Contre-prise ▬ Ft. Caem
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Contre-prise ▬ Ft. Caem | Ven 10 Mar - 17:28 Citer EditerSupprimer
La nuit était tombée depuis un moment sur le campus. Le silence régnait et comme bien souvent, le sommeil tardait à me trouver. Je tournais encore et encore dans mon lit, jusqu’à finalement m’échapper sans même chercher à être discrète. J’attrapais mon sac de sport sans même en vérifier le contenu, il était toujours prêt. C’était d’ailleurs la seule chose à laquelle je faisais attention. Je ne pris même pas la peine de sortir de la chambre pour me changer, d’abord parce que ça ne me gênait pas, et ensuite parce que mes colocataires dormaient profondément. J’enfilais ce qui me passait sous la main sans même faire attention, soignée mes tenues, ça n’a jamais été ma priorité absolue. Et une fois prête, je me glissais dans le froid de mars pour rejoindre le gymnase. Je trainais les pieds, le sac sur l’épaule. À mon plus grand soulagement, la porte du complexe sportif était déverrouillée, Mais quelle bande de tocards. Qui laisserait un bâtiment aussi vaste et avec autant d’équipements ouvert ? Quelques fois je me demandais où est-ce qu’ils avaient laissé leurs cerveaux. Grand bien me fasse, j’avais besoin d’exercices, j’avais besoin de sentir mes muscles s’étirer et devenir douloureux. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’aimais par-dessus tout ressentir les contractures suite à un effort trop important. Je savais exactement où me diriger pour atteindre le coin dédié à la boxe. Je jetais mon sac sur le bord du ring, sans lumière le bâtiment semblait sinistre. J’allumais, une à une les lampes et quand ce fut chose faite, encore une fois je ne pris pas la peine de rejoindre le vestiaire. J’enlevais mes vêtements qui rejoignirent le sol en une masse informe pour passer une brassière et un legging bien plus adaptés. D’un geste souple, j’attrapais un élastique pour rassembler ma tignasse en une queue de cheval négligée. Qui se soucie de l’apparence en sport sérieusement ? Vous pensiez que j’étais prête ? Vous vous trompez, il me manquait encore les bandages de fortunes que j’appliquais sur mes mains, et enfin je pouvais commencer à m’échauffer. Des étirements, quelques abdos et quelques pompes, juste de quoi réveiller mes muscles endormis. Encore quelques étirements avec des écarts que je maitrisais à la perfection. Après tant d’années de sports, j’en faisais jalouser plus d’une, et lire sur leur visage le mépris qu’elles ressentaient pour moi, sachant qu’en plus de savoir mettre à terre un mec je faisais rêver ces messieurs avec une souplesse peu commune, me mettait automatiquement de bonne humeur. Je me dirigeais vers la chaîne Hi-Fi, mettre un peu de musique m’aidait toujours à me concentrer davantage, et puisqu’il n’y avait personne, j’en profitais pour monter le volume.
Le sac de frappe était certainement plus lourd que moi, mais je donnais toute ma force pour taper dedans. Le dos droit, le bassin et les épaules pivotant légèrement pour me donner l’élan suffisant de venir le frapper en tendant le bras. Sans flancher, j’enchainais pieds et poings contre mon adversaire qui demeurait quasi-immobile. Je m’essoufflais et je sentais quelques gouttes de sueur commencer à perler sur ma peau. Je ne forçais cependant pas plus, l’hydratation était l’un des aspects les plus importants en sport, et je n’y dérogeais pas. Je retrouvais le confort relatif du bord du ring pour sortir une bouteille de mon sac. Une silhouette attira mon attention. J’aurais pu sourire en le voyant, de ces sourires en coin qui laissaient deviner mes pensées, mais les muscles de mon visage répondaient rarement à cette envie. Sourire, ce n’était pas vraiment la grimace que je préfèrais. Alors je le désignais d’un mouvement de tête. « Tu es venu te rincer l’œil ? » Pas de Bonjour, ni de Comment tu vas ?, je n’aimais pas perdre mon temps en futilité. On pourrait croire que la mauvaise humeur était ma seule et unique émotion, mais je n’aimais simplement pas sourire comme les poupées que l’on pouvait croiser dans les couloirs du campus. Faire semblant d’être jolie et mignonne, sourire à une blague ? Très peu pour moi. Mais ceux qui me connaissaient vraiment savaient, qu’un sourire de ma part, c’était la démonstration d’un attachement profond. Ou tout simplement d’un jeu de séduction. Et c’était exactement le genre de sourire que je réservais à Caem. « Tu n’as pas enfilé ton slip de bain aujourd’hui ? » lançai-je entre deux gorgées. Ce mec était un mystère, pas qu’il m’intrigue, c’était juste l’aura qu’il dégageait. Les filles se pavanaient devant lui, juste en espérant décrocher un regard ou un sourire. Pitoyable. Toutes des petites princesses attendant le prince charmant sur son cheval blanc. Elles n’avaient encore pas compris que le preux chevalier sur son noble destrier n’a qu’une envie : les culbuter. Je reposais ma bouteille, prenant appui de mes coudes sur mes genoux. « Que me vaut l’honneur de ta visite ? » |OOTD Tenue ▬ Sport
Contre-prise
Feat Caem
La nuit était tombée depuis un moment sur le campus. Le silence régnait et comme bien souvent, le sommeil tardait à me trouver. Je tournais encore et encore dans mon lit, jusqu’à finalement m’échapper sans même chercher à être discrète. J’attrapais mon sac de sport sans même en vérifier le contenu, il était toujours prêt. C’était d’ailleurs la seule chose à laquelle je faisais attention. Je ne pris même pas la peine de sortir de la chambre pour me changer, d’abord parce que ça ne me gênait pas, et ensuite parce que mes colocataires dormaient profondément. J’enfilais ce qui me passait sous la main sans même faire attention, soignée mes tenues, ça n’a jamais été ma priorité absolue. Et une fois prête, je me glissais dans le froid de mars pour rejoindre le gymnase. Je trainais les pieds, le sac sur l’épaule. À mon plus grand soulagement, la porte du complexe sportif était déverrouillée, Mais quelle bande de tocards. Qui laisserait un bâtiment aussi vaste et avec autant d’équipements ouvert ? Quelques fois je me demandais où est-ce qu’ils avaient laissé leurs cerveaux. Grand bien me fasse, j’avais besoin d’exercices, j’avais besoin de sentir mes muscles s’étirer et devenir douloureux. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’aimais par-dessus tout ressentir les contractures suite à un effort trop important. Je savais exactement où me diriger pour atteindre le coin dédié à la boxe. Je jetais mon sac sur le bord du ring, sans lumière le bâtiment semblait sinistre. J’allumais, une à une les lampes et quand ce fut chose faite, encore une fois je ne pris pas la peine de rejoindre le vestiaire. J’enlevais mes vêtements qui rejoignirent le sol en une masse informe pour passer une brassière et un legging bien plus adaptés. D’un geste souple, j’attrapais un élastique pour rassembler ma tignasse en une queue de cheval négligée. Qui se soucie de l’apparence en sport sérieusement ? Vous pensiez que j’étais prête ? Vous vous trompez, il me manquait encore les bandages de fortunes que j’appliquais sur mes mains, et enfin je pouvais commencer à m’échauffer. Des étirements, quelques abdos et quelques pompes, juste de quoi réveiller mes muscles endormis. Encore quelques étirements avec des écarts que je maitrisais à la perfection. Après tant d’années de sports, j’en faisais jalouser plus d’une, et lire sur leur visage le mépris qu’elles ressentaient pour moi, sachant qu’en plus de savoir mettre à terre un mec je faisais rêver ces messieurs avec une souplesse peu commune, me mettait automatiquement de bonne humeur. Je me dirigeais vers la chaîne Hi-Fi, mettre un peu de musique m’aidait toujours à me concentrer davantage, et puisqu’il n’y avait personne, j’en profitais pour monter le volume.
