t'étais pas si loin, finalement — jae
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t'étais pas si loin, finalement — jae | Sam 11 Mar - 17:47 Citer EditerSupprimer
T'étais pas si loin, finalement
Jeung Jae & Yeol Jun
“c'est pas grave de louper son train tu sais, c'est rien à côté de louper sa vie…”
Tu as fait tous les combini de Séoul. En tout cas, c’est ce qu’il te semble. Mais même si le Père Noël sait faire le tour du monde en une nuit, tu ne peux pas faire le tour des combini de la capitale coréenne en une nuit. Impossible. Quoi qu’il en soit, grand cadet de presque deux mètres, tu commences un peu à paniquer car le jour ne va pas tarder à se lever. A cause de ce sale morpion sur Instagram qui t’a mis la puce à l’oreille, tu n’as pas pu arrêter d’y penser. Sans que tu le saches et ce peut-être depuis des années, ton meilleur ami travail tout proche de toi. Cette idée s’est insinuée jusqu’aux confins de ton âme jusqu’à ce que tu trouves enfin le temps, entre les cours et les répétitions au théâtre, de te libérer sans tomber de fatigue dans ton lit — et ce, malgré les couinements de râleuse de la Présidente des Pyo, autrement dit ton emmerdeuse de colocataire. Alors tu es heureux malgré tout, d’avoir pu entreprendre les recherches pour retrouver un meilleur ami que tu n’as pas su oublier, malgré les années. Tu te rappelles, à l’époque, tu l’as laissé t’entrainer dans ses conneries et c’est un peu à cause de lui que tu as fini en désintoxication. Mais au fond, tu sais que c’est surtout parce que tu étais un gosse de riche qui ne connaissait rien à la vie et qui a voulu se lancer dedans un peu trop fort. Alors tu ne lui en veux pas. Au contraire, tout ce que tu veux, c’est remettre la main sur ce bougre d’abruti qui a osé disparaitre sans crier gare du jour au lendemain.
Une force étrangère te pousse à accélérer le pas. Tu tiens en main une note avec l’adresse exacte de tous les combini du quartier et jamais tu ne te serais douté qu’il y en avait autant si tu ne cherchais pas ce vieux gars. Enfin, tu arrives au dernier combini sur ta liste. S’il n’est pas là, il ne saura plus où chercher. Comme si la main du destin lui avait mis une petite claque à l’arrière de la tête de l’intérieur du combini, une grande silhouette — presque aussi grande que toi — sort du magasin et s’adosse au mur extérieur pour s’allumer une cigarette. Tu pourrais le reconnaitre entre milles et ton coeur rate un battement, comme quand tu vois ta belle Sian au loin. Alors que tu t’approches, tu ne peux t’empêcher de sourire comme un idiot. Est-ce que tu sais depuis combien de temps je te cherche, espèce de connard !? tu t’exclames en agitant le bras dans sa direction tandis que tu ralentis le pas pour le rejoindre.
Une force étrangère te pousse à accélérer le pas. Tu tiens en main une note avec l’adresse exacte de tous les combini du quartier et jamais tu ne te serais douté qu’il y en avait autant si tu ne cherchais pas ce vieux gars. Enfin, tu arrives au dernier combini sur ta liste. S’il n’est pas là, il ne saura plus où chercher. Comme si la main du destin lui avait mis une petite claque à l’arrière de la tête de l’intérieur du combini, une grande silhouette — presque aussi grande que toi — sort du magasin et s’adosse au mur extérieur pour s’allumer une cigarette. Tu pourrais le reconnaitre entre milles et ton coeur rate un battement, comme quand tu vois ta belle Sian au loin. Alors que tu t’approches, tu ne peux t’empêcher de sourire comme un idiot. Est-ce que tu sais depuis combien de temps je te cherche, espèce de connard !? tu t’exclames en agitant le bras dans sa direction tandis que tu ralentis le pas pour le rejoindre.
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Re: t'étais pas si loin, finalement — jae | Mar 28 Mar - 20:17 Citer EditerSupprimer
T'étais pas si loin, finalement
Jeung Jae & Yeol Jun
“c'est pas grave de louper son train tu sais, c'est rien à côté de louper sa vie…”
Une soirée calme, voir limite plate. Personne ne semble vouloir venir te voir, pas même le petit vieux habitué qui passe tous les soirs... Enfin quasi quoi. Derrière ton comptoir, tu te tournes littéralement les pouces en attendant que les heures passent. ton téléphone est bien entendu HS, car forcément tu as oublié ton câble chez Syu en partant hier soir et tu es bien trop radin pour te rendre dans le rayon pour t'en racheter un. Les minutes sont interminables et cela ne fait que quelques heures que tu es là : tu dois encore rester tout le restant de la nuit. Les bâillements viennent les uns après les autres et, assis sur ce tabouret, les pieds sur le comptoir, tu regardes la petite télévision oldschool sur le côté de la caisse. Dieu merci, il n'y a pas de clients que ce soit pour ton deal ou pour la boutique, mais au moins tu peux passer le temps à mater les groupes de KPOP se ridiculiser dans les émissions télévisée.
