russian roulette - woori
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russian roulette - woori | Mer 22 Fév - 20:47 Citer EditerSupprimer
tenue ( + ) les traces de sang séché au jointures de tes mains témoignaient de la longue nuit de free fight que tu avais enduré, à te battre sans relâche pour tester tes limites, pour te sentir vivre. la douleur au réveil, celle des hématomes, des diverses coupures et autres te vivifiait plus que jamais, parfois même plus que l’adrénaline lors des combats. mais à force tu passais plus de temps à l’hôpital, à essayer de panser chaque blessure pour paraître présentable à l’université et ne pas passer pour la brute, le violent que tu étais autrefois. il faut vraiment que tu fasses attention wooseok. à force de te battre tu pourrais avoir des complications, des trucs irréversibles tu en es conscient? tu ne daignes même pas répondre aux conseils de ton médecin, trop préoccupé par tes cours de la matinée, ceux que tu manques, encore.
toujours perdu dans tes pensée, tu ne fais pas vraiment attention à l’environnement de l’hôpital, comme une sphère aseptisée, blanche, pure mais insupportable autour de toi. tu repenses à ces longues après midi à attendre dans la salle d’attente avec ta petite soeur, qu’un médecin t’apporte des informations sur la santé de ton frère. et ces souvenirs te collent à la peau, te brûlent, et tu les méprises au plus au point. dans ta haine des hôpitaux, tu en oublie presque de regarder devant toi avant de percuter une frêle figure, une jeune fille aux grand yeux de biche et à l’air presque iréel. désolé. je regardais pas ou j’allais, ça va? la beauté presque angélique de la demoiselle semble arrêter le temps et tu la regardes juste elle, ses grands yeux et son sourire. soudainement, tu sembles moins détester les hôpitaux alors que tu y rencontres cette fille, cette inconnue qui te donne envie de savoir qui elle est, de la connaître.
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Re: russian roulette - woori | Mer 22 Fév - 21:49 Citer EditerSupprimer
Ce n'était pas comme si elle le cherchait vraiment, à être à l'hôpital en permanence, c'était juste qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Les événements s'enchaînaient de telle façon qu'elle peinait à quitter l'enceinte de ces murs. Pourtant, cela n'avait été qu'une erreur, des mois auparavant maintenant, et elle n'avait jamais recommencé. Bien sûr, elle ne niait pas avoir voulu sauter du deuxième étage (et affirmait même qu'elle aurait bien voulu partir de plus haut) mais non, ça n'avait pas été pour se donner la mort, cela avait simplement été pour prouver à un imbécile qu'effectivement, elle pouvait voler... Mais cela avait malheureusement été un échec. Alors certes, voilà, elle se retrouvait à devoir, chaque semaine, retourner dans cet hôpital qu’elle avait finis par connaître par cœur, à rencontrer ce même homme stupide auquel elle devait répéter encore et encore que non, elle n'avait pas voulu mourir, omettant de lui dire que non, la mort n'existait pas. Et enfin elle put sortir de cette séance ennuyante, et ce fut les yeux fermés (elle était persuadée d'avoir acquis un nouveau pouvoir, une sorte de sonar comme les dauphins qui lui permettait de repérer les obstacles) qu’elle parcourut les couloirs qui la mèneraient jusqu’à l’extérieur, de son pas dansant, ses cheveux volants, accompagnée de la douce mélodie qu’elle chantonnait. Et ce fut quelque peu déçue qu’elle rouvrit ses yeux, un peu choquée d’avoir heurté quelque chose, et en l’occurrence quelqu’un, constatant que son pouvoir ne fonctionnait finalement pas si bien que ça. Elle pencha la tête sur le côté, légèrement sonnée d’avoir été sortie de ses pensées, et observa le jeune homme qui venait de lui rentrer dedans… « c’est plutôt à toi que je devrais demander ça, t’es dans un sale état, est ce que ça va ? » Elle lui sourit. Il avait des blessures au visage qui gâchaient ses beaux traits, à la main, des salissures sur ses vêtements, il n’avait pas l’air au top de sa forme, et elle ne se gêna pas pour lui faire remarquer. « ça a l’air de faire mal en plus » Elle leva la main pour toucher une de ses blessures mais se retint de justesse, de peur de lui faire plus mal encore. « comment tu t’es fait ça ? » demanda-t-elle, toute curieuse, d’une voix enjouée comme si on allait lui raconter une belle histoire.
