un paquet de gâteaux. Je fais un bruit monstre, je suis tout seul après tout, qui je pourrais bien déranger ? Personne. Je dépose ce paquet sur la table, l'ouvre et commence à déguster un gâteau, puis un deuxième. Je range le paquet, m'essuyant les mains avec un essuie-tout tandis que mon regard se pose sur un bouquin se trouvant sur le plan de travail, non loin de moi, un livre de droit.Je grimace légèrement, du droit... Ugh, j'ai horreur de ça. Quelqu'un a dû l'oublier ici, mais qui ? Je prends le livre dans mes mains comme si j'allais pouvoir y trouver un nom dessus. Je le laisse ici ? Je cherche à qui peut bien appartenir ce bouquin ? Je ne sais pas. Au pire, si quelqu'un vient me le demander, je dirais que je l'ai vu dans la cuisine, mais bon, je ne vais tout de même pas le laisser sur le plan de travail. Alors je me dirige vers un autre meuble, là où il y a assez de place pour le déposer, chose que je ne tarde pas à faire avant de revenir sur mes pas. J'ouvre le frigo, sort une bouteille de jus de fruit ainsi qu'un verre se trouvant dans le placard, et prend place sur une des chaises. Je saisie la bouteille dans le but de me servir mais mon regard se relève aussitôt vers la personne qui venait d'arriver : Haru.
Haru et moi... C'est une histoire beaucoup trop compliquée pour être expliquée. Compliquée oui parce que moi-même, je ne sais pas ce qu'il nous arrive. Je ne sais pas comment je dois réagir avec elle, surtout depuis que j'ai l'impression qu'elle m'évite. Non pas sans raison bien évidemment, nous avions couché ensemble. Et pas qu'une fois. J'avais peur que ça change entre nous et c'est ce qu'il s'est passé, elle me manque beaucoup mais je n'ai pas le choix. Je ne vais pas la forcer à me parler. « Salut... » lui dis-je tandis qu'un fin sourire vient se dessiner sur mes lèvres, un sourire gêné mais pourtant, sincère. Pourquoi gêné ? Parce qu'encore une fois, je ne sais pas comment réagir avec elle. Je ne sais même pas ce qu'elle veut, ce qu'elle attend de moi. Je ne voulais tellement pas bousiller mon amitié avec elle... « C'était à toi ? » remarqué-je. Je désigne le livre de droit d'un geste de la tête. « Je l'ai mis là. » Au moins, j'ai retrouvé son propriétaire plus vite que prévu... Si j'avais su que c'était Haru, je ne sais même pas si je lui aurais rendu en mains propres. Il suffit de voir le malaise, actuellement. Je finis tout de même par me verser un verre. « Tu as soif ? » Je ne sais pas si c'est une bonne idée, si elle a envie de me parler, mais hors de question de laisser un silence encore plus gênant s'installer. Même si de toute évidence, si on doit se reparler un jour, il va bien falloir reparler de ce qu'il s'est passé...
© kerushirei
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Re: L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Ven 17 Fév - 4:43
Le malaise était là, imposant devant eux, semblant ne comporter aucune sortie. Elle aimerait se dire qu’elle se fait des films, que Tae Hyun n’a pas changé avec, qu’elle se fait des idées mais pourtant les faits sont là. Il ne lui parle plus autant qu’avant, elle ne se souvient même plus de la dernière fois qu’ils ont ris ensembles. Aujourd’hui leur relation n’est plus qu’indifférence ou au pire, une avalanche de reproches gueulés à tout bout de champs. Les même reproches, les même crachés en pleine figure alors que toute cette histoire n’est qu’un vaste quiproquo. Mais tous deux sont beaucoup trop têtus, sûrement trop inquiets d’avoir brisé quelque chose entre eux pour comprendre la situation. Alors la situation se dégrade, leur lien s’effile manquant de rompre complètement au bout d’un moment. Ils auront finis par provoquer ce qu’ils s’appliquaient tant à conserver.
