Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee
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Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Mer 25 Jan - 0:21 Citer EditerSupprimer
et sinon,
tu veux bien de moi ?
tu veux bien de moi ?
Les paroles correspondent pas mais le flow il est la douceur bb bitach #coeur #jtm #sunhee la vie ☽ Listen
Tu sais j'ai jamais été très populaire auprès des filles, Jaein lui il a toujours su y faire. Je suis un peu son faire-valoir, ça m'a jamais dérangé parce que je le ferai toujours passer avant moi et puis courser les nanas comme il le fait ça m'a jamais vraiment intéressé, ça me met même un peu mal à l'aise. Ma première copine je l'ai eu au collège, on est sorti deux mois ensemble ( ça compte ou pas ? ) fin bref, j'étais pas amoureux et elle non plus mais on s'adorait, jusqu'à ce qu'un autre Jaein débarque et finisse avec elle. Vers la fin elle me considérait plus comme un pote que comme son mec alors quand elle m'a avoué qu'elle avait rancart avec ce dude mille fois mieux que moi, elle m'a juste balancé : « Ça te dérange pas Suny hein ? De toute façon on reste copain ? » Je lui avais répondu que c'était cool et que ouais, on resterait ami. Elle m'a sourit, j'ai souri. Puis elle est partie et là, j'ai plus souri du tout. Tout le monde me voit comme ça « le copain » ou pire « le copain idiot de Jaein. » Ça s'est accentué vers la fin du collège, parce que mon meilleur ami à cette époque avait perdu ses traits d'enfant joufflu et son swag que les autres jugeaient « hasbeen. » C'est devenu le gars trop cool avec qui tout le monde rêvait de traîner ou de coucher et moi j'étais là alors sa popularité a ricoché sur moi mais seulement parce qu'on était comme des siamois.
Pendant longtemps j'ai été celui qui lui passait des petits mots que les filles me donnaient pour lui parce qu'elles avaient pas le cran de le faire elles-mêmes. Je le faisais parce que j'aime rendre service et qu'avoir des admiratrices ça plaisait à Jae mais moi j'ai jamais eu ce genre d'attention jusqu'à Jaehwa. Elle m'a avoué un jour qu'elle m'avait toujours aimé mais qu'elle n'avait jamais osé me le dire car elle se croyait être dans la friendzone de la malédiction et c'est vraiment bizarre mais mes sentiments pour elle se sont très vite réveillés comme s'ils avaient toujours sommeillé en moi sans que j'ai pu le déchiffrer avant tu vois ? Y'a cette quote que tout le monde connaît, qui vient d'un bouquin ( j'en lis une fois tous les six mois mais ça m'arrive ) qui dit : « On accepte l'amour que l'on croit mériter » et à l'époque j'ai jamais eu l'audace de penser qu'on puisse m'aimer comme elle avait pu le faire alors j'ai refoulé mes sentiments en me persuadant que c'était rien parce que je la méritais pas. Puis elle a tout fait pour me faire comprendre le contraire et putain je lui en serai jamais assez reconnaissant. J'ai aimé Jaehwa comme dans un roman, je l'aimais tellement que je me mettais la pression pour tout. À un moment j'ai même cessé d'être moi pour certains trucs alors que c'était trop con, vu qu'on se connaissait depuis toujours ! Mais je le contrôlais pas. J'ai mis du temps à être à l'aise avec elle comme avant, à pas avoir peur de faire le moindre pas de travers pour qu'elle finisse par se dire que finalement durant tout ce temps elle avait aimé un gars qu'elle avait fantasmé et que ce que j'étais au final, c'était même pas le quart de ce qu'elle avait imaginé chez moi... Mais elle a su être patiente et elle m'a appris à avoir confiance en moi puis j'ai fait pareil pour elle. On s'entendait bien, on s'imaginait déjà ( fin surtout moi lol ) marié avec des gosses et tout. J'avais même prévu de la demander en mariage, parce que je suis teubé mais quelques jours avant ma demande elle a ruiné mes plans.
Finalement j'étais pas assez bien, fin elle m'a dit que c'était pas moi le problème ni nous c'est juste que c'était compliqué et vu qu'elle était triste, limite aux bords des larmes, j'ai pas voulu insister et je l'ai laissé partir après deux ans de relation et ma bague planquée quelque part entre la peluche que je lui avais offerte à la fête foraine et qu'elle avait laissé chez moi et mon skate.
On n'a pas fini dans la même université, Taein m'a dit un truc comme « c'est mieux comme ça, tu pourras plus facilement tourner la page » mais j'avais pas envie de la tourner moi cette page. Un mois après j'avais encore le réflexe d'ouvrir mon telephone comme chaque matin pour lui dire bonjour avant de me souvenir que bah non, elle attendait plus ça de moi... Quand je suis arrivé à Yonsei je me suis senti vachement plus à l'aise que par le passé, peut-être parce que c'était nouveau et que les gens connaissaient pas le moi d'avant puis j'avais appris à vivre sans Jaein pendant un peu plus d'un an ( donc à ma dernière année de lycée ) vu qu'il avait fait un petit séjour à l'armée ( sans me prévenir of course ) après ma mini dépression je me suis vachement affirmé vu que j'étais plus l'ombre de personne j'ai dû apprendre à être quelqu'un sans lui et heureusement que Maylee et Taein étaient là pour m'aider, sans eux, je sais pas comment j'aurais fait. J'ai donc pris un peu de confiance, j'ai intégré les Pyos et malgré le retour de Jae et donc de « l'équilibre » de notre relation qui reprenait ses droits, j'ai plus eu le sentiment d'être « deuxième » juste d'être moi.
Puis j'ai rencontré Sohee.
