I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥]
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I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Ven 3 Fév - 20:15 Citer EditerSupprimer
I don't and i can't understand you
Feat Hansol - HaHan ♥
Cela fait exactement une semaine et demie que je ne l'ai pas revu. Ou peut-être plus. J'ai l'impression que cela fait plus longtemps que ça, mais c'est sûrement une impression faussée. Il faut dire que j'ai pris pour habitude de croiser son chemin, même par hasard, à l'université, à la fraternité, échangeant rapidement quelques regards. Alors que depuis une semaine et demie, je l'évite, et il m'évite aussi très certainement. Il faut dire que la dernière fois que nous nous sommes vus, cela ne s'est terminé sous les meilleurs auspices, pour ne pas changer. Mais, cette fois-là, il y avait quelque chose de différent. De bien trop différent que je n'avais pas cerné au début, jusqu'à ce que les souvenirs viennent progressivement à moi. J'ai alors compris le sens de tout ça, ce malaise m'accaparant soudainement en le voyant, en me remémorant un premier souvenir, pourtant innocent. Et si je l'évite, plus que quiconque, en ce moment, c'est justement à cause de cette fameuse soirée. Cette soirée où bien trop d’événements se sont déroulés, des événements surprenants auxquels je ne m'y étais pas attendu. J'avais imaginé toute sorte de scénario, jusqu'à ce fameux souvenir. Doux et embarrassant. Autant de ma part, ce n'est pas tant surprenant que ça, d'avoir un tel geste vis à vis d'un homme, même si le concernant lui, cela me rend quelque peu fébrile, mais ce qui est le plus déconcertant c'est de la part du jeune homme, de Hansol. Sauf si mes souvenirs sont faussés et que je reconstitue mal l'histoire de la soirée, mais il semble qu'il ait bien eu cet acte envers moi. Pourtant, de part mes connaissances, il n'est pas de ce bord là, alors, que s'est-il passé pour qu'il agisse ainsi ? Je doute qu'il ait été, lui aussi, imbibé d'alcool et même sous emprise d'alcool, un homme ne fait pas un tel acte. Alors, pourquoi ? C'est la question qui ne cesse de s'infiltrer dans mon esprit déconcerté depuis le début de ce rappel de souvenir. Elle m’obsède tellement que j'en viens à oublier tout ce que j'ai pu dire en sa présence, des mots enfouis en moi, révélant une part cachée de ma personnalité. Ça semble si minime par rapport à cet acte, que mon cerveau ne cesse de me ressasser. J'ai beau essayé de l'oublier, il revient, brusquement, sans que je ne puisse avoir le moindre contrôle dessus. Il faut donc que je vérifie. Vérifie si ce n'est pas un fantasme de ma part. Une reconstruction d'un souvenir. Et pour cela . . . il n'y a qu'un seul moyen.
Je me sens nerveux. Particulièrement nerveux. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, ni même si je vais pouvoir agir. Je ne sais pas si je suis prêt à une telle attaque. Je ne me sens pas très bien à l'idée de devoir agir ainsi mais je sais que c'est le seul moyen de confirmer ou infirmer mon souvenir. Que je ne peux supporter encore. Et puis . . . quelque part, cela me manque. Ce contact. Cette douceur. Cette chaleur. Je ne me souviens pas de toutes les sensations que j'ai pu ressentir à ce moment précis mais je me souviens que ce n'était pas désagréable au toucher. Que c'était bien plus que plaisant. Et qu'il y avait autre chose derrière. Pas un simple baiser. C'était . . . bien plus. Mon cœur bat quelques secondes plus vites, se remémorant les battements partagés dans ce souvenir. Je chasse tout ça de mon esprit, et regarde rapidement dans l’embrasure de la porte, vérifiant sa venue. Je le vois. Au loin. Si innocent. Sa silhouette se rapprochant de plus en plus, sentant une certaine nervosité m'envahir. Je dois le faire. C'est tout ce que je dois retenir. Je peux le faire. Je ferme les yeux, compte les secondes et lorsque je le vois passer, je l'attrape soudainement et sans attendre, je le plaque contre le mur, « je dois vérifier quelque chose ».Je ne sais même pas s'il a eu le temps de me reconnaître. Dans cette pénombre il ne risque pas. Et sans attendre, j’appose mes lèvres contre les siennes.
Je me sens nerveux. Particulièrement nerveux. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, ni même si je vais pouvoir agir. Je ne sais pas si je suis prêt à une telle attaque. Je ne me sens pas très bien à l'idée de devoir agir ainsi mais je sais que c'est le seul moyen de confirmer ou infirmer mon souvenir. Que je ne peux supporter encore. Et puis . . . quelque part, cela me manque. Ce contact. Cette douceur. Cette chaleur. Je ne me souviens pas de toutes les sensations que j'ai pu ressentir à ce moment précis mais je me souviens que ce n'était pas désagréable au toucher. Que c'était bien plus que plaisant. Et qu'il y avait autre chose derrière. Pas un simple baiser. C'était . . . bien plus. Mon cœur bat quelques secondes plus vites, se remémorant les battements partagés dans ce souvenir. Je chasse tout ça de mon esprit, et regarde rapidement dans l’embrasure de la porte, vérifiant sa venue. Je le vois. Au loin. Si innocent. Sa silhouette se rapprochant de plus en plus, sentant une certaine nervosité m'envahir. Je dois le faire. C'est tout ce que je dois retenir. Je peux le faire. Je ferme les yeux, compte les secondes et lorsque je le vois passer, je l'attrape soudainement et sans attendre, je le plaque contre le mur, « je dois vérifier quelque chose ».Je ne sais même pas s'il a eu le temps de me reconnaître. Dans cette pénombre il ne risque pas. Et sans attendre, j’appose mes lèvres contre les siennes.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Sam 11 Fév - 23:56 Citer EditerSupprimer
I don't and i can't understand you
Feat HaJun - HaHan ♥
Il soupire, solitaire encore une fois, ses pas résonnant dans le couloir alors qu'il remonte l'allée quittant la bibliothèque. Depuis quelques semaines, l'athlète s'était rendu compte que la solitude s'était faite envahissante, dévorante même, rongeant chaque instant de sa vie étudiante. Hansol avait toujours été une personne plutôt sociable, aimant fréquenter un peu tout le monde, s'entendant sans mal avec tous et ce sans le moindre effort, mais récemment, il semblait que les ondes qu'il envoyait aux autres étaient de plus en plus sombre et aucun de ses compagnons habituels n'avait daigné braver l'épaisse toile de soucis qui semblait encombrer son esprit. Il fallait avouer que rien n'allait en ce moment, il se sentait complètement largué à la fac, restait souvent tard à la bibliothèque pour rattraper ses lacunes (sans grand résultat puisqu'il essayait de se lancer seul dans la lecture de syllabus ennuyants et vides de sens), manquait de sommeil, ce qui impactait ses performances au sein de son équipe de base-ball (et même si ses coéquipiers ne lui avaient pas fait de reproches, il s'était pris une grosse engueulade du coach), et puis, bien entendu, au centre de toutes ces répercussions se trouvait sa vie sentimentale, ou plutôt son manque de vie sentimentale. Depuis que lui et HaJun s'étaient quittés sur une note pour le moins froide et presque agressive, Hansol ne parvenait plus à l'ôter de ses pensées, son visage restant toujours quelque part au fond de ses songes, faisant surface aux pires moments, lorsqu'il devait frapper la balle, répondre à un test ou trouver le sommeil, sans parler de leurs « rencontres » fortuites au gré des couloirs ou simplement aux meetings de la fraternité, voire même en ville parfois. Tout cela expliquait donc le perpétuel nuage noir qui semblait flotter constamment autour de sa tête, éloignant effectivement tous ceux qui auraient pu vouloir s'intéresser à lui. Alors aujourd'hui, il espère rentrer un peu plus tôt, juste pour pouvoir s'endormir ne serait-ce qu'une heure, récupérer un peu de sa journée au moins...