Le sac de frappe était certainement plus lourd que moi, mais je donnais toute ma force pour taper dedans. Le dos droit, le bassin et les épaules pivotant légèrement pour me donner l’élan suffisant de venir le frapper en tendant le bras. Sans flancher, j’enchainais pieds et poings contre mon adversaire qui demeurait quasi-immobile. Je m’essoufflais et je sentais quelques gouttes de sueur commencer à perler sur ma peau. Je ne forçais cependant pas plus, l’hydratation était l’un des aspects les plus importants en sport, et je n’y dérogeais pas. Je retrouvais le confort relatif du bord du ring pour sortir une bouteille de mon sac. Une silhouette attira mon attention. J’aurais pu sourire en le voyant, de ces sourires en coin qui laissaient deviner mes pensées, mais les muscles de mon visage répondaient rarement à cette envie. Sourire, ce n’était pas vraiment la grimace que je préfèrais. Alors je le désignais d’un mouvement de tête. « Tu es venu te rincer l’œil ? » Pas de Bonjour, ni de Comment tu vas ?, je n’aimais pas perdre mon temps en futilité. On pourrait croire que la mauvaise humeur était ma seule et unique émotion, mais je n’aimais simplement pas sourire comme les poupées que l’on pouvait croiser dans les couloirs du campus. Faire semblant d’être jolie et mignonne, sourire à une blague ? Très peu pour moi. Mais ceux qui me connaissaient vraiment savaient, qu’un sourire de ma part, c’était la démonstration d’un attachement profond. Ou tout simplement d’un jeu de séduction. Et c’était exactement le genre de sourire que je réservais à Caem. « Tu n’as pas enfilé ton slip de bain aujourd’hui ? » lançai-je entre deux gorgées. Ce mec était un mystère, pas qu’il m’intrigue, c’était juste l’aura qu’il dégageait. Les filles se pavanaient devant lui, juste en espérant décrocher un regard ou un sourire. Pitoyable. Toutes des petites princesses attendant le prince charmant sur son cheval blanc. Elles n’avaient encore pas compris que le preux chevalier sur son noble destrier n’a qu’une envie : les culbuter. Je reposais ma bouteille, prenant appui de mes coudes sur mes genoux. « Que me vaut l’honneur de ta visite ? » |OOTD Tenue ▬ Sport
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Re: Contre-prise ▬ Ft. Caem | Mer 5 Avr - 3:03 Citer EditerSupprimer
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La fumée dessinait des arabesques blanches sur une toile de fond sombre. Je levai légèrement la tête et expirai, en un geste nonchalant, la dernière bouffée. Il faisait froid. Le vent piquait mes lèvres et ma nuque humide, à peine protégée par la courte serviette que j'y avais jeté avant de quitter le gymnase. Me décollant du mur contre lequel je m'étais adossé, j'écrasai la cigarette sur son corps lisse puis la jetai dans la poubelle. Le mégot la cogna presque imperceptiblement avant de tomber dans un néant impénétrable. Elle me manquait déjà, elle et sa saveur âcre, elle et sa chaleur, elle et ses dessins subtiles dans la noirceur d'une nuit tombée trop vite. J'étirai mes membres pour renouer avec la chaleur évaporée et me dirigeai d'un pas leste vers la porte laissée entrouverte. Le battant se referma, d'une pression de la main, suite à mon passage et le son qui en résulta résonna dans le bâtiment vide. Imperméable, et ce malgré ma présence indésirable, je coulai les mains dans les poches de ma veste et me dirigeai vers les couloirs noircis par la pénombre. Je notai l'anomalie presque inconsciemment. Néanmoins, l'information fut soufflée à mon cerveau avant que je ne dépasse l'encadrement d'une porte sous laquelle un voile de lumière filtrait. Je levai un sourcil. Je savais, avec certitude, qu'aucune lumière n'était allumée dans cette partie du gymnase lorsque j'avais quitté les lieux pour fumer une cigarette. Je n'étais donc pas le seul rebelle à dédaigner les règles de l'université. Un sourire, éphémère, étira mes lèvres puis s'évapora lorsque je repris ma marche silencieuse sans plus me préoccuper de mon mystérieux compagnon. J'étais peu curieux de nature. Quel qu’il soit, et quelques soient ses raisons, je me sentais peu concerné par sa présence. Je poussai donc la porte menant au second gymnase sans plus y songer et repris mes exercices, l'esprit focalisé sur les sensations que me procurait le sport. Les minutes s'étirèrent et les secondes battirent au rythme d'un organe palpitant et échauffé par l'effort. La sueur le trahissait. Elle dessinait sans délicatesse les rainures d'un visage creusé par la tension, de même que les frontières qui délimitaient mes muscles concentrés. A genoux, les poings serrés autour des poignées métalliques, je tirai les poids avec une force régulière, sans m'attarder sur les brûlures, les douleurs ou les faiblesses qui commençaient à envahir mes bras. Je ne m'arrêtai que lorsque mon souffle se brisa et que mes poumons crièrent grâce. Comme lorsque j'étais dans l'eau. Je ne savais stopper que quand j'atteignais mes limites, que je connaissais par cœur. Je me redressai, le visage contracté, et repris la serviette abandonnée sur le sol pour m'essuyer le visage. Je savourai la chaleur de mon corps, puis celle de la douche, avant de goûter à nouveau à la tiédeur lorsque je me rhabillais. Le sport était à l'image d'une drogue. Il t'imbibait sur le moment, te faisait planer puis se faisait oublier dès que tu t'en éloignais. Je passai la main sur ma nuque et tâtonnai les poches de ma veste pour retrouver mon portable. Vides. Les sourcils froncés, je posai mon sac de sport par terre et le fouillai. Mais hormis mes vêtements humides, il n'y avait rien. Posé, je réfléchis et finis par lever la tête en direction du couloir. Avant de craquer pour les machines qui habillaient cette salle, je m'étais entraîné aux arts martiaux à côté. Ma langue claqua et je me redressai souplement pour rejoindre le premier gymnase, toujours occupée. Car, si les lumières de ma propre salle venaient d'être éteintes, les siennes luisaient toujours. Je fermai la porte et ouvris la sienne pour entrer dans la salle sans discrétion surjouée. Mais la silhouette familière qui frappait telle une acharnée sur le sac de boxe m'empêcha de suivre l'idée première d'une récupération rapide et sans parole. Bao était une des rares filles que je côtoyai dont j'appréciais la compagnie. Elle était piquante, bornée, mal aimable, ce qui la rendait intéressante sous ses airs antipathiques. Mais ce qui m'attirait le plus chez elle était sa capacité presque illuminée à me mettre constamment au défi. Et ça m'amusait tout autant que ça titillait ma fierté. Puis il y avait ces échanges fougueux et sans sentiment qui ponctuaient nos parties acharnées et qui rendaient cette relation sans nom particulièrement agréable sans la compliquer. Comme si elle avait perçu ma présence, elle se retourna, les doigts pressés contre une bouteille d'eau dont le liquide