Haru ne l’aura jamais salué d’une manière aussi froide, aussi gênée qu’aujourd’hui. Elle avait prononcé ce mot sans y réfléchir, comme pour se débarrasser de ce malaise et maintenant qu’il avait été prononcé cela raisonnait mal dans sa tête. Elle a juste envie de rembobiner la cassette, faire un retour dans le temps, sortir de la pièce pour recommencer mais cela est impossible. Peut-être qu’il le prendrait mal car désormais, elle a du mal à le comprendre ou peut-être qu’il ne lui répondrait pas. Alors elle cherche son livre partout du regard, pour le prendre et se barrer aussi vite qu’elle est arrivée. Pourtant, elle ne le trouve pas. Sa réponse est accompagnée d’un sourire gêné qu’elle prend comme bizarre. Ce n’est pas le sourire sincère et grandiose dont elle avait l’habitude. Cependant, lorsqu’elle lui parle de son livre de droit, il semble comprendre. « Oui c’est à moi. » Elle tente de sourire à son tour mais cela lui semble tout aussi étrange. Elle suit son geste de la tête du regard pour découvrir son livre dans un coin. « Ah cool, merci ! » Elle le prend de ses deux mains parce que cette connerie pèse une tonne et s’apprête à filer. Elle ne veut pas fuir parce qu’elle est pressée de retourner étudier mais plutôt parce que cela lui fait mal au cœur de constaté où ils en sont arrivés. Elle pivote, s’apprête à courir presque jusqu’à sa chambre lorsque la voix du jeune homme retentit. Est-ce qu’elle a soif ? Non, pas vraiment à vrai dire mais elle prend cette question comme une main tendue. Elle se retourne à nouveau avec lui, lançant un vague « Oui ça m’évitera de redescendre. » qui n’est qu’un vaste mensonge mais peu importe. Elle se rapproche de la table où il se trouve et y pose son livre beaucoup trop lourd. Elle n’aura que trop rarement mordillé l’intérieur de ses joues et réfléchie à une chose intéressante à dire qu’à ce moment-là. Le regardant remplir son verre comme si cela allait lui donner la force elle demande : « Ca va toi ? »
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
Le malaise était là, imposant devant eux, semblant ne comporter aucune sortie. Elle aimerait se dire qu’elle se fait des films, que Tae Hyun n’a pas changé avec, qu’elle se fait des idées mais pourtant les faits sont là. Il ne lui parle plus autant qu’avant, elle ne se souvient même plus de la dernière fois qu’ils ont ris ensembles. Aujourd’hui leur relation n’est plus qu’indifférence ou au pire, une avalanche de reproches gueulés à tout bout de champs. Les même reproches, les même crachés en pleine figure alors que toute cette histoire n’est qu’un vaste quiproquo. Mais tous deux sont beaucoup trop têtus, sûrement trop inquiets d’avoir brisé quelque chose entre eux pour comprendre la situation. Alors la situation se dégrade, leur lien s’effile manquant de rompre complètement au bout d’un moment. Ils auront finis par provoquer ce qu’ils s’appliquaient tant à conserver.Haru ne l’aura jamais salué d’une manière aussi froide, aussi gênée qu’aujourd’hui. Elle avait prononcé ce mot sans y réfléchir, comme pour se débarrasser de ce malaise et maintenant qu’il avait été prononcé cela raisonnait mal dans sa tête. Elle a juste envie de rembobiner la cassette, faire un retour dans le temps, sortir de la pièce pour recommencer mais cela est impossible. Peut-être qu’il le prendrait mal car désormais, elle a du mal à le comprendre ou peut-être qu’il ne lui répondrait pas. Alors elle cherche son livre partout du regard, pour le prendre et se barrer aussi vite qu’elle est arrivée. Pourtant, elle ne le trouve pas. Sa réponse est accompagnée d’un sourire gêné qu’elle prend comme bizarre. Ce n’est pas le sourire sincère et grandiose dont elle avait l’habitude. Cependant, lorsqu’elle lui parle de son livre de droit, il semble comprendre. « Oui c’est à moi. » Elle tente de sourire à son tour mais cela lui semble tout aussi étrange. Elle suit son geste de la tête du regard pour découvrir son livre dans un coin. « Ah cool, merci ! » Elle le prend de ses deux mains parce que cette connerie pèse une tonne et s’apprête à filer. Elle ne veut pas fuir parce qu’elle est