I'm a change what you call rage {gwak brothers}
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I'm a change what you call rage {gwak brothers} | Sam 18 Fév - 19:18 Citer EditerSupprimer
I'm a change what you call rage
Hyo & Tae Hyun
This is my life and these times are so hard. You only get one shot, do not miss your chance to blow
Je vais lui faire regretter d'être venu au monde. Je veux bien prendre sur moi, l'ignorer du mieux possible mais là, je l'affronte, disons que j'ai mon excuse pour pouvoir l'attaquer -et depuis le temps que j'attendais ça-. Des jumeaux ? Putain et dire que j'ai fermé ma gueule quand j'ai découvert qu'il avait une relation avec cette Yu Bi. Ce sac à merde n'a même pas su assumer ses responsabilités. Cela fait bien quelques jours que je m'isole, que je tente de réfléchir à tout ça mais là, je ne peux plus. Quand on parle, on se dispute mais cette fois-ci, je ne sais pas où cette dispute va nous mener. Ses explications ? Je m'en balance, ce que je veux, c'est lui dire mes quatre vérités. Vingt-cinq ans que j'attends ça. Qu'est-ce que j'ai à perdre ? Un père ? Faut-il encore que j'en ai un. En plus, il est tout seul à la maison, enfin... Si mon frère n'est pas là. J'arrive devant la porte d'entrée, fouillant dans ma poche... avant de soupirer. Merde, j'ai oublié mes clés dans la voiture. Je fais donc le tour de la maison, inutile d'aller les chercher, la porte de derrière est toujours ouverte. Je pousse la porte, mais au moment où je la referme, un bruit sourd se fait entendre. C'était quoi ça ? Ni une ni deux, je me dirige -très rapidement- vers la salle à manger. « Quoi ?! Je t'ai toujours dit que tu ne pouvais pas compter sur ton frère. » crache mon père, penché vers le corps de Hyo... Au sol. Mes yeux s'écarquillent, mes poings se ferment, les dents serrés... Mon sang ne fait qu'un tour. Il vient de signer son arrêt de mort.
Il me faut qu'une seconde pour arrivé près de mon père, l'attraper par le col et le plaquer contre le mur d'une violence extrême. Je suis enragé, je ne contrôle plus rien. « Qu'est-ce que tu viens de faire là ?! » lui demandé-je sachant pertinemment qu'il vient de mettre à Hyo, une belle raclée. J'ignore pourquoi mais croyez-moi, qu'il ne recommencera pas. Je le plaque de nouveau dans l'unique but de lui cogner la tête, laissant ma rage m'emporter, je lui hurle « Tu l'as cogné ?! » Je le répète comme pour m'aider à m'en rendre compte... Il a levé la main sur Hyo. Sur MON petit frère. Mauvaise idée, parce que là, je compte vraiment le tuer. Il marmonne quelques mots que je ne comprends pas, ou plutôt, que je n'écoute pas. Assourdi par ma rage et l'envie de l'envoyer dans un cercueil, il suffit d'un mot. Et à la seconde même où j'entends sa voix, je l'envoie sur la table basse d'une telle violence qu'elle s'effondre sous son poids. « Ferme ta gueule ! » Qu'il ne parle pas putain. J'arrive à sa hauteur, le reprenant par le col, soulevant à moitié son corps. Je le fixe droit dans les yeux. « C'est à mon tour de parler. » Jamais je n'avais frappé mon père avant aujourd'hui, parce que je me connais. Il suffisait d'un seul coup pour que je le termine, je le déteste beaucoup trop mais là... C'est trop. « Tu ne toucheras plus à un seul cheveux de Hyo. Tu m'as compris ?! » Et il n'a pas le choix, je l'enverrai dans la tombe avant ça. Et là, mon poing part tout seul. Je lui cogne le visage... Une partie de moi se sent étrangement soulagé. « C'EST CLAIR ?! » répété-je, lui infligeant un deuxième coup... Maintenant, je ne sais pas comment je vais savoir m'arrêter. Je ne sais pas si j'y arriverai. Je le soulève de nouveau dans le but de l'envoyer contre le mur, de toutes mes forces.
« Putain... » soufflé-je, le regard perdu dans le vide. « Mais tu les as abandonné comme des pauvres merdes... » Je fronce les sourcils, hurlant le dernier mot. Je repose mon regard sur lui. « Mais c'est toi la pauvre merde ! » Je me penche de nouveau vers son corps presque sans vie, il doit être complètement sonné, je ne suis même pas sûr qu'il puisse comprendre ce que je lui dis mais si vous croyez que je pense à ça... « C'EST TOI LA MERDE ! » Je lui donne un autre coup de poing. Je le frappe comme jamais je n'ai frappé personne. « Tu lui as menti ! Tu t'es foutu de sa gueule ! » Il a menti à maman, il NOUS a menti, il a abandonné les jumeaux. « Tu t'es foutu de notre gueule. » lui dis-je, avant de lui hurler « TU AS RUINÉ MON ADOLESCENCE ! » Un coup de poing, puis un autre. « C'EST DE TA FAUTE SI JE SUIS COMME ÇA ! » J'ai tellement de choses à lui reprocher. Beaucoup trop. À tel point que je n'arrive même plus à parler sans lui hurler dessus. J’extériorise enfin ma haine, depuis toutes ces années que j'ai passé à la contrôler, à ne pas la laisser prendre le dessus. « MAIS TU NE GÂCHERAS PAS CELLE DE HYO ! » Je le savais, putain, je le connais ! J'en étais sûr ! Et dire qu'il le monte contre moi. Je le rue de coups, je ne m'en rends même plus compte maintenant. Mais on ne touche pas à ma famille. On ne touche pas à Hyo. Et toujours en enchaînant les coups, ne sachant plus m'arrêter, je termine en lui hurlant « Plus jamais tu lèveras la main sur lui ! » Je vais le tuer, je vais vraiment le tuer.
