Fier. Kouji faisait le coq depuis une demi heure sur le chemin vers le dortoir des pyobeom, parce que plus tôt dans la journée, il avait embrassé kelea avant qu'elle ne le quitte pour aller passer un peu de temps au dortoir des pyo. elle y allait toujours régulièrement, mais entre l'hôpital et leur petite vie, kouji savait qu'elle profitait moins. alors il l'avait un peu envoyée là-bas pour voir ses amis. Mais il avait un plan, depuis un moment, et comptait bien faire en sorte que kelea puisse profiter de la vie commune tout en profitant de lui. alors pour les trois derniers mois de sa vie universitaire, le garçon avait décidé de rejoindre les pyobeoms, s'ils voulaient bien de lui. La vie en communauté lui manquait un peu. Il était devenu plus sage, plus grand, plus homme, mais il était et restera l'enfant qu'il à toujours été.

à chantonner une musique de la joie style hit de l'été, kouji s'arrête quelques secondes devant la résidence, sourit et inspire longuement, remonte son p'tit futon sur le dos et va toquer à la porte, fait un grand sourire au pyobeom qui viens lui ouvrir. c'est qu'ils commençaient tous à le connaître, à force. Pour les plus vieux, ils se souviennent de lui avec des dread à draguer la fille la plus jolie de l'université. Pour les plus jeunes, du mec sympa qui déconne bien de kelea. Le japonais entre dans la salle commune et regarde autour de lui à la recherche de sa femme, mais qui apparement n'est pas là, que lui dit quelqu'un, et qu'il va la chercher apparement. Kouji rigole un peu et s'approche des deux jeunes garçons qui jouaient à la wii, commente le match et demande s'il peut jouer. en somme ? il fait partie des murs, quoi, sauf que c'coup-ci, kouji à un sac avec lui, signification de son désir de rester là. Et quand la plus belle femme de l'univers passe la porte, kouji lui lance un regard malicieux avant d'à nouveau tourner la tête vers le jeu. 

« Si t’abimes tu me rembourses ! » râle-t-elle à une Pyobeom qui venait lui piquer une paire d’escarpin. Emmitouflé dans son gros pull et  son jogging rose, Kelea déballait sa commande de maquillage et les fringues qu’elle avait achetées sur internet. Elle les avait fait livrer directement à la frat vu qu’elle passait via son sponsor et que c’était le deal pour avoir des réductions. Elle s’extasiait sur les rouges à lèvres et les avait tous essayé, un par un. Mais ce qu’elle préférait par-dessus tout c’était cette petite robe noire qu’elle avait commandé spécialement pour plaire d’avantage à son homme. d’ailleurs, lorsqu’un Pyo toqua à sa chambre pour venir la prévenir, elle mit quelques secondes avant de réaliser que oui, Kouji était bien là. Mais qu’est-ce qu’il fou là ?! Pensa-t-elle d’abord sous le coup de la surprise puis son sourire s’agrandit en entendant sa voix en bas. « Ton mec joue à la Wii, je crois. » lui lance négligemment une nouvelle recrue qu’elle corrige sèchement. « Mon mari. » elle lui fait les gros yeux et fait tiquer sa langue pour noter l’importance de ce lien qui les unie désormais.  Elle retourne prestement dans sa chambre et retire ses vêtements prestement. Il l’avait vu avec bien pire sur le dos. Et cette tenue camouflage était une tenue qu’elle arborait facilement quand ils étaient chez eux. Mais rien n’empêchait de vouloir entretenir la flamme. Puis cette robe lui faisait beaucoup trop d’effet pour la laisser ainsi. Elle passe une main dans ses cheveux qui repoussait enfin normalement. Elle ne se cachait plus sous ses turbans et autres perruques malencontreuse. Elle avait détesté perdre une partie de ses cheveux, et encore plus lorsque Kouji l’obligeait à rester au naturel chez eux en la suivant dans chaque pièce pour lui rappeler à quel point elle était belle. Elle se souvient avoir pesté et levé les yeux au ciel un nombre de fois incalculable, mais bon sang qu’elle aimait ça. Elle rit à ce souvenir et enfile rapidement ses cuissardes et lisse sa robe. Fin prête. Elle descend alors au salon et se vante de pouvoir captiver le regard de son homme malgré une console. Elle ne dit rien, se contentant d’approcher naturellement vers lui, vêtu d’une aussi belle robe qui ne sied pas du tout à la journée mais qui la subliment en toutes circonstances. Elle affiche une moue malicieuse avant de se planter devant son homme dont elle savourait l’expression. « Parait que tu me cherches beau mâle » souffle-t-elle en relevant le menton de Kouji vers elle d’un doigt provocateur à la Grease.

