ITS ALWAYS WARM IN YOUR ARMS
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ITS ALWAYS WARM IN YOUR ARMS | Dim 15 Jan - 21:11 Citer EditerSupprimer
yesterday i was playing with my dolls
but now it seems that i grew up
Brother ✧ Il Nam
Elle traine ses pieds fatiguée le long des rues de Séoul. Elle remonte son sac à dos sur ses épaules, ses écouteurs branchés aux oreilles. Elle n’a même pas la force de sautiller et de danser au son de la musique pourtant enivrante qu’elle écoute. Elle vient de quitter le restaurant familial, fatiguée de son service et des cours qu’elle doit pouvoir gérer à côté. Elle n’ose pas dire non, pas même depuis son coma qui l’a pourtant épuisé. Oh bien sûr pendant un temps ses parents lui ont imposés du repos, ne la laissant se concentrer que sur ses études. Mais maintenant qu’elle va mieux, que la routine à reprit son cours, ils n’ont de cesse de l’appeler. Encore et encore. Pour dépanner, pour aider, pour éviter les vrais, pour éviter la faillite. Ils en sont loin, mais ils ont toujours peur de ça … Elle soupire en s’arrêtant au feu rouge piéton, emmitouflée dans son manteau et le nez bien à l’abri sous son écharpe elle attend de pouvoir traverser, les yeux rivés sur son téléphone. Elle n’a pas vu cette voiture, ni cette immense flaque. Elle sursaute et pousse un cri d’effroi en sentant le froid asperger son collant opaque. « Crétin ! » râle-t-elle tout bas avant de voir deux filles ricaner en la regardant. N’ont-elles rien d’autre à faire qu’à se moquer d’elle à une heure aussi tardive de la nuit ? Honteuse et gênée elle se détourne et traverse rapidement la route. Elle se frissonne et tremble de froid. Fort heureusement l’appartement de son frère n’est pas trop loin. Elle lui avait envoyé un sms en quittant le restaurant pour savoir si elle pouvait dormir chez lui, un samedi soir c’était risqué, mais elle était beaucoup trop crevée pour rentrer jusqu’au dortoir Pyo et la présence de ses parents l’insupportait ce soir. Elle entre rapidement dans l’immeuble et tente de se réchauffer en attendant l’ascenseur qui tarde à venir. Elle finit par atteindre l’appartement de son frère et toque à la porte, espérant ne pas le déranger. Dans le pire des cas elle avait sa clé ! Quoique … elle revoie son trousseau posé sur le bar et elle se maudit, s’insulte de tous les noms de sa tête en l’air. C’est dingue ça ! Elle soupire en lâchant un gémissement et toque une nouvelle fois espérant sincèrement que son frère serait là. « je suis devant chez toi oppa » lui envoie-t-elle par sms au cas où il serait occupé et n’aurait pu entendre ses coups portés à la porte.
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Re: ITS ALWAYS WARM IN YOUR ARMS | Mar 17 Jan - 11:32 Citer EditerSupprimer
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but now it seems that i grew up
Brother ✧ Il Nam
C’était ma première soirée de repos depuis des jours. Cette semaine avait était particulièrement éprouvante, la clientèle du restaurant ne faiblissant pas. Je m’étais octroyé une petite soirée pour rattraper les cours que j’avais délaissé ces derniers temps préférant faire passer mes entrainements de baseball dans les rares moments de temps libre que j’avais. Les premières qualifications pour le tournoi du printemps n’allaient pas tardé à débuter, et en tant que capitaine, j’avais quelque responsabilité à ne pas négliger. Et puis, étant un compétiteur dans l’âme, j’aimais moyennement perdre ou avoir la seconde place du podium comme je l’avais trop souvent ces derniers temps dans ma vie sentimentale et familiale. Bien que je culpabilisais d’avoir laissé Manah seule ce soir, je devais bien me résigner à penser un peu à moi et me reposer de temps à autre. A me surmener jusqu’à épuisement, je ne serais plus utile à personne. Haru était brièvement passé pour m’amener à manger, mais elle était partie en boudant, hurlant à qui voulait l’entendre que c’était honteux de foutre sa petite amie à la porte un samedi soir, que je devrais en profiter pour passer du temps avec elle, et d’arrêter de la négliger au lieu de faire des devoirs que le prof ne reprendra pas. Malgré ses plaintes, elle avait fini par partir avec regret, et moi par m’assoupir dans le divan. Je n’avais donc pas entendu mon téléphone vibrer sur la table basse en verre, sous le premier message envoyé par ma sœur cadette. Le deuxième ne fit pas mouche non plus. En revanche, les coups sur la porte d’entrée retentirent dans mon crane, sans que je comprenne vraiment pourquoi, me réveillant en sursaut. Le temps que je me rende