Il me faut qu'une seconde pour arrivé près de mon père, l'attraper par le col et le plaquer contre le mur d'une violence extrême. Je suis enragé, je ne contrôle plus rien. « Qu'est-ce que tu viens de faire là ?! » lui demandé-je sachant pertinemment qu'il vient de mettre à Hyo, une belle raclée. J'ignore pourquoi mais croyez-moi, qu'il ne recommencera pas. Je le plaque de nouveau dans l'unique but de lui cogner la tête, laissant ma rage m'emporter, je lui hurle « Tu l'as cogné ?! » Je le répète comme pour m'aider à m'en rendre compte... Il a levé la main sur Hyo. Sur MON petit frère. Mauvaise idée, parce que là, je compte vraiment le tuer. Il marmonne quelques mots que je ne comprends pas, ou plutôt, que je n'écoute pas. Assourdi par ma rage et l'envie de l'envoyer dans un cercueil, il suffit d'un mot. Et à la seconde même où j'entends sa voix, je l'envoie sur la table basse d'une telle violence qu'elle s'effondre sous son poids. « Ferme ta gueule ! » Qu'il ne parle pas putain. J'arrive à sa hauteur, le reprenant par le col, soulevant à moitié son corps. Je le fixe droit dans les yeux. « C'est à mon tour de parler. » Jamais je n'avais frappé mon père avant aujourd'hui, parce que je me connais. Il suffisait d'un seul coup pour que je le termine, je le déteste beaucoup trop mais là... C'est trop. « Tu ne toucheras plus à un seul cheveux de Hyo. Tu m'as compris ?! » Et il n'a pas le choix, je l'enverrai dans la tombe avant ça. Et là, mon poing part tout seul. Je lui cogne le visage... Une partie de moi se sent étrangement soulagé. « C'EST CLAIR ?! » répété-je, lui infligeant un deuxième coup... Maintenant, je ne sais pas comment je vais savoir m'arrêter. Je ne sais pas si j'y arriverai. Je le soulève de nouveau dans le but de l'envoyer contre le mur, de toutes mes forces.
« Putain... » soufflé-je, le regard perdu dans le vide. « Mais tu les as abandonné comme des pauvres merdes... » Je fronce les sourcils, hurlant le dernier mot. Je repose mon regard sur lui. « Mais c'est toi la pauvre merde ! » Je me penche de nouveau vers son corps presque sans vie, il doit être complètement sonné, je ne suis même pas sûr qu'il puisse comprendre ce que je lui dis mais si vous croyez que je pense à ça... « C'EST TOI LA MERDE ! » Je lui donne un autre coup de poing. Je le frappe comme jamais je n'ai frappé personne. « Tu lui as menti ! Tu t'es foutu de sa gueule ! » Il a menti à maman, il NOUS a menti, il a abandonné les jumeaux. « Tu t'es foutu de notre gueule. » lui dis-je, avant de lui hurler « TU AS RUINÉ MON ADOLESCENCE ! » Un coup de poing, puis un autre. « C'EST DE TA FAUTE SI JE SUIS COMME ÇA ! » J'ai tellement de choses à lui reprocher. Beaucoup trop. À tel point que je n'arrive même plus à parler sans lui hurler dessus. J’extériorise enfin ma haine, depuis toutes ces années que j'ai passé à la contrôler, à ne pas la laisser prendre le dessus. « MAIS TU NE GÂCHERAS PAS CELLE DE HYO ! » Je le savais, putain, je le connais ! J'en étais sûr ! Et dire qu'il le monte contre moi. Je le rue de coups, je ne m'en rends même plus compte maintenant. Mais on ne touche pas à ma famille. On ne touche pas à Hyo. Et toujours en enchaînant les coups, ne sachant plus m'arrêter, je termine en lui hurlant « Plus jamais tu lèveras la main sur lui ! » Je vais le tuer, je vais vraiment le tuer.
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Re: I'm a change what you call rage {gwak brothers} | Dim 5 Mar - 17:29 Citer EditerSupprimer
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« C'est quoi ça ? » la voix de ton père retenti dans la cuisine de chez toi. Ça te surprend à tel point que tu renverses ta tasse de lait chaud. « Tu m'as fais peur ! » déclare-tu la main posée sur ta poitrine. Tu étais trop préoccuper à penser à ton entraînement de demain. Tu n'as pas entendu ton père débarquer dans la pièce. Tu attrape l'éponge dans l'évier et vient éponger le liquide qui s'est déverser sur le plan de travail. Ton père reste là à t'observer faire. « C'est quoi ça ?! » répète-t-il une nouvelle fois. Quand tu tournes la tête tu vois qu'il montre tes mains et plus précisément le vernis sur les ongles. Par réflexe, tu caches tes mains dans tes manches. « Rien. C'est rien du tout. » dis-tu esquivant à présent son regard. Oui, il y a quelques jours que tu portes du vernis parce que ça te plaît, parce que tu te sens mieux dans ta peau quand tu en portes. Mais tu le caches la plupart du temps, encore plus quand il s'agit de ton père. « T'es pédé, c'est ça ? » sans attendre tu le regardes jouant -mal- la surprise. « Quoi ? » t'exclame-tu. « Non, non, c'était un pari avec Chae Nah. » t'invente une histoire bidon parce que tu n'es pas à l'aise encore pour faire ton coming out auprès de ton père. « Tu te fous de ma gueule, je t'ai vu fricoté avec un gars de ton université y'a quelques semaines ! » soudainement, il attrape ton poignet et le sert pour que tu ne puisses pas te libérer. Tu fronces les sourcils de douleurs. « Arrête tu me fais mal ! » tu fais une grimace de douleur. Un sentiment de peur te submerge, tu ne comprends pas pourquoi ton père réagit comme ça, d'un coup. Tant bien que mal, t'essaye de te libérer de son emprise mais c'est impossible. « Et moi ? Tu ne me fais pas mal ? Tu crois que je veux voir mon fils devenir pédé ?! » Ses mots sont chargés de haine et de déception. Tu plonge ton regard dans le sien, tu vois qu'au de ses yeux, il est déçu pour ce que tu es. « Je suis pas ga- » tu es coupé dans ta phrase par une énorme gifle qui te fais tourné la tête. Tu le regarde à nouveau les yeux rempli de peur mais aussi