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forever and beyond ⊹ jung jinkyung
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forever and beyond ⊹ jung jinkyung | Dim 5 Mar - 20:46
Revoir ce petit imbécile à l’université, c’était comme plonger la tête la première dans l’océan que représentait son passé. Ji Hye ne pouvait que se perdre dans ses souvenirs, souvenirs qui lui semblaient si lointain tant sa vie était différente maintenant.
Pourtant, tout cela n’était vieux que de quelques années. Quel âge avait-elle déjà… 14 ou 15 ans, peut-être ? Sans aucun doute à vrai dire, il serait malhonnête de sa part de dire qu’elle avait tout oublié et balancé à la poubelle de sa mémoire. S’il s’agissait du grand amour de sa vie, ça, elle ne le savait pas. Ce dont elle était sûre, c’était qu’il était bel et bien son premier et unique amour… Jin Kyung. Qui aurait cru, qu’elle, la petite fille de bonne famille qui résidait dans les quartiers chics de Séoul, allait finir par tomber sous le charme d’un garçon à la vie diamétralement opposée à la sienne ? Ils venaient de deux mondes si différents, et pourtant… Ji Hye revoyait encore aujourd’hui le petit chenapan qu’il était passer à côté de sa mère et lui soulever la jupe avant de partir en courant. La petite fille avait trouvé ça tellement inattendu qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de ricaner, ce qui lui avait valu quelques réprimandes d’ailleurs. Elle était loin de penser qu’ils allaient se recroiser par la suite et qu’ils allaient passer de plus en plus de temps ensemble. Elle était encore plus loin de penser que toutes ses bêtises, toutes ses blagues à deux balles et cabrioles rocambolesques allait faire chavirer son coeur d’adolescente. Que dire dans cette situation, elle ne le savait pas. Personne pour la conseiller pauvre petite, elle qui s’évertuait tant à cacher ses sentiments. N’était-elle pas tombée dans nues lorsqu’elle apprit qu’il avait finalement sauté le pas avec une fille qu’elle ne connaissait pas. Une noona, avaient-ils dit. Elle était certainement jolie… Certainement plus jolie que Ji Hye. Peut-être qu’elle était plus drôle aussi ? Plus entreprenante, qui sait ? Et puis finalement, la rouquine, brune à l’époque, ne pouvait s’empêcher de spéculer sur la relation nouvelle que Jin Kyung entretenait avec cette mystérieuse jeune femme. Car s’ils avaient fait ça tous les deux, c’était sans doute qu’ils s’aimaient, non ? Bien sûr, il n’y a que les amoureux pour faire ça …
Depuis qu’elle avait appris la nouvelle, Ji Hye les évitait, lui en particulier. Cela faisait quoi, deux semaines peut-être… Son coeur se serrait à l’idée de ne plus le voir, mais sa peine était encore plus grande à l’imaginer avec cette inconnue. Fuir était plus simple, elle ne voulait pas non plus écorcher sa fierté. Sa vie avait repris son cours, étouffante de banalité. Finies, les petites escapades après les cours. Elle qui avait même tanné son père pour aller dans un lycée public, moins strict que les établissements privés qu’elle avait fréquenté jusque là, ce qui rendait les choses beaucoup plus simples pour le voir. Supposément…Cela faisait longtemps que Ji Hye n’avait pas autant trainé les pieds pour sortir de cours. La vie était beaucoup moins drôle sans lui pour la faire rire mais…
Hein ?
Que faisait-il là cet idiot ?
Forever and beyond
Feat Jin Kyung ▬ ma tête de bite d'amour ♥
Revoir ce petit imbécile à l’université, c’était comme plonger la tête la première dans l’océan que représentait son passé. Ji Hye ne pouvait que se perdre dans ses souvenirs, souvenirs qui lui semblaient si lointain tant sa vie était différente maintenant. Pourtant, tout cela n’était vieux que de quelques années. Quel âge avait-elle déjà… 14 ou 15 ans, peut-être ? Sans aucun doute à vrai dire, il serait malhonnête de sa part de dire qu’elle avait tout oublié et balancé à la poubelle de sa mémoire. S’il s’agissait du grand amour de sa vie, ça, elle ne le savait pas. Ce dont elle était sûre, c’était qu’il était bel et bien son premier et unique amour… Jin Kyung. Qui aurait cru, qu’elle, la petite fille de bonne famille qui résidait dans les quartiers chics de Séoul, allait finir par tomber sous le charme d’un garçon à la vie diamétralement opposée à la sienne ? Ils venaient de deux mondes si différents, et pourtant… Ji Hye revoyait encore aujourd’hui le petit chenapan qu’il était passer à côté de sa mère et lui soulever la jupe avant de partir en courant. La petite fille avait trouvé ça tellement inattendu qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de ricaner, ce qui lui avait valu quelques réprimandes d’ailleurs. Elle était loin de penser qu’ils allaient se recroiser par la suite et qu’ils allaient passer de plus en