Page 2 sur 2 • 1, 2
the theory of everything ❥KONI
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Dim 15 Jan - 22:27 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
ed sheeran ; all of the stars ❥ Ma famille, c’est tout pour moi. J’remercierai jamais assez mes parents pour toutes les aventures que j’ai pu vivre grâce à eux, pour tout c’que j’ai découvert, pour toutes les personnes que j’ai rencontrées et qui m’ont changé à tout jamais, pour tous les souvenirs qui resteront gravés dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours. Chaque kilomètre parcourut, j’les garde précieusement sur des photos, des écrits brouillons sur des carnets, des cartes postales mais surtout dans les rires. J’trouve que y’a pas plus beau qu’une personne qui rit. Alors quand Boni laisse des sourires peindre ses lèvres, des étincelles illuminer ses yeux, j’trouve que c’est la plus jolie. Elle respire la vie, sent le bonheur et c’est c’qui la rend magnifique. J’pourrai la regarder pendant des heures, l’écouter encore et encore me parler de sa famille si ça veut dire que j’peux voir ses iris se remplir de feux d’artifices. Et là, ils sont de mille couleurs différentes. « J’le mérite pas plus que quelqu’un d’autre mais c’est juste que … j’suis bien avec toi. Parce que j’ai pas besoin de rire ou de parler moins fort, j’ai pas besoin de faire croire que j’suis une autre personne. J’ai juste besoin d’respirer et d’laisser la vie faire son truc ». Les gens, quand j’les regarde défiler dans la rue comme des carcasses vides, j’vois leur vie peser sur leurs épaules alors que ça devrait pas l’être. Ils s’laissent trop bouffer par leur vie, par les autres qui s’font bouffer par la leur. C’est un cercle vicieux dont ils arrivent plus à s’sortir. Moi j’ai Boni qui m’sort la tête de l’eau et qui m’rappelle comment on fait pour respirer. Alors oui Boni, t’es comme l’oxygène pour moi.
T’es cette douce brise l’été qui s’engouffre dans les cheveux, le feu de cheminée qui réchauffe l’hiver. T’es toutes ces petites choses qu’on appelle les p’tits bonheurs. Tu dis que tu fais pas assez pour le monde mais c’est pas forcément les grands chamboulements qui le font avancer. Tu t’en rends pas compte mais c’que tu fais, c’est plus que les milliards de gens qui peuplent le monde. Et tu dis qu’j’suis pas égoïste mais j’le suis. Parce que j’veux garder ses petites choses juste pour moi. J’sais qu’c’est pas possible parce qu’une fois qu’on rentrera, la bulle éclatera. C’est pour ça que j’t’avoue tout ça ce soir. Là où j’me sens moi, à l’abris. Dans tes bras. Quand tes doigts sur ma peau me rassurent, que ton regard se perd dans le mien et qu’j’y vois ton cœur qui bat. Juste quand t’es là.
Et c’est ptete pour ça, quand tu m’racontes tout ça, que j’laisse les rivières se déchaîner. Une première, puis une seconde. Et tout un flot s’échappe de mes yeux sans que j’arrive à les retenir. Et ça m’fait rire. J’ai jamais été douée pour être triste Maman m’a dit. Même quand j’me faisais mal ou qu’j’avais peur, j’pleurais et j’rigolais en même temps. Et là, j’me mets aussi à rire. Aussi parce que j’pleure jamais devant les autres, qu’j’ai honte. Mais devant toi, j’montre tout. « Désolée ». Désolée j’gâche tout. J’me cache derrière mes mains en essayant d’arrêter. « Désolée, j’voulais pas … j’voulais pas pleurer comme ça. Mais j’en ai jamais vraiment parler à personne tu sais. Enfin, y’a eu Jay mais c’est parce que c’est Jay. Mais c’est toi alors j’ai pas peur de t’en parler. J’ai peur de rien mais j’suis désolée d’pleurer comme ça ». J’essuie le bout d’mon nez et souffle longuement. « Et j’suis désolée que t’aies eu à partir de chez toi, ça a pas dur être facile mais quelque part, c’est aussi grâce à ça qu’on s’est rencontrées alors peut-être que j’suis pas aussi désolée qu’ça ». Un rire s’échappe de ma bouche et j’lui souris parce que oui, si on était restées chacune chez nous, est-ce qu’on se serait quand même rencontrées ?
T’es cette douce brise l’été qui s’engouffre dans les cheveux, le feu de cheminée qui réchauffe l’hiver. T’es toutes ces petites choses qu’on appelle les p’tits bonheurs. Tu dis que tu fais pas assez pour le monde mais c’est pas forcément les grands chamboulements qui le font avancer. Tu t’en rends pas compte mais c’que tu fais, c’est plus que les milliards de gens qui peuplent le monde. Et tu dis qu’j’suis pas égoïste mais j’le suis. Parce que j’veux garder ses petites choses juste pour moi. J’sais qu’c’est pas possible parce qu’une fois qu’on rentrera, la bulle éclatera. C’est pour ça que j’t’avoue tout ça ce soir. Là où j’me sens moi, à l’abris. Dans tes bras. Quand tes doigts sur ma peau me rassurent, que ton regard se perd dans le mien et qu’j’y vois ton cœur qui bat. Juste quand t’es là.
