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Kiri ⚡️Without words.

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Kiri ⚡️Without words. | Mar 21 Fév - 0:28
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Putain de merde... alors là, j'étais tombé bien bas, très bas même. J'étais chez le médecin. Depuis quelques jours, j'me sentais mal. Je ne savais pas la cause de ce mal être et c'est pour cela que j'avais finalement décidé de consulter. Le résultat était finalement tombé : blennoragie, 4e MST la plus transmise. Super. J'étais euphorique sur le coup. Je savais pas quoi faire, j'avais peur, j'me sentais pas tellement bien et au final, le médecin avait fini par me rassurer. Les douleurs partiraient d'ici 48 heures et pendant quelques jours, je devrais m'abstenir de tous rapports sexuels. De toute façon, je crois que cette expérience venait de me vacciner pour un bon moment. Encore heureux que j'ai pas chopé le sida ou la syphilis putain... je serais bien dans la merde si c'était le cas. J'me rendais compte que j'avais déconné mais le pire... c'est que cette nana ne m'avait même pas dit ce qu'elle avait. J'étais en colère. En colère de ne pas contrôler cette putain de maladie. Si seulement j'avais pu continuer mes petites affaires tranquilles, ça m'aurait bien suffit...

Quelques heures plus tard, je me retrouvais à siroter un verre dans un bar de la ville, réfléchissant encore à ce qu'il venait de se passer, à ce truc que j'avais chopé et qui ne partirait que dans quelques temps. J'étais dépité. Je restais sur ma faim, voulant ma revanche sur cette nana carrément à l'ouest qui m'avait fait prendre un risque de dingue. En plus... si je l'avais refilé à quelqu'un, j'm'en serais voulu pendant tellement longtemps. C'était vraiment la merde. Je continuais donc de liquider mon verre lorsque je crus reconnaître la jeune femme qui venait d'entrer dans le bar. C'était elle, j'en mettrais ma main à couper. Tranquillement, je la laissais s'asseoir avant de la rejoindre, m'asseyant en face d'elle, le regard noir, alors que je lui demandais « est ce que tu sais que je tue pour beaucoup moins que ce que tu m'as fait, mmh? » d'une voix grave. Certes j'avais mes torts mais j'étais trop fier pour l'avouer. Au lieu de ça, je préférais lui faire du rentre dedans direct sans filtre. J'étais comme ça, brut et froid, on ne pourrait plus me changer maintenant, c'était malheureusement trop tard...
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Mar 21 Fév - 1:14
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Na Ri vole, Na Ri le sait. Na Ri se sent pousser des ailes. Perchée sur le bâtiment des gumihos, les bras écartés pour mieux sentir le vent sur ses vêtements, Na Ri sent tout son pouvoir. Na Ri sent sa puissance, sent ses exploits. Elle sait qu'un jour elle sauterait, et elle resterait dans les airs pour prouver aux autres qu'elle n'a pas tord, qu'ils essaient de prouver un contraire qui n'existe pas. Elle est une fée, et rien d'autre. Elle est un être magique, et ils n'étaient que jaloux de ne pas posséder les mêmes pouvoirs. Na Ri observe le sol, elle voit la hauteur, elle jauge, mais elle ne sautera pas. Pas aujourd'hui. Il fallait lui fallait voler un peu plus d'essence de dieu pour cela. Alors Na Ri descend de son perchoir, elle parcourent tout les escaliers jusqu'à arriver à la sortie, et laisse à nouveau l'air frais fouetter son corps. Et elle danse dans les rues, chantonnant un petit air avec un sourire aux lèvres. Les gens la regardent comme si elle était un extra-terrestre, parce qu'ils ne savent pas. Les gens la jugent, les gens l'évitent, les gens ont peur. Elle sait où elle va, Na Ri, elle n'a pas besoin de regarder le chemin. Elle parle aux inconnus qui font comme s'ils n'avaient rien entendu, elle drague ces quelques divinités qu'elle croise mais ils ne sont pas réceptifs, et enfin elle arrive à destination.