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Re: russian roulette - woori | Mer 22 Fév - 22:14 Citer EditerSupprimer
elle était jolie, avec des traits fins, et sur le coup, elle réussit à faire battre ton coeur légèrement plus vite. pas autant que lors de tes combats, mais plus vite que d’habitude tout de même. c’est une douce sensation, que de sentir son coeur s’accélérer, comme poussé par le destin, par quelqu’un d’autre. une sensation douce que tu chéris sur l’instant, avant d’entendre la voix presque cristalline de la jeune fille. c’est plutôt à toi que je devrais demander ça, t’es dans un sale état est-ce que ça va ? tu souris un instant, avant de grimacer à cause d’une coupure, aux abords de ton arcade droite. elle continue et toi, comme un idiot tu bois ses paroles comme une eau de jouvence. ça à l’air de faire mal en plus. comment tu t’es fait ça ? tu vois sa main s’approcher doucement de ta peau avant de se ressaisir et de se figer dans le temps, et sans trop savoir comment, tu oublies la douleur, espérant que cette main ait ne serait-ce qu'effleuré ta peau. c’est pas vraiment intéressant. je veux bien te raconter mais c’est pas vraiment intéressant. réalisant que vous êtes dans le passage, tu commences à avancer vers la sortie de l’hôpital en regardant furtivement tes pas, voir si la demoiselle te suis, prêt à rejoindre ta moto. tu préfères largement discuter de ta vie bancale sur un parking d’hôpital que dans l’hôpital.
assis sur le siège de ta moto, tu la regardes avant de poursuivre, au fond plutôt heureux qu’elle t’ai suivi. en gros, j’ai fait une sale rencontre hier soir et je me suis battu avec une armoire à glace sauf qu'il s’est avéré que ce mec avait plus de force que je ne le croyais et je me suis pris une dérouillée. un silence s’installe. t’es pas fier de toi de mentir ainsi, et moins fier encore que ton mensonge paraisse plus beau que la triste réalité, mais qu’allais tu lui dire? "alors en fait je sais pas gérer ma colère donc pour éviter de péter les plombs en public je me castagne avec des pauvres connards dans des sous sols macabres pour me sentir vivant, c’est cool hein?" tu te contente de fixer les pointes de tes pieds avant de relever la tête. et toi? pourquoi t’es dans cette euh… prison ? tu as cherché le mot le moins péjoratif de ton vocabulaire pour décrire l’hôpital, et au final la comparaison te plait. c’est une prison d’âmes malades, enchainées, oubliées.
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Re: russian roulette - woori | Mer 22 Fév - 23:07 Citer EditerSupprimer
Bien sûr qu'elle voulait qu'on lui raconte, elle adorait les histoires. Les histoires en tout genre, les belles, les tristes, les joyeuses, les magiques, mais surtout celles qui, une fois termines, continuaient de nous hanter nuit et jour. Elle aimait les écouter sans en perdre une miette, les écouter avec une passion dévorante pour ne jamais les oublier, alors ce fut sans hésitation, avec la promesse d'une belle histoire, qu'elle se mit à le suivre. Et quand il s'arrêta de marcher, et qu'il commença enfin a parler, elle se mit à boire ses paroles, l'écoutant comme s'il avait les plus belles choses à dire. Elle le fixait, presque sans cligner des yeux, parcourant les courbes de son visage, et se perdant, au final, un peu dans ses pensées. Il était mignon, il avait quelque chose. Il ne semblait pas luire comme une de ces divinités auxquelles elle volait leur essence, il était un peu différent. Elle se contenta de lui sourire, n'ayant pas vraiment écouté ce qu'il venait de dire, elle avait simplement compris une histoire de bagarre, mais cela arrivait tout les jours. Même elle avait déjà été confrontée à un adversaire qui en voulait à sa peau. « et toi? pourquoi t’es dans cette euh… prison ? » Son sourire s'agrandit lorsqu'elle entendit le terme prison. C'était exactement ça, pensa-t-elle, un endroit où on enfermait les gens, où on souhaitait enfermer les gens comme elle. Elle hésita à raconter son histoire, c'était que c'était un