Et c’est ptete pour ça, quand tu m’racontes tout ça, que j’laisse les rivières se déchaîner. Une première, puis une seconde. Et tout un flot s’échappe de mes yeux sans que j’arrive à les retenir. Et ça m’fait rire. J’ai jamais été douée pour être triste Maman m’a dit. Même quand j’me faisais mal ou qu’j’avais peur, j’pleurais et j’rigolais en même temps. Et là, j’me mets aussi à rire. Aussi parce que j’pleure jamais devant les autres, qu’j’ai honte. Mais devant toi, j’montre tout. « Désolée ». Désolée j’gâche tout. J’me cache derrière mes mains en essayant d’arrêter. « Désolée, j’voulais pas … j’voulais pas pleurer comme ça. Mais j’en ai jamais vraiment parler à personne tu sais. Enfin, y’a eu Jay mais c’est parce que c’est Jay. Mais c’est toi alors j’ai pas peur de t’en parler. J’ai peur de rien mais j’suis désolée d’pleurer comme ça ». J’essuie le bout d’mon nez et souffle longuement. « Et j’suis désolée que t’aies eu à partir de chez toi, ça a pas dur être facile mais quelque part, c’est aussi grâce à ça qu’on s’est rencontrées alors peut-être que j’suis pas aussi désolée qu’ça ». Un rire s’échappe de ma bouche et j’lui souris parce que oui, si on était restées chacune chez nous, est-ce qu’on se serait quand même rencontrées ?
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Mar 17 Jan - 15:39 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
❥ Moi j’aime pas quand tu parles comme ça Fuuko tu sais. Parce que quand tu parles comme ça j’ai l’impression que y a un monde où j’existe pas, que y a un monde où t’es là mais sans moi. Un monde où tu peux pas parler trop fort, un monde où tu peux pas être toi. Et ça me rend triste, un peu, parce que tu mérites d’être toi, tu mérites d’être toi (c’est le monde qui mérite pas ta présence, c’est le monde qui mérite pas toi). Mais ça me rend heureuse, aussi, parce que moi j’peux te rendre heureuse. Ça me rend heureuse, un peu, parce que t’as besoin de moi. Alors j’me serre un peu plus contre toi, et puis j’laisse mes doigts jouer sur ta peau, essuyer les traces salées quand tu commences à pleurer. Et puis s’écarter, quand tu rigoles, quand tu commences à te cacher. Mais j’les éloigne pas, j’les laisse se perdre dans tes cheveux, caresser ta tête, frôler ta peau. Parce que ça fait du bien, parce que ça apaise (parce que j’ai envie de t’apaiser). « C’est pas grave Fuuko, c’est pas grave de pleurer, c’est naturel. Tu sais, pap il est pareil, il pleure jamais devant les autres, il garde toujours tout pour lui, et mam elle l’engueule à chaque fois. Elle lui crie dessus parce que pleurer c’est naturel, c’est juste ton corps qui s’exprime tu vois ? T’as le droit de pleurer, et puis t’as le droit de pleurer devant moi. » T’as le droit de tout faire devant moi de toute manière Fuuko, j’te jugerai jamais, j’t’en voudrai jamais, j’en suis incapable. Parce que ça fait partie de toi, et que moi j’aime bien tout toi, même tes larmes, et puis même tes cris, même ton humour, même tes mots doux – moi j’aime tout de toi, parce que c’est toi, parce que c’est unique. « Et puis c’est pas grave tu sais. Le plus dur, ça a été de se poser, d’avoir une maison, de s’y tenir. Le plus dur, ça a été la Corée. Mais sinon c’était bien, enfin pas trop mal, j’aime bien cette ville au bout du compte, même si ça me manque le grand air. En plus t’as raison, c’est comme ça qu’on s’est regrettées… alors j’regrette pas, j’suis contente. » Ça a été dur mon arrivée en Corée tu sais. Les premières années, quand j’étais encore qu’une adolescente qui se cherchait, encore incomplète, bien trop différente. C’était dur, beaucoup trop, tellement que j’ai tout fait pour oublier cette période. Et j’y arrive, la plupart du temps. Mais aujourd’hui les souvenirs resurgissent, mais ils sont pas tristes, enfin pas trop. J’me dis juste que j’aurais tant aimé te connaître, à cette période. J’suis sûre que si t’avais été là, y a rien qui se serait passé. « J’suis contente de t’avoir rencontrée. » C’est vrai, j’mens pas, tu l’entends dans ma voix dis ? J’suis contente de t’avoir rencontrée, même si j’aurais préféré que ça arrive plus tôt. Mais au fond j’me dis que peut-être que toi et moi c’était un peu le destin ? Que peut-être c’était gravé dans les étoiles, que peut-être mon chemin, il était fait pour croiser le tien. Parce que j’suis persuadée que même si y avait pas eu la Corée, y en aurait eu un ailleurs (parce que j’suis persuadée que même si y avait pas eu la Corée, y aurait eu un nous).
