catch me if you can ━ jasun & siara
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catch me if you can ━ jasun & siara | Lun 30 Jan - 17:02 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, aesthetic, ☾ Siara partait initialement vers le gymnase pour son entraînement pratique auprès des autres cheers de son équipe. Elle avait une bonne heure d'avance mais elle comptait s'exercer un peu seule. Étant ressortie plus tôt que prévue de son précédent cours, la jolie brune ne s'était pas résolue à flâner bêtement dans le campus. Elle s'était motivée à s'y rendre de suite, la lanière de son sac à dos sur le coin de son épaule. Depuis le début de l'année, la singapourienne avait quelque peu relâchée son attention sur le terrain. Non pas parce qu'elle n'aimait plus s'exercer auprès des Avengers, mais plus par manque d'implication. Même si elle était souvent à l'origine des tensions, les conflits avec les nanas des Choego expliquait son relâchement actuel. Et reprendre sérieusement ses entraînements faisait parti de ses bonnes résolutions de l'année ! Encore une qui passerait à la trappe, autant le dire. Et pourtant, il y avait une de résolution, qu'elle respectait sans le moindre mal. Taquiner ce cher Jasun au moins une fois par semaine. Habituellement ils ne se parlaient que lorsqu'ils ressentaient le besoin de se voir. Pour combler un besoin affectif, ou pour passer un bon moment. Malgré leur proximité, ils étaient très respectueux de la vie privée de l'autre et ne s'interposaient pas dans les relations qu'ils pouvaient avoir. Sur la théorie, ça fonctionnait encore très bien. Siara se sentait relativement libre dans cette relation. Libre mais pas moins dépendante lorsqu'il se mettait réellement à lui manquer. Et autant dire que plus ça allait, moins elle pouvait se passer de lui… Elle était même forcée de le constater, surtout lorsqu'ils finissaient par retomber l'un sur l'autre. Les deux finissaient systématiquement par s'éloigner en catimini pour vivre des instants pleins de tendresses ou de franches rigolades qui n'appartenaient qu'à eux. Il était le premier homme plus âgé qu'elle fréquentait. Une exception à sa règle, car l'idée même d'être touchée par un type qui pouvait avoir l'âge de ses grands-frères la dérangeait. Pourtant, les mains de Jasun sur sa peau ne l'avait jamais révulsée. Il était différent des autres gars. Il était différent par le simple fait qu'en sa présence, elle devenait une tout autre personne, agréable et épanouie. Elle ne luttait même plus lorsqu'elle le voyait, comme incapable de simplement passer son chemin. C'est ce qui se passa lorsqu'elle traversa une partie des annexes du campus, pourtant décidée à rejoindre le gymnase… Cette silhouette reconnaissable entre mille fut celle de Jasun ! Eux qui avaient pour habitude de se voir en dehors de ces murs puisqu'ils ne se croisaient que très rarement à la fac… Autant dire que ce fut un choc pour la brunette. Mais un choc positif, bien entendu. Et sans trop savoir pourquoi, en oubliant totalement le fait qu'elle devait se rendre au gymnase, la jeune femme se mit à le suivre en toute discrétion, un sourire lumineux planté sur ses lèvres. Elle n'était probablement pas la plus discrète avec ses bottines à talons hauts qui venaient taper contre le sol. Et pourtant, elle se fit la plus silencieuse possible, curieuse de l'endroit où il se rendait…
A force de chemins empruntés, la belle se retrouvera devant la bibliothèque de Yonsei. Autant dire qu'elle était surprise de le retrouver ici ! Non pas qu'elle le considérait trop feignant pour y mettre les pieds, mais juste qu'elle ne le s'était jamais imaginé en mode studieux ! C'est avec un sourire sur ses lèvres que la belle pénétra dans l'enceinte, toujours dans la précaution de restée dos à lui pour ne pas se faire repérer. Depuis qu'elle avait commencé à le suivre, l'envie de jouer s'était fait ressentir. Et c'est en s'armant de son téléphone dernier cri qu'elle prit une photo à son insu – sans le flash évidemment – et qu'elle pianota un message, sûre de ce qu'elle faisait. « J'ai repéré un garçon trop mignon… J'ai pas pu m'empêcher de le suivre. » Le cliché précédemment pris fut envoyé quelques instants plus tard, dans un soucis de timing et d'effet de surprise. La belle s'éloigna à bonne distance pour ne pas se faire repérer. La lanière de son sac était en train de lentement mais sûrement retomber le long de son bras. Au bout de plusieurs mètres, son sac se vautra littéralement à terre et Siara profita d'être en position accroupis pour ressortir un stylo de la poche avant, ainsi qu'une feuille de son bloc-note qu'elle arracha d'un mouvement sec. Veillant toujours à ne pas être repérée, elle gribouilla quelque chose avant d'entreprendre un rapide origami dont elle avait la parfaite maîtrise. Si elle n'avait pas été dans l'urgence, peut-être aurait-elle pu s'essayer à une forme proche du renard ; la fraternité dans laquelle il appartenait. Faute de temps et de patience, la demoiselle alla au plus simple avant de fébrilement se redresser sur ses deux jambes, le feu de l'excitation lui montant aux joues. Elle réajusta tout aussi naturellement la jupe qu'elle portait, dans un soucis esthétique. Il n'y avait vraiment qu'avec lui qu'elle s'amusait ainsi… Et c'était carrément idiot à tout bien y réfléchir ! Pourtant, la pyobeom pouffa d'un doux rire dans l'attente de sa réponse. Elle profita du fait d'être seule pour déposer l'origami au sommet d'un ouvrage à bonne hauteur des yeux. Ceci étant fait, la belle reprit une photo qu'elle envoya de nouveau à Jasun, comme d'un indice pouvant le mettre sur la piste… Oui, parce qu'il n'allait pas rester sans rien faire, pas vrai ? Il allait forcément se laisser prendre au jeu si elle le provoquait. « Mais me chercherait-il s'il était en mesure de me trouver ? » Le message de nouveau envoyé avec la pièce jointe, la singapourienne freina un rire lorsqu'elle refit le tour de la bibliothèque, toujours dans l'optique d'inverser la tendance et d'être celle qui serait « pourchasser ». Comprendrait-il l'indice laissé à l'intérieur de l'origami ? Allait-il le retrouver, au moins ? Cela lui laissait un peu de temps pour récupérer ses esprits et se rendre jusqu'au gymnase. Oui car c'était bien là qu'elle se rendait une bonne fois pour toute ! Accomplir cette b.a en ce fin de mois, ce n'était absolument pas l'hôpital qui se foutait de la charité ! Puis se rendrait-il là-bas ? L'indice laissé n'était autre que le mot « Avengers ».
