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BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars.

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BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 12:59
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Byun Jun Ho
ASPIRE TO INSPIRE BEFORE WE EXPIRE

CHALEUREUX
(★★★✰✰)
MALADROIT
(★★★✰✰)
SOURIANT
(★★★✰✰)
NAÏF
(★★★✰✰)
TENACE
(★★★✰✰)
BORNÉ
(★★★★✰)
BON VIVANT
(★★★✰✰)
SENSIBLE
(★★★✰✰)
OPTIMISTE
(★★★✰✰)
BRUYANT
(★★★✰✰)
nom : byun. prénom : jun ho. âge : 22 ans. date et lieu de naissance : né le 27 février 1994 à Jeju-do (enfin plutôt en pleine mer Jaune). origines : coréennes. nationalité : coréenne. cursus universitaire : 3ème année d’arts du spectacle (option théâtre), a mis ses études de côté pour faire son service militaire. métier : mannequin/acteur à la YG (carrière en pause), anciennement membre du groupe EMPTY orientation sexuelle : hétérosexuel pour le reste du monde (homo). classe sociale : plus que correcte depuis quelques années code du règlement : ok par iMked. tu veux t'investir ? dans le bleu de la mer  :king:

Rumour has it...
Sa sœur l’aurait inscrit pour participer à l’amour est dans le pré (Vrai, elle a même envoyé sa candidature mais il n’avait que 17 ans) + Il aurait un carnet où il note toutes les blagues de son grand frère (Il a bien un carnet mais pas seulement pour noter les blagues) + Il a le sommeil très très très lourd (Vrai, il faut le secouer comme un cocotier pour arriver à le réveiller) + Une fan lui aurait volé sa casquette préférée à l’aéroport (Vrai, c’est son père qui lui avait offert) + Il aurait obtenu la place de leader dès le premier jour (Faux, il l'a gagné à pierre-papier-ciseaux) + Il adore les manèges à sensations fortes (Faux, il a horreur de ça) + Il a décroché une bourse pour rentrer à l’université (Vrai, grâce au basket) + Il ne perd pas une occasion d’exhiber ses abdos (Faux, ne lui demandez pas de soulever son tshirt, il refusera catégoriquement) + Il chante sous la douche (Vrai) + C’était un tyran avec les autres membres (Faux, sauf pendant les entraînements) + Les fans ont fait une compilation de toutes ses gamelles (Vrai, elle a dépassé le million de vues) + Il avait la réputation d’être froid avec les fans (Faux, il était toujours chaleureux avec eux, il adorait même leur faire des blagues) + Il lit toutes les fanfics qu’il trouve sur lui (Faux, il n'en a jamais lu) + Personne n'est au courant de son secret (Vrai) + Il aurait quitté le groupe à cause d’un scandale (Vrai, d'après les médias, c'était une affaire de drogues) + On l’a forcé à partir au service militaire (Faux, c’est lui qui a choisi de partir, ne supportant plus la pression) + Il n’a gardé contact avec aucun membre du groupe (Faux, il leur envoyait des messages dès qu'il le pouvait)
Survole l'avatar, petit coquin.
My character

E N F J - Les Protagonistes

« Les ENFJ sont des personnes authentiques et attentionnées qui sont convaincantes et montrent de quoi elles sont capables, et rien ne les rend plus heureuses que mener la lutte, unir et motiver leur équipe avec un enthousiasme contagieux ».

E – Extraversion : les ENFJ aiment interagir avec les autres. Ils "gagnent" de l'énergie par le contact avec autrui, à la différence des introvertis qui en perdent dans les mêmes situations et ont besoin de solitude pour récupérer, et aiment posséder un large cercle de connaissances.

N – Intuition : les ENFJ sont davantage abstraits que concrets. Ils concentrent leur attention sur l'image globale d'une chose ou d'une situation plutôt que sur ses détails, sur le contexte plutôt que sur la chose en elle-même, sur les possibilités futures plutôt que sur les réalités immédiates.

F – Feelings : les ENFJ valorisent davantage les considérations subjectives ou personnelles que les critères impersonnels et objectifs. Lorsqu'ils prennent des décisions, ils accordent un poids plus grand à des considérations sociales qu'à la logique.