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Jeu 19 Jan - 22:54 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
alec benjamin ; paper crown ❥ J’me demande si elle comprend tout ce qu’elle fait pour moi, tout c’que ça représente pour moi. J’crois pas qu’elle s’doute que tous ses mots, ses gestes, ses regards, ses sourires, elle s’doute pas de c’que ça m’fait. Qu’à l’intérieur, j’ai le palpitant qui s’agite comme un oiseau qui veut sortir de sa cage. Qu’j’ai mal aux joues à force de rire mais j’le dis pas parce que ça fait pas vraiment mal. C’pas le mal qui rend triste, qui fait pleurer. C’est l’mal qui fait du bien, qui prend aux tripes et qui vous fait réaliser « oui j’suis vivant ». C’est c’mal là, le genre dont on s’lasse pas, c’est l’mal du bonheur. Parce qu’être avec Boni, c’est goûter au bonheur et ne plus vouloir arrêter. Alors même si j’pleure, j’suis heureuse, j’ai l’croissant de lune sur les lèvres comme dit Mamie, des étoiles pleins la tête comme dit Papy. Et Mamie et Papy, ils diraient pareil pour Boni. Qu’elle est une fille du bonheur, une fille du soleil. Alors même si j’pleure, Boni elle illumine tout. Elle retire les larmes de mes yeux, les craintes de mes rêves et les remplit de belles choses. Elle y accroche chaque étoile avec son cœur pour qu’une fois la nuit tombée, elles brillent d’une belle lumière.
Ses mots me calment, ils arrêtent la tempête et la pluie. Je chasse les rivières sous mes paupières et essuie le bout d’mon nez. Et j’la regarde parce que j’trouve pas les mots pour lui dire merci. Lui dire que moi aussi j’suis contente de la connaître et qu’ma vie, elle est différente depuis qu’elle est dedans. Et j’me demande c’que serait aujourd’hui si on s’était connues avant. Si avant d’être l’amie d’mon frère, t’avais été la mienne. Si j’t’avais connu avant, bien avant, j’me serais sentie moins seule. Tama lui, il a jamais eu d’problèmes pour s’acclimater ailleurs, pour s’faire des nouveaux amis, être un gars d’là-bas. Moi j’ai jamais su comment faire et j’sais toujours pas. J’proclamais n’avoir peur de rien mais dès que j’mettais les pieds dehors, j’avais cette boule au ventre. Et toi Boni, tu connais ça aussi ? Oui tu connais, mieux qu’personne d’autre. Tu sais c’que c’est d’perdre ta maison, de devoir tout quitter pour un ailleurs dont tu veux pas. Où être différent c’est pas bien, où aimer la personne qu’on veut, c’est pas bien non plus. Mais dans notre bulle à Boni et à moi, on peut faire c’qu’on veut, être nous-même. J’prends sa main et nouent mes doigts aux siens. La chaleur de sa paume contre la mienne me calme. « Dis, tu veux pas qu’on reste là ? Pour tout le temps. Enfin, p’tète pas ici parce qu’on va finir en glaçon mais ailleurs. Tant qu’j’suis avec toi, j’crois que j’pourrai aller partout ». J’remets une mèche de cheveux qui cache ses yeux noisettes. « On ira en France dis ? Et en Angleterre aussi. Et en Italie, en Espagne, en Allemagne. On ira partout, d’accord ? ». Parce que même partout, j’aurai toujours un bout d’maison avec toi. Parce que j’t’aurai toi.
Ses mots me calment, ils arrêtent la tempête et la pluie. Je chasse les rivières sous mes paupières et essuie le bout d’mon nez. Et j’la regarde parce que j’trouve pas les mots pour lui dire merci. Lui dire que moi aussi j’suis contente de la connaître et qu’ma vie, elle est différente depuis qu’elle est dedans. Et j’me demande c’que serait aujourd’hui si on s’était connues avant. Si avant d’être l’amie d’mon frère, t’avais été la mienne. Si j’t’avais connu avant, bien avant, j’me serais sentie moins seule. Tama lui, il a jamais eu d’problèmes pour s’acclimater ailleurs, pour s’faire des nouveaux amis, être un gars d’là-bas. Moi j’ai jamais su comment faire et j’sais toujours pas. J’proclamais n’avoir peur de rien mais dès que j’mettais les pieds dehors, j’avais cette boule au ventre. Et toi Boni, tu connais ça aussi ? Oui tu connais, mieux qu’personne d’autre. Tu sais c’que c’est d’perdre ta maison, de devoir tout quitter pour un ailleurs dont tu veux pas. Où être différent c’est pas bien, où aimer la personne qu’on veut, c’est pas bien non plus. Mais dans notre bulle à Boni et à moi, on peut faire c’qu’on veut, être nous-même. J’prends sa main et nouent mes doigts aux siens. La chaleur de sa paume contre la mienne me calme. « Dis, tu veux pas qu’on reste là ? Pour tout le temps. Enfin, p’tète pas ici parce qu’on va finir en glaçon mais ailleurs. Tant qu’j’suis avec toi, j’crois que j’pourrai aller partout ». J’remets une mèche de cheveux qui cache ses yeux noisettes. « On ira en France dis ? Et en Angleterre aussi. Et en Italie, en Espagne, en Allemagne. On ira partout, d’accord ? ». Parce que même partout, j’aurai toujours un bout d’maison avec toi. Parce que j’t’aurai toi.