pressée de retourner étudier mais plutôt parce que cela lui fait mal au cœur de constaté où ils en sont arrivés. Elle pivote, s’apprête à courir presque jusqu’à sa chambre lorsque la voix du jeune homme retentit. Est-ce qu’elle a soif ? Non, pas vraiment à vrai dire mais elle prend cette question comme une main tendue. Elle se retourne à nouveau avec lui, lançant un vague « Oui ça m’évitera de redescendre. » qui n’est qu’un vaste mensonge mais peu importe. Elle se rapproche de la table où il se trouve et y pose son livre beaucoup trop lourd. Elle n’aura que trop rarement mordillé l’intérieur de ses joues et réfléchie à une chose intéressante à dire qu’à ce moment-là. Le regardant remplir son verre comme si cela allait lui donner la force elle demande : « Ca va toi ? »
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Re: L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Dim 5 Mar - 17:26
Nous ressentons tous les deux cet énorme malaise, oui je suis sûr qu'elle aussi... On le sait tous les deux, mais nous évitons le sujet. Enfin, disons plutôt qu'on s'est toujours évité jusqu'à présent alors ça n'a pas aidé mais il va bien falloir qu'on en parle un jour ou l'autre, ça, c'est sûr. Je me connais assez pour savoir qu'il va falloir que j’éclaircisse la situation, que je crève l'abcès une bonne fois pour toute. Je serai incapable d'expliquer ce qu'il s'est passé, d'accord nous avons dérapé et plus d'une fois, et alors quoi ? Notre amitié n'était pas assez forte pour résister à ça ? À croire que non... Mais moi je suis certain du contraire. On ne se dit pas tout et on agit bizarrement. Je ne voulais pas en arriver là, au contraire, je faisais -ou du moins, je pensais- tout pour éviter ça mais je ne sais pas ce qui m'a échappé dans cette histoire... Je m'y suis mal pris, ça, c'est sûr. Mais même si c'était à refaire, je ne saurais même pas comment réagir, ce qu'il faudrait changer. Qu'est-ce qu'il nous a séparé, comme ça ? Devoir agir comme un inconnu avec elle, je n'aime pas ça et je sais que ça la dérange elle aussi, du moins, je l'espère. Je ne sais pas si elle souhaite vraiment récupérer notre amitié ou si mes doutes n'étaient pas que de simples doutes, si elle voulait réellement qu'on installe cette distance entre nous mais moi, ça m'emmerde. Ce n'est même pas clair, là. Alors quand elle s'apprête à partir, presque naturellement, je lui demande si elle a soif. Peut-être parce que je veux la retenir, après tout, c'est peut-être le soir pour éclaircir tout ça. Mais aussi parce que j'aimerais bien la retrouver. On avait une belle amitié tous les deux....
Elle accepte, je suis assez surpris, je m'attendais à ce qu'elle me sorte une excuse pour partir aussi rapidement qu'elle était venue. Ça ne m'aurait pas vraiment étonné... On s'évite, depuis. Haru s'installe à la table tandis que moi, je me contente de lui servir un verre, elle reprend la parole pour me demander comment je vais. De nouveau, on fait tous les deux les innocents, comme si tout était normal... Après tout, je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre pour le moment. Je lui donne alors son verre, m'installant sur la chaise. « Bah écoute... ça va, et toi ? » lui demandé-je, sincèrement. J'aimerais une réponse positive... C'est vrai qu'avec tout ça, je ne suis même plus au courant de rien, même pas de son état. Ça m'attriste, quand j'y pense, j'espère que tout va bien pour elle. Je trouve enfin le courage de poser mon regard sur elle, un fin sourire dessiné sur mes lèvres. « Ça fait longtemps. » Je ne cherche pas vraiment à nous lancer sur le sujet... Enfin, pas totalement, disons que je constate juste, mon sourire se transforme en une légère moue. Ouais, ça fait longtemps que nous n'avions pas parlé. Mais après ça, je me contente juste de saisir mon verre afin d'en boire quelques gorgées. Au moins, j'ai une bonne raison de rester muet ne serait-ce qu'un court instant... « Tu as un devoir à rendre ? » J'indique son livre de droit d'un geste de la tête. Malaise, malaise, malaise... Bon, j'essaye de faire la conversation comme je peux mais c'est bien difficile.
