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Procrastination quand tu nous tiens (ft. Malee)
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Procrastination quand tu nous tiens (ft. Malee) | Jeu 19 Jan 2017 - 14:19
J’ai jamais aimé étudier. Au collège et au lycée, je faisais partie de ces élèves qui ne faisaient que le strict minimum. Faut dire que j’avais autre chose en tête et que je n’avais pas l’intention de faire de grandes études. A 15 ans, je savais que ma vie se ferait en haut des podiums mais surtout médaillée d’or aux JO. Je n’aurai jamais imaginé que tout prenne fin du jour au lendemain. Mes parents si. Pour eux le patinage, ça n’avait été qu’un caprice d’enfant. Il leur a fallu l’accident pour comprendre que c’était plus que ça. Je revois encore mon père me dire qu’il faudrait que je pense à mon avenir et pour lui, ça voulait dire reprendre l’affaire familiale et travailler avec ma mère. Alors quand les médecins m’ont annoncé que je ne pourrai peut-être plus jamais enfiler mes patins, je leur en ai voulu. Je ne dis pas que mes parents n’étaient pas fiers mais pour eux, le patinage, ce n’était pas un métier. Ils avaient déjà tout prévu et n’attendaient que le moment opportun pour me présenter le chemin qu’ils avaient tout tracé pour moi. Et comme je n’avais pas d’autre choix, je me retrouvais sur les bancs de la fac. Mais j’ai rien à foutre ici.
Mais je fais ça pour qu’ils me laissent tranquille et puis, d’ici deux mois, ce sera fini. Et pour être sûre d’échapper aux redoublements et de ne pas rester coincer encore une année ici, j’avais prévu tout un programme de révisions. Le problème, c’est que j’avais vraiment du mal à m’y tenir. C’est pour ça que Malee, ma coloc’, était là pour me donner un bon coup de pied au cul quand je trouvais les fissures du plafond plus intéressantes que mes cours d’économie. Je sens d’ailleurs son regard se poser sur moi alors que j’essaie de coincer mon crayon entre mon nez et ma lèvre supérieure. Ça demande énormément de concentration ! Mais ça plait pas trop à Malee qui tape l’épaule en me disant de me remettre au boulot. Ça fait tomber mon crayon à paillettes (cadeau de mon copain, parait que c’est sensée me rendre plus intelligente) et je mets à chouiner. « Mais j’en ai marre ! Même le chinois me parait moins compliqué à comprendre ! ».
Procrastination quand tu nous tiens
ft. Malee
J’ai jamais aimé étudier. Au collège et au lycée, je faisais partie de ces élèves qui ne faisaient que le strict minimum. Faut dire que j’avais autre chose en tête et que je n’avais pas l’intention de faire de grandes études. A 15 ans, je savais que ma vie se ferait en haut des podiums mais surtout médaillée d’or aux JO. Je n’aurai jamais imaginé que tout prenne fin du jour au lendemain. Mes parents si. Pour eux le patinage, ça n’avait été qu’un caprice d’enfant. Il leur a fallu l’accident pour comprendre que c’était plus que ça. Je revois encore mon père me dire qu’il faudrait que je pense à mon avenir et pour lui, ça voulait dire reprendre l’affaire familiale et travailler avec ma mère. Alors quand les médecins m’ont annoncé que je ne pourrai peut-être plus jamais enfiler mes patins, je leur en ai voulu. Je ne dis pas que mes parents n’étaient pas fiers mais pour eux, le patinage, ce n’était pas un métier. Ils avaient déjà tout prévu et n’attendaient que le moment opportun pour me présenter le chemin qu’ils avaient tout tracé pour moi. Et comme je n’avais pas d’autre choix, je me retrouvais sur les bancs de la fac. Mais j’ai rien à foutre ici. Mais je fais ça pour qu’ils me laissent tranquille et puis, d’ici deux mois, ce sera fini. Et pour être sûre d’échapper aux redoublements et de ne pas rester coincer encore une année ici, j’avais prévu tout un programme de révisions. Le problème, c’est que j’avais vraiment du mal à m’y tenir. C’est pour ça que Malee, ma coloc’, était là pour me donner un bon coup de pied au cul quand je trouvais les fissures du plafond plus intéressantes que mes cours d’économie. Je sens d’ailleurs son regard se poser sur moi alors que j’essaie de coincer mon crayon entre mon nez et ma lèvre supérieure. Ça demande énormément de concentration ! Mais ça plait pas trop à Malee qui tape l’épaule en me disant de me remettre au boulot. Ça fait tomber mon crayon à paillettes (cadeau de mon copain, parait que c’est sensée me rendre plus intelligente) et je mets à chouiner. « Mais j’en ai marre ! Même le chinois me parait moins compliqué à comprendre ! ».