Accueil
even if words are lost ⊹ yeo risae
Invité
Invité
even if words are lost ⊹ yeo risae | Ven 17 Fév - 0:29
La nuit tombe sur Séoul ; le ciel se pare de ses plus belles couleurs. Des teintes orangées, bleues, violettes, roses… J’aime contempler ce spectacle perché sur un toit aléatoire dans l’enceinte de l’université. Le temps semble s’y figer, les bruits de la vie qui continue plus bas semblent atténués par le calme que je ressens pendant ces courts instants. La solitude n’a décidément pas de prix. Pouvait-on réellement apprécier les cadeaux de la nature sans ? Je pense alors à tous ces gens trop occupés par leurs écrans pour tenter vainement de gagner à une course aux likes sans fin, trop occupés pour faire ce qui compte vraiment. Se voir, profiter. Même si ça ne sert pas à grand chose, un moment passé avec quelqu’un aura toujours plus de valeur qu’un message perdu parmi tant d’autres.
Je clique pour envoyer mon texto avant de ranger mon téléphone dans ma poche. Je n’attends pas de réponse pour partir vers ma destination. Risae. J’ai envie de la voir et de passer un moment avec elle, cela fait un moment que nous n'avons rien fait ensemble. Si elle ne veut pas, ce n'est pas grave. Forcer les gens n’a jamais été vraiment mon genre, de toute façon. Ca me ferait plaisir, c’est vrai… Mais quand même. Prévenir à la dernière minute, ce n’est pas non plus ce qu’il y a de plus intelligent mais là aussi, ce n’est pas bien grave. Avec moi, elle doit avoir l’habitude. Je ne fais pas ça avec tout le monde ; seulement avec ceux auxquels je tiens vraiment. Avec la famille, pas la peine de tout prévoir, non ?
Je descends de ma montagne avec lenteur, quittant mon beau spectacle avec une certaine tristesse. L’espoir que Risae me rejoigne me motive malgré tout ; le sentiment d’avoir perdu trop de temps en ce qui la concerne ne m’a jamais vraiment quitté de toute façon. Elle, elle ne s’en formalise sans doute pas. Ou pas autant que moi. Cependant, je m’en veux et c’est plus fort que moi. C’est toujours plus fort que moi. C’est assez drôle car au fond, je ne lui dois rien, mais… Je ne sais pas. Je ne sais pas mettre les mots sur ce que je ressens, je ne sais jamais. Tant pis. Je lui en parlerai peut-être un jour… Pas aujourd’hui. Demain ? Qui sait.
De longues minutes plus tard, j’arrive au coeur du quartier d’Hongdae. Ce n’est pas très loin de Yonsei alors, j’ai marché. Peut-être que Risae s’est décidée ? Je regarde à nouveau mon téléphone, mais pas de message… Bizarre. Est-ce que je devrais appeler ? Non, ça ferait trop acharné. Ce n’est pas grave, attendre ne me fera pas de mal. Pour couper court à ma réflexion, je m’approche d’une étale remplie de lunettes de soleil et décide de toutes les essayer. Je suis tout seul, j’ai le droit non ? Tant pis si j’ai l’air stupide avec des lunettes fluo en forme d’étoile sur la tronche. Personne ne me reconnaîtra.
Feat. Riri ma chéwie (ça rime) ♥
La nuit tombe sur Séoul ; le ciel se pare de ses plus belles couleurs. Des teintes orangées, bleues, violettes, roses… J’aime contempler ce spectacle perché sur un toit aléatoire dans l’enceinte de l’université. Le temps semble s’y figer, les bruits de la vie qui continue plus bas semblent atténués par le calme que je ressens pendant ces courts instants. La solitude n’a décidément pas de prix. Pouvait-on réellement apprécier les cadeaux de la nature sans ? Je pense alors à tous ces gens trop occupés par leurs écrans pour tenter vainement de gagner à une course aux likes sans fin, trop occupés pour faire ce qui compte vraiment. Se voir, profiter. Même si ça ne sert pas à grand chose, un moment passé avec quelqu’un aura toujours plus de valeur qu’un message perdu parmi tant d’autres. On passe la soirée ensemble ? Je serai à Hongdae si ça te dit. :-) Biz.
Je clique pour envoyer mon texto avant de ranger mon téléphone dans ma poche. Je n’attends pas de réponse pour partir vers ma destination. Risae. J’ai envie de la voir et de passer un moment avec elle, cela fait un moment que nous n'avons rien fait ensemble. Si elle ne veut pas, ce n'est pas grave. Forcer les gens n’a jamais été vraiment mon genre, de toute façon. Ca me ferait plaisir, c’est vrai… Mais quand même. Prévenir à la dernière minute, ce n’est pas non plus ce qu’il y a de plus intelligent mais là aussi, ce n’est pas bien grave. Avec moi, elle doit avoir l’habitude. Je ne fais pas ça avec tout le monde ; seulement avec ceux auxquels je tiens vraiment. Avec la famille, pas la peine de tout prévoir, non ?
Je descends de ma montagne avec lenteur, quittant mon beau spectacle avec une certaine tristesse. L’espoir que Risae me rejoigne me motive malgré tout ; le sentiment d’avoir perdu trop de temps en ce qui la concerne ne m’a jamais vraiment quitté de toute façon. Elle, elle ne s’en formalise sans doute pas. Ou pas autant que moi. Cependant, je m’en veux et c’est plus fort que moi. C’est toujours plus fort que moi. C’est assez drôle car au fond, je ne lui dois rien, mais… Je ne sais pas. Je ne sais pas mettre les mots sur ce que je ressens, je ne sais jamais. Tant pis. Je lui en parlerai peut-être un jour… Pas aujourd’hui. Demain ? Qui sait.
De longues minutes plus tard, j’arrive au coeur du quartier d’Hongdae. Ce n’est pas très loin de Yonsei alors, j’ai marché. Peut-être que Risae s’est décidée ? Je regarde à nouveau mon téléphone, mais pas de message… Bizarre. Est-ce que je devrais appeler ? Non, ça ferait trop acharné. Ce n’est pas grave, attendre ne me fera pas de mal. Pour couper court à ma réflexion, je m’approche d’une étale remplie de lunettes de soleil et décide de toutes les essayer. Je suis tout seul, j’ai le droit non ? Tant pis si j’ai l’air stupide avec des lunettes fluo en forme d’étoile sur la tronche. Personne ne me reconnaîtra.
Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Dim 19 Fév - 0:32
Le regard porté vers ses troupes de jeunes qui éclatent de rire, j'oublie à quel point ce café risque de devenir froid. Mes doigts tiennent la tasse depuis qu'on m'a servi mais le changement de température ne semble pas me sortir de mes pensées. Je n'ai pas fait grand-chose ces jours-ci. Je me laisse traîner dans une routine qui ne me plaît guère. Quand j'ai posé les pieds dans cette université qu'est Yonsei, j'ai tenu à me faire une promesse. Celle-ci liste un bon nombre de résolutions mais la principale est de m'adonner à de nouveaux plaisirs. Evidemment, il ne faut pas avoir une pensée coquine à la suite de ce terme mal utilisé. Disons juste que j'aimerais plus m'ouvrir aux gens, à certaines activités qui m'auraient donné de l'urticaire il y a quelques années de cela. En fait, comme toute gamine de mon âge, j'aimerais juste laisser parler mes envies, découvrir de merveilleuses choses et réaliser ce que je souhaite le plus cher. Laissant finalement tomber cette manie d'espionner les gens, mon regard se focalise enfin sur cette tasse dont le contenu me répugne en une seule gorgée. Peut-être que je l'ai laissé volontairement de côté ?! En attendant, cela me gêne de payer pour une boisson que je ne vais pas consommer. Mais, est-ce que je vais pouvoir le revendre à un client présent dans ce café ? J'en doute. Ainsi, frustrée, je pose quelques billets sur la table et quitte l'enceinte commerciale pour traîner dans le quartier. Hongdae respire l'activité tout comme il respire la jeunesse. Les lèvres un brin gercées par ces changements contants de température, je regrette le fait de voir mon lacet se défaire à nouveau. Ces petites bottines sont neuves, pas très chères et pourtant jolies. Malheureusement, elles adorent me filer un mal de crâne à partir du jour où j'ai commencé à leur demander de me protéger des pavés de la ville. " Saletés. " J'aurais aimé retenir un juron, faire comme mes ancêtres et ne jamais marquer mon désespoir, que cela soit pour des choses futiles ou non. Sauf que ma patience a des limites et ce n'est certainement pas ce mobile qui sonne en même temps qui me fera penser l'inverse. Me retrouvant alors dans une posture peu sensuelle pour une future mannequin, je lis rapidement le sms dont le destinaire n'est qu'autre que Do Hyun. Voir son prénom m'afficher est toujours source de bonheur, surtout après toutes ces années. Pourtant, je pourrais regretter ses lettres. J'adorais son écriture. A moins que cela soit dû à notre relation ?! Parfois, on a tendance à aimer des banalités à cause de nos proches. C'est un peu ça avec Dohyun oppa. Après m'être relevée, je jette un coup d'oeil vers la première vitrine et ajuste au plus vite ma tenue. Je ne cherche pas à me faire jolie pour lui. Ma coquetterie a toujours été très avancée, même lors de mon plus jeune âge. J'aurais aimé partager une telle passion avec l'ensemble de ma famille sauf que ça serait un peu trop demandé pour eux. Mais soit. Ne perdons pas plus de temps et avançons. Un sms de confirmation envoyé, l'invitant à nous rejoindre à notre point de rencontre habituel, je marche sur plusieurs mètres avant d'y arriver. La triste nouvelle est que j'ai l'impression d'être la première arrivée sur les lieux. Je croise les bras et lâche un profond soupir. Moi qui voulais cesser de regarder des inconnus ... Je crois que je ne pourrais jamais m'arrêter. Par chance, cette mauvaise manie créé un certain avantage puisque j'aperçois Do Hyun au loin. Le jeune homme semble s'éclater à essayer toutes les lunettes du stand. Comment ose-t-il me faire patienter ? Tout ça dans l'unique but de porter des choses ringardes ! Gonflant les joues, je dois avouer que j'ai du mal à dissimuler mon sourire amusé. " Oppa. " dis-je pour l'interpeller d'une voix forcée et étouffée dans un rire. " Tu peux essayer de te déguiser autant que tu veux, je pourrais toujours te reconnaître. " Cette fois-ci, j'éclate de rire. J'ai surtout eu un sacré coup de bol. Du coup, j'enchaîne. " Tu n'as pas reçu mon sms ?! Je t'attendais devant le stand de foulards. Mon préféré ! " Je reprends mon portable afin de lui montrer la preuve sauf que l'idiote que je suis a oublié de cliquer sur la touche envoyer. Le rangeant de suite, je me dis que j'ai encore une chance de m'en sortir sans aucune réflexion. " J'étais dans le coin. Tu sors de cours ?! "
Feat. dodo la saumure ♥
Le regard porté vers ses troupes de jeunes qui éclatent de rire, j'oublie à quel point ce café risque de devenir froid. Mes doigts tiennent la tasse depuis qu'on m'a servi mais le changement de température ne semble pas me sortir de mes pensées. Je n'ai pas fait grand-chose ces jours-ci. Je me laisse traîner dans une routine qui ne me plaît guère. Quand j'ai posé les pieds dans cette université qu'est Yonsei, j'ai tenu à me faire une promesse. Celle-ci liste un bon nombre de résolutions mais la principale est de m'adonner à de nouveaux plaisirs. Evidemment, il ne faut pas avoir une pensée coquine à la suite de ce terme mal utilisé. Disons juste que j'aimerais plus m'ouvrir aux gens, à certaines activités qui m'auraient donné de l'urticaire il y a quelques années de cela. En fait, comme toute gamine de mon âge, j'aimerais juste laisser parler mes envies, découvrir de merveilleuses choses et réaliser ce que je souhaite le plus cher. Laissant finalement tomber cette manie d'espionner les gens, mon regard se focalise enfin sur cette tasse dont le contenu me répugne en une seule gorgée. Peut-être que je l'ai laissé volontairement de côté ?! En attendant, cela me gêne de payer pour une boisson que je ne vais pas consommer. Mais, est-ce que je vais pouvoir le revendre à un client présent dans ce café ? J'en doute. Ainsi, frustrée, je pose quelques billets sur la table et quitte l'enceinte commerciale pour traîner dans le quartier. Hongdae respire l'activité tout comme il respire la jeunesse. Les lèvres un brin gercées par ces changements contants