plus de temps ensemble. Elle était encore plus loin de penser que toutes ses bêtises, toutes ses blagues à deux balles et cabrioles rocambolesques allait faire chavirer son coeur d’adolescente. Que dire dans cette situation, elle ne le savait pas. Personne pour la conseiller pauvre petite, elle qui s’évertuait tant à cacher ses sentiments. N’était-elle pas tombée dans nues lorsqu’elle apprit qu’il avait finalement sauté le pas avec une fille qu’elle ne connaissait pas. Une noona, avaient-ils dit. Elle était certainement jolie… Certainement plus jolie que Ji Hye. Peut-être qu’elle était plus drôle aussi ? Plus entreprenante, qui sait ? Et puis finalement, la rouquine, brune à l’époque, ne pouvait s’empêcher de spéculer sur la relation nouvelle que Jin Kyung entretenait avec cette mystérieuse jeune femme. Car s’ils avaient fait ça tous les deux, c’était sans doute qu’ils s’aimaient, non ? Bien sûr, il n’y a que les amoureux pour faire ça …
Depuis qu’elle avait appris la nouvelle, Ji Hye les évitait, lui en particulier. Cela faisait quoi, deux semaines peut-être… Son coeur se serrait à l’idée de ne plus le voir, mais sa peine était encore plus grande à l’imaginer avec cette inconnue. Fuir était plus simple, elle ne voulait pas non plus écorcher sa fierté. Sa vie avait repris son cours, étouffante de banalité. Finies, les petites escapades après les cours. Elle qui avait même tanné son père pour aller dans un lycée public, moins strict que les établissements privés qu’elle avait fréquenté jusque là, ce qui rendait les choses beaucoup plus simples pour le voir. Supposément…Cela faisait longtemps que Ji Hye n’avait pas autant trainé les pieds pour sortir de cours. La vie était beaucoup moins drôle sans lui pour la faire rire mais…
Hein ?
Que faisait-il là cet idiot ?
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Re: forever and beyond ⊹ jung jinkyung | Ven 10 Mar - 17:23
J’ai quinze ans lorsque je ressens le manque pour la première fois. Au début, je croyais que j’étais malade. J’suspectais un bonne grosse gastro au début parce que vu comment j’avais mal au ventre et l’envie de rentrer directement à l’orphelinat quand je me rendais compte qu’elle ne viendrait pas. Alors j’ai attendu, j’me suis forcé à essayer de m’amuser et à me reposer aussi mais pourtant les jours qui ont passés n’ont rien changés. Je me retrouvais toujours là au même point, allongé là-haut sur le toit à regarder les étoiles, à attendre le lendemain dans l’espoir de la voir. L’idée que j’étais malade passée, je me mis à penser que c’était elle qui était malade. Je me disais que peut-être elle était souffrante, partie en vacances ou alors qu’il y avait autre chose, mais qu’elle allait revenir. Pourquoi elle ne reviendrait pas ? Grande question de mon existence jusqu’à ce que à plusieurs reprises, je semblais la voir apparaître puis disparaître délibérément, comme si elle souhaitait m’esquiver. Pendant longtemps, j’me suis demandé si ce n’est pas les vapeurs de Marie Jeanne de mon colocataire de chambre qui me montaient à la tête mais si il y a bien une fois que le Jung Jin Kyung que je suis sait : c’est que je ne suis point fou !
Alors comme les réponses ne venaient pas à moi, je suis parti les chercher. J’ai séché deux heures de cours avant la fin des cours pour pouvoir me pointer devant son lycée. Je n’ai pas marché spécialement vite, encore moins couru et pourtant mon cœur battait plus vite que d’habitude, encore plus quand la cloche a sonné. Je me suis recoiffé cinq fois pour être certain de paraître bg, comme si le fait que je sois beau allait augmenter mes chances de la voir.
Les gens défilaient devant mes yeux, sûrement même des bons petits culs mais je ne les regardais même pas. Je voulais me la jouer cool à ne pas trop m’agiter partout, à faire genre qu’il était certain que je ne serai pas le dernier clampin à rester devant l’établissement parce que la personne que j’attends n’est pas là mais pourtant mon regard s’arrête partout. Sur tous les visages, trahissant une petite mimique agacée jusqu’à ce que je vois le sien au loin comme une évidence parmi milles. J’me suis arrêté net tout comme mon souffle et mon cœur à ce moment-là. Elle en a fait autant et je peux vous avouer que même aux jours d’aujourd’hui, j’ai pas compris sa réaction. Sous l’incompréhension mes sourcils se sont froncés et j’ai poussé un mec dont la tête apparaissait soudainement devant la mienne pour lui créer. « JI HYE ! » Je sais qu’elle m’a entendue, c’est pas comme si je n’avais pas crier comme un taré et que ma voix n’avait pas muée depuis mais pourtant, elle reste droite comme un piquet, comme si elle hésitait. « BAH VIENS ! » Je savais que les filles étaient vraiment un phénomène bizarre mais alors celle-là ...