J – Jugement : les ENFJ planifient leurs activités et prennent des décisions rapidement. Leur tendance à prédire les probabilités d'une situation future suscite chez eux un certain self-control, qui peut sembler limitatif aux yeux des types préférant la perception.


S T R E N G T H S

Les ENFJ sont enthousiastes, diplomates et orientés vers leurs objectifs. Ils sont également authentiques, responsables et attentionnés. Ils croient fermement en autrui, presque trop, et sont très altruistes. Les ENFJ se concentrent tout d'abord sur ce qui les entoure et sont particulièrement attentifs au bien-être d'autrui et sont souvent décrits comme des papillons sociaux. Drôles, souvent francs, confiants et très directs, ils sont souvent décrits comme charmants et aimables. De plus, les ENFJ sont toujours volontaires pour aider ceux qui en ont besoin, et ils apprécient de le faire.



W E A K N E S S

Les ENFJ ont un grand sens de l'empathie qui leur permet de toujours voir le meilleur en chacun. Du fait de cette incroyable empathie, ils accordent un peu trop leur confiance à autrui et cela facilite la tâche de ceux qui souhaitent les tromper ou profiter d'eux. Les ENFJ doivent prendre garde à ce que cela ne les conduise pas à faire des choix et à définir leurs priorités uniquement en fonction de ce que les autres souhaitent car cela reviendrait à négliger leurs propres besoins et à rendre leur vie dénuée de sens. Les ENFJ éprouvent des difficultés à afficher leur véritable personnalité et leurs vraies valeurs. Ce sont des êtres très profonds et très complexes. Comme les ENFJ sont spontanés dans leurs interactions et comprennent aisément autrui, ils se comportent souvent comme des caméléons au lieu de révéler leur véritable être. Les ENFJ recherchent souvent l'opinion d'autrui mais ont de grandes difficultés à accepter les critiques. Leur estime d'eux-mêmes a tendance à reposer sur une validation externe.

This is my story
TU CROIS EN DIEU ?
NON J'AI ARRÊTÉ, C'ÉTAIT PAS RÉCIPROQUE.

1994 – 0
« Chéri, j’crois que j’ai perdu les eaux ». La panique, la peur, mélangées à la joie, à l’excitation, un bonheur qui arrive. « Mais …. TU PEUX PAS ACCOUCHER SUR LE BATEAU, PAS MAINTENANT ! ». L’exaspération, la colère et la douleur. « J’CROIS PAS AVOIR LE CHOIX ! ». Ses parents n’avaient pas vraiment prévu de voir le bout de son nez ce jour-là, encore moins sur le bateau du paternel. Ce n’était pas le lieu idéal pour donner naissance à un petit garçon, entre les filets de pêches, les poissons, au beau milieu d’une mer plutôt d’humeur festive pour une journée hivernale. Elle a bien essayé de le garder au chaud encore un petit moment ce petit bout d’homme mais il faut croire que l’air salé et le bruit des vagues étaient bien trop envoûtants pour qu’il reste dans sa tanière. Ses cris retentissent en même temps que ceux des mouettes, des pleurs de sa mère et des rires de son père. Ils s’en souviendront de cette sortie en amoureux !

1997 – 3½
« Hyung, sont où ? ». Le petit bonhomme demande à son grand frère parce que lui, sa tête dépasse de la vitre. Sur la pointe des pieds, beaucoup trop petit pour apercevoir les deux petites têtes emmitouflées dans les couvertures, il s’agrippe au rebord, tente de se hisser mais il ne voit toujours rien. « Hyuuung ? ». Un « chut » lui répond, il ne faudrait pas réveiller les bambins mais les bébés ça dort tellement qu’un éphélant les réveillerait pas, se dit le petit curieux. « Regarde, ils sont là ! ». Dans le ventre de Maman, y’avait des trucs, se souvient-il. Papa lui a expliqué que c’était des bébés. Mais pourquoi y’en a deux ? Il n’a pas tout compris le petit brun, juste qu’il allait avoir un petit frère et une petite sœur en même temps. Les copains à l’école, ils étaient trop jaloux parce qu’eux, ils ont qu’un bébé alors que lui, il en a deux ! Les plus beaux ! Enfin c’est ce que son Hyung lui dit. « Vois pas ! ». Il saute sur ses petites guibolles mais il ne voit toujours rien ! Et soudain, il grandit, grandit, grandit tellement qu’il arrive enfin à les voir, les petits trésors. « Tu vois, ils sont là ». C’est Papa, il le porte sur ses épaules. Le nez collé contre la vitre, le regard d’un grand frère déjà tout fier, il les admire de loin les beaux bébés. « Là, c’est Jun Hyun, ton petit frère et là, ta petite sœur, Jun Hee ».

