Kang Toma ♦ Mr Wonderful
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Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 19:28 Citer EditerSupprimer
nom : Kang. prénom : Toma David. âge : 30. date et lieu de naissance : Quelque part à Hawaï un 12 juillet. origines : Coréen. nationalité : Américain. cursus universitaire : Océanologie, option squales. métier : Spécialiste des squales, biologiste marin, océanologue, professeur à l'université, conférencier, documentaliste, écrivain, scientifique. orientation sexuelle : Lesbienne. classe sociale : Aisée. code du règlement : Ok par iMked. tu veux t'investir ? Les citizens ♥
Kang Toma
aish pas envie de trouver ça
Intelligent (★★★✰✰) | Orgueilleux (★★★✰✰) | Rusé (★★★✰✰) | Vile (★★★✰✰) | Pédagogue (★★★✰✰) |
Imparfait (★★★★✰) | Beau gosse (★★★✰✰) | Chieur (★★★✰✰) | Presque parfait (★★★✰✰) | Connard un peu (★★★✰✰) |
Rumour has it... On dit que je couche avec mes élèves (F. Avec DES élèves oui, avec MES élèves pas vraiment) • On dit que j'aime prendre soin de moi (V. Mais crève pour que je l'avoue) • On dit que j'ai déjà tenté les mecs (F. Nan mais oh, t'as vu ma gueule ?) • On dit que je suis papa (V. Et fier de l'être) • On dit que je suis peau de vache avec mes étudiants (V. Complètement, si t'arrives pas suivre, tu dégages) • On dit que je suis riche (V. J'vais pas m'en plaindre) • On dit que j'possède une villa à L.A (F. Un appartement en duplex à deux pas de la place, c'est déjà pas mal) • On dit que la mère de Lilo est morte (F. Je préférerai des fois, à la place, elle a fait un autre gamin, je plains le pauvre gosse) • On dit que je préfère les USA (V. C'est ma patrie) • On dit que je suis un connard (V. Mais j'aime bien) • On dit que j'connais les disney par coeur (V. Mais si tu l'ébruites, je te castre.) Survole l'avatar, petit coquin. | My character ♦J’ai deux styles principaux. Le classique chic et le décontracté. Le classique chic, ce sont les costards, les pulls à col roulés, les hauts en V qui montrent les pecs, m’enfin, ça j’évite maintenant. C’est le style que j’ai à la faculté, en soirée, lors des conférences. Le décontracté, c’est simplement t-shirt, short et tongs. Ouais, la classe totale, mais teeeeellement bon quand il fait chaud. Lilo me dit souvent que quand je suis en costard, je ressemble à un papa riche, alors qu’autrement, je ressemble à un papa « de canapé ». Vraiment, ma fille, elle a le chic pour m’enfoncer profondément. J’aime les boxers, je déteste les chaussettes, encore plus les cravates, n’en mettant que par obligation. J’aime le bleu et le rouge. ♦ Je suis du genre à me foutre royalement de la gueule des gens qui aiment prendre soin de leur corps mais uniquement parce que je suis refoulé du slip pour ça. Teru a bien percé mon jeu d’ailleurs quand il trouvé la clé pour ouvrir ma caverne d’Ali Baba et mes 150 produits de beauté. Ou comment avoir l’air d’un VRAI con. J’aime avoir la peau douce, un beau bronzage et surtout, surtout PAS de poils. Argh, à part aux jambes ou sous les bras sinon, ça me beurk… Un minimum de tenue quand même. ♦ J’ai toujours été passionné par l’Océan. Petit, je séchais les cours pour aller nager avec les raies mantas et les requins pointes noires dans les criques sauvages. Ça a duré jusqu’à mon adolescence. J’en avais rien, mais rien à foutre de l’école et même de l’université jusqu’à ce qu’on me dise que je pouvais étudier l’océan et les créatures marines. Là, tout est devenu différent. Je ne suis PAS une grosse tête, j’aime simplement ce que je fais, ce qui