On s'est toujours bien apprécié ( je parle pour elle mais en vrai j'en sais trop rien ) je me rappelle de notre rencontre au dortoir. Elle était pleine de peinture à minuit passé alors je l'ai accosté pour lui demander ou que c'était la méga party où on pouvait se dessiner dessus ( j'étais dégouté d'avoir loupé ça ) elle avait rigolé pour me dire que la party c'était dans son dortoir parce qu'elle peignait une toile. Je lui avais alors demandé si je pouvais voir, elle était ok. J'avais trouvé son boulot trop magique et pour plaisanter j'ai dit que moi aussi j'étais super doué, elle m'avait défié de lui montrer alors j'ai pris un feutre et en bas de sa toile j'avais griffonné un vieux chat obèse dégueux qui ressemblait pas du tout à un félin mais plus à un truc rond difforme avec deux micros yeux et des moustaches. On s'est marré toute la nuit avec ça, en dessinant des trucs de plus en plus improbables. Genre on a inventé un monstre mi-dragon, mi-vache trop badass et un tas d'autres créatures mythiques qui vaut mieux pas avoir à imaginer en vrai. Après ça on se parlait de temps en temps, rien de sérieux. Puis y'a eu le premier avril, notre délire de jumeau, notre balade au parc et toutes les fois où elle me voyait galérer avec mes cours et où elle me proposait son aide... Y'a même un jour où je suis allé où elle bossait parce que j'avais envie de la voir mais qu'elle était pas là. J'ai dû acheter une rose de la détresse pour faire genre ( #couillon. ) Fin bref, je l'aime vraiment beaucoup et c'est pas une fille comme les autres. Elle rigole à mes blagues que je suis le seul à trouver drôle, elle trouve pas ridicule tous mes délires farfelus, je trouve toujours quoi dire quand elle a pas le moral, elle sait reconnaître mes rares coups de blues contrairement aux autres qui eux ne voient que le « soleil » ambulant... Oui, j'aime beaucoup Sohee mais j'ai un peu les pétoches parce que je commence à avoir des sentiments de mec faible, like, really hard. Mais je crois que pour elle je suis pas ça du tout, je suis son jumeau d'anniversaire qui dessine des chats chelous, pas le mec ténébreux hyper bg dont elle doit sans doute rêver.
Pourtant je suis devant son casier avec un mot à la main, mon mot à moi et pas un que j'ai à transmette de quelqu'un d'autre. Dedans je lui demande de sortir avec moi, fin pas comme « wesh tu veux être ma girlfriend ? » mais plus comme « ça te dirait qu'on soit plus des broh mais +++ que ça et que oklm on fasse une sortie ensemble quelque part que j'aime bien parce que j'ai envie de te le montrer puis je mets une option sur le roulage de pelle parce que j'ai grave envie de t'embrasser. Xoxo Suny. » OK JE L'AI PAS ECRIT COMME ÇA ! Mais en gros c'est la traduction. Je respire un bon coup, comme si mon âme allait être aspirée par le casier lol et essaie d'y fourrer mon bout de papier. Je me débrouille comme un manche alors que j'ai le kit du gars concentré : la langue pincée entre mes lèvres, les yeux plissés, la sueur au front. Et là keskisepasse ? SOHEE A FINI SON COURS GRAVE TÔT ! J'essaie de me dépêcher mais la lettre est à moitié dehors, quand elle débarque je fais l'innocent en croisant mes mains derrière mon dos. « Salut Sohee, comment va la vie ? » Elle m'interroge sur le mot, je le récupère en tirant dessus. « Oh ça ? Ahah, c'est rien. » J'ai le palpitant qui me nique la poitrine, le courage qui s'fait la malle mais non. Faut que je sois un gars sincère et direct, j'ai envie de devenir le type qu'elle kifferait avoir et en me défilant, c'est l'opposé de ce qu'elle recherche. « Ça te dirait qu'on sorte ce soir ? Je veux dire pas comme d'habitude mais... Euh. » Je me racle la gorge. « Comme un rendez-vous galant ? »
La bombe est larguée.
Pendant longtemps j'ai été celui qui lui passait des petits mots que les filles me donnaient pour lui parce qu'elles avaient pas le cran de le faire elles-mêmes. Je le faisais parce que j'aime rendre service et qu'avoir des admiratrices ça plaisait à Jae mais moi j'ai jamais eu ce genre d'attention jusqu'à Jaehwa. Elle m'a avoué un jour qu'elle m'avait toujours aimé mais qu'elle n'avait jamais osé me le dire car elle se croyait être dans la friendzone de la malédiction et c'est vraiment bizarre mais mes sentiments pour elle se sont très vite réveillés comme s'ils avaient toujours sommeillé en moi sans que j'ai pu le déchiffrer avant tu vois ? Y'a cette quote que tout le monde connaît, qui vient d'un bouquin ( j'en lis une fois tous les six mois mais ça m'arrive ) qui dit : « On accepte l'amour que l'on croit mériter » et à l'époque j'ai jamais eu l'audace de penser qu'on puisse m'aimer comme elle avait pu le faire alors j'ai refoulé mes sentiments en me persuadant que c'était rien parce que je la méritais pas. Puis elle a tout fait pour me faire comprendre le contraire et putain je lui en serai jamais assez reconnaissant. J'ai aimé Jaehwa comme dans un roman, je l'aimais tellement que je me mettais la pression pour tout. À un moment j'ai même cessé d'être moi pour certains trucs alors que c'était trop con, vu qu'on se connaissait depuis toujours ! Mais je le contrôlais pas. J'ai mis du temps à être à l'aise avec elle comme avant, à pas avoir peur de faire le moindre pas de travers pour qu'elle finisse par se dire que finalement durant tout ce temps elle avait aimé un gars qu'elle avait fantasmé et que ce que j'étais au final, c'était même pas le quart de ce qu'elle avait imaginé chez moi... Mais elle a su être patiente et elle m'a appris à avoir confiance en moi puis j'ai fait pareil pour elle. On s'entendait bien, on s'imaginait déjà ( fin surtout moi lol ) marié avec des gosses et tout. J'avais même prévu de la demander en mariage, parce que je suis teubé mais quelques jours avant ma demande elle a ruiné mes plans.
Finalement j'étais pas assez bien, fin elle m'a dit que c'était pas moi le problème ni nous c'est juste que c'était compliqué et vu qu'elle était triste, limite aux bords des larmes, j'ai pas voulu insister et je l'ai laissé partir après deux ans de relation et ma bague planquée quelque part entre la peluche que je lui avais offerte à la fête foraine et qu'elle avait laissé chez moi et mon skate.
On n'a pas fini dans la même université, Taein m'a dit un truc comme « c'est mieux comme ça, tu pourras plus facilement tourner la page » mais j'avais pas envie de la tourner moi cette page. Un mois après j'avais encore le réflexe d'ouvrir mon telephone comme chaque matin pour lui dire bonjour avant de me souvenir que bah non, elle attendait plus ça de moi... Quand je suis arrivé à Yonsei je me suis senti vachement plus à l'aise que par le passé, peut-être parce que c'était nouveau et que les gens connaissaient pas le moi d'avant puis j'avais appris à vivre sans Jaein pendant un peu plus d'un an ( donc à ma dernière année de lycée ) vu qu'il avait fait un petit séjour à l'armée ( sans me prévenir of course ) après ma mini dépression je me suis vachement affirmé vu que j'étais plus l'ombre de personne j'ai dû apprendre à être quelqu'un sans lui et heureusement que Maylee et Taein étaient là pour m'aider, sans eux, je sais pas comment j'aurais fait. J'ai donc pris un peu de confiance, j'ai intégré les Pyos et malgré le retour de Jae et donc de « l'équilibre » de notre relation qui reprenait ses droits, j'ai plus eu le sentiment d'être « deuxième » juste d'être moi.