1999 – 5
« Vas-y, mets tes doigts comme ça, sur les cordes ». Y’a un premier son qui sort, on dirait Minouche quand on lui marche sur la queue. C’est pas très beau comme son. Il serre les dents, une grimace tord son visage tandis que Papy se met à rire et lui dit de recommencer en lui repositionnant la main correctement. Le jeune garçon s’y essaie encore une fois puis une deuxième fois et là, c’est mieux. Ça ressemble encore un peu à Minouche mais quand elle a faim cette fois. Oui Minouche, c’est une vraie machine à musique. Papy a dit qu’un jour, il avait enregistré tous les sons qu’elle pouvait faire et avait écrit une chanson avec. Du grand art d’après Mamie. Le vieux monsieur lui montre d’autres accords qu’il reproduit jusqu’à ce qu’une jolie mélodie en sorte. Les deux enfants, l’un aux cheveux grisonnants, l’autre à la touffe brune, passent l’après-midi à s’amuser, à écouter toutes les mélodies que le grand-père a composé étant plus jeune, lui racontant des histoires dont lui seul a le secret. « Tu vois, avec cette guitare, j’en ai séduit des femmes ».

Papy faisait partie d’un groupe de musique quand il était plus jeune, même qu’il a voyagé dans tout le pays et qu’il remplissait des grandes salles, que les gens criaient son nom. « J’ai même emballé la plus belle avec ça ». Il joue un petit air et au loin, on entend Mamie lui répondre : « Change de disque vieux croûton ! ». Ils sont toujours comme ça tous les deux, à se dire des trucs pas très gentils mais Papy dit toujours que c’est comme ça qu’ils s’aiment. « Moi aussi je t’aime ma colombe ». Ils ont une drôle de façon de se le montrer. Papa et Maman, ils s’font toujours des câlins et tout. Sont bizarres les adultes, qu’il se dit le gamin en souriant, insouciant.


2004 – 10
« IL TIRE ET … IL MARQUE ! ». Le ballon passe dans le filet et rebondit sur le bitume, en même temps que les hurlements d’un père, le plus grand fan de son fils depuis son premier panier. Le garçon le regarde, totalement blasé. « Papa, y’a personne ». Une chose qu’on ne peut pas lui reprocher, c’est d’être investi dans tout ce que font ses enfants, que ce soit du plus grand dans le club de baseball, aux deux petits derniers, l’un au foot, l’une en athlétisme. Lui, il a jamais été un grand sportif du coup comme il le dit, il s’est vengé sur eux. Le grand bonhomme qui hurle toujours plus fort que les autres parents, en brandissant fièrement la pancarte où le nom de ses bambins sont écrits. Il a bien essayé de devenir entraîneur de chacune des équipes mais Jun Ho, comme ses frères et sa sœur, ont chacun vivement refuser (si ce n’est supplié le coach). Mais le voir comme ça, le fervent supporter, ça fait rire la fratrie mais ça les touche aussi, bien qu’il en fasse parfois beaucoup trop. Les marmots ne lui diront jamais qu’en fait, ils sont heureux d’avoir un papa comme lui, qui soit là, à les encourager comme si sa vie en dépendait. La honte, ils n’en ont pas. Y’a juste la fierté d’avoir un super papa.