Elle rentre, Na Ri, dans ce bar qu'elle connaît, dans ce bar où elle sait qu'il y a tant de divinité. Elles luisent, vert, bleu, jaune, rose, comme surlignés d'un stabilo fluo. Puis elle s'assied, elle cherche sa proie. Qui ce sera ce soir, a qui volera-t-elle toute son énergie ? Elle tapote sur la table, du bout des ongles. Elle fait du bruit, une petite mélodie, elle chantonne dessus, si légèrement qu'on ne l'entend pas au dessus de la musique. Puis quelqu'un l'approche. « est ce que tu sais que je tue pour beaucoup moins que ce que tu m'as fait, mmh? » Elle lève les yeux, Na Ri, et elle voit quelqu'un à côté d'elle, ensuite elle lui sourit. Il luit jaune, c'est drôle, mais elle ne sait pas trop quoi lui répondre. « qu'est ce que j'ai fais ? » elle demande, pleine de sincérité, parce qu'elle ignore vraiment quels sont ses tords. Peut être que est-ce une nouvelle manière de draguer qu'elle ignore, peut être arrivera-t-elle à conclure plus vite ce soir qu'elle le pensait, sans avoir à faire d'effort, quelle bonne soirée. « et tuer ? ça me paraît un peu exagéré, non ? » Elle ignore même ce que le mot veut dire. La mort n'existe pas, après tout.
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Ven 24 Fév - 11:19
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Aujourd'hui, c'était pas mon jour sérieux. Après avoir passé de longues minutes à écouter mon médecin déblatérer sur je ne sais quelle maladie sexuellement transmissible, j'avais fini par me retrouver dans un bar à descendre quelques verres, seul. J'avais longuement réfléchi et je ne voyais qu'une seule personne qui aurait pu me refiler ça en moins de 48 heures : Na Ri. J'étais en colère contre elle et encore le mot était faible... parce que cette colère était tellement sourde que j'aurais pu la tuer ne serait-ce que d'un regard. J'étais dépité, j'avais envie que cette chose parte de moi et en plus, no sex pendant au moins une semaine. C'est bon, j'étais au bout de ma vie là. Je soupirais, pensant à comment j'allais bien pouvoir occuper mes soirées pendant au moins une semaine alors qu'une femme fit son apparition dans le bar quelques secondes plus tard et je la reconnus de suite. Na Ri... un sourire presque psychopathe se collait alors à mes lèvres tandis que je la rejoignais à sa table sans rien demander, lui disant que j'avais tué pour beaucoup moins que ça.

Je m'étonnais moi-même de mon entrée en matière mais j'me connaissais quand j'étais aussi énervé, je contrôlais plus rien et ça m'énervait encore plus. Surtout quand je la voyais rêveuse, qui se foutait de tout, ça me mettait encore plus en rogne qu'autre chose alors, lorsqu'elle me demandait ce qu'elle avait fait, je lui répondis « tu m'aurais pas présenté à une de tes bonnes copines.. tu sais, MST ? » d'une voix pleines de railleries alors que mon regard ne cessait de devenir de plus en plus noir. J'essayais de me contrôler vraiment, de ne pas ressentir l'envie de la frapper et de la faire souffrir autant que j'avais eu mal avec sa connerie de mst mais non. Je me contenais encore et toujours alors qu'elle me disait que tuer c'était un peu exagéré. Lui souriant d'un air plus que glacial, j'ajoutais « non, perso j'pense que c'est le châtiment le moins exagéré pour ce genre de choses. » d'une voix toujours aussi rageuse alors que je m'adossais à la chaise, ne la quittant pas des yeux en reprenant la parole « ça va, tu vis bien avec ce genre de trucs sur la conscience ? » d'une voix presque méprisante alors que bizarrement, ma colère baissait un peu en me rendant compte que ça ne changerait rien..
