ready, aim, fire (nephtys)
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ready, aim, fire (nephtys) | Ven 3 Fév - 12:34 Citer EditerSupprimer
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nephtys & freya (nepheya)
« Mais du coup, j’comprends vraiment pas ce qu’elle fait en cheerleading alors que ses mouvements sont si mauvais. » Nephtys me jette un regard en biais, l’air de dire : tu pourrais pas arrêter de bitcher sur les autres, pour une fois dans ta vie ? Elle est pas comme ça, Nephtys, on ne partage pas ce côté un peu connasse que j’ai souvent, elle est plus discrète que moi, probablement plus intègre aussi. Mais j’sais très bien, au fond, que ce sont aussi nos différences qui nous rapprochent, que nous permettent de lier une amitié qui dure, de tenir sur la longueur. Et je sais aussi que ça la détend, voir que ça la fait rire, parfois, de m’entendre être si critique, autant avec les autres qu’avec moi-même. Elle laisse échapper des sourires devant mes manières de gamine riche, je vois ses muscles qui se décrispent lorsqu’elle écoute ma voix. Et en ce moment, elle a précisément besoin de ça ; c’est pour ça que je traine toujours autour d’elle quand elle s’entraine, pour la détendre, la calmer, qu’elle se concentre mieux sur la cible, qu’elle arrive à mieux tirer. « La compétition est dans combien de temps ? » que je demande finalement, d’un ton nonchalant, tout en descendant de la barrière sur laquelle j’étais assise pour me rapprocher d’elle.
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Re: ready, aim, fire (nephtys) | Ven 3 Fév - 19:09 Citer EditerSupprimer
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nephtys & freya (nepheya)
Tenue ;
J'étire la corde de mon arc et j'y cale ma flèche, un de mes yeux se clos pour pouvoir viser le centre de la cible en papier. La corde touche ma joue, qui rougit au fur et à mesure de mes tirs ciblés. Cela me rendait folle de rater de quelques millimètres mon objectif, le temps filait à une allure impressionnante et ma compétition se rapprochait. Chaque fois, c'était le même rituel : entraînements, qui avaient le don de me faire angoisser. A l'époque, où mon frère était en vie, je ne ressentais aucun stress parce qu'il était là. Dans l'action, ma manche remonte un peu et laisse apparaître le mot « Apollon » encré dans ma peau, jusqu'à ce que je quitte ce monde. Je décoche ma flèche et elle frôle la perfection, faisait voleter mes petites mèches. Je me recule et j'accorde un regard à Freya, installée sur la barrière, qui me parlait d'une fille et de ses mouvements pitoyables en cheerleading. Je ne comprenais pas totalement son côté bitchasse et elle le comprit à travers mon regard ténébreux. Je dépose mon arc et je détache mes cheveux, attrapant ma bouteille d'eau pour rafraîchir ma gorge sèche. Un doux sourire, légèrement crispé sur les bords, se peint sur mes lippes rosées. « Samedi prochain à quinze heures. » J'appuie mes mains sur le rebord du stand et je finis par étirer longuement mes bras au dessus de ma tête, pour finalement m'asseoir sur le banc derrière. « J'ai toujours du mal à retenir mon stress depuis qu'il est parti, tu sais. » Un petit sourire nostalgique aux lippes, je laisse passer un long soupire avant de la regarder, de mes yeux pétillants. « Tu viendras me voir ? » C'était vrai qu'elle avait le don de me détendre Freya.
J'étire la corde de mon arc et j'y cale ma flèche, un de mes yeux se clos pour pouvoir viser le centre de la cible en papier. La corde touche ma joue, qui rougit au fur et à mesure de mes tirs ciblés. Cela me rendait folle de rater de quelques millimètres mon objectif, le temps filait à une allure impressionnante et ma compétition se rapprochait. Chaque fois, c'était le même rituel : entraînements, qui avaient le don de me faire angoisser. A l'époque, où mon frère était en vie, je ne ressentais aucun stress parce qu'il était là. Dans l'action, ma manche remonte un peu et laisse apparaître le mot « Apollon » encré dans ma peau, jusqu'à ce que je quitte ce monde. Je décoche ma flèche et elle frôle la perfection, faisait voleter mes petites mèches. Je me recule et j'accorde un regard à Freya, installée sur la barrière, qui me parlait d'une fille et de ses mouvements pitoyables en cheerleading. Je ne comprenais pas totalement son côté bitchasse et elle le comprit à travers mon regard ténébreux. Je dépose mon arc et je détache mes cheveux, attrapant ma bouteille d'eau pour rafraîchir ma gorge sèche. Un doux sourire, légèrement crispé sur les bords, se peint sur mes lippes rosées. « Samedi prochain à quinze heures. » J'appuie mes mains sur le rebord du stand et je finis par étirer longuement mes bras au dessus de ma tête, pour finalement m'asseoir sur le banc derrière. « J'ai toujours du mal à retenir mon stress depuis qu'il est parti, tu sais. » Un petit sourire nostalgique aux lippes, je laisse passer un long soupire avant de la regarder, de mes yeux pétillants. « Tu viendras me voir ? » C'était vrai qu'elle avait le don de me détendre Freya.