d'incompréhension. Qu'est-ce qui lui prend ? Pourquoi il agit de cette manière d'un coup ? D'un coup, tu découvres une facette de ton père qui t'étais complètement inconnu. Une facette violente. « Tu me fais honte. » dit-il, dégoûté. Ta main vient se poser sur ta joue encore endolori par le coup que tu viens de te prendre. « J'ai rien fais de ma- » Cette fois, c'est un coup de poing que tu reçois en plein visage. Le coup est si violent que tu tombes contre la table de la cuisine. Ta tête cogne en premier. Tu vois les meubles autour de toi tournés. Tu clignes des yeux et secoue ton crâne pour essayer de te remettre de tes émotions. Ton paternel arrive te mettant à nouveau des coups au visage. Tu te protège tant que tu peux. Tu hurles après ton frère. « TAEEEEE !!! » les coups continuent de tombés. T'espère que quelqu'un va t'entendre. « Quoi ?! Je t'ai toujours dit que tu ne pouvais pas compter sur ton frère. » hurle ton père. Tout devient flou à côté de toi. Tu fermes les yeux. Tu t'endors, une demie seconde, ou peut-être plus. Des bruits de sourds te réveillent. Ton père n'est plus là à te frapper. Ta vision n'est pas totalement nette. Tout est toujours plus ou moins flou. Tout ce que tu distingue, c'est la voix de ton frère. Tu réunis toutes tes forces pour essayer de te lever mais tu finis vite sur les fesses. T'as le tournis. Tu tente une nouvelle fois, tu réussis à te mettre sur tes deux jambes même si ton corps tout entier ne demande qu'à s'écrouler. Tu fais quelques pas sans tomber. Tu vois Tae qui frappe ton père avec toute la violence du monde. « Tae... » chuchote-tu n'ayant pas la force de crier. Puis ton corps flanche et te voilà de nouveau à terre. Tu tiens ta tête parce que tu la sens bien trop lourde à porter sur tes épaules frêles. Ton frère continue toujours de hurler sur ton père. Il faut que tu l'arrêtes. Du moins, que tu trouves une façon de stopper cet élan de rage. A cette allure là, il va tuer votre père à main nues. Une nouvelle fois, tu te relèves t'aidant du mur. « Tae, arrête ! » tu hausses légèrement la voix dans l'espoir que ton frère t'entende cette fois. Petit à petit, ta vue redeviens plus nette. La pièce autour de toi quand à elle tourne toujours ce qui explique pourquoi tu as encore du mal à te tenir debout. « Laisse le ! Tu vas le tuer ! » tu cries cette fois-ci voyant la violence des coups qu'il assène. Pas sûr qu'il s'arrête. Tu sais que ton frère rêve de ça depuis longtemps et avec toute cette haine tu as peur qu'il fasse quelque chose de grave. « S'il-te-plait, Tae, arrête ! » Tu ne trouves pas les mots qui pourront arrêter ton frère. Tu sais aussi que tu ne pourras pas le stopper physiquement. Alors tu cherches à le faire réagir mais tu as bien peur qu'aucuns mots ne soit assez fort pour arrêter son élan de colère.
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Re: I'm a change what you call rage {gwak brothers} | Mer 8 Mar - 15:34 Citer EditerSupprimer
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Tu deviens incontrôlable, comme à chaque fois qu'on touche à ton frère. Tu ne supportes pas ça, en fait c'est plutôt simple de t'atteindre, il suffit de toucher à un seul cheveux de ton frère pour que ta haine t'aveugle, pourtant vous deux n'avez pas cette relation fusionnelle. Vous ne l'avez jamais eu, le plus triste dans cette histoire c'est que le temps vous éloigne, alors que Hyo et toi, vous êtes déjà si loin l'un de l'autre. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, pourtant ce n'est pas ton genre d'habitude mais là, tu ne pouvais pas laisser cette distance. Mais tu as tout foiré, tu l'as fait fuir alors oui, quand tu as été le récupérer au poste de police, quand il t'a répété les paroles de ton père... tu as baissé les bras. Tu le savais au fond de toi, tu ne baissais pas totalement les bras, tu aurais toujours été là pour lui mais tu ne pouvais plus luter, le sortir de là, tu sais qu'il est naïf mais tu ne peux pas l'embarquer dans ta merde, tu ne peux pas laisser la guerre entre ton père et toi jouer sur lui, sur vous. Il fera un pas vers toi quand il le voudra, ou il finira par te détester lui aussi, va savoir.
Mais ça n'a même plus d'importance maintenant, tu l'entends hurler ton prénom. En fait, tu crois à une hallucination au début. Tout va tellement vite que tu ne te rends pas compte mais toi, tu réagis aussitôt. Tu cours jusqu'à eux, apercevant la chose que tu redoutais. Tu détestes ton père, c'est qu'un connard, si tu pouvais, tu lui cracherais à la gueule mais tu ne le pensais pas capable d'aller jusque là. De frapper Hyo. Tu ignores pourquoi et comment les choses se sont passées mais ça, c'est très loin d'être ton souci pour le moment. Tu veux lui faire regretter son geste, mais pas que. Tu exploses, après vingt-cinq putain d'année, tu exploses. Tu lui sautes dessus, tu ne te contrôles plus, ni ta force, ni ta colère. Le pire dans tout ça c'est que tu t'en fiche royalement. Comme si tu attendais ce moment depuis... Ouais, depuis toujours. Mais là il a touché à Hyo et rien ne pourra t'arrêter, tu as été capable de prendre sur toi pour certaines choses mais là il en est tout simplement hors de question. T'en as rien à foutre. Tout ce que tu veux, c'est le tuer. Aveuglé par ta rage, tu veux le tuer de tes propres mains. Tu lui balances ce que t'as sur le cœur de temps à autre, pas tout... La liste est bien trop longue mais là, tu ne te retiens pas. En réalité, tu ne t'es jamais retenu de lui dire les choses mais pas de cette manière, pas en lui foutant ton poing dans la gueule. Et putain, qu'est-ce que ça te fait du bien.