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Ven 24 Fév - 20:43
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Elle regardait l’homme avec curiosité, Na Ri, parce qu’elle ne comprenait pas trop ce qu’il lui voulait. Elle le sentait quelque peu tendu, alors elle lui souriait pour le détendre. Il avait l’air sympa, et puis, il lui disait quelque chose. Elle l’observa pendant quelques secondes, tant qu’il ne parlait pas, pour essayer de le resituer… Oh… OH ! Il devait être une de ces divinités à qui elle avait volé leur pouvoir. Son sourire s’agrandit. Est-ce qu’il en redemandait ? Elle n’était pas contre, après tout, mais c’était plutôt un problème pour lui… aurait-il assez d’énergie ? Quoique… avec ses paroles, elle avait bien l’impression que cela ne lui avait pas plus. Elle commença à se mordre la lèvre. « tu m'aurais pas présenté à une de tes bonnes copines.. tu sais, MST ? » à cette question, elle fronça les sourcils. Ses copines M, S et T ? Avait-elle des copines avec ce genre d’initiale ? Et.. Quand est-ce qu’elle les avait présentées à l’homme face à elle, elle ne s’en souvenait pas. M… S… et T… Oh.. OH ! Une nouvelle réalisation se fit dans son esprit. Non, ce n’était pas ses copines (elle lâcha un petit rire lorsqu’elle s’en rendit compte). Et donc, le châtiment d’une MST c’est la mort, ok.. Elle ne comprenait pas trop ce qu’il voulait dire par là, elle ne comprenait même pas du tout. « mais… j’ai pas trop compris ? » commença-t-elle avec sa voix d’enfant, et son honnêteté désarmante. « quand t’as une MST tu dois mourir ? » Genre… vraiment mourir ? Genre c’est à cause de la MST qu’on mourrait ? On pouvait en mourir ? Et puis déjà, c’était quoi la mort, hein. Elle commençait à s’inquiéter petit à petit. « et avec quoi sur la conscience je devrais mal vivre ? » Elle était perdue. Elle sentait la colère chez son interlocuteur mais ne comprenait pas ses raisons ni pourquoi il s’en prenait à elle. « tu vas me tuer ? c’est ça ? genre parce que je t’ai présenté à MST mais je sais pas quand est ce que j’ai fait ça ? » Elle ne savait pas s’il allait répondre à ses questions, ou si elle était simplement en train de l’énerver un peu plus, mais elle était si perdue qu’elle avait besoin de plus de réponses. Na Ri, un exemple même de l’échec de l’éducation sexuelle.
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Dim 26 Fév - 23:15
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J'essayais tant bien que mal de me retenir mais face à celle qui m'avait refilé cette merde, c'était un peu compliqué. Je sentais ma rage et ma colère bouillonner en moi et comme d'habitude, j'étais totalement incapable de m'en séparer. Alors, lorsqu'elle fit son entrée dans le bar, je l'avais suivie du regard avant d'aller m'asseoir face à elle, essayant toujours vainement de lui expliquer ce qui n'allait pas. Je commençais donc par lui évoquer le sujet de manière très ironique (c'était toujours ma façon d'essayer de calmer mon énervement et ça marchait une fois sur dix). La voyant me regarder d'un air innocent, je commençais à me demander ce qui m'avait bien pris de vouloir lui parler. Lorsqu'elle me disait qu'elle avait pas compris avec une voix presque trop enfantine, je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel avant de soupirer. Je tentais de lui répondre d'un « tu le fais exprès ou c'est naturel chez toi ? » d'un ton qui se voulait particulièrement tranchant alors que je tentais garder à l'esprit le fait qu'elle était la coupable dans cette histoire. Ou au moins à 50% disons... je reprenais un peu de ma constance habituelle avant d'ajouter « oui, tu peux en mourir. Heureusement que c'est pas le VIH que tu m'as refilé sinon je t'aurais collé un procès au cul, crois-moi » d'une voix ferme et catégorique. Si elle avait fait ça, je crois que je l'aurais vraiment tuée pour le coup. Si j'avais voulu me calmer auparavant, maintenant c'était terminé. Elle me demandait avec quoi elle devrait vivre sur la conscience et j'me contentais simplement d'ajouter un « t'sais quoi ? Oublie ça.. » d'une voix lasse alors que je tentais toujours de me calmer mais cette fois-ci ce fut la phrase de trop. Cette manière irresponsable de me dire que j'allais la tuer seulement à cause de cette merde de MST, ça me rendait dingue. Alors je frappais une fois du poing sur la table avant de lui répondre « meuf.. que tu couches à droite à gauche, c'est pas mon problème. Mais si tu mets la vie de quelqu'un en danger, c'est autre chose. Tu te vois vivre comme ça toute ta vie ? Mais merde, fais quelque chose, bouge-toi ou au moins assume que tu m'aies refilé cette merde quoi ! » d'une voix soudainement plus colérique et plus rageuse qu'auparavant. Mon sale caractère semblait reprendre le dessus à nouveau...