fait de moi, un génie dans ma matière. Après, vous me parlez d’astrophysique ou de musique classique et je m’endors… ♦ La polygamie, c’est le bien. Depuis le désastre avec la mère de Lilo, j’ai encore plus envie d’être libre. Aucune femme n’a réussi à m’attacher ou me faire tomber amoureux et pour le moment, ça me va grandement comme ça. J’ai été sevré de sexe pendant presque un an et maintenant que ça va bien, je compte bien redevenir actif, mais, faut avoué que la cicatrice encore fraîche qui trône au milieu de mon torse n’est pas vraiment saillante pour la parade de séduction… |
This is my story
citation de ton choix
« Il était une fois dans un pays lointain, un merveilleux prince qui vivait… » Wohwohwoh ! Arrêtons directement ces conneries. Les princes et les princesses, c’est bien mignon quand on a 5 ans (et encore), mais à mon âge, c’est surtout une magnifique connerie qui donne la gerbe. Sérieusement, les disney sont agaçants, ils dépeignent la vie d’une mauvaise façon et pour être honnête, je les trouve très violents par moment, rien qu’à voir certaines morts, ça fait froid dans le dos quand on est adultes. « Daddy, regarde, la Bête, c’est un peu toi. » Il observe Lilo qui est morte de rire devant sa belle connerie alors que lui tire une tronche de dix kilomètres de long. « Ah bah merci Aloha (signifie bonjour, mais surtout amour), ça fait toujours plaisir. » Il lui tire la langue dans un air bougon avant d’observer à nouveau le dessin animé. C’est vrai qu’avec sa tronche un peu dinoresque et sa grande taille, il doit passer pour une sorte de bête étrange aux yeux de certains. « Daddy, tu crois que les fées existent ? » Ah le monde des fées. Je me demandais quand est-ce qu’elle me poserait ce genre de question, au moins, on en est pas encore au stade : Comment on fait les bébés ? « Eh bien, une légende Hawaïenne dit que oui et comme j’aime croire les légendes, je pense que oui. » Il hausse les épaules machinalement avant de se mettre à bailler longuement puis de ressentir des douleurs au cœur. Il se lève alors part à la cuisine pour y attraper une boite de médicament et en prendre quelques-uns. Il a hâte que ça s’arrête, que ça s’arrange. Hâte de pouvoir faire des choses normales avec sa fille, de reprendre la plongée. Il se tourne vers elle tout en buvant son verre d’eau, elle est captivée par le dessin animé et ne fait même plus attention à lui. « Lilo… » Quand elle tourne sa tête vers moi avec son petit minois, je ne peux m’empêcher de sourire comme un idiot. « T’as pas vu stitch ? » Il lui montre alors la cage du lapin encore vide et la petite qui hausse simplement les épaules d’un air nonchalant avant d’être de nouveau absorbée par la télé. « Maîtresse indigne ! » Il fait la moue et part à la recherche du rongeur qu’il découvre au bout de cinq minutes, caché sous un lit à s’attaquer à une chaussette. Il l’attrape avant de le remettre dans sa cage et de la refermer encore pour la 5ème fois de la journée. Une nouvelle douleur le fait grimacer, souffrir. Pas maintenant… « Lilo… Lilo, appuie sur le bouton rouge… » Il a l’impression de recevoir un coup de poignard en pleine poitrine, la douleur est insupportable, il tombe à genoux avant de s’effondrer sur le sol en se tenant le torse. La petite court à la cuisine et appuie sur un bouton d’alarmes relié à un centre de secours avant d’aller sonner chez la voisine. Elle sait parfaitement quoi faire quand ça arrive. Il s’en veut d’avoir dû lui apprendre tout ça pour être honnête. Il perd connaissance rapidement.