Forever and beyond
Feat Ji Hye ▬ cette chose hystérique et cinglée de mon coeur ♥
J’ai quinze ans lorsque je ressens le manque pour la première fois. Au début, je croyais que j’étais malade. J’suspectais un bonne grosse gastro au début parce que vu comment j’avais mal au ventre et l’envie de rentrer directement à l’orphelinat quand je me rendais compte qu’elle ne viendrait pas. Alors j’ai attendu, j’me suis forcé à essayer de m’amuser et à me reposer aussi mais pourtant les jours qui ont passés n’ont rien changés. Je me retrouvais toujours là au même point, allongé là-haut sur le toit à regarder les étoiles, à attendre le lendemain dans l’espoir de la voir. L’idée que j’étais malade passée, je me mis à penser que c’était elle qui était malade. Je me disais que peut-être elle était souffrante, partie en vacances ou alors qu’il y avait autre chose, mais qu’elle allait revenir. Pourquoi elle ne reviendrait pas ? Grande question de mon existence jusqu’à ce que à plusieurs reprises, je semblais la voir apparaître puis disparaître délibérément, comme si elle souhaitait m’esquiver. Pendant longtemps, j’me suis demandé si ce n’est pas les vapeurs de Marie Jeanne de mon colocataire de chambre qui me montaient à la tête mais si il y a bien une fois que le Jung Jin Kyung que je suis sait : c’est que je ne suis point fou ! Alors comme les réponses ne venaient pas à moi, je suis parti les chercher. J’ai séché deux heures de cours avant la fin des cours pour pouvoir me pointer devant son lycée. Je n’ai pas marché spécialement vite, encore moins couru et pourtant mon cœur battait plus vite que d’habitude, encore plus quand la cloche a sonné. Je me suis recoiffé cinq fois pour être certain de paraître bg, comme si le fait que je sois beau allait augmenter mes chances de la voir.
Les gens défilaient devant mes yeux, sûrement même des bons petits culs mais je ne les regardais même pas. Je voulais me la jouer cool à ne pas trop m’agiter partout, à faire genre qu’il était certain que je ne serai pas le dernier clampin à rester devant l’établissement parce que la personne que j’attends n’est pas là mais pourtant mon regard s’arrête partout. Sur tous les visages, trahissant une petite mimique agacée jusqu’à ce que je vois le sien au loin comme une évidence parmi milles. J’me suis arrêté net tout comme mon souffle et mon cœur à ce moment-là. Elle en a fait autant et je peux vous avouer que même aux jours d’aujourd’hui, j’ai pas compris sa réaction. Sous l’incompréhension mes sourcils se sont froncés et j’ai poussé un mec dont la tête apparaissait soudainement devant la mienne pour lui créer. « JI HYE ! » Je sais qu’elle m’a entendue, c’est pas comme si je n’avais pas crier comme un taré et que ma voix n’avait pas muée depuis mais pourtant, elle reste droite comme un piquet, comme si elle hésitait. « BAH VIENS ! » Je savais que les filles étaient vraiment un phénomène bizarre mais alors celle-là ...
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Re: forever and beyond ⊹ jung jinkyung | Sam 11 Mar - 0:04
C’était bien lui, là, debout à quelques mètres ? Sa gorge se noua d’une façon si incontrôlable que cela en était surprenant. Etait-il vraiment venu la voir, elle ? Une douce chaleur sembla prendre source au creux de son ventre. Elle eut le sentiment étrange de la sentir longer ses artères pour rejoindre son coeur, jusqu’à finir sa course contre ses joues de poupée. Ji Hye irradiait soudainement, elle détestait ne pouvoir rien y faire. Pourquoi causait-il tout ce remue-ménage ? Ca va, ce n’était pas non plus un beau gosse sorti de nulle part sur son cheval blanc avec une putain de rose dans la bouche. Ce n’était que cet imbécile de Jin Kyung, qui était là débout, quelques mètres plus loin, trop loin… Son prénom subitement crié eut le don de la sortir de sa réflexion ; elle l’en remercierait presque. Voilà qu’il l’affichait devant tout son bahut maintenant ! Elle regarda à droite, à gauche, puis encore à droite et encore à gauche. Bah oui ma vieille, c’est bien à toi qu’on parle. Il ne connaissait sans doute pas cinquante Ji Hye et il n’y en avait certainement pas deux dans le même périmètre. Elle reporta son regard sur lui, fronça les sourcils. Elle secoua vivement la tête en fermant les yeux et lui cria à son tour « RENTRE CHEZ TOI, LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » Deux garçons qui passaient par là lui lancèrent un regard étonné, auquel elle répondit par un regard presque trop agressif au vu de la situation et surtout quand on la connaissait. Ji Hye qui crie et Ji Hye qui joue les violentes, ça n’arrive pas souvent… Sauf peut-être à cause d’un certain quelqu’un. « Bah quoi vous avez un problème peut-être ? » Argh, elle n’aimait pas cette situation bon sang, Ji Hye ne réagissait pas comme ça avec les gens, dans sa tête se mélangeait un quelque chose à mi chemin entre la honte, la gêne, la colère, la détresse, le argh, trop de choses. Et tout ça à cause d’un imbécile qui n’avait fait que crier un pauvre nom de merde et qui n’était même pas à côté d’elle ! Il n’y avait plus qu’une seule solution : s’échapper, encore ; le sortir de son champ de vision. Si elle y parvenait, il y aurait peut-être une voie de sortie et un espoir de retrouver une once de bon sens ? Au fond, elle ne voulait pas qu’il la laisse tranquille mais… Mais voilà quoi, c’est une meuf.