Un soupire s'échappe à un moment donné, lorsque la pub sonne lors de la pause clope. Tu n'as même pas la foi de te lever, et pourtant avec un courage déterré du fond du jardin, te voilà sur tes deux jambes à traîner ta carcasse inerte sans prendre soin d'embarquer ta veste - il ne fait pas trop froid, enfin en tous cas tu n'es plus trop frileux en ce moment, donc ça devrait le faire.
Tout semble aller comme d'habitude : d'abord tu t'adosses, puis tu coince ta cigarette entre tes lèvres avant de l'allumer. C'est lorsque tu poses ton pied sur le mur que t'entends un gars s'exprimer de manière particulièrement forte pour une nuit silencieuse. Un client mécontent ? Non. Yeol ? C'est la surprise qui l'emporte. si y'a bien un type que tu ne t'attendais pas de voir ici, c'est bien ce foutu gosse de riche. Nerveusement, tu fourres ton briquet au fond de ta poche en prenant soin d'écraser le peu de marchandise que tu as. Tu as entendu dire qu'il était clean, alors il ne faut pas qu'il replonge.
Tandis qu'il s'avance vers toi tel un messie, tes yeux globuleux finissent par reprendre ton calme habituel puis cet air blasé. Heureusement qu'un sourire est présent au coin de tes lèvres. T'es sérieux ? Qu'est-ce que tu fou là, je bosse. Si seulement tu ne paraissais pas un brin heureux, peut-être pourrait-il mal le prendre, néanmoins malgré tes bougonnements, tu n'es pas prêt de le chasser cet imbécile heureux... Tu t'es redressé près à accueillir ce bro que tu t'étais efforcé de garder loin de toi pour le protéger de ces conneries dans lesquelles tu pouvais l'embarquer... Un gosse de riche et un ex taulard, ça ne fait pas bon ménage mh ?
Un soupire s'échappe à un moment donné, lorsque la pub sonne lors de la pause clope. Tu n'as même pas la foi de te lever, et pourtant avec un courage déterré du fond du jardin, te voilà sur tes deux jambes à traîner ta carcasse inerte sans prendre soin d'embarquer ta veste - il ne fait pas trop froid, enfin en tous cas tu n'es plus trop frileux en ce moment, donc ça devrait le faire.
Tout semble aller comme d'habitude : d'abord tu t'adosses, puis tu coince ta cigarette entre tes lèvres avant de l'allumer. C'est lorsque tu poses ton pied sur le mur que t'entends un gars s'exprimer de manière particulièrement forte pour une nuit silencieuse. Un client mécontent ? Non. Yeol ? C'est la surprise qui l'emporte. si y'a bien un type que tu ne t'attendais pas de voir ici, c'est bien ce foutu gosse de riche. Nerveusement, tu fourres ton briquet au fond de ta poche en prenant soin d'écraser le peu de marchandise que tu as. Tu as entendu dire qu'il était clean, alors il ne faut pas qu'il replonge.
Tandis qu'il s'avance vers toi tel un messie, tes yeux globuleux finissent par reprendre ton calme habituel puis cet air blasé. Heureusement qu'un sourire est présent au coin de tes lèvres. T'es sérieux ? Qu'est-ce que tu fou là, je bosse. Si seulement tu ne paraissais pas un brin heureux, peut-être pourrait-il mal le prendre, néanmoins malgré tes bougonnements, tu n'es pas prêt de le chasser cet imbécile heureux... Tu t'es redressé près à accueillir ce bro que tu t'étais efforcé de garder loin de toi pour le protéger de ces conneries dans lesquelles tu pouvais l'embarquer... Un gosse de riche et un ex taulard, ça ne fait pas bon ménage mh ?
