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anything can happen, child. anything can be.
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anything can happen, child. anything can be. | Sam 11 Fév - 12:39
Les portes automatiques s'ouvrent alors que j'approche de l'entrée de la bibliothèque. Si j'étais idiote, je m'amuserais à imiter la publicité de parfum où cette mannequin enlève ses bijoux un par un comme une véritable star. Malheureusement, mon planning m'annonce que mes rêveries n'ont pas lieu d'être. Du moins, pas celles-ci. Après tout, lire des romans est un moyen de sortir du quotidien, de s'imaginer dans un autre monde tandis qu'on fait défiler les pages petit à petit, selon notre rythme de lecture. D'ailleurs, je ne tarde pas à récupérer le livre dans mon sac à main, m'apprêtant à rejoindre les membres du club de littérature. Pour ne pas faire exception, aujourd'hui, on se retrouve dans une salle qui nous est réservée dans cette bibliothèque gigantesque. Notre université a intérêt de faire plaisir à ses étudiants vu ses tarifs. Mais soit. Je ne perds pas mon temps à reluquer les étudiants autour de moi. Mon objectif est de me faufiler dans cette jungle pour rejoindre les miens au plus vite. Serrant mon sac contre mes côtes, je me dis que si on décide de me marcher dessus, je pourrais toujours me défendre à l'aide de ce foulard accroché à l'anse de mon accessoire. Je ne suis pas certaine que cela soit encore à la mode mais j'ai trouvé ça très mignon et chic. Enfin bref. Regardant l'ensemble des personnes se tenant dans la salle, je comprends que je ne suis pas à l'heure. Ma place préférée est même prise par un type que je n'ai jamais vu ici. Un brin résignée, je baisse le menton pour voir une chaise libre. Je demande alors à la demoiselle assise à côté: " Je peux m'asseoir ? " Peut-être qu'elle attend quelqu'un de son côté. Mais, de leur côté, le débat sur le livre commence à s'ouvrir.
Anything can happen, child.
Anything can be.
Anything can be.
nephtys & risae
Les portes automatiques s'ouvrent alors que j'approche de l'entrée de la bibliothèque. Si j'étais idiote, je m'amuserais à imiter la publicité de parfum où cette mannequin enlève ses bijoux un par un comme une véritable star. Malheureusement, mon planning m'annonce que mes rêveries n'ont pas lieu d'être. Du moins, pas celles-ci. Après tout, lire des romans est un moyen de sortir du quotidien, de s'imaginer dans un autre monde tandis qu'on fait défiler les pages petit à petit, selon notre rythme de lecture. D'ailleurs, je ne tarde pas à récupérer le livre dans mon sac à main, m'apprêtant à rejoindre les membres du club de littérature. Pour ne pas faire exception, aujourd'hui, on se retrouve dans une salle qui nous est réservée dans cette bibliothèque gigantesque. Notre université a intérêt de faire plaisir à ses étudiants vu ses tarifs. Mais soit. Je ne perds pas mon temps à reluquer les étudiants autour de moi. Mon objectif est de me faufiler dans cette jungle pour rejoindre les miens au plus vite. Serrant mon sac contre mes côtes, je me dis que si on décide de me marcher dessus, je pourrais toujours me défendre à l'aide de ce foulard accroché à l'anse de mon accessoire. Je ne suis pas certaine que cela soit encore à la mode mais j'ai trouvé ça très mignon et chic. Enfin bref. Regardant l'ensemble des personnes se tenant dans la salle, je comprends que je ne suis pas à l'heure. Ma place préférée est même prise par un type que je n'ai jamais vu ici. Un brin résignée, je baisse le menton pour voir une chaise libre. Je demande alors à la demoiselle assise à côté: " Je peux m'asseoir ? " Peut-être qu'elle attend quelqu'un de son côté. Mais, de leur côté, le débat sur le livre commence à s'ouvrir. #kerushirei
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Re: anything can happen, child. anything can be. | Sam 18 Fév - 11:32
