on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun
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on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Mer 1 Mar - 22:20 Citer EditerSupprimer
On n'allait pas se mentir. Hye Ri, un jour de repos, pendant les vacances, ce n'était pas le genre à faire ses devoirs. Même si elle était studieuse, elle les faisait comme n'importe quel élève qui se respecte : le week-end avant la rentrée. Pour le moment elle était affalée comme une merde dans le canapé, allongée de tout son long, la tête sur le côté pour regarder les dessins-animés à la télé, et un bol énorme de chips sur le ventre. Mais dans le genre énorme, les bols à punch. Depuis son levé le matin, elle n'avait pas bougé, même pas pour prendre son téléphone, toujours en charge dans sa chambre, branché depuis la veille au matin. De toute façon, elle n'avait pas besoin d'aller voir, elle savait très bien que personne ne lui avait envoyé de messages, puisqu'elle ne répondait jamais, ou une fois sur trente quatre. Seulement sa famille avait le privilège des réponses rapides, mais uniquement parce que ses parents étaient partis en vacances et qu'avec sa soeur elles étaient les maîtresses de maison. Enfin à leurs âges, ils n'avaient pas trop de soucis à se faire et Hye Ri était souvent seule ; Se Ra allant batifoler à droite et à gauche, la laissant comater seule. Manger des cochonneries tout le temps lui allait bien pourtant, elle ne mangeait rien en période scolaire, trop occupée à travailler, elle perdra bien tout ce poids plus tard. Et puis elle se disait qu'elle était large avant d'être obèse. Pourtant, la blonde dû lever ses charmantes fesses du canapé, par dépit, à cause de la porte qui venait de sonner. Intérieurement, elle priait pour que se soit le facteur et non quelqu'un qu'elle connaissait, en plus elle était en pyjama. Pas le pyjama normal non, un short, des chaussettes, un sweat à capuche et une vieille robe de chambre, sans parler de sa tête décoiffé. On croirait une autre personne lorsqu'elle sort pour travailler. Après avoir tendu le bras pour poser le bol et fait une mini pirouette pour descendre - tomber - du canapé, elle alla mollement voir qui était à la porte. Et finalement ce n'était pas le facteur. Elle faillit refermer directement la porte, aussi aimable soit-elle avant d'avoir un arrêt. ‹ Min Se Yun ? Tu fous quoi chez moi ? T'es pas mort ? › Elle n'avait pas vu son prétendu meilleur ami depuis un moment, mais elle savait qu'il était doué pour la sonner - c'était le cas de le dire - quand il avait besoin. Elle le prit par le poignet pour le faire rentrer de force (ou pas) à l'intérieur : ‹ Maintenant que t'es là tu pars. › C'est qu'il lui avait presque manqué, cet idiot.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Dim 5 Mar - 17:13 Citer EditerSupprimer
Revenir de vacances était toujours toute une épreuve. Il ne s’était pas attendu à passer des vacances tranquilles, ça non, surtout pas avec le projet qu’ils avaient eu Ji Hwan et lui de découvrir un peu le mystère caché derrière le triangle des Bermudes, mais… il ne s’était pas non plus attendu à une telle catastrophe. Enfin. Il était maintenant de retour et… il avait une réalité à aller affronter. Il n’en avait pas vraiment envie, oh jésus, il n’en avait pas du tout envie même. Il avait la peur au ventre, des gouttes de sueurs perlaient sur son front à cause du stress. Cela faisait longtemps qu’il ne lui avait pas donné de nouvelles, qu’il n’était pas venu la voir, et quand… quand elle saurait pourquoi, il ne donnait pas cher de sa peau. Certes, c’était sa meilleure amie, certes, il savait qu’il pouvait lui faire confiance, certes, ce n’était qu’une femme et il avait l’avantage sur elle… mais… elle était genre… il ne savait pas bien comment l’expliquer, mais il avait une peur bleue d’elle, parfois, et surtout quand il savait qu’il avait fait une connerie. La