Je me souviens de tellement de choses. Je me souviens si bien d’Hawaï. J’ai grandi là-bas, je suis né dans l’océan, dans une petite crique et des dauphins n’étaient pas loin. Ma mère voulait que nous naissions dans l’eau. Elle a aussi fait ça pour Kay deux ans plus tard et pourtant, il n’aime pas tellement l’océan et les profondeurs, alors que moi, ce fut tout le contraire dès le début. J’ai appris l’apnée dès mon plus jeune âge, je voulais vivre dans l’eau. L’école ne m’intéressait pas vraiment, ça ne m’a jamais plus jusqu’à mes études supérieures. Consacrer sa vie à sa passion, c’est tellement grisant vous savez. Je ne changerai ça pour rien au monde.
Fondamentalement, on peut dire que j’ai eu une vie assez bien en fait. Malgré mon aversion pour l’école, je restais un élève pas trop mauvais qui se tenait dans la moyenne la plupart du temps. J’avais dans la tête de travailler sur l’eau quoi qu’il arrive et je travaillais juste assez pour ne pas retarder ça. Vous ne pouvez pas savoir ce qu’est l’océan sans vous réveiller tous les matins avec cette vue face à vous. Hawaï était mon paradis et il le sera jusqu’au bout. Los Angeles n’est qu’une étape dans ma vie, je le sais parfaitement, mais une étape nécessaire.
Au lycée, j’étais le genre de gars assez cool, qui pouvait être une star comme un looser. Certains prenaient plaisir à me faire chier à cause de ma tête de dinosaure, d’autres restaient derrière mes fesses parce que j’étais grand, mordant, et assez ténébreux. J’ai rapidement pu goûter au plaisir des femmes et de la chair, à la drogue, l’alcool. Je ne me suis jamais rien refusé parce qu’après tout, on a qu’une vie non ? Je n’ai jamais hésité à dire à quelqu’un qu’il est con, moche, gros ou simplement débile. C’était de la méchanceté gratuite, mais j’en avais aussi fait l’objet et franchement, je n’ai jamais été du genre à tendre l’autre joue quand on me frappe. Je rends le coup et j’en donne quelques autres par pure envie jusqu’à ce qu’on ne me raisonne.
J’ai rencontré Maïna sans vraiment la rencontrer en réalité. Elle avait trois ans de moins que moi et elle était née ici de parents hawaïen. Une petite bombe sous bien des angles. Pour être honnête, je ne l’ai pas vraiment vu pendant des mois et une nuit, elle est arrivée dans ma chambre complètement nue. J’avais envie de lui demander si elle se trompait d’endroit, mais j’avais bien compris que non. On a fait l’amour. On a recommencé plusieurs nuits, durant plusieurs semaines, plusieurs mois. « Je suis enceinte. » J’avais eu du mal à me remettre de ce choc. Debout derrière elle, je l’entendais dire ça à Kay et tout ce dont je me souviens à ce moment-là, c’est le coup de mon frère qui s’était abattu sur ma mâchoire avec férocité. Il avait compris depuis un moment, mais il nous aimait trop pour agir contre ça. Cependant, l’annonce de la grossesse avait déclenché son courroux, sa colère. Je ne pouvais que le comprendre. Je n’ai pas lutté contre lui et Maïna en était déjà à 4 mois à force de se mentir à elle-même. Le bébé était en route, il fallait assumer. J’avais deux jobs en plus des études, nos parents ont décidé que nous devions vivre ensemble. Il n’y avait plus vraiment place au choix à vrai dire.
Lilo est arrivé dans nos vies un seize Octobre deux mille neuf. Je n’étais pas prêt à être papa, mais quand je l’ai tenu dans mes bras pour la première fois, je savais que c’était pour elle que ma vie avait un sens. C’est stupide n’est-ce pas ? Peut-être, mais j’assume ça. Je n’ai jamais voulu penser bébé, mariage et compagnie, l’idée de me caser m’a toujours rebuté, pour moi, c’était juste une façon de se couper les ailes et rien d’autre, mais avec Lilo, c’est différent.