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Dim 22 Jan - 12:41 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
Quand j’suis revenue en Corée j’avais peur tu sais. C’était mon choix, j'en avais envie, mais j’avais si peur aussi. Quinze mois sur les routes, quinze mois à rire, à découvrir, (à vivre), ça change, ça change beaucoup de choses, ça change tout. J’avais peur de plus être la même, de plus être capable de m’acclimater, j’avais peur de redevenir l’étrangère que j’étais à Busan, j’avais peur de revivre ça encore une fois, de revivre tout ça encore une fois.
Et puis j’t’ai rencontrée toi.
Et j’ai arrêté d’avoir peur.
Parce que t’es comme moi, t’es comme moi, t’es pas comme les autres. T’es comme moi, t’es différente. C’est toi qui m’as appris, tu sais, que la différence c’est pas si mal. Que la différence, c’est même plutôt beau – c’est même plutôt beau, surtout quand c’est toi.
J’te laisse nouer nos doigts, j’regarde nos mains et j’souris. Parce que j’suis bien ici. Parce qu’en fait j’regrette pas d’être revenue. Parce que j’serais prête à refaire ce sacrifice si c’est pour être avec toi (parce que tu vaux bien tous les sacrifices du monde). « J’serais prête à devenir un glaçon pour toi tu sais. » Et j’rigole un peu, j’rigole un peu parce que c’est pas totalement faux. J’rigole un peu parce que j’ai déjà vécu pire, parce que là c’est pas grand-chose. Et j’rigole un peu parce que j’ai plus si froid de toute manière. J’ai plus si froid parce que t’es là, parce qu’avec toi j’ai jamais froid. Parce que c’est ta lumière qui me réchauffe. « On ira partout où tu voudras, et partout où on voudra. » J’lève les yeux, j’rêve un peu. J’ai envie de partir aussi (de repartir). J’ai envie de partir avec toi, de voyager avec toi. Parce qu’ils sont forts, les liens qu’on crée en usant nos semelles. Parce que j’ai envie de vivre une telle expérience avec toi – et puis j’ai envie de vivre tout simplement, de vivre avec toi. « L’Allemagne j’y suis allée y a tellement longtemps ! L’Espagne et l’Angleterre j’aimerais trop y retourner… Surtout si c’est avec toi ! Et puis la France c’est ma patrie, obligée faut que tu découvres. J’t’emmènerais chez tata en Dordogne, c’est là où j’ai passé une partie de mon adolescence. Et puis chez ma mamie, tu vas voir elle est trop cool, elle ressemble beaucoup à Mam. » J’ris un peu, j’t’imagine chez ma famille, ça me fait sourire. Parce que j’pense que tu serais bien, là-bas, parce que j’pense que t’aurais aucun mal à trouver ta place. Chez nous y a de tout, chez nous on aime tout le monde, on accepte tout le monde. Chez nous c’est la paix qui règne, par-delà les éclats de rires et les mots trop forts. On a un seul mot d’ordre chez nous : vivre.
Et c’est pour ça qu’elle me manque un peu, c’est pour ça qu’ils me manquent un peu. « Dis, t’as pas envie de partir d’un coup ? Sur un coup de tête ? Le reste on s’en fiche, la fac elle attendra, le boulot il attendra. Tu veux pas partir avec moi, là, maintenant, tout de suite ? » Parce que j’ai envie de m’envoler, pas forcément loin, mais haut, très haut. J’veux côtoyer les étoiles, slalomer entre les étoiles – et j’sais que tout ça c’est impossible. J’le sais, mais avec toi ça me semble réalisable. Avec toi, tout devient possible.
Et puis j’t’ai rencontrée toi.
Et j’ai arrêté d’avoir peur.
Parce que t’es comme moi, t’es comme moi, t’es pas comme les autres. T’es comme moi, t’es différente. C’est toi qui m’as appris, tu sais, que la différence c’est pas si mal. Que la différence, c’est même plutôt beau – c’est même plutôt beau, surtout quand c’est toi.
J’te laisse nouer nos doigts, j’regarde nos mains et j’souris. Parce que j’suis bien ici. Parce qu’en fait j’regrette pas d’être revenue. Parce que j’serais prête à refaire ce sacrifice si c’est pour être avec toi (parce que tu vaux bien tous les sacrifices du monde). « J’serais prête à devenir un glaçon pour toi tu sais. » Et j’rigole un peu, j’rigole un peu parce que c’est pas totalement faux. J’rigole un peu parce que j’ai déjà vécu pire, parce que là c’est pas grand-chose. Et j’rigole un peu parce que j’ai plus si froid de toute manière. J’ai plus si froid parce que t’es là, parce qu’avec toi j’ai jamais froid. Parce que c’est ta lumière qui me réchauffe. « On ira partout où tu voudras, et partout où on voudra. » J’lève les yeux, j’rêve un peu. J’ai envie de partir aussi (de repartir). J’ai envie de partir avec toi, de voyager avec toi. Parce qu’ils sont forts, les liens qu’on crée en usant nos semelles. Parce que j’ai envie de vivre une telle expérience avec toi – et puis j’ai envie de vivre tout simplement, de vivre avec toi. « L’Allemagne j’y suis allée y a tellement longtemps ! L’Espagne et l’Angleterre j’aimerais trop y retourner… Surtout si c’est avec toi ! Et puis la France c’est ma patrie, obligée faut que tu découvres. J’t’emmènerais chez tata en Dordogne, c’est là où j’ai passé une partie de mon adolescence. Et puis chez ma mamie, tu vas voir elle est trop cool, elle ressemble beaucoup à Mam. » J’ris un peu, j’t’imagine chez ma famille, ça me fait sourire. Parce que j’pense que tu serais bien, là-bas, parce que j’pense que t’aurais aucun mal à trouver ta place. Chez nous y a de tout, chez nous on aime tout le monde, on accepte tout le monde. Chez nous c’est la paix qui règne, par-delà les éclats de rires et les mots trop forts. On a un seul mot d’ordre chez nous : vivre.
