Au premier regard (ft. Dambi ♥)
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Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Lun 16 Jan - 16:37 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
Normalement, vu que c'était l'heure des cours, il devait y avoir peu de monde dans la fraternité. Je pouvais m'y glisser, sans rencontrer quelqu'un, et m'étendre sur le lit de Jeha, car il était largement plus confortable que celui de Lenny. Il cherchait toujours le responsable de son lit en désordre, et je levais souvent les yeux en l'air, sifflotant comme si de rien était. Haha j'étais sûr qu'il me soupçonnait, il était aussi rusé qu'un renard le Jeha. J'entrouvrais la porte d'entrée, jetant ma clope dans un coin avant de m'engouffrer dans la maison, ronronnant sous l'effet de la chaleur. Je sautillais sur place, ma température corporelle remontant peu à peu à la normale. Il faisait un froid du diable dehors, j'avais failli crever sans gants ! Je frottais mes mains l'une contre l'autre, gelées par le vent glaciale de ce mois de janvier, la gauche avait les phalanges ensanglantées. Je refermais le poing, faisant ressortir les contours de mes os pointus, grimaçant en voyant la couleur qu'ils avaient pris. Pourtant, le rouge était ma couleur préférée, dommage. Je levais la lèvre inférieure, comme si j'allais mordre. Encore un abruti. Encore un abruti que j'avais croisé, qui avait une grande gueule, l'insulte facile, et l'envie de se faire frapper. Il avait eu tout ce qu'il désirait, et la fille qu'il convoitait ne semblait pas s'en plaindre. J'avançais d'un pas nonchalant dans l'entrée, me dirigeant dans le salon, avant de m'arrêter brusquement, me figeant sur place, et je peux vous dire que j'avais tout d'un suspect comme ça ! Un vrai voleur ! La petite blonde se tourna vers moi, et je me redressais automatiquement, un sourire plus doux aux lèvres, ma pommette ornée d'une égratignure qui démontrait clairement qui était dans ce corps en ce moment-même. Ou il y a peu. On va dire que c'était il y a peu. Je suis Lenny, je suis Lenny... Faisons semblant d'être lui et ça ira, pas besoin de s'expliquer, elle s'inquiétera pas, pas de leçon de morale, et j'pourrais vite aller pioncer en haut. Bon plan. Alors... Soyons naturel... « Hey ~ ça va ma Dambi ? » C'est naturel ça ? Sérieusement ? Il aurait pas dit ça comme ça en plus... Je pestais contre moi-même, me mordillant la lèvre inférieure, avant de lui refaire face, sans pour autant avancer. Si elle pouvait éviter de voir que j'étais balafré, ça aurait été pas mal... Je croisais mes bras dans mon dos, d'un air bon élève, évitant qu'elle voit mon poing, avant de lui lancer mon plus beau sourire. « T'as pas cours je suppose ? Bon.. euuuh.. Bein moi je monte. Je.. J'vais lire un bouquin. » Il en lit toujours, ça devrait passer non ? Ahh je l'imitais trop bien !
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Sam 21 Jan - 0:24 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
Je jetais un coup d’œil au travers de la fenêtre de la cuisine. J’eus un frison qui me parcouru l’échine rien qu’à la vue de ce vent glacial soufflant dans les branches d’arbres. Ca sentait l’hiver, même si nous n’avions pas encore eu de réelles neiges. En aurions-nous cette année ? Aurais-je la chance de voir les premières neiges ? Je crois que c’était le moment que je préférais dans cette saison : les premières neiges. Elles sont souvent douces et timides, comme si elles avaient peur de déranger, de s’imposer. Un peu comme moi. Alors elles se faufilaient en silence au travers de l’automne dans une danse rythmée qu’eux seuls connaissaient et jouaient de ses charmes aux couleurs vives pour qu’elles lui cèdent leur place. En attendant, j’avais préféré resté au chaud au dortoir au lieu de m’aventurer le nez dehors et de risquer de tomber malade, surtout avec mon immunitaire fragile en cette période. Je ne pouvais pas me permettre de tomber malade. J’avais donc sécher les cours pour une matinée de repos bien au chaud sous la couette. Un plaid enroulé autour de mes épaules m’enveloppant d’un voile de chaleur, je m’étais rendu dans la cuisine pour me faire un chocolat chaud avec du caramel et remplis de marshmallow. J’adorais cela, mais je me le permettais rarement à cause des indigestions qui suivaient généralement. Rien de très amusant à se tordre de douleur sur son lit croyez-moi ! Pourtant, je m’octroyais parfois un écart comme aujourd’hui dans mon alimentation pour un petit plaisir bien mérité.
Le lait s’était mis a bouillir quand j’entendais quelqu’un pénétrer dans le couloir. Une silhouette qui m’était familière et que je n’avais plus vu depuis quelques jours, bien qu’il sorte de plus en plus souvent. Un sourire s’était déjà plaqué sur mes lèvres alors que je déposais la casserole sur une plaque froide pour éviter de cuir le liquide blanc et qu’il fasse des peaux à la surface. J’avais horreur de ca. J’y ajoutais les pépites de chocolat tant qu’il était encore chaud. Je me retournais enfin vers lui alors qu’il approchait. « Ig… » Commençais-je par lancer joyeusement avant de m’arrêter face aux efforts qu’il faisait pour se faire passer pour Lenny. « Lennyyyy » Je réprimais un gloussement. C’était devenu pire qu’une habitude cette manie. Comme si ce n’était pas facile de les reconnaitre l’un et l’autre. Je cachais mon rire derrière une main délicate qui emprisonnait mes lèvres à la manière d’une fée des bois, détournant le regard pour qu’il ne s’aperçoive pas la malice de l’avoir déjà grillé, brillée dans mes pupilles de louve. Reprenant une certaine contenance, et avec une joie certaine qui m’habitait quotidiennement, je m’approchais de lui pour me glisser au creux de ses bras. Un calin en guise de bonjour. Ma façon de dire bonjour à Lenny. S’il voulait temps se faire passer pour lui, j’allais me comporter de tel avec lui. A qui craquera le premier ? Entourant sa taille de mes bras frêles, restant un moment ma joue posée sur son torse pour profiter de sa chaleur, ma cape-plaid nous protégeant. Je relevais la tête vers lui sans me décoller, pendant mon menton sur son buste. Il paraissait si grand ainsi. Si loin et si proche à la fois. « je suis contente de te voir. Tu ne veux pas rester un peu avec moi ? Je m’ennuis toute seule. » Lâchais-je sur une demi vérité qui n’était pas un mensonge. Je m’ennuyais facilement par temps de grand vent. « Je suis pas allé en cours de peur d’attraper froid. » Je penchais la tête sur le côté alors que je ne cessais de fixer son visage, remarquant sa blessure sur sa paumette. Je fronçais les sourcils un peu inquiète, gonflant mes joues de contrariété. Je reculais un peu, avant de promener mes doigts le long de sa mâchoire pour détailler l’égratignure sans réellement la toucher pour éviter de lui faire mal. Apres tout, Lenny était douillet, mh ? « Iggy a encore fait des sienne, hein ? Il devrait faire attention, vous êtes deux à partager le même corps. Il devrait au moins en prendre soin. » Lâchais-je sur une moue faussement boudeuse, le réprimant indirectement, continuant sur un ton plus sérieux, mais avec plus de tact. « Dans quoi il s’est foutu cette fois ? » demandais-je, m’éloignant de lui pour venir touiller mon chocolat qui fondait doucement mais surement, et pour éviter qu’il ne colle au fond. « Tu en veux ? » demandais-je en soulevant la casserole, léchant la cuillère avec gourmandise. Peut etre qu’en se faisant passer sous Lenny, il acceptera enfin de boire un chocolat chaud avec moi sans faire le caprice que c’est une boisson pour les enfants ? Laissant la fusion du chocolat et du lait faire leur effet, je revins vers lui, caressant sa joue avec une infime douceur que Lenny connaissait mieux qu’Iggy. « Il faut désinfecter cela … »
Le lait s’était mis a bouillir quand j’entendais quelqu’un pénétrer dans le couloir. Une silhouette qui m’était familière et que je n’avais plus vu depuis quelques jours, bien qu’il sorte de plus en plus souvent. Un sourire s’était déjà plaqué sur mes lèvres alors que je déposais la casserole sur une plaque froide pour éviter de cuir le liquide blanc et qu’il fasse des peaux à la surface. J’avais horreur de ca. J’y ajoutais les pépites de chocolat tant qu’il était encore chaud. Je me retournais enfin vers lui alors qu’il approchait. « Ig… » Commençais-je par lancer joyeusement avant de m’arrêter face aux efforts qu’il faisait pour se faire passer pour Lenny. « Lennyyyy » Je réprimais un gloussement. C’était devenu pire qu’une habitude cette manie. Comme si ce n’était pas facile de les reconnaitre l’un et l’autre. Je cachais mon rire derrière une main délicate qui emprisonnait mes lèvres à la manière d’une fée des bois, détournant le regard pour qu’il ne s’aperçoive pas la malice de l’avoir déjà grillé, brillée dans mes pupilles de louve. Reprenant une certaine contenance, et avec une joie certaine qui m’habitait quotidiennement, je m’approchais de lui pour me glisser au creux de ses bras. Un calin en guise de bonjour. Ma façon de dire bonjour à Lenny. S’il voulait temps se faire passer pour lui, j’allais me comporter de tel avec lui. A qui craquera le premier ? Entourant sa taille de mes bras frêles, restant un moment ma joue posée sur son torse pour profiter de sa chaleur, ma cape-plaid nous protégeant. Je relevais la tête vers lui sans me décoller, pendant mon menton sur son buste. Il paraissait si grand ainsi. Si loin et si proche à la fois. « je suis contente de te voir. Tu ne veux pas rester un peu avec moi ? Je m’ennuis toute seule. » Lâchais-je sur une demi vérité qui n’était pas un mensonge. Je m’ennuyais facilement par temps de grand vent. « Je suis pas allé en cours de peur d’attraper froid. » Je penchais la tête sur le côté alors que je ne cessais de fixer son visage, remarquant sa blessure sur sa paumette. Je fronçais les sourcils un peu inquiète, gonflant mes joues de contrariété. Je reculais un peu, avant de promener mes doigts le long de sa mâchoire pour détailler l’égratignure sans réellement la toucher pour éviter de lui faire mal. Apres tout, Lenny était douillet, mh ? « Iggy a encore fait des sienne, hein ? Il devrait faire attention, vous êtes deux à partager le même corps. Il devrait au moins en prendre soin. » Lâchais-je sur une moue faussement boudeuse, le réprimant indirectement, continuant sur un ton plus sérieux, mais avec plus de tact. « Dans quoi il s’est foutu cette fois ? » demandais-je, m’éloignant de lui pour venir touiller mon chocolat qui fondait doucement mais surement, et pour éviter qu’il ne colle au fond. « Tu en veux ? » demandais-je en soulevant la casserole, léchant la cuillère avec gourmandise. Peut etre qu’en se faisant passer sous Lenny, il acceptera enfin de boire un chocolat chaud avec moi sans faire le caprice que c’est une boisson pour les enfants ? Laissant la fusion du chocolat et du lait faire leur effet, je revins vers lui, caressant sa joue avec une infime douceur que Lenny connaissait mieux qu’Iggy. « Il faut désinfecter cela … »
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Sam 21 Jan - 2:20 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
