la maladie d'amour - Charliebb
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la maladie d'amour - Charliebb | Mar 31 Jan - 2:48 Citer EditerSupprimer
La maladie d'amour
Nolie
Appartement de Charlie
Main dans la main, nous traversions un parc sur une centaine de mètres. Je profitais chaque seconde de cette balade improvisée qui n’était même pas imaginable il y a quelques minutes encore alors que ma femme découvrait que j’étais en vie et qu’une dispute éclatait. Quand on refaisait l’introspection de ces retrouvailles, on pouvait affirmer qu’elle avait plutôt bien pris la nouvelle. Les dégâts n’étaient pas si désastreux. Physiquement néanmoins, car on ne pouvait pas encore établir les dégâts au niveau psychologique. Combien de temps allait-il falloir pour qu’elle m’accorde une confiance totale à nouveau ? J’attendrais le temps qu’il faudra. Je recollerais les morceaux cassés un à un. Je reprendrais doucement ma place comme si ces deux ans n’avaient jamais eu lieu. J’en faisais le serment. Je serais sa main entre mes doigts, les fixant comme si c’était un rêve irréel. J’en avais tellement rêvé de ce moment que je n’arrivais pas à admettre qu’il s’agissait de la réalité. Un sourire plaqué sur les lèvres qui était devenu une rareté ces deux dernières années était réapparu, et en silence, je suivais ma femme chez elle. Un endroit qui j’espérais, pourrais devenir un jour un chez nous.
Il ne fallut pas très longtemps pour que nous parvenions à cet endroit. Un immeuble à appartement qui donnait face à un parc. Ce n’était pas une maison, mais c’était un endroit bien situé. Surtout si on avait des enfants. Face à un parc, c’était le rêve. Elle avait toujours eu ce don pour choisir les lieux idéaux. Déjà notre ancienne maison, c’était elle qui l’avait choisi. Elle savait ce qu’elle voulait, comment elle le voulait. Et quand elle voulait quelque chose, elle ne lâchait jamais. Comme cette fois où plusieurs jeunes couples désiraient la même maison que nous et que nous étions loin d’être premier, je ne sais quelle sorcellerie dont elle avait recourt, mais elle était parvenue à ses fins. Et c’était nous les grands gagnants. Une véritable tigresse ! Ma lionne ! je la suivais vers un ascenseur. Je jetais un coup d’œil vers la cage d’escalier, me demandant s’il y avait beaucoup d’étages à grimper. Assez sportif, je préférais monter un dédalle de marches que d’emprunter une boite de conserve. Mes pieds me chatouillaient, mais je décidais de rester sage, et de rester docilement derrière ma compagne, décidant que j’avais bien le temps de les emprunter un autre jour. J’étais tel un gamin à zieuter en tous sens pour n’oublier aucun détail de cet endroit, alors que nous arrivions à destination. Le douzième étage donc.
Pénétrant enfin dans l’appartement, je repris la parole, alors que je m’étais tus jusqu’à lors. « Alors, c’est ici que tu habites ? Tu me fais visiter ? » Ajoutais-je devenu subitement impatient de connaitre où ma femme vivait à présent.
Il ne fallut pas très longtemps pour que nous parvenions à cet endroit. Un immeuble à appartement qui donnait face à un parc. Ce n’était pas une maison, mais c’était un endroit bien situé. Surtout si on avait des enfants. Face à un parc, c’était le rêve. Elle avait toujours eu ce don pour choisir les lieux idéaux. Déjà notre ancienne maison, c’était elle qui l’avait choisi. Elle savait ce qu’elle voulait, comment elle le voulait. Et quand elle voulait quelque chose, elle ne lâchait jamais. Comme cette fois où plusieurs jeunes couples désiraient la même maison que nous et que nous étions loin d’être premier, je ne sais quelle sorcellerie dont elle avait recourt, mais elle était parvenue à ses fins. Et c’était nous les grands gagnants. Une véritable tigresse ! Ma lionne ! je la suivais vers un ascenseur. Je jetais un coup d’œil vers la cage d’escalier, me demandant s’il y avait beaucoup d’étages à grimper. Assez sportif, je préférais monter un dédalle de marches que d’emprunter une boite de conserve. Mes pieds me chatouillaient, mais je décidais de rester sage, et de rester docilement derrière ma compagne, décidant que j’avais bien le temps de les emprunter un autre jour. J’étais tel un gamin à zieuter en tous sens pour n’oublier aucun détail de cet endroit, alors que nous arrivions à destination. Le douzième étage donc.
