‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee
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‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee | Mar 24 Jan - 14:11 Citer EditerSupprimer
Il n'y a pas de petits conflits. Se Yun a appris ça au fil des années. Il n'y a pas de petits conflits parce que les gens canalise tellement leurs émotions, que lorsqu'ils en laissent échapper une, toutes les autres ressortent d'un seul coup sans qu'on puisse les contrôler. Il était d'une grande aide, se disait-il souvent, plus efficace qu'un psy, parce qu'il sait que lorsque la dispute qu'il a lancé se termine, les gens sont souvent plus détendus. Encore énervés, certes, mais au bout de quelques heures, plus détendus qu'ils ne l'ont jamais été dans toute leur vie. C'est pour cela qu'il aimait tant aller dans des petits endroits au hasard, choisir sa cible, et lancer une dispute sans que personne ne lui ait jamais rien demandé. C'est une passion, une passion peu commune, mais chacun son truc. Le supermarché, c'est son endroit favori pour ce genre de choses. Les gens là bas y sont déjà énervés avant même d'y entrer, ils n'ont pas envie d'être ici, surtout quand il y a du monde, qu'ils n'arrivent pas à atteindre les rayons souhaités, et qu'ils ne trouvent plus leur produit préféré. C'était pour ça qu'il se trouvait ici, alors qu'il n'en avait pas besoin, cherchant simplement le bon moment pour attaquer. Et il l'avait enfin trouvé. Il voyait, dans un rayon, des nems. Il n'avait pas envie de manger ça, il n'aimait même pas les nems, pour tout dire, mais il voyait, au rayon frais, le dernier paquet, et un homme qui le regardait avec envie, prêt à tendre la main pour l'attraper et le mettre dans son caddie. Mais Se Yun était là pour faire tout arrêter. Il se lança, tel un animal sauvage, sur le dernier paquet, l'attrapant entre ses griffes, pour ne plus le lâcher. HEY! C'est mes nems ! Il entendit l'autre homme hurler, plein de colère, mais il n'était pas près de les lâcher. Il lui sourit, et fit demi tour pour se chercher une autre cible. C'était trop facile. Mais ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était que l'homme se jeta d'un seul coup sur lui (mais quel sauvage !) et le renversa, lui faisant lâcher le paquet de nems, qui alla directement voler jusqu'au front d'une jeune femme qui passait malencontreusement par là.
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Re: ‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee | Dim 29 Jan - 23:51 Citer EditerSupprimer
c'est ma nem, c'est ma nem
min se yun & seo jin hee
Comme toute personne, je ne peux pas échapper aux corvées hebdomadaires. Ayant trouvé un peu de temps pour me rendre au supermarché, je dois avouer que je commence à perdre un peu de force avec mon régime strict. Il faut dire que je risque de mourir devant toutes les gourmandises qu’ils se présenteront à moi dans quelques minutes. Je remonte mon sac à main sur l’épaule et jette un coup d’œil pour savoir s’il y a beaucoup de monde aux caisses. De toute manière, je n’ai pas réellement le choix. Mon réfrigérateur est complètement vide et je ne peux pas laisser la beauté que je suis crever de faim. J’embarque alors un panier d’achat avec moi et traîne dans divers rayons, cherchant l’inspiration. Je prendrais les fruits et légumes frais en dernier. Je m’éloigne alors ces derniers et erre dans un rayon au hasard, découvrant un peu son contenu avant d’être dérangée par des cris masculins. Relevant le menton, je prends une mine surprise alors que je ne devrais pas être surprise. Les gens sont parfois cons, voire très cons. Malheureusement pour moi, ce foutu karma décide de me punir de cette injure. En effet, voilà que je me prends un truc en plein milieu du visage, et je l’avoue, ça a tendance à me calmer pendant quelques secondes. Ré-ouvrant les yeux, je lâche un gros soupir car ce n’est pas le moment de voir mes nerfs exploser. Il faut dire que le régime a tendance à me rendre encore plus désagréable que d’habitude. Je masse mon front et relève le menton pour voir mon agresseur après avoir jeté un coup d’œil sur l’arme du crime. « Se battre pour un paquet de nems vous empêche de dire ‘’ excusez-moi, madame, vous allez bien ? ‘’ » dis-je, d’un air blasé. J’aurais presque envie d’écraser leur paquet mais ça risquerait de salir ma paire de talons. « Je peux savoir à qui ça appartient ? »