humidifiait encore sa bouche rougie par l'effort. « Pas particulièrement. Mais c'est un bonus sur lequel je ne crache pas. » répliquai-je, peu étonné par son entrée en matière musclée. Joignant le geste à la parole, je glissai mon regard sombre sur sa silhouette, mise en valeur par une tenue de sport aux touches pâles. Le rose paraissait presque ironique sur ses courbes à la féminité assumée, qu'elle flattait d'ordinaire peu. Ce qui n'était pas le cas aujourd'hui. « Pourquoi ? Tu regrettes la couche de vêtements superflue ? » lui répondis-je du tac au tac en plongeant l'onyx dans ses amandes brunes. Je ne prenais jamais de détour avec cette femme, qui ne connaissait pas plus la subtilité que l'art de la manipulation. Le jeu entre nous était donc vif et tranchant. Il n'y avait ni faux semblant, ni fausse déclaration, ni diplomatie. Je m'avançai donc dans sa direction mais la frôlai sans m'attarder pour m'approcher de la chaîne Hi-Fi près de laquelle mon portable reposait. « Le mot honneur ne te ressemble pas, même utilisé de manière ironique. » commentai-je en saisissant l'appareil, que je glissai dans ma poche. « Contrairement à « culot ». J'aurais dû deviner qu'il n'y avait que toi pour braver l'interdit et t'introduire ici. Mais en as tu assez pour te mesurer à un vrai adversaire sur le ring, plutôt qu'à un sac de boxe immobile ? » Je ne m'engageai jamais sans réfléchir. Et l'adrénaline coulait dans mes veines, brusquée par la séduction naturelle qui nous liait et ce jeu si familier qui résumait à plaquer l'autre sur le sol pour gagner. Littéralement ou non. Je lâchai mon sac de sport, retirai ma veste et montai sur le ring sans attendre une quelconque réponse de sa part, d'autant plus que je la connaissais. Si elle était prévisible sur un point, unique, c'était bien celui là. Son goût immodéré pour la gagne et sa faiblesse vis à vis des défis lancés. « Quoique je vais tout simplement me poser ici et attendre de voir si tu as le courage de monter. » fis-je avec un sérieux relatif. Les sourires incurvaient rarement nos bouches animées. Elle était incapable de les dessiner sans leur donner une allure grimacière et je préférais les regards appuyés, comme celui que je laissai nonchalamment glisser sur sa peau humide.
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Re: Contre-prise ▬ Ft. Caem | Jeu 6 Avr - 22:57 Citer EditerSupprimer
Je riais intérieurement. J’avais parfaitement conscience d’exposer un corps entretenu plus ou moins volontairement, et je savais aussi que certains ne résistaient pas à ces courbes qui me différenciaient de la musculature masculine, provoquant des regards lubriques et des pensées tournées vers un instant que je n’accordais qu’à ceux en qui j’y voyais un réel intérêt. Caem… il était de ceux là, ceux qui me distrayaient quand je décidais en avoir besoin. Au fond je pense que l’on se ressemblait sur certains points. Mais quand je fonçais, lui réfléchissait et choisissait ses mots avec précautions. Néanmoins, l’humour me faisait bien trop souvent défaut, si bien que ses blagues ne décrochaient pas même l’ébauche d’un sourire. Je sentais ses yeux glisser sur un corps trop abîmé et que je me plaisais à détruire un peu plus chaque jours. N’était-ce pas la meilleure manière d’utiliser et de jouer avec sa chair ? « Des vêtements superflus ? Tu vas un peu vite en besogne non ? » C’était aussi ridicule qu’étrange de m’entendre prononcer à voix haute une pensée qui ne me traversait d’ordinaire pas l’esprit. Aller trop vite, c’était bien l’un de mes plus grands défauts, et certainement celui auquel je m’identifiais le plus. Je m’amusais de ces joutes verbales et physique dans lesquelles j’opposais Caem, aussi direct, aussi simple qu’efficace. En quelques pas il venait récupérer un téléphone auquel je n’avais pas une seule seconde prêté attention. « Je sais, c’est dommage pourtant tu vois, c’est un mot qui procure une certaine puissance… même s’il ne me va pas. » J’avalais une nouvelle gorgée de ma bouteille avant de la reposer à sa place initiale, à savoir jetée au hasard dans mon sac de sport. « Culot ? Pourquoi pas. » J’haussais les épaules avant de reporter mon attention sur le nageur qui m’offrait l’occasion de le maîtriser de la façon la plus simple et la plus douce selon mes critères. « Toi ? Sur le ring ? » Et finalement mes lèvres s’étiraient dans un sourire en coin aussi éloquent que mes sentiments pour lui, autrement dit faible et sans réelle saveur. En revanche je prenais plaisir à venir jouer avec son corps et il me donnait la possibilité d’en faire une fois de plus mon objet le temps d’un échange qui promettait d’être musclé. « Tu penses sincèrement être plus efficace que mon fidèle compagnon qu’est ce sac de frappe ? » J’arquais un sourcil presque innocent, mais tellement faux. Je le regardais abandonner ses affaires pour monter directement sur le ring, mon terrain de jeu favori. C’était bien trop tentant pour laisser passer une telle occasion. Pourtant, je savais qu’il ne suffirait que d’un seul appel pour contenter mon appétit démesuré et dominateur, mais comment pouvais-je résister à l’idée de pouvoir prendre l’ascendant dans un domaine que je maîtrisais depuis plusieurs années et qui me donnait un avantage certain. Croisant les bras sur ma poitrine je restais observatrice, lui laissant une longueur d’avance dans ce jeu, ce défi, cette soirée qui s’annonçait finalement moins ennuyeuse qu’elle n’avait commencée. Je ne bougeais pas, mais je sentais mes muscles se contracter, réclamant leur dû, aspirant à se crisper sous l’effort une fois de plus, alors que mon opposant jouait les biches effarouchées, se tenant à ma merci. « Attendre ? Ce n’est pas digne du Caem que je connais ! » Voulait-il faire durer cette tension ? Soit, je n’avais pas besoin d’une invitation, j’y entrerais avec plaisir et je laisserais mes pulsions se déchainer contre lui, n’était-ce pas exactement ce qu’il attendait ? De l’extérieur, cette scène pouvait ressembler à n’importe quel affrontement poussé par une hargne ou une colère certaine. Et c’est toujours sans sourire que je montais rejoindre l’homme qui n’attendait que de se faire terrasser par une femme aussi impulsive et déraisonnable qu’une tornade, une tempête dévastatrice. Je me débarrassais de mes chaussures pour sentir sous mes pieds le ring souple, et je ne manquais pas de remarquer que mon adversaire avait commis une erreur de débutant. Je m’approchais de lui avec souplesse, en lui tournant autour et en glissant une main d’une épaule à une autre. « Es-tu seulement sûr d’être à la hauteur ? » Je levais les yeux vers ses iris déjà assombris par un jeu que nous ne connaissions que trop bien. « Tu es sur mon terrain… » J’avais beau être désavantagée par ma taille, lui l’était par son manque de pratique. Et je venais le prendre par surprise, juste à son