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, aesthetic, ☾ Siara partait initialement vers le gymnase pour son entraînement pratique auprès des autres cheers de son équipe. Elle avait une bonne heure d'avance mais elle comptait s'exercer un peu seule. Étant ressortie plus tôt que prévue de son précédent cours, la jolie brune ne s'était pas résolue à flâner bêtement dans le campus. Elle s'était motivée à s'y rendre de suite, la lanière de son sac à dos sur le coin de son épaule. Depuis le début de l'année, la singapourienne avait quelque peu relâchée son attention sur le terrain. Non pas parce qu'elle n'aimait plus s'exercer auprès des Avengers, mais plus par manque d'implication. Même si elle était souvent à l'origine des tensions, les conflits avec les nanas des Choego expliquait son relâchement actuel. Et reprendre sérieusement ses entraînements faisait parti de ses bonnes résolutions de l'année ! Encore une qui passerait à la trappe, autant le dire. Et pourtant, il y avait une de résolution, qu'elle respectait sans le moindre mal. Taquiner ce cher Jasun au moins une fois par semaine. Habituellement ils ne se parlaient que lorsqu'ils ressentaient le besoin de se voir. Pour combler un besoin affectif, ou pour passer un bon moment. Malgré leur proximité, ils étaient très respectueux de la vie privée de l'autre et ne s'interposaient pas dans les relations qu'ils pouvaient avoir. Sur la théorie, ça fonctionnait encore très bien. Siara se sentait relativement libre dans cette relation. Libre mais pas moins dépendante lorsqu'il se mettait réellement à lui manquer. Et autant dire que plus ça allait, moins elle pouvait se passer de lui… Elle était même forcée de le constater, surtout lorsqu'ils finissaient par retomber l'un sur l'autre. Les deux finissaient systématiquement par s'éloigner en catimini pour vivre des instants pleins de tendresses ou de franches rigolades qui n'appartenaient qu'à eux. Il était le premier homme plus âgé qu'elle fréquentait. Une exception à sa règle, car l'idée même d'être touchée par un type qui pouvait avoir l'âge de ses grands-frères la dérangeait. Pourtant, les mains de Jasun sur sa peau ne l'avait jamais révulsée. Il était différent des autres gars. Il était différent par le simple fait qu'en sa présence, elle devenait une tout autre personne, agréable et épanouie. Elle ne luttait même plus lorsqu'elle le voyait, comme incapable de simplement passer son chemin. C'est ce qui se passa lorsqu'elle traversa une partie des annexes du campus, pourtant décidée à rejoindre le gymnase… Cette silhouette reconnaissable entre mille fut celle de Jasun ! Eux qui avaient pour habitude de se voir en dehors de ces murs puisqu'ils ne se croisaient que très rarement à la fac… Autant dire que ce fut un choc pour la brunette. Mais un choc positif, bien entendu. Et sans trop savoir pourquoi, en oubliant totalement le fait qu'elle devait se rendre au gymnase, la jeune femme se mit à le suivre en toute discrétion, un sourire lumineux planté sur ses lèvres. Elle n'était probablement pas la plus discrète avec ses bottines à talons hauts qui venaient taper contre le sol. Et pourtant, elle se fit la plus silencieuse possible, curieuse de l'endroit où il se rendait…
A force de chemins empruntés, la belle se retrouvera devant la bibliothèque de Yonsei. Autant dire qu'elle était surprise de le retrouver ici ! Non pas qu'elle le considérait trop feignant pour y mettre les pieds, mais juste qu'elle ne le s'était jamais imaginé en mode studieux ! C'est avec un sourire sur ses lèvres que la belle pénétra dans l'enceinte, toujours dans la précaution de restée dos à lui pour ne pas se faire repérer. Depuis qu'elle avait commencé à le suivre, l'envie de jouer s'était fait ressentir. Et c'est en s'armant de son téléphone dernier cri qu'elle prit une photo à son insu – sans le flash évidemment – et qu'elle pianota un message, sûre de ce qu'elle faisait. « J'ai repéré un garçon trop mignon… J'ai pas pu m'empêcher de le suivre. » Le cliché précédemment pris fut envoyé quelques instants plus tard, dans un soucis de timing et d'effet de surprise. La belle s'éloigna à bonne distance pour ne pas se faire repérer. La lanière de son sac était en train de lentement mais sûrement retomber le long de son bras. Au bout de plusieurs mètres, son sac se vautra littéralement à terre et Siara profita d'être en position accroupis pour ressortir un stylo de la poche avant, ainsi qu'une feuille de son bloc-note qu'elle arracha d'un mouvement sec. Veillant toujours à ne pas être repérée, elle gribouilla quelque chose avant d'entreprendre un rapide origami dont elle avait la parfaite maîtrise. Si elle n'avait pas été dans l'urgence, peut-être aurait-elle pu s'essayer à une forme proche du renard ; la fraternité dans laquelle il appartenait. Faute de temps et de patience, la demoiselle alla au plus simple avant de fébrilement se redresser sur ses deux jambes, le feu de l'excitation lui montant aux joues. Elle réajusta tout aussi naturellement la jupe qu'elle portait, dans un soucis esthétique. Il n'y avait vraiment qu'avec lui qu'elle s'amusait ainsi… Et c'était carrément idiot à tout bien y réfléchir ! Pourtant, la pyobeom pouffa d'un doux rire dans l'attente de sa réponse. Elle profita du fait d'être seule pour déposer l'origami au sommet d'un ouvrage à bonne hauteur des yeux. Ceci étant fait, la belle reprit une photo qu'elle envoya de nouveau à Jasun, comme d'un indice pouvant le mettre sur la piste… Oui, parce qu'il n'allait pas rester sans rien faire, pas vrai ? Il allait forcément se laisser prendre au jeu si elle le provoquait. « Mais me chercherait-il s'il était en mesure de me trouver ? » Le message de nouveau envoyé avec la pièce jointe, la singapourienne freina un rire lorsqu'elle refit le tour de la bibliothèque, toujours dans l'optique d'inverser la tendance et d'être celle qui serait « pourchasser ». Comprendrait-il l'indice laissé à l'intérieur de l'origami ? Allait-il le retrouver, au moins ? Cela lui laissait un peu de temps pour récupérer ses esprits et se rendre jusqu'au gymnase. Oui car c'était bien là qu'elle se rendait une bonne fois pour toute ! Accomplir cette b.a en ce fin de mois, ce n'était absolument pas l'hôpital qui se foutait de la charité ! Puis se rendrait-il là-bas ? L'indice laissé n'était autre que le mot « Avengers ».
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Re: catch me if you can ━ jasun & siara | Lun 30 Jan - 23:07 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ C'était une journée qui s'annonçait banale, j'irais même jusqu'à dire ennuyante. Vous me direz sûrement que ej suis fou de dire ça pour un étudiant en mathématiques et statistiques, mais croyez moi, ça n'a rien d'intéressant. me perdre des heures entières dans des chiffres, des virgules et des pourcentages n'était pas franchement un plaisir mais j'avais la chance de les comprendre aisément comme Champollion comprenait les hiéroglyphes. Le bout du stylo appuyé sur ma lèvre et les yeux rivés sur le reflet du rétroprojecteur, j'étais en train de résoudre une équation à rallonge que nous avait posé le prof en guise de défi, mais il annonça la fin des cours et je ne pus pas vraiment m'y attarder. Or, je suis le genre de garçon à qui il ne faut pas poser de défi car, par la suite, je buche dessus jusqu'à y arriver. Alors, ni une ni deux, je passai la lanière de mon sac sur mon épaule et quittai l'amphithéâtre, suivi de près par 2 de mes camarades de classe qui me lançaient des "Jasun où tu vas?" mais le pas pressé et surtout faisant la sourde oreille, je me dirigeai vers la bibliothèque, sans même avoir remarqué une certaine demoiselle.
La dame de l'accueil de la BU me lança un regard méfiant. Je l'ignorai et me dirigeai directement vers une table de libre avant de sortir une feuille de mon trieur et un bouquin. T'es sérieux t'es venu à la bibliothèque pour ça? Tu peux rentrer chez toi si tu veux, j'tai pas demandé de me suivre. lui répondis-je, maintenant concentré sur cette équation plus casse-tête que prévue. Je pensais qu'avec cette réponse qui manquait de tact (et je l'avoue, j'avais fait exprès) ils finiraient par partir. mais même pas. Et alors que je les regardais avec pitié, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean. Je le sortis et me retrouvai face à une photo de moi. De dos. Prise... A la bibliothèque soit, aujourd'hui, là, y a 2 minutes. C'était Siara. Je fronçai les sourcils, puis esquissai un sourire en lisant le commentaire qui accompagnait la photo. Je m'apprêtais à lui répondre lorsque le téléphone vibra une nouvelle fois, dans mes mains, affichant alors un autre message, avec la photo d'un origami mais celui-ci était posté sur un tas de livres, quelque part dans la bibliothèque. L'équation n'existait plus à présent, et je laissais mes collègues se pencher dessus pendant que j'essayais de trouver à quel endroit pouvait bien se trouver l'origami qu'elle avait posé.
Je rangeai mon téléphone dans la poche et quittai la table où je m'étais mis pour travailler. Mes amis me demandèrent où j'allais, ce à quoi je ne répondis pas, l'air sérieux, comme toujours, à la recherche de cet indice qu'elle m'avait laissé. C'était bien la première fois que je me prêtais à un tel jeu et pour dire vrai, le changement ne faisait pas de mal. Je me surprenais même à trouver ça amusant. Souriant doucement comme un idiot, je me dirigeai vers le rayon des livres historiques, là où il y avait le moins de monde. Ainsi, j'approchai discrètement du coin sans éveiller quelconques soupçons, mais ce n'était pas le bon endroit. Je regardai à nouveau la photo et zoomai alors sur la tranche du premier livre sur lequel était posé l'origami. Un livre qui devait sûrement se trouver le rayon médecine. J'approchai donc de ce coin et après avoir scruté du regard chaque pile, je finis par trouver ce que je cherchais: l'origami de Siara. J'esquissai un sourire, puis le dépliai délicatement. A l'intérieur, un seul mot: Avengers. Le temps de quelques secondes, je ne parvins pas à faire le rapprochement, mais c'est soudainement que l'idée me revint en pleine figure: Siara était une cheerleader dans l'équipe numéro 1, aka les Avengers. Ni une ni deux, je repartis chercher mes affaires, l'origami dans ma main. Mes amis me demandèrent où j'allais, ce à quoi je leur répondis, le doigt tendu vers la feuille. 6. La réponse à l'équation, c'est 6. Et je disparus de la bibliothèque, sans même donner d'explication à mes camarades.
