La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia
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La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia | Dim 19 Fév - 11:16 Citer EditerSupprimer
« Nan, NAN ! Philoctète ! Rends ma basket ! Arrête !! VIENS LA ! YAH !! » Une basket au pied, je cours après mon cochon pour récupérer la seconde, et faut pas croire, mais ça court VITE un cochon !! « Reviens ! J'ai un rendez-vous nigaud Yah ! » Poussant un cri, je tombe quand Hercule se met en tête, qu'en fait, c'est un jeu et me saute dessus pour finir avec une tonne de léchouilles sur mon visage, me faisant automatiquement éclater de rire alors que Phil est parti dans son coin pour mastiquer les cordons de ma chaussure. Désespérée, je secoue la tête en poussant doucement le chien avant de leur ouvrir l'accès au jardin puis pars me laver encore la figure. « Allez, zou…. » Me recoiffant un peu, je change de chaussure et prends une paire un peu moins assortie à ma tenue. Elle dirait quoi Noona-eonni de ça ? Que j'avais qu'à pas acheter de cochon sûrement u_u Bwah ! Haussant les épaules et les sourcils avec, parce que je suis incapable de faire l'un sans l'autre, j'attrape mon sac et caresse la tête d'Hadès qui passe son temps à dormir et manger. J'ai jamais vu un chat aussi blasé et inactif de ma vie. Quand les deux autres passent leur temps à jouer, lui, il baille et redort. Diantre, j'ai fait quoi pour avoir des animaux pareils ? « A toute à l'heure !! » Fermant la porte de l'appartement, je passe chez Appa pour voir qu'il n'y a personne avant de soupirer un peu, puis prendre mon vélo afin d'aller au rendez-vous à l'université. Une fois à la résidence, je vais jusqu'à la chambre et frappe. « Bonjour ! Nam Ania, on devait se voir pour un cours de Yoga ! » Je m'incline dans un sourire et réajuste ma queue de cheval avant d'entrer pour commencer à faire de l'espace même si les chambres sont grandes afin d'installer les tapis à bonne distance. « Tu en as déjà fait ? » Oui, j'ai mal appris avec Loony, je suis familière trop vite.
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Re: La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia | Ven 24 Fév - 22:33 Citer EditerSupprimer
Les qualifications pour la compétition de baseball nationale allaient lentement commencer, et on était loin d’être au top. Bien entendu, notre défense était respectable, mais notre attaque, bien trop douce. On avait gagné plus d’un match malgré nos lacunes, mais je sentais que les membres de l’équipe se reposaient sur leurs lauriers, admettant comme acquis des prochaines victoires qu’ils pouvaient perdre à tout moment pour faute de faiblesses et manque de travail. Un manque cruel de persévérance qui laissait place à une paresse de joueurs qui pensaient avoir déjà atteint leur but. J’avais envie de les secouer, de leur dire de bouger leur cul. Ce que je ne me privais pas de faire en utilisant l’autorité que le titre de capitaine me procurait. Ils se remuaient le temps de l’entrainement, mais ne faisaient que le strict minimum, n’essayant pas de repousser leurs propres limites pour porter l’équipe toujours plus haut et plus loin. J’avais la cruelle impression de stagner et de ne plus faire évoluer mon équipe comme je l’aurais dû, me remettant en question sur mes capacités en tant que capitaine. La culpabilité de n’être pas assez bon pour les pousser plus loin me hantait, et je ne pouvais m’empêcher de me dire que tout était ma faute. Jamais assez bien. Ne jamais en faire assez pour les motiver. Et cette énergie que je déployais dans le vide me fatiguait autant physiquement que psychologiquement, remettant mes convictions en question. Ma fierté de compétiteur et ma mauvaise manie de ne pas aimer perdre en prenaient un sacré coup à chaque tentative de ma part. C’était la raison principale pour laquelle je m’étais arrêté cette affiche perdue sur le campus qui stipulait que le Yoga pouvait apaiser autant l’âme que le corps. Je n’avais pas hésité