de température, je regrette le fait de voir mon lacet se défaire à nouveau. Ces petites bottines sont neuves, pas très chères et pourtant jolies. Malheureusement, elles adorent me filer un mal de crâne à partir du jour où j'ai commencé à leur demander de me protéger des pavés de la ville. " Saletés. " J'aurais aimé retenir un juron, faire comme mes ancêtres et ne jamais marquer mon désespoir, que cela soit pour des choses futiles ou non. Sauf que ma patience a des limites et ce n'est certainement pas ce mobile qui sonne en même temps qui me fera penser l'inverse. Me retrouvant alors dans une posture peu sensuelle pour une future mannequin, je lis rapidement le sms dont le destinaire n'est qu'autre que Do Hyun. Voir son prénom m'afficher est toujours source de bonheur, surtout après toutes ces années. Pourtant, je pourrais regretter ses lettres. J'adorais son écriture. A moins que cela soit dû à notre relation ?! Parfois, on a tendance à aimer des banalités à cause de nos proches. C'est un peu ça avec Dohyun oppa. Après m'être relevée, je jette un coup d'oeil vers la première vitrine et ajuste au plus vite ma tenue. Je ne cherche pas à me faire jolie pour lui. Ma coquetterie a toujours été très avancée, même lors de mon plus jeune âge. J'aurais aimé partager une telle passion avec l'ensemble de ma famille sauf que ça serait un peu trop demandé pour eux. Mais soit. Ne perdons pas plus de temps et avançons. Un sms de confirmation envoyé, l'invitant à nous rejoindre à notre point de rencontre habituel, je marche sur plusieurs mètres avant d'y arriver. La triste nouvelle est que j'ai l'impression d'être la première arrivée sur les lieux. Je croise les bras et lâche un profond soupir. Moi qui voulais cesser de regarder des inconnus ... Je crois que je ne pourrais jamais m'arrêter. Par chance, cette mauvaise manie créé un certain avantage puisque j'aperçois Do Hyun au loin. Le jeune homme semble s'éclater à essayer toutes les lunettes du stand. Comment ose-t-il me faire patienter ? Tout ça dans l'unique but de porter des choses ringardes ! Gonflant les joues, je dois avouer que j'ai du mal à dissimuler mon sourire amusé. " Oppa. " dis-je pour l'interpeller d'une voix forcée et étouffée dans un rire. " Tu peux essayer de te déguiser autant que tu veux, je pourrais toujours te reconnaître. " Cette fois-ci, j'éclate de rire. J'ai surtout eu un sacré coup de bol. Du coup, j'enchaîne. " Tu n'as pas reçu mon sms ?! Je t'attendais devant le stand de foulards. Mon préféré ! " Je reprends mon portable afin de lui montrer la preuve sauf que l'idiote que je suis a oublié de cliquer sur la touche envoyer. Le rangeant de suite, je me dis que j'ai encore une chance de m'en sortir sans aucune réflexion. " J'étais dans le coin. Tu sors de cours ?! " Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Mar 28 Fév - 18:14
Une exclamation de surprise m’échappe. Je ne suis peut-être pas le plus joyeux des lurons mais j’estime tout de même être trop jeune pour mourir, le châtiment serait trop grand n’est-ce pas ? Je me retourne alors pour voir qui vient de tenter impunément de me tuer même si le son de sa voix a été bien suffisant pour que je sache de qui il s’agit. Comment ne pas reconnaître ma douce Risae ? Mon regard s’hasarde rapidement sur son visage avant que je n’arque un sourcil face à sa moue enfantine. Et bien quoi encore ? C’est moi qui vais recevoir un reproche alors que je n’ai pas eu de nouvelles ? Ca ne m’étonnerait pas, c’est bien les filles, ça. Règle numéro 1 : C’est de ta faute. Règle n°2 : Si ce n’est pas le cas, réfère-toi à la règle n°1. Bon, elle ne me fait pas de reproche, mais elle se met à rire. Je suis drôle, moi ? Moi ? N’importe quoi. Je fronce les sourcils avant de réaliser que ma vision est assombrie par ces stupides lunettes que j’ai toujours sur le nez. Me sentant subitement idiot - alors qu'il y a cinq minutes je pensais que le ridicule ne tuais pas - je les relève alors jusqu’à mes cheveux, avant de croiser les bras. C’est ça, ris jeune demoiselle, ris. J’arque un sourcil. Un stand de foulard maintenant ? En fait c’est bien ce que je disais, les filles ont toutes un problème cérébral. Elle a du croire que je suis devin pour savoir ça. Je la vois sortir son téléphone semblant vouloir me prouver quelque chose, puis le ranger. Mais non non, ça ne se passera pas comme ça mademoiselle. Je lui attrape gentiment mais fermement le poignet pour reprendre son téléphone et regarder moi-même cette histoire de sms. « Ah ! Petite fourbe. On essaie d'entuber son oppa en plus. » Je renifle d’un air satisfait avant de glisser moi-même son téléphone dans son sac. A vrai dire, je ne compte pas fouiller plus que ça, ce sont ses affaires. Ca ne me regarde pas, je voulais juste l’embêter un petit peu (et peut-être montrer ouvertement que j’avais raison mais bon, pourquoi insister si elle l’a vu). A la place, j’arque à nouveau un sourcil en croisant les bras. « Bah dis donc, heureusement que t’étais dans le coin, sinon pauvre de moi, tu serais partie pioncer et tu m’aurais zappé. » Je souris rapidement, histoire de mettre en évidence que tout ça n’est évidemment pas très important. Mais bon, depuis le temps elle me connaît je pense. Difficile de m’offusquer. « Mais non. J’ai un cours qui a été annulé donc j’ai trainé un long moment à l’université avant de venir jusqu’ici. Ca faisait un moment qu’on ne s’était pas vu alors… » C’est pour ça que je t’ai proposé qu’on se voie, tu me manquais. Mais ça, je ne le dirai pas. Je n’ai pas peur des je t’aime et des étalages de sentiment mais… Je ne sais pas. Je n’arrive pas toujours à dire ce que j’ai sur le cœur même si je pense avoir fait beaucoup d’efforts depuis le temps. Cela dit, parmi toutes les personnes que je connais, Risae est sans doute celle qui, peut-être sans qu’elle ne le réalise, sait le plus de choses sur moi. Ce que je n’ai pas su dire à d’autres, je le lui ai écrit. N’est-ce pas là la meilleure façon que j’ai d’ouvrir mon coeur ? Peut-être.