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Mar 28 Fév - 16:49
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Elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir, ce n’était pas sa faute. « mais qu’est-ce que je fais exprès ? » C’était étrange, comme sensation, de ne rien comprendre à ce qu’il se passait. Il lui posait des questions auxquelles elle ne savait pas quoi répondre, et que parfois même, elle ne comprenait pas. Qu’est-ce qu’elle faisait exprès, qu’est ce qui était naturel, elle ne le savait pas, mais vu son incompréhension, elle en déduisit que cela devait sûrement être naturel. « non mais c’est pas grave, tout le monde sait que la mort ça existe pas alors, franchement, qu’est-ce qu’on risque ? » lâcha-t-elle avec aisance. Bien sûr, la mort n’existait pas, les gens disparaissaient seulement pour aller vivre ailleurs, c’était tout. Comme son arrière-grand-mère qui était partie, comme sa mère qui l’avait rejoint, et comme elle le ferait plus tard, et comme papa aussi. Ils iraient tous vivre en France ou elle ne savait pas où. La mort n’existe pas. Le concept de procès, cependant, la fit blanchir. Elle n’avait pas envie d’avoir des problèmes, elle, surtout qu’elle était sûre que ses quelques rendez-vous avec un psychologue ne joueraient pas en sa faveur. Elle se tut alors, l’écoutant sagement lorsqu’il lui demanda d’oublier. Elle tenta, mais c’était dur d’effacer soi-même sa mémoire, et elle n’avait pas encore le pouvoir magique pour faire ça. Elle se tint bien droite sur sa chaise, et sursauta un petit peu à cause de la surprise lorsque le poing du jeune homme vint rencontrer la table avec force. Elle pencha sa tête sur le côté, et fronça ses sourcils. « je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec ma façon de vivre. c’est la mienne et personne n’a rien le droit de dire dessus. » sa voix s’était fait enfantine, comme si elle récitait un petit caprice de gamine. Il n’avait pas vraiment le droit de lui faire la morale comme ça, et elle n’aimait pas ça. « d’accord, je t’ai peut-être refilé un truc, je m’en souviens pas, mais je vois pas maintenant ce que ça changerait que je dise que je l’ai fait ou pas ? » Elle reposa un peu son dos contre le dossier de la chaise, et croisa ses bras sur sa poitrine. Il l’embêtait un peu, en vrai, puisqu’il n’avait que des reproches à lui faire. « genre, je peux pas de la défiler ou je sais pas quoi d’autre ? » commenta-t-elle.
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Lun 6 Mar - 23:58
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Cette meuf allait finir par me rendre carrément dingue. Dans un autre contexte, elle aurait pu être très mignonne avec son air innocent et sa petite tête interrogatrice mais là, non. Elle ne comprenait même pas de quoi je lui parlais et lorsqu'elle me répondit que la mort n'existait pas, je compris enfin. C'était une putain de tarée cette nana. Soit j'avais grave déconné soit elle cachait bien son jeu la maline. Je lui répondis donc d'un « pourquoi t'es aussi insouciante ? La mort, c'est un sujet sérieux tu sais. Tu peux pas dire que ça existe pas... » d'une voix presque pédagogue avant de me rendre compte que finalement tout cela ne servirait à rien. Jamais. Elle était bizarre. Elle devait bien savoir qu'au bout de quelques années, on poussait tous notre dernier souffle alors pourquoi s'obtinait-elle à me faire croire qu'elle s'en foutait ? Ça me laissait vraiment pensif.. c'est pourquoi je lui signalais que si elle m'avait refilé un truc plus grave, j'aurais fini par lui coller un procès. Là, pour la première fois, son visage blêmit et elle se tut. Finalement, j'avais fait mouche. Mais bizarrement, je m'énervais toujours plus, frappant du poing sur la table avant qu'elle ne me dise qu'elle ne voyait pas ce qu'il y avait de mal dans sa façon de vivre. Souriant d'un air cinique, je lui répondis « le jour où tu rencontreras la personne que tu aimeras toute ta vie... t'as l'intention de lui refiler ça aussi ? Nan parce que je veux bien que tu fasses rien de mal mais y'a des conséquences à tout ça quand même » d'une voix franche alors que je tentais toujours de maîtriser ma colère grandissante. Sa voix de gamine, ses caprices tout m'insupportait et c'est pour cela que je lui répondis à nouveau « t'as raison. Montrer un peu de compassion et s'excuser, ça doit être trop dur pour une fille comme toi. Visiblement t'es aussi incapable de comprendre pourquoi tu devrais te taire et faire profil bas dans cette situation. » d'une voix calme alors que je me retenais de sortir pour aller fumer une cigarette. J'en pouvais plus. J'en avais marre réellement. Ma jambe tremblait et lorsqu'elle s'adossait à sa chaise, croisant les bras et me disant qu'elle ne pouvait pas me refiler ce truc, je vis rouge. Mon regard noir la transperçait tandis que je lui répondis « meuf, t'es malade. C'est sérieux. Et tu refiles ta maladie à des gens qui ont rien demandé. C'est grave... » d'une voix terne alors que j'abattais mes dernières cartes..