Et c’est pour ça qu’elle me manque un peu, c’est pour ça qu’ils me manquent un peu. « Dis, t’as pas envie de partir d’un coup ? Sur un coup de tête ? Le reste on s’en fiche, la fac elle attendra, le boulot il attendra. Tu veux pas partir avec moi, là, maintenant, tout de suite ? » Parce que j’ai envie de m’envoler, pas forcément loin, mais haut, très haut. J’veux côtoyer les étoiles, slalomer entre les étoiles – et j’sais que tout ça c’est impossible. J’le sais, mais avec toi ça me semble réalisable. Avec toi, tout devient possible.
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Jeu 9 Fév - 20:00 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
kygo ; stay ❥ « Tu peux pas être un glaçon. Si j’suis un soleil, tu vas fondre avec moi et j’ai pas envie que tu fondes ». Non Boni elle est loin d’être un glaçon. Ou alors elle en est un quand c’est l’été, quand on a besoin de s’rafraîchir. Mais Boni, c’est pas un glaçon, c’est tout le contraire. Sinon elle me dirait pas tout ça, elle s’en ficherait de moi, elle se serait jamais intéressée à ce que je suis, elle prendrait pas soin de la nature, elle se préoccuperait rien et elle serait pas là, avec moi, elle me consolerait pas. Elle comprendrait pas par quoi j’suis passée, elle aurait pas vécue tout ça non plus. Boni c’est pas un glaçon, c’est un feu dont les flammes dansent sans que personne puisse l’arrêter. Ce petit feu doux qui réchauffe la nuit, auprès duquel on aime se réfugier quand la brise se lève. Celui qu’on aime allumer au bord de la plage, en dansant, chantant, riant autour. C’est celui qui apporte un peu de joie et qui réchauffe les cœurs. Et c’est celui qu’on fera toutes les deux quand on ira près de la mer, quand on fera le tour du monde et qu’on se posera le soir pour se raconter c’qu’on aura vu d’incroyable. Et chaque minute le sera, chaque coin de rue, chaque personne rencontrée le sera.
Alors j’l’écoute m’raconter les pays qu’elle a vu, qu’elle aimerait revoir. J’l’écoute dire qu’elle aimerait y aller avec moi et qu’elle m’emmènera chez elle, là où elle a vécu, là où elle a grandi, là où sont ses souvenirs d’enfant. « Si tu m’emmènes là-bas, j’t’emmènerai où j’ai vécu aussi. En Amazonie, en Afrique et aussi au Japon ! On a toujours la vieille maison où a vécu Papa, elle ressemble un peu à celle qu’on voit dans Totoro ! D’ailleurs quand j’ai vu le film, j’me suis mise à chercher des petites boules de suie et à surveiller le jardin la nuit, au cas où les plantes se seraient mises à pousser d’un coup. T’as déjà vu mon voisin Totoro ? ». Ce film, il a bercé toute mon enfance et même si j’sais que Totoro existe pas, j’peux pas m’empêcher de fouiller la maison quand on y va, d’aller m’perdre dans la végétation, dans la forêt qui surplombait la vieille bâtisse, de regarder dans le fond du puits à attendre que quelque chose en sorte.
J’en oublie les larmes, j’en oublie pourquoi j’suis triste, j’en oublie tout sauf le moment présent, le moment que j’partage avec elle, sur ce vieux matelas, enroulées dans ces vieilles couvertures. « Tu veux partir où ? Moi j’serai prête à partir n’importe où ! Mais là où j’aimerai le plus aller, c’est dans l’espace. Tu crois qu’un jour, on pourra y aller sans avoir besoin d’être astronaute ? ». Même si les étoiles, j’les vois de près dans tes yeux et que j’ai l’impression que si j’m’approche un peu plus, juste un peu, j’pourrai même les toucher. « Mais j’veux bien partir. Quand tu veux, où tu veux. J’irai là où tu voudras ! ».
Alors j’l’écoute m’raconter les pays qu’elle a vu, qu’elle aimerait revoir. J’l’écoute dire qu’elle aimerait y aller avec moi et qu’elle m’emmènera chez elle, là où elle a vécu, là où elle a grandi, là où sont ses souvenirs d’enfant. « Si tu m’emmènes là-bas, j’t’emmènerai où j’ai vécu aussi. En Amazonie, en Afrique et aussi au Japon ! On a toujours la vieille maison où a vécu Papa, elle ressemble un peu à celle qu’on voit dans Totoro ! D’ailleurs quand j’ai vu le film, j’me suis mise à chercher des petites boules de suie et à surveiller le jardin la nuit, au cas où les plantes se seraient mises à pousser d’un coup. T’as déjà vu mon voisin Totoro ? ». Ce film, il a bercé toute mon enfance et même si j’sais que Totoro existe pas, j’peux pas m’empêcher de fouiller la maison quand on y va, d’aller m’perdre dans la végétation, dans la forêt qui surplombait la vieille bâtisse, de regarder dans le fond du puits à attendre que quelque chose en sorte.