J’enlève les lunettes de mes cheveux pour les mettre sur son nez. Je me montre assez délicat de manière générale ; je n’aimerais pas lui faire mal. La couleur des lunettes et le forme lui donne un air suffisamment drôle pour que je décide moi-même de dégainer mon téléphone et de l’immortaliser à l’arrache. Je souris, satisfait de mon cliché ; ça me fera un souvenir comme ça, tiens. A bien y regarder, ça lui va bien. Avec sa dégaine, tout lui va de toutes façons. Si j’étais une fille, je serai jalouse, sans doute. « Tu veux que je t’achète une paire ? C’est cadeau. »
Feat. Riri ma chéwie (ça rime) ♥
Une exclamation de surprise m’échappe. Je ne suis peut-être pas le plus joyeux des lurons mais j’estime tout de même être trop jeune pour mourir, le châtiment serait trop grand n’est-ce pas ? Je me retourne alors pour voir qui vient de tenter impunément de me tuer même si le son de sa voix a été bien suffisant pour que je sache de qui il s’agit. Comment ne pas reconnaître ma douce Risae ? Mon regard s’hasarde rapidement sur son visage avant que je n’arque un sourcil face à sa moue enfantine. Et bien quoi encore ? C’est moi qui vais recevoir un reproche alors que je n’ai pas eu de nouvelles ? Ca ne m’étonnerait pas, c’est bien les filles, ça. Règle numéro 1 : C’est de ta faute. Règle n°2 : Si ce n’est pas le cas, réfère-toi à la règle n°1. Bon, elle ne me fait pas de reproche, mais elle se met à rire. Je suis drôle, moi ? Moi ? N’importe quoi. Je fronce les sourcils avant de réaliser que ma vision est assombrie par ces stupides lunettes que j’ai toujours sur le nez. Me sentant subitement idiot - alors qu'il y a cinq minutes je pensais que le ridicule ne tuais pas - je les relève alors jusqu’à mes cheveux, avant de croiser les bras. C’est ça, ris jeune demoiselle, ris. J’arque un sourcil. Un stand de foulard maintenant ? En fait c’est bien ce que je disais, les filles ont toutes un problème cérébral. Elle a du croire que je suis devin pour savoir ça. Je la vois sortir son téléphone semblant vouloir me prouver quelque chose, puis le ranger. Mais non non, ça ne se passera pas comme ça mademoiselle. Je lui attrape gentiment mais fermement le poignet pour reprendre son téléphone et regarder moi-même cette histoire de sms. « Ah ! Petite fourbe. On essaie d'entuber son oppa en plus. » Je renifle d’un air satisfait avant de glisser moi-même son téléphone dans son sac. A vrai dire, je ne compte pas fouiller plus que ça, ce sont ses affaires. Ca ne me regarde pas, je voulais juste l’embêter un petit peu (et peut-être montrer ouvertement que j’avais raison mais bon, pourquoi insister si elle l’a vu). A la place, j’arque à nouveau un sourcil en croisant les bras. « Bah dis donc, heureusement que t’étais dans le coin, sinon pauvre de moi, tu serais partie pioncer et tu m’aurais zappé. » Je souris rapidement, histoire de mettre en évidence que tout ça n’est évidemment pas très important. Mais bon, depuis le temps elle me connaît je pense. Difficile de m’offusquer. « Mais non. J’ai un cours qui a été annulé donc j’ai trainé un long moment à l’université avant de venir jusqu’ici. Ca faisait un moment qu’on ne s’était pas vu alors… » C’est pour ça que je t’ai proposé qu’on se voie, tu me manquais. Mais ça, je ne le dirai pas. Je n’ai pas peur des je t’aime et des étalages de sentiment mais… Je ne sais pas. Je n’arrive pas toujours à dire ce que j’ai sur le cœur même si je pense avoir fait beaucoup d’efforts depuis le temps. Cela dit, parmi toutes les personnes que je connais, Risae est sans doute celle qui, peut-être sans qu’elle ne le réalise, sait le plus de choses sur moi. Ce que je n’ai pas su dire à d’autres, je le lui ai écrit. N’est-ce pas là la meilleure façon que j’ai d’ouvrir mon coeur ? Peut-être. J’enlève les lunettes de mes cheveux pour les mettre sur son nez. Je me montre assez délicat de manière générale ; je n’aimerais pas lui faire mal. La couleur des lunettes et le forme lui donne un air suffisamment drôle pour que je décide moi-même de dégainer mon téléphone et de l’immortaliser à l’arrache. Je souris, satisfait de mon cliché ; ça me fera un souvenir comme ça, tiens. A bien y regarder, ça lui va bien. Avec sa dégaine, tout lui va de toutes façons. Si j’étais une fille, je serai jalouse, sans doute. « Tu veux que je t’achète une paire ? C’est cadeau. »
Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Mar 7 Mar - 17:07
Les lunettes posées sur le nez, cette situation peu paradoxale m'amuse et je ne m'en cache pas. J'ai toujours eu une certaine image de Do Hyun depuis que j'ai croisé sa route. Il a été cet aîné vers lequel je n'osais pas me diriger, cet enfant incompréhensible avant de devenir comme un frère sans pour autant piquer la place de Raon. Parfois, j'avais même envie de l'avoir comme modèle mais je n'oserais jamais couper les ponts d'un coup. Quoi que. En ce moment, je suis étonnée de voir à quel point je commence à prendre goût au risque. Enfin, tout cela pour dire que tomber sur lui alors qu'il s'amuse comme un enfant me fait un peu chaud au coeur. Nos premiers échanges de la soirée respectent ce désir. Je ne perds pas une seule seconde pour l'embêter mais aussi pour corriger ses erreurs. Malheureusement, je devrais faire attention à ce que je fais avant de parler. L'écran de mon téléphone sous les yeux, je remarque mon oubli. Un sms non envoyé et qui sait ? Do Hyun aurait pu avoir le courage de m'abandonner, complètement frustré. Rester seule dans le quartier d'Hongdae ne m'aurait pas déranger. J'ai l'habitude de m'asseoir à une table située à l'abri des regards alors que je n'ai rien caché. Ca serait même plus l'inverse. Ne suis-je pas en train de rêver de défilés depuis quelques années ? Je veux m'afficher dans des tenues travaillées, qui ont fait suer tous les meilleurs créateurs au monde. Pourtant, je suis convaincue de pouvoir me terrer dans une bulle, même sous les projecteurs. Une bulle qui brillera de milles feux. Ah ah. " Même pas vrai. Je viens tout juste de le supprimer. " Peu importe au fond. L'important, c'est que je me tienne à ses côtés mais cela n'empêche pas mon ami de continuer. Jetant alors un coup d'oeil vers les lunettes en exposition, un sourire en coin prend possession de mes lèvres quand je l'entends parler. Je ne peux pas rester indifférente quand mon oppa s'exprime de la sorte. " J'espère que tu seras récompensé pour toute cette patience dont tu as fait preuve. " Et je vais tout faire pour que ça soit le cas. D'ailleurs, alors que je comptais lui proposer une autre paire de lunettes, le jeune homme me prend au dépourvu. En effet, Dohyun glisse ses lunettes sur mon nez. On ne voit strictement rien avec tous ces filtres mais pas au point de devenir aveugle. " Yah. N'utilise pas cette photo comme prétexte pour ne plus chercher à me voir. " Une simple photo de moi suffirait à le satisfaire ? C'est à se le demander. Il faut dire que je ne suis pas une grande bavarde et que j'ai donc, beaucoup d'efforts à faire. " Hummm, tu ne préfères pas m'acheter à manger ?! " Je lui donne un léger coup de coude. " Si tu veux mais je veux que tu prennes une paire toi aussi. Je vais même la choisir pour toi. " Je lui fais un clin d'oeil et n'attends pas finalement l'avis de mon ami pour lancer la recherche. D'ailleurs, dans l'unique but d'avoir carte blanche et toute sa confiance, je lui pose quelques questions d'un ton sérieux. " Tu dois sortir quelque part bientôt ? Beaucoup de personnes portent des lunettes de vue alors qu'ils n'ont aucun problème. C'est très à la mode en ce moment. Tu voudrais essayer ? " Je pose mes doigts sur une paire classique et me retourne vers Do Hyun. " Ferme les yeux. " dis-je alors que j'attrape finalement une paire verte fluo qui risque de lui donner un air stupide. " Je suis sûre que tu vas faire craquer plus d'une sango avec cette allure. "