queue entre les jambes, les oreilles bien basses, comme un chien qui avait fait pipi sur le tapi, il était allé sonner à sa porte, priant un peu, il l’avouait, pour qu’elle ne lui ouvre pas, et qu’elle soit absente… mais… c’était loupé. Elle était là, en face de lui, et il lui fit un timide salut de la main, la tête rentrée dans les épaules comme s’il cherchait à se cacher derrière lui-même. Elle lui demanda de partir mais… Non ! il avait déjà pris son courage à deux mains pour venir, s’il partait maintenant, il était certain qu’elle ne le verrait pas avant de long mois. « nan attend ! » il se glissa dans l’embrasure de la porte, rentrant chez elle sans permission, et claquant ensuite la porte derrière lui. Il lui fit un sourire un peu penaud, se balançant sur ses pieds. « j’ai genre… des trucs à te raconter je crois, et je pense que ça va pas te plaire… ? mais d’aboooord.. comment ça va ? » commença-t-il, se grattant le haut d’une de ses joues pour trouver de quoi s’occuper. « j’ai mis une fille enceinte, et ensuite je lui ai dit d’aller se faire foutre, que je voulais pas du gamin d’une pute » il lâcha d’une traite, rapidement, articulant à peine. C’était un mensonge, un gros. Il espérait que cela l’aiderait à annoncer la véritable nouvelle, que ce gros mytho ferait que sa véritable bêtise soit moins impressionnante. Avant qu’elle ne s’énerve, il s’empressa de dire : « non c’est pas vrai… mais j’ai fait une grosse connerie quand même » Il n’osait pas vraiment lui avouer la vérité, pas tout de suite.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Mer 15 Mar - 18:14 Citer EditerSupprimer
Le truc que Hye Ri ne comprendra jamais, c'est comment elle pouvait attirer autant les gens, les cas désespérés. Elle n'était la personne la plus aimable du monde, du moins elle ne donnait pas envie de se confier. Au lieu de ça, elle servait d'assistante sociale à tout le monde, notamment Se Yun qu'elle aurait déjà tué sur place si elle avait des lasers à la place des yeux. Aucune nouvelle depuis des semaines et il revenait comme une fleur chez elle. En plus il devait se douter de la réaction de sa meilleure amie, qui avait tout d'un bourreau. Il avait beau dire que les femmes étaient inférieures, il avait bien peur de la blonde. Elle aimait malgré tout cet idiot, mais elle ne savait pas comment elle faisait pour le supporter, pour supporter un macho pareil. Elle savait dans le fond que c'était un gamin perdu et que son rôle était de le redresser, mais si elle savait à quel point elle avait pu manquer à son rôle de meilleure amie dernièrement. Hye Ri tapait du pied, les bras croisés et attendait une explication valable avant de le tuer, histoire d'avoir la conscience tranquille, mais elle sentait la colère monter, parce que ses explications bredouillantes commençaient mal. « Min Se Yun je vais te tuer » lâcha-t-elle d'un ton plat, d'une traite, à peine son gros mensonge sortit, et son poing déjà serré. Il savait bien qu'elle avait la main leste et qu'il ne sortirait pas de là sans qu'il y ait un contact physique violent. Il avait l'habitude. Mais la suite ne l’apaisa pas. « Dépêche-toi de me dire ce que tu as à me dire, sans tourner autour du pot. » Elle respira un bon coup pour se calmer. « Vas t'asseoir sur le canapé. Maintenant. » Dans sa façon aimable de l'inviter à « se mettre à l'aise ». Elle alla remballer un peu le bordel qu'elle avait fait dans le salon, couper le son de la télé pour ne pas distraire Se Yun, le laissant d'ailleurs se débrouiller. Bah, il était déjà venu quelques fois, d'ailleurs toujours quand Se Ra et ses parents n'étaient pas là. Pour l'une, elle ne voulait pas qu'il voit sa soeur parce qu'elle le connaissait un minimum, lui avec la gente féminine, et elle ne voulait pas que ses parents pensent qu'elle a des mauvaises fréquentations. Non, juste qu'ils se fassent des idées entre elle et son meilleur ami. Franchement, elle le voyait mal en couple et plaignait sa future copine. Même si entre eux, c'est elle qui portait la culotte. Et Se Yun, la queue entre les jambes.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Sam 18 Mar - 12:30 Citer EditerSupprimer
