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    :: Défouloir :: 2017

Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi

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Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Dim 8 Jan - 16:25
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Tu es la constante dans une vie au tournant inattendu, une vérité indélébile dans un cœur meurtrit. Et si j'ai peur aujourd'hui de l'amour que je peux ressentir, t'aimer toi est la chose la plus simple qu'il m'ait été donné de faire. Nul masque, nul faux semblant n'est nécessaire quand tu es là. Tu es celle qui connait mes faiblesses et les apaise sans le vouloir, tout comme j'essaie de le faire depuis que tu es apparus dans ma vie, avec tes grands yeux noirs et tes sourires enfantins. Il ne me reste plus qu'à accepter que cette petite fille tant aimée ait grandie et à voir la femme en celle qui me dissimule, par amour, plus d'une part d'elle même.
 


Elle me manquait. Chaque fois que je ne l'avais pas sous les yeux, comme un rappel constant des sentiments les plus purs et évidents que j'éprouvais, elle me manquait. Elle était le point d'ancrage dans mon existence, le seul qui me ralliait encore à un passé où tout était plus simple. Elle était une émotion familière, presque rassurante en ces temps troubles où j'avais du mal à croire en la pérennité et le bien fondé de toutes autres émotions plus profondes. La trahison … elle était une blessure suintante, un souvenir qui s'accrochait tel un lambeau d'ombre dans mon cœur et dans ma mémoire. J'avais du mal à pardonner, à Sae Wa comme à ma mère, d'avoir piétiner des sentiments que je n'avais plus envie de ressentir, si ce n'est pour celle qui n'avait jamais faillit à me faire sourire. Je ne lui disais pas mais Eun Bi agissait sur moi  de la même façon que le soleil sur cette terre. Elle était une source de chaleur, une source de bonheur et elle éclairait, voir irradiait mon âme. Je n'avais plus besoin de prétendre ou de mettre des cadenas à chaque porte. J'étais simplement celui qui l'avait vu grandir, celui que j'étais réellement. Et ça me faisait un bien fou. Je plongeai les mains dans les poches et levai légèrement la tête pour mirer les flocons de neige qui cascadaient paresseusement. L'un d'entre eux vira vers la droite, poussé par une bourrasque de vent. Je le suivis machinalement des yeux, et ce jusqu'à le délaisser pour une silhouette jaune et familière, protégée du froid par la vitre décorée d'un magasin. Je m'en approchai et reconnus l'un de ces innombrables bonhommes jaunes qu'elle collectionnait depuis la sortie du film. Une ébauche de sourire fleurit sur mes lèvres, une touche de tendresse dans un visage pâle couronné d'ébène. Bien … Je poussai la porte vitrée et pénétrai dans au chaud pour pouvoir lui acheter cette figurine. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle avait déjà. Elle en accumulait tant que j'étais incapable de me souvenir de ce qui trônait sur les étagères de sa chambre, mais qu'importe. Je pris le bonhomme au sourire idiot et donnais quelques billets en échange de son adoption. Je le troquai aussitôt avec mon portable enfouit sagement dans ma veste et m'apprêtai à lui envoyer un sms quand je retins mon doigt. Finalement, j'avais plutôt envie de jouer sur l'effet de surprise. Je rangeai achat et portable, plongeai à nouveau les mains dans mes poches froides et me remis en route. Mais plutôt que de gagner la zone est comme j'en avais eu l'intention au départ, je me dirigeai vers les dortoirs du centre, en espérant