compte que je me trouvais dans mon appartement et que j’émerge du brouillard ambiant, de nouveaux coups se firent entendre. « Oui, oui, j’arrive. » raillais-je tout en m’essayant les yeux et de me passer une main dans les cheveux, les ébouriffant comme pour me donner du courage. Trainant les pieds, j’allais ouvrir cette satanée porte, n’oubliant pas de jeter un coup d’œil à l’horloge qui indiquait une heure tardive. Qui ça pouvait-être ? Une silhouette qui m’était que plus familière apparut soudainement face à moi. J’écarquillais les yeux pour être certains que je ne rêvais pas. « Manah ? Qu’est-ce que tu fais la ? » Demandais-je subitement inquiet de la voir ici aussi tard. « Il s’est passé quelque chose ? » je la regardais un instant avant de venir la prendre dans mes bras, lui caressant doucement les cheveux. J’étais parti de la maison principalement par sa faute, enfin, surtout a cause des sentiments que je ressentais pour elle dont j’avais peur de perdre le contrôle en restant en permanence sous le même toi qu’elle, et malgré le fait que je m’étais promis de prendre un peu mes distances, je ne pouvais m’empêcher de venir la prendre dans mes bras. C’était à cet instant que je sentis que ses vêtements étaient mouillés. « Mais tu es trempé ! Il pleut dehors ? » je la fis entrer sans plus attendre pour la mettre au chaud.
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Re: ITS ALWAYS WARM IN YOUR ARMS | Sam 28 Jan - 16:35 Citer EditerSupprimer
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Brother ✧ Il Nam
Je pousse finalement un soupire d’aise en me laissant tomber contre lui. Ça fait du bien de me retrouver dans l’étreinte réconfortante de mon frère. Je l’enlace tout aussi naturellement que je me colle mon corps au sien. Sa caresse dans mes cheveux m’arrachent un petit soupire d’aise. Puis une mine boudeuse prend possession de mon visage. « Tu parles » marmonnais-je en secouant la tête en relevant mon visage fatigué vers lui. Je le suis en trébuchant légèrement sur mon lacet défait et entre dans son appartement qui me parait soudain bien chaud et accueillant. Je frissonne sous le contraste. Je déteste la sensation de mes vêtements qui me collent à la peau de façon aussi désagréable. Je retire mon sac qui tombe au sol tout en expliquant à mon frère « Un idiot a roulé trop près de l’arrêt de bus et m’a arrosé. Je suis sûre que ça l’a fait rire ! » Soufflais-je agacée en levant les yeux au ciel. Je n’étais pas de celle qui insultait aussi facilement. Alors un idiot de ma bouche était le pire nom d’oiseau qu’on pouvait entendre. Un brin trop enfantine et trop innocente pour faire mon âge, j’avais du mal à réaliser que je frôlais la vingtaine du bout des doigts. Pour moi je n’étais encore qu’une enfant qui, pourtant mature pour plein de choses, ne voulait pas grandir. « J’espère que ça ne te dérange pas que je passe ainsi à l’improviste. Tu voulais peut être te reposer ? » J’affiche une moue désolée avant de déposer un baiser sur sa joue « Au moins je suis rassurée de ne pas te réveiller. » Et ça j’en étais certaine à la mine qu’il arborait. Il n’avait ni son épis, ni cette trace d’oreiller sur la joue. Je ris doucement avant de retirer ma veste que j’accroche dans l’entrée. « J’ai tellement froid Oppa, ça ne te dérange pas si je prends un bain ? J’ai mal partout. » Tout en parlant je retire mes chaussures et mon pull pour ne garder que mon débardeur et mon jean. J’attache mes cheveux en queue de cheval qui se balance à la hauteur de mes épaules dès que je me mets à marcher. « Oh ! » je fais demi-tour et me cogne contre son torse, aussi maladroite que je suis et laisse échapper un petit rire gênée « Maman m’a donné à manger pour toi. » En plus de faire le service au restaurant, je livrais à domicile. « La prochaine fois qu’ils me demandent de l’aide je dirais non ! » soufflais-je piquée, même si dans le fond lui comme moi savions très bien que la prochaine je ne saurais dire non et porterais à nouveau cette tenue de serveuse qui semble me coller à la peau. Je réclame un câlin de plus dans les bras de mon frère tout en le faisant marcher jusqu’à la cuisine d’un pas claudiquant au vu de nos deux corps enlacés et soupire « Un jour tu m’apprendras à dire non ? » j’affichais un petit sourire doux en levant mon visage vers lui. Mes cheveux balayent son avant-bras qui m’empêche de tomber et ce n’est qu’une fois dans la cuisine que je décide de le laisser tranquille en allant me servir un verre de lait. Bouteille de lait à la noisette qu’il gardait spécialement pour moi.