Sans demander son reste, Ji Hye tourna les talons. Ca va, il n’oserait pas la suivre quand même… Non ? Le Jimini Cricket au fond de sa tête explosa de rire, ce qui la poussa étrangement à lancer peut-être le petit regard de trop en arrière. Et puis, elle retourna vivement la tête. Non, non, il ne fallait pas lui donner d’attention, sinon il allait penser qu’elle cherchait quelque chose, c’était certain. Alors à la place, Ji Hye pressa le pas, agacée que son sac qui tapait contre sa cuisse ne lui fasse pas plus d’effet que son coeur qui battait la chamade. Quel sensation stupide ! Ji Hye finit par atteindre un mur de l’autre côté de la cour. Ca va, Jin Kyung lui avait appris à faire quelques cabrioles, si elle passait par là, elle n’aurait plus à le croiser, non ? Avec toute sa force, Ji Hye tenta alors de faire passer son sac à dos de l’autre côté. Echec, trop lourd. Elle tapa du pied et soupira. Les éléments se liguaient contre elle, bon sang ! Dans sa grande intelligence, elle décida de passer son pied dans la sangle en haut de son sac avant de sauter pour agripper le haut du mur. Elle se hissa, se hissa mais. Mais. Mais le sac était toujours trop lourd et telle un baleine échouée sur un rivage, elle tomba en arrière. Et voilà, un plat. Magistral. Tout comme le cri de chaton écrasé qui s’échappa de sa gorge à l’impact. En même temps c’était quoi cette idée Ji Hye, s’il te plaît… Ca n’aurait pas pu être pire, jusqu’à ce qu’elle aperçoive une paire de jambes au dessus de sa tête. Oh Seigneur… Qu'avait-il vu ? Toujours allongée par terre, elle couvre ses yeux avec ses mains. Non, cette fois-ci, c’était vraiment trop la honte. « T’es pas là. J’te vois pas, t’existe pas. »
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C’était bien lui, là, debout à quelques mètres ? Sa gorge se noua d’une façon si incontrôlable que cela en était surprenant. Etait-il vraiment venu la voir, elle ? Une douce chaleur sembla prendre source au creux de son ventre. Elle eut le sentiment étrange de la sentir longer ses artères pour rejoindre son coeur, jusqu’à finir sa course contre ses joues de poupée. Ji Hye irradiait soudainement, elle détestait ne pouvoir rien y faire. Pourquoi causait-il tout ce remue-ménage ? Ca va, ce n’était pas non plus un beau gosse sorti de nulle part sur son cheval blanc avec une putain de rose dans la bouche. Ce n’était que cet imbécile de Jin Kyung, qui était là débout, quelques mètres plus loin, trop loin… Son prénom subitement crié eut le don de la sortir de sa réflexion ; elle l’en remercierait presque. Voilà qu’il l’affichait devant tout son bahut maintenant ! Elle regarda à droite, à gauche, puis encore à droite et encore à gauche. Bah oui ma vieille, c’est bien à toi qu’on parle. Il ne connaissait sans doute pas cinquante Ji Hye et il n’y en avait certainement pas deux dans le même périmètre. Elle reporta son regard sur lui, fronça les sourcils. Elle secoua vivement la tête en fermant les yeux et lui cria à son tour « RENTRE CHEZ TOI, LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » Deux garçons qui passaient par là lui lancèrent un regard étonné, auquel elle répondit par un regard presque trop agressif au vu de la situation et surtout quand on la connaissait. Ji Hye qui crie et Ji Hye qui joue les violentes, ça n’arrive pas souvent… Sauf peut-être à cause d’un certain quelqu’un. « Bah quoi vous avez un problème peut-être ? » Argh, elle n’aimait pas cette situation bon sang, Ji Hye ne réagissait pas comme ça avec les gens, dans sa tête se mélangeait un quelque chose à mi chemin entre la honte, la gêne, la colère, la détresse, le argh, trop de choses. Et tout ça à cause d’un imbécile qui n’avait fait que crier un pauvre nom de merde et qui n’était même pas à côté d’elle ! Il n’y avait plus qu’une seule solution : s’échapper, encore ; le sortir de son champ de vision. Si elle y parvenait, il y aurait peut-être une voie de sortie et un espoir de retrouver une once de bon sens ? Au fond, elle ne voulait pas qu’il la laisse tranquille mais… Mais voilà quoi, c’est une meuf. Sans demander son reste, Ji Hye tourna les talons. Ca va, il n’oserait pas la suivre quand même… Non ? Le Jimini Cricket au fond de sa tête explosa de rire, ce qui la poussa étrangement à lancer peut-être le petit regard de trop en