Tu n'entends même pas Hyo, tu n'y prêtes pas attention. Tu continues de frapper le visage de ton père, chaque coup un peu plus fort. Tu finis cependant par entendre ton petit frère, il te hurle d'arrêter. Il te le hurle mais tu ne l'entends pas si bien que ça, cette voix dans ta tête qui te dit de continuer, que tu peux désormais lui régler son compte, qu'il a touché à Hyo, qu'il a osé le frapper est bien plus forte que la pauvre voix de ton petit frère. Il te crie d'arrêter, de nouveau, que tu vas le tuer. Ouais, tu vas le tuer. Il doit se rendre compte de la force que tu mets dans tes coups, ou simplement en voyant l'état de ton père. Tu arrives à t'arrêter, non pas parce que ton frère te le demande, non pas parce que tu en as envie, mais parce que tu vas finir par étouffer, ton cœur s'emballe, palpite, tu vois rouge, ta respiration est devenue beaucoup trop forte. Tu le lâches, te laissant tomber sur les fesses quelques secondes, quelques secondes avant de te relever. Tu fais l'erreur de croiser le regard de ton frère, pourquoi tu le regardes ? Tu le vois dans cet état, apeuré, tu revois ton père lui mettre des coups. Tout ce qui ne te calme pas. Ton frère te déteste, il va te détester pour de bon cette fois mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas prendre sur toi. Les dents serrés, tu lui lâches un « Je suis désolé. » Non pas pour ce que tu infliges à ton père, tu es loin d'être désolé pour ça... Mais pour ce que Hyo subit. Toi qui a toujours voulu le protéger. Tu attrapes ton père par le col, il te faut énormément de force pour le soulever mais ta colère t'en donne suffisamment, tu le plaques contre le mur. Vingt-cinq putain d'années, vingt-cinq années d'enfer. Tu as tellement de choses à lui reprocher, pourtant tu n'arrives même plus à parler, sans doute parce que tu souhaites beaucoup trop protéger ton frère, du moins... au maximum, tu serres les dents. « Tu as vu ce que tu me fais faire ?! » penses-tu, beaucoup trop fort, tellement fort que tu lui remets un coup de poing, ton père se retrouve au sol. « Tu as vu ce que tu me fais faire ?! Devant Hyo ?! Ce que je suis obligé de lui infliger ?! » La violence, t'y es habitué. Mais à ce point... Non, ce n'est pas toi. Mais tu n'arrives pas à t'arrêter, ton frère ne peut pas t'arrêter, physiquement. Ton cœur se resserre dans ta poitrine. « Reste pas là, Hyo. » lui lâches-tu, brusquement sans poser un seul regard sur lui. Tu ne sais même pas comment tu arrives à prononcer ces mots mais tu le fais, parce que tu ne veux plus qu'il assiste à ça et tu sais, tout au fond de toi, que tu ne pourras pas t'arrêter, que tu n'as pas fini de cracher ta haine. Alors tu redonnes un coup de poing, le visage de ton père ensanglantée, à moitié inconscient. Et là tu te rends compte d'une chose : Tu lui donnes raison en agissant de la sorte, au fond de toi tu savais que tu n'étais pas comme ça, mais ton père... Ton père. Tu ne peux pas te contrôler. Alors autant lui donner raison jusqu'au bout.
Mais ça n'a même plus d'importance maintenant, tu l'entends hurler ton prénom. En fait, tu crois à une hallucination au début. Tout va tellement vite que tu ne te rends pas compte mais toi, tu réagis aussitôt. Tu cours jusqu'à eux, apercevant la chose que tu redoutais. Tu détestes ton père, c'est qu'un connard, si tu pouvais, tu lui cracherais à la gueule mais tu ne le pensais pas capable d'aller jusque là. De frapper Hyo. Tu ignores pourquoi et comment les choses se sont passées mais ça, c'est très loin d'être ton souci pour le moment. Tu veux lui faire regretter son geste, mais pas que. Tu exploses, après vingt-cinq putain d'année, tu exploses. Tu lui sautes dessus, tu ne te contrôles plus, ni ta force, ni ta colère. Le pire dans tout ça c'est que tu t'en fiche royalement. Comme si tu attendais ce moment depuis... Ouais, depuis toujours. Mais là il a touché à Hyo et rien ne pourra t'arrêter, tu as été capable de prendre sur toi pour certaines choses mais là il en est tout simplement hors de question. T'en as rien à foutre. Tout ce que tu veux, c'est le tuer. Aveuglé par ta rage, tu veux le tuer de tes propres mains. Tu lui balances ce que t'as sur le cœur de temps à autre, pas tout... La liste est bien trop longue mais là, tu ne te retiens pas. En réalité, tu ne t'es jamais retenu de lui dire les choses mais pas de cette manière, pas en lui foutant ton poing dans la gueule. Et putain, qu'est-ce que ça te fait du bien.