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
Nous ressentons tous les deux cet énorme malaise, oui je suis sûr qu'elle aussi... On le sait tous les deux, mais nous évitons le sujet. Enfin, disons plutôt qu'on s'est toujours évité jusqu'à présent alors ça n'a pas aidé mais il va bien falloir qu'on en parle un jour ou l'autre, ça, c'est sûr. Je me connais assez pour savoir qu'il va falloir que j’éclaircisse la situation, que je crève l'abcès une bonne fois pour toute. Je serai incapable d'expliquer ce qu'il s'est passé, d'accord nous avons dérapé et plus d'une fois, et alors quoi ? Notre amitié n'était pas assez forte pour résister à ça ? À croire que non... Mais moi je suis certain du contraire. On ne se dit pas tout et on agit bizarrement. Je ne voulais pas en arriver là, au contraire, je faisais -ou du moins, je pensais- tout pour éviter ça mais je ne sais pas ce qui m'a échappé dans cette histoire... Je m'y suis mal pris, ça, c'est sûr. Mais même si c'était à refaire, je ne saurais même pas comment réagir, ce qu'il faudrait changer. Qu'est-ce qu'il nous a séparé, comme ça ? Devoir agir comme un inconnu avec elle, je n'aime pas ça et je sais que ça la dérange elle aussi, du moins, je l'espère. Je ne sais pas si elle souhaite vraiment récupérer notre amitié ou si mes doutes n'étaient pas que de simples doutes, si elle voulait réellement qu'on installe cette distance entre nous mais moi, ça m'emmerde. Ce n'est même pas clair, là. Alors quand elle s'apprête à partir, presque naturellement, je lui demande si elle a soif. Peut-être parce que je veux la retenir, après tout, c'est peut-être le soir pour éclaircir tout ça. Mais aussi parce que j'aimerais bien la retrouver. On avait une belle amitié tous les deux....Elle accepte, je suis assez surpris, je m'attendais à ce qu'elle me sorte une excuse pour partir aussi rapidement qu'elle était venue. Ça ne m'aurait pas vraiment étonné... On s'évite, depuis. Haru s'installe à la table tandis que moi, je me contente de lui servir un verre, elle reprend la parole pour me demander comment je vais. De nouveau, on fait tous les deux les innocents, comme si tout était normal... Après tout, je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre pour le moment. Je lui donne alors son verre, m'installant sur la chaise. « Bah écoute... ça va, et toi ? » lui demandé-je, sincèrement. J'aimerais une réponse positive... C'est vrai qu'avec tout ça, je ne suis même plus au courant de rien, même pas de son état. Ça m'attriste, quand j'y pense, j'espère que tout va bien pour elle. Je trouve enfin le courage de poser mon regard sur elle, un fin sourire dessiné sur mes lèvres. « Ça fait longtemps. » Je ne cherche pas vraiment à nous lancer sur le sujet... Enfin, pas totalement, disons que je constate juste, mon sourire se transforme en une légère moue. Ouais, ça fait longtemps que nous n'avions pas parlé. Mais après ça, je me contente juste de saisir mon verre afin d'en boire quelques gorgées. Au moins, j'ai une bonne raison de rester muet ne serait-ce qu'un court instant... « Tu as un devoir à rendre ? » J'indique son livre de droit d'un geste de la tête. Malaise, malaise, malaise... Bon, j'essaye de faire la conversation comme je peux mais c'est bien difficile.