Mais avant même qu'il ait pu finir de traverser le couloir, il se trouve happé dans une salle de classe , le souffle coupé, pas tant par la brusquerie de la situation, mais plutôt par la personne instigatrice de cette dernière qui se trouvait n'être nulle autre que Hajun lui même, pas qu'il ait véritablement eu le temps de le voir, mais la voix de l'interne semble s'être fait une place dans sa tête et il lui est difficile de ne pas la reconnaître. Il reste complètement idiot un long moment, se trouvant surpris même par le baiser, restant paralysé, incapable d'analyser la situation. Il avait repensé à leur précédent échange tant de fois, revivant avec les mêmes émotions la passion et la tendresse de leur contact, comme s'il venait d'avoir lieu. Mais cet échange n'était en aucun cas semblable, car si les lèvres du médecin, toujours aussi tendres et chaudes contre les siennes, provoquaient toujours une petite étincelle, un sentiment inexplicable en lui, ils étaient loin de l'intensité, de la vérité, de la complexité de la dernière fois. Lorsque enfin il réalise ce qui est en train de se dérouler, le sportif repousse son vis-à-vis, sourcils froncés, quelque part entre incompréhension, frustration et agacement. « Ca va pas ou quoi ?! On est à la fac, là. » Sa voix est un chuchotement énervé, et il tente comme il le peut de la contenir, car le moindre éclat attirerait l'attention sur cette salle qui aurait sans doute dû être inoccupée. « Plus moyen de traverser la fac sans tomber dans un piège. Et puis tu dois confirmer quoi ? Que tu m'as embrassé l'autre fois ? On dirait vraiment que je suis une sorte de profiteur ! C'est toi qui m'as embrassé, pas l'inverse ! » Les sentiments sont nouveaux, étranges, ils étreignent ses tripes de telle sorte qu'il ne sait plus ce qu'il ressent. Il n'a jamais ressenti cette douloureuse dépendance envers une autre personne, et moins encore envers un homme, et sa façon de gérer l'accélération de son rythme cardiaque en la traduisant par de l'agressivité laisse à désirer, mais il ne comprendrait rien d'autre.
Mais avant même qu'il ait pu finir de traverser le couloir, il se trouve happé dans une salle de classe , le souffle coupé, pas tant par la brusquerie de la situation, mais plutôt par la personne instigatrice de cette dernière qui se trouvait n'être nulle autre que Hajun lui même, pas qu'il ait véritablement eu le temps de le voir, mais la voix de l'interne semble s'être fait une place dans sa tête et il lui est difficile de ne pas la reconnaître. Il reste complètement idiot un long moment, se trouvant surpris même par le baiser, restant paralysé, incapable d'analyser la situation. Il avait repensé à leur précédent échange tant de fois, revivant avec les mêmes émotions la passion et la tendresse de leur contact, comme s'il venait d'avoir lieu. Mais cet échange n'était en aucun cas semblable, car si les lèvres du médecin, toujours aussi tendres et chaudes contre les siennes, provoquaient toujours une petite étincelle, un sentiment inexplicable en lui, ils étaient loin de l'intensité, de la vérité, de la complexité de la dernière fois. Lorsque enfin il réalise ce qui est en train de se dérouler, le sportif repousse son vis-à-vis, sourcils froncés, quelque part entre incompréhension, frustration et agacement. « Ca va pas ou quoi ?! On est à la fac, là. » Sa voix est un chuchotement énervé, et il tente comme il le peut de la contenir, car le moindre éclat attirerait l'attention sur cette salle qui aurait sans doute dû être inoccupée. « Plus moyen de traverser la fac sans tomber dans un piège. Et puis tu dois confirmer quoi ? Que tu m'as embrassé l'autre fois ? On dirait vraiment que je suis une sorte de profiteur ! C'est toi qui m'as embrassé, pas l'inverse ! » Les sentiments sont nouveaux, étranges, ils étreignent ses tripes de telle sorte qu'il ne sait plus ce qu'il ressent. Il n'a jamais ressenti cette douloureuse dépendance envers une autre personne, et moins encore envers un homme, et sa façon de gérer l'accélération de son rythme cardiaque en la traduisant par de l'agressivité laisse à désirer, mais il ne comprendrait rien d'autre.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Dim 12 Fév - 12:09 Citer EditerSupprimer
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Feat Hansol - HaHan ♥
Depuis qu'il y a eu cet échange entre nous, dont j'ai fini par m'en souvenir, je ne cesse de penser à la scène, aux émotions véhiculés lors de ce baiser. Parfois j'ai le sentiment d'avoir déliré, d'avoir fantasmé une telle scène, tandis que d'autres fois je suis certain de cet échange qui s'est déroulé dans le réel. Pour autant, le doute persiste et j'ai beau chassé cette image de mon esprit, elle reste intrusive, me persécutant de jour en jour. C'est pour cette raison que j'ai besoin de savoir. Savoir si je n'ai pas inventé le goût de ses lèvres. Savoir si je ne suis pas fou. Quoique . . . je pense être déjà assez fou pour avoir eu la stupidité d'agir ainsi. Si cela s'avère être vrai. Ce que je n'espère pas, même si je sais pertinemment que c'est la dure réalité et non l'imaginaire. Le prenant donc par surprise, je n'hésite pas une seule seconde à poser mes lèvres contre les siennes, y ressentant une certaine émotion. Indescriptible et interdite. Certes le baiser n'est pas comme le premier échangé, celui-ci est plus brusque et dans le but premier de confirmer mes pensées. Et malheureusement, elles se maintiennent. Ce baiser fugace est rapidement interrompu par Hansol, qui semble enfin réaliser ce qu'il se passe, semblant mécontent de cet acte. En même temps, il y a de quoi être furieux. La dernière fois que je l'ai vu, dans mon appartement, cela s'est mal terminé, et pendant plusieurs jours je n'ai eu aucune nouvelle de lui ne cherchant pas à en avoir, alors, ce soudain retournement de situation est sûrement incohérent pour le jeune homme, comme pour moi. Je reste tout de même surpris de constater sa réaction qui est quelque peu curieuse. Je pensais qu'il allait me rejeter violemment, m'insultant de tous les noms, s’insurgeant d'un tel comportement, mais, au lieu de ça, il se contente de simplement me repousser et me faire quelques remarques qui m'interpellent. Je ne comprends pas très bien, si nous n'étions pas à l'université aurait-il réagi autrement ? Si je l'avais embrassé en dehors de l'établissement, aurait-il accepté le baiser ? Est-ce juste le fait d'être à l'université qui lui pose souci ? Et certes il est vrai que ce soir-là j'ai fait le premier pas, sous l'emprise de l'alcool, mais . . . dans mes souvenirs, il