Direction le gymnase où j'étais quasiment sûr de retrouver la brunette. Quand je poussai les portes du complexe sportif, je me retrouvai dans un gymnase vide. Il n'y avait pas un bruit, alors je pénétrai un peu plus et lançai un regard vers les gradins. Personne. Je me tournai puis vis alors Siara sortir des vestiaires, vêtue de sa tenue de cheerleader. Je déglutis. Elle avait beau avoir 6 ans de moins que moi, je la trouvais belle, bien plus belle que certaines filles de mon âge, ça, c'était certain. Je croisai les bras en la voyant sourire, espiègle. Trouvée. déclarai-je, lui montrant son origami. On trouve toujours quand on cherche correctement. rajoutai-je, toujours souriant, pour répondre à son deuxième message. J'avais envie de la trouver, et quand on veut on peut. Siara? Elle était surprenante, mais dans le bon sens du terme. Alors, qui tu es parmi les avengers? La sorcière rouge?
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ C'était une journée qui s'annonçait banale, j'irais même jusqu'à dire ennuyante. Vous me direz sûrement que ej suis fou de dire ça pour un étudiant en mathématiques et statistiques, mais croyez moi, ça n'a rien d'intéressant. me perdre des heures entières dans des chiffres, des virgules et des pourcentages n'était pas franchement un plaisir mais j'avais la chance de les comprendre aisément comme Champollion comprenait les hiéroglyphes. Le bout du stylo appuyé sur ma lèvre et les yeux rivés sur le reflet du rétroprojecteur, j'étais en train de résoudre une équation à rallonge que nous avait posé le prof en guise de défi, mais il annonça la fin des cours et je ne pus pas vraiment m'y attarder. Or, je suis le genre de garçon à qui il ne faut pas poser de défi car, par la suite, je buche dessus jusqu'à y arriver. Alors, ni une ni deux, je passai la lanière de mon sac sur mon épaule et quittai l'amphithéâtre, suivi de près par 2 de mes camarades de classe qui me lançaient des "Jasun où tu vas?" mais le pas pressé et surtout faisant la sourde oreille, je me dirigeai vers la bibliothèque, sans même avoir remarqué une certaine demoiselle.
La dame de l'accueil de la BU me lança un regard méfiant. Je l'ignorai et me dirigeai directement vers une table de libre avant de sortir une feuille de mon trieur et un bouquin. T'es sérieux t'es venu à la bibliothèque pour ça? Tu peux rentrer chez toi si tu veux, j'tai pas demandé de me suivre. lui répondis-je, maintenant concentré sur cette équation plus casse-tête que prévue. Je pensais qu'avec cette réponse qui manquait de tact (et je l'avoue, j'avais fait exprès) ils finiraient par partir. mais même pas. Et alors que je les regardais avec pitié, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean. Je le sortis et me retrouvai face à une photo de moi. De dos. Prise... A la bibliothèque soit, aujourd'hui, là, y a 2 minutes. C'était Siara. Je fronçai les sourcils, puis esquissai un sourire en lisant le commentaire qui accompagnait la photo. Je m'apprêtais à lui répondre lorsque le téléphone vibra une nouvelle fois, dans mes mains, affichant alors un autre message, avec la photo d'un origami mais celui-ci était posté sur un tas de livres, quelque part dans la bibliothèque. L'équation n'existait plus à présent, et je laissais mes collègues se pencher dessus pendant que j'essayais de trouver à quel endroit pouvait bien se trouver l'origami qu'elle avait posé.
Je rangeai mon téléphone dans la poche et quittai la table où je m'étais mis pour travailler. Mes amis me demandèrent où j'allais, ce à quoi je ne répondis pas, l'air sérieux, comme toujours, à la recherche de cet indice qu'elle m'avait laissé. C'était bien la première fois que je me prêtais à un tel jeu et pour dire vrai, le changement ne faisait pas de mal. Je me surprenais même à trouver ça amusant. Souriant doucement comme un idiot, je me dirigeai vers le rayon des livres historiques, là où il y avait le moins de monde. Ainsi, j'approchai discrètement du coin sans éveiller quelconques soupçons, mais ce n'était pas le bon endroit. Je regardai à nouveau la photo et zoomai alors sur la tranche du premier livre sur lequel était posé l'origami. Un livre qui devait sûrement se trouver le rayon médecine. J'approchai donc de ce coin et après avoir scruté du regard chaque pile, je finis par trouver ce que je cherchais: l'origami de Siara. J'esquissai un sourire, puis le dépliai délicatement. A l'intérieur, un seul mot: Avengers. Le temps de quelques secondes, je ne parvins pas à faire le rapprochement, mais c'est soudainement que l'idée me revint en pleine figure: Siara était une cheerleader dans l'équipe numéro 1, aka les Avengers. Ni une ni deux, je repartis chercher mes affaires, l'origami dans ma main. Mes amis me demandèrent où j'allais, ce à quoi je leur répondis, le doigt tendu vers la feuille. 6. La réponse à l'équation, c'est 6. Et je disparus de la bibliothèque, sans même donner d'explication à mes camarades.
Direction le gymnase où j'étais quasiment sûr de retrouver la brunette. Quand je poussai les portes du complexe sportif, je me retrouvai dans un gymnase vide. Il n'y avait pas un bruit, alors je pénétrai un peu plus et lançai un regard vers les gradins. Personne. Je me tournai puis vis alors Siara sortir des vestiaires, vêtue de sa tenue de cheerleader. Je déglutis. Elle avait beau avoir 6 ans de moins que moi, je la trouvais belle, bien plus belle que certaines filles de mon âge, ça, c'était certain. Je croisai les bras en la voyant sourire, espiègle. Trouvée. déclarai-je, lui montrant son origami. On trouve toujours quand on cherche correctement. rajoutai-je, toujours souriant, pour répondre à son deuxième message. J'avais envie de la trouver, et quand on veut on peut. Siara? Elle était surprenante, mais dans le bon sens du terme. Alors, qui tu es parmi les avengers? La sorcière rouge?
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Re: catch me if you can ━ jasun & siara | Mar 31 Jan - 19:09 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, ☾ Elle avait conscience de casser un peu leurs habitudes. Jasun et elle se fréquentaient depuis neuf mois désormais, sauf que cela s'était toujours fait à l'extérieur. S'ils avaient beau s'entendre tous les deux, en réalité, ils ne savaient que le strict minimum l'un de l'autre. Ou tout du moins, Siara se plaisait à lui montrer ce qu'il voulait bien voir en soirée. Oui elle était jeune, mais elle manquait pas d'audace et de répondant. La solitude et le perpétuel sentiment d'infériorité l'avait poussée à devenir combative et particulièrement ingénieuse, du haut de ses vingt ans. Elle aimait surprendre, que ce soit en bien ou en mal. Bizarrement avec Jasun, la singapourienne préférait très largement faire bonne impression. Elle était plutôt naturelle avec lui parce qu'il lui inspirait confiance. Après tout, Jasun n'était pas de ces gosses puériles de son âge. Il était tellement plus qu'un plan cul régulier. Il était respectueux, attentif et rassurant. Elle se sentait presque chanceuse de l'avoir rencontré dans le plus grand des hasards. Quelle probabilité y avait-il pour que leurs chemins se croisent ? Les chances avaient été minimes et pourtant, cela s'était produit. Et désormais, il lui était presque impossible de le contourner lorsque l'histoire semblait se répéter. Même si cette fois-ci, elle avait tout mis en œuvre pour qu'ils se rejoignent, l'autre probabilité qu'il se refuse à entrer dans son jeu était toujours plausible. Après tout, rien ne l'obligeait à le faire. Initialement il était bien censé travailler à la bibliothèque ? Tout comme elle devait simplement s’entraîner au gymnase. Si jusqu'à présent ils ne se voyaient que le soir, d'un accord commun, cette fois-ci elle venait bousculer les choses, poussée par son envie d'entendre sa voix, de voir son sourire et d'admirer l'expression qu'il aurait au visage, une fois vêtue de son uniforme de cheerleader. Ainsi apprêtée dans les vestiaires du côté féminin, la brunette suspendit sa longue chevelure au-dessus de sa tête d'une simple mais élégante queue de cheval. Quelques mèches rebelles s'étaient décidées à rencontrer le devant de ses yeux, mais la demoiselle les chassa d'un rapide mouvement de la main. Certaines reviendraient l'embêter mais qu'importe. Elle ne se faisait pas à l'idée de couper ses cheveux un jour. C'était même tout bonnement impensable !