#kerushirei
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Re: ‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee | Lun 30 Jan - 20:15 Citer EditerSupprimer
Il l'avait vu comme au ralenti, ce paquet de nem voler dans les airs tel un oiseau, une blanche colombe, faire son petit bout de chemin propulsé par la force de sa chute vers le visage d'une jeune femme. S'il avait été surhumain, il aurait pu l'arrêter, mais il n'avait même pas pu cesser sa propre retombée, glissant de justesse ses mains sous son visage pour éviter de casser son nez sous son propre poids. Il aurait aimé régler son compte à cet homme sauvage, mais il avait d'autres chats à fouetter, comme cette femme, cette effrontée qui se plaignait de s'être pris un petit truc dans la tête alors que lui s'était pris un homme entier qui l'avait plaqué au sol. Non, il n'allait pas s'excuser, elle n'avait qu'à ne pas se trouver sur le chemin du paquet volant, elle n'avait pas qu'à être là, tout simplement. Il jeta l'autre homme, se releva difficilement et s'épousseta tranquillement en continuant d'ignorer la souillon face à lui. ‹ et tu penses être qui ou quoi pour parler à un homme comme ça ? › Il haussa un sourcil, se posant réellement la question. Il ne comprenait pas cette effronterie de la femelle qui pensait avoir son mot à dire dans la société alors qu'elle n'était qu'une esclave. Des muselières pour les humains, c'était une chose qu'il fallait inventer pour les faires taire. Elles avaient trop de mots à dire, et des voix bien trop agaçantes pour qu'on les écoute. ‹ je pense pas que tu mérites des excuses, aller zou, continue de faire tes courses, tu vas être en retard pour faire la popote. › Il tourna les talons pour se trouver une nouvelle victime.
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Re: ‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee | Sam 18 Fév - 21:13 Citer EditerSupprimer
c'est ma nem, c'est ma nem
min se yun & seo jin hee
Dans ma vie, j'ai croisé de nombreuses personnes. Certains étaient sans intérêt, d'autres aspiraient à l'hypocrisie tandis que les derniers se donnent bonne conscience en donnant une somme d'argent à des gens qui correspondent à la première catégorie. Je sais que mon raisonnement n'est pas le plus enchantant au monde mais au moins, je ne fais pas semblant. Je ne fais pas semblant d'aimer mes congénères. Après tout, je suis partie de rien et pourtant, j'ai encore des chaussures Prada au pied. Mais bon, penser de cette manière serait me mettre dans le même paquet que les ratés. Evidemment, ce n'est pas encore prévu au programme. J'ai toujours réussi à me remettre sur pieds. Enfin bref. Revenons à nos moutons. Je voulais juste dire que cela faisait un moment que je n'étais pas tombée sur un con mais je me suis éloignée, adorant parler de ma propre personne. Je regarde alors cet homme un peu trop goujat mais rien d'étonnant dans la société dans laquelle on vit. Quand nous sommes étudiantes, ils adorent porter nos petites affaires. Plus tard, ils tentent de trouver des astuces pour se montrer serviables. Mais au fond ? Ils ne sont que des machos. Je le juge alors du regard, un sourire en coin et fais toujours bonne figure comme j'ai coutume de le faire. Pourtant, mon sourire serait bien plus grand si j'avais l'occasion de lui défoncer la gueule à coups de nem. Mais, cela serait idiot, je ne ferais que me rabaisser à son niveau. Après tout, je ne me vois pas faire un scandale dans ce supermarché comme ces deux gros pouilleux dont je viens de croiser la route. Malheureusement, l'inconnu se retourne, prêt à quitter le champ de bataille. Je place ma main automatiquement sur son bras. " Je ne te demanderai pas pourquoi j'ai mérité de me faire insulter. Je crois que t'es encore trop jeune pour avoir un argumentaire à me présenter. " Je le gratifie d'un sourire forcé. " Même si tu parles