qu'elle soit dans le coin. Les seuls dangers d'une surprise impulsive était de ne pas trouver la personne à qui on la destinait. Je tirai la fermeture éclaire de mon blouson pour bien m'étrangler avec mon écharpe et m'adossai au mur de sa résidence quand je l'atteignis. La neige était silencieuse. Elle troublait un paysage qu'elle n'arrivait pas à blanchir, y apporter une touche de pureté dans un océan de gris et de bruit. J'entrouvris légèrement les lèvres et soufflai. Mon souffle chaud se cristallisa dans le froid de l'hiver et donna naissance, par choc thermique, à un nuage de buée blanche. Petit, ça me fascinait. Aujourd'hui, c'était plus une habitude, une manière de voir le temps filer quand mon esprit vagabondait ailleurs. Dans la foule que je regardais de cet œil artiste qui savait capturer un instant fragile, dans ce ciel d'un blanc familier et presque éternel au dessus de Séoul, dans la recherche, quasi impulsive, d'un visage aimé et chérit. Elle finit par apparaître dans la foule et je me décollai du mur afin de la rejoindre. Mes doigts encerclèrent son bras et je la retins en douceur. « Je te kidnappe. » fis-je avec humour en regardant ce visage de femme sur lequel se superposait indéniablement les souvenirs que j'entretenais. Pour moi, elle restait la petite fille que j'avais vu grandir. Une petite poupée. Celle qui pouvait m'agacer aussi bien que me faire rire. Celle qui comptait au point que son absence de six mois avait été dure à digérer. « Bonne année Eun Bi » dis-je solennellement en lui tendant le sac contenant le petit minion. « J'aurais voulu t'apporter de la viande, mais la manger en pleine rue t'aurait fait perdre toute élégance. »
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Jeu 9 Mar - 20:29
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Oppa Jjang !
moon je ha & moon eun bi

L’air était froid, mais il n’y avait pas de vent, du moins elle ne voyait pas les arbres bouger à l’extérieur de la salle de boxe, et cela malgré la neige qui était tombé il y quelques jours. Le paysage lui décrocha un sourire, plus tard, elle devait aller retrouver son frère et comme à chaque fois, elle avait hâte. Eun Bi se concentra à nouveau sur son entrainement, au programme de la corde à sauter et des exercices de frappes à son coach. Le but était principalement de se défouler et de transpirer un maximum. Le sport c’était comme une drogue pour elle, ne pouvant s’en passer, mais se lassant vite, elle en avait testé plusieurs. La plupart avait un lien avec le combat, mais il lui était arrivé de faire autres choses comme le basket. Mais avec sa taille, bien qu’elle soit plus grande que la moyenne coréenne, il lui avait été difficile de continuer et puis elle s’était très vite lassée. Courir après un ballon, c’était moyen pour elle.  Ce qu’elle avait le plus aimé, c’était probablement le kung-fu, mais devoir le pratiquer en Chine avec un rythme très soutenu et aucun temps libre ni libre arbitre, elle était rapidement rentrée. Enfin, c’était une des raisons parmi d’autres, entre autre le fait que son frère et sa mère lui manquait beaucoup. Puis la Chine ce n’était pas la Corée. Chacun de ses coups étaient précis, elle devait allier force de frappe et précision, afin de ne pas blesser son coach, mais sans faire le strict minimum. Elle sentait la pression accumulé par les cours, le travail, la vie de tous les jours disparaître. Comme à chaque fin de séance, elle s’étala au sol, sur le ring, complètement épuisée et à bout de soufflé. Après une poignée de main avec son coach, elle resta ainsi pendant