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Re: L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Sam 25 Mar - 14:50
Haru avait voulu fuir. Disparaître aussi vite qu’elle était venue, poussée par le malaise qui la pressait presque jusqu’à la sortie mais elle essayait de résister. Après tout, dans sa psychose c’est bien Tae Hyun qui a un problème avec ce qu’il s’est passé pour elle tout est clair et net. Et puis il lui manque clairement, sincèrement. Ils rigolaient bien ensemble, cela lui manque de lui raconter sa vie et de le regarder faire semblant que cela l’intéresse. Souvent, elle se demande où il en est dans la danse, ses projets, ou même où il en est dans sa vie de manière générale, prendre de ses nouvelles comme tous les amis normaux le font mais parfois c’est à peine si elle a le cran de le regarder. Il se passe toujours la même chose lorsque l’un d’eux ose venir s’adresser à l’autre : Les premières minutes se passent relativement bien, puis vient le temps des reproches mutuelles qui se terminent en dispute avant qu’ils ne partent tous deux de leur côté complètement énervés. Comment ont-ils pu en arriver à ce point ?
Sa question sonnait comme une main tendue, une ouverture à la discussion. Elle n’avait pas soif, elle aurait même sûrement refusé s’il s’agissait de quelqu’un d’autre mais elle acceptait. Cela pouvait finir comme à chaque fois mais peut-être que cette fois-ci serait une exception ? Peut-être qu’ils finiraient par se comprendre ? Haru tourne les talons pour rejoindre la table. Elle pose son livre énorme sur cette dernière mais ne s’assoit pas car elle ne sait pas combien de temps durerai ce moment. Peut-être le temps d’avaler le verre ? Peut-être plus ? Peut-être moins ? En regardant la boisson se verser, Haru ne trouve que la question la plus banale du monde à lui poser : Est-ce que ça allait ? Il lui tend son verre et prend l’initiative de s’asseoir ce qui l’encourageait à en faire de même. Elle fut rassurée d’entendre qu’il allait bien. Tant mieux, car même si aujourd’hui leur amitié avait une tournure des plus bizarres et des plus compliquées, cela n’empêchait pas qu’elle voulait son bonheur. « Ca va … » Son verre lui paraissait soudainement intéressant, une technique parfaite pour éviter son regard. Pourtant, lorsqu’il lui dit que cela faisait longtemps, elle ne put s’empêcher de lever les yeux vers lui. Il est vrai qu’il était même devenu rare qu’ils se croisent dans les couloirs. « Oui c’est vrai … » Avouait-elle avant de reporter rapidement son attention sur son verre. « On doit avoir des emplois du temps qui se croisent rarement en ce moment. » Même si dans son idée, c’est plutôt lui qui l’esquivait. Mais peu importe, elle ne voulait pas lancer ce débat. Elle le sentait, le lourd et gênant silence arriver. Elle se mit à réfléchir à mille à l’heure pour trouver un sujet de discussion mais rien ne lui venait. Que pouvait-elle bien lui raconter ? Fort heureusement, Tae Hyun prit les devant en la questionnant sur ses cours. « Non je révise juste. J’me dis que en retenant bien par avance ça m’évitera trop de recherche pour les devoirs ou les partiels. Je prends les devants comme de toute façon à un moment où un autre j’aurai du retard à cause du travail. » Elle haussait les épaules avant de prendre une gorgée comme pour se donner à nouveau du courage. « Et toi les cours ? » C’était le sujet de facilité le plus ennuyeux de l’univers. S’en rendant finalement compte, elle se rattrapait en bougeant vivement la tête de gauche à droite pour lui demander. « Non laisse tomber, trop de cours tue les cours. » Elle se mit à rire un peu gênée avant de poursuivre. « Qu’est ce qui se passe de nouveau dans ta vie ? »
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