La cuisine dégageait une odeur familière, agréable, sucrée, et surtout, des plus communes aux fraîches journées d'hiver comme celle-ci. Un peu de chocolat fondu parfumait l'air, boisson qui réchauffe, boisson aux souvenirs d'enfants qui me fît froncer le nez. Souvenir de ceux qui tiennent au coeur et au corps, qui nous font des moustaches de crème sur les lèvres. Lenny aimait ça parce que ça lui rappelait l'Angleterre, je voyais des bribes d'images me transpercer en une seconde, ses parents, des sourires, des rires, des jeux près de la cheminée.. Mais c'était ses souvenirs à lui, pas les miens. Mal à l'aise, je fis un pas en arrière pour regagner l'étage, et ce lit dans lequel j'allais ruminer un bon moment, avant de sans doute repartir en coup de vent, sans rien dire, parce que les questions étaient chiantes à répondre, et que j'avais juste besoin de me défouler quelque part, sans personne, sans personne pour me chercher et demander. Mais à peine avais-je détourné la tête que les bras de la petite blonde étaient venus m'entourer. Je fis un arrêt sur place, mon corps se crispant instantanément, tout mouvement était impossible ! Non mais, n'allez pas croire qu'elle me tenait avec force, elle avait une force de crevette en plus ! Si je le voulais vraiment, en deux secondes, elle aurait perdu toute notion, et j'aurais disparu, sans laisser de trace ! Ohh, il ne fallait point douter de moi.. Mais mais mais... Mal à l'aise, je gardais mes bras tendus le long de mon corps, même mes doigts s'étiraient comme si un courant électrique les parcourait. « .. T'as qu'à aller en cours, là au moins tu t'ennuieras mais avec d'autres personnes ! » lui lançais-je, le menton en l'air, peu sûr du style d'humour qu'avait mon coloc de corps, mais il n'en pensait certainement pas moins au fond de lui. Dieu qu'il suivait parfois des cours si... si... soporifiques ! Ah au moins, j'étais en forme pour les cours d'arts dramatiques, vu les heures que je passais à dormir aux cours précédents parfois ! Bon, il rattrapait lui-même les cours après, ça vaaaaaaa, y'a pas mort d'hommes, il assurait toujours dans tout ce qui était travail, prises de notes et révisions. Et moi, pour le reste. Une vraie machine.. Je soupirais, essayant de resserrer encore plus mes bras pour me défaire du calin nounours, mais peine perdue, son étreinte s'intensifiait. Attraper froid ? Elle avait attraper froid ? Papillonnant des paupières, je lui fis face en une seconde, me penchant vers elle. Elle avait toujours eu une santé catastrophique, le moindre courant d'air pouvait être fatal. Une fois, je l'avais même retrouvé inconsciente, avec une fièvre si intense, que j'avais dû l'emmener à l’hôpital, y restant plusieurs jours pour s'en remettre.. Comment ne pouvait-on pas s'inquiéter hein ? Comment pouvait-on être à ce point.. fragile ? J'haussais un sourcil, observant son teint pâle sur toutes les coutures, réussissant à libérer mes bras de l'emprise de miss winnie l'ourson, en gardant le sourire, sans le mooooindre geste brusque si caractéristique (et fier de l'être) de ma personne. Elle est blonde, les yeux clairs.. Elle doit avoir des origines venant d'un peuple du nord, c'est évident ! Alors elle devrait pouvoir résister au froid, adorer l'hiver même ! J'avançais ma main sur son front.. ça avait l'air d'aller.. « Couvre-toi toi bien hm ? » rajoutais-je d'un air mielleux, à la Lenny gentil, trahissant sans peine notre sincère inquiétude partagée pour elle, avant de la voir peu à peu changer d'expressions.
Quoi ? On se jaugea un instant, avant de me redresser, regagnant toute ma hauteur, levant discrètement les yeux en l'air en tanguant légèrement de droite à gauche. Elle a pas des crampes aux bras à force ? Ses doigts s'avançaient vers moi, réflexe de partir en arrière, avant de me retenir in extremis, me souvenant que je jouais le rôle d'un autre. Je les laissais se balader sur ma mâchoire, graciles comme une plume, avant d'esquisser un rire, cette petite expression discrète de mon double, charmant auprès des femmes d'après mes sources. « Bingo ! Tu sais bien que.. Iggy.. n'a aucune délicatesse. » Faux, et vrai à la fois, plus souvent vrai que faux. Respire. Ses bras m'avaient relâché, et à peine m'avait-elle tourné le dos, que je me secouais sur place, comme un chien mouillé qui s'ébrouait. Ouais, j'kiffais cette image d'abord ! J'étirais mes muscles pour leur ôter leur raideur éphémère, secouant mes mains devant moi, fixant d'un sourire taquin les cheveux blonds de Dambi, qui essayaient de s'échapper en boucle de son plaid derrière elle. « Des bagarres, toujours des bagarres. Tu te doutes qu'avec lui, il se mange autre chose que des portes, pas comme moi ! » enchaînais-je, me taclant moi-même.. enfin Lenny... Moi taclant le rôle de Lenny.. Lenny tout court.. Ptin va y, ça devenait compliqué là ! Et oui, l'autre s'était déjà pris la porte de sa chambre dans la tronche, on pissait du nez pendant une semaine, c'était l'enfer ! Se retournant, la voilà qui voulait me faire lécher la casserole maintenant.. Ah non, c'était juste pour me montrer son chocolat enfin prêt. Ça sentait bon, ça je devais le reconnaître, mais ce n'était pas mon truc, du tout. J'avais soulevé ma lèvre sans m'en rendre compte, comme un chien montrant ses crocs en guise d'avertissement, avant de vite la redescendre, effaçant aussi vite ma moue boudeuse, peu intéressé par la mixture. « Pas pour le moment, merci. » Je la détaillais s'agiter devant les fourneaux, comme si elle préparait un repas de famille, au lieu d'une simple petite tasse, qui semblait la ravir autant qu'un repas dans un restaurant cinq étoiles. Je souriais imperceptiblement, la trouvant ridiculement petite sous cette énorme plaid qui traînait jusqu'au sol. Plaid humain qui se rapprochait à nouveau de moi, jugeant mon visage d'un rapide coup d'oeil. Et merrrrde, j'aurais dû me mater dans la glace avant de rentrer.. Si sa casserole était vide, j'aurais pu m'y voir dedans ! La plume s'aventura sur ma joue, en caressant les contours comme si elle voletait autour d'elle, joli velours qui attira mon attention un brève instant, mes prunelles allant rejoindre ses jumelles plus claires, intéressées, avant de détourner brusquement la tête. « ça va, j'suis plus un g-.... ! J'veux dire.. Je peux me débrouiller tout seul, j'ai l'habitude après tout. Va boire ton chocolat. » D'un sourire doux, je la contournais pour me diriger vers un large placard de la cuisine, entrouvrant les doubles portes en bois pour y récupérer une petite boîte rouge si familière à mes yeux : la boîte des premiers soins. D'un pas rapide, je la déposais sur le grand plan de travail au milieu de la cuisine, farfouillant comme un malade dedans et la faisant très vite débordée, des produits se retrouvant projeter hors de leur habitacle. « Mais ils sont où ces putin de- » Je m'arrêtais net dans mes gestes brusques, me retournant lentement vers dambi, les pansements enfin en main. Elle avait entendu.. ? Nonnn... Siiiiii... Les insultes, c'était pour moi ça. « .. Les voilà ! » Je les agitais sous mon nez d'un faux air innocent, avant d'en attraper un, lui arrachant les couches de papier qui l'entouraient, les écrasant impatiemment entre mes doigts. Tâtonnant à l'aveugle là où était la douleur sur ma joue, je me plaquais le pansement dessus, grimaçant. Allez hop ! Je me retournais vers la jeune femme, d'un large sourire. « Comme neuf ! » lui assurais-je, en pointant mon index sur la bande adhésive. Le pansement était en réalité en dessous de la plaie, et je venais de lui mettre sous les yeux mes phalanges égratignées... Le chocolat chaud, ça fait de la brume, elle voit pas bien j'suis sûr.. ?
Quoi ? On se jaugea un instant, avant de me redresser, regagnant toute ma hauteur, levant discrètement les yeux en l'air en tanguant légèrement de droite à gauche. Elle a pas des crampes aux bras à force ? Ses doigts s'avançaient vers moi, réflexe de partir en arrière, avant de me retenir in extremis, me souvenant que je jouais le rôle d'un autre. Je les laissais se balader sur ma mâchoire, graciles comme une plume, avant d'esquisser un rire, cette petite expression discrète de mon double, charmant auprès des femmes d'après mes sources. « Bingo ! Tu sais bien que.. Iggy.. n'a aucune délicatesse. » Faux, et vrai à la fois, plus souvent vrai que faux. Respire. Ses bras m'avaient relâché, et à peine m'avait-elle tourné le dos, que je me secouais sur place, comme un chien mouillé qui s'ébrouait. Ouais, j'kiffais cette image d'abord ! J'étirais mes muscles pour leur ôter leur raideur éphémère, secouant mes mains devant moi, fixant d'un sourire taquin les cheveux blonds de Dambi, qui essayaient de s'échapper en boucle de son plaid derrière elle. « Des bagarres, toujours des bagarres. Tu te doutes qu'avec lui, il se mange autre chose que des portes, pas comme moi ! » enchaînais-je, me taclant moi-même.. enfin Lenny... Moi taclant le rôle de Lenny.. Lenny tout court.. Ptin va y, ça devenait compliqué là ! Et oui, l'autre s'était déjà pris la porte de sa chambre dans la tronche, on pissait du nez pendant une semaine, c'était l'enfer ! Se retournant, la voilà qui voulait me faire lécher la casserole maintenant.. Ah non, c'était juste pour me montrer son chocolat enfin prêt. Ça sentait bon, ça je devais le reconnaître, mais ce n'était pas mon truc, du tout. J'avais soulevé ma lèvre sans m'en rendre compte, comme un chien montrant ses crocs en guise d'avertissement, avant de vite la redescendre, effaçant aussi vite ma moue boudeuse, peu intéressé par la mixture. « Pas pour le moment, merci. » Je la détaillais s'agiter devant les fourneaux, comme si elle préparait un repas de famille, au lieu d'une simple petite tasse, qui semblait la ravir autant qu'un repas dans un restaurant cinq étoiles. Je souriais imperceptiblement, la trouvant ridiculement petite sous cette énorme plaid qui traînait jusqu'au sol. Plaid humain qui se rapprochait à nouveau de moi, jugeant mon visage d'un rapide coup d'oeil. Et merrrrde, j'aurais dû me mater dans la glace avant de rentrer.. Si sa casserole était vide, j'aurais pu m'y voir dedans ! La plume s'aventura sur ma joue, en caressant les contours comme si elle voletait autour d'elle, joli velours qui attira mon attention un brève instant, mes prunelles allant rejoindre ses jumelles plus claires, intéressées, avant de détourner brusquement la tête. « ça va, j'suis plus un g-.... ! J'veux dire.. Je peux me débrouiller tout seul, j'ai l'habitude après tout. Va boire ton chocolat. » D'un sourire doux, je la contournais pour me diriger vers un large placard de la cuisine, entrouvrant les doubles portes en bois pour y récupérer une petite boîte rouge si familière à mes yeux : la boîte des premiers soins. D'un pas rapide, je la déposais sur le grand plan de travail au milieu de la cuisine, farfouillant comme un malade dedans et la faisant très vite débordée, des produits se retrouvant projeter hors de leur habitacle. « Mais ils sont où ces putin de- » Je m'arrêtais net dans mes gestes brusques, me retournant lentement vers dambi, les pansements enfin en main. Elle avait entendu.. ? Nonnn... Siiiiii... Les insultes, c'était pour moi ça. « .. Les voilà ! » Je les agitais sous mon nez d'un faux air innocent, avant d'en attraper un, lui arrachant les couches de papier qui l'entouraient, les écrasant impatiemment entre mes doigts. Tâtonnant à l'aveugle là où était la douleur sur ma joue, je me plaquais le pansement dessus, grimaçant. Allez hop ! Je me retournais vers la jeune femme, d'un large sourire. « Comme neuf ! » lui assurais-je, en pointant mon index sur la bande adhésive. Le pansement était en réalité en dessous de la plaie, et je venais de lui mettre sous les yeux mes phalanges égratignées... Le chocolat chaud, ça fait de la brume, elle voit pas bien j'suis sûr.. ?