Quand elle a failli mourir à cause de la connerie de sa mère, je n’ai pas vraiment supporté ça. Elle n’avait que trois mois et je refusais d’imaginer qu’on puisse me l’arracher si facilement à vrai dire. J’ai prié un Dieu auquel je n’ai jamais cru, je n’ai pas mis les pieds dans l’eau pendant une dizaine de jours jours, je suis resté comme un lion en cage entre quatre murs à l’hôpital. Elle est restée 48 heures entre la vie et la mort et puis finalement, elle s’est battue. Mais je n’oublierai jamais les mots de sa mère. « J’ai jamais voulu avoir d’enfant ! C’est ta faute si elle est née à pas vouloir utiliser de capotes !! Si j’avais su, je me serai faite avorter pour m’épargner tout ça ! » Une infirmière a témoigné en ma faveur, j’ai obtenu la garde exclusive de ma fille et un peu avant ses un an, on a migré à LA pour que je puisse étudier à L’UCLA et continuer mes études là-bas.
Quatre années déjà, quatre jolies années à vrai dire ou rien de notable ne m’est arrivé. J’ai eu mon diplôme d’océanographe en juin dernier, et j’ai commencé à travailler dans un institut océanographie relié à Sea Sheperd pour la protection de l’environnement marin. Un jour, alors qu’on effectuait une plongée au large pour répertorier des requins, j’ai ressenti une vive douleur au cœur et une incapacité à pouvoir respirer. Je coulais, je sombrais. Mes collègues m’ont remonté sur le bateau avant de me conduire à l’hôpital le plus proche. Après deux jours d’examens, ils en ont conclus que les malaises fréquents que j’avais et qui étaient « sans gravité », à la base, étaient finalement dus à une maladie cardiaque qui tuait mon cœur à vitesse grand V. Le choc fut dur. Rude. La plongée était interdite maintenant, comme le fait de prendre le volant. On m’avait lâchement dit de me « reconvertir » en attendant une greffe possible. Je n’étais pas encore assez atteint pour eux et donc impossible à passer sur le haut de la pile.
Mon mentor a fait alors des pieds et des mains pour que j’entre à l’UCLA comme maître de conférences en océanographie malgré mon jeune âge. J’avais les connaissances suffisantes pour le faire. Etre mourant, être papa, rester un homme, rester digne. Ça demande tellement d’énergie. J’ai peur de vivre, peur de mourir. Je reste debout pour elle, grâce à elle. La vie est une tartine de merde et on en mange chaque jour. On avance simplement pour profiter de quelques bons moments.
Et puis, en Mars, les choses sont devenues plus douloureuses. Chaque effort devenait un combat, être avec Lilo aussi, parce qu’elle avait besoin d’attention et de soins que je n’arrivais pas lui donner. Je remercie l’univers d’avoir mis Teru sur notre route, parce que sans lui, rien ne serait arrivé je crois. Il a pris soin d’elle comme si elle était sa propre fille, sans même chercher à savoir si ça allait le pénaliser lui. Je sais qu’il a raté son année d’études à cause de moi… Je crois que personne ne peut comprendre la reconnaissance et la gratitude que j’ai pour lui. J’ai voulu lui montrer en empoignant l’homme qui lui avait fait du mal, mais je ne me suis jamais relevé de ça. Et puis, le miracle est tombé. J’étais inconscient, je n’ai rien suivi, mais un jour, je me suis réveillé, j’avais mal dans la poitrine, mais c’était une nouvelle douleur. Une douleur encore inconnue.
Entre nous, je me suis mis à chialer. Personne n’était là, heureusement, alors j’ai pu chialer comme un bébé durant plusieurs minutes avant de devoir me reprendre. Certes, la rééducation allait être longue et douloureuse, mais le calvaire était enfin fini… Et vous ne pouvez pas savoir le bien le bien que ça fait. J’allais pouvoir être un homme normal, un père normal, un ami normal et surtout, rendre à Teru tout ce qu’il a pu m’apporter.