Feat. dodo la saumure ♥
Les lunettes posées sur le nez, cette situation peu paradoxale m'amuse et je ne m'en cache pas. J'ai toujours eu une certaine image de Do Hyun depuis que j'ai croisé sa route. Il a été cet aîné vers lequel je n'osais pas me diriger, cet enfant incompréhensible avant de devenir comme un frère sans pour autant piquer la place de Raon. Parfois, j'avais même envie de l'avoir comme modèle mais je n'oserais jamais couper les ponts d'un coup. Quoi que. En ce moment, je suis étonnée de voir à quel point je commence à prendre goût au risque. Enfin, tout cela pour dire que tomber sur lui alors qu'il s'amuse comme un enfant me fait un peu chaud au coeur. Nos premiers échanges de la soirée respectent ce désir. Je ne perds pas une seule seconde pour l'embêter mais aussi pour corriger ses erreurs. Malheureusement, je devrais faire attention à ce que je fais avant de parler. L'écran de mon téléphone sous les yeux, je remarque mon oubli. Un sms non envoyé et qui sait ? Do Hyun aurait pu avoir le courage de m'abandonner, complètement frustré. Rester seule dans le quartier d'Hongdae ne m'aurait pas déranger. J'ai l'habitude de m'asseoir à une table située à l'abri des regards alors que je n'ai rien caché. Ca serait même plus l'inverse. Ne suis-je pas en train de rêver de défilés depuis quelques années ? Je veux m'afficher dans des tenues travaillées, qui ont fait suer tous les meilleurs créateurs au monde. Pourtant, je suis convaincue de pouvoir me terrer dans une bulle, même sous les projecteurs. Une bulle qui brillera de milles feux. Ah ah. " Même pas vrai. Je viens tout juste de le supprimer. " Peu importe au fond. L'important, c'est que je me tienne à ses côtés mais cela n'empêche pas mon ami de continuer. Jetant alors un coup d'oeil vers les lunettes en exposition, un sourire en coin prend possession de mes lèvres quand je l'entends parler. Je ne peux pas rester indifférente quand mon oppa s'exprime de la sorte. " J'espère que tu seras récompensé pour toute cette patience dont tu as fait preuve. " Et je vais tout faire pour que ça soit le cas. D'ailleurs, alors que je comptais lui proposer une autre paire de lunettes, le jeune homme me prend au dépourvu. En effet, Dohyun glisse ses lunettes sur mon nez. On ne voit strictement rien avec tous ces filtres mais pas au point de devenir aveugle. " Yah. N'utilise pas cette photo comme prétexte pour ne plus chercher à me voir. " Une simple photo de moi suffirait à le satisfaire ? C'est à se le demander. Il faut dire que je ne suis pas une grande bavarde et que j'ai donc, beaucoup d'efforts à faire. " Hummm, tu ne préfères pas m'acheter à manger ?! " Je lui donne un léger coup de coude. " Si tu veux mais je veux que tu prennes une paire toi aussi. Je vais même la choisir pour toi. " Je lui fais un clin d'oeil et n'attends pas finalement l'avis de mon ami pour lancer la recherche. D'ailleurs, dans l'unique but d'avoir carte blanche et toute sa confiance, je lui pose quelques questions d'un ton sérieux. " Tu dois sortir quelque part bientôt ? Beaucoup de personnes portent des lunettes de vue alors qu'ils n'ont aucun problème. C'est très à la mode en ce moment. Tu voudrais essayer ? " Je pose mes doigts sur une paire classique et me retourne vers Do Hyun. " Ferme les yeux. " dis-je alors que j'attrape finalement une paire verte fluo qui risque de lui donner un air stupide. " Je suis sûre que tu vas faire craquer plus d'une sango avec cette allure. " Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Mar 7 Mar - 18:29
Ah la la, les filles et leurs petits mensonges. Au final, ce n’est pas très important. Loin de me douter que la même pensée traverse au même instant son esprit, je préfère me dire que ce qui compte le plus, c’est qu’elle soit enfin là et que nous pouvons partager un petit moment ensemble. J’admire son sourire avant qu’un autre ne traverse mon propre visage. « Eh bien, la balle est dans ton camp. J’espère que tu ne me rendras pas malheureux ce soir. » J’affiche une mine de chien battu pour accompagner ma phrase, histoire de ne pas avoir l’air trop sérieux. C’est assez perturbant. Je ne sais pas où je me situe parfois, entre le vrai moi et ces pseudo-comédies dans lesquelles je me cache pour me socialiser avec le commun des mortels. Risae est différente, elle l’a toujours été. Mais mon comportement d’aujourd’hui est-il réellement le reflet de la personne que je suis ? Ah, voilà que mon esprit se perd encore dans des questions qui ne méritent même pas de réponses tant elles ne devraient pas être posées. En attendant, je suis très fier de la photo que j’ai réussi à prendre, mais tout de même surpris par sa remarque. Pourquoi une photo devrait être une raison de ne plus la voir ? Je ne comprends pas. Je réfléchis cinq secondes avant de percuter. « J’avoue qu’elle me sera bien utile lorsque tu seras trop célèbre pour t’occuper d’un paysan comme moi, mais en attendant, arrête de dire n’importe quoi. » Là encore, je ne me vois pas lui dire qu’elle est irremplaçable et que je jetterais toutes les photos du monde pour être en sa compagnie. Mais ce n’est pas mon genre. Elle le sait, j’espère qu’elle le sait. Peut-être ne le démontré-je pas assez ? Je ne suis pas le plus grand amoureux des mots et de toute façon, il n’y a pas d’amour mais que des preuves d’amour, paraît-il. Un rire m’échappe lorsqu’elle me donne un coup de coude, et je me frotte le bras, faisant mine d’avoir eu mal face à ce microcosme de douleur. « Tes désirs sont des ordres, ma mie. A toi de me dire ce qui te ferait plaisir. Mais j’y tiens à ces lunettes, quand même. » Elle n’écoute pas ma réponse qu’elle se met déjà à chercher des lunettes de toute façon. Vraiment les femmes… J’en perds mes mots. Je me penche au dessus de son épaule histoire de comprendre ce qu’elle cherche exactement. Ses questions me prennent un peu de court, je ne m’y attends pas. Pourtant, après réflexion, je trouve ça assez drôle je dois dire. Je sens qu’elle va me faire passer pour un clown de toute façon. C’est sûr que je suis le meilleur clown du quartier, il faut le dire. De toute façon, à quoi bon répondre, elle m’attaque déjà pour que je ferme les yeux de toute façon. J’aurais dû comprendre que ses questions étaient en fait plus rhétoriques qu’autre chose… « En fait ce que j’aime avec toi c’est que j’ai pas besoin de répondre à tes questions que t’as déjà la réponse. C’est toi qui n’as plus besoin de me voir en fait, tu es trop dans ma tête. » dis-je en fermant les yeux. Je ris encore, rire qui s’amplifie légèrement lorsque je vois mon reflet dans le miroir. « Wow, avec ça je pense qu’elles vont toutes tomber à mes pieds. Peut-être qu’il vaudrait mieux que j’évite de les prendre alors, j’aimerais pas finir en prison pour meurtre de masse. Tu finirais avec moi en plus. Complice de meurtre avec préméditation. Tu m’as donné l’arme du crime. » Je tapote les lunettes en arquant un sourcil, histoire de signifier qu’il s’agit là de l’arme en question. J’ai tendance à avoir des comparaisons un peu étranges de temps en temps mais bon, rien qu’elle ne puisse supporter, pas vrai ?