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Mar 7 Fév - 13:14 Citer EditerSupprimer
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Dambi & Iggy
Au moment même où son corps se crispait sous mes gestes tendres envers lui, il aurait du admettre qu’il était Iggy et non Lenny, ca ne faisait plus aucun doute. Pourtant, il était tellement borné à jouer le rôle aussi parfaitement que son double, il s’obstina, endurant ce qui devait être pour lui une douce torture. Car, contrairement à Lenny, je n’avais jamais réellement pu le prendre dans mes bras si ouvertement que j’en avais l’accoutumé dans mon tempérament si jovial envers mon entourage. Tel un chat sauvage, il avait fallu du temps et de la patience, beaucoup de patience, pour ne serait-ce que l’approcher. Et même si aujourd’hui, il ne se dérobait encore de temps à autre, il acceptait de simple geste comme une caresse sur la paume de sa main. C’était pour cette raison que mon corps sr crispait également, comme si le temps s’était soudainement arrêté, dans l’attente d’une réponse négative. Presque certaine de me faire repousser violement, j’attendais patiemment ma pénitence pour qu’il admette enfin que son jeu d’acteur pouvait comporter des failles quand on le connaissait assez pour faire la différence. Une pénitence qui ne vint jamais. A ma grande surprise, il reste stoïque malgré le courant électrique qui remontait le long de son échine. Je fis la moue face à une telle réaction, un brin déçue, un brin boudeuse. « Je n’avais pas envie d’y aller. » répondis-je simplement, ayant perdu un peu de mon entrain. Pour la peine, j’intensifiais mon étreinte, bien décidée à ne pas le lâcher. Relevant mon visage vers lui, je vis passer une lueur d’inquiétude à l’évocation d’un potentiel coup de froid. Je le laissais se délivrer en partie de mon emprise, ce qui était pas très difficile avec la force de crevette que je possédais, et penchait la tête sur le côté, l’observant faire. Sa main était fraiche sur mon front. Sans doute encore les effets du vent extérieur l’ayant fouetté qui faisait encore effet. Je souris doucement, bienveillante. Cette inquiétude, il l’a partageait, Lenny et Lui, ce qui pouvait parfois être perturbant, car à ces instants, j’avais l’impression qu’ils ne faisaient plus qu’un. « Ne t’inquiète pas, je vais bien. Et je me couvrirais bien. Regarde ! Ma cap magique me protège. » Le lâchant à peine quelques secondes, je tournais sur moi-même pour faire tourner le plaid dans mon sillage, mes cheveux blonds suivant le même chemin, émettant un petit rire. « Il me protège du froid. » susurrais-je avant de lui tirer, taquine, la langue.
Reprenant ma place initiale, mon sourire se changeait à un regain inquiet en apercevant quelque chose sur le visage d’Iggy qui ne devait pas s’y trouver. Comme s’il avait remarqué de quoi il en retournait, il essaya de fuir ma main qui s’aventurait sur son visage. Et même si il parvint par je ne sais quel miracle à reproduire trait pour trait le petit sourire que Lenny avait l’habitude de faire quand il était embarrassé ou désolé, un instant, je m’y laissais prendre, à hésiter si Lenny était subitement repris sa place ou non. Je fronçais un instant les sourcils avant de me détendre une fois que j’étais certaine que c’était toujours son double sauvage qui était là. J’émis un doux rire, finissant pas le lâcher pour retourner à mon chocolat chaud. « Tu pourrais être étonné. Il arrive à Iggy d’avoir des gestes tendres, même si il est souvent maladroit. » Je me mordis la lèvre inférieure pour éviter d’éclater de rire et d’être démasquée. Ces mots étaient pourtant sincères. Plus d’une fois, j’avais surpris Iggy à quelques gestes doucereux. Je tentais un percé, le réprimandant gentiment de façon détourner. « Il devrait bien de faire attention à lui, ca pourrait un jour mal finir et te mettre toi aussi en danger. » Je me détournais un instant de la casserole pour le fixer d’un sincère regard inquiet qui montrait à quel point j’étais sérieuse. Retournant à ma tâche, mes yeux s’illuminèrent quand le chocolat était prêt. J’allais enfin pourvoir en déguster une tasse qui me faisait saliver rien qu’à l’idée depuis ce matin. Sa tête quand je lui proposais une tasse faillit m’achever. Un loup montrant les crocs pour marquer son mécontentement. Du pur Iggy. Je lui tournais le dos quelques secondes, ma main contre mes lèvres alors que l’autre tenait toujours la casserole. A ce rythme, j’allais me trahir avant lui. « Tu es sur ? Tu ne dis jamais non d’habitude, surtout avec les marshmallow avec. » le provoquais-je un peu sans oser le regarder. Laissant mon mélange sur le plan de travail, je revins à nouveau vers lui pour me perdre dans son regard intense un bref instant avant que mes doigts continuent leur chemin sur son visage, contournant la blessure. Je souris telle une mère à son enfant. Monsieur faisait le fier, n’acceptant que rarement que quelqu’un puisse s’occuper de sa petite personne. Encore une fois, du pur Iggy, même si il faisait des efforts remarquables pour ne pas s’emporter et s’adoucir au mieux comme pourrait l’être Lenny. Le quittant pour retrouver mon amant qu’était le chocolat, je pris la tasse chaude qui réchauffait mes petites mains. Doucement, je soufflais sur le liquide chaud et dégageait de la vapeur sur mon visage, prenant appuis contre le plan de travail ne le perdant pas des yeux. Amusée, je ne pipais mot. Croyait-il encore qu’à ce stade, il pouvait encore passer pour Lenny ? Il fallait croire que oui. Portant le liquide brun à mes lèvres, je dégustais une première gorgée avant de le redéposer. Rien ne pressait. Mieux fallait que j’en profite, car se sera sans doute la seule auquel j’aurais droit avant que mon corps ne se rebelle contre cet apport de nourriture qu’il appréciait guère. Penchant la tête sur le côté, je continuais d’observer le cirque auquel il se prodiguait. Pourtant cette fois, quand il se retournait fier de lui ou de sa connerie, allez savoir, j’éclatais d’un rire qui avait été trop longtemps retenu.
Reprenant un peu de consistance, je m’approchais de lui doucement. Tellement lentement qu’on ne savait si la petite louve allait montrer les crocs pour le gronder pour lui avoir menti ou pour venir lui lécher les plaies pour le soigner. Planquant une main contre sa joue, je le fixais avant que mon autre main ne vienne arracher le pansement d’un coup sec. Apres tout, ce n’était pas Lenny, il n’était pas douillet, mh ? Mon humeur avait subitement changé alors que j’avais vu ses phalanges qu’il s’était bien tenu de me cacher jusque-là. Je le poussais doucement en arrière jusqu’à une chaise où je le fis s’assoir sans ménagement. Sans un mot, je pris un coton tige sur lequel je mis du désinfectant et que j’appliquais sans le prévenir sur la petite blessure sur sa joue. J’attrapais ensuite un pansement que je m’y cette fois sur le bon emplacement. « Montre-moi tes mains. » lâchais-je soudainement, brisant le silence qui s’était emparé de la cuisine. J’attendais patiemment, mais il n’y avait pas là moyen de se défiler. « Iggy, tes mains. » répétais-je pour être certaine qu’il ait bien tout compris
Reprenant ma place initiale, mon sourire se changeait à un regain inquiet en apercevant quelque chose sur le visage d’Iggy qui ne devait pas s’y trouver. Comme s’il avait remarqué de quoi il en retournait, il essaya de fuir ma main qui s’aventurait sur son visage. Et même si il parvint par je ne sais quel miracle à reproduire trait pour trait le petit sourire que Lenny avait l’habitude de faire quand il était embarrassé ou désolé, un instant, je m’y laissais prendre, à hésiter si Lenny était subitement repris sa place ou non. Je fronçais un instant les sourcils avant de me détendre une fois que j’étais certaine que c’était toujours son double sauvage qui était là. J’émis un doux rire, finissant pas le lâcher pour retourner à mon chocolat chaud. « Tu pourrais être étonné. Il arrive à Iggy d’avoir des gestes tendres, même si il est souvent maladroit. » Je me mordis la lèvre inférieure pour éviter d’éclater de rire et d’être démasquée. Ces mots étaient pourtant sincères. Plus d’une fois, j’avais surpris Iggy à quelques gestes doucereux. Je tentais un percé, le réprimandant gentiment de façon détourner. « Il devrait bien de faire attention à lui, ca pourrait un jour mal finir et te mettre toi aussi en danger. » Je me détournais un instant de la casserole pour le fixer d’un sincère regard inquiet qui montrait à quel point j’étais sérieuse. Retournant à ma tâche, mes yeux s’illuminèrent quand le chocolat était prêt. J’allais enfin pourvoir en déguster une tasse qui me faisait saliver rien qu’à l’idée depuis ce matin. Sa tête quand je lui proposais une tasse faillit m’achever. Un loup montrant les crocs pour marquer son mécontentement. Du pur Iggy. Je lui tournais le dos quelques secondes, ma main contre mes lèvres alors que l’autre tenait toujours la casserole. A ce rythme, j’allais me trahir avant lui. « Tu es sur ? Tu ne dis jamais non d’habitude, surtout avec les marshmallow avec. » le provoquais-je un peu sans oser le regarder. Laissant mon mélange sur le plan de travail, je revins à nouveau vers lui pour me perdre dans son regard intense un bref instant avant que mes doigts continuent leur chemin sur son visage, contournant la blessure. Je souris telle une mère à son enfant. Monsieur faisait le fier, n’acceptant que rarement que quelqu’un puisse s’occuper de sa petite personne. Encore une fois, du pur Iggy, même si il faisait des efforts remarquables pour ne pas s’emporter et s’adoucir au mieux comme pourrait l’être Lenny. Le quittant pour retrouver mon amant qu’était le chocolat, je pris la tasse chaude qui réchauffait mes petites mains. Doucement, je soufflais sur le liquide chaud et dégageait de la vapeur sur mon visage, prenant appuis contre le plan de travail ne le perdant pas des yeux. Amusée, je ne pipais mot. Croyait-il encore qu’à ce stade, il pouvait encore passer pour Lenny ? Il fallait croire que oui. Portant le liquide brun à mes lèvres, je dégustais une première gorgée avant de le redéposer. Rien ne pressait. Mieux fallait que j’en profite, car se sera sans doute la seule auquel j’aurais droit avant que mon corps ne se rebelle contre cet apport de nourriture qu’il appréciait guère. Penchant la tête sur le côté, je continuais d’observer le cirque auquel il se prodiguait. Pourtant cette fois, quand il se retournait fier de lui ou de sa connerie, allez savoir, j’éclatais d’un rire qui avait été trop longtemps retenu.