Pénétrant enfin dans l’appartement, je repris la parole, alors que je m’étais tus jusqu’à lors. « Alors, c’est ici que tu habites ? Tu me fais visiter ? » Ajoutais-je devenu subitement impatient de connaitre où ma femme vivait à présent.
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Re: la maladie d'amour - Charliebb | Mer 1 Fév - 17:28 Citer EditerSupprimer
La maladie d'amour
Nolie
It's said, before your luck shines, you go through a very bad phase. When God gives, he gives in bundles. The saying is, he gives in abundance.
Charlie a l’impression de rêver. Sa main est recroquevillée au creux de celle de Nobu et c’est comme si le trajet pour regagner son appartement se déroulait dans un autre monde. Elle n’a pas l’impression d’être là. Elevée, hors de son propre corps, dans un doux nuage de coton. Est-ce vraiment la réalité ? Est-il tel le beau carrosse de Cendrillon et disparaitra-t-il lorsque sonnera minuit ? Pour le moment, même si la peur lui étreint la gorge, elle ne souhaite pas y penser. On y réfléchira plus tard. Quand le moment sera venu, mais la jeune femme sait déjà qu’elle fera tout pour repousser ce moment et faire en sorte qu’il n’arrive jamais vraiment.
Sortir les clés de son sac, un jeu d’enfant. Tellement facile qu’elle ne se souvient pas de l’avoir fait quand elle insère les clés dans la serrure et la tourne, dévoilant son repère secret, la cachette qu’elle partage avec sa fille. Leur appartement est le lieu secret où seul Naoki est invité à entrer. Lui qui a tellement pris soin d’elles. Il est temps de le dévoiler à Nobu, à celui qui, de droit et de cœur, y a sa place. Avant d’ouvrir la porte, cela dit, elle se retourne vers lui et lui adresse un sourire entendu. Je te fais visiter à la condition que tu ne fasses pas un bruit, mon amour, murmure-t-elle, un doigt posé sur les lèvres de son mari. Lentement, sa main glisse de ses lèvres à l’arrière de sa nuque pour l’approcher d’elle et sceller leurs lèvres d’un baiser innocent. Néanmoins, retrouver cette réconfortante caresse, lèvres contre lèvres, lui envoie une sensation de chaleur au creux des reins. Si bien qu’elle ne veut plus s’en défaire mais c’est elle qui se force en posant une main sur la poitrine de son mari et se détourne avec un petit sourire en coin qui veut bien dire mille et une choses. Finalement, elle tourne la clé au maximum dans la serrure et pousse la porte. Elle ne souhaite pas encore lui expliquer qu’il a une fille. C’est trop tôt et elle a peur qu’il fasse un malaise sur le palier. Elle ne sait pas encore quand elle lui en parlera mais mieux vaut tard que jamais. Il vaut mieux qu’il ne le découvre pas lui-même c’est pourquoi elle se promet de le faire au plus tôt.
Leurs mains se retrouvent à nouveau l'une dans l'autre avant d'entrer dans son repère. Elle a acheté un petit appartement bien cosy composé d'un large salon donnant sur la terrasse avec une superbe vue, une cuisine américaine ouverte sur le salon et facile d'accès, deux salles de bain spacieuses et claires, deux chambres dont une chambre d'enfant et une salle d'eau plutôt discrète. L'appartement est toujours rangé à la perfection et reluisant. On ne croirait pas qu'un enfant habite ici et pourtant. Il ne faut pas non plus entrer dans la chambre de la petite princesse, car contrairement au reste de la maison, ce n'est jamais complètement rangé. Il y a toujours quelque chose qui traine quelque part. Cependant, durant leur tour de la maison, Charlie évite discrètement cette chambre et ne lui montre, en dernier, que la sienne. C'est une chambre scandinave dans les tons gris et blancs, décorée avec goût. Le lit est recouvert d'un plaid en fausse fourrure et a été déplacé pour se trouver côté fenêtre. Il y a un tapis à losanges par terre qui donne un aspect plus coloré à la pièce. Enfin, dans le coin opposé, elle a aménagé son bureau avec son iMac dont elle se sert presque uniquement pour travailler. Juste au dessus de l'ordinateur, elle a suspendu trois tableaux - qu'elle a gardé de leur vie aux USA - deux des éléments chimiques du Carbone et du Nobélium et un de la lettre E stylisée comme si c'était un élément chimique. Il y a d'autres tableaux accrochés au mur, un tabouret sous la fenêtre, deux tables de chevets, et des montagnes et des montagnes de livres.