Il y a environ un an, j'ai reçu un mail me demandant si je voulais d'un poste de professeur dans une université réputée de Séoul. Ils étaient tombés sur une série d'articles où je parle des squales et forcément, ils ont été subjugués, je suis tellement doué. Etudiant la proposition longuement, j'ai fini par accepter parce que ce n'était que pour deux ans. Alors après tout, pourquoi pas. C'était sans compter sur Lilo à vrai dire. Elle n'a pas vraiment aimé. Partir loin de ses tontons, de ses amis, des gens qu'elle connaît pour aller dans un endroit où elle n'a aucun repère, avec une langue que ni elle, ni moi, ne maîtrisons vraiment... Faut avouer que c'était du sport. Lui promettre de repartir à LA pour chaque vacances fut un deal obligatoire. Déjà un an de passé quasiment, plus qu'un. C'est pas si mal à vrai dire. La barrière du langage c'est amoindrie, y'a une belle évolution et la vie n'est pas si mal ici après tout.
****
Je me souviens de tellement de choses. Je me souviens si bien d’Hawaï. J’ai grandi là-bas, je suis né dans l’océan, dans une petite crique et des dauphins n’étaient pas loin. Ma mère voulait que nous naissions dans l’eau. Elle a aussi fait ça pour Kay deux ans plus tard et pourtant, il n’aime pas tellement l’océan et les profondeurs, alors que moi, ce fut tout le contraire dès le début. J’ai appris l’apnée dès mon plus jeune âge, je voulais vivre dans l’eau. L’école ne m’intéressait pas vraiment, ça ne m’a jamais plus jusqu’à mes études supérieures. Consacrer sa vie à sa passion, c’est tellement grisant vous savez. Je ne changerai ça pour rien au monde.
Fondamentalement, on peut dire que j’ai eu une vie assez bien en fait. Malgré mon aversion pour l’école, je restais un élève pas trop mauvais qui se tenait dans la moyenne la plupart du temps. J’avais dans la tête de travailler sur l’eau quoi qu’il arrive et je travaillais juste assez pour ne pas retarder ça. Vous ne pouvez pas savoir ce qu’est l’océan sans vous réveiller tous les matins avec cette vue face à vous. Hawaï était mon paradis et il le sera jusqu’au bout. Los Angeles n’est qu’une étape dans ma vie, je le sais parfaitement, mais une étape nécessaire.
Au lycée, j’étais le genre de gars assez cool, qui pouvait être une star comme un looser. Certains prenaient plaisir à me faire chier à cause de ma tête de dinosaure, d’autres restaient derrière mes fesses parce que j’étais grand, mordant, et assez ténébreux. J’ai rapidement pu goûter au plaisir des femmes et de la chair, à la drogue, l’alcool. Je ne me suis jamais rien refusé parce qu’après tout, on a qu’une vie non ? Je n’ai jamais hésité à dire à quelqu’un qu’il est con, moche, gros ou simplement débile. C’était de la méchanceté gratuite, mais j’en avais aussi fait l’objet et franchement, je n’ai jamais été du genre à tendre l’autre joue quand on me frappe. Je rends le coup et j’en donne quelques autres par pure envie jusqu’à ce qu’on ne me raisonne.