côté je glissais une jambe derrière les siennes appuyant sur son buste pour le faire tomber à la renverse et laisser son dos rencontrer le sol pour me pencher vers lui fière de ce premier assaut. « Ça devrait être interdit d’être aussi lent ! Et aussi négligeant ! » J’en profitais pour lui ôter ses chaussures et les balancer hors de l’espace sacré avant de m’intéresser de nouveau à lui. « J’espère que tu as encore un peu de force et d’endurance, je n’aime pas la facilitée. » J’en profitais pour replacer les bandages effilés qui couvraient mes phalanges avant de me mettre en position. Les poings serrés et près du menton, je reculais d’un pas pour un meilleur appui en attendant qu’il lance le premier coup. La lâcheté ne faisait pas partie de ses défauts si bien qu’il tenta un coup légèrement différent des pratiques précises et nettes de la boxe pour empiéter sur un terrain que je connaissais aussi bien, celui des arts martiaux. J’esquivais rapidement son coup avant de lui attraper le poignet et rassembler le tout dans une clé de bras maîtrisée, pour approcher mes lèvres de son oreille. « Tu fatigues déjà ? Je peux jouer toute la nuit s’il le faut, ressaisis-toi l’irlandais ! » Et sans lui laisser le temps de réfléchir, je chargeais une seconde fois pour le faire glisser sur le dos une nouvelle fois mais dans une chute contrôlée. Victorieuse, je venais m’asseoir sur lui, bloquant ses hanches sous mon poids, les yeux malicieux et les muscles échauffés par ce bref échange. La dominatrice en moi se sentait satisfaite, mais pas tout a fait comblée. « Et maintenant petit malin ? Comment comptes-tu reprendre le dessus ? » Je levais les mains en signe de reddition, mais je n’avais aucune intention de capituler. Je comptais bien le mettre à genou, l’épuiser et profiter de mon avantage certain. Mais ça, il ne le découvrirait que s’il tentait de retourner la situation. |OOTD Tenue ▬ Sport
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Feat Caem
Je riais intérieurement. J’avais parfaitement conscience d’exposer un corps entretenu plus ou moins volontairement, et je savais aussi que certains ne résistaient pas à ces courbes qui me différenciaient de la musculature masculine, provoquant des regards lubriques et des pensées tournées vers un instant que je n’accordais qu’à ceux en qui j’y voyais un réel intérêt. Caem… il était de ceux là, ceux qui me distrayaient quand je décidais en avoir besoin. Au fond je pense que l’on se ressemblait sur certains points. Mais quand je fonçais, lui réfléchissait et choisissait ses mots avec précautions. Néanmoins, l’humour me faisait bien trop souvent défaut, si bien que ses blagues ne décrochaient pas même l’ébauche d’un sourire. Je sentais ses yeux glisser sur un corps trop abîmé et que je me plaisais à détruire un peu plus chaque jours. N’était-ce pas la meilleure manière d’utiliser et de jouer avec sa chair ? « Des vêtements superflus ? Tu vas un peu vite en besogne non ? » C’était aussi ridicule qu’étrange de m’entendre prononcer à voix haute une pensée qui ne me traversait d’ordinaire pas l’esprit. Aller trop vite, c’était bien l’un de mes plus grands défauts, et certainement celui auquel je m’identifiais le plus. Je m’amusais de ces joutes verbales et physique dans lesquelles j’opposais Caem, aussi direct, aussi simple qu’efficace. En quelques pas il venait récupérer un téléphone auquel je n’avais pas une seule seconde prêté attention. « Je sais, c’est dommage pourtant tu vois, c’est un mot qui procure une certaine puissance… même s’il ne me va pas. » J’avalais une nouvelle gorgée de ma bouteille avant de la reposer à sa place initiale, à savoir jetée au hasard dans mon sac de sport. « Culot ? Pourquoi pas. » J’haussais les épaules avant de reporter mon attention sur le nageur qui m’offrait l’occasion de le maîtriser de la façon la plus simple et la plus douce selon mes critères. « Toi ? Sur le ring ? » Et finalement mes lèvres s’étiraient dans un sourire en coin aussi éloquent que mes sentiments pour lui, autrement dit faible et sans réelle saveur. En revanche je prenais plaisir à venir jouer avec son corps et il me donnait la possibilité d’en faire une fois de plus mon objet le temps d’un échange qui promettait d’être musclé. « Tu penses sincèrement être plus efficace que mon fidèle compagnon qu’est ce sac de frappe ? » J’arquais un sourcil presque innocent, mais tellement faux. Je le regardais abandonner ses affaires pour monter directement sur le ring, mon terrain de jeu favori. C’était bien trop tentant pour laisser passer une telle occasion. Pourtant, je savais qu’il ne suffirait que d’un seul appel pour contenter mon appétit démesuré et dominateur, mais comment pouvais-je résister à l’idée de pouvoir prendre l’ascendant dans un domaine que je maîtrisais depuis plusieurs années et qui me donnait un avantage certain. Croisant les bras sur ma poitrine je restais observatrice, lui laissant une longueur d’avance dans ce jeu, ce défi, cette soirée qui s’annonçait finalement moins ennuyeuse qu’elle n’avait commencée. Je ne bougeais pas, mais je sentais mes muscles se contracter, réclamant leur dû, aspirant à se crisper sous l’effort une fois de plus, alors que mon opposant jouait les biches effarouchées, se tenant à ma merci. « Attendre ? Ce n’est pas digne du Caem que je connais ! » Voulait-il faire durer cette tension ? Soit, je n’avais pas besoin d’une invitation, j’y entrerais avec plaisir et je laisserais mes pulsions se déchainer contre lui, n’était-ce pas exactement ce qu’il attendait ? De l’extérieur, cette scène pouvait ressembler à n’importe quel affrontement poussé par une hargne ou une colère certaine. Et c’est toujours sans sourire que je montais rejoindre l’homme qui n’attendait que de se faire terrasser par une femme aussi impulsive et déraisonnable qu’une tornade, une tempête dévastatrice. Je me débarrassais de mes chaussures pour sentir sous mes pieds le ring souple, et je ne manquais pas de remarquer que mon adversaire avait commis une erreur de débutant. Je m’approchais de lui avec souplesse, en lui tournant autour et en glissant une main d’une épaule à une autre. « Es-tu seulement sûr d’être à la hauteur ? » Je levais les yeux vers ses iris déjà assombris par un jeu que nous ne connaissions que trop bien. « Tu es sur mon terrain… » J’avais beau être désavantagée par ma taille, lui l’était par son manque de pratique. Et je venais le prendre par surprise, juste à son côté je glissais une jambe derrière les siennes appuyant sur son buste pour le faire tomber à la renverse et laisser son dos rencontrer le sol pour me pencher vers lui fière de ce premier assaut. « Ça devrait être interdit d’être aussi lent ! Et aussi négligeant ! » J’en profitais pour lui ôter ses chaussures et les balancer hors de l’espace sacré avant de m’intéresser de nouveau à lui. « J’espère que tu