Passer inaperçue était le but de toute ma vie, celui qui m'empêchait de faire face à des situations les plus gênantes. Je parle peu, mes professeurs me connaissent seulement par mes notes excellentes, mais jamais je ne participe. Je suis timide et pudique, je n'aime pas trop prendre la parole face aux autres même si dans ma tête, milles questions se posent. Cependant, depuis que j'ai intégré le club de littérature, ce dernier m'a aidé à m'ouvrir et je suis un peu plus à l'aise lors de débats sur des ouvrages, lors de rencontres avec des auteurs. D'ailleurs, j'avais très peu dormi cette nuit. J'ai dévoré un roman dans lequel, un protagoniste devait affronter le mort d'un frère. Et… Cet ouvrage m'a renversé, il a tourmenté tout mon esprit et ce que je ressentais, mes sentiments ont été décuplé, à fleur de peau. La raison de mon malaise quotidien venait de la perte de mon Apollon, et il ne se passait pas un instant sans que j'y songe, en tant qu'humaine, je n'étais pas assez forte pour supporter une telle peine. C'est en songeant à ma faiblesse que je passe les portes de la bibliothèque et que je me faufile dans un de mes lieux favoris, puis je rejoins une place. J'avais un petit peu d'haine envers cet écrivain, si j'avais compris, ce n'était pas sa vie et c'était une histoire toute inventée, mais pouvait-il comprendre la douleur des personnes ayant perdu de la famille ? Non je ne pensais pas. Je sursaute à l'entente d'une voix qui s'adressait à moi et je me tourne lentement, mes joues étaient rouges, je n'avais pas l'habitude qu'on s'adresse à moi. De ma nonchalance habituelle, je réplique : « Oui bien sûr, la place n'est pas réservée. » Je savais que mes airs hautain triomphaient dans tous les cas, mais je n'y pouvais rien même si j'étais loin de l'être, mon visage exprimait toutes sortes d'expression froide et désagréable. Alors, le débat sur le livre débute lorsque l'auteur arrive et fut acclamé, sauf par moi. Il présente un petit discours et ouvre la foire aux questions, le micro arrive vers moi et je me lève. « Bonjour. Ayant dévoré votre livre et aboutie sur des recherches, je voulais savoir si oui ou non, vous aviez perdu un proche ? Et si non, pourquoi avoir-eu cette idée d'intrigue ? » La réponse étant négative, un soupir sort de mes lippes et je me rassois, faisant défiler le micro et je fus plongée dans mes pensées.
Anything can happen, child.
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Anything can be.
nephtys & risae
Passer inaperçue était le but de toute ma vie, celui qui m'empêchait de faire face à des situations les plus gênantes. Je parle peu, mes professeurs me connaissent seulement par mes notes excellentes, mais jamais je ne participe. Je suis timide et pudique, je n'aime pas trop prendre la parole face aux autres même si dans ma tête, milles questions se posent. Cependant, depuis que j'ai intégré le club de littérature, ce dernier m'a aidé à m'ouvrir et je suis un peu plus à l'aise lors de débats sur des ouvrages, lors de rencontres avec des auteurs. D'ailleurs, j'avais très peu dormi cette nuit. J'ai dévoré un roman dans lequel, un protagoniste devait affronter le mort d'un frère. Et… Cet ouvrage m'a renversé, il a tourmenté tout mon esprit et ce que je ressentais, mes sentiments ont été décuplé, à fleur de peau. La raison de mon malaise quotidien venait de la perte de mon Apollon, et il ne se passait pas un instant sans que j'y songe, en tant qu'humaine, je n'étais pas assez forte pour supporter une telle peine. C'est en songeant à ma faiblesse que je passe les portes de la bibliothèque et que je me faufile dans un de mes lieux favoris, puis je rejoins une place. J'avais un petit peu d'haine envers cet écrivain, si j'avais compris, ce n'était pas sa vie et c'était une histoire toute inventée, mais pouvait-il comprendre la douleur des personnes ayant perdu de la famille ? Non je ne pensais pas. Je sursaute à l'entente d'une voix qui s'adressait à moi et je me tourne lentement, mes joues étaient rouges, je n'avais pas l'habitude qu'on s'adresse à moi. De ma nonchalance habituelle, je réplique : « Oui bien sûr, la place n'est pas réservée. » Je savais que mes airs hautain triomphaient dans tous les cas, mais je n'y pouvais rien même si j'étais loin de l'être, mon visage exprimait toutes sortes d'expression froide et désagréable. Alors, le débat sur le livre débute lorsque l'auteur arrive et fut acclamé, sauf par moi. Il présente un petit discours et ouvre la foire aux questions, le micro arrive vers moi et je me lève. « Bonjour. Ayant dévoré votre livre et aboutie sur des recherches, je voulais savoir si oui ou non, vous aviez perdu un proche ? Et si non, pourquoi avoir-eu cette idée d'intrigue ? » La réponse étant négative, un soupir sort de mes lippes et je me rassois, faisant défiler le micro et je fus plongée dans mes pensées.#kerushirei
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Re: anything can happen, child. anything can be. | Dim 19 Fév - 11:43