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Sam 11 Mar - 17:46
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Elle n’était plus du tout amusée, et elle n’aimait pas trop ne pas être joyeuse. C’était une sensation bizarre dans son corps de ne pas sourire, c’était bizarre d’être triste, ou pas bien, ce n’était pas quelque chose qu’elle appréciait. La personne qu’elle aimera toute sa vie…. Elle ne savait pas si elle avait déjà aimé, si elle aimerait un jour, mais elle ne comprit pas vraiment l’argument du jeune homme, parce qu’elle ne comprenait pas en quoi ce qu’elle avait fait était mal. « pourquoi est-ce que ça serait mauvais de lui refiler ça ? genre, moi je vais très bien alors tout va bien, non ? » Elle fronçait les sourcils, et changea de position pour reprendre un peu contenance. Elle passa une de ses mains dans ses cheveux, réajusta son pull, et remit une de ses bagues dans le bon sens. Elle n’avait pas de compassion, elle ignorait même ce que c’était. Elle ne plaignait pas les gens, et elle n’aimait pas les gens qui se plaignaient. Elle ne comprenait pas vraiment tout sentiments qui n’étaient pas les siens, et rien d’autre n’avait d’importance pour elle. Elle croisa les bras, refusant toutes les paroles de l’homme. Elle n’était pas vraiment d’accord avec lui, et n’aimait pas la façon dont il la critiquait. « je ne vois pas en quoi je dois m’excuser » Elle l’avait dit avec sincérité. Elle ne comprenait pas trop le concept d’excuses. Ce qui était fait était fait, et des mots ne changeraient rien à cela. Les gens pouvaient s’excuser autant de fois qu’ils le voulaient, la situation resterait la même. Elle, en revanche, elle cherchait simplement à acquérir plus de pouvoir pour qu’un retour dans le passé soit possible. La plèbe ne comprenait simplement pas. Les derniers mots qu’il prononça la firent tiquer. « je ne suis pas malade ! » hurla-t-elle en tapant la table de son poing. « je ne suis pas malade, et je n’ai jamais été malade » elle tapa une nouvelle fois sur la table. Tous les gens autour d’eux s’étaient retournés pour les observer, mais elle avait tant l’habitude du regard des autres qu’elle le remarqua à peine. « tu n’as pas à me dire que je suis malade, je ne suis pas malade ! c’est les autres qui sont malades, moi je suis tout à fait normale. » Tant de gens lui avaient dit qu’elle était malade, qu’elle n’était pas normale, c’était devenu une sorte de sujet sensible qu’il ne fallait pas aborder. Elle avait beau être mignonne et naïve, cela ne l’empêchait pas de savoir s’énerver une fois qu’un cap était franchi. « c’est un terme que tout le monde emploie bien trop facilement ! mais c’est vraiment blessant d’entendre ça, JE. NE. SUIS. PAS. MALADE, est ce que je me suis bien fait comprendre ? » Elle avait une fine carrure, un visage et une attitude d’enfant, mais il ne fallait pas se fier à son apparence. Elle avait déjà faillis tuer quelqu’un, juste parce qu’on lui avait dit de le faire, que cela la rendrait plus puissante, alors que ferait-elle si elle se retrouvait face à quelqu’un qui l’avait agacé.
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Dim 16 Avr - 1:13
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Je ne savais plus trop quoi dire pour lui faire prendre conscience des choses. Elle semblait dans son monde, ailleurs. Totalement. Je soupirais de lassitude en l'entendant parler et je n'avais plus envie de faire d'effort particulier. Je préférais même simplement lui dire « tu ne sais pas à quel point ça fait mal, cette merde alors ne juge pas cette maladie par rapport à toi. Tu peux pas l'avoir vu que t'es une femme » d'une voix toujours aussi lasse alors que je me demandais ce que je foutais encore là. J'aurais du partir il y a bien longtemps, pendant que j'étais encore sain d'esprit parce que ce que j'entendis ensuite ne me fit pas tellement plaisir. Elle continuait à faire la forte tête et moi, je ne pus que lui dire « joue pas à la forte tête avec moi, tu gagneras jamais » d'une voix profonde et à la fois doucereuse. Elle me tapait sur le champignon et j'en avais marre de la materner alors que j'pourrais aller au ciné ou faire autre chose.