Il avait essayé de détendre l’atmosphère avec une petite blague, mais le regard que lui lança sa meilleure amie, ainsi que les paroles qui sortirent de sa bouche lui indiquèrent que ce n’était sûrement pas une bonne idée. Il n’avait pas vraiment envie de mourir, ce n’était pas son souhait le plus fort, loin de là, et même s’il savait au fond qu’elle n’en ferait rien (parce que malgré son caractère de petit merdeux, elle l’aimait quand même), il savait qu’il allait tout de même subir quelques représailles et parce qu’il l’avait évité pendant bien trop longtemps, et parce qu’il avait fait une connerie. Il avala presque sa salive de travers, et alla s’installer comme elle lui avait demandé, obéissant à son ordre sans même tenter de la contredire, les jambes serrées, et les mains crispées sur ses genoux alors qu’il tentait de se faire plus petit. Elle voulait qu’il soit direct, mais il ne savait pas vraiment si c’était une bonne idée. « eum » il commença, et savait que c’était déjà mal parti. Il essayait de trouver une solution pour tout avouer le plus vite possible, comme on arracherait un pansement ou une bande de cire. « disons que, tu vois, l’autre jour, enfin, l’autre jour c’était il y a peut-être genre un mois ? » Il avait choisis de raconter l’histoire longue, pour retarder le moment fatidique. « j’étais au dortoir, tranquille, et il y a la vice-pré qui a débarqué, et je me suis dis « tiens, et si je lui faisais une petite blague ! » » Il mimait un peu ses pensées, reprenant parfois du poil de la bête pour tout de suite un peu se rétrécir. « alors du coup, j’ai commencé à lui préparer un thé, gentiment, et j’ai mis du poivre dedans, genre, tout le pot de poivre » Il sourit. Ouais, il restait toujours persuadé que cela aurait pu être une très bonne blague à faire, et que ça aurait été très drôle si elle l’aurait bu. « maiiiiis, bah, je crois qu’elle a dû le remarquer, ou qu’elle s’est dit que c’était sûrement chelou que moi, se yun, je lui offre un thé comme ça, et elle a dû se dire « oh tient, et si je lui balançais sur la gueule » alors elle la fait » Son visage avait cicatrisé, mais il s’était retrouvé rouge et avec quelques cloques pendant des jours et des jours, cela lui avait paru interminable. « du coup, moi, je suis vite parti dans la salle de bain pour rincer tout ça, et rafraichir un peu, maiiiiiiiiis elle a débarqué et elle s’est mise à genre mettre du sel sur ma face » Il grimaça en se souvenant de la douleur. Quelle sale pute ! « dooonc, je me suis énervé, et je me suis mis à lui balancer plein d’objets dessus, et une chose en entraînant une autre, je sais pas comment on en est arrivé là, c’était vachement soudain, bah je l’ai menacé de la balancer par la fenêtre, mais je l’ai pas fait hein ! » Rapidement il ajouta le dernier élément. Non, il ne l’avait pas jeté par la fenêtre, mais il aurait dû, et parfois même il regrettait encore de ne pas l’avoir fait. « et puis je lui ai donné un coup de poing, parce qu’elle m’avait trop énervé » il avait dit sa dernière phrase si vite qu’il se demanda si elle avait compris ce qu’il venait de dire. Il montra son poignet encore plâtré. « j’ai tapé dans le mur après et je suis parti » finit-il.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Sam 18 Mar - 14:08 Citer EditerSupprimer