quelques minutes le temps de reprendre son souffle. Puis, elle se redressa pour aller se doucher, la sensation qu’elle éprouvait après une bonne séance de sport était assez incroyable, elle se sentait plus en forme après qu’avant. Une fois sortit de la douche en regardant l’heure sur son téléphone, elle se souvint qu’elle devait peut être se dépêcher si elle ne voulait pas être encore en retard, pas avec son frère. Une fois dehors, elle se précipita dans le métro pour retourner à son dortoir au centre ville afin de poser son sac de sport. Elle y fut en un rien de temps et elle put même se recoiffer une fois dans sa chambre, ses cheveux n’avaient qu’à moitié séché. Si Je Ha remarquait qu’ils étaient mouillés, elle se ferait gronder, c’était certain. Sèche-cheveux en main, elle s’attela à son brushing, mais ses longs cheveux noirs finirent par la mettre en retard. Eun Bi récupéra son sac, en espérant ne pas le faire attendre encore trop longtemps. Elle marchait vite, comme à son habitude, ses cheveux secs, cette fois-ci, volaient au gré du vent qui s’était finalement levé, mais c’était une légère brise. Eun Bi se fit stopper dans son entrain par quelqu’un qui venait de lui agripper le bras, auparavant, elle lui aurait probablement dégoté une prise pour l’immobiliser. Mais après quelques mésaventures notamment avec une de ses professeurs, elle s’était calmée sur son impulsivité. Et elle avait bien fait, son visage s’illumina par un grand sourire en voyant son frère. « OPPA. » cria-t-elle en se jetant dans ses bras pour réclamer un câlin. L’affection qu’elle portait pour Je Ha avait grandis avec les années et même encore maintenant, elle lui réclamait sans cesse des gestes affectifs. Encore plus en public, elle voulait montrer que son frère était à elle et à elle seule, bon aussi à Min Ri par intérim, mais elle n’était pas là donc elle pouvait pleinement en profiter. « Han merci Oppa bonne année à toi aussi ! » répondit-il avec une voix enjouée en prenant le cadeau, sautillant presque sur place d’impatience. « De la viande ? Mais si tu n’as pas mangé, on peut y aller ! » Comme pour convaincre son auditoire, son ventre se mit à gargouiller au même instant et En Bi lui fit sa petite mine de chien battue qui faisait craquer son frère à chaque fois. Elle ouvrit tout de même le cadeau, elle aurait le temps de le convaincre après. « MERCI ! » cria-t-elle encore une fois en voyant le minion. Ce cadeau l’a touchait beaucoup, parce qu’il montrait que Je Ha faisais attention à elle au point de connaître ses passions et de savoir ce qu’elle n’avait pas dans sa collection. « Oppa tu es le meilleur. » dit-elle en venant lui faire un bisou pour le remercier avant de s’agripper à son bras avec un grand sourire « Viande ? » demanda-t-elle avec une moue adorable.
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Dim 2 Avr - 3:04
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Tu es la constante dans une vie au tournant inattendu, une vérité indélébile dans un cœur meurtrit. Et si j'ai peur aujourd'hui de l'amour que je peux ressentir, t'aimer toi est la chose la plus simple qu'il m'ait été donné de faire. Nul masque, nul faux semblant n'est nécessaire quand tu es là. Tu es celle qui connait mes faiblesses et les apaise sans le vouloir, tout comme j'essaie de le faire depuis que tu es apparus dans ma vie, avec tes grands yeux noirs et tes sourires enfantins. Il ne me reste plus qu'à accepter que cette petite fille tant aimée ait grandie et à voir la femme en celle qui me dissimule, par amour, plus d'une part d'elle même.