peu long et compliqué à expliquer, mais elle allait quand même essayer. « j'ai tenté de voler y a quelques mois, et ça a pas marché, depuis ils veulent me voir chaque semaine parce qu'ils sont persuadés que j'ai voulu me suicider, mais c'est pas le cas. j'essaie de leur dire à chaque fois, mais ils restent convaincus que je mens... » Elle finit sa phrase avec une moue un peu triste, simplement fâchée qu'on ne la laisse pas tranquille alors qu'elle avait juste voulu montrer à tout le monde que si, elle était une fée, bien que tout le monde essaie toujours de lui prouver le contraire. Elle glissa une mèche de cheveux derrière une oreille, et affubla à nouveau son visage d'un léger sourire. « si tu veux te venger, je peux jeter un sort à ton armoire à glace » dit-elle, montrant ses doigts ornés de mille bagues comme si on pouvait y voir des étincelles de magie en sortir du bout. Elle plaisantait, à moitié. Il y avait quelque chose chez lui qui lui donnait envie de l'aider, de le réconforter, de le faire rire. Enfin, elle approcha sa main légèrement du visage du jeune homme, effleurant la blessure avec délicatesse. « tu devais pas te faire soigner ? tu veux que je le fasse ? »
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Re: russian roulette - woori | Mer 22 Fév - 23:58 Citer EditerSupprimer
la mignonne jeune fille face à cette brute que tu es, s’en est presque ironique, parce qu’elle parait trop délicate alors que toi, t’es qu’un bourin. tu les trouves drôle toutes les choses qu’elle dit, parce qu’elle semble totalement déconnectée de la réalité, mais pourtant si captivante et touchante. j'ai tenté de voler y a quelques mois, et ça a pas marché, depuis ils veulent me voir chaque semaine parce qu'ils sont persuadés que j'ai voulu me suicider, mais c'est pas le cas. j'essaie de leur dire à chaque fois, mais ils restent convaincus que je mens... sa mine se décompose sous tes yeux et tu ne peux t’empêcher de sourire tant tu la trouves attendrissante et mignonne, alors même que ce qu’elle te dit parait si triste. tu as beau essayer, tu ne parviens pas à comprendre totalement son histoire, mais elle te donne envie de la connaître cette histoire, d’en savoir plus sur cette jeune fille qui semble venue d’ailleurs, comme une alien perdue sur terre. s’ils ne te croient pas ce sont des abrutis. tu ne sembles pas vouloir mourir, ils pourraient te laisser tranquille. tu veux entrer dans son univers, la comprendre, elle, son monde, tout ce qui la concerne, parce qu’elle t’intéresse, parce qu’elle te donne cette envie de savoir ce qu’il se passe.
si tu veux te venger, je peux jeter un sort à ton armoire à glace. cette idée te fais rire, et cette douleur grimaçante près de ton arcade revient, alors tu te délectes, parce que t’as la chance d’être là, d’être en vie, de sentir cette douleur vivace, aigüe, piquante, au fond de toi. ça va aller, il est parti dans un état pire que le mien. pour chacune de mes plaies, chaque bleu, chaque éraflure, il en a au moins cinq de plus, alors je m’en sors pas si mal au final. et puis tu réalises, comme plongé subitement dans l’eau glacé que tu pourras l’effrayer, la pousser à partir, parce que t’es violent, mais elle reste, elle te sourit et elle reste. tu devais pas te faire soigner ? tu veux que je le fasse ? tu souris, avant de lancer un regard méprisant à l’hôpital. c’est pour te faire soigner que tu y étais allé pour au final rien. il fallait être honnête, tu n’y avais presque rien gagné en entrant dans cet endroit, si ce n’est que de la rencontrer elle. je devais oui, mais j’ai juste une prescription pour une crème cicatrisante et des anti douleurs, pas un pansement ni rien. hôpital mon cul. si ça t’amuses, si ça peut te divertir vas y. on ne m’attends plus nulle part je peux bien rester. mensonge, encore, tu dois aller en cours, mais tu préfères mille fois mieux être ici avec elle qu’en cours à bosser sur des maquettes que tu jèteras une fois le projet noté parce que tu ne trouveras jamais ce que tu fais assez bien.