Les conneries de Se Yun, elle pensait déjà toutes les connaître, les avoir toutes vues, et l'avoir puni pour chacune d'entre elles. Son but était d'en faire un homme, et de lui faire regretter chaque écart pour qu'il ne recommence pas. Alors elle se demandait comment il avait pu faire pire cette fois-ci, à croire qu'il tentait de trouver des bêtises chaque fois plus originales que la précédente pour la rendre complètement folle. Il ne fallait pas croire, ses cheveux blonds étaient dus à un vieillissement précoce à cause de lui. Le temps de ranger un peu le salon, elle essayait de relativiser en supposant qu'il ne pouvait pas faire pire que ce qu'il avait déjà fait et qu'elle n'aurait jamais envie autant de le tuer que lorsqu'il traite une femme comme une merde. Hye Ri était loin d'être féministe, la cause de la femme elle s'en foutait, mais à l'entendre parler de ses congénères parfois d'une manière irrespectueuse, elle avait à chaque fois envie de défiler seins nus avec le FEMEN. La jeune femme retourna s'asseoir et le regarda profondément dans les yeux, attendant ses explications, débutant par un prologue. Elle leva les yeux au ciel ; elle trouvait toujours inutile de passer par quatre chemins pour dire quelque chose. Elle était sûr qu'il ne mentait pas, c'était du Se Yun tout craché à avoir envie d'emmerder le monde ; et incapable de rester tranquille. En plus pour faire des conneries débiles, non mais du poivre dans du thé, il y avait plus malin quand même. Puis elle souffla en entendant la réaction de la victime, en levant les yeux au ciel, soudainement satisfaite de ne pas faire partie de ses fraternités débiles. La vice-présidente n'est pas plus intelligente, Hye Ri supposa que son passage à ce rôle chez les Gumiho se fit en passant sous le bureau, sans connaître la jeune femme particulièrement. Au final, elle ne savait pas qui était la victime dans tout ça, et fut un peu déçue car elle s'attendait à pire. Bon, la dernière partie de l'histoire était plus hard quand même. « C'est tout ? J'aurais préféré que tu mettes une nana enceinte. Enfin j'aurais eu une raison de t'engueuler avec violence, là... Y a juste le coup de poing qui est grave. » Min Se Yun et son éternelle impulsivité. Hye Ri aurait réagi pareil en fait, sauf qu'elle n'aurait jamais eu l'idée du poivre dans le thé. Mais ce qu'il avait fait était mal. Elle se leva pour se mettre devant lui, profitant d'être plus haute que lui pour le secouer par les épaules. «T'es débile ou quoi ? Il s'est passé quoi dans ta tête à ce moment-là ? Et c'est pour ça que t'as disparu pendant un mois ? Tu te sers de ton cerveau des fois ? En plus on frappe pas les filles ! C'est ta faute, tu l'as cherché ! Je vais te mettre au couvent si tu continues, espèce d'imbécile ! » Elle se mit à côté de lui et montra son poignet. « C'est là que t'as mal ? » demanda-t-elle en secouant le poignet négligemment pour lui faire mal. Pour une fois qu'elle n'avait pas à le frapper. « Et qu'est-ce qu'elle est conne aussi ta vice-présidente, t'es dans une fraternité d'abrutis ? »
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Sam 18 Mar - 19:58 Citer EditerSupprimer
Il avait fini son histoire, et attendait anxieusement la réaction de sa meilleure amie qui ne se fit pas attendre. Il en fut un peu surpris, d’ailleurs, et réalisa qu’il avait peut-être attendu tout ce temps alors qu’il n’avait rien eu à craindre. Elle semblait agacée par son attitude, par ce qu’il avait fait, peut-être un peu réprobatrice, mais rien de plus. Il se permit de se détendre un peu, relâchant les muscles de ses épaules et de ses cuisses. Il restait aux aguets en sa compagnie, et l’observa curieusement lorsqu’elle se releva, lâchant un petit cri lorsqu’il se fit secouer comme un prunier sans pouvoir s’en échapper. Il laissa échapper un petit rire (il n’avait pas pu le contrôler), tellement rassuré de finalement n’avoir pas fait une aussi grosse connerie qu’il l’avait pensé. Mais il ne savait pas qu’il n’était pas au bout de ses peines. Son poignet se fit secouer, et il ne put s’empêcher de crier de douleur, attrapant son bras avec son autre main pour le protéger. « t’es foooolle ça fait super mal ! » il avait les larmes aux yeux, et les retenait avec difficulté. C’était bientôt guéri, mais ça ne l’était