Reprenant un peu de consistance, je m’approchais de lui doucement. Tellement lentement qu’on ne savait si la petite louve allait montrer les crocs pour le gronder pour lui avoir menti ou pour venir lui lécher les plaies pour le soigner. Planquant une main contre sa joue, je le fixais avant que mon autre main ne vienne arracher le pansement d’un coup sec. Apres tout, ce n’était pas Lenny, il n’était pas douillet, mh ? Mon humeur avait subitement changé alors que j’avais vu ses phalanges qu’il s’était bien tenu de me cacher jusque-là. Je le poussais doucement en arrière jusqu’à une chaise où je le fis s’assoir sans ménagement. Sans un mot, je pris un coton tige sur lequel je mis du désinfectant et que j’appliquais sans le prévenir sur la petite blessure sur sa joue. J’attrapais ensuite un pansement que je m’y cette fois sur le bon emplacement. « Montre-moi tes mains. » lâchais-je soudainement, brisant le silence qui s’était emparé de la cuisine. J’attendais patiemment, mais il n’y avait pas là moyen de se défiler. « Iggy, tes mains. » répétais-je pour être certaine qu’il ait bien tout compris
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Mar 7 Fév - 17:41 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
J'observais la jeune femme tournoyer comme une enfant sur elle-même, le plaid suivant son mouvement de toupie dans les airs. J’arquais un sourcil, peu sûr qu'elle échappe vraiment au froid avec ça. Même armée d'un manteau épais qui lui montait jusqu'au visage, de gants, d'un bonnet et d'une écharpe immense, elle trouvait toujours le moyen de tomber malade ! Cette fille était un cas à part, qui attrapait mal même en été, mesdames et messieurs ! Je lâchais un soupir, peu convaincu alors qu'elle reprenait la parole, voguant jusqu'à sa sucrerie hivernale aux fourneaux, pendant que je me secouais les pattes, comme un chat qui venait de se prendre une bonne averse. Mes yeux s'étaient écarquillés, retenant un rire entre mes doigts, pouffant légèrement alors qu'elle me tournait le dos. « Moi, maladroit ? Mon cul ouais... » pestais-je, amusé, bien trop bas pour qu'elle puisse l'entendre. Des gestes tendres.. J'étais tactile, des fois. J'étais de ceux qui préférait donner que recevoir pour certains, choisissant de mon propre chef d'agir avec plus de complicité avec certains qu'avec d'autres. Mon choix. Avec mes potes, parfois, plus avec Iwan en général, sans vraiment savoir pourquoi. Mais c'est vrai que j'avais ces allures de chat sauvage, de loup méfiant qui avait acquéri ce droit impérial de faire le premier pas, avant les autres, si ils ne voulaient que je fasse trois pas en arrière. Chaleureux et glacial en deux secondes. Pour les femmes, les amantes, c'était autre chose. Je plissais les yeux, détaillant son regard inquiet qui se tournait vers moi. Je relevais le menton relevé, après de longues secondes. « Iggy veille très bien sur ses propres arrières et sur ceux de son petit frère, t'as pas besoin de t'inquiéter pour ça. » Et ne me lance pas ce regard-là. Je n'étais pas un louveteau, et j'étais loin de l'être, ça c'est clair. Et c'était pas demain la veille que j'allais changer. Si j'avais envie de frapper quelqu'un, je le frapperais, point. Surtout si il me faisait chier, et qu'il le méritait. Lenny il ne craignait rien, car même si il se faisait frapper à ma place, je ressortirais et ils prendraient mille fois plus que ce qu'il aurait reçu. Je le mettrais pas en danger, lui et moi on ne faisait qu'un après tout et il avait fini par en avoir dans le ventre avec les années, même si il ne le montre pas. Le considère pas comme un louveteau avec ton regard larmoyant de douceur, ça le fera pas avancer de trop le materner. Ma réplique sonnait un peu trop sèchement pour venir de la bouche de Lenny, ce qui me fit détourner la tête, avant qu'elle ne me propose sa boisson chaude adorée, mes lèvres se retroussant. Non, non et non. Bien que les marshmallow m'auraient bien tenté, avide de sucreries en tout genre, surtout quand nous allions au cinéma, nous chargeant de bonbons dans un petit bureau de tabac proche avant la séance. Bein ouais, au cinéma c'était super cherrr attends ! Je contournais la jeune femme, qui était silencieusement calée contre le plan de travail de la cuisine, m’intéressant à la boîte de premiers secours. Il y en avait des choses là-dedans.. Je pestais pendant de longues minutes à chercher les pansements, oubliant peu à peu quel rôle je devais jouer. Peu patient, je galérais à ôter les emballages qui ne voulaient pas s'enlever, l'un tombant par terre, alors que je me mordais la lèvre, mes doigts se crispant d'agacement. « Quelle connerie, ces trucs.. » murmurais-je dans ma barbe invisible, ignorant royalement la blonde non loin de là qui pouvait tout entendre. Finalement, sans miroir, j'avais réussi à me mettre le petit pansement sur la balafre dessinée sur ma pommette, qui s'enflammait au contact de mon index. Il allait encore falloir que j'explique à Lenny ce qui s'était passé, je ferais une petite vidéo ce soir. Il ne s'emballerait pas, il ne le faisait jamais. Tant que je ne lui pétais pas quelque chose, il prenait toujours les choses à peu près bien, même si je sentais que parfois, il ressentait de l'appréhension en se regardant dans la glace en se réveillant haha Mais étrangement.. il me faisait confiance. Toujours, même si il s'inquiétait. Il s'inquiétait trop, comme elle pour lui, qu'ils étaient chiants tous à s'inquiéter bon sang ! Relaxe. Quelques égratignures, ce n'était pas la fin du monde ! Mais c'est vrai que des fois.. Si je ne pensais pas à lui.. je ne me retiendrais pas, jamais. Si je me cassais un truc, je m'en foutais royalement. Mais j'étais lui, sans être vraiment lui. Et si il se retrouvait des semaines coincé dans un lit, cela serait aussi mon cas. Et j'en deviendrais fou. Mais si il fallait que je me pète les deux jambes pour le protéger, je le ferais. Même pour Dambi, qui venait d'éclater de rire quand je lui présentais mon visage désormais soigné.
Elle avait un joli rire, cristallin, léger. Charmant. J'écarquillais les yeux, avant de froncer les sourcils. Quoi ? Je fis une moue boudeuse, passant mon doigt sur le pansement, alors qu'elle se mit à avancer vers moi, petit pas par petit pas. Je la jaugeais de haut en bas, mon corps se penchant légèrement en arrière, comme prêt à éviter une éventuelle attaque. La méfiance était dans mes gênes, que voulez-vous ! Mais au lieu de ça, je la laissais avancer sa main vers mon visage, suivant du regard son geste, avant de plonger mes yeux caramels dans ses yeux azurs. J'avais toujours une envie folle de plage, de mer et de ciel bleu quand je me laissais attraper par ses prunelles pâles uniques en leur genre. Envie de vacances, de lieux paradisiaques et de dépaysement.. Quant tout à coup, une vive douleur d'une brève seconde me fît bondir d'un saut en arrière, déformant mon visage d'une violente expression. « Putain de merde !! Dambi !! » m'écriais-je, en posant ma main sur ma joue, la douleur s'estompant aussi rapidement qu'elle était venue, mon corps tendu en position de défense. « T'es pas là pour épiler quelqu'un, merde ! » continuais-je, me demandant soudainement si de la peau était partie avec.. Pouuuuah... Le pansement avait eu le temps de se rougir, mais pas assez pour guérir. Quel gâchis en plus. Là voilà qui avançait encore.. Elle voulait encore m'en arracher ? J'en avais pas d'autres, pas de chance ! Pas de moyen de pression ! Je percutais un tabouret haut derrière moi, m'y asseyant simplement comme pour l'arrêter dans sa course, lui faisant face d'un regard sombre. Comme un chat dont on venait de marcher sur la queue. Grommelant, je me détournais d'elle, attrapant la boite de secours pour y récupérer celle des pansements. Pourquoi je me faisais chier à en mettre d'ailleurs ? Ça pouvait très bien guérir à l'air libre après tout ! Je lâchais un lourd soupir à la vue d'un second papier qui tomba par terre. Je le récupérais, grognant de plus belle, avant de me rasseoir, pile au moment où Dambi s'avança avec un coton tige plein de désinfectant qu'elle appliqua soudainement sur la plaie. Brûlure piquante, qui s'éloigna brutalement quand j'attrapais fermement son poignet pour la faire reculer. « Fucking shit.... ça t'amuse ou quoi ? » sifflais-je, peu amusé par ce qu'elle faisait, alors que je relâchais ma poigne. Je la laissais pourtant remettre un pansement neuf, celui que je venais de défaire. Un silence. Hargneux, je me redressais de toute ma hauteur, faisant glisser le tabouret en arrière d'un coup de pied. « Montre-moi tes mains. » De profil, je tournais lentement la tête vers elle, mes bras le long de mon corps. Mais je ne bougeais pas pour autant. « Iggy, tes mains. » Ahh ma vulgarité m'avait trahi. Lenny n'était pas vulgaire, du moins il l'était, tout en restant terriblement théâtral. Tout était bien dit, soigneusement choisi, quand tout chez moi sortait machinalement, sans réel filtre de ma part. Je lâchais un petit rire, penchant la tête en arrière, mes lèvres s'étirant en coin en un sourire arrogant. J'étais découveeeert ! Je me retournais vers la petite louve, levant mes deux mains en l'air, agitant mes doigts devant elle d'un air comique. Dévoilant l'une de mes phalanges esquintés, celles de la main gauche. J'étais gaucher, Lenny droitier, encore un truc bizarre entre nous qui nous différenciait. « Comme ceciiiiii ? » lui lançais-je d'une voix volontairement plus aiguë d'un large sourire mignon, avant que je ne m'abaisse à sa hauteur, la pointant du doigt. « Fais gaffe à tes fesses si t'oses recommencer. » déclarais-je, d'un timbre soudainement plus grave, et menaçant. A quelques centimètres de son visage, mes yeux la fixant, je sentais les secondes passer, et le silence s'intensifier, quant tout à coup.. la main de la jeune femme s'avança vers le désinfectant. Main que je suivis du regard avant de le reposer sur elle et de bondir...
« Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! » m'étais-je mis à crier, avant d'attraper la petite blonde par les hanches, la soulevant sans peine, pour la caler sur mon épaule comme un sac de pomme de terre haha Je me mis à courir comme un fou avec elle sur le dos, avant de la faire tomber sur l'un des canapés du salon, l'allongeant dessus. Sans perdre de temps, je la surplombais, me mettant à la chatouiller au niveau des côtes, de la taille, du ventre, sachant parfaitement qu'elle était particulièrement sensible à cette petite torture ! Je la sentais gesticuler entre mes mains, me faisant rire un peu plus alors qu'elle se crispait et me suppliait d'arrêter ! Et ce que j'avais fini par faire, avant d'encercler ses poignets, plaquant ses bras au-dessus de sa tête, me penchant au-dessus d'elle. « J'adore quand on me supplie.. » murmurais-je d'un air provoquant, en tirant la langue, amusé par la situation. « T'as pas intérêt à recommencer ce que t'as fait, compris ? » continuais-je, attendant qu'elle me réponde, avant de la relâcher d'un sourire. Assis à côté d'elle, j'attrapais la petite bonbonnière qu'il y avait sur la table basse, lui en donnant un, avant d'en glisser un dans ma bouche. « Avoue que je jouais bien Lenny quand même ! Dommage qu'il ne dise pas plus souvent des putin et des merde.. Il est un peu prude sur les bords. »
Elle avait un joli rire, cristallin, léger. Charmant. J'écarquillais les yeux, avant de froncer les sourcils. Quoi ? Je fis une moue boudeuse, passant mon doigt sur le pansement, alors qu'elle se mit à avancer vers moi, petit pas par petit pas. Je la jaugeais de haut en bas, mon corps se penchant légèrement en arrière, comme prêt à éviter une éventuelle attaque. La méfiance était dans mes gênes, que voulez-vous ! Mais au lieu de ça, je la laissais avancer sa main vers mon visage, suivant du regard son geste, avant de plonger mes yeux caramels dans ses yeux azurs. J'avais toujours une envie folle de plage, de mer et de ciel bleu quand je me laissais attraper par ses prunelles pâles uniques en leur genre. Envie de vacances, de lieux paradisiaques et de dépaysement.. Quant tout à coup, une vive douleur d'une brève seconde me fît bondir d'un saut en arrière, déformant mon visage d'une violente expression. « Putain de merde !! Dambi !! » m'écriais-je, en posant ma main sur ma joue, la douleur s'estompant aussi rapidement qu'elle était venue, mon corps tendu en position de défense. « T'es pas là pour épiler quelqu'un, merde ! » continuais-je, me demandant soudainement si de la peau était partie avec.. Pouuuuah... Le pansement avait eu le temps de se rougir, mais pas assez pour guérir. Quel gâchis en plus. Là voilà qui avançait encore.. Elle voulait encore m'en arracher ? J'en avais pas d'autres, pas de chance ! Pas de moyen de pression ! Je percutais un tabouret haut derrière moi, m'y asseyant simplement comme pour l'arrêter dans sa course, lui faisant face d'un regard sombre. Comme un chat dont on venait de marcher sur la queue. Grommelant, je me détournais d'elle, attrapant la boite de secours pour y récupérer celle des pansements. Pourquoi je me faisais chier à en mettre d'ailleurs ? Ça pouvait très bien guérir à l'air libre après tout ! Je lâchais un lourd soupir à la vue d'un second papier qui tomba par terre. Je le récupérais, grognant de plus belle, avant de me rasseoir, pile au moment où Dambi s'avança avec un coton tige plein de désinfectant qu'elle appliqua soudainement sur la plaie. Brûlure piquante, qui s'éloigna brutalement quand j'attrapais fermement son poignet pour la faire reculer. « Fucking shit.... ça t'amuse ou quoi ? » sifflais-je, peu amusé par ce qu'elle faisait, alors que je relâchais ma poigne. Je la laissais pourtant remettre un pansement neuf, celui que je venais de défaire. Un silence. Hargneux, je me redressais de toute ma hauteur, faisant glisser le tabouret en arrière d'un coup de pied. « Montre-moi tes mains. » De profil, je tournais lentement la tête vers elle, mes bras le long de mon corps. Mais je ne bougeais pas pour autant. « Iggy, tes mains. » Ahh ma vulgarité m'avait trahi. Lenny n'était pas vulgaire, du moins il l'était, tout en restant terriblement théâtral. Tout était bien dit, soigneusement choisi, quand tout chez moi sortait machinalement, sans réel filtre de ma part. Je lâchais un petit rire, penchant la tête en arrière, mes lèvres s'étirant en coin en un sourire arrogant. J'étais découveeeert ! Je me retournais vers la petite louve, levant mes deux mains en l'air, agitant mes doigts devant elle d'un air comique. Dévoilant l'une de mes phalanges esquintés, celles de la main gauche. J'étais gaucher, Lenny droitier, encore un truc bizarre entre nous qui nous différenciait. « Comme ceciiiiii ? » lui lançais-je d'une voix volontairement plus aiguë d'un large sourire mignon, avant que je ne m'abaisse à sa hauteur, la pointant du doigt. « Fais gaffe à tes fesses si t'oses recommencer. » déclarais-je, d'un timbre soudainement plus grave, et menaçant. A quelques centimètres de son visage, mes yeux la fixant, je sentais les secondes passer, et le silence s'intensifier, quant tout à coup.. la main de la jeune femme s'avança vers le désinfectant. Main que je suivis du regard avant de le reposer sur elle et de bondir...
« Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! » m'étais-je mis à crier, avant d'attraper la petite blonde par les hanches, la soulevant sans peine, pour la caler sur mon épaule comme un sac de pomme de terre haha Je me mis à courir comme un fou avec elle sur le dos, avant de la faire tomber sur l'un des canapés du salon, l'allongeant dessus. Sans perdre de temps, je la surplombais, me mettant à la chatouiller au niveau des côtes, de la taille, du ventre, sachant parfaitement qu'elle était particulièrement sensible à cette petite torture ! Je la sentais gesticuler entre mes mains, me faisant rire un peu plus alors qu'elle se crispait et me suppliait d'arrêter ! Et ce que j'avais fini par faire, avant d'encercler ses poignets, plaquant ses bras au-dessus de sa tête, me penchant au-dessus d'elle. « J'adore quand on me supplie.. » murmurais-je d'un air provoquant, en tirant la langue, amusé par la situation. « T'as pas intérêt à recommencer ce que t'as fait, compris ? » continuais-je, attendant qu'elle me réponde, avant de la relâcher d'un sourire. Assis à côté d'elle, j'attrapais la petite bonbonnière qu'il y avait sur la table basse, lui en donnant un, avant d'en glisser un dans ma bouche. « Avoue que je jouais bien Lenny quand même ! Dommage qu'il ne dise pas plus souvent des putin et des merde.. Il est un peu prude sur les bords. »
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Dim 26 Fév - 21:24 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
« Quelle chochotte tu fais ! » émis-je dans un demi-sourire, tenant mon nouveau trophée du bout des doigts. S’il connaissait la douleur que l’on pouvait ressentir quand le temps de l’épilation à la cire était venu pour rendre nos jambes toutes douces, il en ferait moins toute une histoire. Un pansement arraché, c’était de la gnognotte à côté. Si on endurait une telle douleur pour leur plaire, il pouvait bien le supporter pour se soigner. Et puis, c’était de sa faute. Si il n’avait pas fait l’enfant en voulant se débrouiller seul, le pansement serait déjà bien disposé à la bonne place et non au milieu de son visage. Et je n’aurais pas du le lui arracher d’un coup sec. Il pouvait bien ronchonner, ses yeux fous qui me fixaient en espérant me faire peur n’avait aucun effet sur moi. Sans doute qu’au tout début, je me serais éloignée sans demander mon reste. Mais aujourd’hui, alors que j’avais appris à le connaitre au long de ces dernières années, j’avais pris conscience que ce n’était que des avertissements que même franchis, je ne craignais rien. Ils étaient destinés à me faire reculer dans un élan de désespoir, mais j’avais grandi. Et quand bien même le petit faon restait apeuré face aux grands méchants loups, devant celui-ci, il faisait front, car il avait appris à le connaitre et à cohabiter avec. Je lui jetais un regard faussement boudeur, gonflant des joues pour montrer ma désapprobation. Il tentait de m’échapper. Le loup rentrait dans sa tanière la queue entre les jambes. Mais pour combien de temps ?