Haru avait voulu fuir. Disparaître aussi vite qu’elle était venue, poussée par le malaise qui la pressait presque jusqu’à la sortie mais elle essayait de résister. Après tout, dans sa psychose c’est bien Tae Hyun qui a un problème avec ce qu’il s’est passé pour elle tout est clair et net. Et puis il lui manque clairement, sincèrement. Ils rigolaient bien ensemble, cela lui manque de lui raconter sa vie et de le regarder faire semblant que cela l’intéresse. Souvent, elle se demande où il en est dans la danse, ses projets, ou même où il en est dans sa vie de manière générale, prendre de ses nouvelles comme tous les amis normaux le font mais parfois c’est à peine si elle a le cran de le regarder. Il se passe toujours la même chose lorsque l’un d’eux ose venir s’adresser à l’autre : Les premières minutes se passent relativement bien, puis vient le temps des reproches mutuelles qui se terminent en dispute avant qu’ils ne partent tous deux de leur côté complètement énervés. Comment ont-ils pu en arriver à ce point ?Sa question sonnait comme une main tendue, une ouverture à la discussion. Elle n’avait pas soif, elle aurait même sûrement refusé s’il s’agissait de quelqu’un d’autre mais elle acceptait. Cela pouvait finir comme à chaque fois mais peut-être que cette fois-ci serait une exception ? Peut-être qu’ils finiraient par se comprendre ? Haru tourne les talons pour rejoindre la table. Elle pose son livre énorme sur cette dernière mais ne s’assoit pas car elle ne sait pas combien de temps durerai ce moment. Peut-être le temps d’avaler le verre ? Peut-être plus ? Peut-être moins ? En regardant la boisson se verser, Haru ne trouve que la question la plus banale du monde à lui poser : Est-ce que ça allait ? Il lui tend son verre et prend l’initiative de s’asseoir ce qui l’encourageait à en faire de même. Elle fut rassurée d’entendre qu’il allait bien. Tant mieux, car même si aujourd’hui leur amitié avait une tournure des plus bizarres et des plus compliquées, cela n’empêchait pas qu’elle voulait son bonheur. « Ca va … » Son verre lui paraissait soudainement intéressant, une technique parfaite pour éviter son regard. Pourtant, lorsqu’il lui dit que cela faisait longtemps, elle ne put s’empêcher de lever les yeux vers lui. Il est vrai qu’il était même devenu rare qu’ils se croisent dans les couloirs. « Oui c’est vrai … » Avouait-elle avant de reporter rapidement son attention sur son verre. « On doit avoir des emplois du temps qui se croisent rarement en ce moment. » Même si dans son idée, c’est plutôt lui qui l’esquivait. Mais peu importe, elle ne voulait pas lancer ce débat. Elle le sentait, le lourd et gênant silence arriver. Elle se mit à réfléchir à mille à l’heure pour trouver un sujet de discussion mais rien ne lui venait. Que pouvait-elle bien lui raconter ? Fort heureusement, Tae Hyun prit les devant en la questionnant sur ses cours. « Non je révise juste. J’me dis que en retenant bien par avance ça m’évitera trop de recherche pour les devoirs ou les partiels. Je prends les devants comme de toute façon à un moment où un autre j’aurai du retard à cause du travail. » Elle haussait les épaules avant de prendre une gorgée comme pour se donner à nouveau du courage. « Et toi les cours ? » C’était le sujet de facilité le plus ennuyeux de l’univers. S’en rendant finalement compte, elle se rattrapait en bougeant vivement la tête de gauche à droite pour lui demander. « Non laisse tomber, trop de cours tue les cours. » Elle se mit à rire un peu gênée avant de poursuivre. « Qu’est ce qui se passe de nouveau dans ta vie ? »
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Re: L'art de la paranoïa ... ft. taebb | Mer 5 Avr - 18:47
Ça t'étonne assez qu'elle ne refuse pas ta proposition... Pourtant, Haru est ton amie. Ouais, ton amie. Et tu es là, à appréhender chacune de ses réactions, à te demander ce que tu dois dire, comment dois-tu agir avec elle. Tu n'as plus envie de te disputer avec elle et clairement, ces derniers temps, vous n'aviez fait que ça. Vous reprochant la faute l'un l'autre, tout ça, sans comprendre le vrai problème. Non toi, tu ne vois pas où est le problème à part le fait qu'elle agit bien trop bizarrement depuis que vous aviez couché ensemble. Tu aimerais juste savoir pourquoi, parce que Haru, tu n'as pas envie de la perdre. Tu as peur que ça arrive même si tu as fini par te rendre à l'évidence... Haru, tu l'as sans doute déjà perdue. Mais tout ça n'est pas encore clair, tu lui proposes simplement si elle a soif mais tu ne sais pas, tu ne sais pas si tu dois aborder de nouveau le sujet, pourtant tu te connais assez pour savoir que tu ne pourras pas la fermer bien longtemps... Même si vous parvenez à parler calmement, tu es sûr de toi, cette discussion ne se terminera pas de la bonne manière. Tu ne cesses d'espérer qu'un jour, ça s'arrange enfin... Votre complicité te manque. Tu ne sais pas, tu attends un miracle, peut-être.