Là, je sus enfin que j'avais touché la corde sensible. Elle me disait qu'elle n'était pas malade. Que je ne devais pas dire ça et qu'elle ne l'avait jamais été. Je ne pus m'empêcher d'éclater d'un rire franc et amusé alors que mon regard toujours aussi noir ne la quittait pas. Perso, j'me foutais carrément des gens qui nous regardaient. J'étais sain d'esprit et j'avais aucune honte. Je me penchais alors vers elle en ajoutant « justement que tout le monde soit pareil, tu t'es jamais dit que c'était peut-être toi le problème ? » d'une voix toujours aussi provocatrice alors qu'elle tapait du poing sur la table pour montrer son mécontentement. Je souriais toujours, ne frémissant pas une seule seconde devant ce corps frèle. Là, à son ultime argument, je répondis par une ultime provocation, ajoutant un « et tu crois me faire peur ? Y'a que la vérité qui blesse meuf. Du haut de ton mètre trente deux et de tes quarante kilos, tu crois vraiment que tu peux me menacer ? Laisse moi rire » d'une voix toujours aussi amusée alors que je hêlais le serveur pour qu'il m'apporte un café, sentant que le pire était encore à prévoir...
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Re: Kiri ⚡️Without words. | Sam 29 Avr - 10:38
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Elle sentait le sang circuler dans ses veines, dans ses bras, dans ses jambes, dans sa tête. Elle le sentait pulser à un rythme si rapide que cela lui fit tourner la tête. Elle se sentait devenir rouge, comme un démon, et elle ne serait pas surprise si en touchant le haut de sa tête des petites cornes d’un rouge aussi vif que son sang avait poussé sur sa tête. Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire, jouer la forte tête, c’était quoi ça ? Et il avait bien tort de lui dire qu’elle ne gagnerait jamais. Il ne la connaissait pas. Il ne connaissait pas sa force, sa puissance, tout ce pouvoir qui circulait en elle et qui le renverserait plus facilement que le vent emporte le papier. « je ne suis pas le problème ! » elle cria une nouvelle fois, fermant les yeux quelques secondes pour calmer ces accès de colère qu’elle avait du mal à contrôler. Elle avait l’impression qu’ils s’étaient éloignés du sujet, qu’ils parlaient trop d’elle. « ce sont les autres, le problème. » et elle le pensait si fort. C’était les autres qui étaient bien trop similaires. C’était les autres qui avaient peur d’être ce qu’ils étaient réellement. C’était les autres qui craignaient d’être mis à l’écart. Et c’était les autres qui la jalousaient parce qu’elle assumait qui elle était, se fichant éperdument d’eux et leur piètre vie, d’eux et leur médiocre avis. Elle crispa son poing. Elle rouvrit les yeux pour le fixer froidement. « je ne cherche pas à te faire peur mais tu devrais » Elle se contenta de dire ça. Elle avait l’impression que les rôles avaient été inversés. Que c’était lui, au départ, qui était venu énervé, l’accusant de choses qu’elle n’avait pas fait, lui demandant des excuses qui ne serviraient à rien, essayant sûrement de la faire culpabiliser pour quelque chose qu’elle avait totalement oublié. Et maintenant c’était elle, qui s’emportait, qui sentait son sang pulser et ses muscles trésailler. La violence n’était pas la solution, mais la pitié chez elle n’avait jamais exister. Elle avait envie de lui prouver ce qu’il en était, mais d’un côté elle trouvait qu’il ne méritait pas toute cette attention. « tu dis que y’a que la vérité qui blesse mais en attendant c’est pas moi qui suis malade et qui accuse les autres de leur avoir filer une maladie. » Elle croisa les bras sur sa poitrine. « tu viens, énervé, tu m’accuses de choses t’as aucune preuve qu’elles soient vraies, ensuite, tu me dis que je suis malade » Elle insista sur le dernier mot, haussant un peu la voix. « tu ne tiens pas à la vie, c’est ça ? c’est malheureux. Parce que si tu continues tu peux faire tes adieux » Elle pencha la tête sur le côté, esquissant un léger sourire. C’était rare d’elle, et plutôt généreux, de prévenir, d’alerter. Elle espérait juste, pour lui bien entendu, qu’il comprendrait. Elle était folle, mais elle l’ignorait.
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Re: Kiri ⚡️Without words. | 
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