as encore un peu de force et d’endurance, je n’aime pas la facilitée. » J’en profitais pour replacer les bandages effilés qui couvraient mes phalanges avant de me mettre en position. Les poings serrés et près du menton, je reculais d’un pas pour un meilleur appui en attendant qu’il lance le premier coup. La lâcheté ne faisait pas partie de ses défauts si bien qu’il tenta un coup légèrement différent des pratiques précises et nettes de la boxe pour empiéter sur un terrain que je connaissais aussi bien, celui des arts martiaux. J’esquivais rapidement son coup avant de lui attraper le poignet et rassembler le tout dans une clé de bras maîtrisée, pour approcher mes lèvres de son oreille. « Tu fatigues déjà ? Je peux jouer toute la nuit s’il le faut, ressaisis-toi l’irlandais ! » Et sans lui laisser le temps de réfléchir, je chargeais une seconde fois pour le faire glisser sur le dos une nouvelle fois mais dans une chute contrôlée. Victorieuse, je venais m’asseoir sur lui, bloquant ses hanches sous mon poids, les yeux malicieux et les muscles échauffés par ce bref échange. La dominatrice en moi se sentait satisfaite, mais pas tout a fait comblée. « Et maintenant petit malin ? Comment comptes-tu reprendre le dessus ? » Je levais les mains en signe de reddition, mais je n’avais aucune intention de capituler. Je comptais bien le mettre à genou, l’épuiser et profiter de mon avantage certain. Mais ça, il ne le découvrirait que s’il tentait de retourner la situation. |OOTD Tenue ▬ Sport
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Re: Contre-prise ▬ Ft. Caem | Mer 19 Avr - 18:32 Citer EditerSupprimer
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« Il me semble que c'est toi qui a abordé le sujet du maillot de bain. Donc de « presque » nudité. » lui rappelai-je en incurvant les lèvres en un sourire moqueur. « Mais soit, tu peux te dissimuler derrière moi. » Il était difficile de résister au charme particulier de cette femme. La séduction habillait ses traits fins et ses yeux taillés en amande luisaient d'une force brûlante qui charmait autant qu'elle attirait. Mais plutôt que de me laisser consumer par le seul plaisir de la goûter, elle et son phrasé abrupt, je m'amusais à intensifier le brasier naturel qui l'incendiait. Hors, elle était aussi facile à piquer que Jeha. Aussi imprévisible, aussi impulsive quoique peut-être plus encore que ce brun qui ne la supportait pas pour toutes les raisons qui me donnaient à moi envie de la plaquer contre un mur. Abandonnant le téléphone dans ma veste de cuir, je me tournai vers la jeune femme, qui mentionnait la puissance d'un mot qui n''était pour moi que quelques lettres creuses. L'honneur ne servait-il pas d'excuse à ceux qui n'en avait aucun ? « Je ne te pensais pas si sensible aux qualités supposées indispensable de l'être humain. » susurrai-je à son intention, sans percevoir ne serait-ce qu'une once de puissance dans un terme aux définitions divergentes suivant ceux qui l'utilisaient. « Puis … as tu vraiment besoin d'un mot pour te sentir puissante Bao ? » demandai-je, tandis que mon sac rejoignait le sol en un bruit mat. D'un pas tout aussi silencieux, je montai sur le ring, sans prendre la peine de retirer des chaussures qu'il m'aurait pourtant fallut abandonner avant de fouler le tapis bleu épais. « Pourquoi ? Tu as l'impression que je ne sais me servir de mon corps qu'à l'horizontal ?» la provoquai-je en retirant ma veste, que j'abandonnai sur la corde tirée. « Qui sait … » Je m'adossai aux cordes avec nonchalance et coulai un regard vers elle. Quiconque ne connaissait pas Bao aurait pu l'imaginer frêle, en raison de sa petite taille et de l'angélisme que lui conférait sa chevelure blonde éparse. Mais la fragilité et l'innocence n'existait pas dans ce regard qu'elle promenait sur moi. Les bras croisés, elle ressemblait à une amazone qui attendait l'instant propice pour trancher la gorge de son adversaire. Je glissai les mains dans les poches de mon jean et penchai la tête, indifférent à sa manière de me fixer. « Pourquoi ? Ne sais tu pas que la plupart des prédateurs attendent des heures avant de refermer les griffes sur leurs proies ? L'attente est une vertu, en particulier pour les chasseurs. » L'explication, posée d'une voix calme et sardonique, dû toucher la demoiselle car elle céda et monta sur le ring en se débarrassant de ses chaussures. Pieds nus, elle ressemblait plus que jamais à une guerrière ravie d'avoir l'occasion de prouver sa supériorité. Mes lèvres s'étirèrent doucement et je me redressais, tandis qu'elle s'approchait avec une lenteur presque érotique pour me tourner autour. Ses doigts glissèrent sur mes épaules et je tournai la tête, frôlant mon haut du menton. « Tu as une drôle de manière d'engager le combat. » Néanmoins, j'étais habitué à la fourberie pour avoir appris à combattre dans la rue et à la dure. Immobile, je la suivis avec mes sens plutôt qu'avec les yeux. Je sentis sa chaleur dans mon dos, avant qu'elle ne revienne se positionner en face de moi pour m'effleurer de ses prunelles sombres. « Tu parles beaucoup. » lui fis-je remarquer, une demi seconde avant qu'elle ne me fauche. Mon dos frappa le tapis moelleux. Elle était douée, ce qui ne m'étonnait pas vraiment. Elle avait la position, la maîtrise et la férocité. Je me redressai sur mes bras, sans que ma fierté ne soit égratignée par cette première défaite. J'aimais observer mes adversaires quand j'en avais la possibilité, de même que leurs façons de bouger. Dans la rue, je n'en avais que rarement l'occasion. Je frappais pour dominer, pour blesser, pour défendre ou venger. Sur un tatami, c'était différent. La rue n'avait pas de règles contrairement au sport qu'elle pratiquait avec maestria. Elle se pencha pour retirer mes chaussures et je profitais du moment pour exhaler une remarque qui la ferait bondir. « Tu sais, je t'ai demandé un combat, pas de me servir. » Je me relevai d'un bond pour lui faire face et me positionnai en la suivant des yeux. Je n'avais pas l'habitude de retenir mes coups, ni même de ne pas chercher à blesser. C'était mon point faible. Une violence que j'avais appris à doser pour ne pas tuer. Jouer était différent. « Si j'avais peu de force, je ne serais pas aussi désavantagé. » lui fis-je remarquer en dévoilant l'ivoire en un sourire éphémère. Alors, sans plus tergiverser, j'avançai souplement pour balayer son espace d'un coup emprunté au karaté. Ses doigts se refermèrent sur mon poignet, pas assez brusque, et le tordis en une clé. Je me faisais avoir comme un débutant. Elle était certes douée mais, dans un autre contexte, je le aurais déjà cassé la main qu'elle maintenait sur ma peau. « Avant de jouer, il faut apprendre les règles. Tu ne connais pas ce concept ? » répliquai-je,une demi seconde avant d'être déséquilibré. Je tombai à nouveau, ce qui m'arracha un