pas encore, et il n’avait pas envie de retarder la guérison. « j’suis pas débile ok ! » Si, il l’était, il le savait même (enfin, il ne se considérait pas vraiment comme débile, mais savait qu’il était loin d’être intelligent), mais il n’aimait pas quand on lui faisait remarquer. « elle m’avait énervé, alors je l’ai frappé ! c’était ça ou je la tuais donc bon… » Cette défénestration à laquelle il pensait tous les jours. « un mois, ouais, mais… c’est parce que je suis parti en vacances aussi ? » Pendant une bonne semaine. Il savait qu’il aurait peut-être dû la prévenir de ça avant de partir, mais il avait un peu l’impression que ce voyage s’était fait sur un coup de tête monumental. « elle l’a cherché ! je n’ai fait que me défendre en plus…. et le couvent c’est pour les filles » Il croisa ses bras, gardant bien caché son poignet pour qu’elle ne puisse plus l’atteindre. « ouais, elle est conne, merci de le remarquer ! » Une fraternité d’abrutis… il se mit à réfléchir à tous les énergumènes qui se paraient de la belle couleur bleue et du nom gumiho, il s’imagina le dortoir dans une soirée active et… « je crois qu’on est pas mal nombreux à être des abrutis » Il soupira. Il y avait des gros cas parmi eux, des très gros cas pas mal inquiétants (peut-être en était-il un aux yeux des autres) « je crois même qu’elle a été élue par défaut… personne d’autre ne voulait le rôle » Il ajouta. En même temps, qui voudrait d’un rôle pareil ? Sûrement pas lui. Mais cela avait été aussi une bien piètre idée de mettre une femme à la tête. Heureusement que le président était un homme. Puis, il se fit un tout petit peu plus penaud, même s’il aurait préféré faire le fier. « tu m’en veux, alors ? ou pas… ? » Il planta ses yeux dans les siens.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Dim 26 Mar - 17:10 Citer EditerSupprimer
Le problème avec Se Yun, c'est que l'engueuler c'était comme engueuler un gamin, mais un gamin difficile à gérer qui s'en fichait de ce que ses parents disaient. Si ça continuait, elle allait vraiment appeler Pascal Le Grand Frère. Et puis il commençait à se détendre, à reprendre confiance, Hye Ri sentait qu'elle échappait à son rôle et fallait qu'elle le réveille, mais à vrai dire, de sa part elle s'attendait plutôt à ce qu'il lui avoue un meurtre et elle ne serait pas surprise qu'en pleine nuit il l'appelle pour lui demander de l'aider à cacher le corps. Le pire c'est qu'elle le ferait. L'entendre rire alors qu'elle se voulait sérieuse, elle avait encore plus envie de lui en mettre une. Il testait souvent ses limites, mais son insolence l'énervait surtout que pour une fois, elle était en position de force par rapport à lui. « C'est le but, grosse nouille ! » Parfois, elle se servait du fait qu'elle doive le punir pour lui faire mal consciemment, au moins elle pouvait refouler sa violence sur quelqu'un, et puisqu'il disait si bien que les femmes étaient plus faibles, elle ne se donnait pas vraiment de limites. Mais pourtant elle avait veillé à ne pas lui casser une seconde fois le poignet, bien que ça aurait pu être marrant. « Et t'aurais pas pu la tuer que j'ai une vraie raison de t'engueuler ? Ou qu'on se fasse un truc fun pendant les vacances, parce que tu pars en vacances mais même pas tu fais un truc avec ta meilleure amie, petit con. » Ouais, elle s'était ennuyée et connaissant Se Yun, il était parti avec ses copains ou quelque chose comme ça pendant les vacances, sans penser à elle. Elle aurait pu être jalouse si elle le détestait pas en ce moment même. « Et pourquoi t'es pas président ? T'es le roi des abrutis. » Elle esquissa un sourire, contente de sa punchline, avant de reprendre son sérieux, montrant qu'elle lui en voulait de l'avoir ignoré et d'avoir encore fauté, mais surtout de l'avoir snobé. « Bien sûr que je t'en veux, ça fait je sais pas combien de temps que j'entends les conneries que tu fais, même les gens viennent me raconter ce que tu fais comme si j'étais ta mère, ta copine ou je sais pas quoi, tu me parles pendant un mois et tu reviens comme ça, à la fin des vacances en me racontant que t'as tabassé une fille, tu t'attends à quoi ? Ah, je te déteste vraiment Min Se Yun. » Elle se laissa tomber à côté de lui sur le canapé. « Je dois aller fracasser ta vice-présidente aussi pour t'avoir fait du mal ou..? » demanda-t-elle, laissant entre-voir une once d'affection pour lui, et de bienveillance.. d'une certaine manière.