Fin prête, la jeune femme récupéra ses pompons laissés à l'intérieur de son casier avant de s'avancer d'une démarche sautillante mais aussi énergique jusqu'au cœur du gymnase. Aussitôt eut-elle bravée les portes battantes que son corps s'immobilisa brusquement à la vue du beau Jasun ! Il avait donc compris… Mais trop fière pour simplement l'admettre, un sourire mangea la moitié de son visage lorsqu'elle accouru dans sa direction avec une espièglerie qui lui ressemblait bien. Par ailleurs, lorsqu'elle se retrouva à sa hauteur, la brunette ne se fit pas attendre pour lui déposer un rapide baiser en traite, sur la bordure de ses lèvres. Il ne fallait pas croire, c'était d'autant plus frustrant pour elle mais… elle préférait peut-être davantage se jouer de lui ! Il se vantait de l'avoir trouvé mais… Siara ne comptait pas lui donner raison aussi facilement. « Hm. Je trouve que t'as été plutôt long… C'était si dur à comprendre ? » le taquina t-elle alors qu'elle se reculait de quelques pas lents, consciente de son regard sur ses courbes ainsi valorisées en tenue de pom-pom girl. C'était bien la première fois qu'il la voyait ainsi. Elle espérait qu'il appréciait la vue. En tout cas, ça ne semblait pas le laisser indifférent... Raison pour laquelle son sourire gagna en intensité alors qu'elle exécutait une série d'étirements sans jamais le quitter du regard. « La sorcière rouge ? Tu le penses vraiment ? » Sans néanmoins attendre après une réponse. Elle ajouta bien assez vite d'une voix pleine d'assurance : « Non je suis un personnage à part entière. Parce que vois-tu… je suis déjà exceptionnelle ! » Non sans se prendre réellement au sérieux, la belle étouffa un rire au moment où elle se recula un peu plus pour effectuer un rapide salto-arrière avec grâce et dextérité, comme s'il s'agissait de la chose la plus aisée à accomplir ! Lorsqu'elle retomba précisément sur ses pieds, une légère teinte empourprée s'implanta sur ses joues. Pourtant confiante et satisfaite sur l'instant, elle dissimulait bien à ce cher Jasun toutes les émotions qu'elle pouvait bien ressentir. Ce n'était pas juste la surprise de le voir. Il y avait aussi un mélange d'appréhension, de doute et d'hystérie qu'elle se plaisait à refouler pour ne pas paraître folle ou trop attachée.
Siara poursuivit ses étirements plus tranquillement. « Alors, ça valait le déplacement ? » ajouta t-elle, espiègle, quelques mèches lui retombant sur le devant de ses yeux. Elle prenait également le soin de paraître gracieuse dans ce qu'elle faisait, sinon ce n'était pas drôle. Puis enfin, elle relâcha ses pompons à terre avant de se rediriger vers le seul être ici présent en dehors d'elle-même. C'était calme. Anormalement calme pour une fin d'après-midi… Mais les filles ne tarderaient plus non plus. Du moins, tout dépendait de la ponctualité de chacune. Mais maintenant qu'il était ici, elle n'avait plus du tout envie de s'exercer… Le séduire était encore autre chose. Une expression taquine sur son visage, la jeune femme se rapprocha en silence du coréen sans néanmoins lui adresser un baiser pouvant marquer sa fin. Car si elle commençait, ce n'était pas dit qu'elle s'arrête. Et concrètement, ils étaient toujours dans un lieu public. Elle se devait de rester un minimum vigilante… Même si la discrétion n'était pas leur fort en soirée ! Bon nombre de leurs amis en communs les pensaient ensemble ! A vrai dire, ils avaient cessé de se poser des questions depuis longtemps. « C'était bien, la bibliothèque ? Du moins… le peu que tu y es resté. » Cette remarque l'amusa tout particulièrement, alors qu'elle venait de justifier le fait qu'il avait tout arrêté pour la retrouver. Son sourire s'étira un peu plus au moment où elle glissa ses bras autour de ses larges épaules pour s'y suspendre délicatement, et toujours dans la provocation. Elle jouait seulement. Ou plutôt, elle jouait constamment. C'était presque instinctif avec lui. Le besoin de capter son entière attention... Ni une ni deux, Siara approcha ses lèvres de l'oreille de ce dernier qu'elle effleura par inadvertance. « Je me suis pas trompée quand je disais qu'il était mignon... Encore mieux de face. » ajouta t-elle enfin, dans un léger rire incontrôlé.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, ☾ Elle avait conscience de casser un peu leurs habitudes. Jasun et elle se fréquentaient depuis neuf mois désormais, sauf que cela s'était toujours fait à l'extérieur. S'ils avaient beau s'entendre tous les deux, en réalité, ils ne savaient que le strict minimum l'un de l'autre. Ou tout du moins, Siara se plaisait à lui montrer ce qu'il voulait bien voir en soirée. Oui elle était jeune, mais elle manquait pas d'audace et de répondant. La solitude et le perpétuel sentiment d'infériorité l'avait poussée à devenir combative et particulièrement ingénieuse, du haut de ses vingt ans. Elle aimait surprendre, que ce soit en bien ou en mal. Bizarrement avec Jasun, la singapourienne préférait très largement faire bonne impression. Elle était plutôt naturelle avec lui parce qu'il lui inspirait confiance. Après tout, Jasun n'était pas de ces gosses puériles de son âge. Il était tellement plus qu'un plan cul régulier. Il était respectueux, attentif et rassurant. Elle se sentait presque chanceuse de l'avoir rencontré dans le plus grand des hasards. Quelle probabilité y avait-il pour que leurs chemins se croisent ? Les chances avaient été minimes et pourtant, cela s'était produit. Et désormais, il lui était presque impossible de le contourner lorsque l'histoire semblait se répéter. Même si cette fois-ci, elle avait tout mis en œuvre pour qu'ils se rejoignent, l'autre probabilité qu'il se refuse à entrer dans son jeu était toujours plausible. Après tout, rien ne l'obligeait à le faire. Initialement il était bien censé travailler à la bibliothèque ? Tout comme elle devait simplement s’entraîner au gymnase. Si jusqu'à présent ils ne se voyaient que le soir, d'un accord commun, cette fois-ci elle venait bousculer les choses, poussée par son envie d'entendre sa voix, de voir son sourire et d'admirer l'expression qu'il aurait au visage, une fois vêtue de son uniforme de cheerleader. Ainsi apprêtée dans les vestiaires du côté féminin, la brunette suspendit sa longue chevelure au-dessus de sa tête d'une simple mais élégante queue de cheval. Quelques mèches rebelles s'étaient décidées à rencontrer le devant de ses yeux, mais la demoiselle les chassa d'un rapide mouvement de la main. Certaines reviendraient l'embêter mais qu'importe. Elle ne se faisait pas à l'idée de couper ses cheveux un jour. C'était même tout bonnement impensable !
Fin prête, la jeune femme récupéra ses pompons laissés à l'intérieur de son casier avant de s'avancer d'une démarche sautillante mais aussi énergique jusqu'au cœur du gymnase. Aussitôt eut-elle bravée les portes battantes que son corps s'immobilisa brusquement à la vue du beau Jasun ! Il avait donc compris… Mais trop fière pour simplement l'admettre, un sourire mangea la moitié de son visage lorsqu'elle accouru dans sa direction avec une espièglerie qui lui ressemblait bien. Par ailleurs, lorsqu'elle se retrouva à sa hauteur, la brunette ne se fit pas attendre pour lui déposer un rapide baiser en traite, sur la bordure de ses lèvres. Il ne fallait pas croire, c'était d'autant plus frustrant pour elle mais… elle préférait peut-être davantage se jouer de lui ! Il se vantait de l'avoir trouvé mais… Siara ne comptait pas lui donner raison aussi facilement. « Hm. Je trouve que t'as été plutôt long… C'était si dur à comprendre ? » le taquina t-elle alors qu'elle se reculait de quelques pas lents, consciente de son regard sur ses courbes ainsi valorisées en tenue de pom-pom girl. C'était bien la première fois qu'il la voyait ainsi. Elle espérait qu'il appréciait la vue. En tout cas, ça ne semblait pas le laisser indifférent... Raison pour laquelle son sourire gagna en intensité alors qu'elle exécutait une série d'étirements sans jamais le quitter du regard. « La sorcière rouge ? Tu le penses vraiment ? » Sans néanmoins attendre après une réponse. Elle ajouta bien assez vite d'une voix pleine d'assurance : « Non je suis un personnage à part entière. Parce que vois-tu… je suis déjà exceptionnelle ! » Non sans se prendre réellement au sérieux, la belle étouffa un rire au moment où elle se recula un peu plus pour effectuer un rapide salto-arrière avec grâce et dextérité, comme s'il s'agissait de la chose la plus aisée à accomplir ! Lorsqu'elle retomba précisément sur ses pieds, une légère teinte empourprée s'implanta sur ses joues. Pourtant confiante et satisfaite sur l'instant, elle dissimulait bien à ce cher Jasun toutes les émotions qu'elle pouvait bien ressentir. Ce n'était pas juste la surprise de le voir. Il y avait aussi un mélange d'appréhension, de doute et d'hystérie qu'elle se plaisait à refouler pour ne pas paraître folle ou trop attachée.