longtemps. Arrachant un des numéros trônant en bas du papier, j’avais attrapé mon portable et passer un coup de fil sans plus attendre. Deux jours plus tard, je me retrouvais avec un cours privé à l’essai. Le temps de voir si ca me convenait. Quand de petits coups résonnaient contre la porte en bois, je venais de sortir de la douche après un de ces entrainements qui étaient la cause de mon stress chronique. En bas de jogging gris ample, un t-shirt d’ACDC, pieds nus et un essuie sur les épaules sur lequel mes cheveux humides goutaient, j’ouvris la porte, un demi-sourire aux lèvres. A la vue de mon futur professeur, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle était jolie. Ce qui m’arrivait rarement d’avoir en première pensée en apercevant une jeune femme. La laissant passer pour entrer, je refermais la porte derrière elle. Clair et concis, elle ne passait pas par quatre chemins pour exprimaient ce qu’elle avait à dire. Son professionnalisme me rendit quelque peu nerveux, mais j’étais le même énergumène qu’elle quand il s’agissait de mon domaine de prédilection qu’était la pâtisserie. Comment lui en vouloir ? « Bonjour, je m’appelle Il Nam, enchanté. » balbutias-je tout en l’observant prendre déjà ses aises dans la chambre. A ce moment précis, j’étais heureux qu’une femme partage notre chambre et que ce ne soit pas uniquement une garçonnière. La propreté ne serait pas au rendez-vous pour le coup, bien que je fusse assez maniaque sur la chose. « Je vois que vous prenez déjà vos marques, vous ne perdez pas de temps. » La taquinais-je alors que je passais à nouveau le bout de tissus dans mes cheveux. « Jamais, ca sera une première. » avouais-je quelque peu gêné. Il fallait bien commencer quelque part non ? « Vous permettez que je finisse de me sécher les cheveux ? » demandais-je sans vraiment attendre sa réponse, me dirigeant vers une commode où j’attrapais le sèche-cheveux que Sora laissait trainer sur sa commode, sans doute bien trop presser pour avoir pris le temps de le remettre en place.
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Re: La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia | Dim 26 Fév - 12:12 Citer EditerSupprimer
« Bonjour, je m’appelle Il Nam, enchanté. » « Ravie de te rencontrer Il Nam ! » Même si je suis née de parents coréens et que je vis ici depuis plusieurs années, je crois que les prénoms coréens me feront toujours autant rire, même à 50 ans passés. « Je vois que vous prenez déjà vos marques, vous ne perdez pas de temps. » « Ah ça, je suis vite à l'aise comme un poisson dans l'eau ! » Riant un peu, je l'observe avant de remarquer ses cheveux qui gouttent sur sa serviette. Ça lui donne un côté sacrément sexy faut dire. Enfin, il est même carrément canon. Étonnant que je ne l'ai jamais remarqué. Quoi que… son visage me dit quelque chose quand j'y pense. « Jamais, ca sera une première. » « C'est cool les premières fois. » dis-je alors en lui faisant un clin d'oeil. « Vous permettez que je finisse de me sécher les cheveux ? » « Oui bien-sûr ! Je vais pourvoir me mettre en tenu comme ça et terminer de préparer. » Souriant, je le laisse faire et commence à faire des étirements pour vérifier les bonnes distances des tapis entre eux et par rapport aux meubles avant de retirer mon pantalon pour rester en mini-shirt et enlever mon gilet pour découvrir mes bras avec mon débardeur ample et long sur ma brassière de sport. Une fois fait, je m'étire un peu et m'installe en lotus le temps qu'il termine, puis je me redresse et lui souris. « Okay, on va faire des enchaînements de base en apprenant comment les faire, leurs noms, tout ça. Comme ça, je pourrai aussi juger de ta souplesse et ton endurance ! » Et voir les points à travailler pour les prochaines fois. « On commence par la montagne et la salutation au soleil. On lève les mains vers le ciel pour qu'elles se rejoignent et on étire biiiiien sa colonne, ensuite, on se courbe vers l'avant et on essaie de toucher ses orteils avec ses doigts.