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Re: t'étais pas si loin, finalement — jae | Jeu 6 Avr - 19:16 Citer EditerSupprimer
T'étais pas si loin, finalement
Jeung Jae & Yeol Jun
“c'est pas grave de louper son train tu sais, c'est rien à côté de louper sa vie…”
Tu entends parfaitement la surprise dans la voix de Jae. Dix ans. Cela fait dix ans que vous ne vous êtes pas vus mais il n’a pas vraiment changé. Il s’est juste un peu étoffé mais il a toujours l’air d’un poisson rouge aux yeux globuleux perdu dans les dix centimètres de diamètre de son bocal, ce qui te fait beaucoup rire. Tu n’as jamais pu effacer de ton souvenir les moments que vous avez passé ensemble. Il a peut-être été le seul type que tu as considéré comme un vrai ami et non comme quelqu’un qui trainait avec toi pour ton argent. Lui, malgré ses vices et ses défauts, il était toujours là pour te tirer d’un mauvais pas ou pour t’écouter. Vous rigoliez bien ensemble, comme si la misère du monde n’existait pas pour vous. Puis tout s’est effondré et tu ne l’as plus jamais revu. Tu es parti en centre de désintoxication et Jae a disparu de ta vie contre ta volonté. Alors qu’il se tienne si nonchalamment devant toi, c’est un peu irréel, comme un rêve. Tout comme lui, tu reprends tes esprits et te redresses. Tu le surplombes de quelques centimètres et cela te fait sourire.
Tu bosses ? C’est à toi que je devrais demander si t’es sérieux. Tu ne montres aucune hésitation à t’approcher de lui afin de passer un bras autour de ses épaules et de le gratifier d’une accolade amicale. Cette étreinte, bien que brève, veut tout dire. Tu ne l’admettras pas, parce que bordel, t’es un mec après tout, mais ce gars t’as vraiment manqué. Vous étiez un peu les pros pour faire les quatre cents coups, à l’époque. Il ne reste qu’à espérer que vous vous êtes calmés, chacun de votre côté. Alors ce petit con avait raison… Tu marmonnes en levant les yeux vers l’enseigne du combini. Ce n’était pas une fausse information ou un sale gosse qui voulait simplement le faire marcher, littéralement d’ailleurs. Un long soupire t'échappe sans que tu puisses le retenir. Si tu ne vas pas à la montagne, alors la montagne ira à toi. Toi et tes proverbes stupides que tu ne sors qu'une fois toutes les morts d'évêque pour amuser la galerie. Heureusement, Jae sait mieux que quiconque que tu n'es pas sérieux. Quand l'es-tu de toute façon ?
Alors c'est ici que tu bosses ? C'est un gosse sur Instagram qui m'a dit que t'étais ici... Ah, j'comprends rien. Tu t’esclaffes en haussant les épaules.
Tu bosses ? C’est à toi que je devrais demander si t’es sérieux. Tu ne montres aucune hésitation à t’approcher de lui afin de passer un bras autour de ses épaules et de le gratifier d’une accolade amicale. Cette étreinte, bien que brève, veut tout dire. Tu ne l’admettras pas, parce que bordel, t’es un mec après tout, mais ce gars t’as vraiment manqué. Vous étiez un peu les pros pour faire les quatre cents coups, à l’époque. Il ne reste qu’à espérer que vous vous êtes calmés, chacun de votre côté. Alors ce petit con avait raison… Tu marmonnes en levant les yeux vers l’enseigne du combini. Ce n’était pas une fausse information ou un sale gosse qui voulait simplement le faire marcher, littéralement d’ailleurs. Un long soupire t'échappe sans que tu puisses le retenir. Si tu ne vas pas à la montagne, alors la montagne ira à toi. Toi et tes proverbes stupides que tu ne sors qu'une fois toutes les morts d'évêque pour amuser la galerie. Heureusement, Jae sait mieux que quiconque que tu n'es pas sérieux. Quand l'es-tu de toute façon ?
Alors c'est ici que tu bosses ? C'est un gosse sur Instagram qui m'a dit que t'étais ici... Ah, j'comprends rien. Tu t’esclaffes en haussant les épaules.
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Re: t'étais pas si loin, finalement — jae | Sam 22 Avr - 21:05 Citer EditerSupprimer
T'étais pas si loin, finalement
Jeung Jae & Yeol Jun
“c'est pas grave de louper son train tu sais, c'est rien à côté de louper sa vie…”
De toutes les personnes que tu pouvais croiser ici à Séoul, Yeol est probablement le dernier crétin que tu pouvais t'imaginer. Vous étiez différents - tout vous opposait, et pourtant, comme avec Three, vous faisiez les quatre cent coups. Cette époque te rend très nostalgique, parfois elle t'embarque dans une tristesse profonde. Les souvenirs de Three ne sont pas très joyeux, mais ceux de Yeol sont juste mémorables.