m'a répondu. Il m'a embrassé une seconde fois. Et si je ne l'avais pas arrêté je ne sais pas ce qu'il aurait pu se passer de plus. Alors pourquoi ? Pourquoi n'a t-il pas fui dès la première seconde ? Pourquoi m'a t-il embrassé en retour alors qu'il est hétérosexuel ? Il était sobre, j'en suis certain. Désormais je ne doute plus une seule seconde de ce qu'il a pu se passer. Je fais un pas en arrière, fronçant des sourcils, fixant Hansol d'un regard quelque peu interloqué. « Peut-être que . . . oui ce soir là je t'ai embrassé. C'est arrivé ». Je marque un temps de pause, mes yeux préférant s'en aller autre part, loin de lui. « Et je n'ai jamais dit que tu étais un profiteur ou autre. Je n'ai jamais proféré de telles accusations à ton égard », pour une fois. Je sais pertinemment que je suis responsable de ce qu'il s'est passé, et je sais qu'au fond, c'est moi le coupable, alors que j'ai osé le repousser, pensant qu'il m'avait suivi. Même si ce n'est pas totalement faux. Il a quand même insisté pour me ramener chez moi cette nuit-là. Mais qu'importe, là n'est pas le problème. Je passe une ]main dans mes cheveux, ne sachant pas quoi dire, ni comment formuler mes questions. « Je . . . il y a quelque chose que je ne comprends pas Hansol », mon regard retourne vers lui pour ne pas manquer une seule expression, « je me souviens très bien désormais de cette nuit-là et . . . je sais que je n'ai pas été le seul à t'embrasser. Je sais . . . je suis certain . . . que tu as répondu ensuite à mon baiser alors . . . ma question est surtout . . . », j'inspire profondément, « pourquoi ? ». Oui pourquoi est-ce qu'il l'a fait. « Je veux dire, tu es . . . hétérosexuel, alors . . .ayant de l'expérience, je peux dire que normalement tu aurais dû partir, fuir, être même dégoûté, mais tu ne l'as pas fait. Tu es resté même jusqu'au lendemain alors . . . sincèrement je me demande pourquoi est-ce que tu as agis ainsi ». J'ai besoin de savoir. Un besoin qui devient nécessaire et qui, étrangement, m'angoisse.
Parce qu'au fond . . . je crois que je crains sa réponse. Parce qu'au fond j'ai peur d'avoir des désillusions.
Parce qu'au fond . . . je crois que je crains sa réponse. Parce qu'au fond j'ai peur d'avoir des désillusions.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Ven 24 Fév - 12:21 Citer EditerSupprimer
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Feat HaJun - HaHan ♥
Il est dans la nature humaine de vouloir se sentir en position de force, dominer la situation, gérer complètement ce qui pourrait se dérouler qu'importe les aléas du destin. Malheureusement, peu de gens pouvaient se targuer de mener ce genre de vie, et Hansol n'en faisait clairement pas partie, particulièrement aujourd'hui, où il se retrouvait complètement acculé au bord de la falaise de l'orientation sexuelle. Et l'homme à l'origine de tout cela ne semblait pas prêt à lui éviter le grand saut, puisque s'il venait de l'embrasser de façon plus qu'inopinée, il n'était pas prêt à en endosser l'entière responsabilité, bien décidé à partager les fautes. Et même si l'athlète ne pouvait nier avoir apprécié leur échange, si bref eut-il été, il ne pouvait tout de même pas avouer à haute voix que la brusque douceur du contact avait déclenché une pluie de petite étincelles au fond de son ventre, propageant sur sa peau une multitude de frissons incontrôlable. Hansol n'était simplement pas prêt à s'entendre dire à haute voix qu'il aimait les hommes, même si quelque part, au fond de lui, il entendait cette voix, si discrète qu'il aurait presque pu jouer la sourde oreille, qui ne savait mentir. Quelque part, il sent dans les yeux de HaJun le besoin de trouver la vérité, l'espoir d'obtenir une certaine réponse, d'avoir véritablement partagé quelque chose, et au fond de ces orbes sombres, le sportif retrouvait la solitude étouffante qu'il avait tenté de soigner sans résultat concret il y avait déjà quelques jours. Et son regard fuit soudain celui du médecin, incapable de soutenir l'émotion presque accusatrice qui s'y dissimule. « De... Quoi tu parles ? » Le déni était l'option facile, celle qui lui permettrait de garder la tête ridiculement haute, celle qui l'empêcherait de se sentir différent. « Tu étais complètement saoul et tu m'as embrassé avant même que j'aie pu dire quoi que ce soit, ne crois pas que tu es spécial ou quoi... » Il se mord la lèvre et le moindre détail de son langage corporel peut trahir son mensonge, tant et si bien qu'il se sent lui-même complètement piégé et s'éloigne de HaJun pour entrer un peu plus dans la salle, mettant quelques bureaux entre eux.
« Et même si... J'ai... Répondu à ce baiser, qu'est-ce que ça fait ? » Il n'ose toujours pas le regarder, car croiser ce regard, plonger dans ses iris, le rendrait complètement démuni, incapable de se protéger de cette vérité qui glisse sur le bord de ses lèvres, prête à lui échapper, comme on ne peut retenir le mensonge très longtemps. Il doit absolument changer de sujet s'il veut pouvoir garder pour lui le fait que l'interne ne le laisse pas indifférent, que son cœur s'affole à la simple pensée de ce qui aurait pu se passer ce soir là s'il n'avait pas eu cet éclair de conscience, et qu'il meurt d'envie, encore en cet instant où il se bat pour un mensonge, de glisser ses doigts dans ses cheveux pour lui voler un nouveau baiser. « Et puis, ça n'est pas comme si tout ça avait une quelconque importance, puisqu'il semble que tu as développé un véritable talent pour m'éviter partout. » Son regard se relève enfin sur celui du scientifique, maintenant que le sujet de son orientation vient d'être écarté, il se sent plus à même de mener la danse, prenant enfin la main. Il est plus calme maintenant, bien qu'un léger trouble lui serre la gorge, puisqu'il ne réalise que maintenant que HaJun avait bien passé des jours entiers à l'éviter ; Ils fréquentaient la même université et même s'ils n'avaient pas de cours en commun, il était difficile de ne pas se croiser dans les couloirs de l'établissement, ne serait-ce qu'à l'heure du déjeuner ou même le matin avant d'aller en cours. « D'ailleurs, pourquoi est-ce que tu m'évites ? Si c'est encore cette histoire qui te gêne à ce point, tu n'es vraiment pas obligé d'y penser ! C'est pas comme si cela représentait quelque chose, tu connaissais à peine ton adresse. » Il prend un petit coup au cœur alors même qu'il prononce ces mots, se rendant compte que l'état d'ivresse de l'étudiant en médecine avait été l'un des principaux facteurs de cet événement, et qu'il n'avait fait que répondre à ses désirs ce soir là.