Siara poursuivit ses étirements plus tranquillement. « Alors, ça valait le déplacement ? » ajouta t-elle, espiègle, quelques mèches lui retombant sur le devant de ses yeux. Elle prenait également le soin de paraître gracieuse dans ce qu'elle faisait, sinon ce n'était pas drôle. Puis enfin, elle relâcha ses pompons à terre avant de se rediriger vers le seul être ici présent en dehors d'elle-même. C'était calme. Anormalement calme pour une fin d'après-midi… Mais les filles ne tarderaient plus non plus. Du moins, tout dépendait de la ponctualité de chacune. Mais maintenant qu'il était ici, elle n'avait plus du tout envie de s'exercer… Le séduire était encore autre chose. Une expression taquine sur son visage, la jeune femme se rapprocha en silence du coréen sans néanmoins lui adresser un baiser pouvant marquer sa fin. Car si elle commençait, ce n'était pas dit qu'elle s'arrête. Et concrètement, ils étaient toujours dans un lieu public. Elle se devait de rester un minimum vigilante… Même si la discrétion n'était pas leur fort en soirée ! Bon nombre de leurs amis en communs les pensaient ensemble ! A vrai dire, ils avaient cessé de se poser des questions depuis longtemps. « C'était bien, la bibliothèque ? Du moins… le peu que tu y es resté. » Cette remarque l'amusa tout particulièrement, alors qu'elle venait de justifier le fait qu'il avait tout arrêté pour la retrouver. Son sourire s'étira un peu plus au moment où elle glissa ses bras autour de ses larges épaules pour s'y suspendre délicatement, et toujours dans la provocation. Elle jouait seulement. Ou plutôt, elle jouait constamment. C'était presque instinctif avec lui. Le besoin de capter son entière attention... Ni une ni deux, Siara approcha ses lèvres de l'oreille de ce dernier qu'elle effleura par inadvertance. « Je me suis pas trompée quand je disais qu'il était mignon... Encore mieux de face. » ajouta t-elle enfin, dans un léger rire incontrôlé.
- Spoiler:
- Oké. Paye ton pavé encore ;o; Jpp de moi
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Re: catch me if you can ━ jasun & siara | Mer 1 Fév - 23:50 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ En y repensant, j'avais planté ne beauté mes camarades de classe qui, si je ne leur avais pas donné la réponse avant de partie, seraient restés jusqu'à la fermeture de la bibliothèque à chercher la réponse. Ce que je leur apportais? J'en savais trop rien, mais le prof avait promis une récompense à celui qui trouvait la réponse. Or, moi, sa récompense, j'en avais pas grand chose à foutre. J'avais autre chose à penser et le simple fait que je me laisse distraire par un jeu de piste le prouvait assez bien. Ce n'était pas n'importe qui derrière tout ça, c'était Siara, et cette fille, je pouvais pas la laisser me filer entre les doigts. Je ne contredirai pas ceux qui diront que je n'aime pas ce genre de jeu mais cette fille me fait renouer avec des sentiments qui avaient disparu depuis si longtemps. Depuis... 4 ans...? Non, plus. J'avais perdu toute envie d'attachement dès le jour où Sana s'est avancée vers moi pour me dire qu'elle avait un copain et qu'elle voulait vivre avec lui. J'avais perdu toute envie d'attachement le jour où, sous mes yeux, ils ont osé l'emmener loin de moi alors que des flics m'empêchaient de l'attraper pour la libérer de leurs emprises. J'avais tout perdu, mais Siara, elle était arrivée alors que je ne m'y attendais pas. J'en avais eu des filles, je les avais enchainé pour essayer de noyer mon chagrin et l'oublier, l'effacer, pas vraiment efficace. Siara, elle y est arrivée. Qu'est-ce qui me rendait aussi accro à elle exactement? Tout. J'avais juste à la regarder pour comprendre pourquoi depuis presque 9 mois, il n'y avait qu'elle, et pas une autre. J'emmerdais profondément ceux qui me disaient que c'était pas bien parce qu'elle avait 6 ans de moins que moi... Je les emmerdais tous autant qu'ils étaient.
Effectivement. répondis-je quand elle se qualifia d'exceptionnelle. Je t'en dirai pas plus, ma jolie, parce que tu sais bien que c'est pas trop mon truc d'étaler mes sentiments de vive voix, mais j'en pense pas moins. Les bras toujours croisés, mon regard s'attarda sur ses jambes, son corps souple qui effectua sous mes yeux un salto-arrière tandis que ses cheveux suivirent le mouvement dans une parfaite synchronisation. Elle était parfaite, je m'en mordais la lèvre. Et elle savait ce qu'elle faisait, c'était presque énervant. De plus, elle eut quand même le cran de me demander si ça avait valu le coup de venir jusqu'ici. Pour la voir dans cette tenue, effectuer toutes ces acrobaties? Je la regardais approcher de moi dangereusement mais je ne bougeai pas d'un pouce. Seul mon regard, qui la dévorait littéralement, restait fixé sur elle. Évidemment que ça valait le détour... lui répondis-je, un sourire malin se dessinant sur mes lèvres. Tu es bien plus intéressante qu'une équation. Et pourtant, les Maths, ça faisait bientôt 7 ans que c'était devenu mon quotidien.
Je me contentais de la regarder, de remarquer les moindres détails de son visage alors que sa voix retentit une nouvelle fois, cette fois pour me demander si c'était bien ce que je faisais à la bibliothèque. J'étouffai un rire, un peu moqueur. Non, c'était assez ennuyant en fait. commençai-je. Le prof nous a donné une équation quasi impossible à résoudre pour demain. Je l'ai résolu en 5 minutes. Je décroisai mes bras, glissant mes mains dans les poches de mon pantalon. Une récompense m'attend pour ça. je marquai une pause. Mais ma récompense je l'ai déjà. chuchotai-je alors qu'elle passait ses bras autour mes épaules. Instinctivement, mes bras l'entourèrent, se posant alors sur ses reins. Je croisai les mains dans son dos, et la regardai avec un sourire satisfait à l'écoute de ses paroles. Tu es flatteuse... Je te pensais pas comme ça. Mes mains se décroisèrent, et mon audace me poussa à les descendre doucement, jusqu'à ce qu'elles finissent par effleurer la peau de ses cuisses, m'amusant à la caresser d'abord. Tu es en avance pour ton entraînement? Question à laquelle j'attendais une réponse positive, mais ça, c'était aussi une partie de notre jeu. Elle pouvait me répondre non et me faire poireauter, mais moi, j'ai pour mission de l'empêcher d'aller sur ce chemin. C'est pourquoi ma main droite finit par remonter, relevant alors légèrement le tissu de sa jupe, caressant à présent sa fesse, traçant du bout de mon pouce les courbes agréables de son fessier. Irrésistible. Elle. Moi. Nous. Je savais qu'elle ne résisterait peut-être pas longtemps à cette provocation, mais puisqu'elle voulait jouer la provo, autant y aller franco, et voir jusqu'où on pouvait aller.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ En y repensant, j'avais planté ne beauté mes camarades de classe qui, si je ne leur avais pas donné la réponse avant de partie, seraient restés jusqu'à la fermeture de la bibliothèque à chercher la réponse. Ce que je leur apportais? J'en savais trop rien, mais le prof avait promis une récompense à celui qui trouvait la réponse. Or, moi, sa récompense, j'en avais pas grand chose à foutre. J'avais autre chose à penser et le simple fait que je me laisse distraire par un jeu de piste le prouvait assez bien. Ce n'était pas n'importe qui derrière tout ça, c'était Siara, et cette fille, je pouvais pas la laisser me filer entre les doigts. Je ne contredirai pas ceux qui diront que je n'aime pas ce genre de jeu mais cette fille me fait renouer avec des sentiments qui avaient disparu depuis si longtemps. Depuis... 4 ans...? Non, plus. J'avais perdu toute envie d'attachement dès le jour où Sana s'est avancée vers moi pour me dire qu'elle avait un copain et qu'elle voulait vivre avec lui. J'avais perdu toute envie d'attachement le jour où, sous mes yeux, ils ont osé l'emmener loin de moi alors que des flics m'empêchaient de l'attraper pour la libérer de leurs emprises. J'avais tout perdu, mais Siara, elle était arrivée alors que je ne m'y attendais pas. J'en avais eu des filles, je les avais enchainé pour essayer de noyer mon chagrin et l'oublier, l'effacer, pas vraiment efficace. Siara, elle y est arrivée. Qu'est-ce qui me rendait aussi accro à elle exactement? Tout. J'avais juste à la regarder pour comprendre pourquoi depuis presque 9 mois, il n'y avait qu'elle, et pas une autre. J'emmerdais profondément ceux qui me disaient que c'était pas bien parce qu'elle avait 6 ans de moins que moi... Je les emmerdais tous autant qu'ils étaient.
