what are you doing ? ki tan
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what are you doing ? ki tan | Lun 13 Fév - 13:53 Citer EditerSupprimer
Aujourd'hui, c'était Ahreum. Ahreum, la personnalité « féminine », qui avait pris le contrôle du corps de son père. Ahreum, qui pensait être sa mère. Et qui agissait donc en tant que tel. La bombardant de questions alors qu'elle préparait trois tenues différentes pour son travail. Car oui, c'était un travail, que de jouer à la petite-amie, et qui lui rapportait plutôt bien. « Non, maman. Non, ce n'est pas pour sortir avec mon petit-ami, c'est juste... Pour du travail, et j'ai besoin de plusieurs tenues. » Parce qu'elle voulait bien faire les choses. Puis parce que Ki Tan avait des goûts de chiotte d'après elle en terme de vêtements, alors elle se devait de tout faire toute seule afin de ne pas décevoir son père. Elle était sa chouchou, et elle devait le rester. Car tant que papa Song l'aimerait, jamais au grand jamais Ki Tan ne pourrait la virer. Et elle continuerait donc à empocher ce même pactole à chaque fois.
Bon. Une tenue au summum de la classe, avec chapeau, manteau, et tout le tralala. Une tenue au summum de la féminité et de la cutitude, avec une jolie robe. Et enfin, une tenue au summum de la simplicité, mais élégante. Trop de talent en toi, trop de talent, Kuen. Karl Lagerfeld peut aller se brosser. Quant à ses cheveux, elle les garderait détachés, as always. Avec sa frange caractéristique, qui la différenciait du commun des mortels. Et pour le maquillage, un peu de rouge à lèvres et un peu de mascara feraient l'affaire. « J'aime bien le pantalon, là. Le pantalon, et le chemisier. » Bon, maman Ahreum préférait visiblement la simplicité. Elle s'y connaissait en vêtements de femmes maintenant. … Mais Kuen n'était pas trop d'humeur à mettre une robe ou à être trop tirée à quatre épingles non plus. Puis une tenue pareille était toujours plus adéquate en cas de pépin, si elle devait courir, ou frapper quelqu'un, ce genre de chose. Sait-on jamais. Ki Tan portait la poisse, alors.
Ah mais elle n'avait rien contre le neugdae, rien du tout contre lui. C'est juste qu'ils n'étaient pas trop sur le même fuseau horaire. Et ne s'entendaient sur rien. Enfin, à part devant son père, ils faisaient semblant. Et sur l'argent. Mais en dehors... Sur rien. Rien du tout. Ils ne se détestaient pas pour autant, mais ils n'étaient juste pas faits pour être d'accord. La preuve étant qu'ils avaient convenu de se retrouver à un café à 11h30 pile poil, et que lui ne s'était toujours pas pointé, alors qu'il était 11h35. 5 minutes de retard. Un véritable crime. Et elle ne s'était pas gênée pour le lui faire comprendre avec un « Ramène tes fesses de suite ou la prochaine fois qu'on se voit je te promets de me ramener avec tous les chats de mon quartier et s'ils t'envoient pas à l'hosto je m'appelle pas Mari-Kuen. Parce que je sais que t'as la frousse des chats. Je sais tout. Alors magne-toi, bordel. » sur sa boîte à messagerie en se commandant un troisième chocolat chaud et deux brownies, à mettre sur sa note à lui. Fallait bien qu'elle passe le temps. Puis le chocolat, ça la détendait.
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Re: what are you doing ? ki tan | Lun 13 Fév - 23:25 Citer EditerSupprimer
Quelle barbe. Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec la fille qui jouait ma fausse copine. J'étais tellement saoulé rien qu'à l'idée de la voir que je ne faisais aucun effort. C'était pas que je la détestais ou quoi, non. C'était juste que je la supportais et que je tentais de me comporter au mieux avec elle malgré mon caractère de merde. Bah oui, il fallait bien que j'assure face à mon père et il était hors de question que je loupe la succession pour une histoire de copine qui ne lui plaisait pas. M'enfin, je m'étais réveillé dans les brqs d'une jolie brune que j'avais rencontrée le soir précédent quand j'étais sorti en boîte et j'avais passé une nuit particulièrement agréable. De toute façon, il m'en fallait peu pour passer une bonne nuit par contre lorsqu'il s'agissait de me satisfaire, là c'était autre chose. Je devenais difficile et dès qu'une femme tentait de s'accrocher à moi ou de me revoir, je mettais un terme à tout ça en passant à autre chose. Je savais que j'étais qu'un putain de connard mais j'assumais. J'étais incapable de rendre une femme heureuse et j'avais peur de m'engager. J'étais pas prêt à m'engager dans des relations compliquées. Déjà qu'avec kee c'était le bordel alors j'voulais pas d'autre relation casse-couilles.
