‹ les fabuleuses histoires de la fée nari › ft. nam sang jun
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‹ les fabuleuses histoires de la fée nari › ft. nam sang jun | Ven 24 Fév - 15:28 Citer EditerSupprimer
Elle n’était pas folle! Elle s’évertuait de prouver. Non, elle n’était pas folle ! c’était eux les fous, c’était eux les aveugles, c’était eux les incapables simplement jaloux de son potentiel, et non elle ! Elle n’aimait pas la façon qu’ils avaient de la prendre de haut, d’essayer de lui faire voir une réalité qui n’était pas la sienne, qui était fade, triste, inutile. Si elle voyait la vie comme il la voyait, là, c’était sûr qu’elle se suiciderait. Elle avait les larmes aux yeux, petite Na Ri, mais elle les retenait pour ne pas pleurer devant cette administration qui ne la prenait pas au sérieux. Elle était une fée, c’était tout, et cela la blessait quand les gens ne la croyaient pas. Elle avait envie de taper contre les murs, contre ce bureau, contre tout ce qui l’entourait pourvu qu’on la comprenne, mais elle se retenait. Elle restait calme face à ces idiots, et fière, la tête bien droite, les jambes croisées, et ses jolies ailes de fée aux reflets multicolores bien hautes dans son dos. Elle n’avait peur de rien, et surtout pas d’eux, et elle allait leur prouver. « mademoiselle chi, nous avons, au cours de cette année, remarqué quelques comportements étranges de votre part. afin de vérifier que vous n’êtes pas un danger pour vous-même ou pour autrui, nous vous avons pris un rendez-vous avec monsieur nam, le professeur chercheur psychologue » Elle se contenta d’acquiescer, alors qu’au fond elle était en colère. Elle était censée être en vacances, tout le monde devait être en vacances, et elle devait avoir ce stupide rendez-vous avec quelqu’un qui allait encore essayer de lui prouver qu’elle avait tort. Mais c’était eux, qui avaient tous tort. Elle se leva, tapa sur le bureau avec force et s’en alla, fulminante. Mais elle allait faire comme ils avaient demandé. Il voulait simplement voir qu’elle n’était pas (ou tout du moins plus) un danger, et elle allait leur prouver. Elle toqua doucement contre la porte du bureau qu’on lui avait indiqué. Elle était sûre qu’elle allait tomber sur quelqu’un d’aussi énervé qu’elle de se trouvait ici alors qu’il pourrait se reposer. Elle ouvrit sans réellement attendre une réponse, et se présenta. « bonjour, je suis chi na ri, on m’a demandé de venir vous parler », puis elle attendit, ne sachant pas trop quoi faire, n’étant jamais allé de sa vie chez un psy… d’ailleurs, il était vraiment psy, lui ?