2006 – 12 ½
« Hey. Si on montait un groupe ? ». A ce moment-là, la tête brune est à deux doigts de s’étouffer. Il a trop mangé de gâteaux à la fois mais il peut rien qu’il répète quand sa mère le surprend la tête dans le placard, il a toujours faim l’ado en pleine croissance. La preuve, il arrête pas de grandir et aussi jeune qu'il l'est, il dépasse tout le monde de deux têtes. Qui aurait cru, que lui, le nain, finirait par devenir une girafe ? Son meilleur ami par contre, n’était pas fourni avec l’engrais. Il a une puberté tardive, qu’il se défend et que c’est pour ça qu’il prend qu’un cm par an. Pour deux gamins qui prétendent avoir été jumeaux dans une autre vie, la ressemblance n’est pas vraiment frappante. C’est ce même frère d’une autre même qui lui fait avaler de travers. « Et on va faire cha à deux peut chètre ? », lui demande l’affamé, en enfournant un biscuit dans sa bouche. Le plus petit des deux explique son plan, qu’il a repéré des gars dans la fanfare du village (c’est l’un des seuls trucs distrayants qu’ils aient ici) et qu’ils étaient partant pour monter un groupe. Junho se dit finalement que c’est pas une si mauvaise idée.

2009 – 15
La puberté, c’est toujours à double tranchant. Soit on grandit bien, soit on change et pas pour le meilleur. L’ado d’un mètre soixante-dix n’a pas trop à se plaindre lui, échappant à l’éruption volcanique sur la peau. Lui, il a juste grandi d’une vingtaine de centimètre et encore, il est loin d’avoir atteint le maximum lui a dit le médecin. Il commence à se dire qu’il passera bientôt plus les portes mais quand même, c’est pratique pour jouer aux baskets. Parait que ça plait aux filles aussi mais lui, ça l’intéresse pas trop les filles. Il a essayé mais au premier baiser, la seule chose qu’il s’est dit, c’est qu’il allait finir avec un torticolis. Et puis, il a pas vraiment aimé ça, d’avoir ses lèvres sur les siennes. Mais son grand frère lui dit que ça viendra, que pour l’instant, il est trop jeune. Bientôt, il comprendra. Alors il attend. Parce qu’il le croit son grand frère. Lui des nanas, il en a eu des dizaines, c’est un tombeur. Il lui a tout raconté, tout expliqué comment ça marche. Ses potes aussi, quand ils font des soirées, ils parlent que de ça et d’autres trucs qui intéressent les amis de la grande asperge. Mais pas lui. Il rigole quand les autres le font, grimace quand il le faut mais ce n’est qu’une façade. Parce que lui les filles, ça l’intéresse pas. Inquiet, il en a parlé à son père.  « Ça viendra quand tu trouveras la bonne », lui avait répondu le paternel d’un ton rassurant.

2010 – 16
Alors que ses yeux se perdent sur les corps dansant, il repense à la conversation qu’il a eu avec son père, à sa petite tape sur l’épaule, son sourire compréhensif, il s’en souvient. Une drôle de sensation le prend à la gorge. Il comprend. Il n’est pas comme les autres le gamin. Les filles ne lui font pas envie alors qu’il a attendu, comme son frère lui avait dit. Il a attendu que ça vienne, les papillons dans le creux du bide, les mains moites, le cœur qui palpite. Mais rien. Il ressent rien l’ado perdu. Pas même quand ses doigts fins se baladaient sur sa peau, ni quand ses lèvres arpentaient les courbes douces, rien quand leurs corps ne faisaient plus qu’un. Il est juste soulagé quand c’est fini, quand il repart chez lui pendant que tout le monde continue la fête. Il s'en va, la capuche sur la tête, les écouteurs dans les oreilles. Dégoûté de ce qu’il a fait. Mais il n’a personne à qui en parler. Pas même à ses frères ou à sa sœur, ni même à son meilleur ami. Et si ses parents l’apprenaient, eux aussi seraient dégoûtés. Alors il va là où il pourra se confier, oublier tout le reste. Oublier qu’il s’est abandonné à quelqu’un qu’il n’aime même pas.