Je m'étais donc traîné du lit avant de prendre une douche bien chaude. L'eau ruisselait sur mon corps tendu alors que je repensais à tout ce qui s'était passé depuis mon retour. Et surtout je me demandais ce qui m'était passé par la tête lorsque j'avais du chercher une fille pour jouer ma fausse copine. Oh oui, j'avais trouvé la nana parfaite. Chiante au possible, casse-couille, froide et intéressée par l'argent. Elle était parfaite puisque devant mon père, elle jouait tout l'inverse. Je devais avouer que j'avais beaucoup de respect pour elle juste parce qu'elle me rendait service et qu'elle mettait du coeur à l'ouvrage. Après malheureusement c'était souvent tendu à cause de mon caractère de merde mais bon, on faisait avec.
Je sortis de la douche quelques minutes plus tard, m'essuyant rapidement avant d'enfiler mes vêtements propres. La brunette semblait dormir encore à poings fermés si bien que je quittais la chambre sans même un regard en arrière. Je regardais l'heure... merde. Si j'me dépêchais pas, j'allais finir par arriver en retard et elle me le pardonnerait jamais. Tendu, je récupérais ma voiture au bas de l'immeuble, me mettant rapidement en route pour notre lieu de rdv. Il y avait un peu de circulation si bien que lorsque je me garais, j'avais déjà plus de cinq minutes de retard et un message glaçant de Mari sur mon portable. Levant les yeux au ciel, je me hâtais vers la terrasse du café, me signalant d'un « c'est bon, c'est bon j'suis là. Me tue pas, stp. Y'avait un peu de circulation sur la route c'est pour ça » tandis que je m'asseyais face à elle, remarquant qu'elle ne m'avait pas attendu. Hêlant alors le serveur, je lui demandais un espresso avant de reporter mon attention sur ma sublime copine. Un sourire amusé aux lèvres, je ne pouvais m'empêcher d'ajouter « allez fais pas la gueule. Je te les payerais le double du prix ces cinq minutes » alors que je prenais mes aises, attendant sagement mon café.
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Re: what are you doing ? ki tan | Mer 15 Fév - 0:37 Citer EditerSupprimer
Elle en avait mangé des gâteaux, avant qu'il débarque. Au moins deux. Mais il n'avait qu'à être à l'heure. Quand elle s'énervait, elle avait faim. Et oui, en cinq minutes, elle était capable de manger deux gâteaux. Et d’entamer un troisième, tout en sirotant un bon chocolat chaud. Du chocolat partout. Ca l'aidait à se calmer. Puis elle avait besoin de se donner du courage, pour le reste de la journée. Ce n'était pas évident, de jouer à la petite-amie parfaite. C'est-à-dire tout ce qu'elle n'était pas. Déjà que les relations amoureuses lui passaient par-dessus la tête, mais alors là, en plus, elle devait se la jouer douce et délicate comme une fleur, tout ce qu'elle n'était pas. Mari-Kuen, ce serait plutôt les épines qu'on trouve sur les fleurs, justement. Et là, les épines allaient bientôt se mettre en action si monsieur ne se pointait pas très vite. Même le chocolat ne pouvait pas adoucir ses plus grosses crises de nerf, oh non.
Mais heureusement, après cinq horribles et longues minutes, il était là. A prétexter de la circulation sur la route. « T'étais pas plutôt en train de dormir comme une patate ? Ou t'as encore trop veillé, en ramenant une fille chez toi ? Ahlalala. Ki Tan, Ki Tan, tu ne changeras jamais... » Petit mouvement de tête désapprobateur alors qu'elle terminait le fameux chocolat chaud. Hors de question de gaspiller. Puis d'afficher un petit air outré. « Le double du prix de ces cinq minutes ? Tu me prends vraiment pour une femme si vénale ? Voyons, pas de ça entre nous. » Voyons, ce n'était tellement pas le genre de Mari-Kuen. Tellement pas. Si détachée de l'argent...