Puis j'ai rencontré Sohee.
On s'est toujours bien apprécié ( je parle pour elle mais en vrai j'en sais trop rien ) je me rappelle de notre rencontre au dortoir. Elle était pleine de peinture à minuit passé alors je l'ai accosté pour lui demander ou que c'était la méga party où on pouvait se dessiner dessus ( j'étais dégouté d'avoir loupé ça ) elle avait rigolé pour me dire que la party c'était dans son dortoir parce qu'elle peignait une toile. Je lui avais alors demandé si je pouvais voir, elle était ok. J'avais trouvé son boulot trop magique et pour plaisanter j'ai dit que moi aussi j'étais super doué, elle m'avait défié de lui montrer alors j'ai pris un feutre et en bas de sa toile j'avais griffonné un vieux chat obèse dégueux qui ressemblait pas du tout à un félin mais plus à un truc rond difforme avec deux micros yeux et des moustaches. On s'est marré toute la nuit avec ça, en dessinant des trucs de plus en plus improbables. Genre on a inventé un monstre mi-dragon, mi-vache trop badass et un tas d'autres créatures mythiques qui vaut mieux pas avoir à imaginer en vrai. Après ça on se parlait de temps en temps, rien de sérieux. Puis y'a eu le premier avril, notre délire de jumeau, notre balade au parc et toutes les fois où elle me voyait galérer avec mes cours et où elle me proposait son aide... Y'a même un jour où je suis allé où elle bossait parce que j'avais envie de la voir mais qu'elle était pas là. J'ai dû acheter une rose de la détresse pour faire genre ( #couillon. ) Fin bref, je l'aime vraiment beaucoup et c'est pas une fille comme les autres. Elle rigole à mes blagues que je suis le seul à trouver drôle, elle trouve pas ridicule tous mes délires farfelus, je trouve toujours quoi dire quand elle a pas le moral, elle sait reconnaître mes rares coups de blues contrairement aux autres qui eux ne voient que le « soleil » ambulant... Oui, j'aime beaucoup Sohee mais j'ai un peu les pétoches parce que je commence à avoir des sentiments de mec faible, like, really hard. Mais je crois que pour elle je suis pas ça du tout, je suis son jumeau d'anniversaire qui dessine des chats chelous, pas le mec ténébreux hyper bg dont elle doit sans doute rêver.
Pourtant je suis devant son casier avec un mot à la main, mon mot à moi et pas un que j'ai à transmette de quelqu'un d'autre. Dedans je lui demande de sortir avec moi, fin pas comme « wesh tu veux être ma girlfriend ? » mais plus comme « ça te dirait qu'on soit plus des broh mais +++ que ça et que oklm on fasse une sortie ensemble quelque part que j'aime bien parce que j'ai envie de te le montrer puis je mets une option sur le roulage de pelle parce que j'ai grave envie de t'embrasser. Xoxo Suny. » OK JE L'AI PAS ECRIT COMME ÇA ! Mais en gros c'est la traduction. Je respire un bon coup, comme si mon âme allait être aspirée par le casier lol et essaie d'y fourrer mon bout de papier. Je me débrouille comme un manche alors que j'ai le kit du gars concentré : la langue pincée entre mes lèvres, les yeux plissés, la sueur au front. Et là keskisepasse ? SOHEE A FINI SON COURS GRAVE TÔT ! J'essaie de me dépêcher mais la lettre est à moitié dehors, quand elle débarque je fais l'innocent en croisant mes mains derrière mon dos. « Salut Sohee, comment va la vie ? » Elle m'interroge sur le mot, je le récupère en tirant dessus. « Oh ça ? Ahah, c'est rien. » J'ai le palpitant qui me nique la poitrine, le courage qui s'fait la malle mais non. Faut que je sois un gars sincère et direct, j'ai envie de devenir le type qu'elle kifferait avoir et en me défilant, c'est l'opposé de ce qu'elle recherche. « Ça te dirait qu'on sorte ce soir ? Je veux dire pas comme d'habitude mais... Euh. » Je me racle la gorge. « Comme un rendez-vous galant ? »
La bombe est larguée.
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Re: Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Lun 13 Fév - 23:31 Citer EditerSupprimer
et sinon,
tu veux bien de moi ?
tu veux bien de moi ?
Le flow est la perfection ma bitach t'as trop bien choisi #coeur #jtm #sunhee la vie ☽ Listen
Parfois y'a des questions qui arrivent de nulle part, des questions qu'on se pose, mais surtout des questions auxquelles on ne trouve aucune réponse. Alors on les revoie dans un petit coin de notre tête, on les laisse là dans l'espoir de les oublier, ou que peut-être le mystère finira par se résoudre tout seul. On veut pas les avoir constamment en première ligne, parce que l'ignorance ça frustre, ou alors peut-être que c'est simplement parce qu'au fond on a la réponse, mais pas le courage de se l'avouer, de l'assumer. Alors on se trouve des excuses si convaincantes qu'un jour on y croit pour de bon. Et puis un jour l'illusion s'efface, comme si le magicien avait terminé son numéro et remballait son chapeau et sa baguette, et puis à la place c'est tous les doutes qui viennent faire leur show. Elles sont toujours un peu chaotiques leurs représentations.
Dis Suny, t'es conscient toi, de la petite tempête que tu crées dès que tu traverses mes pensées ?
Et moi je peux pas expliquer pourquoi, je peux pas expliquer comment, c'est comme si je subissais tout ça, mais en moins négatif (en pas négatif du tout). Je crois que ça a à peu près commencé la première fois que tu m'as parlé et depuis ça grandit, ça pousse comme un bambou. Parce que moi, on m'a souvent dit que je suis atypique, et j'ai jamais vraiment su si c'était bien ou pas, puis en général j'y accorde pas trop d'importance, parce que je suis moi-même, et c'est ça le principal pas vrai ? Sauf que ce moi là, je crois qu'il est pas trop adapté au monde des autres. Moi je suis comme une page volante qui trouve pas sa place dans le livre. Et puis t'es arrivé, et à chaque fois qu'on passait du temps ensemble, je me sentais à ma place. Comme si c'était toi l'histoire, comme si c'était toi le livre qu'il me manquait. Mais et toi, est-ce qu'il te manque une page ? Je crois pas vraiment à l'âme soeur, mais depuis quelque temps elles sont arrivées les questions. Et si c'était vrai ? Mais sans être forcément réciproque ? Et ces interrogations aussi, je les ai envoyées au coin, parce qu'elles me plaisent pas trop.