« Et même si... J'ai... Répondu à ce baiser, qu'est-ce que ça fait ? » Il n'ose toujours pas le regarder, car croiser ce regard, plonger dans ses iris, le rendrait complètement démuni, incapable de se protéger de cette vérité qui glisse sur le bord de ses lèvres, prête à lui échapper, comme on ne peut retenir le mensonge très longtemps. Il doit absolument changer de sujet s'il veut pouvoir garder pour lui le fait que l'interne ne le laisse pas indifférent, que son cœur s'affole à la simple pensée de ce qui aurait pu se passer ce soir là s'il n'avait pas eu cet éclair de conscience, et qu'il meurt d'envie, encore en cet instant où il se bat pour un mensonge, de glisser ses doigts dans ses cheveux pour lui voler un nouveau baiser. « Et puis, ça n'est pas comme si tout ça avait une quelconque importance, puisqu'il semble que tu as développé un véritable talent pour m'éviter partout. » Son regard se relève enfin sur celui du scientifique, maintenant que le sujet de son orientation vient d'être écarté, il se sent plus à même de mener la danse, prenant enfin la main. Il est plus calme maintenant, bien qu'un léger trouble lui serre la gorge, puisqu'il ne réalise que maintenant que HaJun avait bien passé des jours entiers à l'éviter ; Ils fréquentaient la même université et même s'ils n'avaient pas de cours en commun, il était difficile de ne pas se croiser dans les couloirs de l'établissement, ne serait-ce qu'à l'heure du déjeuner ou même le matin avant d'aller en cours. « D'ailleurs, pourquoi est-ce que tu m'évites ? Si c'est encore cette histoire qui te gêne à ce point, tu n'es vraiment pas obligé d'y penser ! C'est pas comme si cela représentait quelque chose, tu connaissais à peine ton adresse. » Il prend un petit coup au cœur alors même qu'il prononce ces mots, se rendant compte que l'état d'ivresse de l'étudiant en médecine avait été l'un des principaux facteurs de cet événement, et qu'il n'avait fait que répondre à ses désirs ce soir là.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Mer 1 Mar - 18:24 Citer EditerSupprimer
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Je sais pertinemment que dans le domaine sportif ou même musical, et plus encore dans le domaine du mannequinat, il y a quelques individus dont l'orientation semble être au bord de la falaise, chacun ne sachant pas s'il doit sauter ou non de cette falaise, poussant ainsi chacun au désir d'explorer, pour finalement se décider, quelques années après, voir même quelques années trop tard. Mais, malgré cette connaissance, jamais, ô grand jamais, je ne me suis douté, une seule seconde, qu'Hansol pouvait,éventuellement, apprécier le contact du sexe masculin, bien plus que le commun des mortels. Ou alors n'avais-je juste pas envie d'évoquer cette hypothèse pour me protéger de cet homme à la silhouette si parfaite et à la personnalité si attrayante. Mais malheureusement, désormais, je ne peux plus me cacher de cette éventualité, au vu des événements précédents. Je ne peux que me questionner sur cet homme, désireux d'en savoir plus, d'avoir, surtout, la réponse à ma question. Sa réponse me surprend, et me fais faire un pas en arrière. Est-ce moi alors qui divague ? Est-ce parce que j'ai envie qu'il soit de ce bord-là ? Et pour quelle raison aurai-je ce désir caché ? Ça n'a pas de sens. Pas pour moi. Je déteste, enfin je méprise, cet homme. Et même si sa présence est rassurante, sécurisante, plaisante . . . Je chasse ces idées saugrenues de mon esprit, me concentrant de nouveau sur la situation, fronçant des sourcils en constatant que ses réactions comportementales sont quelque peu étranges, mais peut-être est-ce juste moi qui interprète mal, qui vois ce que je désire voir. Mais qu'est-ce que je désire voir réellement ? « Je . . . je ne crois pas être quelqu'un de spécial pour toi. Enfin, je n'ai jamais émis cette idée » et jamais je n'oserai l'émettre. Il est vrai que cet homme apparaît toujours devant moi par . . . coïncidence mais je doute que cela ait une quelconque signification n'est-ce pas ? Hansol continue sur sa justification, si cela en est une puisque la suite est quelque peu surprenante. Je ne sais plus sur quel pied je dois danser avec lui. Je suis totalement perdu. « Qu'est-ce que ça fait ? », je ricane, légèrement, et regarde ailleurs, l'air désespéré, « c'est à toi de te poser la question, pas à moi ». Mais quelque part, il n'a pas tort. Pourquoi ai-je tant besoin d'avoir cette réponse ? Pourquoi ai-je besoin d'explorer cette information sur lui ? En quoi cela va changer quelque chose ? Pourquoi . . . ? Tant de questions, sans réponses. « Je . . », je ne sais pas quoi répondre. C'est vrai, pourquoi avais-je nécessairement besoin de l'éviter ? Moi qui agis plus en terme d'ignorance que d'évitement, pourquoi est-ce que je devais l'éviter lui ? Qu'est-ce que cela changeait pour moi ? Hansol finit alors par me demander la raison de mon évitement et je me sens comme pris au piège. Je n'ai pas de réponse. Pourquoi je n'en ai pas ? Je ne sais même plus sur quoi rebondir, ou même comment reporter le sujet de conversation sur lui. Je suis . . . perdu. « Je . . . je ne sais pas Hansol. Je ne sais pas ». Et c'est bien la première fois. « Je ne sais pas pourquoi je veux tant avoir ma réponse. Je ne sais pas pourquoi j'ai besoin de savoir si tu . . . es attiré par les hommes ou non. Et je sais encore moins pourquoi je dois t'éviter ». Serait-ce juste une défense ? Mais contre quoi ? Et si . . . Mes yeux s'en font jusqu'à lui, le détaillant quelques brèves secondes, mais je finis par rapidement les détourner. Impossible. Jamais. Ou plutôt, tu ne le veux pas Hajun. « Je veux juste . . . juste ma réponse et je te laisserai tranquille après. Je ne viendrai plus t'embêter, te prendre par surprise. Je veux juste . . . savoir. Je ne sais pas pourquoi mais je veux juste savoir. C'est tout » dis-je dans un souffle.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Dim 5 Mar - 23:25 Citer EditerSupprimer
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Feat HaJun - HaHan ♥
Il est arrivé si peu souvent qu'il prenne le médecin en herbe de court, qu'il lui coupe les mots, qu'il le laisse sans voix, que lui même ne sait plus comment y réagir, complètement incapable de trouver comment rendre leur entrevue un peu moins tendue, peut être un peu plus agréable. Et une fois encore, il se demande pourquoi il devrait avoir envie de rendre cette discussion agréable ? Pour son image ? Pour éviter qu'on parle de son caractère hypothétiquement difficile ? Ou simplement pour que l'étudiant en médecine ne souhaite plus le fuir à la moindre occasion ? Pour pouvoir à nouveau poser son regard dans le sien, même s'il y trouve une fois de plus une sorte de rejet voilé. Il baisse la tête à ses mots, pensif, après tout, il avait raison, c'était surtout pour lui que cela changeait les choses, lui qui s'était toujours pensé hétéro, qui s'était inventé un passé de sage séducteur de ses dames, lui qui n'avait jamais ressenti les palpitations significatives en croisant le regard d'une femme, mais qui n'avait pas su se contrôler au premier contact avec Hajun. Il se mort la lèvre et l'observe un moment. « Alors tu peux ne pas savoir pourquoi tu fais les choses, et moi je devrais avoir les réponses... » Sa voix n'a plus rien d'agressif, elle est hésitante, peut être même penaude, et même ses yeux ont perdu la flamme colérique qui les animait quelques secondes auparavant. Il se sait pris au piège, acculé au bord de cette falaise si terrifiante, et comme tous les autres avant lui et tous ceux à venir, il hésite, regardant le vide en sentant une certaine angoisse monter en lui. Bien entendu, il n'est pas en train de faire son coming out devant son public, il n'est en présence que d'une personne, mais cette personne était à l'origine de ses doutes, mais aussi de ses découvertes. Alors qu'il relève le regard sur son vis-à-vis, il est alerté par ses mots et fronce les sourcils, sa main venant saisir son poignet pour le tirer, attirant à nouveau toute son attention, ne souhaitant laisser aucune place à la réflexion dans son esprit.