sourire. Elle ne connaissait pas sa chance. Elle s'assit sur mon ventre et embrassa mes hanches de ses jambes fermes et musclées. Je refermai les mains sur les siennes et remontai doucement, en une caresse éphémère, sur ses bras. Sa peau était chaude, brûlée par l'adrénaline. « Regarde. » Mes doigts voyagèrent, avec lenteur, et effleurèrent ses seins rebondis et retenu par son haut pâle. Mon genou frappa brusquement et avec précision dans ses omoplates. Profitant de la surprise, voir de la douleur insufflée, je nous retournai et la plaquai contre le sol, sans le moindre regret. Appuyant mon bassin contre le sien, je me penchai vers elle et soufflai sur sa bouche entrouverte. « Je ne vais pas t'insulter en disant que je ne veux pas te faire mal alors … commençons. » Plaçant le genoux entre ses jambes, frôlant ainsi le triangle dessiné, je me redressai et me remis en position sur le tapis, en attendant qu'elle se redresse. Je la suivis des yeux jusqu'à ce qu'elle se remette en position, puis attaquai. Sans originalité, je fis le même coup et elle en profita pour viser la faille dans une garde non tenue. Néanmoins, je parvins à éviter l'attaque en bloquant son bras puis le tordis sans douceur avant de la faucher d'un coup de pied bien placé. Ce fut à son tour de tomber alors que je m'accroupissais près d'elle, les doigts toujours enroulés autour de son poignet. « Je croyais que tu préférais être au dessus ? Ce n'est pas sportif de me tenter autrement. »
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Re: Contre-prise ▬ Ft. Caem | Sam 22 Avr - 18:29 Citer EditerSupprimer
Je sous-estimais bien trop souvent Caem. J’oubliais qu’il avait l’esprit au moins aussi tordu que le mien et qu’il était apte à comprendre des sous-entendus à peine subtiles qui pourtant restaient un mystère pour certains spécimens dont je préférais taire le nom. Te dissimuler derrière moi. Ah l’égo masculin… même si je savais parfaitement qu’il cherchait uniquement à taquiner une fierté et une impulsivité qui me faisaient défaut. Une fourberie qui me faisait doucement rire, et venant de Caem j’avais appris à ne pas y réagir, mais les habitudes ont la vie dure… Ses allusions glissaient sur moi, comme ses yeux qui miraient des courbes que je trouvais pourtant peu flatteuses mais qui attisaient malgré tout le désir masculin. Je n’avais pas besoin d’un mot pour me sentir puissante, il me suffisait de prendre l’avantage dans un combat que je saurais maîtriser. J’étais sûre de mes capacités et de mon endurance, alors ses provocations déclenchaient en moi une poussée d’adrénaline, un besoin de lui faire comprendre que sous ses belles paroles il ne perdait rien pour attendre. J’avais réussi à maîtriser de plus gros morceaux que lui, mais avec l’Irlandais, il fallait aussi prendre en compte ce jeu, ces défis, cette tension sexuelle qui finissait toujours par avoir raison de ma folie vengeresse. Une chose était sûre, il choisissait parfaitement ses mots, il provoquait à la fois mon besoin de combat et mon appétit insatiable avant que je ne le rejoigne sur mon terrain. Je savais exactement comment lancer l’offensive, mais je préférais faire monter la tension d’un nouveau cran, choisissant de lui tourner autour tel un vautour avant de fondre sur ma proie. Puis rapidement un premier assaut qui coula son dos sur le tapis souple qui amortissait sa chute. Ses chaussures étaient un affront à une discipline pour laquelle je me vouais corps et âme depuis mon adolescence, si bien que je pris la peine de lui ôter avant de me concentrer sur une nouvelle attaque. « Te servir ? Pourquoi, tu ressens le besoin d’être materné ? Je pense que tu prends tes désirs pour une réalité qui n’existe pas. » Même si j’appréciais nos petites piques, il commençait sérieusement à m’agacer. « Désavantagé ? Tu te surestimes un peu mon grand ! » Je profitais de sa lenteur pour venir lui bloquer le bras qu’il avait lancé sans même se rendre compte qu’il tentait une attaque inutile. « Et c’est toi qui comptes m’apprendre les règles d’un sport que je maîtrisais déjà quand tu découvrais seulement la puberté ? » Une nouvelle fois à terre, je venais le bloquer de mes hanches, triomphante, mais pour peu de temps. Il en profita pour faire glisser ses mains sur une peau déjà échauffée mais encore trop réceptive à la dose de violence qu’elle réclamait. Je les sentais à peine sur moi mais je les suivais du regard. Une seconde d’inattention pendant laquelle il retournait la situation et son corps sur le mien par un coup de genou plus surprenant que douloureux mais qui m’avait tout de même coupé le souffle un instant. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’aurais pu en rire, mais j'avais un faible pour cette sensation, celle d'un corps presser contre le mien dans une étreinte à laquelle mes muscles répondaient par automatisme. « Tu peux toujours tenter de me faire mal… mais encore une fois je penses que tu te surestimes ! » Relâchant son emprise, je me redressais alors qu’il reprenait position pour un nouvel assaut. La même attaque. Débutant ! Et pourtant, malgré sa garde baissé il réussit à éviter le coup que je lui portais en m’attrapant par le poignet, la seule étreinte que j’exécrais et qui pouvait, soit provoquer la furie, soit me figer sur place sans même que je ne sache comment réagir. Il pouvait me tordre le bras à m’en casser les os que je ne sentirais que ses doigts sur ma peau, une sensation de brûlure, un sentiment oppressant qu’il ne pourrait sans doute jamais comprendre. Et je ne lui donnerais certainement pas le plaisir de découvrir une nouvelle faiblesse qui pouvait m’anéantir par une simple prise, aussi douce soit-elle. Mon souffle court ne trahissait que cette douleur psychique qui persistait même après avoir retrouvé ma liberté, et je lui offrais un regard aussi noir que les ténèbres d’un passé contre lequel je luttais encore. « Tu n’as rien compris mon pauvre, la domination ce n’est pas forcément être physiquement au-dessus, c’est avoir le dessus, peu importe la position. » Je balançais mes jambes afin de bloquer son torse sous mes mollets, et son bras entre mes jambes dans une nouvelle clé qui lui serait douloureuse si je décidais de tirer dessus. J’avais récupéré ma lucidité en même temps qu’il avait lâché mon poignet. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot et je m’autorisais finalement à provoquer une tension et une légère douleur, une petite vengeance éphémère mais dont je me délectais tout de même. C’était trop facile, et je n’étais pas friande de victoire aussi aisées. Je lâchais soudainement mon étreinte afin de me redresser, massant mon poignet dans un geste inconscient. Il n’était pas douloureux, mais je sentais encore le contact intrusif de ses doigts qui n’auraient jamais dû s’y enrouler. « Debout ! » Je ne montrais aucune tendresse, la seule chose dont j’avais envie était de le voir s’écrouler dans un combat que j’entamais plus sérieusement. Il avait touché un point sensible, trop sensible pour que puisse me contrôler. « wǒ qiú qiú nǐ, cesse de retenir tes coups où je risque de m’en vouloir d’abîmer le seul atout de séduction qu’est ton visage. » Je reprenais mes marques avant de placer une nouvelle fois les poings serrés près de mon visage. J’étais rapide, certainement plus que lui et sans le prévenir je balançais mon poing sur sa mâchoire. Il prenait pour la souffrance que je dissimulais sous la colère et la rage, encaissant le coup et répliquant à son tour. Il avait entamé le combat en usant de technique propres aux arts martiaux, soit. Je mixais les deux pratiques pour l’acculer de coups, des gestes qui ne provoquaient pas de douleur réelles, mais qui le poussaient jusqu’à se retrouver dos aux cordages les plus proches du ring. À peine essoufflée, je m’interrompais pour attraper la plus haute, l’entourant de mes bras à la manière des machos qui pensaient que cette technique était une méthode de séduction efficace. Je soufflais, essayant de calmer la tempête qui menaçait à nouveau de reprendre le dessus, mais la furie était difficile à calmer. « Mais dis moi, pourquoi tiens-tu tant à combattre ? Serais-tu frustré au point de n'avoir que cette manière de te défouler ? Alors quoi ? Tu n'as pas trouver de demoiselles suffisamment consentante pour occuper ta soirée ? » |OOTD Tenue ▬ Sport
Contre-prise
Feat Caem
Je sous-estimais bien trop souvent Caem. J’oubliais qu’il avait l’esprit au moins aussi tordu que le mien et qu’il était apte à comprendre des sous-entendus à peine subtiles qui pourtant restaient un mystère pour certains spécimens dont je préférais taire le nom. Te dissimuler derrière moi. Ah l’égo masculin… même si je savais parfaitement qu’il cherchait uniquement à taquiner une fierté et une impulsivité qui me faisaient défaut. Une fourberie qui me faisait doucement rire, et venant de Caem j’avais appris à ne pas y réagir, mais les habitudes ont la vie dure… Ses allusions glissaient sur moi, comme ses yeux qui miraient des courbes que je trouvais pourtant peu flatteuses mais qui attisaient malgré tout le désir masculin. Je n’avais pas besoin d’un mot pour me sentir puissante, il me suffisait de prendre l’avantage dans un combat que je saurais maîtriser. J’étais sûre de mes capacités et de mon endurance, alors ses provocations déclenchaient en moi une poussée d’adrénaline, un besoin de lui faire comprendre que sous ses belles paroles il ne perdait rien pour attendre. J’avais réussi à maîtriser de plus gros morceaux que lui, mais avec l’Irlandais, il fallait aussi prendre en compte ce jeu, ces défis, cette tension sexuelle qui finissait toujours par avoir raison de ma folie vengeresse. Une chose était sûre, il choisissait parfaitement ses mots, il provoquait à la fois mon besoin de combat et mon appétit insatiable avant que je ne le rejoigne sur mon terrain. Je savais exactement comment lancer l’offensive, mais je préférais faire monter la tension d’un nouveau cran, choisissant de lui tourner autour tel un vautour avant de fondre sur ma proie. Puis rapidement un premier assaut qui coula son dos sur le tapis souple qui amortissait sa chute. Ses chaussures étaient un affront à une discipline pour laquelle je me vouais corps et âme depuis mon adolescence, si bien que je pris la peine de lui ôter avant de me concentrer sur une nouvelle attaque. « Te servir ? Pourquoi, tu ressens le besoin d’être materné ? Je pense que tu prends tes désirs pour une réalité qui n’existe pas. » Même si j’appréciais nos petites piques, il commençait sérieusement à m’agacer. « Désavantagé ? Tu te surestimes un peu mon grand ! » Je profitais de sa lenteur pour venir lui bloquer le bras qu’il avait lancé sans même se rendre compte qu’il tentait une attaque inutile. « Et c’est toi qui comptes m’apprendre les règles d’un sport que je maîtrisais déjà quand tu découvrais seulement la puberté ? » Une nouvelle fois à terre, je venais le bloquer de mes hanches, triomphante, mais pour peu de temps. Il en profita pour faire glisser ses mains sur une peau déjà échauffée mais encore trop réceptive à la dose de violence qu’elle réclamait. Je les sentais à peine sur moi mais je les suivais du regard. Une seconde d’inattention pendant laquelle il retournait la situation et son corps sur le mien par un coup de genou plus surprenant que douloureux mais qui m’avait tout de même coupé le souffle un instant. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’aurais pu en rire, mais j'avais un faible pour cette sensation, celle d'un corps presser contre le mien dans une étreinte à laquelle mes muscles répondaient par automatisme. « Tu peux toujours tenter de me faire mal… mais encore une fois je penses que tu te surestimes ! » Relâchant son emprise, je me redressais alors qu’il reprenait position pour un nouvel assaut. La même attaque. Débutant ! Et pourtant, malgré sa garde baissé il réussit à éviter le coup que je lui portais en m’attrapant par le poignet, la seule étreinte que j’exécrais et qui pouvait, soit provoquer la furie, soit me figer sur place sans même que je ne sache comment réagir. Il pouvait me tordre le bras à m’en casser les os que je ne sentirais que ses doigts sur ma peau, une sensation de brûlure, un sentiment oppressant qu’il ne pourrait sans doute jamais comprendre. Et je ne lui donnerais certainement pas le plaisir de découvrir une nouvelle faiblesse qui pouvait m’anéantir par une simple prise, aussi douce soit-elle. Mon souffle court ne trahissait que cette douleur psychique qui persistait même après avoir retrouvé ma liberté, et je lui offrais un regard aussi noir que les ténèbres d’un passé contre lequel je luttais encore. « Tu n’as rien compris mon pauvre, la domination ce n’est pas forcément être physiquement au-dessus, c’est avoir le dessus, peu importe la position. » Je balançais mes jambes afin de bloquer son torse sous mes mollets, et son bras entre mes jambes dans une nouvelle clé qui lui serait douloureuse si je décidais de tirer dessus. J’avais récupéré ma lucidité en même temps qu’il avait lâché mon poignet. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot et je m’autorisais finalement à provoquer une tension et une légère douleur, une petite vengeance éphémère mais dont je me délectais tout de même. C’était trop facile, et je n’étais pas friande de victoire aussi aisées. Je lâchais soudainement mon étreinte afin de me redresser, massant mon poignet dans un geste inconscient. Il n’était pas douloureux, mais je sentais encore le contact intrusif de ses doigts qui n’auraient jamais dû s’y enrouler. « Debout ! » Je ne montrais aucune tendresse, la seule chose dont j’avais envie était de le voir s’écrouler dans un combat que j’entamais plus sérieusement. Il avait touché un point sensible, trop sensible pour que puisse me contrôler. « wǒ qiú qiú nǐ, cesse de retenir tes coups où je risque de m’en vouloir d’abîmer le seul atout de séduction qu’est ton visage. » Je reprenais mes marques avant de placer une nouvelle fois les poings serrés près de mon visage. J’étais rapide, certainement plus que lui et sans le prévenir je balançais mon poing sur sa mâchoire. Il prenait pour la souffrance que je dissimulais sous la colère et la rage, encaissant le coup et répliquant à son tour. Il avait entamé le combat en usant de technique propres aux arts martiaux, soit. Je mixais les deux pratiques pour l’acculer de coups, des gestes qui ne provoquaient pas de douleur réelles, mais qui le poussaient jusqu’à se retrouver dos aux cordages les plus proches du ring. À peine essoufflée, je m’interrompais pour attraper la plus haute, l’entourant de mes bras à la manière des machos qui pensaient que cette technique était une méthode de séduction efficace. Je soufflais, essayant de calmer la tempête qui menaçait à nouveau de reprendre le dessus, mais la furie était difficile à calmer. « Mais dis moi, pourquoi tiens-tu tant à combattre ? Serais-tu frustré au point de n'avoir que cette manière de te défouler ? Alors quoi ? Tu n'as pas trouver de demoiselles suffisamment consentante pour occuper ta soirée ? » |OOTD Tenue ▬ Sport
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Re: Contre-prise ▬ Ft. Caem | Mer 27 Sep - 22:21 Citer EditerSupprimer
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Un sourcil courbé tressaillit, en un début de réponse à sa remarque plus qu'originale. « Tu as une image très particulière de la mère. » commentai-je, sans approfondir une pensée qui fleurissait néanmoins sous mes paupières. La mère était donc pour elle l'image même de la servante … Plissant les lèvres et les yeux, je l'observai impassible, curieux de connaître la vérité dans ses pupilles rétrécies. « L'arrogance est vraiment un trait intéressant de ta personnalité … mais trop décelable. » rétorquai-je tandis qu'elle s'amusait à plier mon bras pour le rabattre dans mon dos. La chute fut inévitable mais je me laissai faire, conscient que tomber n'était pas plier. Mon dos heurta le tapis dur et la jeune fille me rejoignit, ravie d'un mouvement que j'avais laissé faire. Du moins en partie. Indéniablement douée, elle compensait son manque de force par sa souplesse et son agressivité. Mais je retenais mes coups. Je retenais la brutalité et la violence qui roulaient dans mes veines. Je me retenais de casser les mains qu'elle posait sur moi, me retenais de faucher ses jambes voyageuses. Si elle n'avait été ni femme ni connaissance, elle aurait finit à l'hôpital en pièce détachée. Un soupir effleura mon inférieure mais l'orgueil resta silencieux. Perdre contre elle, en apparence, ne me touchait pas plus que son regard triomphant. Je savais ce que je valais et cet entraînement n'était pour moi qu'un interlude. « Tu peux penser que ton adversaire se surestime, Bao Hai, mais tu devrais également apprendre à ne pas sous estimer. » soulignai-je en me redressant avec souplesse. Quelques mèches noires balayèrent mon front pâle tandis que je me remettais en position face à la jeune femme. L'esprit combatif et acéré, j'esquissai la même attaque que précédemment, afin de comprendre et évaluer sa manière de réagir. Afin de l'habituer et de la pousser à me sous estimer davantage. Un éclat se ficha dans ses yeux et me fis comprendre que le but recherché venait d'être atteint sans difficulté. Je n'avais cependant pas conscience d'en avoir également atteint un autre, plus sombre et plus inattendu. La blonde se contracta sous mes doigts et je sentis son poings se refermer avec une violence qui aurait pu me surprendre si elle n'avait pas réagit avec autant de brusquerie. Le visage fermé et le regard brûlant, elle me bloqua et serra son étreinte à la manière d'un python prêt à étouffer sa proie. Je lâchais pour attraper ses cuisses qu'elle resserra violemment avant de lâcher prise et de se redresser. Le souffle momentanément coupé, je réfléchis rapidement à ce qui venait de se dérouler sous mes yeux. Elle s'était énervée. J'avais sentit sa tension soudaine, perçue sa violence à peine réprimée. Pourquoi ? Insensible à son ordre, je levai légèrement la tête en arrière. Mes cheveux furent tirés par le tapis tandis que je la fixais, elle et cette main qui voyageait sur son poignet pour faire taire une douleur qui aurait pourtant du être inexistante. Je n'avais pas serré. Curieux, je finis par me relever et par faire face à une Bao encore fermée. Sa remarque acheva de me convaincre que mon geste, pour une cause inconnue, l'avait touchée. Ainsi … elle ne supportait pas qu'on attrape ses poignets. Ma mâchoire navigua légèrement tandis que, insensible à sa remarque, je pointais du menton ses mains. « Tu n'as pas l'impression de dévoiler facilement tes points faibles ? » demandai-je, une demi seconde avant qu'elle frappe. Ses doigts fermés frappèrent violemment le bas d'un visage qui dévia vers la droite et la douleur se diffusa sous ma peau, maligne et sournoise. J'entrouvris les lèvres, puis ouvris la bouche pour l'apaiser, du même que du plat de la main sur ma peau. « All right ... » énonçai-je, concentré à présent sur la boxeuse. Entrant sciemment dans son jeu, je m'appliquai à éviter chaque coup sans redonner. Je la laissai s'épuiser, frapper dans le vide et penser qu'elle menait un jeu dans lequel je ne désirais pas encore m'immerger. Les cordes s'enfoncèrent alors dans mon dos, marquant la fin d'une première partie de combat presque inintéressante. « Tu es obsédée Bao. Un combat ne sert pas forcément à défrustrer … mais peut-être à donner du plaisir. » soufflai-je froidement avant de réagir. Allant à la confrontation, j'attrapai ces poignets de mes deux mains et les serrai avec force avant de plonger dans son regard. « Tu m'as bien demandé de ne plus te ménager n'est-ce pas ? » Le mensonge coulait d'une langue dansante. Même si Bao désirait me casser la gueule, je n'étais pas homme à plonger dans le pathétique et à donner des coups à une femme. Sauf … sauf si elle allait trop loin. Mais, et en attendant … je frappai sa cheville, d'un coup ferme et directe et assez puissamment pour qu'elle perde l'équilibre sans pour autant la briser. Alors, et la délaissant, je l'enjambai pour m'éloigner sur le ring en coulant les mains dans les poches de mon jean. « J'espérais même m'amuser, puisque nous partageons les mêmes … plaisirs mais ... » Je me tournai vers elle et esquissai un sourire, mélange de froideur et de sauvagerie « Tu as l'air agacée. Hors, si c'est pour me défigurer pour t'avoir frôler les poignets … il n'y a pas vraiment d'intérêt pour moi dans l'histoire n'est-ce pas ? »
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