Moi j'ai jamais été en couple. J'ai ressenti quelque chose qui s'approche de l'amour pourtant (qui s'en approche seulement, parce que l'amour il existe que quand il est partagé). Une fois. Puis deux, et trois. La première fois il était amoureux d'une autre, ils sont sortis ensemble, il était heureux comme ça alors ça allait, j'étais contente pour lui. Pour le second, j'ai jamais vraiment eu le temps de lui en parler mais c'est pas plus mal, j'ai fini par comprendre que c'était pas quelqu'un de bien. Et puis la dernière fois. La dernière fois c'est maintenant. La dernière fois c'est Suny. Et j'arrive pas à comprendre comment s'est arrivé, puis au final je m'en fiche un peu de ça, y'en a déjà trop des questions, et celle-là sert pas à grand chose alors je l'envoie à la corbeille. Mais toutes les autres, toutes celles sans réponses, toutes celles bizarres, dis moi j'en fais quoi ? Quand je me demande si toi aussi ton coeur il change de rythme quand on est ensemble, si toi aussi des fois tu penses à nous, t'inventes des scénarios bizarres. Quand je me demande si toi aussi t'as hâte du créneau du club de cuisine pour qu'on se retrouve, ou que t'espères aussi qu'on se croise dans les couloir, au dortoir, dehors, n'importe où. Je dois faire quoi moi, quand toutes ces questions me prennent d'assaut ? Tu l'as toi, la réponse ?
Parce que moi non, moi ça m'obsède parce que je sais pas quoi faire. J'y pense un peu trop souvent (tout le temps) jusqu'à en oublier le reste. Et je me perd dans les souvenirs, repense à cet autre soir où il est venu dans ma chambre parce que j'avais peur de l'orage, et puis au lendemain quand il est venu avec un tube de peinture jaune parce que la veille il en avait écrasé un en marchant dans le noir. Et j'oublie un peu le cours, je souris un peu pour moi-même, gribouille la scène sur un coin de ma feuille. J'ai pas envie de l'utiliser ce tube d'acrylique, je veux le garder comme ça. C'est pas grand chose pourtant, rien qu'un peu de plastique mélangé à du pigment et renfermé dans un cylindre plat d'aluminium, mais Suny il a le pouvoir de donner de la valeur à n'importe quoi. Suny c'est un peu comme le roi Midas qui avait le pouvoir de tout changer en or d'un simple toucher. On dit que chaque personne met un petit bout d'elle-même dans chaque chose, donne un peu de sa personne à chacun, moi j'y crois parce que Suny aussi il est en or, Suny il est aussi précieux que cette peinture qu'il m'a offerte.
Et je suis tellement perdue dans mes rêveries qu'il me faut une petite éternité pour réaliser qu'il est vraiment à côté de mon casier, que c'est pas un nouveau scénario qui s'écrit tout seul dans ma tête. Et il est bizarremon Suny, et elle est bizarre, cette feuille un peu froissée qui dépasse à moitié du dessous de la petite porte métallique. Alors je m'approche, à moitié intriguée, à moitié amusée. « Euuh elle va bien, et la tienne ? » De vie, j'veux dire. « Qu'est-ce que c'est ? » Je montre le papier du doigt, suis du regard son transfert derrière son dos sans trop comprendre. Et elle recommence, la petite plume. Elle recommence à écrire des scénarios improbables, elle recommence à chatouiller mon ventre comme une armée de papillons déchainés. Alors je le fixe un peu, oublie de réagir aussi, un peu. Jusqu'à ce qu'il prenne la parole, propose une sortie à laquelle je me prépare déjà à répondre positivement.
Jusqu'à ce qu'il arrête le temps.
Jusqu'à ce qu'il
répondre à toutes les questions.
Je répète sa dernière phrase comme pour bien la comprendre, comme pour qu'il me confirme que c'est bien ce qu'il a dit. Et mon coeur se met à cogner très fort contre ma cage thoracique, comme s'il voulait l'exploser et s'enfuir. Il l'entend pas vrai ? Et mes joues commencent à brûler, signe qu'elles deviennent aussi roses que mon gloss. « Euh je.. » J'arrive pas à parler, juste à le fixer bêtement. Je dois dire quelque chose, ou il va regretter et partir en courant. « Là maintenant ? Mais euuuh.. » Normalement, c'est le moment où la fille dit quelque chose comme passe me chercher dans deux heures. parce qu'elle soit se faire couler un bain moussant, faire sa manucure, sortir ses talons et sa robe moulante, pas vrai ? Alors c'est peut-être ce que je devrais faire, pas vrai ? Mais c'est pas moi, moi je vis pas dans ce livre là. Alors je m'accorde encore quelques instants pour bien réaliser que c'est vrai, lui fait signe de se pencher pour être à ma hauteur et pose un rapide bisou sur sa joue avant de lui sourire en attrapant sa main. « D'accord, on y va alors ? »
Parce que tu sais peu importe où tu veux m'emmener,
je sais que je serai à ma place
avec toi.
Dis Suny, t'es conscient toi, de la petite tempête que tu crées dès que tu traverses mes pensées ?
Et moi je peux pas expliquer pourquoi, je peux pas expliquer comment, c'est comme si je subissais tout ça, mais en moins négatif (en pas négatif du tout). Je crois que ça a à peu près commencé la première fois que tu m'as parlé et depuis ça grandit, ça pousse comme un bambou. Parce que moi, on m'a souvent dit que je suis atypique, et j'ai jamais vraiment su si c'était bien ou pas, puis en général j'y accorde pas trop d'importance, parce que je suis moi-même, et c'est ça le principal pas vrai ? Sauf que ce moi là, je crois qu'il est pas trop adapté au monde des autres. Moi je suis comme une page volante qui trouve pas sa place dans le livre. Et puis t'es arrivé, et à chaque fois qu'on passait du temps ensemble, je me sentais à ma place. Comme si c'était toi l'histoire, comme si c'était toi le livre qu'il me manquait. Mais et toi, est-ce qu'il te manque une page ? Je crois pas vraiment à l'âme soeur, mais depuis quelque temps elles sont arrivées les questions. Et si c'était vrai ? Mais sans être forcément réciproque ? Et ces interrogations aussi, je les ai envoyées au coin, parce qu'elles me plaisent pas trop.