déjà comme une personne du troisième âge. Popote, laisse moi-rire. " Je lâche un rire nerveux et comprends mieux mon envie de m'éloigner de ce monde. Continuer de contacter un traiteur m'éviterait de tomber sur ce genre de cas. J'ai intérêt de vite trouver une solution. " Petit conseil en passant ... Avant de te qualifier d'homme, deviens en un. Tourner le dos dés le moindre soucis, ça fait un peu lâche. " M'apprêtant alors à retourner à mes occupations, j'espère qu'il ne s'imagine pas que je suis pressée de rentrer pour préparer à manger. Malgré les années de vie commune avec mon ex-mari, je ne me suis jamais amusée à concocter des bons petits plats. Franchement, quels hommes attendent après leurs femmes pour manger ?! S'ils sont aussi forts qu'ils le prétendent, ils n'ont qu'à se débrouiller comme des grands. Ils ont deux mains, non ? D'ailleurs ... Cela me donne une petite idée. S'il y a bien des êtres vivants qui ne peuvent pas se nourrir aussi facilement que nous, ou du moins, se préparer à manger, c'est bien nos animaux de compagnie. Regardant alors le paquet de nems que j'ai encore dans les mains, je jette un coup d'oeil vers l'inconnu. " Oh mais attends. Ne t'enfuis pas aussi vite." Posant le paquet par terre, je me mets à le siffler, comme si je cherchais à faire rappliquer des chiens et shoote dans ce dernier pour le faire parvenir à sa hauteur. " Tiens, ta gamelle est prête ! " C'est à mon tour de m'en aller cette fois-ci. Je ne voudrais pas le déranger en pleine dégustation. Voyons...
#kerushirei
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Re: ‹ c'est ma nem, c'est ma nem › ft. seo jin hee | Jeu 23 Fév - 13:29 Citer EditerSupprimer
Il commença son petit bout de chemin, s'éloigna de sa nouvelle scène de guerre pour aller en créer une nouvelle. Il aimait bien les conflits, il aimait bien sentir la chaleur de la colère, mais il savait aussi que discuter avec une femme était peine perdue. Il n'allait pas s'amuser à lui expliquer tout ce qu'il disait parce qu'elle était trop bête pour comprendre où il voulait en venir, il n'avait pas non plus d'entendre la voix aigue d'une hystérique qui ne saurait pas se contrôler. Insulter ? Non, il ne l'avait pas du tout insulté, il lui avait simplement dit la vérité comme tant d'autres hésitent à le faire, et si elle n'acceptait pas cela, c'était son problème à elle, et pas le sien. Il se retourna pour la regarder, haussant un sourcil sceptique. Une personne du troisième âge, lui ? Il lâcha un petit rire, elle manquait de vocabulaire et c'était tout. Il glissa ses mains dans les poches de sa veste, et s'appuya sur une de ses jambes avant de lui jeter un regard noir. Il était un homme, il n'avait pas besoin d'en devenir un. ‹ oh, mais ta gueule, j'en ai rien à foutre de toi, t'es pas un soucis, t'es juste rien › lâcha-t-il, de plus en plus soulé par la présente de cette idiote. Il la laissait parler, elle semblait bien aimer sa voix, elle ne s'arrêtait pas. Il allait partir, encore, mais elle avait l'air de bien l'aimer parce qu'elle ne voulait vraiment pas le lâcher. Encore une fois, il se retourna, de plus en plus désabusé, ne comprenant pas ce qu'elle lui voulait, encore. Il l'entendit siffler, et l'expression de son visage se changea en une mine d'interrogation. Une gamelle ? Elle le prenait pour un chien ou quoi ? ‹ mais c'est quoi ton problème putain ? › lui demanda-t-il, plein d'incompréhension. ‹ je fais que te dire la vérité, que t'es qu'une femme et que t'as rien à faire ici, et toi tu me traites de chien ? › Lentement, pas par pas, il s'approcha d'elle, l'air de plus en plus menaçant. ‹ mais dis moi pour qui tu te prends pour m'insulter comme ça ? j'ai vraiment envie de savoir › Et maintenant il se trouvait à quelques centimètres d'elle, de plus en plus énervé par la situation. Il avait juste voulu s'amuser un peu, et voilà qu'il devait se prendre la tête avec une idiote arrogante qui ne connaissait pas sa place et à qui il allait devoir lui apprendre. ‹ c'est plutôt toi qui devrait répondre quand on te siffle, connaît ta place, chienne. ›
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