  

ça avait été si dur, de détourner le regard de ses courbes parfaitement mises en valeur dans cette robe noir, des cuissardes qui remontent sur ses cuisses pour lui donner des allures de femme fatale. ça avait été tellement dur de resté concentré sur le jeu et de déconner avec le nouveau p'tit gars pyobeom avec qui il jouait à mariokart. Il avait rigolé, fait le zouave en sautant un peu sur place dans son sarouel noir. Lui aujourd'hui avait vachement moins fier allure que sa femme, mais les tatouages lui donnait apparement ce petit côté éternellement sexy aux yeux des filles, de quoi faire rager sa femme et le faire rire. Parce que la rassurer lui plaisait, lui montrer à quel point il n'y avait qu'elle à ses yeux, à quel point elle l'avait envouter.

Et quand elle se pointe devant lui, kouji joue, encore, dérive les yeux, reste concentré (à demi) vers la télé jusqu'à ce que les doigts de sa plus belle fleure le force à la regarder elle. Et qu'elle est belle, et qu'elle l'envoute. Le kart qu'il conduit drive un peu de la route, se prend une banane mais kouji lui, est tout sourire en plongeant son regard dans celui de sa femme. Un petit rire discret sort de ses lèvres alors qu'il arrive à relever le regard vers la télé et rejoindre à nouveau la course, mais ses mots sont totalement concentrés sur Kelea. « c'est toi que je cherche ? quelqu'un m'as dit que ma femme portait un gros pull dans lequel j'peux me glisser avec elle aujourd'hui, tu l'aurais pas vu ? elle est assez jalouse, tu devrait pas t'approcher aussi près de moi... » Kouji et Kelea, ça a toujours été du jeu, un peu de provocation, beaucoup d'amour.

Elle sourit, amusé que son homme puisse ainsi prétendre être plus intéressé par un jeu vidéo que par sa femme. Elle le laisse quelques secondes, avant de lui asséner un coup de coussin sur la tête. Pas fort, mais juste assez pour le décoiffer légèrement. Son petit air d’oiseau tombé sur nid la fait rire. Elle lisse son épis et se montre patiente en lui soufflant «  Cette femme dort à l’étage, elle pensait qu’en m’envoyant ça ferait plus d’effet que ça à son mari, mais il semblerait qu’une partie de jeu vidéo soit plus intéressant. » Elle fait mine de se détourner et jette un regard au Pyo présent à côté d’elle l’air de dire tu vas bientôt devoir te trouver un nouveau partenaire de jeu, donc profite. Elle va jusqu’à la cuisine préparer de quoi grignoter, parce qu’elle sait que son homme aimer manger. Elle sourit finement, douce et tendre. Elle sourit en se disant qu’elle allait passer une meilleure journée que prévue. Elle revient dans le salon, et comme si elle s’était montré assez patiente se saisie de la manette de Kouji pourtant en pleine partie et mets sur pause en laissant la manette retomber sur le canapé.  Le pyo s’apprêtait à protester mais Kelea le fixa en arquant un sourcil autoritaire. Et en plus tu te plains ? Elle attrape la main de son homme et le fait se relever. Princesse Kelea à parler, elle veut son homme, la partie est finie quand bien même ils en pensent le contraire. C’est comme ça, quand Kelea veut, elle prend. Surtout lorsqu’il s’agit de Kouji. Pourtant ça n’a rien de malsain, peut-être parce que Kouji est toujours partant pour la rendre heureuse, sa capricieuse de femme. Elle sourit en lui volant un baiser comme pour le remercier de le suivre. Elle trébuche légèrement sur un sac et le regarde surprise « Tu vas faire du sport ? » dit-il un peu bêtement sans trop comprendre pourquoi il avait amené son sac.