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Mar 28 Mar - 20:40 Citer EditerSupprimer
Il se demandait parfois s’il n’avait pas des tendances masochistes. Il n’aimait pas particulièrement la douleur, ça il le savait, mais il se retrouvait si souvent en face à face avec celle-ci, sans qu’il ne le cherche de lui-même, qu’il finissait parfois par se demander si inconsciemment il n’aimait pas la souffrance physique. Il l’avouait, parfois il trouvait qu’il le cherchait lui-même, mais il était un peu idiot, et il ne s’en rendait compte que lorsqu’il était déjà trop tard. Avec une mine toute penaude, il répondit : « j’ai faillis la tuer, mais si je l’avais fait je me serais retrouvé en prison ? et tu m’aurais encore moins vu du coup » L’envie de la jeter par la fenêtre avait été forte, bien trop forte, mais il avait encore une once de raison en lui qui l’avait poussé à se dire… il était bien trop flippé pour passer une partie de sa vie enfermée entre 4 murs en compagnie de gars sûrement bien plus baraqués que lui. « je te payerais un weekend cool avec moi pour me rattraper » Il marmonna alors, avec un sourire, pour essayer de se faire pardonner, un peu, même s’il n’était pas sûr qu’elle accepterait son offre. Il se demandait déjà quelles destinations pouvaient être intéressantes pour seulement deux jours… ils ne pourraient certainement pas partir en safari au Kenya. Il ne savait pas s’il devait être fier d’avoir fait parler de lui (il aimait bien qu’on remarque ses exploits) ou s’il devait s’en cacher (ce n’était peut-être pas quelque chose dont il fallait se venter ?)… en tout cas, il y avait une seule chose dont il était certain : il avait énervé Hye Ri. « euh, non, vaut mieux pas » Il n’avait pas vraiment envie que Hye Ri s’en mêle. D’un parce qu’il n’avait pas spécialement envie qu’elle se blesse, de deux parce qu’il ne voulait pas empirer sa situation avec la vice-présidente (qu’il évitait toujours à ce jour), et de trois, et c’était bien la raison principale, il ne souhaitait pas qu’une femme, qui qu’elle puisse être, se batte à sa place… question de fierté. « j… pour l’instant j’attends que ça se tasse » Il lui fit un sourire, malgré le fait qu’il se sentait encore anxieux vis-à-vis de cette situation-là, mais aussi de celle où il se trouvait avec sa meilleure amie. « de toute façon elle ne mérite pas ton attention » il se mit à jouer avec ses doigts, pendant une ou deux minutes où il n’osa plus rien dire, avant de se tourner un peu vers la jeune femme. « tu m’en veux beaucoup beaucoup ? » C’était vrai que chaque jour il jouait les durs, à se battre avec tous ceux qu’il croisait, mais au fond il n’arrivait toujours pas à gérer les sentiments qu’il ressentait… comme en cet instant, la culpabilité. « je peux faire quoi pour me rattraper ? » demanda-t-il alors.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Jeu 20 Avr - 18:19 Citer EditerSupprimer
« Mais non. Tu l'aurais tué, tu m'aurais appelé, certes, je t'aurais engueulé, mais après on l'aurais enterré et basta. Tu réfléchis ? » En vrai, au fond d'elle, Hye Ri aurait grave flippé qu'ils se fassent prendre, mais elle aurait adoré faire ça comme dans les films américains, sans l'option où tout le monde meurt à la fin. Mais après tout ils étaient dans un cadre parfait avec le milieu scolaire ! Se Yun savait même pas ce qu'il avait raté, pour une fois qu'il pouvait faire une grosse connerie avec l'approbation de sa seconde mère. « Je suis sûre que je t'aurais même plus vu que pendant ces vacances. Je serais venue te voir en prison tout les jours en me moquant de toi. Je t'aurais aussi ramené des magasines porno,