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Re: russian roulette - woori | Jeu 23 Fév - 0:34 Citer EditerSupprimer
« s’ils ne te croient pas ce sont des abrutis. tu ne sembles pas vouloir mourir, ils pourraient te laisser tranquille. » Elle était bien d'accord avec ces paroles, et elle fut heureuse de constater que quelqu'un la comprenait. Elle aimait ça, être comprise, ne pas être jugée, ne pas être rabaissée parce qu'elle était un peu différente des autres. Il n'y avait que des jaloux sur cette terre, jaloux d'elle et de sa puissance, de ses pouvoirs, de son potentiel. « bien sûr que je veux pas mourir ! mais je pense que si je leur dit la vérité, ils ne me laisseront jamais partir » Si elle leur disait qu'elle était une fée, pour sûr ils ne la laisseraient plus sortir. Elle rit en l'écoutant parler, et elle aime bien ça, l'entendre parler, elle qui pourtant refuse si souvent de laisser les gens s'exprimer, préférant entendre sa propre voix. Face à lui, elle se tait, elle écoute, elle essaie de comprendre, elle imagine la scène aussi, lui en train de se battre, en train de rétamer son adversaire. Et elle aime bien ces images qui se forment dans son esprit, elle aimerait presque les voir en vrai, sentir l'adrénaline d'un combat, les effluves du pouvoir qui se diffusent dans les airs. Et elle reste là, face à lui, cherchant à savoir s'il voulait bien de son aide en étudiant ses yeux dans lesquels elle aimait déjà se plonger. C'était bizarre, c'était étrange. Encore une fois, elle le laissa parler. « on peut aller la chercher, ta prescription » dit-elle alors, souriant, tout en montrant la moto sur laquelle il était appuyé, une envie folle la traversant de monter dessus, de sentir l'air contre sa peau comme si elle se trouvait en haut dans le ciel. Et puis, peut être pourrait-elle lui voler quelques antidouleurs, tant qu'à faire, discrètement, pendant qu'elle le soignait. Elle le força sur la moto, s'installant sans même lui demander son avis à l'arrière, collant ses bras autour de son corps. « démarre ! » dit-elle en riant. Elle était comme ça, Na Ri, elle n'avait pas peur des inconnus à l'allure louche, elle ne connaissait pas les conventions sociales normales, elle ne voyait la vie que de son point de vue sans réfléchir à celui des autres. Elle pouvait paraître étrange, bizarre, effrayante, mais elle se fichait bien de ce qu'on pouvait penser d'elle. Il pouvait lui arriver n'importe quoi, elle verrait toujours la vie de sa même vision enfantine et magique. Elle vivait ses expériences, et elle avait bien envie que ce garçon en fasse partie. « au fait ! tu t'appelles comment ? moi c'est aisling » demanda-t-elle, tout en se présentant par ce prénom qui la faisait tant rêver, et qui, elle pensait, l'entourait d'une aura de mystère. Peut être qu'un jour, il saurait le vrai.
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Re: russian roulette - woori | Mer 8 Mar - 9:43 Citer EditerSupprimer
« bien sûr que je veux pas mourir ! mais je pense que si je leur dit la vérité, ils ne me laisseront jamais partir » Ça t’enrageait, cette habitude des médecins à ne jamais croire personne. Parce qu’à chaque fois ils pensent que tu te fait battre par quelqu’un, qu’avec ta gueule d’ange t’es un mec battu, alors qu’en réalité t’es juste passionné par le fait de taper sur la gueule des gens. Déjà gamin, on pensait que t’étais battu par ton frère, puis ton père, alors que t’étais juste un sale gosse violent et frappeur. « C’est parce qu’ils s’en fichent de la vérité. Ils veulent s’enrichir sur le dos des malades. Cette bande de barges. » Si la vérité les importait vraiment, ils t’auraient déjà interné parce que t’es un danger publique inconscient de sa dangerosité. S’ils s’intéressaient aux résultats, à la vérité, à soigner leurs patients, t’aurais encore ton frère. S’ils s’en occupaient 5 minutes, alors peut-être que tu les détesterais moins, ces docteurs. « on peut aller la chercher, ta prescription » Elle s’installe à l’arrière de ton bijou, ta moto merveilleuse, le premier amour de ta vie. Ses cheveux blonds, sa carrure adolescente, sa façon d’être te donnent l’impression de revoir Saejin. Saejin… Vous aviez faillis être ensemble tous les deux, elle te plaisait, mais rien. T’étais parti deux mois à l’étranger pour aller chercher ta petite soeur qui avait fugué, et à ton retour, elle était parie. Elle te manquait parfois, mais cette fille, même en te la rappelant, elle parvenait à te la faire oublier. « démarre ! » Tu t’installes sur l’engin, lui tends un casque (la sécurité avant tout ! ) et tu démarres. Tu sens le vent contre ton corps, un désir d’aller plus vite, encore plus vite, t’immerge. Tu ressens chaque imperfection de la route sous tes roues tandis que tu accélères encore un peu plus. « au fait ! tu t'appelles comment ? moi c'est aisling » Aisling. Ça te parait doux, étranger, céleste, peut-être même éthéré. Elle semble vraiment venir d’ailleurs, même son nom appuie cette idée dans ta tête. Aisling. Tu te délectes de son nom, du sifflement de ta langue quand tu essaies de le prononcer, tout bas pour ne pas qu’elle t’entende. Aisling. Comme une goutte de rosée sur une feuille, tu vois dans ta tête à l’entente de ce nom un paradis se dessiner. « Enchanté, Je suis Woo Seok, ou Seokie, SeokSeok, Wook, ou même Rien si t’as envie. » Vous arrivez près d’une pharmacie à laquelle tu t’arrêtes récupérer tes médicaments, laissant la demoiselle sur la moto, avant de vire revenir et redémarrer, direction la maison.