Le soleil est caché depuis longtemps quand il arrive sur le terrain. Mais il est là lui. Celui qui lui fait ressentir tout ce dont son frère lui avait parlé. Sauf que lui, c’était les filles. Jun Ho, les garçons. Plutôt un garçon. Ami de Jun Soo, basketteur comme lui. Différent, comme lui. Les regards ne trompent pas, Jun Ho l’a appris, surtout ce soir. Il est là, le regarde de derrière la grille alors que le second garçon de la famille Byun essaie de se vider la tête. D’oublier tout ce qu’il a entendu sur cette « maladie » qui rend les gens pas comme les autres. Dans son village, c’est mal. Chez lui aussi, c’est mal d’être comme ça. C’est pas normal de ressentir ça pour un autre homme quand on en est. Une anomalie. Voilà ce qu’il est, se dit le gamin alors qu’il s’éreinte. Il se le répète en espérant que ça le soignera, qu’il sera comme son père, comme ses frères. Comme les autres. Mais il sait que c’est pas une maladie, qu’il a pas besoin d’aller mieux. Il a pas besoin de changer, c’est le monde qui en a besoin. « Hey Jun Ho ».

La balle lui échappe des mains, il retombe sur Terre. Il est là, lui. Celui pour qui son palpitant s’agite, celui pour qui le temps s’arrête, pour lui que la planète se fige. Et tout s’accélère quand ses lèvres s’emparent des siennes. C’est un besoin compulsif, une envie insatiable qui le bouffe, lui tord le bide. Et ce soir, y’a plus de mal ou de bien. Il ne reste plus que deux garçons, des sentiments naissants dont seule la lune sera le témoin, confidente.

2011 – 18
On lui avait parlé de la capitale au grand garçon mais il ne l’avait jamais imaginé si grande. Il est perdu ici, dans cet endroit qui n’a rien à voir avec son petit village, à son île. Y’a des buildings tellement immenses qu’il n’en voit pas la fin. Il est impressionné le gamin, par l’agitation grondante, effrayé par les mines fermées, les iris éteintes. Il connait pas ça lui la ville, l’étranger. Il vient d’un monde différent. D’un univers entouré d’eau salée, baigné par le soleil. Cette ville sans couleurs, il connait pas. Pourtant aujourd’hui, les deux petits campagnards sont loin de chez eux. Ils ne s’imaginaient pas, eux, les amateurs, qu’ils seraient là pour passer une audition pour l’une des plus célèbres agences du pays, si ce n’est du monde. Ils ont cru à une blague d’abord. C’est vrai, qui viendrait se perdre chez eux ? Qui viendrait assister au festival de leur île ? Faut croire que c’est possible mais qu’un producteur les repère là-bas, ça, fallait y penser ! Alors les deux amis s’étaient dit pourquoi pas, ça leur donnait l’occasion de visiter la ville gratos. Mais être acceptés, ça non plus, ils n’y pensaient pas ! Ils s’en fichaient bien eux, de réussir. Mais l’annonce à changer leur vie. Ils ne savaient pas encore ce qu’ils allaient devenir mais ils ont pris le risque.

2015 – 21
« Bonjour, je suis Jun Ho, leader des EMPTY ! ». Cette phrase, le gamin l’a répété tellement de fois en quatre ans. Les entraînements, les répétitions, les concerts, les émissions de télé, les interviews, les fanmeetings, danser, chanter, sourire, ça aussi c’est devenu une part importante de sa vie, un quotidien qu’il partage avec son meilleur ami mais aussi d’autres gars comme lui, débarqués de nulle part pour découvrir autre chose. Certains sont partis, les autres sont restés. Il aurait bien fait pareil le gosse. Partir, rentrer chez lui, ralentir, profiter de la vie. Il a du mal à tenir le rythme, du mal à faire semblant, à se faire passer pour un autre. Il se cache derrière des sourires prêts pour les photos, des discours préparés à l’avance, appris par cœur comme on apprend une poésie. Un robot, c’est ce qu’il a l’impression d’être. Il ne sent humain que certains soirs ; lorsqu’il arrive à s’éclipser pour faire rebondir le ballon sur le bitume ou lorsqu’il se perd dans les draps d’hommes, comme lui, prisonniers d’une image qu’on leur a créé de toute pièce. Il se retrouve avec lui-même pour quelques heures avant d’enfiler à nouveau son costume de scène, du leader un peu gaffeur, un peu gauche.