 


Je sentis ses muscles se contracter sous mes doigts mais sa tension s'évanouit dès qu'elle posa les yeux sur moi. Son cri joyeux m'arracha alors un sourire épanouit, qui se mua en une mimique amusée lorsqu'elle se jeta dans mes bras. Une étreinte à laquelle je répondis instinctivement en la serrant doucement contre moi. Son parfum familier m'effleura les narines et, comme à chacune de nos embrassades, me ramena en arrière, à l'époque où elle vidait les shampoings et bloquait la salle de bain pendant des heures. Mais de l'agacement d'autrefois ne subsistait plus qu'une tendre nostalgie, qui éveillait en moi des dizaines de souvenirs d'une enfance commune soufflée par le temps. Je posai la main sur sa tête, les yeux brillants à l'évocation silencieuse de ces réminiscences qui apaisaient les tourments noircissant mon âme depuis des mois. Alors, elle se recula et prit le sachet tendu avec une joie telle qu'elle en éclaboussa mon cœur. « Elle ne commence pas trop mal. » répondis-je amusé en coulant les mains dans mes poches, sans quitter des yeux ce petit lutin qui sautillait de bonheur à la simple idée d'avoir un cadeau. Un lent sourire étira doucement les commissures de mes lèvres. Le temps n'effaçait pas tout. Sa brusque immobilité me fit renouer avec la réalité, de même que ce regard dardé sur moi et illuminé à la mention d'un de ses pêchés mignons. Pressentant la suite, je me préparai psychologiquement à subir l'expression tristement célèbre du chat potté. Je n'y échappai pas. Elle se peignit sur ses traits avec une précision diabolique, en agrandissant ses deux amandes sombres dans lesquelles se disputaient à la fois envie et supplication. Incapable de résister à cette attaque en règle, je fronçai les pommettes en un geste qui traduisit ma faiblesse. Je n'avais jamais su dire non à cette mine de chien battu, ce qu'elle n'ignorait plus depuis le moment où elle avait comprit qu'elle fonctionnait à merveille. De fait, elle n'avait jamais eu besoin de faire de caprices, puisqu'elle obtenait tout en quelques secondes. Je secouai la tête, faussement atterré, alors qu'elle m'épargnait une défaite immédiate en prenant le temps de regarder enfin ce que je lui avais ramené. La joie irradia de nouveau sur son minois et elle déposa sur ma joue un baiser légère avant de reprendre un combat gagné d'avance. « Viande. » cédai-je alors qu'elle agrippait mon bras en me fixant. « Tu es déloyale » grognai-je en pinçant sa joue pour faire taire ce sourire adorable dont elle se servait pour me rendre chèvre. « Allez viens, puisque je suis condamné à te nourrir. » fis-je avec humour en l'entraînant dans la rue balayée par quelques flocons voyageurs. Je la conduisis dans le premier restaurant de viande que je vis, à la devanture traditionnelle et accueillante. Le fumet du bœuf et du porc y régnait, de même qu'une température suffisante pour retirer les manteaux. Je me dirigeai instinctivement vers l'alcôve la plus éloignée et la plus à l'abri des regards. Une habitude prise depuis ma sortie de l'hôpital, motivée par un besoin de solitude et de tranquillité. « Commande ce que tu veux. » la poussai-je sur un sourire en m'asseyant sur la chaise qui faisait face à la sienne. Je m'y adossai et, la laissant choisir ce qu'elle désirait, m'immergeai dans des pensées nettement moins positives. Malgré son bonheur évident quand je la voyais, je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux semaines qu'elle avait passé à l'étranger. Un voyage dont je ne connaissais toujours pas la raison, et qui ressemblait plus à une fuite qu'aux vacances annoncées. Une méconnaissance d'autant plus rageante que Min Ri n'ignorait rien des faits qui l'avait poussé à prendre la fuite, du moins l'avais-je deviné à ses réponses plus que transparentes lorsque j'avais tenté de lui soutirer des informations. Et ça me rendait intérieurement malade parce que j'espérais -ou pas- qu'Eun Bi n'était capable de rester silencieuse avec moi que pour une seule chose : les garçons. « Je ne te harcèlerait plus