Mais pour le moment, tu te contentes simplement de lui répondre, tu vas bien oui et tu espères qu'elle aussi, quand elle te le confirme, tu te sens rassuré. Mais ça t'emmerde, tu tiques, tu devrais être au courant de ce qu'il se passe dans sa vie et là, tu ne sais rien de plus qu'un parfait inconnu, et encore... Tu te demandes si cet inconnu en saurait pas plus que toi. Ça fait bien longtemps que vous vous n'êtes pas retrouvé tous les deux, tu lui fais d'ailleurs la remarque, remarque qu'elle confirme rapidement, levant ses yeux vers toi. Il est rare que tu la croises même dans les couloirs de la fratrie, à croire que tout vous sépare désormais. « On doit avoir des emplois du temps qui se croisent rarement en ce moment. » Tu hoches légèrement la tête, sans doute oui, mais le fait que vous vous évitiez tous les deux n'aide en rien. Tu le sais, tu l'évites aussi... Enfin toi, tu évites juste d'affronter la réalité. Rien de plus. Haru quant à elle, t'évite pour d'autres raisons. D'ailleurs, tu te contrôles assez pour ne pas amener ce sujet là sur le tapis, tout ce que tu trouves à faire, c'est parler de ce fameux bouquin, tu lui demandes si elle a un devoir à rendre. Elle t'explique alors qu'elle révise simplement, tu l'écoutes même si ton esprit est ailleurs, la situation est beaucoup trop pesante pour toi pour que tu puisses être totalement à l'aise, tu crains qu'elle se trouve dans la même situation. Mais lorsqu'elle te pose des questions sur les cours, tu restes silencieux quelques secondes, ce n'est pas le sujet le plus intéressant de la planète, soyons d'accord... D'ailleurs elle ne tarde pas à te le dire. « Non laisse tomber, trop de cours tue les cours. » Tu te surprends toi-même, étouffant un léger rire. Acte naturel... Depuis quand tu retrouves un brin de naturel quand tu es avec Haru ? Ce n'est pas un mal, bien au contraire... On pourrait presque croire que vous pourriez retrouver votre complicité. Tu hoches la tête, levant les yeux au ciel. « Je te l'fais pas dire. » Tu la regardes de nouveau, tu approches ta main de ton verre, le terminant d'une traite alors qu'elle te demande ce qu'il se passe de nouveau dans ta vie. Tu fais alors mine de réfléchir. « Hm... » commences-tu, tellement de choses, Haru ne sait quasiment plus rien, c'est tellement triste. « J'ai déménagé il y a peu de temps... J'ai mon appartement maintenant. On a changé de studio aussi, je gagne toujours ma vie comme je peux. » Tu affiches un fin sourire, quelque peu crispé mais tu y parviens plus facilement. Tu penches légèrement la tête « Tu danses toujours, non ? » Tu préfères lui demander... Et même si tu en doutes grandement, tu serais surpris si elle te contredisait. La danse, votre passion commune, celle qui vous a réunit avant que vous vous brisiez tous les deux, votre amitié... comme deux pauvres idiots.
L'art de la paranoïa ...