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Re: La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia | Sam 25 Mar - 13:06 Citer EditerSupprimer
Je souris quelque peu amusé par la situation. Il était rare de voir une jeune femme aussi ouverte d’esprit dans la société coréenne encore si traditionnelle parfois, sans qu’elle n’ait des origines occidentales ou qu’elle n’ait vécu en Amérique quelques années de sa vie. Dans sa répartie et dans sa façon de s’approprier l’endroit encore inconnu, sa manière de vouloir contrôler les choses, elle me rappelait certains côtés de Sora, différemment bien entendu. Sa remarque sur les premières fois aurait pu être quelque peu gênante si elle aurait fait référence à un quelconque souvenir entre nous, mais bien heureusement, c’était la première fois que nous nous voyons. Enfin je crois, car à bien regarder son visage, elle me rappelait quelqu’un de familier. Tout en me séchant les cheveux, je ne pouvais m’empêcher de l’observer d’un coin de l’œil, comme si plus ses traits s’imposaient à moi, et plus une silhouette brumeuse ne se dessinait clairement. Son rire restait suspendu dans l’air tel le reste d’un souvenir lointain, mais heureux. Je crois que c’est à cet instant que j’eux le déclic quand bien même mon cerveau refusait de l’accepter. Si c’était bien la même jeune femme à laquelle je pensais, le destin avait un drôle d’humeur de nous remettre sur le même chemin des années après notre première rencontre. C’était donc avec un regard nouveau que je le regardais alors que je redéposais le sèche-cheveux sur la commode, venant m’installer face à elle en silence, restant tel que j’étais. Je l’écoutais sans réellement l’entendre, passant en mode automatique, je suivais ses gestes, les imitant sans jamais la quitter du regard. Ce n’est que quand ma souplesse me fit défaut et que les tendons de mes jambes m’envoyaient me faire chier que je pestai, me rendant compte de ce que je faisais. « Merde, ca fait un mal de chien. » Je ramenais une jambe vers moi, en massant machinalement le mollet. J’étais un sportif, mon endurance était d’une qualité qu’on ne pouvait douter, ma souplesse en revanche. « je crois qu’il va me falloir un peu d’entrainement. » riais-je doucement, essayant de cacher ma nervosité. Un homme n’aimait guère être en position de faiblesse face à la femme avec qui il avait partagé LA première fois de ses premières fois.
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Re: La souplesse, c'pas innée visiblement • Ilnia | Sam 25 Mar - 20:41 Citer EditerSupprimer
Il est silencieux d'un coup, ça ne va pas ? C'est encore mon attitude trop familière qui l'a refroidi ? Elle a déjà fait ça à plus d'une personne, mais très, très, très honnêtement, lorsqu'on passe une partie de sa vie avec Nam London comme « belle-mère/grande-sœur » (non, c'est pas dégueu, bande de pervers), beh, on a tendance à agir comme ça. Je ne sais pas vraiment comment faire autrement et même si j'ai déjà été remise en place plusieurs fois par des puristes de la hiérarchie coréenne, j'arrive toujours m'en tirer comme je peux avec ma bouille mignonne. Mais là… N'empêche, sa tête me dit vraiment quelque chose… Grattant un peu ma nuque, je préfère ne pas trop m'attarder dessus avant de me remettre au travail bien sérieusement pour lui montrer les premiers étirements qu'il commence à faire pas trop trop mal. Non, franchement, il se débrouille pour une première fois. « Merde, ca fait un mal de chien. » Je le regarde avant de rire sans pouvoir vraiment le contenir pendant qu'il se tient et se masse le mollet, pauvre chou. « je crois qu’il va me falloir un peu d’entrainement. » « Heureusement non ? Sinon, je ne servirai pas à grand-chose ! » Haussant les épaules, je viens vers lui et attrape sa jambe pour commencer à lui masser. « C'est un petit claquage, il faut dire que le yoga, ça pousse dans les retranchements de l'étirement. » Je le regarde à nouveau, avant de reposer doucement sa jambe au sol. « On se connaît non ? Je suis persuadé de t'avoir déjà vu, mais… C'est flou. » Enfin, disons que j'ai l'impression d'avoir des souvenirs en tête, mais assez sexuels. Si je lui sors ça et que ce n'est pas lui, je me sentirai un peu conne quand même… « Tu me rappelles un garçon que j'ai connu à un festival. On avait passé un super moment ensemble et j'avais lancé ce truc stupide de se dire qu'on ne s'avouait pas nos prénoms, et que si le destin nous remettait ensemble, c'est qu'on était destinés à se retrouver. » Je souris, avant de rire en secouant la tête. « ça sonne idiot, pardon. »
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