Profitant de son inattention, j’approchais avec mon coton tige imbibé de désinfectant, concentrée, je mordais ma lèvre inférieure distraitement. Et avec précision malgré le fait qu’il gigotait, j’atterris pile sur la plait ouverte. Je sursautais pourtant de surprise alors qu’il attrapait fermement mon poignet, serrant si fort que la peau me brula sous sa poigne le temps d’une seconde. « Je n’aurais pas à faire ca si tu ne t’amusais pas à rentrer blesser d’une façon ou d’une autre à chaque fois que tu es là. » lâchais-je du taco tac, un brin se sévérité dans ma voix. Bambi prenait de l’assurance, en oubliant leur origine. Peureuse. Peur de dire un mot de travers, de trop ou trop haut. C’était mon quotidien. Et pourtant, Iggy avait cette faculté de me faire sortie de mes gongs, me faisant perdre pied. La douceur faisait parfois place à l’agressivité. L’innocence à la réalité. Le sourire à l’inquiétude. La tendresse à la passion. Il avait ce don de changer le regard que je portais au monde. Comme si la Dambi-enfant disparaissait pour laisser apercevoir la Dambi-femme sûre d’elle, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui se fait entendre, un brin provocante peut être. Une réalité plus dangereuse. Intrépide et audacieuse. Deux visions du monde qui s’entrechoquait pour former un univers aux limites difformes et épurées. Je soutins son regard, sans ciller, attends patiemment qu’il me relâche. J’étais étrangement tranquille, mon rythme cardiaque régulier. Quand un léger calme revint entre nous, j’achevais ma besogne. Et alors qu’il pensait pouvoir enfin me fuir, j’aperçus ses mains. Ou plutôt les jointures de ses doigts baignés d’une couleur pourpre. Je ne pus me retenir d’avantage. L’inquiétude baignait mes traits, et sur un ton qui ne valait aucun détour, je lui ordonnais de me les montrer, ne lui cachant plus le fait que je savais qu’il n’avait rien avoir avec Lenny.
Je me surpris à ne guère apprécier cette arrogance qui faisait preuve en essayant d’esquiver les règlements de compte. Je ne pipais mot en temps normal me contentant de minauder et de battre des cils. Pourtant, cette fois, ca ne me faisait pas rire. Sérieuse comme jamais encore, je fronçais les sourcils alors qu’il osait encore me donner un avertissement. Et son timbre plus grave, plus menaçant me fit réagir de la même façon. Soutenant son regard à nouveau, je donnais une petite tape sur son poignet de la main qui me pointait du doigt. Je n’étais pas de celles qui se faisaient avoir de ses doux sourires hypocrites. Si je laissais Bom Chan faire de moi ce que bon lui semblait, il en était différent de Iggy. « Arrêtes de te moquer de moi. Je n’aime pas cela. » Douceur et innocence avaient complétement disparu à ce stade-ci. « Je ne m’en fais pas pour mes fesses, elles en ont déjà plus endurées que tout ce que tu pourrais leur en faire subir. » Si seulement il savait… il arrivait que je taise certaines choses inavouables, par peur de le voir devenir colère. Une espèce de jardin secret. Un bout de jardin que nous avions tous, que nous gardions que pour nous. Ne prenant pas compte de ses menaces, un ange passa entre nous avant que je ne décide de récupérer la bouteille de désinfectant comme si de rien était.
Il avait criée, me faisant sursautant, la bouteille en plastique m’échappant des mains allait s’écraser sur le sol. Une chance que je n’avais pas eu le temps de l’ouvrir alors que je sentais mes pieds quitter le sol. Ce fut à mon tour de pousser un hurlement digne d’un loup à la lune. « YAAAAAAAAAAAAAAH ! REPOSE-MOI ! » Le malotru me confondait avec un sac à patates. Je secouais des pieds, et martelais son dos de mes petits poings pour lui rendre la tâche plus compliquée. J’avais perdu mon plaid dans la lutter, lâchement abandonné sur le carrelage de la cuisine. Sans réel succès. Je finis cette course folle sur une plateforme molle que je découvris etre le canapé. Le jeune homme ne perdit pas plus de temps, et de ses doigts habiles, touchaient mes zones de faiblesse, il entreprit d’assouvir une douce torture sur ma personne. Je gigotais telle une boule d’énergie sous lui, des éclats de rire s’échappaient de mes lèvres. J’en pleurais presque, des larmes de rire brillant au coin de mes yeux. « Je t’en supplies, Iggy, arrêtes-ca ! » Arrivais-je enfin à articuler après de longues minutes de supplice. Ses rires se mêlèrent aux miens et le temps d’un instant, il m’ensorcelait. Je déglutis, reprenant mon souffle alors qu’il m’emprisonnait à nouveau les poignets et qu’il était dangereusement proche de moi. J’aurais dû fuir, et pourtant, je n’en avais aucune envie. Sa provocation pure me donnait l’envie d’y répondre de la même manière. ce qui était assez étrange, même pour moi, connaissant mon tempérament médiateur. « N’y prend pas trop gout, ca ne sera pas toujours le cas. » répliquais-je sur le même ton, rajoutant : « Au risque de quoi ? Tu me donneras la fessée ? Oulalah j’ai peur. » Ironisais-je, lui tirant la langue à mon tour.
Me redressant, m’asseyant à ses côtés en position de l’indien sur le fauteuil, je le remerciais d’un coup de tête pour le bonbon que je gardais entre les mains, jouant avec l’emballage. J’éclatais à nouveau de rire. « J’espère que tu rigoles ? Il m’a fallu qu’un seul coup d’œil pour savoir que Lenny n’était pas là. Et outre cela, tu t’es trahi plus d’une fois. Tu as beau etre un excellent comédien, Lenny est bien le seul que tu n’arrives pas à imiter. » Lui tirant à nouveau la langue, je lui tirais la langue à nouveau avant de le fuir en allant chercher mon chocolat chaud abandonné sur la table de la cuisine.
Profitant de son inattention, j’approchais avec mon coton tige imbibé de désinfectant, concentrée, je mordais ma lèvre inférieure distraitement. Et avec précision malgré le fait qu’il gigotait, j’atterris pile sur la plait ouverte. Je sursautais pourtant de surprise alors qu’il attrapait fermement mon poignet, serrant si fort que la peau me brula sous sa poigne le temps d’une seconde. « Je n’aurais pas à faire ca si tu ne t’amusais pas à rentrer blesser d’une façon ou d’une autre à chaque fois que tu es là. » lâchais-je du taco tac, un brin se sévérité dans ma voix. Bambi prenait de l’assurance, en oubliant leur origine. Peureuse. Peur de dire un mot de travers, de trop ou trop haut. C’était mon quotidien. Et pourtant, Iggy avait cette faculté de me faire sortie de mes gongs, me faisant perdre pied. La douceur faisait parfois place à l’agressivité. L’innocence à la réalité. Le sourire à l’inquiétude. La tendresse à la passion. Il avait ce don de changer le regard que je portais au monde. Comme si la Dambi-enfant disparaissait pour laisser apercevoir la Dambi-femme sûre d’elle, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui se fait entendre, un brin provocante peut être. Une réalité plus dangereuse. Intrépide et audacieuse. Deux visions du monde qui s’entrechoquait pour former un univers aux limites difformes et épurées. Je soutins son regard, sans ciller, attends patiemment qu’il me relâche. J’étais étrangement tranquille, mon rythme cardiaque régulier. Quand un léger calme revint entre nous, j’achevais ma besogne. Et alors qu’il pensait pouvoir enfin me fuir, j’aperçus ses mains. Ou plutôt les jointures de ses doigts baignés d’une couleur pourpre. Je ne pus me retenir d’avantage. L’inquiétude baignait mes traits, et sur un ton qui ne valait aucun détour, je lui ordonnais de me les montrer, ne lui cachant plus le fait que je savais qu’il n’avait rien avoir avec Lenny.
Je me surpris à ne guère apprécier cette arrogance qui faisait preuve en essayant d’esquiver les règlements de compte. Je ne pipais mot en temps normal me contentant de minauder et de battre des cils. Pourtant, cette fois, ca ne me faisait pas rire. Sérieuse comme jamais encore, je fronçais les sourcils alors qu’il osait encore me donner un avertissement. Et son timbre plus grave, plus menaçant me fit réagir de la même façon. Soutenant son regard à nouveau, je donnais une petite tape sur son poignet de la main qui me pointait du doigt. Je n’étais pas de celles qui se faisaient avoir de ses doux sourires hypocrites. Si je laissais Bom Chan faire de moi ce que bon lui semblait, il en était différent de Iggy. « Arrêtes de te moquer de moi. Je n’aime pas cela. » Douceur et innocence avaient complétement disparu à ce stade-ci. « Je ne m’en fais pas pour mes fesses, elles en ont déjà plus endurées que tout ce que tu pourrais leur en faire subir. » Si seulement il savait… il arrivait que je taise certaines choses inavouables, par peur de le voir devenir colère. Une espèce de jardin secret. Un bout de jardin que nous avions tous, que nous gardions que pour nous. Ne prenant pas compte de ses menaces, un ange passa entre nous avant que je ne décide de récupérer la bouteille de désinfectant comme si de rien était.
Il avait criée, me faisant sursautant, la bouteille en plastique m’échappant des mains allait s’écraser sur le sol. Une chance que je n’avais pas eu le temps de l’ouvrir alors que je sentais mes pieds quitter le sol. Ce fut à mon tour de pousser un hurlement digne d’un loup à la lune. « YAAAAAAAAAAAAAAH ! REPOSE-MOI ! » Le malotru me confondait avec un sac à patates. Je secouais des pieds, et martelais son dos de mes petits poings pour lui rendre la tâche plus compliquée. J’avais perdu mon plaid dans la lutter, lâchement abandonné sur le carrelage de la cuisine. Sans réel succès. Je finis cette course folle sur une plateforme molle que je découvris etre le canapé. Le jeune homme ne perdit pas plus de temps, et de ses doigts habiles, touchaient mes zones de faiblesse, il entreprit d’assouvir une douce torture sur ma personne. Je gigotais telle une boule d’énergie sous lui, des éclats de rire s’échappaient de mes lèvres. J’en pleurais presque, des larmes de rire brillant au coin de mes yeux. « Je t’en supplies, Iggy, arrêtes-ca ! » Arrivais-je enfin à articuler après de longues minutes de supplice. Ses rires se mêlèrent aux miens et le temps d’un instant, il m’ensorcelait. Je déglutis, reprenant mon souffle alors qu’il m’emprisonnait à nouveau les poignets et qu’il était dangereusement proche de moi. J’aurais dû fuir, et pourtant, je n’en avais aucune envie. Sa provocation pure me donnait l’envie d’y répondre de la même manière. ce qui était assez étrange, même pour moi, connaissant mon tempérament médiateur. « N’y prend pas trop gout, ca ne sera pas toujours le cas. » répliquais-je sur le même ton, rajoutant : « Au risque de quoi ? Tu me donneras la fessée ? Oulalah j’ai peur. » Ironisais-je, lui tirant la langue à mon tour.
Me redressant, m’asseyant à ses côtés en position de l’indien sur le fauteuil, je le remerciais d’un coup de tête pour le bonbon que je gardais entre les mains, jouant avec l’emballage. J’éclatais à nouveau de rire. « J’espère que tu rigoles ? Il m’a fallu qu’un seul coup d’œil pour savoir que Lenny n’était pas là. Et outre cela, tu t’es trahi plus d’une fois. Tu as beau etre un excellent comédien, Lenny est bien le seul que tu n’arrives pas à imiter. » Lui tirant à nouveau la langue, je lui tirais la langue à nouveau avant de le fuir en allant chercher mon chocolat chaud abandonné sur la table de la cuisine.