J’en oublie les larmes, j’en oublie pourquoi j’suis triste, j’en oublie tout sauf le moment présent, le moment que j’partage avec elle, sur ce vieux matelas, enroulées dans ces vieilles couvertures. « Tu veux partir où ? Moi j’serai prête à partir n’importe où ! Mais là où j’aimerai le plus aller, c’est dans l’espace. Tu crois qu’un jour, on pourra y aller sans avoir besoin d’être astronaute ? ». Même si les étoiles, j’les vois de près dans tes yeux et que j’ai l’impression que si j’m’approche un peu plus, juste un peu, j’pourrai même les toucher. « Mais j’veux bien partir. Quand tu veux, où tu veux. J’irai là où tu voudras ! ».
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Ven 10 Fév - 23:19 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
« Non, jamais vu. » J’en ai tellement entendu parler pourtant, de ce film, de mon voisin Totoro. Mais j’ai jamais pris le temps de le regarder, de me poser quelques temps, pour laisser les images défiler devant mes yeux. Quand j’y pense, y en a peu que j’ai vraiment regardé, des films. Pas le temps. Pas vraiment l’envie aussi. Beaucoup trop d’autres choses à faire. Mais peut-être que… peut-être que… « Mais si c’est avec toi, je veux bien le voir. » J’ai les doigts qui se referment autour des siens, j’ai les yeux qui papillonnent un peu, abandonnent, finissent par se fermer. Et j’ai la tête qui te rejoint, se dépose sur ton épaule, vient profiter de ta chaleur encore un peu (encore toujours). « J’aimerais beaucoup aller où t’as vécu. Et rencontrer ta famille. » J’aime bien ça, rencontrer des gens. Avant ça me faisait peur, avant j’étais terrifiée, à l’idée qu’ils me rejettent encore, qu’ils me rejettent eux aussi. Et finalement ça a changé, finalement j’ai changé. Alors maintenant, j’aime bien. Surtout s’ils font partie de ta vie, surtout si ce sont tes proches. J’me dis que j’en serais capable, de faire connaissance avec chacun de tes amis, pour pouvoir les regarder droit dans les yeux, et leur expliquer la chance qu’ils ont de t’avoir. Qu’ils devraient être là pour toi tout le temps, qu’ils devraient t’aimer toi tout le temps, pour toujours. Parce que tu le mérites. Et que moi c’est ce que je compte faire, t’aimer pour toujours. « L’espace ? C’est vrai que c’est tentant. J’pense qu’un jour on pourra tous y aller… j’pense même qu’on sera là pour le vivre, ce jour. » Enfin, j’en suis pas si sûre. Mais ce soir j’ai envie d’être optimiste, pour toi, pour nous. Pour rêver – mais surtout qu’on puisse rêver ensemble. J’étouffe un bâillement contre ton épaule, lâche un petit rire, refuse de bouger pourtant. Refuse de retrouver une position plus confortable, de me laisser aller dans les bras de morphée. Je veux pas dormir, préfère rester auprès de toi. Rester auprès de toi pour toujours, et suffisamment éveillée pour en avoir conscience, suffisamment éveillée pour pouvoir te chanter tes louanges, te dire à quel point t’es merveilleuse. « T’es merveilleuse. » A quel point t’es belle. « T’es belle. » A quel point je t’aime. « Je t’aime. » J’ouvre les yeux, croise ton regard, me perds en lui. Y a des étoiles, là-dedans, beaucoup, qui brillent si fort, si fort que parfois j’ai peur qu’ils m’aveuglent. Puis j’me rappelle que c’est toi. Alors j’ai plus peur, alors j’continue à regarder, à y plonger tête la première, à m’y noyer sans sourciller. C’est pas grave si c’est avec toi, c’est pas grave si c’est en toi, j’accepterai tout pour un peu que tu me le demandes. Pas forcément avec tes mots, on a pas besoin de ça pour se comprendre. Tes gestes suffisent, tes prunelles aussi. On communique mieux comme ça, je pense. « Je t’aime. »
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Lun 3 Avr - 9:49 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
« On le regardera ensemble alors ». Et j’souris parce que c’est comme une promesse, se promettre d’être encore amies pour que j’te fasse découvrir cette boule de poils imaginaire qui a toujours bercé mon enfance. « Papa est un grand fan de Miyazaki alors dans la famille, on a déjà vu tous ses films au moins cinq fois mais Totoro, c’est mon préféré même s’il est un peu triste. Enfin tu verras, j’te dis rien ». Et je zippe mes lèvres pour garder le secret, j’veux qu’tu découvres comme moi j’l’ai fait quand j’étais gamine et j’veux pas te gâcher le film. Moi j’ai horreur qu’on m’raconte ce qui s’passe dans un film, même s’il est pourri, j’préfère le découvrir par moi-même parce qu’on a jamais le même opinion avec les gens et puis, j’trouve ça important