Effectivement. répondis-je quand elle se qualifia d'exceptionnelle. Je t'en dirai pas plus, ma jolie, parce que tu sais bien que c'est pas trop mon truc d'étaler mes sentiments de vive voix, mais j'en pense pas moins. Les bras toujours croisés, mon regard s'attarda sur ses jambes, son corps souple qui effectua sous mes yeux un salto-arrière tandis que ses cheveux suivirent le mouvement dans une parfaite synchronisation. Elle était parfaite, je m'en mordais la lèvre. Et elle savait ce qu'elle faisait, c'était presque énervant. De plus, elle eut quand même le cran de me demander si ça avait valu le coup de venir jusqu'ici. Pour la voir dans cette tenue, effectuer toutes ces acrobaties? Je la regardais approcher de moi dangereusement mais je ne bougeai pas d'un pouce. Seul mon regard, qui la dévorait littéralement, restait fixé sur elle. Évidemment que ça valait le détour... lui répondis-je, un sourire malin se dessinant sur mes lèvres. Tu es bien plus intéressante qu'une équation. Et pourtant, les Maths, ça faisait bientôt 7 ans que c'était devenu mon quotidien.
Je me contentais de la regarder, de remarquer les moindres détails de son visage alors que sa voix retentit une nouvelle fois, cette fois pour me demander si c'était bien ce que je faisais à la bibliothèque. J'étouffai un rire, un peu moqueur. Non, c'était assez ennuyant en fait. commençai-je. Le prof nous a donné une équation quasi impossible à résoudre pour demain. Je l'ai résolu en 5 minutes. Je décroisai mes bras, glissant mes mains dans les poches de mon pantalon. Une récompense m'attend pour ça. je marquai une pause. Mais ma récompense je l'ai déjà. chuchotai-je alors qu'elle passait ses bras autour mes épaules. Instinctivement, mes bras l'entourèrent, se posant alors sur ses reins. Je croisai les mains dans son dos, et la regardai avec un sourire satisfait à l'écoute de ses paroles. Tu es flatteuse... Je te pensais pas comme ça. Mes mains se décroisèrent, et mon audace me poussa à les descendre doucement, jusqu'à ce qu'elles finissent par effleurer la peau de ses cuisses, m'amusant à la caresser d'abord. Tu es en avance pour ton entraînement? Question à laquelle j'attendais une réponse positive, mais ça, c'était aussi une partie de notre jeu. Elle pouvait me répondre non et me faire poireauter, mais moi, j'ai pour mission de l'empêcher d'aller sur ce chemin. C'est pourquoi ma main droite finit par remonter, relevant alors légèrement le tissu de sa jupe, caressant à présent sa fesse, traçant du bout de mon pouce les courbes agréables de son fessier. Irrésistible. Elle. Moi. Nous. Je savais qu'elle ne résisterait peut-être pas longtemps à cette provocation, mais puisqu'elle voulait jouer la provo, autant y aller franco, et voir jusqu'où on pouvait aller.
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Re: catch me if you can ━ jasun & siara | Sam 4 Fév - 0:49 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, ☾ Elle savait que cette différence d'âge faisait pas mal parler. Même si cela ne se voyait pas aux premiers abords, Siara savait que leur « liaison » pouvait déranger. S'il n'avait pas s'agit de sa propre personne, la brune aurait sûrement gloussé la première en prétendant la nana stupide et le gars pervers… Pour sa défense, elle n'avait pas encore complètement perdue la tête et il n'était pas si pervers non plus. Enfin, tout dépendait de la situation ! Mais Jasun restait un type fantastique et des plus correctes ! Un type qui avait su lui prouver qu'elle pouvait avoir tort et qu'un cas ne faisait pas une généralité. Il suffisait qu'elle dépose sur sa gueule d'ange pour soudain se changer en une autre femme. Parfois, elle se demandait même si elle n'en faisait pas des tonnes… Et pourtant, la singapourienne ne se forçait en rien. Elle aimait être avec lui et aimait se donner en spectacle, se faire voir et entendre, sans pudeur ni once de gêne. Le gumiho la mettait étonnement à l'aise et ce, depuis le début. Jamais elle ne s'était sentie aussi libre avant lui. Pas même avec Iwan. Encore moins avec Hera, avec qui elle n'avait jamais cessé d'être en concurrence !! Jasun était peut-être magicien sans le savoir ? Raison pour laquelle, le vilain petit canard se transformait en un magnifique cygne pour ses beaux yeux ? Ce qui était pour le moins le sur, c'était que ça fonctionnait ! « J'imagine que je suis beaucoup moins prise de tête qu'une équation aussi. » ajouta t-elle dans un petit rire cristallin. A choisir, effectivement, c'était vite fait ! Et venant de lui c'était d'autant plus flatteur. Même si elle n'avait jamais été confronté à ce point au côté intellect du jeune homme, il resplendissait naturellement d'une aura et d'une prestance studieuse. C'était un peu ce qui l'avait séduite et rassurée dans un premier abord. Le charme de Jasun en faisait tourner plus d'une et pourtant... c'était elle qu'il avait choisi. Et depuis neuf mois elle ne s'était plus retournée vers un autre garçon. Elle ignorait s'il en était de même pour lui, puisqu'ils avaient toujours conclu qu'entre eux il n'y aurait pas d'attache en particulier ou des promesses pour du vent. Une liberté qui l'avait toujours séduite et qui ne l'avait jamais poussé à aller voir ailleurs. Pourquoi le ferait-elle alors qu'il lui suffisait de voir Jasun ? Avec lui ce n'était pas compliqué et elle évitait les grandes déclarations d'amour. Oui l'amour, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Une belle connerie qui puait la niaiserie et la débilité profonde... Auprès du gumiho, elle ne se posait pas de questions et elle ne s'inquiétait pas non plus pour l'avenir. Elle savait que ce n'était pas « sérieux ». Elle savait qu'un jour ou l'autre, tout s'arrêterait.
Toute cette petite mise en scène eut son petit effet sur le beau coréen qui la dévorait littéralement du regard. La cheerleader se délectait du son de voix à chaque parole prononcée. Il était toujours fidèle à lui-même, pour son plus grand plaisir. Il n'irait jamais jusqu'à presser les choses, même si ses pensées devaient dores et déjà le trahir à la voir dans cette simple tenue. L'espérait-elle ? Probablement un peu. Intérieurement, Siara jubilait comme une petite fourbe. Qui plus est, Jasun évoquait déjà une récompense pour son exploit. Une récompense qui se tenait déjà devant lui. Comment résister à l'envie de le serrer contre elle après ça ? Impossible. Sa voix pleine de taquinerie effleura une nouvelle fois le lobe de son oreille d'un profond murmure. « Tu sais vraiment parler aux femmes toi. » Pire encore, elle apprécia sentir les mains de Jasun descendre sur ses courbes pour venir la caresser en douceur. Elle s'y était attendue et pourtant, elle n'avait pas pu s'empêcher de tressaillir… un peu. L'air de rien, elle tâcha de ne pas se laisser envahir par ses émotions et par des envies des moins catholiques. Plus difficile à dire qu'à faire maintenant qu'il était remonté jusqu'à son fessier, avec cette même douceur et fermeté qui faisait brusquement grimper la température. Si de façade elle gardait un impeccable self-control, à l'intérieur la belle n'était rien de plus qu'une cocotte-minute pouvant craquer d'un moment à un autre si elle ne se reprenait pas !
A sa question, elle ne se gêna guère pour retirer avec délicatesse ses belles mains baladeuses, qu'elle ne relâcha pas cependant. Siara marcha à reculons et le guida avec elle jusqu'au centre du gymnase. « Oui mais plus pour très longtemps… C'est dommage. Il aurait fallu arriver plus vite et peut-être qu'on aurait pu… enfin tu sais. » le provoqua t-elle avec un sourire. Ou comment rendre un homme frustré ? Elle n'en pensait pas un mot mais ce fut tout de même drôle à sortir ! La seconde d'après, elle relâcha ses mains pour venir récupérer ses pompons et les agiter vigoureusement au-dessus de sa tête, prête à entamer un début de chorégraphie. « J'ai le regret de ne pouvoir que danser pour toi. Si cela te suffit, comme récompense ! » Elle se recula un peu pour effectuer de grands mouvements dont elle avait la maîtrise. Faire son petit show n'allait durer qu'un temps. Si elle tenait réellement à rester auprès de lui, elle allait devoir trouver un plan b et vite ! Quelque chose de suffisamment gros pour que sa Capitaine la laisse déguerpir malgré la présence de Jasun. Elle ne tenait pas non plus à ce qu'il reste, si c'était pour mater les autres nanas… Il fallait que la comédie paraisse réelle et surtout crédible. Ce pourquoi elle n'en toucha aucun mot au gumiho au moment où elle effectua à nouveau son salto-arrière. En retombant sur ses pieds, elle fit exprès de perdre équilibre et poussa un petit cri proche de la douleur, son corps glissant brusquement sur le côté. Feignant un foulage de cheville, la jeune femme tâta la zone endolorie tout en relevant les yeux vers lui, à demi-implorante. « Aie… Je crois que j'ai eu un faux mouvement. » Et elle tenta presque aussitôt de se relever mais rechuta aussi fébrilement sur place, impuissante… mais pas vaincue. « Je te défends de rire surtout ! C'est pas drôle… et ça fait assez mal en fait. Aie... » Elle entendait déjà au loin les portes du bâtiment s'ouvrir dans une cacophonie, les autres filles étaient sur le point d'arriver ! C'était un peu maintenant que tout allait se jouer...