pour Los Angeles. » attaquai-je directement en la regardant intensément. «Même si ça me fait mal de l'admettre, je vais tenter de croire Min Ri lorsqu'elle affirme que tu viendras quand tu te sentiras prête. A supposer que tu finisses par parler. » Un fait dont je doutais mais dont inconsciemment je comprenais les raisons. Si un homme était responsable, elle savait pertinemment qu'il suffisait d'un mot pour que je pète un plomb et n'éprouve l'ardente envie de lui casser la gueule. Ce que je ferais sans doute dans les minutes qui suivraient. « Je vais faire semblant d'oublier mon hypothèse torturante selon laquelle tu as fuit vers les états-unis mais en échange, je te demande une chose. Tu as été là pour moi dans un moment où j'étais à ramasser à la petite cuillère. » murmurai-je en sondant ses yeux bruns qui ressemblaient tant au mien. « Ne pars plus sans me laisser l'occasion de faire de même. »
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Lun 24 Avr - 23:05
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Sa mine de chat botté, ses mimiques adorables et sa moue boudeuse étaient ses armes pour faire craquer son frère. Armes qu’elle avait perfectionnée et forgée au fil des années, elle n’avait jamais eu besoin de lui faire de caprice pour avoir ce qu’elle voulait. Mais elle savait tout de même se montrer raisonnable, Eun Bi ne lui demandait jamais rien d’extravagant, si ce n’est son attention quasi permanente et quelques gestes d’affection. Elle était toujours sincèrement reconnaissante de tous ce que son frère faisait pour elle, Je Ha était parfait en beaucoup de point, si ce n’est cette tendance à la surprotection mais dont ils partageaient tous les deux les travers. « Déloyale ? Mais c’est ton devoir de frère de nourrir ce corps de sportif. » répondit-elle avec un geste de la main pour présenter ses muscles invisibles sous sa couche de vêtement pour se protéger des flocons de neige qui chatouillaient ses joues rougit par la fraicheur. Eun Bi ne lâcha pas son bras, souriant durant tout le trajet. Il n’était pas rare que les gens les prennent pour un couple, ce qui faisait beaucoup rire la jeune femme et qui permettait de faire fuir les regards un peu trop insistants que Je Ha pouvait provoquer auprès des femmes. L’odeur délicieuse du restaurant vint chatouiller ses narines alors qu’elle bavait presque d’envie. Le style était très traditionnel et chaleureux, tous ce qu’elle aimait et qui lui manquait le plus quand elle devait quitter le pays pour des compétitions. Elle suivit docilement son frère alors que ses yeux étaient occupés à analyser le menu afficher au mur, comme dans beaucoup de restaurant de ce genre, tout lui faisait envie et elle ne savait pas quoi choisir. « Oui ! » Son pouce levé en l’air accentua son appréciation. Je Ha devait bien se douter qu’il en fallait beaucoup pour nourrir cet estomac sur patte en quête perpétuel d’énergie. Une fois assise sur sa chaise, elle retira sa veste qu’elle adossa au dossier. Remettant ses longs cheveux noirs en place, quelques mèches n’avaient pas apprécié que les flocons ne fondent une fois rentrée dans le restaurant ou la chaleur était agréable. Sa sérénité s’envola lorsque Je Ha évoqua sa fuite, elle pensa d’abord à fuir le regard insistant de son frère, seulement elle n’était plus une petite fille et il était temps pour elle d’assumer ses choix et ses actes auprès de lui. Les mots de son frère lui firent l’effet d’une douche froide, elle comprit qu’il avait été maladroit de sa part de ne pas lui laisser l’occasion d’être son pilier comme elle l’avait été pour lui. A ce moment, la seule issue qu’elle avait vue avait été la fuite et elle n’avait pas pensée un seul instant aux sentiments de son frère. Sa réaction avait été assez infantile et elle s’en voulait, mais elle ne pouvait pas non plus lui révéler les raisons exactes de sa fuite à Cuba. Je Ha devait bien sûr se douter que sa blessure au genou et son abandon à Rio étaient les principales raisons à l’avoir poussé vers ce choix, mais elle