Tu n'entends même pas Hyo, tu n'y prêtes pas attention. Tu continues de frapper le visage de ton père, chaque coup un peu plus fort. Tu finis cependant par entendre ton petit frère, il te hurle d'arrêter. Il te le hurle mais tu ne l'entends pas si bien que ça, cette voix dans ta tête qui te dit de continuer, que tu peux désormais lui régler son compte, qu'il a touché à Hyo, qu'il a osé le frapper est bien plus forte que la pauvre voix de ton petit frère. Il te crie d'arrêter, de nouveau, que tu vas le tuer. Ouais, tu vas le tuer. Il doit se rendre compte de la force que tu mets dans tes coups, ou simplement en voyant l'état de ton père. Tu arrives à t'arrêter, non pas parce que ton frère te le demande, non pas parce que tu en as envie, mais parce que tu vas finir par étouffer, ton cœur s'emballe, palpite, tu vois rouge, ta respiration est devenue beaucoup trop forte. Tu le lâches, te laissant tomber sur les fesses quelques secondes, quelques secondes avant de te relever. Tu fais l'erreur de croiser le regard de ton frère, pourquoi tu le regardes ? Tu le vois dans cet état, apeuré, tu revois ton père lui mettre des coups. Tout ce qui ne te calme pas. Ton frère te déteste, il va te détester pour de bon cette fois mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas prendre sur toi. Les dents serrés, tu lui lâches un « Je suis désolé. » Non pas pour ce que tu infliges à ton père, tu es loin d'être désolé pour ça... Mais pour ce que Hyo subit. Toi qui a toujours voulu le protéger. Tu attrapes ton père par le col, il te faut énormément de force pour le soulever mais ta colère t'en donne suffisamment, tu le plaques contre le mur. Vingt-cinq putain d'années, vingt-cinq années d'enfer. Tu as tellement de choses à lui reprocher, pourtant tu n'arrives même plus à parler, sans doute parce que tu souhaites beaucoup trop protéger ton frère, du moins... au maximum, tu serres les dents. « Tu as vu ce que tu me fais faire ?! » penses-tu, beaucoup trop fort, tellement fort que tu lui remets un coup de poing, ton père se retrouve au sol. « Tu as vu ce que tu me fais faire ?! Devant Hyo ?! Ce que je suis obligé de lui infliger ?! » La violence, t'y es habitué. Mais à ce point... Non, ce n'est pas toi. Mais tu n'arrives pas à t'arrêter, ton frère ne peut pas t'arrêter, physiquement. Ton cœur se resserre dans ta poitrine. « Reste pas là, Hyo. » lui lâches-tu, brusquement sans poser un seul regard sur lui. Tu ne sais même pas comment tu arrives à prononcer ces mots mais tu le fais, parce que tu ne veux plus qu'il assiste à ça et tu sais, tout au fond de toi, que tu ne pourras pas t'arrêter, que tu n'as pas fini de cracher ta haine. Alors tu redonnes un coup de poing, le visage de ton père ensanglantée, à moitié inconscient. Et là tu te rends compte d'une chose : Tu lui donnes raison en agissant de la sorte, au fond de toi tu savais que tu n'étais pas comme ça, mais ton père... Ton père. Tu ne peux pas te contrôler. Alors autant lui donner raison jusqu'au bout.
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Re: I'm a change what you call rage {gwak brothers} | Ven 17 Mar - 16:53 Citer EditerSupprimer
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Les coups ne s'arrêtent pas. Ton frère est une machine. Il est inarrêtable. Tu ressens trop de douleurs pour agir ou tenter de lui sauter dessus. Ton crâne te fait terriblement mal. Tu vois flou par moment. Tu sens ton corps t'abandonner. Tu lutte aussi fort que tu peux pour rester debout comme si ta vie en dépendait. Enfin, c'est pas la tienne dont i s'agit mais celle de ton père. Tu veux pas le voir mourir. Tu veux pas que ton frère le tue. Encore moins parce qu'il t'a frappé. Tu sais qu'il rêve de le voir souffrir depuis des années. Leurs engueulades, tu les as vécu. Parfois c'était horrible. C'est pour ça que tu t'enfermais dans ton monde. 'était ta manière à toi de t'isoler de tout ça. Parce que t'en pouvais plus de voir ta famille se déchirer. Et puis au fil des années t'as finis par t'y faire. T'as arrêté de croire que la situation s'arrangerait un jour. Tu voyais les choses empirés alors t'as perdu espoir. Et, au fond, tu savais bien que tu pourrais pas arranger la situation sans devoir prendre parti. Et ça tu voulais pas. Ton père tu l'aimes. Ton frère tu l'aimes. Et il était hors de question de choisir l'un ou l'autre. Non, toi tout ce que tu voulais c'était voir une famille unie. Partager des choses. Vivre une vie de famille normale. T'as tellement envié tes rares amis qui avait une famille unie. Mais encore une fois, au fil des années, t'as appris à encaisser que tout ça c'était qu'un rêve de gosse. Et puis, aujourd'hui vous arrivez au point de non retour. Votre famille touche le fond. T'assiste actuellement à une scène que tu pensais jamais vivre : Tae tabasse ton père qui, quelques minutes plus tôt, t'as frappé. Qu'est-ce que t'as bien pu faire pour mériter ça ? T'es spectateur de la scène qui se déroule sous tes yeux sans pouvoir faire quelque chose. D'ici quelques minutes, ton frère aura tuer ton père à mains nues. Et qu'est-ce que tu peux faire face à la boule de rage qu'est Tae ? Physiquement tu fais pas le poids alors il te reste plus que les mots. Tu creuses dans ta tête à la recherche d'un événement, d'un mot qui pourrait le calmer. Tu te mets donc à réfléchir comme Tae et à essayer de rentrer dans sa tête. Il pense sûrement t'avoir perdu en agissant de la sorte. Pendant des années, ton père t'a répété que Tae n'était qu'une bête qu'il fallait foutre en cage. Et ton frère, lui, il te disait que ton père n'était pas ce qu'il montrait. Ne voulant pas prendre part à leur guerre, tu restais neutre mais ces derniers mois, tu as pris conscience que tu t'étais rangé du côté de ton père. Tu pensais qu'il avait raison, et que ton frère était qu'un type impulsif et violent et voilà qu'aujourd'hui ton père te frappe sous prétexte que t'aime les hommes. T'as vu la déception dans ses yeux, le dégoût même. Jamais tu n'as vu ce genre d'émotion dans le regard de Tae. Alors peut-être qu'au fond, Tae a raison, ton père n'est pas celui qui il se fait passé. Et Tae n'est peut-être pas un animal... Tout se bouscule dans ta tête. Tu entends Tae s'excuser. Pour quoi, tu ne sais pas... Sûrement pour ce qu'il s'apprête à faire. Il continue de frapper ton père que tu vois petit à petit sombrer dans l’inconscient. Tu dois absolument trouvé le moyen d'arrêter Tae, tu veux pas le voir partir en prison parce qu'il a tué ton père. Du mieux que tu peux, t'avances vers Tae qui est sous le contrôle de sa rage. Tu sais qu'il ne te frappera pas et c'est pour ça que t'avance vers lui avec autant d'assurance. Tu fais confiance à Tae, tu sais qu'il ne te fera jamais de mal. Tae te demande de partir. Tu continues d'avancer, déterminé à trouver le moyen de l'arrêter. « Tae fais pas ça... » Bredouille-tu alors qu'il donne à nouveau un coup à ton père. « Lui donne pas raison... » commence-tu haussant le ton pour être sûr qu'il t'entende. « T'es pas une bête, t'es pas violent. T'es plus comme ça ! Tu vas quand même pas le laisser gagner ! » Une larme commence à couler le long de ta joue. « C'est finit le Tae violent, tu vaux mieux que ça ! » Tu sais même pas si ces mots atteignent ton frère mais tu continues. « Tu m'entends ? » cette fois tu cries. « T'es mon frère ! Et j'ai besoin de toi ! Pas de lui ! » Tu voudrais aller séparé ton frère de ton père mais tu préfères rester à distance dans l'espoir que tes mots l'arrêtent. « M'abandonne pas... » Laisse tu échappé plus doucement comme si tu ne supportais plus de te battre. T'as envie de t'écrouler et c'est ce que tu fais d'ailleurs. Tu glisses le long du mur te mettant à pleurer, les genoux repliés sur toi. Tu veux pas perdre ton frère, tu veux pas te sentir seul. T'as besoin de lui plus que tu semblais le penser.
