Quand on cherche, on trouve | ft. Yu Naru
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Quand on cherche, on trouve | ft. Yu Naru | Mar 17 Jan - 22:31 Citer EditerSupprimer
NINAH YU ♥ | QUAND ON CHERCHE... |
Aujourd'hui, la jeune femme était légèrement stressée, mais à la fois sûre d'elle. Cela faisait maintenant un bon mois qu'elle n'avait pas touché à d'autres substances que son tabac quotidien. Non pas qu'elle était accro, loin de là, mais une fois de temps en temps, cela lui faisait un bien fou. Surtout qu'elle avait surmonté un mois de partiel, et donc de stresse, de manque de temps et de liberté.
Ninah aimait être libre, laisser son esprit divaguer, et s'il fallait qu'elle use de ces choses pour y parvenir, cela ne lui causait aucun souci. Sauf que ce jour là, elle n'allait pas seulement récupérer sa poudre. Il y a plusieurs semaines de cela, elle avait entendu deux hommes discuter d'un arrangement qu'ils avaient eut avec leur dealer. Elle avait entendu la date, le plan, et l'endroit. Ninah, qui avait du mal à payer son loyer en cette periode, n'avait d'autre choix que de foncer sur l'occasion.
Elle mit sa capuche noir qui recouvrit sa tête pour passer incognito dans les ruelles sombres. Après plusieurs minutes de marches, elle arriva devant la poubelle dont ils avaient parlé. A l'interieur, il était censé y avoir ce qu'ils devaient venir récuperer. Un bon sachet bien au sec. Elle le récupéra sans plus attendre. Elle l'ouvrit pour vérifier s'ils ne s'étaient pas eux-même fait avoir. Elle sourit, fière de son mauvais coup, et enfourna le sachet dans la poche de son grand sweat.
Ninah sortit de la rue tranquillement puis fit le chemin inverse. Elle passa, dans le plus grand des calmes, devant ces fameux hommes qui allaient chercher leur trésor caché. Elle accéléra le pas, pour ne pas se faire chopper, mais pas trop non plus, pour ne pas eveiller les soupçons.
Une fois plus loin, elle put se détendre, et alluma une cigarette. Mais elle n'eut le temps de la savourer, qu'elle entendait au loin les deux hommes crier au voleur, cassant tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, bagarrant le moindre individu suspect. Ninah eut le reflexe de cacher la came au pied d'un arbre planté là au milieu du trottoir, après avoir creusé un trou. Puis, sans plus attendre, elle reprit sa marche rapide. Pas assez. Les deux hommes la rattrapèrent et l'encerclèrent, commençant à l'engrainer.
-Oy! C'toi qui nous l'a prit, hein!! Avoue le petite salope!! cria le premier.
Ninah essayait certes l'habitude de se battre, mais ici ils étaient deux, et plutôt barraqué. Elle essaya néanmoins de s'en dépétrer.
-Du calme mec, j'te connais pas, tu m'connais pas, tu m'agresses! Ca va pas ou quoi? dit-elle en le poussant en arrière, avec un regard fort et déterminé.
Elle se fit plaquer contre le mur, ce qui lui fit ressentir une énorme douleur à l'épaule. Aah, ça l'apprendra à toujours jouer avec les limites de tout et de tout le monde.
Ninah aimait être libre, laisser son esprit divaguer, et s'il fallait qu'elle use de ces choses pour y parvenir, cela ne lui causait aucun souci. Sauf que ce jour là, elle n'allait pas seulement récupérer sa poudre. Il y a plusieurs semaines de cela, elle avait entendu deux hommes discuter d'un arrangement qu'ils avaient eut avec leur dealer. Elle avait entendu la date, le plan, et l'endroit. Ninah, qui avait du mal à payer son loyer en cette periode, n'avait d'autre choix que de foncer sur l'occasion.
Elle mit sa capuche noir qui recouvrit sa tête pour passer incognito dans les ruelles sombres. Après plusieurs minutes de marches, elle arriva devant la poubelle dont ils avaient parlé. A l'interieur, il était censé y avoir ce qu'ils devaient venir récuperer. Un bon sachet bien au sec. Elle le récupéra sans plus attendre. Elle l'ouvrit pour vérifier s'ils ne s'étaient pas eux-même fait avoir. Elle sourit, fière de son mauvais coup, et enfourna le sachet dans la poche de son grand sweat.