ne voulait pas lui laisser savoir qu’un garçon avait été celui qui lui avait fait sauter le pas dans cet avion. La douleur de cette fin de relation en dent de scie était encore présente, même si maintenant elle allait mieux. Elle n’avait pas besoin de ravier le sujet ou de voir Je Ha exploser de colère. Eun Bi avait grandis durant ce séjour et maintenant elle voulait juste pleinement profiter de ses proches et se concentrer sur son avenir professionnel. Eun Bi attrapa la main de Je Ha pour venir tendrement la poser contre sa joue, elle avait besoin de sa chaleur et de sa présence plus que n’importe qui d’autre. Fermant ses yeux légèrement humides pour freiner la monter de ces larmes. « Oppa tu es le plus important pour moi tu sais ? Cette blessure, elle m’a touché plus que je ne l’aurais voulu et Rio… c’était de trop, j’ai pensé que partir loin était une solution, mais j’avais tort. J’ai besoin de toi Oppa, je ne partirai plus maintenant. » Ce lien fort qui la reliait à son frère était indescriptible, si elle le fuyait en changeant de fraternité, pour ne pas révéler certains de ses secrets, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir besoin de lui et de son attention. Eun Bi rouvrit les yeux en lâchant sa main, afin de dissiper un éventuel malaise, elle décida de s’amuser un peu avec lui « Oppa qui est la plus importante pour toi Min Ri ou moi ? » Elle prit un air faussement sérieux alors qu’elle le sondait du regard afin de voir si elle l’avait déstabilisé. Cette guerre de sœur pour l’amour de leur frère était assez amusante et c’était de bonne guerre puisque Min Ri partageait aussi des moments et secrets pour lesquels Je Ha n’était pas toujours convié. « On va prendre du Chimaek pour deux, une portion de Tteokbokki, deux kimbap aux fromages et deux soupes d’algues avec du radis jaune s’il vous plait. » Elle laissa quelques secondes de répit à Je Ha le temps de commander auprès du serveur qui passait près d’eux, celui-ci acquiesça avant de repartir. Eun Bi avait commandé beaucoup de nourriture à la hauteur des cris de famine de son estomac. « Alors ? » demanda-t-elle à nouveau en tentant de garder son sérieux, mais ce fut peine perdu puisqu’elle ne put retenir son sourire moqueur qui voulait tout dire.
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Dim 21 Mai - 18:25
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Tu es la constante dans une vie au tournant inattendu, une vérité indélébile dans un cœur meurtrit. Et si j'ai peur aujourd'hui de l'amour que je peux ressentir, t'aimer toi est la chose la plus simple qu'il m'ait été donné de faire. Nul masque, nul faux semblant n'est nécessaire quand tu es là. Tu es celle qui connait mes faiblesses et les apaise sans le vouloir, tout comme j'essaie de le faire depuis que tu es apparus dans ma vie, avec tes grands yeux noirs et tes sourires enfantins. Il ne me reste plus qu'à accepter que cette petite fille tant aimée ait grandie et à voir la femme en celle qui me dissimule, par amour, plus d'une part d'elle même.
 


Son entrain m'arracha un sourire involontaire, qui s'effaça lorsque mes pensées dérivèrent vers un voyage dont le souvenir me harcelait. Il m'en coûta d'annoncer que j'abandonnai. Je voulais savoir, comprendre, connaître le nom de celui que je savais dans l'ombre d'une décision qui m'avait hanté et inquiété. Je posai le bras sur la table et repliai les doigts, mais sans quitter des yeux ceux, si semblables, d'une sœur que je n'avais pas su protéger. Elle m'écouta sans mot dire puis referma sa main sur mon poing, pour la guider vers sa joue qu'enveloppa ma paume encore contractée par des émotions que je refrénais difficilement. Je m'estimais en partie responsable. Ma propre histoire m'avait laissé en miette et je n'avais pas su me relever suffisamment rapidement pour épauler Eun Bi face aux ennuis qui l'avaient fait fuir. Ses paupières dérobèrent ses prunelles voilées tandis qu'elle se confiait à son tour. Mon pouce navigua sur sa joue puis se referma sur ses doigts, qui