t r a g e d y
Invité
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t r a g e d y | Lun 6 Fév - 16:42 Citer EditerSupprimer noma
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yon
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yon
sinking into your eyes
song --« Tu vois c'est tout autour de toi. Ça flotte dans l'air, ça en laisse presque une odeur nauséabonde. Ça perce cette bulle de survie que tu essaie de faire grandir un peu plus chaque jour. Mais tes efforts sont réduit à néant par un simple courant d'air.
Tu es fatiguée de souffler, souffler, sans jamais pouvoir remplir tes poumons d'air plus pure. Tu n'es pas surhumaine alors quand tu as mal, seule dans tes draps, tu sanglote un peu. Tu te vide une dernière fois, jusqu'à être complètement sèche. Chaque nuit devient une mort. Et le matin, au crépuscule, tu renais. »
Yon ouvrit les yeux péniblement, dans sa chambre décorée des quelques rayons du soleil. Elle met un temps à se remettre dans le bon espace-temps puis ferme quelques secondes ces yeux. Elle et Noma étaient sortis dîner, en fin de soirée. Ils ne s'étaient posé aucune question à ce moment là ils avaient juste fait les choses comme ils le voulaient, plus naturellement. Ils sont rentrés, ont bus, puis ont disparu dans la chambre. C'était la première fois qu'ils se revoyaient après la dernière soirée mondaine. Et rien ne parut même étrange. Ils s'étaient dévoré d'amour, un amour toujours un peu particulier, mais c'est tout ce qu'ils avaient à se donner. Alors ils en demandent, en redemandent, s'en nourrissent. C'était une façon bien tragique de se prouver encore leur amour et ils le savaient. Ce genre de détresse qui ne vous laisse que très peu de bonne perspectives. Mais ça les tuerait, de ne pas avoir essayé.
La belle succube tourna la tête à sa droite où Noma semblait encore endormi. Ses yeux restent un moment fixés sur son visage détendu, comme émue de quelque chose. Avec délicatesse Yon amena une de ses phalanges contre la pommette saillante du jeune homme, pour caresser sa peau tendrement. Sans vouloir la réveiller pour autant, elle ramena la main vers elle et commença à s'extirper du lit lentement, sans faire le moindre bruit. Croyant s'en sortir avec autant d'agilité, son réveil sonna sur sa table de chevet et elle l'arrêta d'un coup paniqué. « Merde... » pesta-t-elle à voix basse. Elle chercha du regard son kimono pour pouvoir se couvrir au lieu de rester nue comme un ver... mais n'en trouva point. Puisqu'il était du côté de Noma. Dans un soupir elle se leva pour faire le tour du lit et s'habiller quand son regard croise celui de son camarade de coucher. D'un léger sourire en coin, elle lui dit. « J'avais oublié que t'avais une tête de psychopathe au réveil. »
Tu es fatiguée de souffler, souffler, sans jamais pouvoir remplir tes poumons d'air plus pure. Tu n'es pas surhumaine alors quand tu as mal, seule dans tes draps, tu sanglote un peu. Tu te vide une dernière fois, jusqu'à être complètement sèche. Chaque nuit devient une mort. Et le matin, au crépuscule, tu renais. »
Yon ouvrit les yeux péniblement, dans sa chambre décorée des quelques rayons du soleil. Elle met un temps à se remettre dans le bon espace-temps puis ferme quelques secondes ces yeux. Elle et Noma étaient sortis dîner, en fin de soirée. Ils ne s'étaient posé aucune question à ce moment là ils avaient juste fait les choses comme ils le voulaient, plus naturellement. Ils sont rentrés, ont bus, puis ont disparu dans la chambre. C'était la première fois qu'ils se revoyaient après la dernière soirée mondaine. Et rien ne parut même étrange. Ils s'étaient dévoré d'amour, un amour toujours un peu particulier, mais c'est tout ce qu'ils avaient à se donner. Alors ils en demandent, en redemandent, s'en nourrissent. C'était une façon bien tragique de se prouver encore leur amour et ils le savaient. Ce genre de détresse qui ne vous laisse que très peu de bonne perspectives. Mais ça les tuerait, de ne pas avoir essayé.
La belle succube tourna la tête à sa droite où Noma semblait encore endormi. Ses yeux restent un moment fixés sur son visage détendu, comme émue de quelque chose. Avec délicatesse Yon amena une de ses phalanges contre la pommette saillante du jeune homme, pour caresser sa peau tendrement. Sans vouloir la réveiller pour autant, elle ramena la main vers elle et commença à s'extirper du lit lentement, sans faire le moindre bruit. Croyant s'en sortir avec autant d'agilité, son réveil sonna sur sa table de chevet et elle l'arrêta d'un coup paniqué. « Merde... » pesta-t-elle à voix basse. Elle chercha du regard son kimono pour pouvoir se couvrir au lieu de rester nue comme un ver... mais n'en trouva point. Puisqu'il était du côté de Noma. Dans un soupir elle se leva pour faire le tour du lit et s'habiller quand son regard croise celui de son camarade de coucher. D'un léger sourire en coin, elle lui dit. « J'avais oublié que t'avais une tête de psychopathe au réveil. »
CODAGE PAR AMIANTE