milk and honey
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milk and honey | Sam 7 Jan - 19:24 Citer EditerSupprimer
we are all born so beautiful
the greatest tragedy is
being conviced we are not
being conviced we are not
deux mois d'absence, entier. pas un message, pas un signe de vie. pas de magazines, pas de paparazzi, pas de nouvelles aux amis. personne ne savait ou elle était passée. elle avait disparue, envolée. égoïstement et lâchement, elle s'était envolée, effacée. pas en cours, pas au café, pas chez elle, pas chez les amis. personne ne l'avait vu. elle faisait tout pour se cacher. de temps en temps aperçu, comme un mirage au bout de la rue. et on à finis par l'oublier, c'est ce qu'elle s'est dit. après le premier mois, les pages glacées des magazines ne se demandaient plus ou était passée la fille ise. et c'est d'un égoïsme pur. elle aurait pu mourir, disparaître, se faire enlever. moeko s'était cachée dans cette ville et n'était devenu qu'un parmi dix millions d'habitants.
mais moeko marche dans les rues, jugées sur ses compensées, enroulée dans son écharpe, ses lèvres rouges laissant échapper la fumée du froid, la douceur de l'hiver. et devant la vitrine elle passe, elle ne se serait pas arrêtée si... si les cheveux bruns, les doigts fins, la chaleur de la tasse qu'elle tiens entre les mains. assise de l'autre côté de la vitrine, seule. moeko sourit. ça fait tellement longtemps et pourtant pas tant que ça. elle hésite, s'arrête, observe. moeko ne sourit plus. se montre t-elle, égoïstement encore une fois ? et il va se passer quoi ? « salut, comment tu vas ? désolée si je t'ai cassée le coeur encore une fois. » la japonaise triture l'intérieur de sa poche en soupirant doucement, ses yeux se perdant sur les volutes de fumée avant de regarder à nouveau malee.
mais moeko marche dans les rues, jugées sur ses compensées, enroulée dans son écharpe, ses lèvres rouges laissant échapper la fumée du froid, la douceur de l'hiver. et devant la vitrine elle passe, elle ne se serait pas arrêtée si... si les cheveux bruns, les doigts fins, la chaleur de la tasse qu'elle tiens entre les mains. assise de l'autre côté de la vitrine, seule. moeko sourit. ça fait tellement longtemps et pourtant pas tant que ça. elle hésite, s'arrête, observe. moeko ne sourit plus. se montre t-elle, égoïstement encore une fois ? et il va se passer quoi ? « salut, comment tu vas ? désolée si je t'ai cassée le coeur encore une fois. » la japonaise triture l'intérieur de sa poche en soupirant doucement, ses yeux se perdant sur les volutes de fumée avant de regarder à nouveau malee.
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Re: milk and honey | Lun 9 Jan - 0:41 Citer EditerSupprimer
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c’est long deux mois, ça passe vite deux mois. Surtout quand on sait pas, quand on sait plus, quand on a plus de nouvelles (et beaucoup trop d’autres choses à faire). alors elle a essayé malee, au début. et puis elle a abandonné, et puis elle a baissé les bras. et elle a essayé de se trouver des raisons, essayé de se justifier. elle doit être occupée (excuse), elle a pas le temps (excuse), elle veut pas me voir (excuse). elle a presque réussi à se convaincre, malee, que c’était la meilleure chose à faire, que ça servait à rien de chercher, que peut-être moe elle était mieux comme ça, elle était mieux sans elle. elle s’est dit, aussi, que c’était le karma. elle a abandonné yindee, l’a quittée sans un mot, aurait pu ne jamais la retrouver si le destin ne s’ne était pas mêlé. alors elle le mérite, oui, elle mérite que ça lui arrive aussi (peut-être même qu’elle mérite de ne plus jamais la voir, de ne plus jamais la retrouver).
et elle pense à tout ça, malee, les doigts resserrés autour de sa tasse, la peau réchauffée par ce contact. elle pense à tout ça malee et elle se maudit, encore une fois, d’être juste comme ça, d’être juste comme elle. son souffle fait onduler le liquide, fait apparaître un sourire sur on visage, sourire fugitif néanmoins, qui disparaît bien vite, avalé par la tasse chaude plaquée contre ses lèvres. et elle ferme les yeux, profite de son café, profite de la brûlure qui embrase sa gorge. profite de l’instant, de la liberté, de l’oubli – et de ce moment qui disparaît bien vite quand elle voit de nouveau, quand ses yeux se posent sur le visage qui lui fait face, de l’autre côté de la vitre. et leurs regards se cherchent, s’accrochent. mais elle dit rien, mais elle bouge pas, mais elle regarde (et elle attend).
et elle pense à tout ça, malee, les doigts resserrés autour de sa tasse, la peau réchauffée par ce contact. elle pense à tout ça malee et elle se maudit, encore une fois, d’être juste comme ça, d’être juste comme elle. son souffle fait onduler le liquide, fait apparaître un sourire sur on visage, sourire fugitif néanmoins, qui disparaît bien vite, avalé par la tasse chaude plaquée contre ses lèvres. et elle ferme les yeux, profite de son café, profite de la brûlure qui embrase sa gorge. profite de l’instant, de la liberté, de l’oubli – et de ce moment qui disparaît bien vite quand elle voit de nouveau, quand ses yeux se posent sur le visage qui lui fait face, de l’autre côté de la vitre. et leurs regards se cherchent, s’accrochent. mais elle dit rien, mais elle bouge pas, mais elle regarde (et elle attend).