arrière. Et puis, elle retourna vivement la tête. Non, non, il ne fallait pas lui donner d’attention, sinon il allait penser qu’elle cherchait quelque chose, c’était certain. Alors à la place, Ji Hye pressa le pas, agacée que son sac qui tapait contre sa cuisse ne lui fasse pas plus d’effet que son coeur qui battait la chamade. Quel sensation stupide ! Ji Hye finit par atteindre un mur de l’autre côté de la cour. Ca va, Jin Kyung lui avait appris à faire quelques cabrioles, si elle passait par là, elle n’aurait plus à le croiser, non ? Avec toute sa force, Ji Hye tenta alors de faire passer son sac à dos de l’autre côté. Echec, trop lourd. Elle tapa du pied et soupira. Les éléments se liguaient contre elle, bon sang ! Dans sa grande intelligence, elle décida de passer son pied dans la sangle en haut de son sac avant de sauter pour agripper le haut du mur. Elle se hissa, se hissa mais. Mais. Mais le sac était toujours trop lourd et telle un baleine échouée sur un rivage, elle tomba en arrière. Et voilà, un plat. Magistral. Tout comme le cri de chaton écrasé qui s’échappa de sa gorge à l’impact. En même temps c’était quoi cette idée Ji Hye, s’il te plaît… Ca n’aurait pas pu être pire, jusqu’à ce qu’elle aperçoive une paire de jambes au dessus de sa tête. Oh Seigneur… Qu'avait-il vu ? Toujours allongée par terre, elle couvre ses yeux avec ses mains. Non, cette fois-ci, c’était vraiment trop la honte. « T’es pas là. J’te vois pas, t’existe pas. »
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Re: forever and beyond ⊹ jung jinkyung | Mar 21 Mar - 21:37
Je ne la quitte pas une seule seconde des yeux. Cela n’arrive que trop souvent que je ne puisse ne voir qu’elle parmi la foule. Elle devient subitement toujours plus intéressante, plus belle, plus éclatante que le monde entier. Je crois qu’il pourrait y avoir tous les mannequins de chez Victoria’s Secret autour d’elle que je ne le remarquerai même pas tellement il n’y a qu’elle. Toujours, uniquement, elle.
Je l’appelle au loin, elle me regarde, je lui hurle de tous mes poumons de venir comme elle ne bouge pas mais elle ne semble toujours pas comprendre. Pendant un quart de seconde je me demande si elle n’est pas tombée sur la tête et a perdu connaissance pendant une interclasse. Mon mal de ventre se fait soudainement un peu plus douloureux à l’idée qu’elle ait pu m’oublier. Est-ce que cela serait possible, avec tous les moments qu’on a passé ensemble ? Je suis d’avis à dire que non parce que je crois que je ne serai jamais capable d’oublier son rire lorsque je fais une blague (comme d’habitude exceptionnelle), ses traits inquiets quand j’me casse la gueule en vélo et son sourire avant de disparaître derrière la porte lorsque je la raccompagne chez elle. Non, elle le pourrait, elle, m’oublier ?
Lorsqu’elle me cri de rentrer chez moi et de la laisser tranquille, je ne sais pas si je suis plus surpris que rassuré. Elle ne m’a pas passé à la trappe de ses souvenirs mais pourquoi elle m’envoie bouler ? Je fronce à nouveau les sourcils sans comprendre. C’est parce que je lui ai pas demandé si elle voulait la moitié de mon gâteau la dernière fois ? Je savais que j’aurai dû ! Les filles, ça fait la gueule pour pas grand-chose et ça exagère clairement. La preuve : après avoir balancé quelques mots à deux garçons que je n’entends pas, elle me tourne le dos pour faire demi-tours. J’lève les yeux au ciel avant de poser un premier pied dans la cours. J’pourrai la laisser partir, me moquer du fait qu’elle fasse la gueule pour un vulgaire gâteau mais je n’en ai pas envie, quelque chose me pousse à la suivre.
J’suis au milieu de la cour quand je la vois tenter de balancer son sac la première fois. Comme le plus grand des trous du culs, je me met à sourire seul en me remémorant le jour où je lui ai appris. Ji Hye, ce n’est pas la petite bourgeoise qui reste assis droite comme un pique comme si elle avait une branche dans l’cul, qui s’insurge au premier gros mot ou qui refuse de courir parce que ça va la décoiffer. Ji Hye, elle, n’est pas une coincée du cul, elle est belle même lorsqu’elle a les cheveux qui ressemblent plus à rien, elle est drôle et même si elle vient à faire les même conneries que nous, elle reste toujours précieuse et éclatante. Le genre de fille trop bien pour moi.