Moi j'ai jamais été en couple. J'ai ressenti quelque chose qui s'approche de l'amour pourtant (qui s'en approche seulement, parce que l'amour il existe que quand il est partagé). Une fois. Puis deux, et trois. La première fois il était amoureux d'une autre, ils sont sortis ensemble, il était heureux comme ça alors ça allait, j'étais contente pour lui. Pour le second, j'ai jamais vraiment eu le temps de lui en parler mais c'est pas plus mal, j'ai fini par comprendre que c'était pas quelqu'un de bien. Et puis la dernière fois. La dernière fois c'est maintenant. La dernière fois c'est Suny. Et j'arrive pas à comprendre comment s'est arrivé, puis au final je m'en fiche un peu de ça, y'en a déjà trop des questions, et celle-là sert pas à grand chose alors je l'envoie à la corbeille. Mais toutes les autres, toutes celles sans réponses, toutes celles bizarres, dis moi j'en fais quoi ? Quand je me demande si toi aussi ton coeur il change de rythme quand on est ensemble, si toi aussi des fois tu penses à nous, t'inventes des scénarios bizarres. Quand je me demande si toi aussi t'as hâte du créneau du club de cuisine pour qu'on se retrouve, ou que t'espères aussi qu'on se croise dans les couloir, au dortoir, dehors, n'importe où. Je dois faire quoi moi, quand toutes ces questions me prennent d'assaut ? Tu l'as toi, la réponse ?
Parce que moi non, moi ça m'obsède parce que je sais pas quoi faire. J'y pense un peu trop souvent (tout le temps) jusqu'à en oublier le reste. Et je me perd dans les souvenirs, repense à cet autre soir où il est venu dans ma chambre parce que j'avais peur de l'orage, et puis au lendemain quand il est venu avec un tube de peinture jaune parce que la veille il en avait écrasé un en marchant dans le noir. Et j'oublie un peu le cours, je souris un peu pour moi-même, gribouille la scène sur un coin de ma feuille. J'ai pas envie de l'utiliser ce tube d'acrylique, je veux le garder comme ça. C'est pas grand chose pourtant, rien qu'un peu de plastique mélangé à du pigment et renfermé dans un cylindre plat d'aluminium, mais Suny il a le pouvoir de donner de la valeur à n'importe quoi. Suny c'est un peu comme le roi Midas qui avait le pouvoir de tout changer en or d'un simple toucher. On dit que chaque personne met un petit bout d'elle-même dans chaque chose, donne un peu de sa personne à chacun, moi j'y crois parce que Suny aussi il est en or, Suny il est aussi précieux que cette peinture qu'il m'a offerte.
Et je suis tellement perdue dans mes rêveries qu'il me faut une petite éternité pour réaliser qu'il est vraiment à côté de mon casier, que c'est pas un nouveau scénario qui s'écrit tout seul dans ma tête. Et il est bizarre
Jusqu'à ce qu'il arrête le temps.
Jusqu'à ce qu'il
répondre à toutes les questions.
Je répète sa dernière phrase comme pour bien la comprendre, comme pour qu'il me confirme que c'est bien ce qu'il a dit. Et mon coeur se met à cogner très fort contre ma cage thoracique, comme s'il voulait l'exploser et s'enfuir. Il l'entend pas vrai ? Et mes joues commencent à brûler, signe qu'elles deviennent aussi roses que mon gloss. « Euh je.. » J'arrive pas à parler, juste à le fixer bêtement. Je dois dire quelque chose, ou il va regretter et partir en courant. « Là maintenant ? Mais euuuh.. » Normalement, c'est le moment où la fille dit quelque chose comme passe me chercher dans deux heures. parce qu'elle soit se faire couler un bain moussant, faire sa manucure, sortir ses talons et sa robe moulante, pas vrai ? Alors c'est peut-être ce que je devrais faire, pas vrai ? Mais c'est pas moi, moi je vis pas dans ce livre là. Alors je m'accorde encore quelques instants pour bien réaliser que c'est vrai, lui fait signe de se pencher pour être à ma hauteur et pose un rapide bisou sur sa joue avant de lui sourire en attrapant sa main. « D'accord, on y va alors ? »
Parce que tu sais peu importe où tu veux m'emmener,
je sais que je serai à ma place
avec toi.
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Re: Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Ven 24 Mar - 12:27 Citer EditerSupprimer
Date du love ♡ - Sohee jolie & Suny soleil - … Euh wait, elle a dit oui ? For real ? Ou j'ai eu une hallucination auditive ? Je cligne des globes oculaires deux fois comme un ahuri de l'hébétation. Wow, wow... Ok, elle est ok... YES LES GARS !!! POPOPO, ELLE VEUT BIEN SORTIR AVEC MOI !!!!! J'suis sûr que je ressemble à on constipé là mais c'est parce que je contiens toute la joie dans mon dedans. J'ai envie de sauter, de hurler des cordes vocales tout en secouant tous les gens sur mon passage : « ELLE A DIT OUI ! » Puis d'faire un saut de cabri du bonheur de l'apothéose. Et je t'ai pas encore dit mais pour le final, le cake sur la cerise... Elle me smack la joue. Sur ma vie si j'avais un journal et que je lui avais dit, il m'aurait jugé like : « pk t'écris des conneries frère ? Genre une bombasse comme ça te peloter la joue d'un baiser ? Takruuuu aïe ! » Oui mon journal aurait une voix de caillera ( parce que ça me fait marrer. ) J'perds mes moyens, je sais plus comment on fait pour marcher alors qu'elle me tire doucement pour que je lui emboite le pas. Maybe mon manque de réaction ça va la quécho et elle va penser que je suis weird ( elle aurait pas tort. ) Faut que je trouve de quoi expulser ma joie sinon je vais avoir l'air d'avoir un balai dans le fion toute la soirée. « Je dois me repoudrer le nez, je re. » Je passe viteuf aux toilettes, me regarde dans la glace, souris comme un golmon, repense à ce que je viens de lui dire et... ME TAPE LE FRONT CONTRE MA PAUME. « MAIS QUEL DEBILE ! » Elle va penser que je suis une Myungshin now, ommmmg, plus con que moi c'est possible même !!!!!!????!!! « Bon elle a oublié, elle va comprendre « m'arroser le nez » ce qui voudra dire euh, me passer un coup d'eau sur le visage. Ouais c'est bien ça. » Je m'arrose donc la face pour que l'excuse soit crédible et une fois que c'est fait je me mets à bondir dans les chiottes en brandissant mon bras en mode « YES ! VICTORY ! » J'me tape un petit moonwalk du bien-être sincère, je fais même une vaguelette avec mon corps pour décharger tout ce trop de joie et après avoir gueulé un « YEEEEEEEEES ! » de la puissance intersidéral, je sors des chiottes comme si tout était parfaitement normal ( mis à part ma face de rat mouillé. ) « On est bon ? » ❊❊❊ Avant d'aller là où je veux l'emmener, on a ingurgité un milkshake pour deux plus big que ta tête. Et les pailles étaient tellement immenses qu'on aurait dit des fuckings tuyaux ( j'ai mis un pouce bleu dans mon esprit parce que j'ai trouvé ça fun de fou. ) J'ai pas trop osé la dragouiller parce que déjà hum, tu vois ckoi le limbo ? Bah j'suis tellement nul dans ce domaine que même si la barre est à la hauteur de mon front, j'vais me la prendre alors que Jae il passe tous les niveaux easy ( oui on parle toujours de drague, pas de limbo. J'espère que je t'ai pas duper. ) Maintenant je rigole, parce que j'imagine Jae In se tortiller alors que la barre est à 5 cm du sol, jppppp. Ah merde, elle me téma chelou. Dis quelque chose d'intelligent. « Je pensais à... » Ce scientifique qui cherche à prolonger la durée de vie des gens ? Non. Au dernier russe qui est monté dans un vaisseau de la nasa ? Non plus. « ... À Jae In qui fait du limbo. » Quand je mens soit je surenchère tellement que ça devient plus crédible, soit je réfléchis l'équivalent d'un tour complet de la Terre du coup ça devient louche alors voilà autant dire la vérité, en plus ça a l'air de l'amuser alors... Pwa soulagement. Je la complimente sur sa petite robe fleurie parce qu'elle est trop jolie avec puis on repart sur un autre sujet, puis un autre et encore un autre jusqu'à ce que ce soit l'heure d'aller là où j'ai la palpitation de l'impatience de l'emmener. On y va en voiture, durant le trajet on écoute de la musique. Sans même avoir besoin de se consulter on se donne des parties à chantonner comme un duo de troubadours du 21eme siècle ( t'peux pas test nos skills en karaoké improvisé. ) « On est arrivé, tadaaaaaaa ! » Un drive-in super swag. Ce soir ils passent des vieux Disney, les tous premiers que j'ai même encore jamais vu. J'sais qu'elle kiffe ce genre de trucs alors j'ai sauté sur l'occasion, surtout que c'est plus sympa qu'un ciné. « T'es la joie ? » Stress level 99. J'me tourne vers elle comme si j'avais bu douze cafés d'affilé tellement j'ai l'angoisse qu'elle soit la déception. Bah ouais, c'est code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
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Re: Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Dim 14 Mai - 23:57 Citer EditerSupprimer
Date du love ♡ - Sohee jolie & Suny soleil - La vérité c'est que j'espérais ce moment depuis longtemps déjà, que j'attendais cette proposition depuis quelque chose comme une éternité au moins, mais que je n'osais juste pas me l'avouer. Parce que l'admettre c'est rendre toutes ces pensées réelles, c'est confirmer qu'elles existent bien, c'est réaliser qu'elles sont reliées à des sentiments évidents mais que j'essayais malgré tout de dissimuler autant à ses yeux à lui qu'aux miens. Et puis l'amour au final, c'est pas seulement le coeur qui bat trop vite et trop fort, pas seulement les papillons en plein rallye dans l'estomac, pas seulement le besoin de toujours voir l'autre. C'est aussi les doutes un peu, la paranoïa parfois, et la confiance en soi qui dégringole pour s'écraser très bas. Puis y'a ces petites voix aussi, qui crient fort dans ma tête, s'opposent dans un éternel conflit, se mélangent dans des contradictions sans fin. Il y a celle qui dit de ne rien montrer, de tout cacher parce que Suny ne ressent probablement pas la même chose, que ça gâcherait notre amitié, que ça nous ferait du mal et que c'est sans espoir. Et puis il y a l'autre, celle qui veut y croire, celle plus déterminée qui rabâche des et pourquoi pas ? Alors aujourd'hui c'est la dernière qui a gagné la bataille, qui a pris le dessus. Parce que mon Suny il m'a donné une raison de l'écouter, il m'a prouvé que c'est elle qui avait raison, que c'est bon, je peux me permettre de laisser parler mes émotions, de les ressentir pleinement parce que s'il a proposé ça en utilisant ces mots là, c'est bien que c'est réciproque, pas vrai ? Et puis y'en a plein d'autres des questions comme ça qui se bousculent, comme pour remplacer toutes les anciennes interrogations pour ne jamais me laisser sans le moindre doute. Mais cette fois je refuse de les laisser m'engloutir, cette fois que je les ai chassées en acceptant simplement sa proposition, en osant même sceller mon approbation d'un bisou qui, si j'en avais eu le courage aurait été plus centré. Mais c'est pas grave, rien n'est grave parce qu'on va passer une soirée galante. C'est pas grave non plus quand il s'éclipse avec une justification un peu bizarre, ni même quand je l'entend crier à travers la porte des toilettes et que je l'accueille avec un sourire interrogateur avant de simplement le suivre. Et habituellement j'aime pas vraiment le mystère et l'inconnu. Parce que je suis une peureuse et que j'ai toujours besoin d'anticiper les choses, d'être préparée à toute éventualité mais aujourd'hui j'ai pas besoin de toutes ces informations. Parce que je suis avec mon Suny, que je lui fait confiance plus qu'à n'importe qui et qu'avec lui tout ne peut que bien se passer. Alors je le laisse me guider, écris une petite note mentale dans ma tête pour me souvenir de revenir dans ce café vraiment trop bon et trop joli (avec lui) (enfin pas lui le joli hein !) (enfin lui aussi il est joli mais là je parlais de l'endroit quoi, haha), je m'amuse à mettre du milkshake sur sa trogne quand il commence à se perdre un peu dans ses pensées pour le ramener sur Terre, à la suite de quoi il me donne la justification de ces quelques secondes de déconnexion et moi évidemment j'éclate de rire. Mon Suny il est pas comme tout le monde, il se fait parfois des réflexions bizarres, hors contextes et impossibles à comprendre, mais moi je trouve ça trop adorable. Il a son monde à lui dans sa tête, un monde qui a l'air bien plus beau que celui dans lequel les autres vivent. Suny il est comme moi, il appartient à un univers différent, à un livre différent. Le plus dingue c'est que je me sens vraiment et totalement bien. Normalement pour un premier rendez-vous la fille est stressée et hyper gênée, y'a une sorte de petit malaise entre les deux personnes qui n'osent pas vraiment se lâcher (c'est toujours ce qui se passe dans les films en tout cas) mais là tout va bien, j'ai même pas peur de chanter trop fort et sans doute un peu faux avec lui dans la voiture, tellement que nos voix