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara, ☾ Elle savait que cette différence d'âge faisait pas mal parler. Même si cela ne se voyait pas aux premiers abords, Siara savait que leur « liaison » pouvait déranger. S'il n'avait pas s'agit de sa propre personne, la brune aurait sûrement gloussé la première en prétendant la nana stupide et le gars pervers… Pour sa défense, elle n'avait pas encore complètement perdue la tête et il n'était pas si pervers non plus. Enfin, tout dépendait de la situation ! Mais Jasun restait un type fantastique et des plus correctes ! Un type qui avait su lui prouver qu'elle pouvait avoir tort et qu'un cas ne faisait pas une généralité. Il suffisait qu'elle dépose sur sa gueule d'ange pour soudain se changer en une autre femme. Parfois, elle se demandait même si elle n'en faisait pas des tonnes… Et pourtant, la singapourienne ne se forçait en rien. Elle aimait être avec lui et aimait se donner en spectacle, se faire voir et entendre, sans pudeur ni once de gêne. Le gumiho la mettait étonnement à l'aise et ce, depuis le début. Jamais elle ne s'était sentie aussi libre avant lui. Pas même avec Iwan. Encore moins avec Hera, avec qui elle n'avait jamais cessé d'être en concurrence !! Jasun était peut-être magicien sans le savoir ? Raison pour laquelle, le vilain petit canard se transformait en un magnifique cygne pour ses beaux yeux ? Ce qui était pour le moins le sur, c'était que ça fonctionnait ! « J'imagine que je suis beaucoup moins prise de tête qu'une équation aussi. » ajouta t-elle dans un petit rire cristallin. A choisir, effectivement, c'était vite fait ! Et venant de lui c'était d'autant plus flatteur. Même si elle n'avait jamais été confronté à ce point au côté intellect du jeune homme, il resplendissait naturellement d'une aura et d'une prestance studieuse. C'était un peu ce qui l'avait séduite et rassurée dans un premier abord. Le charme de Jasun en faisait tourner plus d'une et pourtant... c'était elle qu'il avait choisi. Et depuis neuf mois elle ne s'était plus retournée vers un autre garçon. Elle ignorait s'il en était de même pour lui, puisqu'ils avaient toujours conclu qu'entre eux il n'y aurait pas d'attache en particulier ou des promesses pour du vent. Une liberté qui l'avait toujours séduite et qui ne l'avait jamais poussé à aller voir ailleurs. Pourquoi le ferait-elle alors qu'il lui suffisait de voir Jasun ? Avec lui ce n'était pas compliqué et elle évitait les grandes déclarations d'amour. Oui l'amour, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Une belle connerie qui puait la niaiserie et la débilité profonde... Auprès du gumiho, elle ne se posait pas de questions et elle ne s'inquiétait pas non plus pour l'avenir. Elle savait que ce n'était pas « sérieux ». Elle savait qu'un jour ou l'autre, tout s'arrêterait.
Toute cette petite mise en scène eut son petit effet sur le beau coréen qui la dévorait littéralement du regard. La cheerleader se délectait du son de voix à chaque parole prononcée. Il était toujours fidèle à lui-même, pour son plus grand plaisir. Il n'irait jamais jusqu'à presser les choses, même si ses pensées devaient dores et déjà le trahir à la voir dans cette simple tenue. L'espérait-elle ? Probablement un peu. Intérieurement, Siara jubilait comme une petite fourbe. Qui plus est, Jasun évoquait déjà une récompense pour son exploit. Une récompense qui se tenait déjà devant lui. Comment résister à l'envie de le serrer contre elle après ça ? Impossible. Sa voix pleine de taquinerie effleura une nouvelle fois le lobe de son oreille d'un profond murmure. « Tu sais vraiment parler aux femmes toi. » Pire encore, elle apprécia sentir les mains de Jasun descendre sur ses courbes pour venir la caresser en douceur. Elle s'y était attendue et pourtant, elle n'avait pas pu s'empêcher de tressaillir… un peu. L'air de rien, elle tâcha de ne pas se laisser envahir par ses émotions et par des envies des moins catholiques. Plus difficile à dire qu'à faire maintenant qu'il était remonté jusqu'à son fessier, avec cette même douceur et fermeté qui faisait brusquement grimper la température. Si de façade elle gardait un impeccable self-control, à l'intérieur la belle n'était rien de plus qu'une cocotte-minute pouvant craquer d'un moment à un autre si elle ne se reprenait pas !
A sa question, elle ne se gêna guère pour retirer avec délicatesse ses belles mains baladeuses, qu'elle ne relâcha pas cependant. Siara marcha à reculons et le guida avec elle jusqu'au centre du gymnase. « Oui mais plus pour très longtemps… C'est dommage. Il aurait fallu arriver plus vite et peut-être qu'on aurait pu… enfin tu sais. » le provoqua t-elle avec un sourire. Ou comment rendre un homme frustré ? Elle n'en pensait pas un mot mais ce fut tout de même drôle à sortir ! La seconde d'après, elle relâcha ses mains pour venir récupérer ses pompons et les agiter vigoureusement au-dessus de sa tête, prête à entamer un début de chorégraphie. « J'ai le regret de ne pouvoir que danser pour toi. Si cela te suffit, comme récompense ! » Elle se recula un peu pour effectuer de grands mouvements dont elle avait la maîtrise. Faire son petit show n'allait durer qu'un temps. Si elle tenait réellement à rester auprès de lui, elle allait devoir trouver un plan b et vite ! Quelque chose de suffisamment gros pour que sa Capitaine la laisse déguerpir malgré la présence de Jasun. Elle ne tenait pas non plus à ce qu'il reste, si c'était pour mater les autres nanas… Il fallait que la comédie paraisse réelle et surtout crédible. Ce pourquoi elle n'en toucha aucun mot au gumiho au moment où elle effectua à nouveau son salto-arrière. En retombant sur ses pieds, elle fit exprès de perdre équilibre et poussa un petit cri proche de la douleur, son corps glissant brusquement sur le côté. Feignant un foulage de cheville, la jeune femme tâta la zone endolorie tout en relevant les yeux vers lui, à demi-implorante. « Aie… Je crois que j'ai eu un faux mouvement. » Et elle tenta presque aussitôt de se relever mais rechuta aussi fébrilement sur place, impuissante… mais pas vaincue. « Je te défends de rire surtout ! C'est pas drôle… et ça fait assez mal en fait. Aie... » Elle entendait déjà au loin les portes du bâtiment s'ouvrir dans une cacophonie, les autres filles étaient sur le point d'arriver ! C'était un peu maintenant que tout allait se jouer...
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Re: catch me if you can ━ jasun & siara | Jeu 9 Fév - 23:37 Citer EditerSupprimer
Règle n*1, ne jamais s'attacher à quelqu'un.
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ Son rire retentit dans mes oreilles alors qu’elle déclara être moins prise de tête qu’une équation. Elle n’a pas idées… Et la façon dont je la regarde est très claire, je souris comme un idiot en la regardant parce que j’la trouve parfaite, avec ses défauts qui font d’elle une fille détestable aux yeux de bien d’autres. Mais pour moi, elle est unique, et c’est justement ses défauts qui la rendent si spéciale à mes yeux. Bien sûr j’en avais entendu des critiques à son égard mais j’étais le genre de garçon à me foutre des on-dit, j’aimais me faire ma propre opinion des gens et pour le coup, je n’avais pas été déçu. Siara, elle sortait du lot. Ouais c’était pas une sainte ni touche mais en même temps, c’était ce qu’il me fallait. Une fille qui n’avait pas de limites ou qui aurait été capable de les dépasser avec moi. Je le vois au moment où mes mains descendent, glissent sur sa peau, se faufilant ensuite sur ses fesses, elle ne me dit rien, au contraire, ça a tendance à la faire sourire, ce qui me fait sourire de plus belle. Elle me dit que je sais parler aux femmes, ce qui me fait sourire Je sens mon coeur s’emballer progressivement dans ma poitrine alors que je me perds dans ses yeux, que je laisse son parfum m’enivrer. Je ne réponds pas à sa remarque mais, disons que ce n’est pas trop mon truc à la base mais quand je m’y intéressais un peu plus, je me débrouillais bien.