Un sourire poli accroché aux lèvres, j'attends la réponse de la jeune occidentale pour prendre place. Celle-ci a d'ailleurs le don de me surprendre. J'ai l'impression de l'avoir dérangée mais je ne préfère pas m'attarder sur ce sujet. Après tout, je ne suis pas forcément à l'heure et il est temps pour moi de me faire petite. Le débat va bientôt commencer avec l'intervention de l'auteur du livre qui m'a fasciné comme il m'a mis mal à l'aise. Beaucoup d'autobiographies ou des films comme Requiem for a dream ont le don de vous rendre perplexe. Pour mieux me faire comprendre, aimer ces films qui montrent des proganonistes en totale perdition est quelque chose qu'on peut facilement de nocif. Dans l'histoire qu'on a dû lire pour aujourd'hui, si on le souhaitait, ce n'était peut-être pas aussi glauque mais cela m'a troublé. Par rapport à mon passé, par rapport à ma situation familiale actuelle. J'ai beau être différente de mes frères et soeurs, je sais que je me sentirais déchirée à l'idée de voir les blessés ou partis dans un autre monde où nos parents nous attendent sagement. Je retiens un long soupir à cette pensée et décide d'écouter l'intervenant sauf que je suis très vite surprise par la voix de cette fille, qui se tient à mes côtés. Relevant le menton, mes yeux s'écarquillent légèrement. Sa question n'est pas déplacée mais sa réaction m'étonne. Je la regarde reprendre place, ne cherchant pas à poser une autre question. Bizarrement, cela me donne une drôle de sensation comme si les auteurs doivent forcément avoir vécu une telle histoire pour pouvoir l'écrire. Bien sûr, leurs sentiments imprimés sur ce bout de papier seront plus forts mais je ne doute pas de la qualité de cet auteur, vu à quel point il a pu me remuer. Dans un soupir, je marque mon hésitation à lui parler. La première impression que j'ai pu avoir d'elle n'était pas forcément positive. Et puis, je ne suis pas du genre sociable. Pourtant, ma curiosité est piquée à vif. " J'aurais pensé l'inverse. " chuchotai-je suffisamment fort pour que ma voisine m'entende. " Ca sentait le vécu. Il doit être juste très fort ou il a vraiment bossé son sujet. " Je hausse doucement les épaules.
Anything can happen, child.
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nephtys & risae
Un sourire poli accroché aux lèvres, j'attends la réponse de la jeune occidentale pour prendre place. Celle-ci a d'ailleurs le don de me surprendre. J'ai l'impression de l'avoir dérangée mais je ne préfère pas m'attarder sur ce sujet. Après tout, je ne suis pas forcément à l'heure et il est temps pour moi de me faire petite. Le débat va bientôt commencer avec l'intervention de l'auteur du livre qui m'a fasciné comme il m'a mis mal à l'aise. Beaucoup d'autobiographies ou des films comme Requiem for a dream ont le don de vous rendre perplexe. Pour mieux me faire comprendre, aimer ces films qui montrent des proganonistes en totale perdition est quelque chose qu'on peut facilement de nocif. Dans l'histoire qu'on a dû lire pour aujourd'hui, si on le souhaitait, ce n'était peut-être pas aussi glauque mais cela m'a troublé. Par rapport à mon passé, par rapport à ma situation familiale actuelle. J'ai beau être différente de mes frères et soeurs, je sais que je me sentirais déchirée à l'idée de voir les blessés ou partis dans un autre monde où nos parents nous attendent sagement. Je retiens un long soupir à cette pensée et décide d'écouter l'intervenant sauf que je suis très vite surprise par la voix de cette fille, qui se tient à mes côtés. Relevant le menton, mes yeux s'écarquillent légèrement. Sa question n'est pas déplacée mais sa réaction m'étonne. Je la regarde reprendre place, ne cherchant pas à poser une autre question. Bizarrement, cela me donne une drôle de sensation comme si les auteurs doivent forcément avoir vécu une telle histoire pour pouvoir l'écrire. Bien sûr, leurs sentiments imprimés sur ce bout de papier seront plus forts mais je ne doute pas de la qualité de cet auteur, vu à quel point il a pu me remuer. Dans un soupir, je marque mon hésitation à lui parler. La première impression que j'ai pu avoir d'elle n'était pas forcément positive. Et puis, je ne suis pas du genre sociable. Pourtant, ma curiosité est piquée à vif. " J'aurais pensé l'inverse. " chuchotai-je suffisamment fort pour que ma voisine m'entende. " Ca sentait le vécu. Il doit être juste très fort ou il a vraiment bossé son sujet. " Je hausse doucement les épaules. #kerushirei
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