J’continue de marcher tranquillement, les mains dans les poches parce que je sais que je cours plus vite et suis plus agile, jusqu’à ce qu’elle tombe carrément sur le dos. Sur le coup j’ai envie de l’engueuler parce qu’elle n’a pas fait comme je lui ai appris, mais j’accélère d’abord le pas pour vérifier qu’elle ne s’est pas fait mal. Lorsque j’arrive auprès d’elle, elle cache son visage dans ses mains en disant que je ne suis pas là, que je n’existe pas. J’serai naïve je l’aurai presque crue. « Mais j’suis où ? » Pas làààà. J’attrape doucement son avant-bras pour l’aider à se lever enfin du moins, essayer de l’en convaincre. « C’est parce que j’ai pas partagé mon cookie avec toi que tu fais la gueule ? Faut pas en faire tout un drame, j’te le donnerai entier la prochaine fois ! » Soudainement, j’ai un éclair de génie. « Attend. » J’fouille un instant dans ma poche pour lui sortir un gâteau provenant d’un paquet volé il y a quelques jours et je lui tends. « Et maintenant je re-existe ? »
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Feat Ji Hye ▬ cette chose hystérique et cinglée de mon coeur ♥
Je ne la quitte pas une seule seconde des yeux. Cela n’arrive que trop souvent que je ne puisse ne voir qu’elle parmi la foule. Elle devient subitement toujours plus intéressante, plus belle, plus éclatante que le monde entier. Je crois qu’il pourrait y avoir tous les mannequins de chez Victoria’s Secret autour d’elle que je ne le remarquerai même pas tellement il n’y a qu’elle. Toujours, uniquement, elle. Je l’appelle au loin, elle me regarde, je lui hurle de tous mes poumons de venir comme elle ne bouge pas mais elle ne semble toujours pas comprendre. Pendant un quart de seconde je me demande si elle n’est pas tombée sur la tête et a perdu connaissance pendant une interclasse. Mon mal de ventre se fait soudainement un peu plus douloureux à l’idée qu’elle ait pu m’oublier. Est-ce que cela serait possible, avec tous les moments qu’on a passé ensemble ? Je suis d’avis à dire que non parce que je crois que je ne serai jamais capable d’oublier son rire lorsque je fais une blague (comme d’habitude exceptionnelle), ses traits inquiets quand j’me casse la gueule en vélo et son sourire avant de disparaître derrière la porte lorsque je la raccompagne chez elle. Non, elle le pourrait, elle, m’oublier ?
Lorsqu’elle me cri de rentrer chez moi et de la laisser tranquille, je ne sais pas si je suis plus surpris que rassuré. Elle ne m’a pas passé à la trappe de ses souvenirs mais pourquoi elle m’envoie bouler ? Je fronce à nouveau les sourcils sans comprendre. C’est parce que je lui ai pas demandé si elle voulait la moitié de mon gâteau la dernière fois ? Je savais que j’aurai dû ! Les filles, ça fait la gueule pour pas grand-chose et ça exagère clairement. La preuve : après avoir balancé quelques mots à deux garçons que je n’entends pas, elle me tourne le dos pour faire demi-tours. J’lève les yeux au ciel avant de poser un premier pied dans la cours. J’pourrai la laisser partir, me moquer du fait qu’elle fasse la gueule pour un vulgaire gâteau mais je n’en ai pas envie, quelque chose me pousse à la suivre.
J’suis au milieu de la cour quand je la vois tenter de balancer son sac la première fois. Comme le plus grand des trous du culs, je me met à sourire seul en me remémorant le jour où je lui ai appris. Ji Hye, ce n’est pas la petite bourgeoise qui reste assis droite comme un pique comme si elle avait une branche dans l’cul, qui s’insurge au premier gros mot ou qui refuse de courir parce que ça va la décoiffer. Ji Hye, elle, n’est pas une coincée du cul, elle est belle même lorsqu’elle a les cheveux qui ressemblent plus à rien, elle est drôle et même si elle vient à faire les même conneries que nous, elle reste toujours précieuse et éclatante. Le genre de fille trop bien pour moi.
J’continue de marcher tranquillement, les mains dans les poches parce que je sais que je cours plus vite et suis plus agile, jusqu’à ce qu’elle tombe carrément sur le dos. Sur le coup j’ai envie de l’engueuler parce qu’elle n’a pas fait comme je lui ai appris, mais j’accélère d’abord le pas pour vérifier qu’elle ne s’est pas fait mal. Lorsque j’arrive auprès d’elle, elle cache son visage dans ses mains en disant que je ne suis pas là, que je n’existe pas. J’serai naïve je l’aurai presque crue. « Mais j’suis où ? » Pas làààà. J’attrape doucement son avant-bras pour l’aider à se lever enfin du moins, essayer de l’en convaincre. « C’est parce que j’ai pas partagé mon cookie avec toi que tu fais la gueule ? Faut pas en faire tout un drame, j’te le donnerai entier la prochaine fois ! » Soudainement, j’ai un éclair de génie. « Attend. » J’fouille un instant dans ma poche pour lui sortir un gâteau provenant d’un paquet volé il y a quelques jours et je lui tends. « Et maintenant je re-existe ? »
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Re: forever and beyond ⊹ jung jinkyung | Jeu 23 Mar - 14:09
Cachée derrière ses mains, l’embarras la tenaillait. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle se cassait la figure devant lui. Quand il lui avait appris à enjamber un mur, elle s’était ramassée tête la première de l’autre côté. Et puis, il y avait aussi cette fois où, perdus dans les alentours de Séoul, elle avait voulu le suivre à enjamber une espèce de ruisseau débile, jusqu’à ce qu’elle glisse et tombe à l’eau. Bien des exemples se cachaient dans leur quotidien, Ji Hye n’enchaînant jamais suffisamment de maladresses. Mais même si elle se faisait parfois des petits bobos qui faisaient mal, même s’il lui arrivait de se sentir idiote avec ses deux mains gauches… Tout semblait plus simple avec Jin Kyung. Elle qui évoluait dans un environnement où l’image avait tant d’importance, Jin Kyung lui allégeait tant le coeur qu’elle finissait elle-même par rire de ses bêtises. Ce garçon si différent d’elle lui procurait un étrange sentiment de sécurité où la peur n’avait pas sa place ; avec lui, les possibles n’avaient plus de limites. Peut-être ne s’en rendait-il pas compte, mais à l’avoir laissée devenir son amie, il lui avait offert une liberté qu’elle n’avait jamais connue et n’avait même pas pensé connaître un jour. Pourquoi l’avait-il accepté dans son cercle, elle ne savait pas. Ce n’était qu’une petite bourgeoise, dont la vie était moins trépidante que la sienne. Malgré les difficultés de la vie, Ji Hye pensait sincèrement être une fille heureuse, une fille qui ne manquait de rien. Mais c’est lorsqu’il brillait par son absence qu’elle se rendait compte que, sans lui, plus rien n’avait de sens. Il est beaucoup trop bien pour moi.