Feat. Riri ma chéwie (ça rime) ♥
Ah la la, les filles et leurs petits mensonges. Au final, ce n’est pas très important. Loin de me douter que la même pensée traverse au même instant son esprit, je préfère me dire que ce qui compte le plus, c’est qu’elle soit enfin là et que nous pouvons partager un petit moment ensemble. J’admire son sourire avant qu’un autre ne traverse mon propre visage. « Eh bien, la balle est dans ton camp. J’espère que tu ne me rendras pas malheureux ce soir. » J’affiche une mine de chien battu pour accompagner ma phrase, histoire de ne pas avoir l’air trop sérieux. C’est assez perturbant. Je ne sais pas où je me situe parfois, entre le vrai moi et ces pseudo-comédies dans lesquelles je me cache pour me socialiser avec le commun des mortels. Risae est différente, elle l’a toujours été. Mais mon comportement d’aujourd’hui est-il réellement le reflet de la personne que je suis ? Ah, voilà que mon esprit se perd encore dans des questions qui ne méritent même pas de réponses tant elles ne devraient pas être posées. En attendant, je suis très fier de la photo que j’ai réussi à prendre, mais tout de même surpris par sa remarque. Pourquoi une photo devrait être une raison de ne plus la voir ? Je ne comprends pas. Je réfléchis cinq secondes avant de percuter. « J’avoue qu’elle me sera bien utile lorsque tu seras trop célèbre pour t’occuper d’un paysan comme moi, mais en attendant, arrête de dire n’importe quoi. » Là encore, je ne me vois pas lui dire qu’elle est irremplaçable et que je jetterais toutes les photos du monde pour être en sa compagnie. Mais ce n’est pas mon genre. Elle le sait, j’espère qu’elle le sait. Peut-être ne le démontré-je pas assez ? Je ne suis pas le plus grand amoureux des mots et de toute façon, il n’y a pas d’amour mais que des preuves d’amour, paraît-il. Un rire m’échappe lorsqu’elle me donne un coup de coude, et je me frotte le bras, faisant mine d’avoir eu mal face à ce microcosme de douleur. « Tes désirs sont des ordres, ma mie. A toi de me dire ce qui te ferait plaisir. Mais j’y tiens à ces lunettes, quand même. » Elle n’écoute pas ma réponse qu’elle se met déjà à chercher des lunettes de toute façon. Vraiment les femmes… J’en perds mes mots. Je me penche au dessus de son épaule histoire de comprendre ce qu’elle cherche exactement. Ses questions me prennent un peu de court, je ne m’y attends pas. Pourtant, après réflexion, je trouve ça assez drôle je dois dire. Je sens qu’elle va me faire passer pour un clown de toute façon. C’est sûr que je suis le meilleur clown du quartier, il faut le dire. De toute façon, à quoi bon répondre, elle m’attaque déjà pour que je ferme les yeux de toute façon. J’aurais dû comprendre que ses questions étaient en fait plus rhétoriques qu’autre chose… « En fait ce que j’aime avec toi c’est que j’ai pas besoin de répondre à tes questions que t’as déjà la réponse. C’est toi qui n’as plus besoin de me voir en fait, tu es trop dans ma tête. » dis-je en fermant les yeux. Je ris encore, rire qui s’amplifie légèrement lorsque je vois mon reflet dans le miroir. « Wow, avec ça je pense qu’elles vont toutes tomber à mes pieds. Peut-être qu’il vaudrait mieux que j’évite de les prendre alors, j’aimerais pas finir en prison pour meurtre de masse. Tu finirais avec moi en plus. Complice de meurtre avec préméditation. Tu m’as donné l’arme du crime. » Je tapote les lunettes en arquant un sourcil, histoire de signifier qu’il s’agit là de l’arme en question. J’ai tendance à avoir des comparaisons un peu étranges de temps en temps mais bon, rien qu’elle ne puisse supporter, pas vrai ? Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Lun 27 Mar - 0:22
Suite à une série de questions à laquelle je n'attends pas forcément de réponses, le jeune homme ne peut s'empêcher de faire une remarque à ce sujet. J'esquisse un sourire quand je le vois fermer les yeux. Si j'étais trop sa tête, je n'aurais pas écrire autant de lettres pour savoir ce qu'il faisait dans sa vie. Cela peut paraître idiot. Cette page a été tournée depuis nos retrouvailles mais il est vrai que Do Hyun m'a beaucoup manqué. Il n'est peut-être pas l'homme le plus chaleureux ou devrais-je dire extravagant au monde, quelqu'un qui se dévoile sans aucune gêne ... Pourtant, j'ai l'impression de pouvoir discuter librement avec lui, de profiter d'un silence qui serait pesant pour la plupart des personnes. Je me rappelle la moue surprise et gênée quand j'ai vu cet aîné me fixer à la sortie des cours. Notre relation est spéciale et j'espère que je le suis toujours autant aux yeux du jeune homme. Je ne veux pas paraître égoïste mais je crois que j'ai commencé à me sentir aimée grâce à lui. J'espère juste que je ne le perdrais plus de vue tout comme j'espère que le destin lui sera plus favorable qui ne l'a été pour les membres de ma famille. Enfin, je recule d'un pas pour laisser une chance à mon ami de regarder le résultat. Je lui dois bien ça. " Mais comment oppa ?! Je tomberai peut-être à tes pieds moi aussi. " Je racle ma gorge et reprends la parole d'un air faussement concerné et outré. " Dans ce cas, je serais une victime et hormis passer le reste de mes jours dans un hôpital psychiatrique, je ne crains pas grand-chose, non ?! " Je rigole doucement avant d'essayer une paire de lunettes qui m’intéresse un peu plus. Pour quelle raison ? Le coloris de la monture. Un peu de couleur, ça donne du style, non ? " Sors vite les billets si tu ne veux pas devenir un voleur. " Je me retourne vers la vendeuse et la gratifie d'un sourire. " Oppa va payer, je vous souhaite une bonne soirée, Ahjumma. " Sans hésitation, j'attrape ma paire de lunettes et jette un coup d'oeil vers Do Hyun. " Si tu es aussi sûr de toi, je vais te fausser compagnie pendant plusieurs minutes. Je te dirai si quelques minettes font une crise cardiaque à la suite de ton passage, d'accord ?! " Je hausse les épaules et finis par courir doucement, vers l'arrière. " Dépêche-toi ! " Si je le pousse à faire du sport, il n'aura pas le temps de s'ennuyer. Malheureusement, cette histoire me fait devenir maladroite. En effet, je suis surprise par la marche d'un trottoir et tombe à la renverse. Ma paire de collants s'en voit déchirée. Et merde.