J’ai rencontré Maïna sans vraiment la rencontrer en réalité. Elle avait trois ans de moins que moi et elle était née ici de parents hawaïen. Une petite bombe sous bien des angles. Pour être honnête, je ne l’ai pas vraiment vu pendant des mois et une nuit, elle est arrivée dans ma chambre complètement nue. J’avais envie de lui demander si elle se trompait d’endroit, mais j’avais bien compris que non. On a fait l’amour. On a recommencé plusieurs nuits, durant plusieurs semaines, plusieurs mois. « Je suis enceinte. » J’avais eu du mal à me remettre de ce choc. Debout derrière elle, je l’entendais dire ça à Kay et tout ce dont je me souviens à ce moment-là, c’est le coup de mon frère qui s’était abattu sur ma mâchoire avec férocité. Il avait compris depuis un moment, mais il nous aimait trop pour agir contre ça. Cependant, l’annonce de la grossesse avait déclenché son courroux, sa colère. Je ne pouvais que le comprendre. Je n’ai pas lutté contre lui et Maïna en était déjà à 4 mois à force de se mentir à elle-même. Le bébé était en route, il fallait assumer. J’avais deux jobs en plus des études, nos parents ont décidé que nous devions vivre ensemble. Il n’y avait plus vraiment place au choix à vrai dire.
Lilo est arrivé dans nos vies un seize Octobre deux mille neuf. Je n’étais pas prêt à être papa, mais quand je l’ai tenu dans mes bras pour la première fois, je savais que c’était pour elle que ma vie avait un sens. C’est stupide n’est-ce pas ? Peut-être, mais j’assume ça. Je n’ai jamais voulu penser bébé, mariage et compagnie, l’idée de me caser m’a toujours rebuté, pour moi, c’était juste une façon de se couper les ailes et rien d’autre, mais avec Lilo, c’est différent.
Quand elle a failli mourir à cause de la connerie de sa mère, je n’ai pas vraiment supporté ça. Elle n’avait que trois mois et je refusais d’imaginer qu’on puisse me l’arracher si facilement à vrai dire. J’ai prié un Dieu auquel je n’ai jamais cru, je n’ai pas mis les pieds dans l’eau pendant une dizaine de jours jours, je suis resté comme un lion en cage entre quatre murs à l’hôpital. Elle est restée 48 heures entre la vie et la mort et puis finalement, elle s’est battue. Mais je n’oublierai jamais les mots de sa mère. « J’ai jamais voulu avoir d’enfant ! C’est ta faute si elle est née à pas vouloir utiliser de capotes !! Si j’avais su, je me serai faite avorter pour m’épargner tout ça ! » Une infirmière a témoigné en ma faveur, j’ai obtenu la garde exclusive de ma fille et un peu avant ses un an, on a migré à LA pour que je puisse étudier à L’UCLA et continuer mes études là-bas.
Quatre années déjà, quatre jolies années à vrai dire ou rien de notable ne m’est arrivé. J’ai eu mon diplôme d’océanographe en juin dernier, et j’ai commencé à travailler dans un institut océanographie relié à Sea Sheperd pour la protection de l’environnement marin. Un jour, alors qu’on effectuait une plongée au large pour répertorier des requins, j’ai ressenti une vive douleur au cœur et une incapacité à pouvoir respirer. Je coulais, je sombrais. Mes collègues m’ont remonté sur le bateau avant de me conduire à l’hôpital le plus proche. Après deux jours d’examens, ils en ont conclus que les malaises fréquents que j’avais et qui étaient « sans gravité », à la base, étaient finalement dus à une maladie cardiaque qui tuait mon cœur à vitesse grand V. Le choc fut dur. Rude. La plongée était interdite maintenant, comme le fait de prendre le volant. On m’avait lâchement dit de me « reconvertir » en attendant une greffe possible. Je n’étais pas encore assez atteint pour eux et donc impossible à passer sur le haut de la pile.
Mon mentor a fait alors des pieds et des mains pour que j’entre à l’UCLA comme maître de conférences en océanographie malgré mon jeune âge. J’avais les connaissances suffisantes pour le faire. Etre mourant, être papa, rester un homme, rester digne. Ça demande tellement d’énergie. J’ai peur de vivre, peur de mourir. Je reste debout pour elle, grâce à elle. La vie est une tartine de merde et on en mange chaque jour. On avance simplement pour profiter de quelques bons moments.