A ma question, Siara me répond qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps. Je grimace et lève les yeux vers la grande horloge du gymnase tandis que je l’écoute terminer sa phrase. Je baisse alors les yeux pour la regarder, un sourire malin aux lèvres, avant de hausser les épaules. Mes mains, toujours placées sur ses fesses, viennent les caresser tendrement avant de se retirer. Tant pis pour moi. Et tant pis pour toi. Oui et je me fais un plaisir d’appuyer sur le fait qu’elle aussi, elle regretterait de ne pas avoir plus de temps à m’accorder. Parce que je sais qu’elle aime ces petits moments entre nous et je dois les aimer autant qu’elle d’ailleurs. Pour guise de récompense, elle me dit qu’elle va danser pour moi. Ce qui ne déplaît pas pour autant. Je croise les bras et la fixe, mais mes yeux ne parviennent par à quitter son fessier. Jasun, reprends toi. Maintenant. Ca pourrait être intéressant… dis-je, pensif. Oui, une danse mais pas n’importe laquelle alors. Une danse plus sexy. Quoique, plus sexy qu’une chorégraphie de cheerleader, ça n’existe pas. Si? Elle s’apprête à me faire un nouveau petit numéro, et je ne m’en lasse pas. Je m’apprête à la regarder faire son salto arrière lorsque sa chute ne se passe pas comme prévu. J’hausse les sourcils, étonné de la voir à terre, avant d’effectuer un pas en arrière, surpris. Je ne m’y attendais pas. Sans perdre trop de temps, je me précipite vers elle et me mets genoux à terre, à ses côtés. Elle se passe la main sur sa cheville en commençant à se plaindre de la douleur. J’ai pas envie de rire. Déclaré-je, un poil inquiet, en posant ma main sur sa cheville pour regarder si elle était gonflée. Mais rien à signaler. Je comprends alors son manège, et c’est à ce moment là qu’arrivent alors ses copines les cheerleaders.
Je me relève d’abord, pour les saluer, alors que l’une d’entre elle ne perd pas de temps avant de se précipiter vers Siara, lui demandant si elle va bien. Joe m’abaisse au niveau de Siara, regardant sa copine. Je m’occupe d’elle. Je lance un regard au reste du groupe, les filles me donnent comme qui dirait leur approbation. De toute façon, elles avaient un entraînement à débuter et malheureusement, ce sera sans la singapourienne. Je passe une main sous les cuisses de Siara, l’autre dans son dos et la relève du sol, sous les yeux envieux de ses copines qui n’ont sûrement jamais eu la chance d’être portée de cette façon. Or, je n’y fais pas attention, je me contente de marcher vers la sortie du gymnase, un sourire discret aux lèvres qui témoigne de mon amusement. Une fois à l’extérieur, je tourne la tête pour la regarder et, dans un rire bref, je laisse échapper un: T’es forte toi. Ouais, forte, fourbe, un peu (beaucoup) comme moi au final. Est-ce que j’avais déteint sur elle, ou est-ce que nous étions tout simplement si similaires que nous étions destinés à nous retrouver? Toutes les possibilités étaient bonnes.
Arrivés à l’infirmerie, je donnai un léger coup de pied pour ouvrir la porte. Je lançai un coup d’oeil d’un côté, puis de l’autre, à la recherche de l’infirmière qui semblait absente. J’haussai les épaules et refermai la porte derrière moi avec mon pied, avant de marcher jusqu’à un des lits où je dépose Siara. Ca va, pas trop mal? dis-je avec sarcasme alors que je m’installe sur le bord du lit. Désolé mais tu vas devoir attendre l’infirmière. ou alors peut-être pas, ça dépendra de ce qu’elle décide de faire mais, me semble-t-il que toute cette mise en scène était en fait montée pour que l’on puisse se retrouver un peu seuls et à l’écart..
Au mieux, ne pas le montrer.
jasun & siara ☾ Son rire retentit dans mes oreilles alors qu’elle déclara être moins prise de tête qu’une équation. Elle n’a pas idées… Et la façon dont je la regarde est très claire, je souris comme un idiot en la regardant parce que j’la trouve parfaite, avec ses défauts qui font d’elle une fille détestable aux yeux de bien d’autres. Mais pour moi, elle est unique, et c’est justement ses défauts qui la rendent si spéciale à mes yeux. Bien sûr j’en avais entendu des critiques à son égard mais j’étais le genre de garçon à me foutre des on-dit, j’aimais me faire ma propre opinion des gens et pour le coup, je n’avais pas été déçu. Siara, elle sortait du lot. Ouais c’était pas une sainte ni touche mais en même temps, c’était ce qu’il me fallait. Une fille qui n’avait pas de limites ou qui aurait été capable de les dépasser avec moi. Je le vois au moment où mes mains descendent, glissent sur sa peau, se faufilant ensuite sur ses fesses, elle ne me dit rien, au contraire, ça a tendance à la faire sourire, ce qui me fait sourire de plus belle. Elle me dit que je sais parler aux femmes, ce qui me fait sourire Je sens mon coeur s’emballer progressivement dans ma poitrine alors que je me perds dans ses yeux, que je laisse son parfum m’enivrer. Je ne réponds pas à sa remarque mais, disons que ce n’est pas trop mon truc à la base mais quand je m’y intéressais un peu plus, je me débrouillais bien.
A ma question, Siara me répond qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps. Je grimace et lève les yeux vers la grande horloge du gymnase tandis que je l’écoute terminer sa phrase. Je baisse alors les yeux pour la regarder, un sourire malin aux lèvres, avant de hausser les épaules. Mes mains, toujours placées sur ses fesses, viennent les caresser tendrement avant de se retirer. Tant pis pour moi. Et tant pis pour toi. Oui et je me fais un plaisir d’appuyer sur le fait qu’elle aussi, elle regretterait de ne pas avoir plus de temps à m’accorder. Parce que je sais qu’elle aime ces petits moments entre nous et je dois les aimer autant qu’elle d’ailleurs. Pour guise de récompense, elle me dit qu’elle va danser pour moi. Ce qui ne déplaît pas pour autant. Je croise les bras et la fixe, mais mes yeux ne parviennent par à quitter son fessier. Jasun, reprends toi. Maintenant. Ca pourrait être intéressant… dis-je, pensif. Oui, une danse mais pas n’importe laquelle alors. Une danse plus sexy. Quoique, plus sexy qu’une chorégraphie de cheerleader, ça n’existe pas. Si? Elle s’apprête à me faire un nouveau petit numéro, et je ne m’en lasse pas. Je m’apprête à la regarder faire son salto arrière lorsque sa chute ne se passe pas comme prévu. J’hausse les sourcils, étonné de la voir à terre, avant d’effectuer un pas en arrière, surpris. Je ne m’y attendais pas. Sans perdre trop de temps, je me précipite vers elle et me mets genoux à terre, à ses côtés. Elle se passe la main sur sa cheville en commençant à se plaindre de la douleur. J’ai pas envie de rire. Déclaré-je, un poil inquiet, en posant ma main sur sa cheville pour regarder si elle était gonflée. Mais rien à signaler. Je comprends alors son manège, et c’est à ce moment là qu’arrivent alors ses copines les cheerleaders.
Je me relève d’abord, pour les saluer, alors que l’une d’entre elle ne perd pas de temps avant de se précipiter vers Siara, lui demandant si elle va bien. Joe m’abaisse au niveau de Siara, regardant sa copine. Je m’occupe d’elle. Je lance un regard au reste du groupe, les filles me donnent comme qui dirait leur approbation. De toute façon, elles avaient un entraînement à débuter et malheureusement, ce sera sans la singapourienne. Je passe une main sous les cuisses de Siara, l’autre dans son dos et la relève du sol, sous les yeux envieux de ses copines qui n’ont sûrement jamais eu la chance d’être portée de cette façon. Or, je n’y fais pas attention, je me contente de marcher vers la sortie du gymnase, un sourire discret aux lèvres qui témoigne de mon amusement. Une fois à l’extérieur, je tourne la tête pour la regarder et, dans un rire bref, je laisse échapper un: T’es forte toi. Ouais, forte, fourbe, un peu (beaucoup) comme moi au final. Est-ce que j’avais déteint sur elle, ou est-ce que nous étions tout simplement si similaires que nous étions destinés à nous retrouver? Toutes les possibilités étaient bonnes.
Arrivés à l’infirmerie, je donnai un léger coup de pied pour ouvrir la porte. Je lançai un coup d’oeil d’un côté, puis de l’autre, à la recherche de l’infirmière qui semblait absente. J’haussai les épaules et refermai la porte derrière moi avec mon pied, avant de marcher jusqu’à un des lits où je dépose Siara. Ca va, pas trop mal? dis-je avec sarcasme alors que je m’installe sur le bord du lit. Désolé mais tu vas devoir attendre l’infirmière. ou alors peut-être pas, ça dépendra de ce qu’elle décide de faire mais, me semble-t-il que toute cette mise en scène était en fait montée pour que l’on puisse se retrouver un peu seuls et à l’écart..
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