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Re: milk and honey | Lun 30 Jan - 15:16 Citer EditerSupprimer
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début janvier, 15h06.
c'est dur, de reprendre pied avec la réalité. et comment leur dire qu'elle est égoïstement partie sans rien dire, pour mourir, pour arrêter de faire semblant ? et comment dire, qu'elle à essayée de partir pour de vrai, sans jamais y arriver ? moeko est une énigme impossible à résoudre. comment les autres pourraient prétendre y arriver si elle même n'y comprend rien ? ah, moeko, cette fleur fanée.
ses yeux ébènes se fixent sur ceux de malee de l'autre côté de cette vitre. ça fait mal dans l'coeur, dans l'ventre. Elle représente tout ce que moeko à envoyé bouler. l'aider, la simplicité, le bonheur, le soleil. Les minutes passent surement sans que ni l'une ni l'autre ne se décident à réellement bouger. Entrer ? partir ? Les yeux de moeko s'humidifient sans que les larmes ne coulent.
désolée. c'est ce que ses lèvres miment, ce que son regard dit, ce que son coeur crie. et elle n'as pas le courage de le lui dire. pas maintenant, pas tout de suite. parce que le problème de moeko n'est pas de faire face à ses proches.
c'est s'en sortir,
oublier qu'il est beaucoup plus facile d'aller mal que d'aller bien
vivre et arrêter d'essayer de mourir. [/size]
c'est dur, de reprendre pied avec la réalité. et comment leur dire qu'elle est égoïstement partie sans rien dire, pour mourir, pour arrêter de faire semblant ? et comment dire, qu'elle à essayée de partir pour de vrai, sans jamais y arriver ? moeko est une énigme impossible à résoudre. comment les autres pourraient prétendre y arriver si elle même n'y comprend rien ? ah, moeko, cette fleur fanée.
ses yeux ébènes se fixent sur ceux de malee de l'autre côté de cette vitre. ça fait mal dans l'coeur, dans l'ventre. Elle représente tout ce que moeko à envoyé bouler. l'aider, la simplicité, le bonheur, le soleil. Les minutes passent surement sans que ni l'une ni l'autre ne se décident à réellement bouger. Entrer ? partir ? Les yeux de moeko s'humidifient sans que les larmes ne coulent.
désolée. c'est ce que ses lèvres miment, ce que son regard dit, ce que son coeur crie. et elle n'as pas le courage de le lui dire. pas maintenant, pas tout de suite. parce que le problème de moeko n'est pas de faire face à ses proches.
c'est s'en sortir,
oublier qu'il est beaucoup plus facile d'aller mal que d'aller bien
vivre et arrêter d'essayer de mourir. [/size]
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Re: milk and honey | Sam 11 Mar - 14:56 Citer EditerSupprimer
we are all born so beautiful
the greatest tragedy is
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10 mars 2017 - 19h
l’eau qui coule sur sa peau, les yeux fermés sous le jet brûlant, le sourire au coin des lèvres. elle est heureuse, malee, parce qu’elle le réalise enfin, son rêve, elle le caresse du bout des doigts, sa destinée. cours finis, diplôme presque en poche, et contrat signé et honoré.
elle sourit en sortant de la douche, en se séchant, en se rhabillant. elle sourit en croisant des parents à la sortie, dit au revoir aux enfants, échange quelques mots, quelques politesses. c’est son premier cours, première fois qu’elle apprend l’art à des jeunes âmes avides d’apprentissage. première fois qu’elle se meut devant les regards hébétés de ceux qui tentent ensuite d’imiter ses pas.
et elle se sent belle, malee, sous les regards.
et elle se sent forte, malee, sous les compliments.
et c’est d’un pas presque aérien qu’elle s’avance, virevolte en direction de l’arrêt de bus. elle se sent pousser des ailes, elle se sent s’envoler, loin au-dessus des problèmes, de ses doutes, de ses interrogations. elle est loin, malee, trop loin pour tout, tout sauf elle. elle, celle qui a hanté ses nuits, parcourut ses draps et sa peau. elle dont elle croise le regard si sombre, à l’autre bout de la rue, séparée par cette route, les voitures qui vrombissent.
elle qui finit par s’effacer, disparue derrière le véhicule qui s’arrête, attend que ses clients entrent, pour les conduire jusqu’à chez eux. et elle se demande, malee, s'il pourra la conduire jusqu'à chez elle, la conduire jusqu'à son âme.
elle sourit en sortant de la douche, en se séchant, en se rhabillant. elle sourit en croisant des parents à la sortie, dit au revoir aux enfants, échange quelques mots, quelques politesses. c’est son premier cours, première fois qu’elle apprend l’art à des jeunes âmes avides d’apprentissage. première fois qu’elle se meut devant les regards hébétés de ceux qui tentent ensuite d’imiter ses pas.
et elle se sent belle, malee, sous les regards.
et elle se sent forte, malee, sous les compliments.
et c’est d’un pas presque aérien qu’elle s’avance, virevolte en direction de l’arrêt de bus. elle se sent pousser des ailes, elle se sent s’envoler, loin au-dessus des problèmes, de ses doutes, de ses interrogations. elle est loin, malee, trop loin pour tout, tout sauf elle. elle, celle qui a hanté ses nuits, parcourut ses draps et sa peau. elle dont elle croise le regard si sombre, à l’autre bout de la rue, séparée par cette route, les voitures qui vrombissent.
elle qui finit par s’effacer, disparue derrière le véhicule qui s’arrête, attend que ses clients entrent, pour les conduire jusqu’à chez eux. et elle se demande, malee, s'il pourra la conduire jusqu'à chez elle, la conduire jusqu'à son âme.
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