maintenaient les miens contre sa peau. « Je sais. » Tu l'es aussi. Je tus ces pensées que mon regard dévoilait, rasséréné  qu'elle ait promis de ne pas fuir à nouveau à l'autre bout du monde. « Et ne me cache plus rien. Si on te fait du mal, je veux le savoir. » insistai-je en la sondant. Elle relâcha ma main, que je reposai sur la table. Elle tressauta à sa question, sous la tension qui noua soudainement les muscles de mon bras. « Pardon ? » Le sourcil légèrement levé et les paupières immobiles, je fixai celle qui venait de poser un problème que je ne pouvais certainement pas résoudre pour elle. Mais je n'eus pas plus le temps de répondre que de m'insurger, puisque le serveur se glissa dans une conversation aux allures troubles pour prendre une commande qu'elle s'empressa de passer avec son entrain habituel. Je calais mon dos contre ma chaise et l'observai. Elle l'avait fait exprès, autant pour détourner mon attention que pour me piéger. Le sourire moqueur qu'elle esquissa lorsque le serveur fut partit me confirma que je m'étais -presque- laissé avoir. Un rictus éphémère étira des lèvres qu'un soupir bref vint marquer. « Je ne sais pas. » commençai-je en déliant des doigts qui frappèrent périodiquement le bois. « Ce serait probablement une réponse intéressante si j'acceptais de te la donner. » Un sourire ponctua une remarque soufflée de manière provocante. Mais, et en réalité, je n'avais aucun début de réponse à lui fournir. Je les aimais différemment. Min Ri était une évidence et Eun Bi … était la prunelle de mes yeux, ce que je lui montrai plus que je ne le lui disais véritablement. Si je parvenais à respecter l'espace de ma sœur jumelle et à la considérer comme une égale, j'avais bien plus de mal à laisser ma petite sœur voler de ses propres ailes. Une part de moi, la plus égoïste, aurait préféré qu'elle reste une enfant. Autant j'étais profondément fier de ce qu'elle était devenue, autant je pouvais difficilement l'enfermer dans mes bras comme je le faisais quand elle avait cinq ans. Il n'y avait ni vrai secret, ni silence entre nous quand elle était plus jeune, du moins pas d'aussi forts. Hormis les coups de crayons sur le mur et les jouets volés, Eun Bi ne m'avait caché que des conneries succinctes et peu susceptibles de gâcher sa vie. A priori. Oublie Au fond, j'avais avancé quelque chose que je n'étais pas capable de faire. Je ne pourrais pas plus oublier ce voyage que toutes les hypothèses que je nourrissais depuis. Mais je les tairais jusqu'à ce qu'elle ait assez de courage ou de confiance en moi pour les confirmer -ou non-. « Tu veux tenter de deviner ? » lui proposai-je, dissimulant mes pensées par un éclat d'humour qui se refléta dans un regard amusé. Je me penchai sur la table, les mains croisées pour la sonder. « Qui de la petite sœur ou de la jumelle je préfère ? La logique voudrait que ce soit celle qui m'embête le moins qu'en penses tu ? » Je la taquinai consciemment, en appuyant sur un côté possessif dont j'ignorais d'autant moins l'existence que je l'éprouvais à son égard. Le serveur nous interrompit à nouveau pour déposer une multitude de plat sur la table. Je reculai, laissant Eun Bi méditer sur un jeu qu'elle avait lancé elle même. Contrairement à elle, je ne mourrais pas de faim. Néanmoins, ma salive afflua lorsque je posais les yeux sur les Chimaek déposé sur la droite. Vaincu par la gourmandise, je remerciai l'homme d'un signe de tête et refermai les doigts sur le poulet frit. Il embaumait la bière. Je refermai les dents sur la chaire tendre de la viande blanche et penchai la tête pour suivre des yeux celle dont je retrouvais l'enfant quand elle s'adonnait à une de ses passions les plus anciennes et les plus sérieuses. La nourriture. « Cela dit je ne te retournerais pas la question. Je sais pertinemment que tu préfères ta sœur, avec qui tu complotes dès que j'ai le dos tourné. »  Je pris un deuxième morceau de poulet avant d'ajouter avec un sourire malicieux. « N'est-ce pas? » Sur fond de taquinerie, on percevait un zeste de jalousie latent qui me fit soupirer intérieurement. « Ne réponds pas. Plus de bêtise et mange, avant que je ne fasse tout disparaître et que tu n’aies plus rien à te mettre sous la dent. »