Feat. dodo la saumure ♥
Suite à une série de questions à laquelle je n'attends pas forcément de réponses, le jeune homme ne peut s'empêcher de faire une remarque à ce sujet. J'esquisse un sourire quand je le vois fermer les yeux. Si j'étais trop sa tête, je n'aurais pas écrire autant de lettres pour savoir ce qu'il faisait dans sa vie. Cela peut paraître idiot. Cette page a été tournée depuis nos retrouvailles mais il est vrai que Do Hyun m'a beaucoup manqué. Il n'est peut-être pas l'homme le plus chaleureux ou devrais-je dire extravagant au monde, quelqu'un qui se dévoile sans aucune gêne ... Pourtant, j'ai l'impression de pouvoir discuter librement avec lui, de profiter d'un silence qui serait pesant pour la plupart des personnes. Je me rappelle la moue surprise et gênée quand j'ai vu cet aîné me fixer à la sortie des cours. Notre relation est spéciale et j'espère que je le suis toujours autant aux yeux du jeune homme. Je ne veux pas paraître égoïste mais je crois que j'ai commencé à me sentir aimée grâce à lui. J'espère juste que je ne le perdrais plus de vue tout comme j'espère que le destin lui sera plus favorable qui ne l'a été pour les membres de ma famille. Enfin, je recule d'un pas pour laisser une chance à mon ami de regarder le résultat. Je lui dois bien ça. " Mais comment oppa ?! Je tomberai peut-être à tes pieds moi aussi. " Je racle ma gorge et reprends la parole d'un air faussement concerné et outré. " Dans ce cas, je serais une victime et hormis passer le reste de mes jours dans un hôpital psychiatrique, je ne crains pas grand-chose, non ?! " Je rigole doucement avant d'essayer une paire de lunettes qui m’intéresse un peu plus. Pour quelle raison ? Le coloris de la monture. Un peu de couleur, ça donne du style, non ? " Sors vite les billets si tu ne veux pas devenir un voleur. " Je me retourne vers la vendeuse et la gratifie d'un sourire. " Oppa va payer, je vous souhaite une bonne soirée, Ahjumma. " Sans hésitation, j'attrape ma paire de lunettes et jette un coup d'oeil vers Do Hyun. " Si tu es aussi sûr de toi, je vais te fausser compagnie pendant plusieurs minutes. Je te dirai si quelques minettes font une crise cardiaque à la suite de ton passage, d'accord ?! " Je hausse les épaules et finis par courir doucement, vers l'arrière. " Dépêche-toi ! " Si je le pousse à faire du sport, il n'aura pas le temps de s'ennuyer. Malheureusement, cette histoire me fait devenir maladroite. En effet, je suis surprise par la marche d'un trottoir et tombe à la renverse. Ma paire de collants s'en voit déchirée. Et merde. Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Jeu 6 Avr - 1:14
Sa répartie concernant sa complicité de meurtre me laisse coi pendant un bref instant. Effectivement, je n’ai pas pensé à cette éventualité. Obligé de reconnaître une certaine véracité dans ses propos, je me sens obligé d’hocher la tête en arquant les lèvres. Oui, bon, je m’incline pour cette fois. Clyde choisirait de laisser Bonnie hors de prison, non ? « Bon très bien. Je finirai mes jours seul en prison en rêvant du jour où nous pourrons nous retrouver. » Je la regarde essayer une paire de lunettes que je trouve assez funky mais suffisamment décente pour ne pas lui donner un air complètement loufoque. Je me dis que je devrais en faire de même, mais j’avoue que c’est assez difficile pour moi. Je fais attention à comment je m’habille certes, et je ne suis pas timide non plus mais… Mes tenues ressemblent à l’image que l’on se fait de moi, je pense. Correctes, belles peut-être, mais qui ne se démarquent pas particulièrement. J’aime les couleurs mais je n’ose jamais en porter… Quelque part, j’ai une petite admiration pour mon amie qui fait cela avec tant d’aisance. J’écarquille un peu les yeux de surprise et c’est avec un certain empressement que je dégaine quelques billets de ma poche pour les tendre avec politesse à la vieille dame en face de moi. On m’a déjà dit trop souvent de me détendre mais bon, Rome ne s’est pas faite en un jour. Mon attention est très vite reprise par Risae, qui me pousse à hausser un sourcil, un sourire narquois commençant à fleurir sur mes lèvres. J’aimerais lui dire quelque chose, mais avant que je n’ai le temps de faire quoique ce soit, je la vois s’écrouler. Mon sourire disparaît alors, tandis que je me précipite vers elle. J’attrape son bras et passe ma main dans son dos pour l’aider à se relever sans qu’elle n’ait à faire trop d’efforts et je la regarde, inquiet. « Tu n’as rien, ça va ? » Je me penche pour jeter un oeil à sa jambe et m’assurer qu’elle n’a pas d’égratignure. Difficile avec ces stupides trucs. Je n’ai jamais compris pourquoi les filles aiment s’encombrer de ce machin. « C’est… » Je veux dire quelque chose, mais finalement j’explose de rire. Je crois que c’est un peu nerveux, mais peut-être aussi parce que je me repasse soudainement toute la scène en tête. Oui bon, clairement, je me moque un peu. « Je sais pas si la crise cardiaque aura lieu aujourd’hui mais en tout cas y’en a une qui est littéralement tombée sous le charme. » Je calme mon hilarité, même si je ne me sépare pas de mon sourire. « Ca t’apprendra à respecter tes aînés. » Je rigole encore, en secouant la tête. Décidément, cette fille, c’est quelque chose.