Haru & Tae Hyun
Ça t'étonne assez qu'elle ne refuse pas ta proposition... Pourtant, Haru est ton amie. Ouais, ton amie. Et tu es là, à appréhender chacune de ses réactions, à te demander ce que tu dois dire, comment dois-tu agir avec elle. Tu n'as plus envie de te disputer avec elle et clairement, ces derniers temps, vous n'aviez fait que ça. Vous reprochant la faute l'un l'autre, tout ça, sans comprendre le vrai problème. Non toi, tu ne vois pas où est le problème à part le fait qu'elle agit bien trop bizarrement depuis que vous aviez couché ensemble. Tu aimerais juste savoir pourquoi, parce que Haru, tu n'as pas envie de la perdre. Tu as peur que ça arrive même si tu as fini par te rendre à l'évidence... Haru, tu l'as sans doute déjà perdue. Mais tout ça n'est pas encore clair, tu lui proposes simplement si elle a soif mais tu ne sais pas, tu ne sais pas si tu dois aborder de nouveau le sujet, pourtant tu te connais assez pour savoir que tu ne pourras pas la fermer bien longtemps... Même si vous parvenez à parler calmement, tu es sûr de toi, cette discussion ne se terminera pas de la bonne manière. Tu ne cesses d'espérer qu'un jour, ça s'arrange enfin... Votre complicité te manque. Tu ne sais pas, tu attends un miracle, peut-être.Mais pour le moment, tu te contentes simplement de lui répondre, tu vas bien oui et tu espères qu'elle aussi, quand elle te le confirme, tu te sens rassuré. Mais ça t'emmerde, tu tiques, tu devrais être au courant de ce qu'il se passe dans sa vie et là, tu ne sais rien de plus qu'un parfait inconnu, et encore... Tu te demandes si cet inconnu en saurait pas plus que toi. Ça fait bien longtemps que vous vous n'êtes pas retrouvé tous les deux, tu lui fais d'ailleurs la remarque, remarque qu'elle confirme rapidement, levant ses yeux vers toi. Il est rare que tu la croises même dans les couloirs de la fratrie, à croire que tout vous sépare désormais. « On doit avoir des emplois du temps qui se croisent rarement en ce moment. » Tu hoches légèrement la tête, sans doute oui, mais le fait que vous vous évitiez tous les deux n'aide en rien. Tu le sais, tu l'évites aussi... Enfin toi, tu évites juste d'affronter la réalité. Rien de plus. Haru quant à elle, t'évite pour d'autres raisons. D'ailleurs, tu te contrôles assez pour ne pas amener ce sujet là sur le tapis, tout ce que tu trouves à faire, c'est parler de ce fameux bouquin, tu lui demandes si elle a un devoir à rendre. Elle t'explique alors qu'elle révise simplement, tu l'écoutes même si ton esprit est ailleurs, la situation est beaucoup trop pesante pour toi pour que tu puisses être totalement à l'aise, tu crains qu'elle se trouve dans la même situation. Mais lorsqu'elle te pose des questions sur les cours, tu restes silencieux quelques secondes, ce n'est pas le sujet le plus intéressant de la planète, soyons d'accord... D'ailleurs elle ne tarde pas à te le dire. « Non laisse tomber, trop de cours tue les cours. » Tu te surprends toi-même, étouffant un léger rire. Acte naturel... Depuis quand tu retrouves un brin de naturel quand tu es avec Haru ? Ce n'est pas un mal, bien au contraire... On pourrait presque croire que vous pourriez retrouver votre complicité. Tu hoches la tête, levant les yeux au ciel. « Je te l'fais pas dire. » Tu la regardes de nouveau, tu approches ta main de ton verre, le terminant d'une traite alors qu'elle te demande ce qu'il se passe de nouveau dans ta vie. Tu fais alors mine de réfléchir. « Hm... » commences-tu, tellement de choses, Haru ne sait quasiment plus rien, c'est tellement triste. « J'ai déménagé il y a peu de temps... J'ai mon appartement maintenant. On a changé de studio aussi, je gagne toujours ma vie comme je peux. » Tu affiches un fin sourire, quelque peu crispé mais tu y parviens plus facilement. Tu penches légèrement la tête « Tu danses toujours, non ? » Tu préfères lui demander... Et même si tu en doutes grandement, tu serais surpris si elle te contredisait. La danse, votre passion commune, celle qui vous a réunit avant que vous vous brisiez tous les deux, votre amitié... comme deux pauvres idiots.
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