« Tu vas déclencher ça puis me laisser avec ? » Il se mord la lèvre, hésitant une seconde, il est en train de préparer son saut, parce qu'il n'a plus d'autre choix, s'il nie maintenant avoir souhaité ce contact, s'il dit n'avoir jamais voulu être avec lui, il risque de le perdre. Et il réunit donc son courage, serre les dents, et saute à pieds joints. « Okay. Je l'ai fait parce que j'en avais envie. Je n'étais pas saoul du tout, je n'ai rien bu ce soir là. Je t'ai embrassé parce que tu... » Il ne sait pas s'il est prêt à faire ce pas, il se sent comme suspendu dans le vide, à peine retenu par la possibilité de garder pour lui au moins sa faiblesse face à l'interne, mais il ne se sent pas complètement libéré, et sa main libère doucement l'articulation du beau brun pour reculer un peu, ayant peur de la sentence qui ne manquerait pas de tomber. « Tu me plais. Je sais qu'on se connait peu mais... Je ne peux pas l'expliquer, et je ne peux pas rester loin de toi. » Sil a été facile pour lui de tomber dans les filets de cet homme instruit, dont la carapace de rudesse cachait un côté tendre et fragile, et au physique plus que plaisant aux yeux du sportif, rien n'était moins sûr pour HaJun ; Il avait bien précisé ne pas être un fan des gens populaires ou aisés comme l'était Hansol, et il était loin de posséder les connaissances du médecin, en devenir. Ses dents viennent taquiner sa lèvre, faisant rougir celle-ci, se sentant plus petit encore que quelques jours auparavant après avoir été ouvertement rejeté par la même personne qui tenait son cœur au creux de sa paume. Il peut sentir la moindre pulsation au creux de son cou, affluant pour venir rougir ses joues d'un doux carmin. « Voilà... C'est dit. »
« Tu vas déclencher ça puis me laisser avec ? » Il se mord la lèvre, hésitant une seconde, il est en train de préparer son saut, parce qu'il n'a plus d'autre choix, s'il nie maintenant avoir souhaité ce contact, s'il dit n'avoir jamais voulu être avec lui, il risque de le perdre. Et il réunit donc son courage, serre les dents, et saute à pieds joints. « Okay. Je l'ai fait parce que j'en avais envie. Je n'étais pas saoul du tout, je n'ai rien bu ce soir là. Je t'ai embrassé parce que tu... » Il ne sait pas s'il est prêt à faire ce pas, il se sent comme suspendu dans le vide, à peine retenu par la possibilité de garder pour lui au moins sa faiblesse face à l'interne, mais il ne se sent pas complètement libéré, et sa main libère doucement l'articulation du beau brun pour reculer un peu, ayant peur de la sentence qui ne manquerait pas de tomber. « Tu me plais. Je sais qu'on se connait peu mais... Je ne peux pas l'expliquer, et je ne peux pas rester loin de toi. » Sil a été facile pour lui de tomber dans les filets de cet homme instruit, dont la carapace de rudesse cachait un côté tendre et fragile, et au physique plus que plaisant aux yeux du sportif, rien n'était moins sûr pour HaJun ; Il avait bien précisé ne pas être un fan des gens populaires ou aisés comme l'était Hansol, et il était loin de posséder les connaissances du médecin, en devenir. Ses dents viennent taquiner sa lèvre, faisant rougir celle-ci, se sentant plus petit encore que quelques jours auparavant après avoir été ouvertement rejeté par la même personne qui tenait son cœur au creux de sa paume. Il peut sentir la moindre pulsation au creux de son cou, affluant pour venir rougir ses joues d'un doux carmin. « Voilà... C'est dit. »
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Mer 8 Mar - 16:03 Citer EditerSupprimer
I don't and i can't understand you
Feat Hansol - HaHan ♥
J'entends bien dans l'intonation de mon partenaire qu'il n'est guère ravi de cette situation, tout comme je ne le suis pas. J'ai comme la vague impression que tous deux, nous sommes au bord d'un gouffre, tous les deux de par et d'autre de ce gouffre, se faisant face et ne sachant pas s'il faut bondir ou rester de l'autre côté de la falaise. Lui a ses raisons tandis que j'ai les miennes, opposées soient-elles. Je ne sais pas ce que je suis censé faire, moi qui d'ordinaire maîtrise tout mon environnement, moi qui parviens toujours à trouver une solution à chacun de mes problèmes, je n'y parviens pas. Pas en sa présence. Pas lorsque cela le concerne. Je suis comme bloqué dans mes gestes tout comme dans mes pensées. Comment se fait-il qu'il me fasse autant d'effet ? Pourquoi suis-je dans un tel état de sidération ? Incapable de trouver les mots, de trouver mon propre dénouement ? Qui est réellement cet homme pour moi ? Moi qui l'avais en horreur il y a de cela quelques semaines, moi qui préférais l'éviter au lieu de le croiser, la situation semble avoir un goût différent aujourd'hui, à la fois amer et doux. J'inspire profondément et hausse simplement des épaules en entendant sa question. Je n'ai pas voulu déclencher tout ça, et je doute qu'il l'ait désiré aussi. Les circonstances ont juste fait que nous nous sommes peut-être trop croisés. Les circonstances ont juste fait qu'un lien étrange a commencé à nous relier. Sans qu'aucun de nous deux en ait le désir. C'est juste arrivé, comme ça. C'est tout. Mais il ne faut pas continuer ainsi, il faut rompre à tout prix ce lien qui semble nous relier d'une certaine manière. Il ne peut pas rester à ses côtés et je ne peux pas le vouloir à mes côtés. Car oui, je le réalise désormais, j'ai fini par apprécier sa compagnie, par l'accepter, alors que cela n'aurait jamais dû arriver.