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Re: ITS ALWAYS WARM IN YOUR ARMS | Lun 19 Juin - 21:34 Citer EditerSupprimer
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Brother ✧ Il Nam
Je profitais plus que de nécessaire de cette étreinte avec ma cadette. J’avais beau être son frère je n’en restais pas moins un homme. Un homme qui ne devrait pas ressentir de telles émotions à son égard et encore moins de telles pensées. Néanmoins, je les muselais, les terrant dans le silence pour que rien ne change entre nous. Rien ne me ferait plus souffrir que de la perdre elle aussi. Je la laissais entrer, passant un bras autour de sa taille naturellement alors qu’elle manquait de trébucher. Si une chose n’avait pas changé en grandissant, c’était bien sa maladresse. Je souris nostalgique, en repensant à ses réflexes trop protecteurs que j’avais développé envers elle. « Fais attention ma puce, tu risques encore de tomber. » Je la relâchais pour la dépasser, prenant son sac déposé sur le sol par la même occasion. Je l’accrochais à une des chaises dans l’entrée avant de me retourner vers mon invitée. Si elle restait polie sous l’agacement d’avoir été trempé par un idiot, ce n’était pas mon cas. Elle avait toujours eu cet air enfantin et innocent qui pouvait en agacer beaucoup comme en faire craquer certains. J’étais de la seconde catégorie. Je serrais les poings, grinçant des dents pour ne pas paraitre désagréable en sa présence. Je ne voulais pas plus l’attrister qu’elle ne l’était déjà. A mes yeux, elle était une de ces enfants d’île perdue de Peter Pan, elle était de ceux qui refusaient de grandir. Une raison de plus qui me retenait auprès d’elle au fond. Elle pouvait bien crier au loup qu’à chaque fois, je serais venu en accourant sans aucune raison au préalable. A chaque fois, mon cœur se faisait avoir par son sourire ensorceleur, son regard innocent. Un piège qui se refermait sans cesse sur moi. Je secouais la tête de gauche à droite. « Tu es toujours la bienvenue ici, peu importe le moment. » Je souris pour la rassurer, frôlant son bras du bout des doigts. Avoir un contact avec elle, même infime, je ne pouvais m’en empêcher. Je restais silencieux sur le fait qu’elle était rassurée de ne pas m’avoir réveillé. La vérité était que je m’étais assoupi peu de temps après le départ de Haru. Son sourire enfin retrouvé, je n’avais aucune envie de le voir se faner à nouveau. J’écarquillais les yeux, un peu surpris par sa demande. « Euh.. tu … tu crois que c’est une bonne idée ? » Depuis quand voir Manah prendre une douche me rendait-il nerveux ? Peut-être parce que c’était la première fois à l’appartement ? Qui sait … « C’est la première porte à gauche. » rajoutais-je précipitamment pour effacer mon malaise. Je la suivais machinalement alors qu’elle se retournait d’un coup, tombant nez à nez. Je passais une main dans mes cheveux, signe de ma nervosité, détournant les yeux. Je tentais de m’enfuir, mais tel un ourson, elle réclamait son câlin que je ne pus refuser. Je la serrais une énième fois contre moi, ses vêtements mouillés laissant des traces sur le mien. Je reculais à l’aveuglette sous la poussée de la jeune femme se trouvait être ma petite sœur. Je déglutis péniblement alors qu’elle relevait son visage vers moi. Dire qu’elle n’avait aucune conscience de l’emprise qu’il pouvait avoir sur moi. Douce magicienne ! Mes barrières sautèrent, et d’une main délicate, je vins frôler sa joue de mon index, tenant son menton de mon pouce. Mon regard se voilait d’une envie plus profonde que celle de la protéger, et ma voix se fit plus rauque. « Je ne suis pas certain d’être celui qui soit le mieux placer pour t’apprendre à dire non, ma chère Ma Nah. » Mon visage s’était dangereusement rapproché du sien, alors que mon souffle berceau ses lèvres à quelques centimètres à peine. Me rendant compte de ma perte de contrôle, je la relâchais, m’éloignant précipitamment comme si son corps m’avait brulé. « Va prendre une douche. Tu vas attraper froid. Je te déposerais de mes vêtements propres devant la porte. » Mes paroles étaient soudainement plus sèches, plus distantes alors que je me détournais d’elle, le visage fermé. Je me dirigeais vers son sac dans lequel je trouvais les paniers repas de notre mère…
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