« Je sais pas où t’es, je veux pas savoir. » Ji Hye ne voulait pas de son aide. Ji Hye voulait qu’il la laisse tranquille, qu’il sorte de son esprit, de son coeur. Elle résista quelques secondes, enfonçant son dos dans le sol, mais finit par se laisser aider car son dos commençait à lui faire mal de toute façon. La demoiselle avait du mal à déterminer ce qu’elle ressentait, encore. Son toucher la dérangeait-elle ? Etait-ce juste trop pour son petit coeur d’adolescente ? Qui sait. Elle garda sa main opposée sur ses yeux, histoire de ne pas le voir. De toute façon, elle ne voulait pas se voir non plus, car elle avait sans doute l’air toute débraillée. A croire que la bonne tenue, elle ne savait plus ce que c’était.
Ce fut cette pensée qui la poussa à lever brièvement sa main de ses yeux pour qu’elle puisse dépoussiérer ses vêtements et remettre en place ses cheveux. Jin Kyung était quand même debout devant elle, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Quelque part, ça la déprimait. Comment pourrait-il s’intéresser à une fille qui finit toujours dans un état pas possible ou à côté de la plaque ? Son coeur se serrait à nouveau. Pas étonnant qu’il se soit trouvé une copine sans doute trop jolie et trop classe pour qu’elle puisse concurrencer avec.
Ji Hye ne tarda pas à cacher ses yeux avec sa main à nouveau, évitant le regard de Jin Kyung à tout prix. Il mentionna alors cette histoire de cookie. Ji Hye s’en souvenait, elle avait lorgné dessus comme une affamée et l’avait regardé avec désarroi être englouti par Jin Kyung. Peut-être avait-elle boudé un moment dessus mais cela avait fini par être vite oublié, quand même. « Je m’en fiche de ton cookie débile ! Tu peux le garder, c’est bon. Y’a pas besoin de prochaine fois, je veux pas de prochaine fois. » Sa voix était énervée, tremblante. Elle n’était pas en colère contre lui… Enfin, elle ne savait pas. Peut-être qu’elle était juste en colère contre elle-même pour faire preuve d’autant de bêtise… Et puis elle entrouvrit les doigts et aperçut le paquet. Ses lèvres se pincèrent et une once de culpabilité l’assaillit. Il ne méritait pas d’être aussi maltraité, il n’avait rien demandé, il se montrait même gentil avec elle… « Aish. » Pourquoi était-il si impossible de lui résister ? Sa main abandonna enfin ses yeux et elle lui arracha presque le paquet des mains. Il ne fallait pas qu’il croit avoir gagné ou je sais pas quoi là, hein. « Tu l’as volé à qui hein ? Pas à un petit vieux ou un petit tout court j’espère. Faut pas le faire, tu le sais. » Elle s’inquiétait pour lui, voilà tout. Son regard finit par croiser celui de Jin Kyung, mais pour une même raison obscure, elle sentit à nouveau la chaleur emplir ses joues et décida de fixer un point aléatoire à côté du visage du jeune homme. « Merci. C’était pas la peine de faire tout ce chemin pour un cookie tu sais. Je. Je peux en faire moi-même. C’est pour ça que je m’en fiche si tu sais pas partager. Je voulais pas de cookie c’est promis, t’aurais pas dû. » Mytho mytho c’est bon tout le monde sait que tu sais pas. A noter le changement de ton sur lequel elle parlait. En l’espace de deux minutes, elle était passée de l’énervement, à l’agacement, à l’inquiétude, à la gêne et puis finalement, elle était désolée qu’il ait fait tout ce chemin pour un gâteau… Déçue, peut-être aussi.