il parait que tu ressors gay en général. » Elle soupira. C'est vrai que ça lui avait manqué de ne pas le voir, et elle était trop fière pour envoyer des messages alors se fut silence radio tout ce temps. Un week-end ne suffirait pas, mais elle avait néanmoins une idée derrière la tête. « D'accord. Un week-end. Aux Etats-Unis. » Hye Ri qui avait envie de poursuivre ses études aux USA, voir même être embauchée comme par magie à la NASA devait bien faire un tour de repérage. Et comme elle savait Se Yun qui n'était pas en position de lui refuser quoique se soit, c'était l'occasion. Hye Ri leva les yeux. Elle savait qu'il aurait honte si elle venait à le défendre, même si elle avait sérieusement une envie puissante d'aller dire ce qu'elle pense à la vice-présidente. « Si je me battais avec quelqu'un, peu importe une fille ou un garçon, que c'est partie d'une connerie mais que j'ai eu quelque chose de cassé, tu aurais pas envie de faire savoir ta façon de penser ? Excuse-moi d'être une bonne amie, mais quand mon meilleur ami vient pleurer à ma porte parce qu'une fille la tabassé, j'ai pas envie de rester les bras croisés », fit-elle d'un ton agacé. « Alors oui je t'en veux beaucoup, déjà d'avoir fait le con, et ensuite de ne m'avoir rien dit et ignorer, je suis sensée être quoi moi dans tout ça ? Un bouche-trou ? Ou tu viens juste parce que sinon je t'aurais chopé à la rentrée et tu voulais pas que je t'engueule en public ?Tu fais le con avec tes potes mais y a des gens qui tiennent à toi et si parce que je suis une fille ce que je te dis rentre par une oreille et ressors par l'autre, je vais te montrer que j'ai plus de couilles que toi. » Elle soupira encore. Hye Ri n'avait pas pour habitude de s'emporter, mais c'était récurent quand elle lui disait de façon crue sa manière de penser, pou qu'il comprenne mieux.
il parait que tu ressors gay en général. » Elle soupira. C'est vrai que ça lui avait manqué de ne pas le voir, et elle était trop fière pour envoyer des messages alors se fut silence radio tout ce temps. Un week-end ne suffirait pas, mais elle avait néanmoins une idée derrière la tête. « D'accord. Un week-end. Aux Etats-Unis. » Hye Ri qui avait envie de poursuivre ses études aux USA, voir même être embauchée comme par magie à la NASA devait bien faire un tour de repérage. Et comme elle savait Se Yun qui n'était pas en position de lui refuser quoique se soit, c'était l'occasion. Hye Ri leva les yeux. Elle savait qu'il aurait honte si elle venait à le défendre, même si elle avait sérieusement une envie puissante d'aller dire ce qu'elle pense à la vice-présidente. « Si je me battais avec quelqu'un, peu importe une fille ou un garçon, que c'est partie d'une connerie mais que j'ai eu quelque chose de cassé, tu aurais pas envie de faire savoir ta façon de penser ? Excuse-moi d'être une bonne amie, mais quand mon meilleur ami vient pleurer à ma porte parce qu'une fille la tabassé, j'ai pas envie de rester les bras croisés », fit-elle d'un ton agacé. « Alors oui je t'en veux beaucoup, déjà d'avoir fait le con, et ensuite de ne m'avoir rien dit et ignorer, je suis sensée être quoi moi dans tout ça ? Un bouche-trou ? Ou tu viens juste parce que sinon je t'aurais chopé à la rentrée et tu voulais pas que je t'engueule en public ?Tu fais le con avec tes potes mais y a des gens qui tiennent à toi et si parce que je suis une fille ce que je te dis rentre par une oreille et ressors par l'autre, je vais te montrer que j'ai plus de couilles que toi. » Elle soupira encore. Hye Ri n'avait pas pour habitude de s'emporter, mais c'était récurent quand elle lui disait de façon crue sa manière de penser, pou qu'il comprenne mieux.