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Jeu 4 Mai - 16:08 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
Sourire trahissant un instinct joueur, et provocateur. La jeune femme montrait un soudain air sérieux, que je n'avais pas l'habitude de voir. Et cela m'amusait. Je voulais pousser encore un peu, pour voir cette nouvelle facette s'intensifier. Je l'observais froncer ses sourcils, c'était plus mignon que réellement menaçant. Son regard, ses traits, sa blondeur, tout la rendait plus angélique qu'autre chose, tout comme ses allures mignonnes et attendrissantes qui la suivaient naturellement. Tu crois quoi, que je vais te croire ? « Tu n'aimes pas ça hein.. Alors ne joue pas les mamans avec moi, j'peux très bien me débrouiller seul. » ponctuai-je, d'un ton plus glacial que je ne l'aurais voulu. Moi, traumatisé par ce pschit qui pique ? Non. Mais je préfère le faire moi-même, ça pique moins.. J’arquai un sourcil, en une expression interrogative alors qu'elle relevait le terme "fesse" dans ma phrase. Qu'est-ce qu'elle entendait par-là, elle faisait quoi avec son derrière ? Trop de vélo ? Trop d'escaliers, ce qui lui donnait des courbatures ? Aucune arrière ne m'était venue, ne m'avait traversé, et d'ailleurs, il ne valait mieux pas, pour le bien-être de mon esprit colérique et lunatique. Pour la peine, je n'avais pas relevé. J'étais déjà distrait par sa main qui s'avançait vers le désinfectant.. Celui-ci tomba par terre lorsque je soulevai la jeune femme, la nichant nonchalamment comme un sac de patates sur mon épaule. C'était un joli sac de patate hein ! « Naaaan j'te lâche pas ! Hors de question ! Stop à la souffrance humaine ! » criai-je, me trahissant moi-même sur mon côté chochotte bien caché, alors qu'elle martelait mon dos de coups de poings, en s'agitant dans tous les sens. Regardez-la comment elle ne me facilitait pas la tâche ! Je la lâchais finalement sur le canapé et au lieu de la laisser partir, je me décidai à assouvir enfin ma douce vengeance... Chatouille party ! Un vrai petit asticot ! La surplombant, elle se contorsionna entre mes mains qui se baladaient le long de ses côtes, de son ventre.. C'était la meilleure des tortures pour obtenir tout ce que l'on voulait, j'en étais certain ! Alors que je m’attelai à ne pas la laisser s'échapper, mes cils papillonnèrent vers son visage souriant, qui riait de bon coeur, et mes lèvres s'étaient à leur tour étirées naturellement. En écho au sien, à sa soudaine joie de vivre, que je tentais de faire durer inconsciemment, comme cette pensée qui me traversait.. Je la trouvais très jolie à cet instant précis. Et encore plus lorsqu'elle me supplia. Good girl, sweet girl. Mais Dambi reprenait sa répartie, qui m'amusait plus qu'autre chose. « Si, ça sera toujours le cas. Quoi.. Toi aussi t'aimes qu'on te supplie ? Hmm.. Voilà un côté de toi que je ne connaissais pas. » répliquai-je, plein de sous-entendus, avant de lui répéter qu'elle ne recommence plus avec ce maudit produit. « Mais qu'est-ce que t'as avec tes fesses ? » rétorquai-je, penché au-dessus d'elle, mon regard déviant vers ses hanches fines. « J'allais dire que j'allais te mordre.. » rajoutai-je, en claquant mes dents, mes yeux se plissant d'un air faussement menaçant. Une pensée, une image, l'ivoire s'enfonçant dans la chair tendre et pâle, en suçotant la peau douce jusqu'à la rougir de mon passage.. Ma mâchoire se crispa en un sourire carnassier, avant de me redresser en position assise. Une sucrerie tendue, partagée, et une pique amicale envers Lenny. Il savait que ce n'était méchant. Il n'était pas vraiment prude, mais trop calme à mon goût, et il parlait toujours bien, comme si le théâtre ne le quittait jamais. Lui et sa belle langue.. « J’espère que tu rigoles ? Il m’a fallu qu’un seul coup d’œil pour savoir que Lenny n’était pas là. Et outre cela, tu t’es trahi plus d’une fois. Tu as beau etre un excellent comédien, Lenny est bien le seul que tu n’arrives pas à imiter. » Je fis une moue, la noirceur des prunelles se tournant vers elle lorsqu'elle me tira la langue, puis s'en alla vers la cuisine. « Et tu crois qu'il peut m'imiter lui ? Non. On est le contraire de l'autre, bien trop différents.. C'est pour ça que je suis sa d-.. son double maléfique ! » lançai-je, en évitant de prononcer le terme de double personnalité, de peur que des oreilles ne traînent dans le coin. On était déjà assez bizarre comme ça, pas besoin de clamer haut et fort ce que Lenny voulait taire, même si il ne me le disait pas. « Alors.. tu trouves que je suis un excellent comédien ? » Je laissai mon dos épouser le canapé derrière moi, tout en croisant aussitôt mes jambes. « Mais toi aussi on dirait.. C'était quoi ce numéro que tu m'as fait là ? » continuai-je, en tournant la tête pour l'apercevoir au bout de la cuisine. « On joue les rebelles, tu veux rejoindre le côté obscur de la force ? » C'est vrai, elle avait soutenu mon regard, elle avait clairement essayer de se confronter à moi, à moi ! Et c'était plutôt une nouveauté. Il s'était passé quelque chose ou quoi ? « Alors ma petite douceur, l'agneau veut devenir un vrai loup et montrer ses crocs ? Je ne sais pas si t'es pas plus douée dans ton rôle de "la petite blonde adorable, que tout le monde a envie de serrer dans ses bras". » fis-je, en mimant un calin avec moi-même, en lui lançant un regard gentiment moqueur. C'était un compliment inconsciemment détourné et pourtant, il m'avait échappé. Lenny la voyait aussi comme une peluche à protéger, fragile et précieuse. Mais elle avait peut-être une facette plus insoumise, dont il n'avait même pas idée. La jeune femme revint sur le canapé. « J'peux t'entraîner si tu veux, c'est mon domaine. Se battre, provoquer, la langue piquante et tranchante.. c'est toute une éducation. Moi, je suis né avec, j'ai de la chance. » me vantai-je, avant de rire de mes paroles à l'égo démesuré. « Mais bon.. T'es quand même.. » Je fronçais les sourcils en la fixant, avant de me pencher vers son visage. Mes lèvres entrouvertes, je détaillai intensément ses traits occidentaux, fins, assez harmonieux. Elle était.. jolie, moui mais.. « .. T'es trop du genre "cute", comment veux-tu te faire passer pour une badass hm ? T'as vu, tu m'as fait rire tout à l'heure ! Est-ce que tu sais.. vraiment provoquer ? » la provoquai-je moi-même en penchant légèrement la tête sur le côté, ma bouche s'étirant.
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Sam 8 Juil - 4:12 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
Je fis la moue alors qu’il prenait un malin plaisir à me contredire. Je n’aimais pas ce regard qu’il posait sur moi sous entendant que j’étais une chose fragile qui ne pouvait que supplier. Il l’apprendra à ses dépens. Je ne suis pas de celles qui se laissent indéfiniment dominées. Même si la plupart de mes tentatives sont veines. Cute. Mignonne. Adorable. Les gens n’avaient que ces mots sur le bout de la langue en me voyant. Enfin, quand ils n’avaient pas une critique à émettre sur mon apparence trop occidentalisé pour un pays encore trop traditionnel malgré ce qu’il laissait paraitre dans les médias. Il avait menacé de me mordre si j’osais me permettre de lui tenir tête à nouveau avec ce ton d’arrogance qu’il ne me connaissait pas. Je gonflais les joues de mécontentement, donnant une petite tape sur le bout de son nez alors qu’il mimait une morsure dans le vide. « Vilain loup ! On ne mord pas ! » J’avais appris à le connaitre ces pseudos regards de menaces qu’il me lançait. Au début, ils avaient suffi à me faire me tenir à carreaux. A présent, j’avais compris qu’il n’y avait pas de suite à ceux-ci. J’avais vu les vrais. Ceux qu’ils gardent pour annoncer une prochaine attaque si son ennemi ose bouger d’une patte. Ils étaient différents. Ceux qu’Iggy m’accordait étaient inoffensifs, telle une prévention avant une future bêtise. En revanche, les prunelles assombries qu’il tournait vers moi à l’évocation de Lenny étaient réelles, mais avant qu’elles ne m’atteignent, je fuyais vers la cuisine pour récupérer mon trésor perdu en chocolat. Je revins vers lui peu de temps après, mon précieux butin entre les mains, prenant place en face de lui, assisse sur la table basse. Je ris alors que des images de Lenny essayant d’imiter Iggy se présentait dans mon esprit. Mes doigts venant bercer le bout de mes lèvres alors qu’un rire sincère s’élevait. Je me souvenais de cette fois où comme Iggy aujourd’hui, il avait tenté de me faire tomber dans le même piège que son double. Sa maladresse a essayer d’émettre des injures sans aucune raison en était devenue adorable, m’arrachant un sourire à la journée maussade que j’avais passé. Il m’avait rendu ma joie de vivre que j’avais perdu le temps d’un instant en un claquement de doigt. Il avait ce don Lenny. Celui de me donner le sourire quel que soit la situation dans laquelle on se trouve. Il était un piller si intense dans ma vie depuis tant d’années que je n’étais plus certaines de pouvoir avancer sans lui. Il occupait une place trop grande pour que je le laisse m’échapper dans un nuage de fumée. « Il est mignon Lenny quand il essaye de t’imiter. » déclarais-je légèrement. « C’est que les insultes deviendrait presque des poèmes entre ses lèvres. » Je me repris de mon rire, portant ma tasse à ma bouche. Ils avaient tous les deux une personnalité complètement différente l’un de l’autre, tellement prononcés que j’avais finis par faire d’eux deux personnes à part. Il n’y avait rien d’anormal pour ma part de voir se réveiller l’un ou l’autre le matin. A l’inverse, je ne cessais de me demander qui allais-je rencontrer au petit matin. A départ, les rencontres potentiels avaient Iggy me rendaient un peu nerveuse. Apres tout, il était plus difficile à aborder que Lenny, et nos débuts avaient été difficiles. Je ne pouvais affirmer qu’il me détestait, mais il tolérait ma présence uniquement vis-à-vis de son frère d’esprit. Par la suite, petit à petit, mais surement, il se laissait apprivoiser et une amitié fragile naissait. Encore aujourd’hui, il y avait certains moments où je ne savais sur quel pied danser avec ses humeurs lunatiques. Pourtant, ces derniers temps, j’avais pris mes aises à ses côtés. Au point que lui tenir tête était de plus en plus fréquent, oubliant parfois son sale caractère et ce dont il était capable. Autant Lenny pouvait m’apaiser, autant Iggy parvenait à m’agacer. Cette arrogance dans