couvrent la musique et attirent les regards des autres conducteurs aux feux rouges. Mais ça aussi c'est pas grave, on s'amuse, on rigole et on se prépare pour le prochain The Voice, j'ai même trouvé notre nom de groupe : les Joketwins (twins parce qu'on est nés le même jour et joke parce que c'est le premier Avril, les blagues, toussa quoi), puis j'ai aussi sorti mon portable pour filmer un peu notre incroyable performance que je garderai précieusement toute ma vie. Et je suis tellement concentrée dans notre duo de haut niveau qu'il faut qu'il me prévienne pour que je me rende compte qu'on est garés et arrivés à destination, alors je le quitte enfin des yeux pour regarder devant moi, lâche un « Wouaaaaah » de l'exclamation ultime quand je vois l'écran géant face à nous, les voitures arrêtées avec les dudes qui passent entre elles pour vendre des énormes bols de pop-corn. La vérité c'est que je suis jamais allée dans un drive-in alors que c'était mon rêve, mais faute de véhicule j'avais jamais pu le faire avant. Alors dès qu'il pose la question je m'empresse de répondre la seconde suivante « Oui j'adore ! Merci merci t'es trop le meilleur ! » et je me détache pour le serrer fort contre moi avant de sursauter quand le générique du film résonne fort dans l'air. « Oh c'est les aristochats ! Tu l'as déjà vu dis ? Il est trop trop bien ! » Je suis super excitée, pas à cause du film mais parce que je vais le voir avec lui dans ce décor qui me fait rêver depuis que je suis gamine. Alors j'attrape timidement sa main pour entremêler nos doigts ensemble en souriant un peu puis essaye de me concentrer sur le Disney diffusé devant nous, en chantant toutes les chansons qui passent pour finir par oser appuyer ma tête contre son épaule. Le film n'est même pas encore terminé mais je prend déjà la parole, parce que pour une fois j'ai envie de tout (presque tout) lui dire. « On reviendra dis ? Tu promets ? C'est la meilleure soirée de l'Univers, merci Suny. » Et je m'accroche un peu plus à son bras, cache mes joues probablement rougies contre son cou. « Dis, quand t'as parlé de...rendez vous galant, tu voulais dire que euuuh tu m'aimes bien ? » Et c'est pas prononcé très fort et je suis même pas certaine qu'il ait entendu, et je sais pas vraiment si c'est mieux comme ça ou pas. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
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Re: Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Lun 5 Juin - 13:46 Citer EditerSupprimer
Date du love ♡ - Sohee jolie & Suny soleil - J'suis pas du genre angoissé comme gars, c'est même l'antonyme de ça ( t'es quecho que je sache ce mot scientifique hein ? ) Mais là j'avoue l'être un chouilla petit peu. J'suis toujours anxieux quand il s'agit de faire plaisir aux gens ou de les aider, j'ai l'impression de jamais faire assez bien comme la dernière fois avec Jae In quand il a rompu avec Eunbi. J'ai pas trouvé autre chose à faire que de l'emmener aux arcades pour ouej histoire de lui changer les idées et c'était trop con parce que si So Hee venait à plus vouloir traîner avec moi pour x raisons, aller aux arcades ça m'aurait pas aider du tout. J'arrive pas à aussi bien parler que certaines personnes comme Il Su ou Tae In... Eux ils savent toujours quoi dire pour aider les gens, les conseiller etc... Moi je comble les maux avec des blagues, j'essaie de réconforter aussi mais je fais « qu'essayer. » Il Su et Tae In eux ils arrivent à guérir le mal être des gens. Hansoo aussi il était pas bien à cause de Nora l'autre jour et j'ai pas dû bien le rassurer car il a jamais répondu à mon texto. Je suis trop nul comme ami. J'aimerais pouvoir en parler à Sohee mais c'est trop pas le moment. Je pense à des trucs bofs l'enjaillement alors que j'devrais profiter d'être avec elle. Tout ça pour dire que j'étais en stress de peur que ma surprise ça lui plaise pas et que ça m'a grave soulagé le cœur quand elle a lâché un tout émerveillé « Wouaaah » de la joie mignonne. Je pose les yeux sur elle et... Je te jure elle est magique, je suis plus triste du tout. Elle fout des kicks à la tristesse rien qu'en souriant, en étant là. La plus grande magicienne du monde c'est ma So Hee. Elle se détache pour m'enlacer, mes bras l'encerclent le temps de deux souffles. J'le sais car j'ai compté sa respiration pour pouvoir la caler sur la mienne et j'avais pas besoin de le faire car sans le vouloir on était déjà en toute synchronisation. « Je l'ai vu quand j'étais un petiot pas plus haut que ça. » Je sais pas pourquoi je prends ma bouteille d'eau comme échelle mais on va dire que c'est le stress. « Mais j'crois me souvenir qu'il était vachement bien, en plus les chats c'est cute. » Je pose mon avant-bras sur l'accoudoir, la paume à demi révélée comme pour lui proposer implicitement. Mon pouls s'accélère quand elle saisit la proposition, c'est là que nos doigts s'entremêlent et qu'un sourire de connivence maladroit et timide s'impose sur nos lèvres. Pendant le film je glisse des regards furtifs sur elle, pour la regarder simplement mais aussi pour vérifier qu'elle s'amuse. Quand elle le remarque je détourne les yeux l'air de rien souriant pour moi-même avec le sentiment de l'avoir un peu espionné et d'avoir été pris sur le fait. Lorsque nos doigts commencent à s'engourdir d'avoir été trop longtemps dans la même position je les dénoue, effleurant le contour de ses phalanges, le dos de sa main et quand la sensation désagréable s'estompe aussitôt je nous relie à nouveau. « On reviendra dis ? Tu promets ? C'est la meilleure soirée de l'Univers, merci Suny. — C'est vrai ça t'a plus à ce point ? » Elle se rapproche en dissimulant ses pommettes rubescentes contre mon cou, cette proximité m'rend lent. Dans ma tête les idées et les pensées fusent beaucoup trop, c'est souvent pour ça que j'arrive pas à me concentrer mais là y'a comme un petit ralenti sur image et les seules qui apparaissent ne concernent qu'elle. « Dis, quand t'as parlé de...rendez vous galant, tu voulais dire que euuuh tu m'aimes bien ? » Je déglutis, reste figé un temps suffisamment inquiétant pour qu'elle se redresse afin d'essayer de déceler un problème mais il n'y en a aucun ou peut-être que si. Ce truc qui me pince dans la poitrine, qui m'fait réfléchir à l'envers. Bien sûr que je t'aime, c'est aussi évident que je m'appelle Kwansun et