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Re: ready, aim, fire (nephtys) | Dim 5 Fév - 21:27 Citer EditerSupprimer
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« Samedi prochain à quinze heures. » Ses cheveux viennent frôler ses épaules, son sourire illumine son visage, ses muscles s’étirent pour se calmer. C’est con, mais j’peux pas m’en empêcher de la regarder. Non, j’peux pas contrôler ça ; et chaque fois que mon regard se pose sur elle, j’me dis que je saurai vraiment pas quoi faire si elle n’était pas là, avec moi. C’est toujours le même rituel, je l’observe avec une pointe au coeur parce que je sais qu’un jour, elle apprendra ce que j’ai fais et cette révélation brisera tout, cette révélation emportera tout sur son passage. Elle ne pourra plus jamais m’aimer après ça, plus jamais. « J'ai toujours du mal à retenir mon stress depuis qu'il est parti, tu sais. » Je sais, Nephtys, je sais. Et chaque fois que tu évoques le sujet j’ai la bouche sèche, j’ai la gorge qui se bloque, des sueurs froides qui menacent d’assaillir mon dos. « Je sais… » J’ai du mal à dire plus et elle mettra ça sur le compte de mon tact. Du fait que j’veuille pas trop m’attarder sur cette cicatrice pour ne pas lui faire de mal (ce qui est aussi très vrai, en soi). « Tu viendras me voir ? » C’est l’occasion rêvée pour moi de changer de sujet, alors je fais ma dramaqueen en prenant un air faussement outré pour lui riposter : « Bien sur que je serais là ! Comment est-ce que tu peux en douter ? » Bouche bouée à l’appui comme pour demander : comment tu peux oser me demander ça ? Puis le sourire revient ravager mes lèvres tandis que je tente de la rassurer : « T’as pas à t’en faire, vraiment. Tu passes ton temps à angoisser mais on sait toutes les deux très bien - on le sait, tu peux pas nier - que tu t’en sortiras à merveille. » Son regard est dubitatif, elle a l’air de ne pas vouloir y croire. « Mais si, Nephtys. T’as de l’entrainement, et puis l’adrénaline du moment. Et quoi que tu dises, t’es douée. Tu veux que je te montre ce que c’est, quelqu’un de pas doué ? » Je me redresse, prends son arc entre mes doigts avec toute les précautions du monde parce que je sais combien elle y tient. Puis j’essaye de reproduire ses mouvements, tout à fait pitoyablement, tends la corde comme je peux. Je sais tirer, mais avec une arme à feu, et Nephtys ne le sait pas. Avec un flingue, je pourrais facilement atteindre la cible, mais avec un arc c’est une autre paire de manche et comme je l’avais prévu, la flèche va se ficher lamentablement de l’herbe. Je rigole de mon propre échec, fière de ma démonstration : « Tu vois ? T’es douée, t’as toutes tes chances. » Alors arrête de douter, ok ?
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Re: ready, aim, fire (nephtys) | Mer 8 Fév - 18:33 Citer EditerSupprimer
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Tenue ;
Freya me détendait par sa simple présence à mes côtés, elle avait ce don sur moi depuis notre séjour commun à l'hôpital. A ce jour, elle était la personne la plus proche de moi et je ne me voyais continuer sans elle. Malgré mes airs hautains et faussement supérieur, elle m'était nécessaire. Je dépose mon arc sur le comptoir et je passe mes mains froides sur ma nuque, mon regard se déportait sur la cible d'en face, les flèches étaient si proches, ça me rendait folle de ne pouvoir atteindre le centre. Je lâchais un rire nerveux avant de reporter mon attention sur ma rouquine préférée. « On ne sait jamais, si par hasard tu attrapes la grippe ou je ne sais quoi. » J'avouais avoir un humour assez spécial, propre à mon air snob. Cependant, je sentais mes joues se rougir lorsque je fais face à cet amas de compliments. Je ne réponds pas et je ris franchement face à cette scène hilarante, je passe sous la barrière pour récupérer la flèche nulle ainsi que les autres. Et je reviens, un large sourire aux lippes. « On dirait moi, enfant, lorsque j'ai eu pour la première fois un arc entre les mains. » Ce vague souvenir me rappelle mon pays natal, une petite mélancolie de l'époque où tout allait bien. « T'es mignonne, merci. » Merci pour tout en fait, mais elle savait combien j'étais bloquée sentimentalement parlant et à quel point c'était dur pour moi de me confier. Alors, je viens la prendre dans mes bras, une accolade un peu lâche dû au fait que je ne sois pas très tactile et frêle, aussi. « Je compte sur toi pour crier mon nom et à quel point je suis géniale, Freya. » Je souris et raffermis cette douce étreinte.
Freya me détendait par sa simple présence à mes côtés, elle avait ce don sur moi depuis notre séjour commun à l'hôpital. A ce jour, elle était la personne la plus proche de moi et je ne me voyais continuer sans elle. Malgré mes airs hautains et faussement supérieur, elle m'était nécessaire. Je dépose mon arc sur le comptoir et je passe mes mains froides sur ma nuque, mon regard se déportait sur la cible d'en face, les flèches étaient si proches, ça me rendait folle de ne pouvoir atteindre le centre. Je lâchais un rire nerveux avant de reporter mon attention sur ma rouquine préférée. « On ne sait jamais, si par hasard tu attrapes la grippe ou je ne sais quoi. » J'avouais avoir un humour assez spécial, propre à mon air snob. Cependant, je sentais mes joues se rougir lorsque je fais face à cet amas de compliments. Je ne réponds pas et je ris franchement face à cette scène hilarante, je passe sous la barrière pour récupérer la flèche nulle ainsi que les autres. Et je reviens, un large sourire aux lippes. « On dirait moi, enfant, lorsque j'ai eu pour la première fois un arc entre les mains. » Ce vague souvenir me rappelle mon pays natal, une petite mélancolie de l'époque où tout allait bien. « T'es mignonne, merci. » Merci pour tout en fait, mais elle savait combien j'étais bloquée sentimentalement parlant et à quel point c'était dur pour moi de me confier. Alors, je viens la prendre dans mes bras, une accolade un peu lâche dû au fait que je ne sois pas très tactile et frêle, aussi. « Je compte sur toi pour crier mon nom et à quel point je suis géniale, Freya. » Je souris et raffermis cette douce étreinte.
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