Mais il en a eu marre le gamin. Marre de ne plus suivre entre les entraînements et ses études. Entre le Jun Ho sur scène, le Jun Ho célèbre et le Jun Ho qui n’aime pas les femmes, qui veut retourner là-bas, là où il y a des couleurs. Il en peut plus le grand garçon, il ne tient plus. Alors il s’aide. Un cachet, juste un pour tenir le coup, la journée, les concerts. Juste un. Puis deux. Puis trois. Puis trop. Il n’en décroche plus, il n’arrive pas. Quand il arrête, il voit des choses, entend des choses étranges. Ses pires cauchemars prennent vie, le hantent la nuit, s’impriment sur ses paupières fébriles et fatiguées. Il en prend trop de cette solution miracle, beaucoup trop. Mais il est trop tard.

Il aime pas l’hôpital mais c’est bien le seul endroit où il trouve le repos et la paix pour la première fois depuis longtemps. Il se sent mal. Mal dans sa peau, dans sa vie. Il y arrive pas. Il a peur de voir la honte dans les yeux de ses parents, la déception dans ceux de ses frères et de sa sœur. Le dégoût dans ceux des autres. Il a peur du haut de son mètre quatre-vingt-dix. Il a peur de ce qu’on dira sur lui. Peur aussi d’avoir foutu sa vie en l’air.

On étouffe l’affaire, les journaux parlant simplement de fatigue. On le dit en vacances, chez sa famille, à l’abri des flashs et des regards curieux. Mais il est pas avec eux, il est loin. Là où on le garde secret, on l’aide à aller mieux, aller contre son addiction. Il essaie, il échoue. Il essaie encore, réussit un peu, s’effondre et recommence. Quand il dit aller mieux, il veut changer sa vie. Deux décisions pour ça : quitter le groupe et rejoindre l’armée. Il dit au revoir, s’excuse des milliers de fois bien qu’il sait que les mots ne seront jamais assez forts pour vraiment leur faire comprendre ce qu’il veut dire. Il aimerait leur avouer, leur montrer le vrai lui mais c’est trop difficile. Alors il emporte où avec lui, dans son petit sac à dos aux nuances kaki. Et il s’en va.

2017 – 23
Une grande silhouette se dessine sur le bitume, le soleil caressant sa nuque dégagée alors qu’il fixe la porte, comme s’il attendait qu’elle s’ouvre toute seule. Il a peur le grand gamin. Il est anxieux. Il ne l’a dit à personne. Pas même à ses parents, pas même à ses amis, à ses frères ou à sa sœur. Personne ne sait qu’il est sorti, qu’il a fini, qu'il est de nouveau libre. Il sait ce qu’il veut maintenant, il l’a compris. Il inspire, détend ses épaules et s’avance sur le palier. Son sac rempli de souvenirs, il le pose par terre et replonge ses mains dans ses poches. Il ose pas le géant, il ose pas la franchir. Est-ce qu’on l’attend ? Est-ce qu’on pense encore à lui ? Il espère. De tout son cœur. Il se retourne une seconde fois, imprime ce paysage familier sous ses paupières. Un sourire se dessine sur ses lèvres et il le sent, là sous sa poitrine, son cœur battre, le bonheur revenir. Il récupère son sac et frappe. Trois coups. Il entend des pas qui martèlent le parquet abîmé, témoin des premiers pas, des gamelles et d’autres conneries que peuvent faire quatre gamins quand ils sont ensemble.

La porte s’ouvre et dévoile le visage surpris d’un homme, plus jeune que lui. Il a mûri pendant deux ans l’asticot, se dit Jun Ho. « Salut frangin ». Le gosse devant lui ne bouge pas, cloué sur place. Accourt alors le reste de la famille ; la petite sœur, la mère, le père et enfin le grand frère. Chacun regarde l’arrivant comme un alien, comme un astronaute qui revient de loin. « Bah, vous en faites des têtes ! ». Et quand tout le monde réalise que oui, c’est bien lui, le fils, le frère parti depuis deux ans, les cris retentissent, les pleurs aussi tandis que les sourires se peignent sur les visages, les rires font échos. Il est bien à la maison Jun Ho. Il est bien Jun Ho. Prêt à reprendre sa vie en main. Il est prêt pour ça.