Mes yeux descendent jusqu'à sa main qui retient mon poignet, me mordant violemment la joue pour ne pas réagir mais je ne peux m'empêcher de sursauter lorsqu'il avoue. Avoue qu'il en avait envie, qu'il n'était pas saoul ce soir-là, qu'il m'a embrassé parce que je lui plaisais. Non . . . Non ! Je ne voulais pas entendre de tels propos, je ne voulais pas qu'il prononce ces mots qui, sans le vouloir, attisent les battements de mon cœur et embrase mon corps d'une douce chaleur. Ma respiration s'arrête brusquement, tout comme mes pensés, tout comme le temps. Cela n'aurait jamais dû se faire. Lui et moi. Notre rencontre. Je ne peux pas, je ne dois pas, m'attacher à quiconque sur cette terre. Je n'en ai pas le droit car cela serait mettre en danger mon entourage, et j'en ai déjà bien suffisamment à protéger. Hansol finit par me lâcher, finissant alors ses dires, concluant sur cette note frustrante et pourtant si révélatrice. Je reste quand même surpris par tout ça. Comment sommes-nous arrivés à un tel stade ? Qu'est-ce qui a fait que nous sommes arrivés à se rapprocher autant ? Car même si je ne cesse de le repousser, une part de moi a toujours le désir de l'apercevoir et je l'ai pu constater pendant cette absence, entre la dernière soirée et aujourd'hui. « Je . . . je ne sais pas quoi te dire Hansol. C'est . . . si . . . brusque. Je t'ai toujours cru hétérosexuel et là, tu me dis que non, tu ne l'es pas ». Oui et alors, est-ce que cela change quelque chose ? De moi-même je sais que oui. C'est comme une porte qui s'ouvre alors qu'elle était censée rester fermer et que je n'avais donc rien prévu pour la laisser cadenasser. Je ne suis pas préparé, pas armé pour combattre convenablement ce problème. « Merci d'avoir répondu à ma question » dis-je soudainement avec plus de contenance, serrant les poings. C'est tout ? Est-ce tout ce que je peux dire ? « Je pense . . . que nous devons prendre des chemins différents. Je ne suis pas . . . intéressé par toi ». Mes mots sont forts et brûlants. Ils me font tout autant de mal que je dois lui en faire. Mais c'est la seule chose que je peux faire pour lui. Je ne peux pas dire qu'il m'attire aussi, ça serait prendre un risque. Un bien trop grand risque. Je en veux pas m'investir plus et il est préférable que je parte, s'il n'est pas déjà trop tard. J'inspire profondément et tourne les talons, prêt à partir, le laissant ainsi, face à de tels adieux. Mais, lorsque j'arrive au bout de la porte, je me retiens au final contre le mur, grimaçant de douleur. « Je ne peux pas » dis-je pour moi-même. Je ne peux pas lui tourner le dos comme ça, pas sans lui avoir dit ce que je pense. Je me tourne de nouveau vers lui, les yeux enflammés. « Ce n'est pas comme ça que ça aurait dû finir Hansol, que ça aurait dû se faire entre toi et moi ». Je m'avance un peu plus vers lui, déterminé. « Tu aurais dû rester hétérosexuel, tu aurais du rester celui que j'ai toujours pensé que tu étais. Tu aurais dû rester à ta place d'homme détestable, que je n'ai pas envie de croiser, de sportif que je ne supporte pas car trop populaire à mon goût, tu aurais dû rester à cette place ». Je pointe alors mon doigt vers lui, « mais tu ne l'as pas fait. Tu es entré comme ça dans ma vie, sans que je n'en ai le désir et j'ai eu beau te repousser, tu as insisté pour y entrer. Je n'avais pas prévu que tu ouvres cette porte, car je la pensais à jamais fermer, je ne me suis pas douté que . . . ». Je m'arrête brusquement, me taisant quelques secondes, mais ne lui laissant pas le temps de répondre, « ce n'est pas possible Hansol. Toi et moi . . . même si je te plais, même si tu me plais plus que de raison, ce n'est pas . . . possible. Je ne peux pas m'investir dans une quelconque relation. Jamais ! Je ne peux pas être dans ce type de relation ». J'en tremble tellement je suis sous l'effet de l'émotion, tellement mes mots volent en éclat mais me détruisent aussi, petit à petit.
Mes yeux descendent jusqu'à sa main qui retient mon poignet, me mordant violemment la joue pour ne pas réagir mais je ne peux m'empêcher de sursauter lorsqu'il avoue. Avoue qu'il en avait envie, qu'il n'était pas saoul ce soir-là, qu'il m'a embrassé parce que je lui plaisais. Non . . . Non ! Je ne voulais pas entendre de tels propos, je ne voulais pas qu'il prononce ces mots qui, sans le vouloir, attisent les battements de mon cœur et embrase mon corps d'une douce chaleur. Ma respiration s'arrête brusquement, tout comme mes pensés, tout comme le temps. Cela n'aurait jamais dû se faire. Lui et moi. Notre rencontre. Je ne peux pas, je ne dois pas, m'attacher à quiconque sur cette terre. Je n'en ai pas le droit car cela serait mettre en danger mon entourage, et j'en ai déjà bien suffisamment à protéger. Hansol finit par me lâcher, finissant alors ses dires, concluant sur cette note frustrante et pourtant si révélatrice. Je reste quand même surpris par tout ça. Comment sommes-nous arrivés à un tel stade ? Qu'est-ce qui a fait que nous sommes arrivés à se rapprocher autant ? Car même si je ne cesse de le repousser, une part de moi a toujours le désir de l'apercevoir et je l'ai pu constater pendant cette absence, entre la dernière soirée et aujourd'hui. « Je . . . je ne sais pas quoi te dire Hansol. C'est . . . si . . . brusque. Je t'ai toujours cru hétérosexuel et là, tu me dis que non, tu ne l'es pas ». Oui et alors, est-ce que cela change quelque chose ? De moi-même je sais que oui. C'est comme une porte qui s'ouvre alors qu'elle était censée rester fermer et que je n'avais donc rien prévu pour la laisser cadenasser. Je ne suis pas préparé, pas armé pour combattre convenablement ce problème. « Merci d'avoir répondu à ma question » dis-je soudainement avec plus de contenance, serrant les poings. C'est tout ? Est-ce tout ce que je peux dire ? « Je pense . . . que nous devons prendre des chemins différents. Je ne suis pas . . . intéressé par toi ». Mes mots sont forts et brûlants. Ils me font tout autant de mal que je dois lui en faire. Mais c'est la seule chose que je peux faire pour lui. Je ne peux pas dire qu'il m'attire aussi, ça serait prendre un risque. Un bien trop grand risque. Je en veux pas m'investir plus et il est préférable que je parte, s'il n'est pas déjà trop tard. J'inspire profondément et tourne les talons, prêt à partir, le laissant ainsi, face à de tels adieux. Mais, lorsque j'arrive au bout de la porte, je me retiens au