Ninah sortit de la rue tranquillement puis fit le chemin inverse. Elle passa, dans le plus grand des calmes, devant ces fameux hommes qui allaient chercher leur trésor caché. Elle accéléra le pas, pour ne pas se faire chopper, mais pas trop non plus, pour ne pas eveiller les soupçons.
Une fois plus loin, elle put se détendre, et alluma une cigarette. Mais elle n'eut le temps de la savourer, qu'elle entendait au loin les deux hommes crier au voleur, cassant tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, bagarrant le moindre individu suspect. Ninah eut le reflexe de cacher la came au pied d'un arbre planté là au milieu du trottoir, après avoir creusé un trou. Puis, sans plus attendre, elle reprit sa marche rapide. Pas assez. Les deux hommes la rattrapèrent et l'encerclèrent, commençant à l'engrainer.
-Oy! C'toi qui nous l'a prit, hein!! Avoue le petite salope!! cria le premier.
Ninah essayait certes l'habitude de se battre, mais ici ils étaient deux, et plutôt barraqué. Elle essaya néanmoins de s'en dépétrer.
-Du calme mec, j'te connais pas, tu m'connais pas, tu m'agresses! Ca va pas ou quoi? dit-elle en le poussant en arrière, avec un regard fort et déterminé.
Elle se fit plaquer contre le mur, ce qui lui fit ressentir une énorme douleur à l'épaule. Aah, ça l'apprendra à toujours jouer avec les limites de tout et de tout le monde.
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Re: Quand on cherche, on trouve | ft. Yu Naru | Mer 18 Jan - 10:11 Citer EditerSupprimer
quand on cherche
NINAH & NARU
Quand l’air est étouffant, parfois quand la nuit est étouffante, j’peux plus reste là, j’peux plus rester dans cette chambre, j’peux plus, j’peux plus. Alors j’sors, alors j’m’évade, parfois avec ma bécane, parfois seul – mais dans tous les cas j’me tire. Aujourd’hui, c’est sans la moto, aujourd’hui j’me contente d’user mes baskets sur le béton, aujourd’hui j’me contente d’abîmer mes poumons dans l’air froid. Et j’traîne, et j’marche, et j’sais pas où j’vais, nulle part sûrement, j’ai pas peur de me perdre,
(j’ai envie de me perdre.)
Et puis j’entends un bruit, j’entends des gars qui gueulent, qui bousculent, qui s’énervent. Et j’détourne la tête. Ca m’regarde pas, ils se démerderont bien tous seuls. C’est pas mon problème, j’m’en occupe pas (j’aime pas m’attirer des ennuis, j’aime pas m’mêler de c’qui me regarde pas). Sauf que là j’entends une voix. Une voix que j’reconnais immédiatement. J’jette un rapide regard, j’vois les formes, j’distingue vaguement celle d’Ninah, j’la reconnais vaguement aussi. Comme d’habitude, elle s’attire des merdes. Et j’peux pas, j’veux pas, ça m’regarde pas. Mais c’est Ninah. Et quand elle s’fait plaquer contre le mur, j’m’avance en soupirant.
(Et j’regrette déjà c’que j’vais faire.)
« Les mecs, vous êtes relous, lâchez-la. » J’suis pas l’roi d’la diplomatie, j’ai jamais vraiment été doué pour ça, pour les mots, pour parler. J’suis plus doué pour m’énerver, pour parler en live – pour frapper aussi. Alors j’chope le gars, j’l’éloigne, j’plante mon regard dans celui d’l’autre. J’prête pas attention à Ninah, c’est une grande fille, elle est pas conne, au pire elle se barrera. Où alors elle restera et elle aggravera la situation (de toute manière c’est trop tard et j’ai pas envie d’lui prendre la main). « J’sais pas c’qu’elle a foutu mais c’était pas elle. Alors cassez-vous y a rien à voir. » Mais ça s’voit dans leurs yeux qu’ils veulent pas partir comme ça, ça s’voit dans leurs yeux qu’ils veulent du sang. Ils savent pas sur qui ils sont tombés, ils savent pas qu’moi ça m’dérange pas l’sang, ils savent pas qu’moi j’ai pas peur d’eux, qu’j’sais m’défendre. Alors quand j’l’premier fait mine d’frapper, j’l’évite, j’rends l’coup, j’observe du coin d’l’œil l’deuxième, et j’sang l’sang qui bouillonne en moi, j’sens l’adrénaline qui coule dans mes veines.