Feat. Riri ma chéwie (ça rime) ♥
Sa répartie concernant sa complicité de meurtre me laisse coi pendant un bref instant. Effectivement, je n’ai pas pensé à cette éventualité. Obligé de reconnaître une certaine véracité dans ses propos, je me sens obligé d’hocher la tête en arquant les lèvres. Oui, bon, je m’incline pour cette fois. Clyde choisirait de laisser Bonnie hors de prison, non ? « Bon très bien. Je finirai mes jours seul en prison en rêvant du jour où nous pourrons nous retrouver. » Je la regarde essayer une paire de lunettes que je trouve assez funky mais suffisamment décente pour ne pas lui donner un air complètement loufoque. Je me dis que je devrais en faire de même, mais j’avoue que c’est assez difficile pour moi. Je fais attention à comment je m’habille certes, et je ne suis pas timide non plus mais… Mes tenues ressemblent à l’image que l’on se fait de moi, je pense. Correctes, belles peut-être, mais qui ne se démarquent pas particulièrement. J’aime les couleurs mais je n’ose jamais en porter… Quelque part, j’ai une petite admiration pour mon amie qui fait cela avec tant d’aisance. J’écarquille un peu les yeux de surprise et c’est avec un certain empressement que je dégaine quelques billets de ma poche pour les tendre avec politesse à la vieille dame en face de moi. On m’a déjà dit trop souvent de me détendre mais bon, Rome ne s’est pas faite en un jour. Mon attention est très vite reprise par Risae, qui me pousse à hausser un sourcil, un sourire narquois commençant à fleurir sur mes lèvres. J’aimerais lui dire quelque chose, mais avant que je n’ai le temps de faire quoique ce soit, je la vois s’écrouler. Mon sourire disparaît alors, tandis que je me précipite vers elle. J’attrape son bras et passe ma main dans son dos pour l’aider à se relever sans qu’elle n’ait à faire trop d’efforts et je la regarde, inquiet. « Tu n’as rien, ça va ? » Je me penche pour jeter un oeil à sa jambe et m’assurer qu’elle n’a pas d’égratignure. Difficile avec ces stupides trucs. Je n’ai jamais compris pourquoi les filles aiment s’encombrer de ce machin. « C’est… » Je veux dire quelque chose, mais finalement j’explose de rire. Je crois que c’est un peu nerveux, mais peut-être aussi parce que je me repasse soudainement toute la scène en tête. Oui bon, clairement, je me moque un peu. « Je sais pas si la crise cardiaque aura lieu aujourd’hui mais en tout cas y’en a une qui est littéralement tombée sous le charme. » Je calme mon hilarité, même si je ne me sépare pas de mon sourire. « Ca t’apprendra à respecter tes aînés. » Je rigole encore, en secouant la tête. Décidément, cette fille, c’est quelque chose. Invité
Invité
Re: even if words are lost ⊹ yeo risae | Dim 9 Avr - 18:59
J'aurais presque pu entendre la voix de mon père. Il m'aurait dit de ralentir au lieu de faire l'idiote. Mais, ses mots, ils ne m'étaient pas destinés dans ce souvenir. Je ne sais pas si c'est pour cette raison que je continue de me faufiler à travers la foule. Je ne sais pas si c'est pour cet acte de désobéissance que je finis par terre, écorchant légèrement mon genou et déchirant mon collant. J'aurais bien mis de la colle ou un quelconque stylo pour la suite mais je n'ai rien de tel à disposition. Tant pis. Je suppose que les collants déchirés sont tout autant à la mode que les pantalons troués. J'ose l'espérer. Retenant un soupir de frustration, je lève la tête vers Do Hyun qui m'aide à me lever. " Non, plus de peur que de mal. " Enfin, pour moi. Car si ma paire de collants était un être vivant, je me retrouverais avec les cheveux arrachés à l'heure même où je lui parle. Je passe ma main dans ma chevelure comme si cette cascade m'avait bel et bien décoiffé. Je ne cherche même pas à regarder autour de moi. Pour les passants, le temps semble s'être arrêté. Bon dieu, je me sens honteuse et je ne sais pas du tout où me mettre. Par chance, je peux compter sur mon oppa qui s'est montré très conciliant avec moi. Je suis notamment persuadée que je pourrais me blottir contre lui histoire qu'il me cache des regards vicieux ou flippés des gens. Sauf... Sauf que ce con éclate de rire. " YAHHH ! " hurlai-je comme une pauvre Ahjumma. C'est à partir de cet instant que je regarde méchamment les gens autour de nous. Suis-je une bête de foire pour tout le monde ?! Vexée un minimum, je baisse la tête et remonte mon sac sur l'épaule pour faire signe au jeune homme de partir avec moi. Enfin s'il assume de traîner avec un boulet comme moi. Ou devrais-je dire, si j'assume de traiter avec un pote qui se comporte comme un véritable pote ! Ouais, les véritables potes adorent se moquer de leurs proches. " Tu rigoles mais j'aurais pu me faire très mal. Par ta faute ! " Pour Do Hyun, son charme a opéré sur moi. C'est donc tout à fait normal de l'accuser. Je hausse ensuite les épaules. " Bon, je vais me montrer moins bavarde. Ca m'évitera de me blesser. " Je le gratifie d'un sourire, ne faisant plus attention aux stands autour de nous. Je ne sais pas s'il avait une activité précise prévue pour nous deux mais qu'importe. " J'étais contente de te voir. J'ai laissé toutes mes émotions parler pour moi... Et dans la confusion, je ne me suis pas montrée respectueuse. " Je lève le menton pour me donner des allures de petite bête fière, un peu à la Simba devant Nala. " On m'a très bien éduqué. J'espère que tu n'as eu l'audace d'en douter ? " Puis, je me tourne vers Do Hyun pour guetter sa réaction. " Quoi que, venant d'un stalker comme toi, tu n'as pas ton mot à dire. "
Feat. dodo la saumure ♥
J'aurais presque pu entendre la voix de mon père. Il m'aurait dit de ralentir au lieu de faire l'idiote. Mais, ses mots, ils ne m'étaient pas destinés dans ce souvenir. Je ne sais pas si c'est pour cette raison que je continue de me faufiler à travers la foule. Je ne sais pas si c'est pour cet acte de désobéissance que je finis par terre, écorchant légèrement mon genou et déchirant mon collant. J'aurais bien mis de la colle ou un quelconque stylo pour la suite mais je n'ai rien de tel à disposition. Tant pis. Je suppose que les collants déchirés sont tout autant à la mode que les pantalons troués. J'ose l'espérer. Retenant un soupir de frustration, je lève la tête vers Do Hyun qui m'aide à me lever. " Non, plus de peur que de mal. " Enfin, pour moi. Car si ma paire de collants était un être vivant, je me retrouverais avec les cheveux arrachés à l'heure même où je lui parle. Je passe ma main dans ma chevelure comme si cette cascade m'avait bel et bien décoiffé. Je ne cherche même pas à regarder autour de moi. Pour les passants, le temps semble s'être arrêté. Bon dieu, je me sens honteuse et je ne sais pas du tout où me mettre. Par chance, je peux compter sur mon oppa qui s'est montré très conciliant avec moi. Je suis notamment persuadée que je pourrais me blottir contre lui histoire qu'il me cache des regards vicieux ou flippés des gens. Sauf... Sauf que ce con éclate de rire. " YAHHH ! " hurlai-je comme une pauvre Ahjumma. C'est à partir de cet instant que je regarde méchamment les gens autour de nous. Suis-je une bête de foire pour tout le monde ?! Vexée un minimum, je baisse la tête et remonte mon sac sur l'épaule pour faire signe au jeune homme de partir avec moi. Enfin s'il assume de traîner avec un boulet comme moi. Ou devrais-je dire, si j'assume de traiter avec un pote qui se comporte comme un véritable pote ! Ouais, les véritables potes adorent se moquer de leurs proches. " Tu rigoles mais j'aurais pu me faire très mal. Par ta faute ! " Pour Do Hyun, son charme a opéré sur moi. C'est donc tout à fait normal de l'accuser. Je hausse ensuite les épaules. " Bon, je vais me montrer moins bavarde. Ca m'évitera de me blesser. " Je le gratifie d'un sourire, ne faisant plus attention aux stands autour de nous. Je ne sais pas s'il avait une activité précise prévue pour nous deux mais qu'importe. " J'étais contente de te voir. J'ai laissé toutes mes émotions parler pour moi... Et dans la confusion, je ne me suis pas montrée respectueuse. " Je lève le menton pour me donner des allures de petite bête fière, un peu à la Simba devant Nala. " On m'a très bien éduqué. J'espère que tu n'as eu l'audace d'en douter ? " Puis, je me tourne vers Do Hyun pour guetter sa réaction. " Quoi que, venant d'un stalker comme toi, tu n'as pas ton mot à dire. " Contenu sponsorisé