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | Sam 2 Sep - 11:59
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Se jouer de Je Ha et de son amour pour ces deux sœurs était probablement le jeu favoris d’Eun Bi quand elle voulait changer de sujet ou fuir une conversation sérieuse avec lui. Elle savait qu’en quelques mots, elle était capable de le déstabiliser et de renverser toute la situation à son avantage. Cela semblait être cruel, mais c’était presque de bonne guerre, Je Ha ne la lâchait d’une semelle pour essayer de savoir si un potentiel garçon lui avait du mal ou si même un potentiel garçon existait tout court. La jeune femme voulait conserver une certaine innocence à ses yeux, loin de ce qu’elle pouvait réellement être avec les hommes. Son frère était son modèle et son exemple, alors forcément, elle ne voulait pas mal paraitre devant lui. Pour la simple et bonne raison qu’il sera toujours le seul homme à la regarder différemment, pas comme une femme, mais comme sa sœur. Mais même avec lui, Eun Bi s’efforçait de lui montrer l’image qu’elle souhaitait, le sport l’avait endurci et lui avait appris à se construire une carapace, le signe d’émotion ou de faiblesse dans un combat n’était pas permis et cela se répercutait dans la vie de tous les jours. Cette image était une part d’elle, mais il ne connaissait pas la Eun Bi plus sombre et séduisante qu’elle pouvait être. L’observer se décomposer, puis être ravi de l’interruption du serveur avant de chercher à la taquiner, cela fit sourire Eun Bi qui se moquait gentiment de lui. Pensant qu’il s’arrêterait là, elle avait relâché son attention, mais c’était sans compter sur le fait que Je Ha n’était pas son frère pour rien. Il n’abandonnait pas si facilement et surtout pas quand la plus jeune le cherchait de cette façon. Eun Bi se doutait bien qu’il avait toujours en tête leur sujet de conversation précédent, mais que pour le moment, il ne lui poserait plus de questions et c’était tant mieux comme cela. Et il savait appuyait là où ça faisait mal, là ou Eun Bi bondissait tête la première sans réfléchir, sauf que cette fois-ci, c’était à son tour de se faire interrompre par le serveur. La vue et l’odeur de la nourriture lui firent complètement oublier sa jalousie et son excès de possessivité prêt à se déployer, son estomac criait famine. Juste après avoir remercié le serveur et sans plus attendre, Eun Bi attrapa un morceau de poulet pour le mettre en bouche et apprécier toute la saveur exquise de ce plat. Le poulet frit coréen, il n’y avait que ça de vrai. La bouche pleine, Eun Bi leva les yeux aux ciels avant d’observer son frère avec un regard blasée, jamais de la vie Minri et elle ne complotait. Voyons, elles étaient sages comme des images et à aucun moment elles ne se voyaient pour cacher des choses à Je Ha sur leur vie sentimentale et sexuelle, absolument jamais. Toute cette mauvaise foi lui donnait encore plus faim, elle attrapa la bouteille de bière pour en boire une gorgée et faire passer le poulet avant de tendre la bouteille pour trinquer avec son frère. L’avantage d’être majeur c’était qu’elle n’était plus mise de côté quand Je Ha et Min Ri trinquait et cela même si Je Ha ne cessait de lui faire la remarque qu’avec le sport, elle ne devrait pas boire, bla bla bla. Ce n’est pas comme si elle buvait souvent et un poulet sans bière, c’était incomplet. « Comme si tu ne complotais pas avec elle. » Dans le fond, aussi naïf cela soit-il, elle ne croyait pas à ses propres mots. Elle les avait simplement dit pour reprendre les propos de Je Ha, mais elle avait dû mal à imaginer son frère avoir des secrets pour elle que Min Ri pourrait connaître.
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Re: Being Siter and Brother means being there for each other (+) Eun Bi | 
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