de se faire sa propre opinion. Mais la gamine que j’étais, elle espère vraiment que t'aimeras aussi, que toi sa nouvelle copine partage ça avec elle parce qu’à part son père, elle a jamais eu personne d’autre. Y’a Jay mais avec Jay, c’est les Disney, c’est un autre univers. Avec toi, la petite fille elle espère que ce sera ça. Et moi j’espère que ce sera aussi d’autres choses, tellement d’autres. Et pour longtemps. « Tu connais déjà mon frère, c’est même lui qui nous a présenté ». Et j’rigole en me rappelant la première fois que je t’ai vu. T’as débarqué chez moi avec mon frangin, t’as débarqué dans ma vie pour plus jamais en ressortir. Et j’te laisserai pas sortir de toute façon. « Mes parents, j’suis sûre qu’ils vont t’adorer. Maman elle trouve tout le monde intéressant mais prends pas peur si jamais elle braque sa caméra sur toi. Elle filme tout ce qui bouge, peut-être même qu’elle fera ton portrait vidéo. Et Papa, il te parlera de ses recherches, de toutes les tribus qu’il a rencontrées et de tous les animaux qu’il a vus. Il est bavard … un peu comme moi, parfois même plus que moi mais j’suis sûre qu’il t’adorera aussi ». Parce que moi je t’adore tellement que ce sera pareil pour eux. Et qu’au pire c’est pas grave, j’t’aimerai assez pour deux personnes de plus. Même pour le monde entier. Tellement que y’aura pas assez de l’espace pour tout contenir. Et si longtemps que plusieurs vies seront pas assez. Qu’une vie avec toi, c’est pas assez. Mais que j’espère que celle-ci, j’pourrai la partager encore un peu avec toi. Juste un peu, ça m’irait parce que peut-être que toute la vie, tu voudras pas. Même si dans tes mots, j’crois (j’ai envie d’) entendre que tu veux la même chose. « Un jour alors ». Et à ce moment-là, mes doigts se resserrent un peu plus autour des tiens, mon cœur bat un peu plus vite à cette nouvelle promesse de voir ça ensemble. Et bien plus encore. Tellement plus. Alors j’espère que tu voudras toujours de moi quand la magie retombera, qu’on rentrera là-bas où c’est pas vraiment chez nous. Mais peut-être qu’on pourra se construire un endroit à nous là-bas. Peut-être. Et puis tout à coup, y’a plus de peut-être, plus d’avant ou d’après, ni de là-bas. Y’a qu’ici et maintenant. Et toi et moi. Nous. Tout d’un coup. Et le sang qui afflue dans mes joues, celui que mon palpitant pompe trop vite, le sourire qui chatouille mes lèvres, la douce chaleur qui nous enveloppe. Et chacun de tes mots étire mes commissures un peu plus. Si tu pouvais entendre la fanfare dans ma poitrine. « Je t’aime ». Tu l’entends dis ? Et puis peut-être que j’suis trop étourdie par les palpitations, peut-être que j’en ai juste envie ou peut-être parce que c’était écrit. J’me rapproche et ton nez frôle le mien. Mon regard se perd dans le tien. Ma main dans la tienne. Et mes lèvres sur les tiennes. Une douce pression, légère mais précieuse. Et à l’intérieur, ça explose. Un feu d’artifice, une explosion nucléaire, tellement plus fort que tout ça. Tellement plus. Et quand j’m’éloigne, c’est toujours là, dans le creux de mes tripes, contre ma cage thoracique. Dis, tu l’entends toi aussi ?
Invité
Invité
Re: the theory of everything ❥KONI | Sam 22 Avr - 0:41 Citer EditerSupprimer
the theory of everything
boni & fuuko
« J’aimerais troooooooop rencontrer tes parents ! Et écouter ton père parler, ça doit être tellement fascinant. » Et j’souris parce que de toute manière, même sans ça, j’aurais aimé rencontrer ta famille, ta maman, ton papa. J’pense que c’est avec nos proches, qu’on se construit, qu’on se forge et puis qu’on grandit. Je crois qu’on peut jamais vraiment connaître quelqu’un, si on a pas son passé familial. Mam et pap, ils sont une partie de moi – une partie très importante, sûrement la plus importante. C’est pour ça que j’ai tant envie que tu les rencontres, de te les présenter. Parce que je sais que vous vous adorerez, mais aussi, mais surtout,
parce que j’ai envie que tu me connaisses.
J’ai envie que tu découvres tout de moi, je sais pas pourquoi. Sûrement parce que j’me suis toujours sentie seule, au fond. Y a toujours eu ce vide, ce trou dans mon cœur et cette impression que personne parviendra jamais à me comprendre. J’suis trop différente tu sais. Ils sont pas habitués à des gens comme moi, tous. Ils sont pas habitués à moi. Y aura toujours une partie de ma personnalité qui leur échappera. Mais pour la première fois de ma vie j’me dis que quelqu’un est capable de me comprendre,
j’me dis que toi t’arriveras sûrement à me comprendre.