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Re: on choisit pas sa famille, à croire que ses amis non plus w/ se yun | Sam 29 Avr - 18:00 Citer EditerSupprimer
Il sourit à ses paroles. C’était à ça que ça servait les amis, au fond, peut-être encore plus les meilleurs amis. Même si, il s’était tout de même dit, il ne lui aurait sûrement jamais avoué avoir commis un meurtre. Certes elle disait qu’elle l’aiderait, et il en ferait de même pour elle, mais il n’avait pas envie de la mêler à une sombre histoire. Son sourire s’agrandit encore. « je me serais trouvé un mari la bas, tout le monde se serait arraché mes faveurs, et j’aurais pu t’en présenter un aussi… je suis sûr qu’au fond, les mecs en prison, c’est des mecs bien » il ajouta, se demandant finalement ce que ça ferait d’aller en prison, et se disant que cela ferait bien sur son cv de badboy, un petit séjour en taule, même s’il doutait que la peine pour avoir tué quelqu’un ne soit qu’un petit séjour. Il sortit son téléphone, et ouvrit son calendrier. « seulement un weekend ? si déjà on se déplace, on pourrait le faire plus longtemps… » dit-il en essayant de trouver la date des prochaines vacances qu’ils auraient. Il fut cependant coupé par sa meilleure amie qui continua de parler… et se retrouva à ne plus savoir où se mettre. Il savait qu’elle avait raison, au fond, mais l’admettre, c’était une chose encore bien trop difficile. Ça lui faisait de la peine de l’avoir mis en colère, ça l’avait même bouffé de se cacher d’elle pendant si longtemps, la laissant dans l’ignorance de ses problèmes, et ça l’avait aussi travaillé de ne pas savoir ce qu’elle était en train de faire, ou si elle-même avait été dans la merde. « bien sûr que j’aurais voulu m’en mêler, je tiens à toi… mais je voulais pas me faire engueuler pour m’être battu, et j’avais pas non plus envie d’empirer la situation en amenant une tierce personne… j’crois qu’elle a rien dit à personne, alors j’avais envie que ça reste… eum… su en comité restreint. t’es pas un bouche trou du tout, mais » il ne trouvait pas les mots justes pour s’exprimer, il ne trouvait même plus quoi lui dire parce que lui-même ignorait pourquoi il était resté dans l’ombre si longtemps. « mais j’avais un peu honte, quand même, parce que genre, tout ça » il montra ses quelques blessures, certaines avaient un peu cicatrisé, comme celle à son oreille. « c’est qu’une fille qui a provoqué ça, et je l’avais dit à personne parce que j’avais pas envie que quelqu’un le sache, ça donne un coup dans la fierté » et dieu savait à quel point Se Yun était plein de fierté. L’archétype de l’homme qui, au final, est beaucoup trop orgueilleux pour son bienêtre. « et puis, je suis pas venu juste pour te raconter tout ça, ou me plaindre, ou quoique ce soit dans le même genre, c’est juste que j’devais quand même un peu expliquer ça » il montra son poignet. « et puis tu me manquais, quand même ». Un peu beaucoup, même, même s’il n’aimait pas l’avouer. « et maintenant je suis là » il lui fit un sourire angélique « et promis je recommencerai pas » ajouta-t-il, même s'il n'était pas plus incertain de s'il avait retenu la leçon.
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