La résidence Pyobeom est un immense manoir aux murs clairs et imposants. Les voitures de tes amis sont garées plus loin et ta moto les rejoint vite. Tu attrapes Aisling par la main avant de rentrer dans la résidence. Ouf. Personne dans le salon. Tu aurais du mal à expliquer qui elle est et ce qu’elle fout là aux autres. Tu l’emmènes à l’étage, dans ta chambre pour être tranquille. Loin de toi la moindre idée salaces qui pourrait te venir, tu veux juste être au calme et discuter avec elle. Double ouf : La chambre est vide. Tu vérifies son emploi du temps sur son bureau, tu as la chambre pour - au moins - la prochaine heure Tu t’assoies sur ton lit, les médicaments devant toi. « Vas-y amuse toi à jouer au médecin. Au gentil médecin s’il te plait. » Tu lui souris avec confiance alors qu’elle s’approche de toi.
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Re: russian roulette - woori | Mer 8 Mar - 19:35 Citer EditerSupprimer
Woo Seok, Seokie, SeokSeok, Wook. Elle laissa tous les noms qu’il lui avait proposé rouler sur sa langue, en testant la forme, le son, les répétant sans cesse avec un petit sourire accroché sur les lèvres. Elle ne savait pas de quoi elle avait l’air en ce moment, elle avait peut-être l’air bête à répéter ces quelques mots en boucles, mais elle s’en fichait un petit peu. Ils sonnaient bien. Après être allés à la pharmacie, elle se retrouva face au dortoir Pyobeom dans lequel elle n’était jamais allée. Elle regarda le bâtiment avec curiosité et attention, et se fit rapidement emportée par l’homme. Elle le suivit docilement, faisant attention à son environnement. Une fille normale ne l’aurait pas suivi. Une fille normale ne lui aurait peut-être même pas parlé. Une fille normale ne se trouverait pas dans un endroit inconnu, ses lèvres étirés en un beau sourire. Mais Na Ri n’était pas normale, et bien qu’elle ignorât qu’elle faisait partie d’un monde éloigné de la réalité. Elle se fichait bien de mettre sa vie en danger, puisqu’aucun danger n’existait. Et il avait l’air si gentil, l’homme, il avait un beau sourire, et une jolie voix. Un beau prénom et une apparence qui lui seyait bien. Quand elle arriva dans la chambre, elle regarda autour d’elle, tournant sur elle-même pour apercevoir les moindres recoins de la chambre, s’amusant sur les détails qu’elle s’imaginait tout de suite bien plus fantaisistes qu’ils ne l’étaient en réalité. Elle le vit s’installer, et elle resta debout face à lui, les mains dans le dos. Elle se rendit alors compte que son sourire ne l’avait toujours pas quitté, et elle n’avait pas envie qu’il ne s’en aille. Elle fit quelques pas pour se rapprocher de lui, et se pencha pour attraper tout ce qu’ils avaient récupéré à la pharmacie, étudiant les produits avec attention. « t’inquiète pas ! je suis douée pour ça » commença-t-elle, tout en s’efforçant d’ouvrir un tube récalcitrant. Enfin, elle y arriva, après que son visage ait changé de couleur pour passer au rouge vif. « en fait, en vrai, je sais pas. parce que j’ai jamais réellement soigné quelqu’un » Elle glisse un peu de désinfectant sur une compresse qu’elle passe délicatement sur une des plaies du visage de Woo Seok. « je l’ai déjà fait sur moi, genre, pour me soigner moi, mais sur quelqu’un d’autre non » Elle prit le menton de l’homme entre ses doigts pour tourner un peu sa tête pour éponger un autre endroit, puis, elle plongea son regard dans le sien pour lui dire d’un air taquin « tu me diras comment je me débrouille » Elle délaissa le premier produit pour un observer un autre, lisant les étiquettes avant d’une nouvelle fois se débattre avec les capuchons (ça devait-être une œuvre du démon), avant de se rendre compte qu’elle n’était pas sensée l’utiliser maintenant, tout en essayant de faire un peu de conversation. « sinon, seokie, tu étudies quoi ? » Elle se doutait, vu l’endroit où ils se trouvaient, qu’il était étudiant. « en quelle année ? » continua-t-elle, se penchant une nouvelle fois pour attraper des compresses dont elle se servit pour panser ses blessures, et elle se dit, à ce moment-là, qu’elle aimerait bien, elle, panser toutes ses blessures. Elle finit le tout avec le plus de délicatesse, se redressant ensuite, extrêmement fière d’elle, ses mains posées sur ses hanches. « voila ! c'était comment ? haaaan c'est drôle de jouer au docteur » Elle se sentait pousser des ailes, et elle aurait aimé que cela soit possible.