About me
Je suis...

nonam

Non c'est pas moi  BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. 688184198
J'ai un alibi  BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. 688184198
J'étais pas là  BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. 688184198

J'ai ramené bb Junho à la vie parce qu'il me manquait beaucoup beaucoup :plz:
Et j'ai toujours pas appris à me servir d'une douche ou du savon  BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. 1180617660
JVM :heart:


Célébrité prise


Code:
[url=http://http://www.shaketheworld.net/u1096][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>BYUN WOO SEOK ( MANNEQUIN)</upper></taken> ✎ <lower>byun jun ho</lower>


Supprimez le code inutile ♥️




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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:00
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WAIT

edit : BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. Tumblr_odk3m8TmLR1v7qjiko1_400
BON JE PEUX EDITER C'EST BON :y:
Alors sache que déjà je t'aime mais de folie ! Même si franchement c'est vicieux ce que tu me fais et que mon cœur il a cédé, parce que t'as repris Junho qui m'avait trop manqué, MAIS EN PLUS t'as pris ce mec si parfait que je voulais trop jouer mais j'ai fait demi-tour, c'était le signe que je devais te le laisser :cute:
T'es trop la faiblesse quand même MAIS j'aime TA FAIBLESSE :plz: :plz: :han: :han:
ENCORE PLUS QUAND IL EST AUSSI BEAU QUE LUIIII :'(
j'ai mal au coeur quand je repense à ses photos en salopette (je vais trop fantasmer ce soir et rêver de cette salopette que j'enlèverai bien).
T'ES LE PLUS BEAU DE TOUS LES TEMPS :love:
BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. Giphy

et REBIENVENUE A TOI NONO :finger: :heart:
attends faut que j'édite aussi le message de hajun, t'as trois messages juste pour toi de moi, si c'est pas beau ça :y:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:00
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d
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:00
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JE VOULAIS FAIRE DEUX j'AI FOIRE

BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. Cho+kyuhyun_large

T'AS UN 06 OU CA SE PASSE COMMENT POUR TE CONTACTER ?
MOI JE TE DIS CE SOIR CA VA ETRE HOT EN COULEUR (:y:)

I wanna boom bang bang with your body-o
We're gonna rough it up before we take it slow
Boy let me rock you rock you like a rodeo
(It's gonna be a bumpy ride)
I'm gonna pull you over, pull you under
Make your body surrender to mine (eeeeey ooooo)
Boy you can make me suffer, do whatever
Cause I know you're one of a kind
(eeeeey ooooo)

il t'attend dans son lit :y:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:02
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T UNE OUF TOI ATTEND COMMENT MOYEON VA PRENDRE CHER POUR CET AFFRONT :oo:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:02
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Mimimimimimi
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:04
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Lowe Jun Soo a écrit:T UNE OUF TOI ATTEND COMMENT MOYEON VA PRENDRE CHER POUR CET AFFRONT :oo:


MEEEEEEEEEMMMEEE PAS PEEEEUUUURR :russe: :russe:
DE TOUTE NONO ELLE SAIT CE QU'ELLE AURAIT PERDU si j'étais pas première sur la fiche :y:


ET ++ OPPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAA LE RETOUR
COMMENT TU M"AS TROP MANQUEEE OMMMG ♥️
:cry: :cry: :cute: :cute:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:05
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:heart:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:06
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:y:

:gumi:
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | Sam 21 Jan - 13:14
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Owi Jun Ho :shy:
Recoucou par ici Nonam :plz: :heart:
Amuse-toi bien avec ton perso BYUN JUN HO ☽  no rocket needed to reach the stars. 1180617660
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Re: BYUN JUN HO ☽ no rocket needed to reach the stars. | 
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Une petite réponse rapide