final contre le mur, grimaçant de douleur. « Je ne peux pas » dis-je pour moi-même. Je ne peux pas lui tourner le dos comme ça, pas sans lui avoir dit ce que je pense. Je me tourne de nouveau vers lui, les yeux enflammés. « Ce n'est pas comme ça que ça aurait dû finir Hansol, que ça aurait dû se faire entre toi et moi ». Je m'avance un peu plus vers lui, déterminé. « Tu aurais dû rester hétérosexuel, tu aurais du rester celui que j'ai toujours pensé que tu étais. Tu aurais dû rester à ta place d'homme détestable, que je n'ai pas envie de croiser, de sportif que je ne supporte pas car trop populaire à mon goût, tu aurais dû rester à cette place ». Je pointe alors mon doigt vers lui, « mais tu ne l'as pas fait. Tu es entré comme ça dans ma vie, sans que je n'en ai le désir et j'ai eu beau te repousser, tu as insisté pour y entrer. Je n'avais pas prévu que tu ouvres cette porte, car je la pensais à jamais fermer, je ne me suis pas douté que . . . ». Je m'arrête brusquement, me taisant quelques secondes, mais ne lui laissant pas le temps de répondre, « ce n'est pas possible Hansol. Toi et moi . . . même si je te plais, même si tu me plais plus que de raison, ce n'est pas . . . possible. Je ne peux pas m'investir dans une quelconque relation. Jamais ! Je ne peux pas être dans ce type de relation ». J'en tremble tellement je suis sous l'effet de l'émotion, tellement mes mots volent en éclat mais me détruisent aussi, petit à petit.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Ven 17 Mar - 23:10 Citer EditerSupprimer
I don't and i can't understand you
Feat HaJun - HaHan ♥
L'espoir était la faiblesse de l'être humain, chacun avait un jour pu céder à cette perspective plaisante qu'est l'espoir, celle qui embaume l'âme, qui donne un élan au cœur, qui secoue doucement les sens et embrase la détermination, mais il était un piège pour bien des gens. Hansol sentait l'espoir gonfler doucement son cœur, après tout, si HaJun avait fait tant d'efforts pour l'éviter, c'était sans doute qu'il se passait quelque chose, sans quoi il n'y aurait pas cette tension étrange entre eux à chaque fois qu'ils se croisaient. Et comme il n'était qu'un homme comme les autres, il ne pouvait empêcher de penser que le médecin en devenir voyait en lui quelque chose qui,au moins, l'attirait, qui faisait qu'il se trouvait dans la même situation inconfortable que lui, à se battre contre des sentiments brouillons et contradictoire, le souhait de se trouver constamment dans son espace vital, tout en désirant éviter la moindre rencontre de sorte à ne pas voir les choses en face. Mais malgré ses doutes, il n'aurait jamais pensé que son vis-à-vis lui était si indifférent, et ses mots vinrent achever de piétiner ses sentiments, faisant de cette première confession un fiasco complet. Hansol sentit quelque chose se briser au fond de lui, restant paralysé, incapable de dire quoique ce soit, de le retenir, de l'empêcher de le laisser, puisque de toute façon l'étudiant en médecine n'était pas intéressé par lui, il était inutile et humiliant de tenter de le convaincre qu'ils pouvaient au moins essayer, qu'il finirait peut être par lui plaire, qu'il avait cru ressentir quelque chose, un lien spécial, une connexion exceptionnelle entre eux et qu'il ne voulait pas laisser passer ça. Il pouvait lui dire qu'il était la première personne qui lui faisait ressentir de telles choses, mais le brun ne le croirait sans doute pas, qui croyait qu'un athlète connu de son âge n'avait jamais connu l'amour ? Il avait eu l'occasion de rencontrer plus de jolies femmes et d'hommes non moins plaisants à regarder, alors personne ne pouvait croire qu'il disait la vérité, c'était perdu d'avance. Au fond de ses iris sombres, la lueur s'était éteinte, sa gorge serrée menaçait de laisser échapper un sanglot qu'il ravalait difficilement en se mordant vivement la lèvre, lorsqu'il vit HaJun faire volte face, le faisant sursauter, observant une fois encore son beau visage et fronçant les sourcils de façon soucieuse en croisant les pupilles enflammées du scientifique.
« HaJ... » Il ne parvenait simplement pas à en placer une, et sous cette salve de reproches, se sentait comme un enfant, retourné à l'âge où sa mère levait le ton à la moindre farce douteuse, où son père fronçait les sourcils lorsqu'il ratait la balle, où l'on me réprimandait pour un oui ou pour un non, pour forger son caractère. Il ne se sentait pas comme le seul fautif dans l'histoire, il n'avait pas même l'impression d'avoir fait une faute, il se sentait simplement amoureux, simplement bien, en présence d'un autre être humain, et c'était simplement un instinct typiquement humain que de souhaiter se trouver chez soi dans les bras de quelqu'un d'autre. Il secoue donc la tête, sentant une sorte de révolte passive animer ses sens et fait quelques pas vers lui, l'acculant au mur, sourcils légèrement froncés bien que son expression de soit pas fermée, pas agressive, pas froide, mais plutôt douce, curieuse et se voulant rassurante. « Il n'y a pas de « comme ça » ou « pas comme ça »... C'est arrivé, on en est là. » Il souffle doucement, un petit sourire au coin de ses lèvres. « Tu ne peux pas me repousser juste parce que tu as peur de ressentir quelque chose ! Tu l'admets toi même : je te plais moi aussi ! Pour l'instant, ce n'est peut être pas vraiment de l'amour mais il y a quelque chose et... On doit essayer! » Ils sont tous les deux face à un dilemme bien qu'il ne soit pas le même, Hansol, lui, n'hésite pas par peur de ressentir, au contraire, il désire ardemment approfondir cette découverte des sentiments, il a simplement quelques craintes quant à cette orientation et ses répercutions sur sa carrière, ses rêves. « Je ne sais pas ce que ça va faire, je sais même pas pourquoi je suis attiré par toi et pas par les cheerleader, c'est ce que tout le monde attend de moi... Mais voilà, je suis attiré par toi. » Il sent une vague de panique l'envahir, après tout, il est désormais en train de tenter de le convaincre, HaJun pourrait détester ça, il pourrait vouloir fuir, lui faire regretter ses mots, mettre fin définitivement à ce qu'ils auraient pu avoir, alors d'un mouvement un peu maladroit, il pose ses lèvres à nouveaux sur les lippes de l'interne, son cœur battant la chamade alors qu'il se saisit de sa nuque, tentant d'être à la fois agressif, mais pas trop, de sorte à le convaincre, sans pour autant l'acculer.