Aussi discrètement que possible, tu l'observes avec attention, tentant de ne pas trop le dévisager. Il a changé, enfin, un peu. Il est presque gigantesque lorsqu'il se redresse. A-t-il toujours été aussi grand? Tu fronces les sourcils et inconsciemment, à ton tour tu te redresses. En plus il est fort ce con, tu parles d'une accolade ! Elle t'arrache un grognement. Ouais, je bo-sse. Râles-tu longuement en secouant les épaules.
Rapidement, tu récupères ta cigarette au creux des doigts. Une pause n'est pas interdite nom de dieu. T'es venu jusqu'ici pour m'espionner ? dis-tu en haussant les sourcils avec ton air rebelle. Genre, le type l'a fait suivre ? Etonnement, un petit souffle s'échappe, trahissant un petit rire. Comme s'il avait payé un gosse pour te suivre à travers la ville pour savoir tes faits et gestes. Tu ne soulèves pas grand chose à ce dicton sans sens, préférant te focaliser sur ton tabac, car oui comme tu viens de le dire à cet individu loufoque, tu travailles ce soir et cette pause ne doit pas s'éterniser.
Tu ne le cherchais pas. Au final, tu jètes la cigarette au sol avant qu'elle ne soit terminée, puis tu l'écrase avec ta semelle toute neuve, puis, tu t'avances vers la porte d'entrée. Tu penses à moi, même sur instagram? dis-tu en posant la main sur la poignée de l'enseigne. J'hallucine mec. Tu secoue la tête d'un air désespéré avant de pousser la porte en verre et t'adosser à celle-ci pour la retenir. Je peux pas faire grand chose tout de suite, mais je peux te payer une bière pour que tu m'explique cette histoire d'instagram ou j'sais pas quoi... Et puis le reste quoi. Lâche tu dans un soupire avant de le gratifier d'un rare sourire amical; ils sont difficiles à obtenir ceux là, mais veulent tout dire.
Aussi discrètement que possible, tu l'observes avec attention, tentant de ne pas trop le dévisager. Il a changé, enfin, un peu. Il est presque gigantesque lorsqu'il se redresse. A-t-il toujours été aussi grand? Tu fronces les sourcils et inconsciemment, à ton tour tu te redresses. En plus il est fort ce con, tu parles d'une accolade ! Elle t'arrache un grognement. Ouais, je bo-sse. Râles-tu longuement en secouant les épaules.
Rapidement, tu récupères ta cigarette au creux des doigts. Une pause n'est pas interdite nom de dieu. T'es venu jusqu'ici pour m'espionner ? dis-tu en haussant les sourcils avec ton air rebelle. Genre, le type l'a fait suivre ? Etonnement, un petit souffle s'échappe, trahissant un petit rire. Comme s'il avait payé un gosse pour te suivre à travers la ville pour savoir tes faits et gestes. Tu ne soulèves pas grand chose à ce dicton sans sens, préférant te focaliser sur ton tabac, car oui comme tu viens de le dire à cet individu loufoque, tu travailles ce soir et cette pause ne doit pas s'éterniser.
Tu ne le cherchais pas. Au final, tu jètes la cigarette au sol avant qu'elle ne soit terminée, puis tu l'écrase avec ta semelle toute neuve, puis, tu t'avances vers la porte d'entrée. Tu penses à moi, même sur instagram? dis-tu en posant la main sur la poignée de l'enseigne. J'hallucine mec. Tu secoue la tête d'un air désespéré avant de pousser la porte en verre et t'adosser à celle-ci pour la retenir. Je peux pas faire grand chose tout de suite, mais je peux te payer une bière pour que tu m'explique cette histoire d'instagram ou j'sais pas quoi... Et puis le reste quoi. Lâche tu dans un soupire avant de le gratifier d'un rare sourire amical; ils sont difficiles à obtenir ceux là, mais veulent tout dire.
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Re: t'étais pas si loin, finalement — jae | Mer 10 Mai - 20:07 Citer EditerSupprimer
T'étais pas si loin, finalement
Jeung Jae & Yeol Jun
“c'est pas grave de louper son train tu sais, c'est rien à côté de louper sa vie…”
A l’époque, vous étiez deux gringalets mais vous avez bien grandis, même si Jae reste irrémédiablement plus maigrichon que toi. Parfait. Le surnom que tu lui avais trouvé lui va encore à merveilles. Crevette. Tu ne t’es pas rendu compte que tu as prononcé son surnom à voix haute, avec un petit rire dans la voix tandis qu’il secoue les épaules comme si tu venais de lui démonter le dos. Il essaye, pour te taquiner, de te prendre de haut, mais même en se redressant, tu le surplombes. Tu ricanes de ton air de chat satisfait et malicieux et hausses les épaules. Qui sait, mon gars. Qui sait.