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Re: I'm a change what you call rage {gwak brothers} | Ven 24 Mar - 18:11 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Tae Hyun
This is my life and these times are so hard. You only get one shot, do not miss your chance to blow
« Reste pas là, Hyo. » Tu as bien envie de lui crier, de lui hurler de dégager, quitte à être violent dans tes paroles. Tu fais ça pour le protéger même si, comme d'habitude, tu agis de la mauvaise manière. Ton regard est toujours rivé sur ton père, tu lèves de nouveau ton poing, il est presque inconscient, tu veux l'achever, le terminer. Tu n'as jamais pu lui faire payer toute la souffrance qu'il t'a infligé mais cette fois, tu veux le faire, lui faire payer la souffrance qu'il a également infligé à Hyo mais aussi à ses deux autres enfants qu'il a lâchement abandonné, quelle merde, quelle grosse merde. À cette pensée, ton poings s’élance violemment contre son visage, tes coups se font moins nombreux, il n'a besoin plus besoin de grand chose pour perdre connaissance. Tu penses alors à Jin, un ami à toi que tu as arrêté de justesse avant qu'il tue ce mec, car lui aussi avait touché à sa famille, à sa sœur... Tu as pu l'arrêter avant qu'il le termine, mais toi ? Qui t'arrêtera ?
Tu viens de diviser ta famille, définitivement. Tu as beau toujours avoir eu cette relation merdique avec ton père, tu sais qu'après cet acte, tout changera... Tu n'as jamais dépassé les limites. Ces limites. Tu n'oses même pas penser à la réaction de ta mère quand elle va apprendre que tu as démoli ton paternel, et sa réaction quand elle apprendra qu'il avait une autre famille, une maîtresse... Évidemment qu'elle le saura, tu vas absolument tout lui dire. Il est hors de question qu'il fasse du mal à ta pauvre mère, cette pauvre femme qui, à ton goût, lui a pardonné beaucoup trop de choses par amour. « Tae fais pas ça... » Tu lèves le poing, t'apprêtant à en coller une énième à ton père. Tu n'arrives plus à t'arrêter, à te contrôler. Tu entends ton frère de si loin et pourtant il est près de toi. Et tu donnes à nouveau, ce coup de poing. « T'es pas une bête, t'es pas violent. T'es plus comme ça ! Tu vas quand même pas le laisser gagner ! » Tu plisses les lèvres, ça n'a rien à voir, rien du tout ! Tu lèves de nouveau le poing, y mettant toute ta force, tu t'apprêtes à lui donner un nouveau coup. Heureusement pour ton père, tu ne vois pas ton frère pleurer, tu l'aurais achevé... Mais tu te doutes, tu l'entends à sa voix et tu le supportes pas, ton poing se resserre. « C'est finit le Tae violent, tu vaux mieux que ça ! » Tu n'es pas violent, putain, t'es pas comme ça, c'est différent, il n'a aucun droit de te dire ça. Mais tu n'y arrives pas, comme si tes coups étaient plus difficiles à donner, pourtant tu en crèves d'envie... De ta main libre, tu attrapes le col de ton père comme pour te redonner ce courage de le cogner. Tu vas le faire, Hyo ne pourra pas t'en empêcher. « Tu m'entends ? » Oui, tu l'entends. Tu entends ton petit frère même si tu n'as aucune envie de te calmer, tu n'as aucune envie d'arrêter, il réussit tout de même à trouver les mots pour que tu cesses mais ce n'est rien comparé au moment où il reprend la parole. « T'es mon frère ! Et j'ai besoin de toi ! Pas de lui ! » C'est trop, ton cœur devient lourd, si lourd dans ta poitrine, tu craquerais sans doute si tu n'avais pas pris l'habitude de ravaler tes larmes à cause de ton connard de père. Tu serres le poings, tes ongles entrent dans ta peau, tu y mets toutes tes forces, tu pourrais en souffrir mais ta colère t'en empêche. Tu n'as jamais eu cette relation avec Hyo, jamais... Tout ça à cause de ton père et là, il te dit ça... Pourquoi maintenant ?! « M'abandonne pas... » Tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas l'abandonner alors sans plus attendre, tu lâches ton père. Cependant ton poing lui, contient toujours cette rage qui a besoin d'être évacuée, alors dans un geste brusque, tu viens frapper brutalement le mur, créant un énorme trou dans ce dernier. Tu reprends ta respiration, tu tentes d'avoir une respiration stable. Ne le laisse pas gagner, tu n'es plus comme ça... Tu peux te contrôler, tu fermes les yeux un court instant, le temps pour toi de te concentrer un minimum, t'as envie d'y retourner, de lui refoutre ton poing dans la gueule parce qu'il le mérite mais jamais tu n'abandonneras ton frère, tu lui as toujours répété ou du moins, fais comprendre... C'était certainement la seule chose qui pouvait t'arrêter. Même le fait de lui donner raison ne te calmait pas, mais ton frère a besoin de toi, tu n'as pas le droit d'être égoïste... Tu n'as pas le droit de refaire des conneries, tu as été con, tu as compris la leçon alors prouve-le. Dans la vie, tu as des choix à faire mais parfois... ce sont ces choix qui te font.