Enfin, la visite terminée, elle se tourne vers Nobu. Et voilà, mon petit chez moi. Il te plait ?
Sortir les clés de son sac, un jeu d’enfant. Tellement facile qu’elle ne se souvient pas de l’avoir fait quand elle insère les clés dans la serrure et la tourne, dévoilant son repère secret, la cachette qu’elle partage avec sa fille. Leur appartement est le lieu secret où seul Naoki est invité à entrer. Lui qui a tellement pris soin d’elles. Il est temps de le dévoiler à Nobu, à celui qui, de droit et de cœur, y a sa place. Avant d’ouvrir la porte, cela dit, elle se retourne vers lui et lui adresse un sourire entendu. Je te fais visiter à la condition que tu ne fasses pas un bruit, mon amour, murmure-t-elle, un doigt posé sur les lèvres de son mari. Lentement, sa main glisse de ses lèvres à l’arrière de sa nuque pour l’approcher d’elle et sceller leurs lèvres d’un baiser innocent. Néanmoins, retrouver cette réconfortante caresse, lèvres contre lèvres, lui envoie une sensation de chaleur au creux des reins. Si bien qu’elle ne veut plus s’en défaire mais c’est elle qui se force en posant une main sur la poitrine de son mari et se détourne avec un petit sourire en coin qui veut bien dire mille et une choses. Finalement, elle tourne la clé au maximum dans la serrure et pousse la porte. Elle ne souhaite pas encore lui expliquer qu’il a une fille. C’est trop tôt et elle a peur qu’il fasse un malaise sur le palier. Elle ne sait pas encore quand elle lui en parlera mais mieux vaut tard que jamais. Il vaut mieux qu’il ne le découvre pas lui-même c’est pourquoi elle se promet de le faire au plus tôt.
Leurs mains se retrouvent à nouveau l'une dans l'autre avant d'entrer dans son repère. Elle a acheté un petit appartement bien cosy composé d'un large salon donnant sur la terrasse avec une superbe vue, une cuisine américaine ouverte sur le salon et facile d'accès, deux salles de bain spacieuses et claires, deux chambres dont une chambre d'enfant et une salle d'eau plutôt discrète. L'appartement est toujours rangé à la perfection et reluisant. On ne croirait pas qu'un enfant habite ici et pourtant. Il ne faut pas non plus entrer dans la chambre de la petite princesse, car contrairement au reste de la maison, ce n'est jamais complètement rangé. Il y a toujours quelque chose qui traine quelque part. Cependant, durant leur tour de la maison, Charlie évite discrètement cette chambre et ne lui montre, en dernier, que la sienne. C'est une chambre scandinave dans les tons gris et blancs, décorée avec goût. Le lit est recouvert d'un plaid en fausse fourrure et a été déplacé pour se trouver côté fenêtre. Il y a un tapis à losanges par terre qui donne un aspect plus coloré à la pièce. Enfin, dans le coin opposé, elle a aménagé son bureau avec son iMac dont elle se sert presque uniquement pour travailler. Juste au dessus de l'ordinateur, elle a suspendu trois tableaux - qu'elle a gardé de leur vie aux USA - deux des éléments chimiques du Carbone et du Nobélium et un de la lettre E stylisée comme si c'était un élément chimique. Il y a d'autres tableaux accrochés au mur, un tabouret sous la fenêtre, deux tables de chevets, et des montagnes et des montagnes de livres.
Enfin, la visite terminée, elle se tourne vers Nobu. Et voilà, mon petit chez moi. Il te plait ?
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