Et ça me fait tellement plaisir, si tu savais. Alors j’parle un peu, doucement. J’essaie de communiquer, de laisser les mots, et puis les gestes, et puis le regard, transmettre toute mon affection, tout mon amour aussi. J’ai le cœur gros ce soir, Fuuko. Le cœur gros, gorgé de sentiments, d’émotions, de beaucoup de choses. Mais ce qui est le plus flagrant, Fuuko, c’est que ce soir,
j’ai le cœur gros de toi.
Alors quand tu poses tes lèvres sur les miennes, y a tout qui explose un peu là-dedans. Et j’me demande pourquoi on a pas fait ça avant, pourquoi j’ai pas fait ça avant. C’est si naturel comme si c’était le destin, si naturel comme si ça pouvait pas être autrement. Ce soir, c’est toi et moi Fuuko. Ça a toujours été toi et moi.
Je tends la main pour caresser ta joue. C’est doux, c’est léger, comme le sourire sur mes lèvres. Et puis l’autre, je la pose sur ton cœur, contre ton cœur. Ca bat fort là-dedans, ça résonne dans mon corps, dans mon être tout entier. Et j’me sens bien. Parce que je crois que j’l’ai enfin trouvée ma place,
elle est ici ma place – avec toi.
« J’me sens si bien. » Ca sort tout seul. J’ai la voix qui tremble, un peu. D’émotion, sûrement. Comme si j’avais pas parlé depuis longtemps. « Toi aussi ? » C’est important, si important, parce que c’est nôtre moment. « J’aimerais pouvoir figer le temps pour l’éternité. » J’ai toujours eu ce souhait, de pouvoir figer un instant, le vivre et le revivre pour un temps, pour toujours peut-être. Comme aujourd’hui,
mais pour une fois j’me dis que c’est pas grave.
Si on peut pas arrêter le temps, on peut au moins le prolonger autant que possible – parce que ce moment, c’est notre moment. Y a que toi, y a que moi, et les étoiles. Et mes lèvres qui reviennent se joindre aux tiennes, mes doigts qui s’ancrent dans ta peau, viennent effleurer la chair de tes bras, pour faire naître le frisson. Caresse légère, caresse fugace, pour s’explorer, se découvrir. J’essaie d’atteindre ton âme, te laisse apercevoir la mienne
Ce soir y a que toi, y a que moi, et les étoiles,
les étoiles qui jaillissent dans mon cœur.
parce que j’ai envie que tu me connaisses.
J’ai envie que tu découvres tout de moi, je sais pas pourquoi. Sûrement parce que j’me suis toujours sentie seule, au fond. Y a toujours eu ce vide, ce trou dans mon cœur et cette impression que personne parviendra jamais à me comprendre. J’suis trop différente tu sais. Ils sont pas habitués à des gens comme moi, tous. Ils sont pas habitués à moi. Y aura toujours une partie de ma personnalité qui leur échappera. Mais pour la première fois de ma vie j’me dis que quelqu’un est capable de me comprendre,
j’me dis que toi t’arriveras sûrement à me comprendre.
Et ça me fait tellement plaisir, si tu savais. Alors j’parle un peu, doucement. J’essaie de communiquer, de laisser les mots, et puis les gestes, et puis le regard, transmettre toute mon affection, tout mon amour aussi. J’ai le cœur gros ce soir, Fuuko. Le cœur gros, gorgé de sentiments, d’émotions, de beaucoup de choses. Mais ce qui est le plus flagrant, Fuuko, c’est que ce soir,
j’ai le cœur gros de toi.
Alors quand tu poses tes lèvres sur les miennes, y a tout qui explose un peu là-dedans. Et j’me demande pourquoi on a pas fait ça avant, pourquoi j’ai pas fait ça avant. C’est si naturel comme si c’était le destin, si naturel comme si ça pouvait pas être autrement. Ce soir, c’est toi et moi Fuuko. Ça a toujours été toi et moi.
Je tends la main pour caresser ta joue. C’est doux, c’est léger, comme le sourire sur mes lèvres. Et puis l’autre, je la pose sur ton cœur, contre ton cœur. Ca bat fort là-dedans, ça résonne dans mon corps, dans mon être tout entier. Et j’me sens bien. Parce que je crois que j’l’ai enfin trouvée ma place,
elle est ici ma place – avec toi.
« J’me sens si bien. » Ca sort tout seul. J’ai la voix qui tremble, un peu. D’émotion, sûrement. Comme si j’avais pas parlé depuis longtemps. « Toi aussi ? » C’est important, si important, parce que c’est nôtre moment. « J’aimerais pouvoir figer le temps pour l’éternité. » J’ai toujours eu ce souhait, de pouvoir figer un instant, le vivre et le revivre pour un temps, pour toujours peut-être. Comme aujourd’hui,
mais pour une fois j’me dis que c’est pas grave.
Si on peut pas arrêter le temps, on peut au moins le prolonger autant que possible – parce que ce moment, c’est notre moment. Y a que toi, y a que moi, et les étoiles. Et mes lèvres qui reviennent se joindre aux tiennes, mes doigts qui s’ancrent dans ta peau, viennent effleurer la chair de tes bras, pour faire naître le frisson. Caresse légère, caresse fugace, pour s’explorer, se découvrir. J’essaie d’atteindre ton âme, te laisse apercevoir la mienne
Ce soir y a que toi, y a que moi, et les étoiles,
les étoiles qui jaillissent dans mon cœur.
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2