« HaJ... » Il ne parvenait simplement pas à en placer une, et sous cette salve de reproches, se sentait comme un enfant, retourné à l'âge où sa mère levait le ton à la moindre farce douteuse, où son père fronçait les sourcils lorsqu'il ratait la balle, où l'on me réprimandait pour un oui ou pour un non, pour forger son caractère. Il ne se sentait pas comme le seul fautif dans l'histoire, il n'avait pas même l'impression d'avoir fait une faute, il se sentait simplement amoureux, simplement bien, en présence d'un autre être humain, et c'était simplement un instinct typiquement humain que de souhaiter se trouver chez soi dans les bras de quelqu'un d'autre. Il secoue donc la tête, sentant une sorte de révolte passive animer ses sens et fait quelques pas vers lui, l'acculant au mur, sourcils légèrement froncés bien que son expression de soit pas fermée, pas agressive, pas froide, mais plutôt douce, curieuse et se voulant rassurante. « Il n'y a pas de « comme ça » ou « pas comme ça »... C'est arrivé, on en est là. » Il souffle doucement, un petit sourire au coin de ses lèvres. « Tu ne peux pas me repousser juste parce que tu as peur de ressentir quelque chose ! Tu l'admets toi même : je te plais moi aussi ! Pour l'instant, ce n'est peut être pas vraiment de l'amour mais il y a quelque chose et... On doit essayer! » Ils sont tous les deux face à un dilemme bien qu'il ne soit pas le même, Hansol, lui, n'hésite pas par peur de ressentir, au contraire, il désire ardemment approfondir cette découverte des sentiments, il a simplement quelques craintes quant à cette orientation et ses répercutions sur sa carrière, ses rêves. « Je ne sais pas ce que ça va faire, je sais même pas pourquoi je suis attiré par toi et pas par les cheerleader, c'est ce que tout le monde attend de moi... Mais voilà, je suis attiré par toi. » Il sent une vague de panique l'envahir, après tout, il est désormais en train de tenter de le convaincre, HaJun pourrait détester ça, il pourrait vouloir fuir, lui faire regretter ses mots, mettre fin définitivement à ce qu'ils auraient pu avoir, alors d'un mouvement un peu maladroit, il pose ses lèvres à nouveaux sur les lippes de l'interne, son cœur battant la chamade alors qu'il se saisit de sa nuque, tentant d'être à la fois agressif, mais pas trop, de sorte à le convaincre, sans pour autant l'acculer.
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Re: I don't and i can't understand you [Feat Hansol♥] | Jeu 23 Mar - 4:45 Citer EditerSupprimer
I don't and i can't understand you
Feat Hansol - HaHan ♥
Se rapprocher d'une personne ne se fait pas toujours de manière consciente et surtout pas de manière volontaire. Parfois, cela échappe à l'homme, et devient quelque peu conséquent pour l'un comme pour l'autre, voir même dangereux. Les choses deviennent alors hors de contrôle et bien plus complexes qu'elles n'auraient dû l'être au départ. Et alors, la fatalité veut que chacun s'y perde, à l'intérieur de cette proximité, que cela prenne une tournure dramatique et pesante. Chacun a l'impression de devenir fou parce que personne ne sait comment agir, quoi faire dans une telle situation. La fuite semble être la meilleure et seule solution pour échapper à tout ça et pourtant, elle n'est pas si simple. Je le sais. Je le vis actuellement. J'aimerai fuir cet homme, fuir les circonstances qui m'ont poussé vers lui mais je n'y arrive pas. Je suis retenu par une force invisible et indescriptible. Je veux fuir mais je ne peux pas. Je sais pourtant qu'il est important de l'écarter de ma vie, comme j'ai su le faire à maintes reprises, ou alors comme je pensais l'avoir fait. Mais je n'y parviens pas. Plus du moins. Je sais que je ne dois pas franchir la limite imposée, que je ne dois pas franchir la barrière interdite, mais comment puis-je tenir encore cette frontière lorsque nous sommes deux à vouloir l'enjamber ? Au début, j'étais seul, pouvant ainsi me contenir, mais désormais, les circonstances ont changé, alors comment suis-je censé pouvoir tenir encore ? Jusqu'à quand ? Je suis démuni de toute force, de toute puissance et je n'en suis que plus frustré. Je ne sais plus quoi faire et je doute qu'Hansol ait la réponse. Je recule légèrement lorsqu'il s'avance vers moi après lui avoir dévoilé ce que je pense, finalement, de tout ça, après avoir pris mon courage pour avouer ce qui pèse tant sur mes frêles épaules. C'est arrivé . . . Je me répète plusieurs fois ses paroles, faisant écho à mes propres pensées. Mais contrairement à lui, je pense que ça n'aurait jamais dû arriver. Nous n'aurions jamais du nous laisser entraîner par ce flux d'émotions, par cette attirance réciproque qui ne fait qu’accroître. Nous aurions dû l'arrêter à temps, nous aurions dû nous arrêter à temps. Mais Hansol ne semble pas le voir de la même manière que moi. J'entends bien qu'il a le désir d'essayer, juste une fois, de nous donner une chance, mais je doute que cela soit la meilleure solution. Cela ne va pas nous aider, bien au contraire, nous risquons tous les deux de sombrer dans l'obscurité, et de ne jamais pouvoir se relever. Il est dangereux pour moi et je suis dangereux pour lui, de manière différente, mais nous sommes tous les deux du poison pour l'un comme pour l'autre. Lui à cause de sa carrière et moi à cause de ma pratique illégale. Ce n'est pas bien. Nous ne pouvons pas. Nous ne pouvons sincèrement pas. C'est bien trop risqué. Et puis, je ne veux pas m'attacher à lui, pas trop. Je n'en ai pas le droit. Je ne m'en donne pas le droit. Même si je suis attiré par lui et qu'il l'est aussi, il ne peut pas et je ne peux pas. C'est tout. Il faut taire nos attirances respectives.
« Hansol . . . je ne crois pas que », ma phrase est brusquement coupée par ses lèvres, me faisant ainsi taire. Le baiser est soudain, brutal, surprenant, mais tellement plaisant. Mon cœur se met alors à battre à une vitesse enivrante, mon corps s'animant instantanément. Mes pensées s'éloignent, tout comme mes maux. J'oublie tout et ne m'intéresse qu'à ses lèvres. Qu'à lui. Mes mains capturent brusquement son cou pour prolonger le baiser, pour le sentir encore plus auprès de moi. Je me laisse totalement aller dans ce baiser, perdant le souffle, le cœur tremblant, les joues en feu. C'est une douce tentation qui m'envahit. Une part de moi me crie d'arrêter, de mettre un terme à ce baiser, mais je n'y arrive pas. J'ai perdu le contrôle. Je veux mourir de ce baiser . . .
« Hansol . . . je ne crois pas que », ma phrase est brusquement coupée par ses lèvres, me faisant ainsi taire. Le baiser est soudain, brutal, surprenant, mais tellement plaisant. Mon cœur se met alors à battre à une vitesse enivrante, mon corps s'animant instantanément. Mes pensées s'éloignent, tout comme mes maux. J'oublie tout et ne m'intéresse qu'à ses lèvres. Qu'à lui. Mes mains capturent brusquement son cou pour prolonger le baiser, pour le sentir encore plus auprès de moi. Je me laisse totalement aller dans ce baiser, perdant le souffle, le cœur tremblant, les joues en feu. C'est une douce tentation qui m'envahit. Une part de moi me crie d'arrêter, de mettre un terme à ce baiser, mais je n'y arrive pas. J'ai perdu le contrôle. Je veux mourir de ce baiser . . .
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