Tu fais quelques pas en arrière, évitant le corps à moitié inconscient de ton père, tu sais que tu serais tenté de lui remettre un coup si tu le regardes, tu as la tête baissée. Et là, il va t'en falloir un courage monstre pour te tourner vers ton petit frère, parce qu'au fond de toi, tu te sens honteux, honteux de lui avoir infligé ça. Et oui, c'est lui qui a réussi à t'arrêter... Tu prends une grande inspiration puis te tourne enfin vers lui, ton regard est encore destructeur, tu serres encore les dents, il suffit d'un rien pour que tu y retournes alors là, tu dois prendre sur toi, te contrôler. Il a besoin de toi... Mais toi aussi tu as besoin de lui, tu ne peux pas le perdre, pas définitivement. Tu as beaucoup trop souffert de votre relation, tu as sans doute fait pire que mieux... Mais tant pis, tu as explosé. Et tu restes là à le fixer, ta mâchoire se crispe, tu n'es pas du genre à t'excuser mais tu as envie de lui hurler que tu es désolé une seconde fois, tu n'es pas du genre tactile mais tu as envie de le serrer dans tes bras.
Tu ne peux pas rester là, brusquement, tu te diriges vers les escaliers que tu grimpes deux par deux très rapidement, tu pousses la porte de ta chambre, cette dernière vient se cogner contre le mur. Tu n'as pas mesuré ta force mais tout ce que tu veux, c'est partir d'ici, tu sais que ton frère t'a certainement suivi alors tu prends deux valises que tu avais laissé là. Il se trouve devant ta porte et toi, tu ne lui jettes même pas un regard, tu sors de ta chambre, passant à côté de lui et tenant ses deux valises, tu te dirige jusqu'à sa chambre. Tu entres dans cette dernière, déposant les valises sur le lit. Un nœud s'est formé au fond de ta gorge, mais ce n'est pas la première fois que tu prends sur toi, alors sans grande difficulté, tu parviens à reprendre la parole. « On va faire tes affaires. » Tu ne le regardes toujours pas. Tu ne lui laisses pas le choix, il n'a même pas intérêt de te dire non, il vient chez toi, point barre. D'ailleurs tu ne prends aucun risque et lui dit aussitôt. « Tu ne restes pas ici. » Ça sonne comme un ordre... et au fond, ça l'est. Il n'a pas le choix, tu trouves le courage de poser de nouveau ton regard sur lui. Il a ses yeux humides et toi, ton cœur en miette, on pourrait penser que tu as un coeur de pierre mais ce n'est pas le cas, jamais personne ne t'a vu pleurer... Mais non, tu as appris à vivre comme ça, tu as ce lourd poids sur tes épaules, tu vis avec. Voir ton frère dans cet état te donne juste envie de descendre et de terminer ton père pourtant, tu ne le feras pas, pour lui, pour Hyo. « Je ne partirai pas sans toi. » avoues-tu, tu le quittes du regard, avant d'ouvrir la valise dans un geste brusque et, dans l'attente que Hyo prépare ses affaires.
Les conséquences suivront. De nouveau, tu es prêt à les assumer, mais cette fois tu n'as pas dépassé cette limite, grâce à lui, grâce à Hyo, tu as réussi à t'éloigner de lui. Et tu penses fort à ton frère, ton frère que tu ne peux pas abandonner et lui non plus, ne peux pas te laisser... Il ne l'a jamais fait, la preuve encore aujourd'hui. Alors oui, ses paroles résonnent dans ta tête, c'est la seule chose qui te permet de tenir, de te contrôler.
Tu étais une bombe à retardement prête à exploser.
Ta famille a explosé en même temps que toi.
Ton père a franchi les limites, ton père a blessé ta famille... Tu lui as fait payé.