toi Sohee. « Je... » Moi qui trouve toujours de quoi dire là j'suis plus capable de rien, envoûté par qu'une seule envie : ses lèvres. Je me penche vers elle, elle ne recule pas. Ma main frôle sa joue avant de glisser derrière son oreille une longue mèche de cheveux qui lui entravait le visage. Une distance risible fait obstacle au rapprochement auquel j'aspire mais j'en ai besoin, j'en ai besoin pour lui dire. « Oui — Oui je t'aime beaucoup. » Après une respiration coupée, comme celle que l'ont pourrait avoir avant de se jeter à l'eau, j'embrasse Sohee pour la toute première fois. Un bonheur en forme de gros soleil logé au creux du ventre irradie tout sur son passage, traverse mes veines, mes os et se répand jusque dans les extrémités de mes phalanges. Quand je disais qu'elle était magique... ☼☼☼ « Je te raccompagne jusqu'à ta chambre. » À défaut de ta maison comme dans les films. On traverse le couloir, sa chambre est à trois portes de la mienne, quand on passe devant je lui désigne d'un signe de tête. « J'habite ici. » Que je commente comme si c'était réellement "notre premier rencard" et qu'on apprenait tout juste à découvrir l'autre. Je ris à ma propre blague mais ça s'atténue bien vite quand on arrive « devant chez elle. » « Bon... » La soirée se termine et j'en ai pas envie. J'aimerais retourner dans la voiture, danser à nouveau de joie dans les toilettes de la fac comme un hystérique parce que tu as accepté ce rdv ou alors être à demain pour le club de cuisine. Dans le passé ou le futur je m'en fous, j'veux être dans un temps où tu es avec moi. « C'était une méga bonne soirée ça fait... Jamais que j'en ai passé une aussi bonne, fin pas jamais vu que c'est arrivé ce soir comme euh... Bref, je vais te laisser dormir il est tard. » J'hésite. Un nouveau baiser ou partir tout simplement ? J'opte pour une question. J'fais alors demi-tour, sans pour autant revenir sur mes pas. « Et toi Sohee, tu m'aimes bien ? » J'me contenterai même d'un « bien » s'il vient de toi. Si tu m'aimes que « bien » j'essaierai de toutes mes forces solaires de te faire m'aimer autant que je t'aime. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
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Re: Et sinon, tu veux bien de moi ? #sunhee | Dim 9 Juil - 19:55 Citer EditerSupprimer
Date du love ♡ - Sohee jolie & Suny soleil - On me dit souvent que je suis tête en l'air, que je me perd trop régulièrement dans mes pensées au point d'en oublier le monde réel. Et c'est vrai que j'imagine toujours beaucoup trop de choses, que j'invente des milliers de scénarios à propos de pleins de situations ou de personnes différentes. Et pourtant malgré tout ça, jamais je n'avais osé imaginer ce qui se passe ce soir. Aller dans un drive-in pour voir des vieux disneys avec le coucher de soleil en fond et Et il me faut une bonne dose de courage pour oser la poser, ma question. Parce que je ne veux pas tout gâcher, je ne veux pas créer de malaise ou lui faire peur en étant peut-être un peu trop directe. Alors forcément lorsqu'il ne dit rien alors que je sais qu'il a entendu vu que tout son corps s'est crispé d'un coup, bah je flippe. C'était définitivement une mauvaise idée de poser la question. Et s'il ne m'aimait pas tant que ça ? Et si il se forçait à dire que oui même s'il ne le pense pas vraiment ? Et si j'avais trop tout précipité ? Je me perd un peu dans cette myriade d'hypothèses sans le quitter des yeux. Et je le remarque, ce rapprochement, et je la sens, cette main dans mes cheveux, ce souffle qui s'échoue doucement contre mon visage, et le sien si près que je dois presque loucher pour pouvoir focus. Et il y a le temps qui semble s'être arrêté, et il y a le monde autour de nous qui a disparu. C'est juste lui et moi, c'est juste ces mots qui vibrent dans l'air et résonnent dans ma tête et dans tout mon corps, qui descendent dans mon estomac où un milliard de papillons se réveillent, qui courent tout le long de ma colonne vertébrale dans un long frisson. Et puis c'est ses lèvres qui éliminent l'espace qui les séparaient des miennes et qui créent un ouragan. C'est doux, si fort pourtant. C'est tendre, c'est... merveilleux. J'espère qu'il aime bien aussi, parce que des comme ça je risque bien d'en redemander tout le temps. ☼☼☼ On a pas réellement reparlé de ça après, comme si on n'osait pas, et pendant tout le trajet du retour nos joues ont gardé ce pourpre comme preuve irréfutable de notre timidité commune. Puis on est entrés dans le dortoir en veillant à ne pas faire de bruit pour ne réveiller personne. Mes canines mordillent ma pauvre lèvre inférieure, autant nerveusement que pour tenter de retrouver ce goût sucré, cette sensation addictive. Je le laisse me guider en souriant comme si on arpentait des quartiers inconnus et rigole même à sa remarque à propos du lieu où il habite. « Ah ouais ? j'connais pas le quartier. » Et puis dès qu'on s'arrête devant ma porte, c'est le stress. Alors c'est là le moment où tout se joue hein ? Celui où il faut dire au revoir, celui où il faut se séparer parce que la soirée est terminée, celui où il faut choisir entre un signe de la main ou un nouveau baiser. Mes doigts s'emmêlent nerveusement entre eux quand il prend la parole et ses mots parviennent quand même à me faire sourire, mais il ne me laisse pas vraiment le temps de répondre avant de s'éloigner, puis de finalement me refaire face pour poser la question. « Je... » Comme si la question se posait, comme si ce n'était pas évident que je ne vois que lui. Alors je décide de ne pas réfléchir, et m'approche de lui avant de me hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser pendant que mes bras se croisent derrière sa nuque. Cette fois l'échange dure un peu plus longtemps, est légèrement moins timide mais toujours aussi doux et mes talons ne retrouvent le sol que lorsque l'air vient à manquer. « Je t'aime bien... beaucoup... tout court. » c'est à peine soufflé mais nos visages sont toujours tellement proches que je n'avais pas besoin de parler plus fort pour qu'il entende. Et une de mes mains descend jusqu'à la sienne, l'attrape timidement. « Tu veux... dormir chez moi ? Tu vas pas refaire la route jusqu'où tu habites, comme t'as dit il est tard. » code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS. |
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