Puis j’me rappelle qu’y a Ninah.
Et j’peux pas montrer ça à Ninah, j’peux pas m’montrer comme ça devant quiconque (quiconque que j’connais, quiconque qui m’connaît). « Tire-toi j’m’en charge, » que j’lui lance alors. Parce que j’veux pas qu’elle m’voit comme ça, j’veux pas qu’elle m’voit saigner, surtout quand j’me prends l’premier coup, surtout quand j’sens ma lèvre qui s’fend sous le poing. Mais ça j’m’en fous.
J’veux d’abord qu’elle se casse.
Et peut-être que j’la suivrai.
(j’ai envie de me perdre.)
Et puis j’entends un bruit, j’entends des gars qui gueulent, qui bousculent, qui s’énervent. Et j’détourne la tête. Ca m’regarde pas, ils se démerderont bien tous seuls. C’est pas mon problème, j’m’en occupe pas (j’aime pas m’attirer des ennuis, j’aime pas m’mêler de c’qui me regarde pas). Sauf que là j’entends une voix. Une voix que j’reconnais immédiatement. J’jette un rapide regard, j’vois les formes, j’distingue vaguement celle d’Ninah, j’la reconnais vaguement aussi. Comme d’habitude, elle s’attire des merdes. Et j’peux pas, j’veux pas, ça m’regarde pas. Mais c’est Ninah. Et quand elle s’fait plaquer contre le mur, j’m’avance en soupirant.
(Et j’regrette déjà c’que j’vais faire.)
« Les mecs, vous êtes relous, lâchez-la. » J’suis pas l’roi d’la diplomatie, j’ai jamais vraiment été doué pour ça, pour les mots, pour parler. J’suis plus doué pour m’énerver, pour parler en live – pour frapper aussi. Alors j’chope le gars, j’l’éloigne, j’plante mon regard dans celui d’l’autre. J’prête pas attention à Ninah, c’est une grande fille, elle est pas conne, au pire elle se barrera. Où alors elle restera et elle aggravera la situation (de toute manière c’est trop tard et j’ai pas envie d’lui prendre la main). « J’sais pas c’qu’elle a foutu mais c’était pas elle. Alors cassez-vous y a rien à voir. » Mais ça s’voit dans leurs yeux qu’ils veulent pas partir comme ça, ça s’voit dans leurs yeux qu’ils veulent du sang. Ils savent pas sur qui ils sont tombés, ils savent pas qu’moi ça m’dérange pas l’sang, ils savent pas qu’moi j’ai pas peur d’eux, qu’j’sais m’défendre. Alors quand j’l’premier fait mine d’frapper, j’l’évite, j’rends l’coup, j’observe du coin d’l’œil l’deuxième, et j’sang l’sang qui bouillonne en moi, j’sens l’adrénaline qui coule dans mes veines.
Puis j’me rappelle qu’y a Ninah.
Et j’peux pas montrer ça à Ninah, j’peux pas m’montrer comme ça devant quiconque (quiconque que j’connais, quiconque qui m’connaît). « Tire-toi j’m’en charge, » que j’lui lance alors. Parce que j’veux pas qu’elle m’voit comme ça, j’veux pas qu’elle m’voit saigner, surtout quand j’me prends l’premier coup, surtout quand j’sens ma lèvre qui s’fend sous le poing. Mais ça j’m’en fous.
J’veux d’abord qu’elle se casse.
Et peut-être que j’la suivrai.
© kerushirei
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Re: Quand on cherche, on trouve | ft. Yu Naru | Dim 22 Jan - 20:37 Citer EditerSupprimer
NINAH YU ♥ | QUAND ON CHERCHE... |
En effet, ils étaient vraiment relous ces mecs. Après tout, elle ne possédait pas leur drogue sur elle, n'est-ce pas? Bon, elle l'avait eu dans la main, certes, mais elle ne l'avait plus. Nuance. Ninah regardait son ami qui essayer de les sortir de cette situation de merde. Elle le fixait, comme si les deux autres individus n'étaient pas là. Il avait cette aura protectrice envers elle, sans oublier sa pointe de piquant, ce côté qu'il avait développé en restant à ces côtés toutes ces années. Elle était comme fière de voir le bel homme qu'il était devenu, ce qu'il avait pu surmonté. Ils avaient tous les deux plus ou moins grandis ensemble, et elle l'avait presque à chaque fois embarqué dans ses galères et ses plans foireux. Mais bon, c'était un peu là-dessus que reposait leur amitié.