« Vous vous réveillez un matin, la maison est vide, votre famille a disparue... »
Tu viens de diviser ta famille, définitivement. Tu as beau toujours avoir eu cette relation merdique avec ton père, tu sais qu'après cet acte, tout changera... Tu n'as jamais dépassé les limites. Ces limites. Tu n'oses même pas penser à la réaction de ta mère quand elle va apprendre que tu as démoli ton paternel, et sa réaction quand elle apprendra qu'il avait une autre famille, une maîtresse... Évidemment qu'elle le saura, tu vas absolument tout lui dire. Il est hors de question qu'il fasse du mal à ta pauvre mère, cette pauvre femme qui, à ton goût, lui a pardonné beaucoup trop de choses par amour. « Tae fais pas ça... » Tu lèves le poing, t'apprêtant à en coller une énième à ton père. Tu n'arrives plus à t'arrêter, à te contrôler. Tu entends ton frère de si loin et pourtant il est près de toi. Et tu donnes à nouveau, ce coup de poing. « T'es pas une bête, t'es pas violent. T'es plus comme ça ! Tu vas quand même pas le laisser gagner ! » Tu plisses les lèvres, ça n'a rien à voir, rien du tout ! Tu lèves de nouveau le poing, y mettant toute ta force, tu t'apprêtes à lui donner un nouveau coup. Heureusement pour ton père, tu ne vois pas ton frère pleurer, tu l'aurais achevé... Mais tu te doutes, tu l'entends à sa voix et tu le supportes pas, ton poing se resserre. « C'est finit le Tae violent, tu vaux mieux que ça ! » Tu n'es pas violent, putain, t'es pas comme ça, c'est différent, il n'a aucun droit de te dire ça. Mais tu n'y arrives pas, comme si tes coups étaient plus difficiles à donner, pourtant tu en crèves d'envie... De ta main libre, tu attrapes le col de ton père comme pour te redonner ce courage de le cogner. Tu vas le faire, Hyo ne pourra pas t'en empêcher. « Tu m'entends ? » Oui, tu l'entends. Tu entends ton petit frère même si tu n'as aucune envie de te calmer, tu n'as aucune envie d'arrêter, il réussit tout de même à trouver les mots pour que tu cesses mais ce n'est rien comparé au moment où il reprend la parole. « T'es mon frère ! Et j'ai besoin de toi ! Pas de lui ! » C'est trop, ton cœur devient lourd, si lourd dans ta poitrine, tu craquerais sans doute si tu n'avais pas pris l'habitude de ravaler tes larmes à cause de ton connard de père. Tu serres le poings, tes ongles entrent dans ta peau, tu y mets toutes tes forces, tu pourrais en souffrir mais ta colère t'en empêche. Tu n'as jamais eu cette relation avec Hyo, jamais... Tout ça à cause de ton père et là, il te dit ça... Pourquoi maintenant ?! « M'abandonne pas... » Tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas l'abandonner alors sans plus attendre, tu lâches ton père. Cependant ton poing lui, contient toujours cette rage qui a besoin d'être évacuée, alors dans un geste brusque, tu viens frapper brutalement le mur, créant un énorme trou dans ce dernier. Tu reprends ta respiration, tu tentes d'avoir une respiration stable. Ne le laisse pas gagner, tu n'es plus comme ça... Tu peux te contrôler, tu fermes les yeux un court instant, le temps pour toi de te concentrer un minimum, t'as envie d'y retourner, de lui refoutre ton poing dans la gueule parce qu'il le mérite mais jamais tu n'abandonneras ton frère, tu lui as toujours répété ou du moins, fais comprendre... C'était certainement la seule chose qui pouvait t'arrêter. Même le fait de lui donner raison ne te calmait pas, mais ton frère a besoin de toi, tu n'as pas le droit d'être égoïste... Tu n'as pas le droit de refaire des conneries, tu as été con, tu as compris la leçon alors prouve-le. Dans la vie, tu as des choix à faire mais parfois... ce sont ces choix qui te font.
Tu fais quelques pas en arrière, évitant le corps à moitié inconscient de ton père, tu sais que tu serais tenté de lui remettre un coup si tu le regardes, tu as la tête baissée. Et là, il va t'en falloir un courage monstre pour te tourner vers ton petit frère, parce qu'au fond de toi, tu te sens honteux, honteux de lui avoir infligé ça. Et oui, c'est lui qui a réussi à t'arrêter... Tu prends une grande inspiration puis te tourne enfin vers lui, ton regard est encore destructeur, tu serres encore les dents, il suffit d'un rien pour que tu y retournes alors là, tu dois prendre sur toi, te contrôler. Il a besoin de toi... Mais toi aussi tu as besoin de lui, tu ne peux pas le perdre, pas définitivement. Tu as beaucoup trop souffert de votre relation, tu as sans doute fait pire que mieux... Mais tant pis, tu as explosé. Et tu restes là à le fixer, ta mâchoire se crispe, tu n'es pas du genre à t'excuser mais tu as envie de lui hurler que tu es désolé une seconde fois, tu n'es pas du genre tactile mais tu as envie de le serrer dans tes bras.
Tu ne peux pas rester là, brusquement, tu te diriges vers les escaliers que tu grimpes deux par deux très rapidement, tu pousses la porte de ta chambre, cette dernière vient se cogner contre le mur. Tu n'as pas mesuré ta force mais tout ce que tu veux, c'est partir d'ici, tu sais que ton frère t'a certainement suivi alors tu prends deux valises que tu avais laissé là. Il se trouve devant ta porte et toi, tu ne lui jettes même pas un regard, tu sors de ta chambre, passant à côté de lui et tenant ses deux valises, tu te dirige jusqu'à sa chambre. Tu entres dans cette dernière, déposant les valises sur le lit. Un nœud s'est formé au fond de ta gorge, mais ce n'est pas la première fois que tu prends sur toi, alors sans grande difficulté, tu parviens à reprendre la parole. « On va faire tes affaires. » Tu ne le regardes toujours pas. Tu ne lui laisses pas le choix, il n'a même pas intérêt de te dire non, il vient chez toi, point barre. D'ailleurs tu ne prends aucun risque et lui dit aussitôt. « Tu ne restes pas ici. » Ça sonne comme un ordre... et au fond, ça l'est. Il n'a pas le choix, tu trouves le courage de poser de nouveau ton regard sur lui. Il a ses yeux humides et toi, ton cœur en miette, on pourrait penser que tu as un coeur de pierre mais ce n'est pas le cas, jamais personne ne t'a vu pleurer... Mais non, tu as appris à vivre comme ça, tu as ce lourd poids sur tes épaules, tu vis avec. Voir ton frère dans cet état te donne juste envie de descendre et de terminer ton père pourtant, tu ne le feras pas, pour lui, pour Hyo. « Je ne partirai pas sans toi. » avoues-tu, tu le quittes du regard, avant d'ouvrir la valise dans un geste brusque et, dans l'attente que Hyo prépare ses affaires.
Les conséquences suivront. De nouveau, tu es prêt à les assumer, mais cette fois tu n'as pas dépassé cette limite, grâce à lui, grâce à Hyo, tu as réussi à t'éloigner de lui. Et tu penses fort à ton frère, ton frère que tu ne peux pas abandonner et lui non plus, ne peux pas te laisser... Il ne l'a jamais fait, la preuve encore aujourd'hui. Alors oui, ses paroles résonnent dans ta tête, c'est la seule chose qui te permet de tenir, de te contrôler.
Tu étais une bombe à retardement prête à exploser.
Ta famille a explosé en même temps que toi.
Ton père a franchi les limites, ton père a blessé ta famille... Tu lui as fait payé.
« Vous vous réveillez un matin, la maison est vide, votre famille a disparue... »
L. Barclay
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