Elle afficha un petit sourire, avant de poser sur la table le verre vide de chocolat chaud. « Il faudra simplement payer la note. Trois gâteaux et un chocolat chaud, c'est pas grand chose. » Pas grand chose. Simplement de quoi la détendre. Elle repoussa un peu les assiettes vides et le verre, histoire de faire de la place. « Bon, mon chou, c'est quoi le programme de la journée ? Déjeuner avec papa Song ? Ma tenue est prête, tout est prêt. Faudra juste éviter de m'emmerder devant lui pour pas qu'on se chamaille et que ça brise l'image du couple parfait. Même si de toute manière, c'est toi qui passe pour le méchant à chaque fois, parce que moi il m'aime beauuuucoup trop le beau-papa. » Petit sourire fier. Bah quoi ? Papa Song était dingue d'elle, ça se voyait ! Belle-fille parfaite, totalement, excellente comédienne qu'elle était. Dommage que son talent ne soit pas encore reconnu à l'international et qu'elle doive se coltiner des rôles de routine. C'est un oscar qu'elle devrait recevoir. Mais en attendant, elle se contenterait d'un repas de luxe et d'une bonne paie après sa prestation. En plus des nombreux desserts en chocolat.
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Re: what are you doing ? ki tan | Mar 21 Fév - 19:36 Citer EditerSupprimer
C'était difficile pour moi cette fausse relation. Pour tout dire, je n'étais pas le genre de mec à m'engager ni même à m'intéresser à une femme plus que cela. Au contraire, j'étais plutôt du genre à m'en foutre et à passer à une autre dès le lendemain. Il n'y avait que deux femmes qui faisaient exception à cette règle dans ma vie. L'une me rendait la vie difficile avec sa jalousie et l'autre me rendait carrément dingue parce que j'étais incapable de lui faire du mal. Je savais bien que c'était pas bien mais voilà, depuis le décès de ma mère, j'étais devenu un mec paumé avec les nanas. Je savais que j'avais un certain charme et j'en usais plus que de raison. Quitte à traiter ces femmes comme des objets.. je soupirais tandis que je quittais celle avec qui j'avais passé la nuit alors que je m'apprétais à rejoindre Mari. Avec elle, c'était différent. Pas de sentiments, pas d'amour et c'était bien comme ça. Ça me permettait de fréquenter qui je voulais quand je voulais et ce serait mentir que de dire que ça ne me plaisait pas. Au moins mon vieux me foutait la paix de cette manière.
J'arrivais un peu en retard, je m'excusais d'ailleurs, lui indiquant qu'il y avait du monde sur la route. Elle ne croyait visiblement pas à mon excuse, me disant que je devais sûrement dormir encore avec une fille dans les bras... elle me connaissait bien cette petite, je pouvais pas le nier. Affichant un sourire provocateur, je lui répondis « c'est bon, joker... » d'un air amusé tandis que je remerciais le serveur pour l'espresso. Je lui proposais alors de payer plus cher ses cinq minutes d'attente mais elle refusait, me disant qu'elle n'était pas comme cela. Je restais toujours sur mes positions, lui murmurant « c'est pas beau de mentir... » d'une voix enjouée alors que je n'attendais qu'une chose, que les choses sérieuses commencent.
Je la regardais sourire tandis qu'elle m'avouait que je devrais simplement payer la note. Je haussais les épaules, sortant ma carte de crédit pour la poser sur la note, ajoutant un « oui enfin ça va, ça. J'ai l'habitude de te payer des trucs donc bon... » d'une voix calme tandis qu'elle repoussait ses assiettes et sa tasse vers le centre de la table. Elle me faisait encore le plan de la journée, me prenant légèrement la tête alors que je me demandais si elle pensait vraiment que mon père pourrait me renier simplement parce qu'il l'aimait bien. Je savais bien que mon père ralerait si je venais à la quitter mais au bout du compte, je finirais par lui faire oublier Mari un jour.. je lui souriais donc toujours de mon air si innocent avant d'ajouter un « ça je demande vraiment à voir... » tandis que je lui souriais toujours. Impossible pour elle de me déstabiliser aujourd'hui. Je me levais donc, payant notre note avant de lui dire « allez debout Princesse, t'as du boulot aujourd'hui et je voudrais pas faire attendre mon paternel. » d'un ton ironique, lui faisant la révérence comme si elle était vraiment importante pour moi, comme si je commençais déjà à entrer dans mon rôle...
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