Evidemment, tu n’es pas là pour l’espionner mais bel et bien pour retrouver ton meilleur ami. D’ailleurs, tu es bien trop heureux pour te soucier de ses piques incessantes. Non seulement tu n’as pas perdu l’habitude mais tu es surtout beaucoup trop distrait par sa seule présence devant toi, sept ans plus tard. Tu es toujours aussi détendu avec lui et te permet un gloussement stupidement heureux. Eh ouais, chérie, même sur Instagram… Tu réponds sans vraiment te soucier du poing qu’il pourrait te coller dans la gueule. Cela ne te ferait pas de mal, le retour du parpaing de la réalité pour t’apprendre à être respectueux. Tu le suis jusqu’à la porte et le précède à l’intérieur du magasin. Ouais, une bière, ça serait cool. L’alcool ne te fait plus ni chaud ni froid. Trop de fêtes quand tu étais plus jeune t’a complètement désensibilisé à l’alcool. Tu n’en raffoles plus. Tu ne veux plus te soûler jusqu’à te réveiller dans une baignoire inconnue avec la gueule de bois. Tu aimes bien boire, mais sans plus. Tu as d’autres moyens de t’éclater.
Tu as capté le sourire de ton ami sans mal car tu le connais trop bien et tu sais entendre ses sourires dans ses paroles, même en lui tournant le dos. Tu le suis jusqu’au rayon des boissons alcoolisées et choisis deux bières coréennes en cannette de ta convenance avant de le rejoindre à la caisse. Laisse, je paye. Si ton patron débarque, ça te fera une excuse. Sans laisser le temps à ton ami de protester, tu sors la monnaie nécessaire de ta poche et la pose sur le comptoir dans un bruit de pièces clinquantes. Tu as vite fait de décapsuler les canettes et d’en tendre une à Jae. Alors c’est là que tu bosses… Bon, remarque t’as la paix, comme ça. Il est un peu délicat d’aborder le sujet de la soudaine disparition de Jae. Tu t’éclaircis la gorge et décide, comme à ton habitude, de prendre le taureau par les cornes. Raconte, alors. Où t’as disparu du jour au lendemain ?
Evidemment, tu n’es pas là pour l’espionner mais bel et bien pour retrouver ton meilleur ami. D’ailleurs, tu es bien trop heureux pour te soucier de ses piques incessantes. Non seulement tu n’as pas perdu l’habitude mais tu es surtout beaucoup trop distrait par sa seule présence devant toi, sept ans plus tard. Tu es toujours aussi détendu avec lui et te permet un gloussement stupidement heureux. Eh ouais, chérie, même sur Instagram… Tu réponds sans vraiment te soucier du poing qu’il pourrait te coller dans la gueule. Cela ne te ferait pas de mal, le retour du parpaing de la réalité pour t’apprendre à être respectueux. Tu le suis jusqu’à la porte et le précède à l’intérieur du magasin. Ouais, une bière, ça serait cool. L’alcool ne te fait plus ni chaud ni froid. Trop de fêtes quand tu étais plus jeune t’a complètement désensibilisé à l’alcool. Tu n’en raffoles plus. Tu ne veux plus te soûler jusqu’à te réveiller dans une baignoire inconnue avec la gueule de bois. Tu aimes bien boire, mais sans plus. Tu as d’autres moyens de t’éclater.
Tu as capté le sourire de ton ami sans mal car tu le connais trop bien et tu sais entendre ses sourires dans ses paroles, même en lui tournant le dos. Tu le suis jusqu’au rayon des boissons alcoolisées et choisis deux bières coréennes en cannette de ta convenance avant de le rejoindre à la caisse. Laisse, je paye. Si ton patron débarque, ça te fera une excuse. Sans laisser le temps à ton ami de protester, tu sors la monnaie nécessaire de ta poche et la pose sur le comptoir dans un bruit de pièces clinquantes. Tu as vite fait de décapsuler les canettes et d’en tendre une à Jae. Alors c’est là que tu bosses… Bon, remarque t’as la paix, comme ça. Il est un peu délicat d’aborder le sujet de la soudaine disparition de Jae. Tu t’éclaircis la gorge et décide, comme à ton habitude, de prendre le taureau par les cornes. Raconte, alors. Où t’as disparu du jour au lendemain ?
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