color theory (feat. nam hyeri)
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color theory (feat. nam hyeri) | Dim 26 Fév - 23:55 Citer EditerSupprimer
tenue
Elle fume une cigarette, attendant sur le bord du trottoir le prochain bus pour rentrer, trop têtue pour accepter qu’il la ramène en voiture ; chaque minute passée avec lui elle a l’impression d’étouffer et se perdre. Elle a envie de frapper dans quelque chose, se défouler, crier, quelque chose. Mais elle ne peut le dire à personne alors elle garde cette espèce de mélange d’angoisse et de colère existentielle qui la ronge petit à petit et inévitablement, au point que parfois elle en oublie de respirer ; il n’y a aucun mot qui pourrait plus l’apaiser que « C’est fini » mais elle ne sait pas comment s’y prendre ; elle pensait savoir et maintenant elle est perdue dans des engagements qui deviennent de plus en plus sérieux… Comme si le collier d’une valeur inestimable se resserrait autour de son cou, que cette robe l’étouffait, que ses talons l’empêchaient d’avancer. Elle ferme les yeux une fois qu’elle prend place sur un siège ; elle regarde le paysage sombre qui se dessine progressivement sur les vitres, le regard vide de rêveries et d’espoir ; ici elle peut faire tomber son masque d’enthousiasme. Personne ne la regarde de toute façon. Doucement, elle marche le long de l’allée et compose le code d’une lenteur accablante ; il n’y a personne, elle n’a pas besoin de jouer la comédie alors elle enlève ses chaussures qui la tuent à petit feu et inspire profondément, tentant de garder son calme tout en enlevant son collier et tous ces bijoux qui l’alourdissent. Dans le procédé, l’impatience et la colère prend le dessus et elle finit par violemment lancer le collier qui roule jusqu’au bout du couloir. Fatiguée alors, elle se laisse glisser le long du mur avant de recevoir un appel du fiancé en question qui lui demande si elle est bien arrivée « Oui oui, je suis arrivée à la maison, ne vous en faite pas » elle dit en balayant ses larmes du revers de la main « Bonne soirée et merci ». Elle raccroche et pose le téléphone à côté d’elle avant de fermer les yeux. Elle ramène ses genoux vers elle, faisant traîner la longue robe bleue nuit sans s'en soucier. « C'est fini... ». elle chuchote avant de se traiter d'idiote la seconde d'après
Elle fume une cigarette, attendant sur le bord du trottoir le prochain bus pour rentrer, trop têtue pour accepter qu’il la ramène en voiture ; chaque minute passée avec lui elle a l’impression d’étouffer et se perdre. Elle a envie de frapper dans quelque chose, se défouler, crier, quelque chose. Mais elle ne peut le dire à personne alors elle garde cette espèce de mélange d’angoisse et de colère existentielle qui la ronge petit à petit et inévitablement, au point que parfois elle en oublie de respirer ; il n’y a aucun mot qui pourrait plus l’apaiser que « C’est fini » mais elle ne sait pas comment s’y prendre ; elle pensait savoir et maintenant elle est perdue dans des engagements qui deviennent de plus en plus sérieux… Comme si le collier d’une valeur inestimable se resserrait autour de son cou, que cette robe l’étouffait, que ses talons l’empêchaient d’avancer. Elle ferme les yeux une fois qu’elle prend place sur un siège ; elle regarde le paysage sombre qui se dessine progressivement sur les vitres, le regard vide de rêveries et d’espoir ; ici elle peut faire tomber son masque d’enthousiasme. Personne ne la regarde de toute façon. Doucement, elle marche le long de l’allée et compose le code d’une lenteur accablante ; il n’y a personne, elle n’a pas besoin de jouer la comédie alors elle enlève ses chaussures qui la tuent à petit feu et inspire profondément, tentant de garder son calme tout en enlevant son collier et tous ces bijoux qui l’alourdissent. Dans le procédé, l’impatience et la colère prend le dessus et elle finit par violemment lancer le collier qui roule jusqu’au bout du couloir. Fatiguée alors, elle se laisse glisser le long du mur avant de recevoir un appel du fiancé en question qui lui demande si elle est bien arrivée « Oui oui, je suis arrivée à la maison, ne vous en faite pas » elle dit en balayant ses larmes du revers de la main « Bonne soirée et merci ». Elle raccroche et pose le téléphone à côté d’elle avant de fermer les yeux. Elle ramène ses genoux vers elle, faisant traîner la longue robe bleue nuit sans s'en soucier. « C'est fini... ». elle chuchote avant de se traiter d'idiote la seconde d'après
codage, neon demon
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Re: color theory (feat. nam hyeri) | Mer 15 Mar - 20:58 Citer EditerSupprimer
« Euh... comment ça marche ce truc ? » Hye Ri, c'est un génie des sciences. Hye Ri, tu lui donnes n'importe quel calcul, elle le fait de tête. Hye Ri, c'est une future employée de la NASA. Mais Hye Ri ne sait pas comment faire fonctionner une machine à laver. Malheureusement, elle ne se trouvait pas au dortoir pour s'occuper de ses vêtements sales, tout simplement parce que la dernière fois qu'elle les avait mis là-bas à laver, ses culottes avaient disparu. Très sincèrement, elle préfère que l'affaire s'arrête là plutôt que de chercher à savoir qui est le pervers qui les a récupéré. Ses parents n'étant pas à la maison pour lui nettoyer son linge et n'ayant pas envie que Se Ra se moque d'elle à cause de ça - d'ailleurs elle doutait qu'elle soit capable de l'aider de toute façon - elle préférait profiter du fait qu'elle s'incruste chez Soko qui avait la maison pour elle seule plutôt que de ne rien avoir à se mettre sur les fesses pour la semaine suivante. Hye Ri allait peu souvent chez son amie. Leur mode de vie était totalement différent, leur famille aussi et puis la blonde n'était pas très à l'aise à l'idée de se trouver dans un milieu non familier en présence de personnes qu'elle ne connaissait pas. Par contre, se trouvant actuellement seule, elle n'était pas gênée mais avait hâte que Soko ramène ses fesses, parce que seule dans une maison qui faisait le double de la sienne, elle avait un peu peur. Comme du fait que les Moon rentrent sans que cela soit prévu, ou alors qu'elle fasse une catastrophe avec la machine à laver. En vérité elle avait cherché la notice sur internet, mais elle ne comprenait rien avec les produits à mettre. Hye Ri n'avait pas envie de casser la machine, et encore moins l'argent pour la rembourser dans ce cas-là. Heureusement, elle entendit la porte d'entrée. Puisque aucun son suivait, elle supposa que c'était Soko, ou un voleur. En plein jour oui. Elle se dirigea vers l'entrée, contente de retrouver son amie, et rencontra en chemin un collier d'une certaine valeur. « T'es tellement riche Soko que les trucs qui brillent poussent même dans la maison ! » s'écria-t-elle pour plaisanter. Mais en voyant sa tête, elle n'avait pas envie de rire. Hye Ri soupira intérieurement. La compassion, c'était pas trop son truc. « Oh ma chérie.. » fit-elle en la prenant dans ses bras, après s'être assise à ses côtés. « Sors avec moi, je saurais mieux te satisfaire et en plus tu m'aimes déjà. J'ai pas d'argent à t'offrir pour le moment, mais t'inquiète, quand je serais une riche chercheuse pour la NASA, je viendrais me présenter à tes parents. » Son humour était la seule chose qu'elle avait pour parer la tristesse.