Ninah prit en compte le conseil de Yu, et commença à discretement s'échapper, quand soudain lui vint une idée. C'était bien leur sachet de drogue qu'ils voulaient n'est-ce pas? La jeune femme s'écarta encore des bagarreurs et s'approcha d'une poubelle. Elle y récupera sans gène un sachet qu'elle remplit de saleté, identique à celui qu'elle avait caché plus loin avec la vraie came cette fois-ci. Puis elle se rapprocha de point chaud.
-C'est ça que vous cherchez, non? dit-elle en agitant le sachet.
Les deux hommes bousculèrent Yu qui ne devait plus être de grande importance pour eux, à la vue de leur "trésors". Elle essaya de garder son sang-froid et surtout de ne pas rire.
-Vous le voulez n'est-ce pas? dit-elle en levant les yeux vers le sachet.
Les deux hommes l'insultèrent de tous les noms d'oiseaux au plus ils allaient vers elle. Puis, après deux secondes de consentration, elle prit le sachet comme un ballon de Football, et le lança assez loin pour les occuper. Comme prévu, les deux racailles se mirent à courir après, faisant tomber Ninah au sol.
-Vite!! dit-elle en murmurant à Yu, une fois relevée.
Elle l'emmena en courant le plus loin possible, et se cacha avec lui dans un petite ruelle sombre.
-Waouh! on a eut chaud !! dit-elle, contente de son coup, pensant à la vraie poudre qu'elle pourra savourer plus tard.
Elle grimpa sur un petit muret, régulant sa respiration. Mais prise de culpabilité, elle regarda Yu, qu'elle avait une fois de plus inclue dans ses problèmes. Elle baissa les yeux en perdant presque son sourire.
-Je suis désolée, je t'ai encore causé du souci... je n'ai pas changé, hein? dit-elle en esquissant un sourire. Sinon, toi, tu deviens quoi? ajouta-t-elle, pour essayer de lui faire oublier l'incident.
Elle se fit plaquer contre le mur, ce qui lui fit ressentir une énorme douleur à l'épaule. Aah, ça l'apprendra à toujours jouer avec les limites de tout et de tout le monde.
Ninah prit en compte le conseil de Yu, et commença à discretement s'échapper, quand soudain lui vint une idée. C'était bien leur sachet de drogue qu'ils voulaient n'est-ce pas? La jeune femme s'écarta encore des bagarreurs et s'approcha d'une poubelle. Elle y récupera sans gène un sachet qu'elle remplit de saleté, identique à celui qu'elle avait caché plus loin avec la vraie came cette fois-ci. Puis elle se rapprocha de point chaud.
-C'est ça que vous cherchez, non? dit-elle en agitant le sachet.
Les deux hommes bousculèrent Yu qui ne devait plus être de grande importance pour eux, à la vue de leur "trésors". Elle essaya de garder son sang-froid et surtout de ne pas rire.
-Vous le voulez n'est-ce pas? dit-elle en levant les yeux vers le sachet.
Les deux hommes l'insultèrent de tous les noms d'oiseaux au plus ils allaient vers elle. Puis, après deux secondes de consentration, elle prit le sachet comme un ballon de Football, et le lança assez loin pour les occuper. Comme prévu, les deux racailles se mirent à courir après, faisant tomber Ninah au sol.
-Vite!! dit-elle en murmurant à Yu, une fois relevée.
Elle l'emmena en courant le plus loin possible, et se cacha avec lui dans un petite ruelle sombre.
-Waouh! on a eut chaud !! dit-elle, contente de son coup, pensant à la vraie poudre qu'elle pourra savourer plus tard.
Elle grimpa sur un petit muret, régulant sa respiration. Mais prise de culpabilité, elle regarda Yu, qu'elle avait une fois de plus inclue dans ses problèmes. Elle baissa les yeux en perdant presque son sourire.
-Je suis désolée, je t'ai encore causé du souci... je n'ai pas changé, hein? dit-elle en esquissant un sourire. Sinon, toi, tu deviens quoi? ajouta-t-elle, pour essayer de lui faire oublier l'incident.
Elle se fit plaquer contre le mur, ce qui lui fit ressentir une énorme douleur à l'épaule. Aah, ça l'apprendra à toujours jouer avec les limites de tout et de tout le monde.
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