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Re: russian roulette - woori | Ven 12 Mai - 14:15 Citer EditerSupprimer
Ballerine, ballerine, tournoyant autour de ta chambre, la demoiselle observe dans les moindres recoins la pièce, ta pièce. elle est belle, elle est douce, elle te donne envie d'être calme et apaisé, elle te donne envie d'arrêter de te battre, ou alors de continuer bien plus pour qu'elle soit toujours là à panser tes blessures. « t’inquiète pas ! je suis douée pour ça » . Son visage se penche sur le tiens, elle te fixe dans les yeux, t'observe avec précaution et se concentre sur tes blessures. à son contact, la douleur semble minime, inexistante, comme disparue de cette terre. « en fait, en vrai, je sais pas. parce que j'ai jamais réellement soigné quelqu'un. » peu t'importe tant qu'elle est là. tu la découvre pourtant c'est presque comme si tu l'avais toujours connue. elle te semble si parfaite, là, devant toi, à soigner chaque égratignure tachetant ta peau. « je l’ai déjà fait sur moi, genre, pour me soigner moi, mais sur quelqu’un d’autre non » tu la laisses te parler, bercé par ses mots, sa voix. son regard croise le tiens, et tu sens ton coeur te brûler, comme brisée en mille morceau, et que les bouts ne veulent pas se coller les uns aux autres. tu la veux pour toi, qu'elle soit ta princesse. « tu me diras comment je me débrouille » tu poses calmement ta main sur son poignet. ne t'arrêtes pas. tu fais ça super bien. plus rapide et efficace que l'hôpital, je reviendrai te voir je pense. wooseok, habituel wooseok, ton oeil cligne à la fin de cette phrase, ton sourire infiniment taquin s'étalant sur ta peau égratignée. « sinon, seokie, tu étudies quoi ? en quelle année ? » tu te mets à fixer le plafond, comme pour réfléchir. bien sur, bien sur tu connais la réponse, mais penser à tes études te fais toujours ça. tu fixes le plafond et tu hésites, à chaque fois. l'architecture, j'en suis à ma cinquième année. d'où la chambre de luxe. et toi? tu fais quoi dans ta vie? est-ce que ton métier est de voler les patients de l'hôpital pour les soigner toi même? Si c'est ça n'arrête jamais, ça fait de belles aventures à raconter. ses mains, douces et chaudes finissent enfin par lâcher ton visage, et elle se positionne face à toi, les mains sur les hanches, alors que tu baisses la tête, te mordant nerveusement et par timidité la lèvre. aaaaah. pourquoi es-tu comme ça wooseok, pourquoi joues tu aux midinettes effarouchées? « voila ! c'était comment ? haaaan c'est drôle de jouer au docteur » tu relèves ta tête, et par la même occasion, ton derrière de ton lit pour te mettre face à elle. eh bien docteur, ça me parait satisfaisant, malheureusement je n'ai pas de quoi vous payer à l'instant, je n'ai que ma carte là... tant pis ! tu la récompenses autrement, t'approchant d'elle un peu plus, avant de déposer un léger baiser sur son front. ni trop provocateur, ni trop pur, à la fois protecteur et doux, la meilleure façon que tu aies trouvé pour lui montrer ton affection. j'espère que ça ira comme paiement, je n'ai rien d'autres que ça, là, maintenant. tu lui souris, la fixant dans les yeux, quelques centimètres plus hauts qu'elle. qu'elle est belle, la demoiselle.
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