Forever and beyond
Feat Jin Kyung ▬ ma tête de bite d'amour ♥
Cachée derrière ses mains, l’embarras la tenaillait. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle se cassait la figure devant lui. Quand il lui avait appris à enjamber un mur, elle s’était ramassée tête la première de l’autre côté. Et puis, il y avait aussi cette fois où, perdus dans les alentours de Séoul, elle avait voulu le suivre à enjamber une espèce de ruisseau débile, jusqu’à ce qu’elle glisse et tombe à l’eau. Bien des exemples se cachaient dans leur quotidien, Ji Hye n’enchaînant jamais suffisamment de maladresses. Mais même si elle se faisait parfois des petits bobos qui faisaient mal, même s’il lui arrivait de se sentir idiote avec ses deux mains gauches… Tout semblait plus simple avec Jin Kyung. Elle qui évoluait dans un environnement où l’image avait tant d’importance, Jin Kyung lui allégeait tant le coeur qu’elle finissait elle-même par rire de ses bêtises. Ce garçon si différent d’elle lui procurait un étrange sentiment de sécurité où la peur n’avait pas sa place ; avec lui, les possibles n’avaient plus de limites. Peut-être ne s’en rendait-il pas compte, mais à l’avoir laissée devenir son amie, il lui avait offert une liberté qu’elle n’avait jamais connue et n’avait même pas pensé connaître un jour. Pourquoi l’avait-il accepté dans son cercle, elle ne savait pas. Ce n’était qu’une petite bourgeoise, dont la vie était moins trépidante que la sienne. Malgré les difficultés de la vie, Ji Hye pensait sincèrement être une fille heureuse, une fille qui ne manquait de rien. Mais c’est lorsqu’il brillait par son absence qu’elle se rendait compte que, sans lui, plus rien n’avait de sens. Il est beaucoup trop bien pour moi.« Je sais pas où t’es, je veux pas savoir. » Ji Hye ne voulait pas de son aide. Ji Hye voulait qu’il la laisse tranquille, qu’il sorte de son esprit, de son coeur. Elle résista quelques secondes, enfonçant son dos dans le sol, mais finit par se laisser aider car son dos commençait à lui faire mal de toute façon. La demoiselle avait du mal à déterminer ce qu’elle ressentait, encore. Son toucher la dérangeait-elle ? Etait-ce juste trop pour son petit coeur d’adolescente ? Qui sait. Elle garda sa main opposée sur ses yeux, histoire de ne pas le voir. De toute façon, elle ne voulait pas se voir non plus, car elle avait sans doute l’air toute débraillée. A croire que la bonne tenue, elle ne savait plus ce que c’était.
Ce fut cette pensée qui la poussa à lever brièvement sa main de ses yeux pour qu’elle puisse dépoussiérer ses vêtements et remettre en place ses cheveux. Jin Kyung était quand même debout devant elle, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Quelque part, ça la déprimait. Comment pourrait-il s’intéresser à une fille qui finit toujours dans un état pas possible ou à côté de la plaque ? Son coeur se serrait à nouveau. Pas étonnant qu’il se soit trouvé une copine sans doute trop jolie et trop classe pour qu’elle puisse concurrencer avec.
Ji Hye ne tarda pas à cacher ses yeux avec sa main à nouveau, évitant le regard de Jin Kyung à tout prix. Il mentionna alors cette histoire de cookie. Ji Hye s’en souvenait, elle avait lorgné dessus comme une affamée et l’avait regardé avec désarroi être englouti par Jin Kyung. Peut-être avait-elle boudé un moment dessus mais cela avait fini par être vite oublié, quand même. « Je m’en fiche de ton cookie débile ! Tu peux le garder, c’est bon. Y’a pas besoin de prochaine fois, je veux pas de prochaine fois. » Sa voix était énervée, tremblante. Elle n’était pas en colère contre lui… Enfin, elle ne savait pas. Peut-être qu’elle était juste en colère contre elle-même pour faire preuve d’autant de bêtise… Et puis elle entrouvrit les doigts et aperçut le paquet. Ses lèvres se pincèrent et une once de culpabilité l’assaillit. Il ne méritait pas d’être aussi maltraité, il n’avait rien demandé, il se montrait même gentil avec elle… « Aish. » Pourquoi était-il si impossible de lui résister ? Sa main abandonna enfin ses yeux et elle lui arracha presque le paquet des mains. Il ne fallait pas qu’il croit avoir gagné ou je sais pas quoi là, hein. « Tu l’as volé à qui hein ? Pas à un petit vieux ou un petit tout court j’espère. Faut pas le faire, tu le sais. » Elle s’inquiétait pour lui, voilà tout. Son regard finit par croiser celui de Jin Kyung, mais pour une même raison obscure, elle sentit à nouveau la chaleur emplir ses joues et décida de fixer un point aléatoire à côté du visage du jeune homme. « Merci. C’était pas la peine de faire tout ce chemin pour un cookie tu sais. Je. Je peux en faire moi-même. C’est pour ça que je m’en fiche si tu sais pas partager. Je voulais pas de cookie c’est promis, t’aurais pas dû. » Mytho mytho c’est bon tout le monde sait que tu sais pas. A noter le changement de ton sur lequel elle parlait. En l’espace de deux minutes, elle était passée de l’énervement, à l’agacement, à l’inquiétude, à la gêne et puis finalement, elle était désolée qu’il ait fait tout ce chemin pour un gâteau… Déçue, peut-être aussi.
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