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Et puis, en Mars, les choses sont devenues plus douloureuses. Chaque effort devenait un combat, être avec Lilo aussi, parce qu’elle avait besoin d’attention et de soins que je n’arrivais pas lui donner. Je remercie l’univers d’avoir mis Teru sur notre route, parce que sans lui, rien ne serait arrivé je crois. Il a pris soin d’elle comme si elle était sa propre fille, sans même chercher à savoir si ça allait le pénaliser lui. Je sais qu’il a raté son année d’études à cause de moi… Je crois que personne ne peut comprendre la reconnaissance et la gratitude que j’ai pour lui. J’ai voulu lui montrer en empoignant l’homme qui lui avait fait du mal, mais je ne me suis jamais relevé de ça. Et puis, le miracle est tombé. J’étais inconscient, je n’ai rien suivi, mais un jour, je me suis réveillé, j’avais mal dans la poitrine, mais c’était une nouvelle douleur. Une douleur encore inconnue.
Et puis j’ai compris.
La greffe était faite. J’avais un nouveau cœur.
La greffe était faite. J’avais un nouveau cœur.
Entre nous, je me suis mis à chialer. Personne n’était là, heureusement, alors j’ai pu chialer comme un bébé durant plusieurs minutes avant de devoir me reprendre. Certes, la rééducation allait être longue et douloureuse, mais le calvaire était enfin fini… Et vous ne pouvez pas savoir le bien le bien que ça fait. J’allais pouvoir être un homme normal, un père normal, un ami normal et surtout, rendre à Teru tout ce qu’il a pu m’apporter.
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Il y a environ un an, j'ai reçu un mail me demandant si je voulais d'un poste de professeur dans une université réputée de Séoul. Ils étaient tombés sur une série d'articles où je parle des squales et forcément, ils ont été subjugués, je suis tellement doué. Etudiant la proposition longuement, j'ai fini par accepter parce que ce n'était que pour deux ans. Alors après tout, pourquoi pas. C'était sans compter sur Lilo à vrai dire. Elle n'a pas vraiment aimé. Partir loin de ses tontons, de ses amis, des gens qu'elle connaît pour aller dans un endroit où elle n'a aucun repère, avec une langue que ni elle, ni moi, ne maîtrisons vraiment... Faut avouer que c'était du sport. Lui promettre de repartir à LA pour chaque vacances fut un deal obligatoire. Déjà un an de passé quasiment, plus qu'un. C'est pas si mal à vrai dire. La barrière du langage c'est amoindrie, y'a une belle évolution et la vie n'est pas si mal ici après tout.
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Saku's
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Re: Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 19:33 Citer EditerSupprimer
OMMMGGG COMMENT TES TROP BEAAAAAAAAAAAAAAAAAAUU MA BAAE
JE VALIDE CE CHOIX DE MALADE (même si je savais déjà en vrai )
et sinon REBIENVENUE
JE VALIDE CE CHOIX DE MALADE (même si je savais déjà en vrai )
et sinon REBIENVENUE
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Re: Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 20:06 Citer EditerSupprimer
Cesse de montrer tes muscles à tous le monde chéri stp
J'éditerai mon post du haut plus tard ok?
J'éditerai mon post du haut plus tard ok?
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Re: Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 20:31 Citer EditerSupprimer
Tu peux parler femme ! http://25.media.tumblr.com/8805e8c8ac38fb16a6afa3a58cdf860b/tumblr_mk632hN9Vu1rtagb6o2_250.gif T'es quand même le premier à me toucher le cul hein !
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Re: Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 20:46 Citer EditerSupprimer
Non mais sérieux, entre Seol, Lilo et Myung, on va en chier Mate
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Re: Kang Toma ♦ Mr Wonderful | Sam 7 Jan 2017 - 21:06 Citer EditerSupprimer
Sakucoeur de moi
J'ai hâte de te voir rp avec ce bg en puissance
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