le ton de sa voix alors qu’il était fier de dire que j’avais pu dire qu’il était excellent comédien. « Pas assez pour me faire tomber dans le piège. » répliquais-je du tacotac, tirant à nouveau la langue. Je tournais la tête sur le côté, me demandant de quel numéro de comédienne j’avais pu jouer sans même m’en rendre compte. « C’est toi le côté obscure de la force. Tu essaies de me tenter pour que je devienne un Sith, j’en suis certaine. » Figure même des soldats de l’obscurité dans Star Wars. Ca collait même plutôt bien à la personnalité du jeune homme. Mes joues se gonflèrent à nouveau tel un poisson, de mécontentement face aux dires du neugdae. Je portais mes lèvres à la mousse de lait de mon chocolat chaud, dessinant une moustache blanche donc je n’avais pas conscience avant la contre-attaque. Avec tout cela, je n’aurais pas le temps de voir ma boisson qu’elle serait déjà froide. Je déposais la tasse sur le côté avant de me relever et de me lancer sur l’énergumène qui se moquait éperdument de ma personne. Je lui donnais une petite tape sur chaque de ses poignets alors qu’il mimait un câlin avec lui-même qui était censé me désigner. « Cesses de te moquer de moi ! Je ne suis pas une chose fragile et mignonne que l’on doit défendre. Moi aussi je peux être une vraie louve. » Geignis-je presque de ma voix plaintive, et que je voulais menaçante, mais qui ressemblait plus à un supplice. Boudeuse, je repris place sur le canapé, croisant les bras sur ma poitrine. Je tournais la tête doucement vers lui, intéressée par ce qu’il me proposait. M’entrainer. M’apprendre à être la dominante et plus la soumise d’une situation. Agir et ne plus subir. J’avais tendance à me tasser sur moi-même quand quelqu’un élevait un brin trop la voix sur moi. Je fuyais le conflit, préférait me soumettre à mon interlocuteur plutôt que de rentrer en bagarre avec. La paix à la guerre, mais à quel prix ? Un compliment auto-lancé au passage pour le londonien. Je reculais de quelques centimètres, rentrant le menton vers l’avant, rougissant de me sentir juger. Ma blondeur m’avait souvent valu d’être comparé à un être angélique, mais il m’avait souvent complexé également. Etre différent dans la communauté asiatique, ce n’était pas évident tous les jours. Un air déterminé baignant subitement mon visage, je relevais la tête pour gagner les quelques centimètres que j’avais mis de distance entre nous. Mon regard croissait le sien, et le soutient pour la deuxième fois de la matinée. Ma décision était prise. Je voulais changer. Je ne voulais plus être le pauvre agneau qui se faisait manger pas le loup. Je voulais être la louve qui se tenait fièrement face à ses ennemis sans flancher. Il me mettait au défi d’essayer de le provoquer ? Très bien. Je me redressais soudainement, le faisant prisonnier. En un instant, je me retrouvais à califourchon sur ses genoux, l’empêchant de se lever. Il n’aimait guère le contact physique, mais il voulait que je le provoque ? Que je le titille ? ok. Ce n’était qu’un geste minimum, mais un grand pas pour la petite Dambi. Je posais mes mains sur ses épaules, mes prunelles océans ancrés dans les siennes de couleur noisette. « Apprends-moi alors … J’en ai marre d’être celle que l’on protège… moi aussi je veux protéger. Je veux pouvoir protéger Lenny quand tu n’es pas la… apprends-moi. »
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Re: Au premier regard (ft. Dambi ♥) | Ven 10 Nov - 17:37 Citer EditerSupprimer
Au premier regard
Dambi & Iggy
Il est mignon Lenny, disait-elle. C'était bien ça le problème parfois ! Trop mignon, trop gentil, il se ferait bouffer tout cru si je n'étais pas là. Non, je mentais. Il s'était amélioré avec le temps, il avait évolué. Il était plus solide, même si il n'en était pas convaincu, mais moi je le voyais. Dans sa prestance, sa posture, sa voix plus présente, forte et assurée. Il avait beaucoup moins besoin de moi pour le pousser au centre de la scène. Le théâtre, c'était lui qui l'avait forgé, fait grandir, et j'espérais aussi que j'y étais pour quelque chose. Au moins, il savait foutre une droite maintenant, depuis que je prenais des cours de boxe. Son corps pouvait réagir aussi que moi, si il y prêtait attention. Oui, comme elle disait, ses insultes en deviendraient des poèmes. Mais il n'avait même pas besoin d'insultes pour se faire mal voir, ou mal comprendre. Parfois maladroit dans le choix de ses termes pourtant élégants, il était toujours pleins d'intentions, jamais vraiment mauvais, mais il pouvait froisser les autres sans comprendre pourquoi. Autant moi, je m'attirais les emmerdes en étant franc du collier, lui s'attirer les ennuis même en essayant d'aider, là était tout le soucis ! Et pourtant, c'était moi le côté obscur de la force, et je demandais à Dambi si elle tentait pas depuis tout à l'heure d'y tomber elle aussi ! Mais elle avait bien beaucoup de panache aujourd'hui, la petite blonde. Elle avait bu trop de café avant son chocolat de minette ou quoi, ce matin ? Elle avait plus dé répondant, et j'adorais être à l'origine de sa rébellion. Oui c'était à cause moi, biensûr que c'était à cause de moi ! Elle me tira la langue, sale gosse. Mais n'en étais-je pas moi-même un, avec ma langue enfantine ? « C’est toi le côté obscur de la force. Tu essaies de me tenter pour que je devienne un Sith, j’en suis certaine. » Je plissais les yeux en la fixant. Sith, c'est quoi encore ce bordel, ce terme bizarre ptin de... Ah. Star Wars. Elle devait le regarder avec Lenny il y a quelques mois, et manque de pot, c'était moi qui était réveillé.. Elle tenait absolument à me le montrer, moi le littéraire, l'artiste inconditionnel ! Ai-je une tronche à regarder de la science fiction avec des extraterrestres avec de grandes oreilles ? Je soupirais. Oui je l'avais fait, où avais-je trouvé la patience, je vous le demande ! « I'm your father ~ » lui lançais-je de ma voix la plus grave, avant de sourire. Je lui assurais qu'elle aurait dû mal à balancer dans l'ombre, elle était bien trop.. comme une peluche, qu'on a envie de câliner en permanence ! Je fis semblant de me prendre moi-même dans les bras, et celle-ci, en colère, m'asséna une petite tape sur chacun de mes poignets. « Ouuuuh.. ! Tu m'as fait si mal, que je vais devoir mettre un pansement là aussi ! » lui lançais-je, moqueur, en jouant l'expression d'un homme mourant de douleur. J'aimais un peu l'emmerder, allez savoir pourquoi ! « Cesse de te moquer de moi ! Je ne suis pas une chose fragile et mignonne que l’on doit défendre. Moi aussi je peux être une vraie louve. » Je la fixais de longues secondes pendant cette réplique interminable, absolument pas convaincu par sa tonalité désespérée. « Nan, telle que tu es, c'est impossible. » Il fallait l'entraîner, et c'était ce que je lui proposais. Elle tendit aussitôt l'oreille, la blondeur glissant sur son épaule. Apprendre à dominer, un temps soit peu une situation, une personne. C'était un peu ce que j'avais toujours fait avec Lenny, et désormais, il savait s'imposer quand il le souhaitait vraiment, même si il réfléchissait beaucoup plus que moins avant d'agir. Ce cérébral, sérieux. L'adjectif cute, ponctué de mon accent anglais que je laissais ressortir avec elle, sembla la toucher. Le rouge teinta ses joues et je m'y attardais. Si facile à rougir.. Puis, son regard se braqua vers le mien, s'y accrocha, et j'y lis une détermination qui étira aussitôt mes lèvres. « Pas mal, c'est un début.. » fis-je, avant qu'elle ne se décide soudainement à me grimper dessus. J'haussais les sourcils, et sans bouger, je la laissais attaquer, intéressé par son changement d'attitude. Ses fines mains, légères, s'enfoncèrent dans mes épaules. « Apprends-moi alors … J’en ai marre d’être celle que l’on protège… moi aussi je veux protéger. Je veux pouvoir protéger Lenny quand tu n’es pas la… apprends-moi. » Que de bonnes résolutions, pensais-je, penchant légèrement ma tête sur le côté, amusé. « D'abord, c'est toi-même que tu dois protéger. L'image est la première impression pour dominer. L'image, et l'attitude.. » La forçant à plier ses bras, je m'avançais vers elle, mon dos quittant l'assise, pour venir réduire la distance entre nous. « Ne recule pas, sinon c'est moi qui te domine. » claquai-je entre mes dents. Je glissais mes mains dans le creux de ses reins pour ne pas qu'elle tombe en arrière. « La première chose : le regard. Regarde toujours les gens dans les yeux ! Ne dévie pas, ne regarde pas par terre en évitant le contact visuel, c'est un manque de confiance en soi, compris ? » enchaînais-je d'une voix plus sérieuse, le timbre de ma voix rauque ricochant contre sa bouche entrouverte. Je pouvais sentir son souffle glisser sur ma mâchoire.. Mon regard plongé dans le sien, je la poussais à résister à la pression de mes iris aiguisés, caramel, bien plus clairs que la plupart des asiatiques. Mais les siens étaient plus.. splendides, sans conteste. « Tu veux que je te dise ton point fort ? La couleur de tes yeux. N'en doute jamais ! Ils feraient fléchir n'importe qui.. si on ne fait pas attention.. » murmurai-je, d'un ton plus charmeur, alors que j'abaissai légèrement mon menton. Mes lèvres esquissèrent un rictus mutin. J'avais remarqué ce que son chocolat chaud avait abandonné sur elle.. « Etre dominant, c'est agir avant les autres. On les surprend, on domine la situation par la force, par une certaine clairvoyance des propos, par notre simple présence et on la conserve.. » Au fur et à mesure de mes paroles, je m'étais rapprochée de la jeune femme, la main droite était remontée vers sa nuque. Ma poigne était ferme, sans être violente. Sans lâcher ses prunelles azur, je me rapprochais, réduisant l'espace à quelques centimètres, bien minimes, rendant notre joute visuelle difficile à tenir. Pourtant, je continuais à la fusiller, aucune agressivité n'en échappait. Nos lèvres inférieures s’effleurèrent, la tête penchée. La pointe de ma langue vint glisser sur sa supérieure, léchant la mousse chocolatée délaissée sur sa peau pâle et sa bouche carmine. Un toucher léger, les prunelles s'accrochant l'une à l'autre, donnant à ce tableau une sensualité, et 'un érotisme inattendus. J'humais son parfum qui s'échappait de sa chevelure de blé, avant de me reculer. « Et ne jamais se laisser déstabiliser.. » ponctuai-je doucement, avant de sourire, fier de l'avoir à nouveau piégé !
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