[+18] Shape of you
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[+18] Shape of you | Dim 12 Mar - 10:19 Citer EditerSupprimer
J’attrapai les premiers vêtements qui croisaient mes mains explorant mon armoire. Un jean large et déchiré ? Un débardeur près du corps et décolleté ? Parfait ! Je comptais bien éveiller les sens ce soir, même si la coréenne que je devais retrouver connaissait déjà mes courbes. Les soirées, les sorties en boite, à vrai dire ce n’était pas ce que je préférais, mais je continuais pourtant à m’y montrer. Je m’obstinais à vouloir m’électriser au son d’une musique trop forte, d’un lieu clos trop étouffant. Je choisissais avec attention l’ensemble de lingerie qui serait dissimulé sous ma tenue peu féminine, c’était certainement la seule chose à laquelle je faisais attention quelques fois. Je ne possédais malheureusement pas grand choix, mais je privilégiais l’esthétique au confort. J’avais horreur de ne serait-ce qu’essayer de me pomponner. Vous vous demanderez surement pourquoi je le faisais ? Pas par soucis de faire ressortir en moi la sœur sourire, la gentille fille qui veut se faire belle, mais plutôt pour provoquer un élan de désir chez mon partenaire. C’était mon unique raison. Une fois habillée, je passais au maquillage. Juste un peu, je n’aimais pas non plus sentir la texture de la crème ou de la poudre sur mon visage. Il me fallut un temps fou pour essayer de juste tracer un trait d’eyeliner. Qui a dit que les filles étaient naturellement douées pour ça ? Lâchant un soupire, j’abandonnais enfin le dortoir pour me rendre dans ce lieu de débauche qu’était la boite de nuit. Je voyais les habituelles petites princesses toutes en jambes avec des robes ou des shorts aussi étroit que leurs pensées, elles s’alignaient parfaitement le long du bâtiment pour attendre. Attendre quoi d’ailleurs ? Leurs partenaires, un semblant de fierté ? Elles étaient ridicules. J’avais une envie folle de me moquer d’elles, mais je n’étais pas d’humeur assez noire pour ça. J’avançais sans m’en soucier, poussant le lourd battant qui laissa échapper la musique assourdissante de la sono. C’était étrange, je ne me sentais pas à ma place, et pourtant, je m’y retrouvais sans cesse. Je me frayais alors un passage parmi les corps entassés devant le bar, poussant sans vergognes ceux qui étaient trop statiques. Les regards interloqués et méprisant glissaient sur moi sans même que je n’y réponde. L’espace était noir de monde, les corps se pressaient les uns contre les autres sur la piste de danse et les regards lubriques se mêlaient aux mains baladeuses. Les boites de nuit n’étaient pas faites pour danser, où les rares à penser cela n’étaient que des grand naïfs ignorant volontairement, se mettant des œillères juste pour parer à un manque, une vie vide de sens à laquelle ils cherchaient, l’espace d’une nuit à combler par la chaleur et la proximité indécente d’une foule à l’esprit tourné vers des désirs primaires.
Mes iris passaient d’une personne à une autre, cherchant la demoiselle que j’étais censée retrouver. Mais personne n’a dit que la recherche devait se faire les mains vides non ? Je commandais une première boisson, jouant avec la paille, hochant la tête au rythme des basses. Puis je la remarquais enfin, assise à une table elle me tournait le dos, mais j’étais sûre que c’était elle. Je remarquais aussi les hommes qui la dévoraient du regard, et quelque part, je les comprenais. J’avançais pour glisser ma main libre dans son dos, approchant mes lèvres de son oreille. « On ne t’a jamais dit qu’une fille seule dans une boite de nuit ça fait mauvais genre ? » J’enjambais le banc pour m’y asseoir à califourchon, juste en face des primates qui bavaient déjà sur Da Hye. Je coulais un regard vers eux avant de saluer mon amie d’un baiser chaste et rapide. Je voyais déjà leurs pupilles se dilater, leurs souffles se faire plus saccadés. Je n’attisais pas le désir, je le provoquais. Sciemment, ayant conscience que le moindre geste pouvait donner mille et unes interprétations dans leurs esprits tordus. Ah le fantasme lesbien, il fonctionnait toujours celui-là. « Tu as déjà un fan-club on dirait ! » Je désignais du menton les hommes qui lui offrirent des larges sourires. Bande d’incapables, approcher une fille seule demandait-il autant d’effort ? Je m’accoudais nonchalamment sur le bord de la table, me libérant de mon verre. Je riais intérieurement, mais ne laissais rien transparaitre. Je passais comme toujours pour une fille aguicheuse à la mine boudeuse. Une image qui m’allait comme un gant et que je cultivais sans faire d’efforts. Je reportais alors mon attention sur la raison de ma venue. « Tu veux danser ? » Vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos de cet exercice dans les boites de nuit ? Vous pensiez que j’avais oublié ? Qui a dit qu’il n’y avait que les hommes qui pouvaient avoir les mains baladeuses ?
Shape of you
Feat Da Hye – Bao Hai – Jun Ha
J’attrapai les premiers vêtements qui croisaient mes mains explorant mon armoire. Un jean large et déchiré ? Un débardeur près du corps et décolleté ? Parfait ! Je comptais bien éveiller les sens ce soir, même si la coréenne que je devais retrouver connaissait déjà mes courbes. Les soirées, les sorties en boite, à vrai dire ce n’était pas ce que je préférais, mais je continuais pourtant à m’y montrer. Je m’obstinais à vouloir m’électriser au son d’une musique trop forte, d’un lieu clos trop étouffant. Je choisissais avec attention l’ensemble de lingerie qui serait dissimulé sous ma tenue peu féminine, c’était certainement la seule chose à laquelle je faisais attention quelques fois. Je ne possédais malheureusement pas grand choix, mais je privilégiais l’esthétique au confort. J’avais horreur de ne serait-ce qu’essayer de me pomponner. Vous vous demanderez surement pourquoi je le faisais ? Pas par soucis de faire ressortir en moi la sœur sourire, la gentille fille qui veut se faire belle, mais plutôt pour provoquer un élan de désir chez mon partenaire. C’était mon unique raison. Une fois habillée, je passais au maquillage. Juste un peu, je n’aimais pas non plus sentir la texture de la crème ou de la poudre sur mon visage. Il me fallut un temps fou pour essayer de juste tracer un trait d’eyeliner. Qui a dit que les filles étaient naturellement douées pour ça ? Lâchant un soupire, j’abandonnais enfin le dortoir pour me rendre dans ce lieu de débauche qu’était la boite de nuit. Je voyais les habituelles petites princesses toutes en jambes avec des robes ou des shorts aussi étroit que leurs pensées, elles s’alignaient parfaitement le long du bâtiment pour attendre. Attendre quoi d’ailleurs ? Leurs partenaires, un semblant de fierté ? Elles étaient ridicules. J’avais une envie folle de me moquer d’elles, mais je n’étais pas d’humeur assez noire pour ça. J’avançais sans m’en soucier, poussant le lourd battant qui laissa échapper la musique assourdissante de la sono. C’était étrange, je ne me sentais pas à ma place, et pourtant, je m’y retrouvais sans cesse. Je me frayais alors un passage parmi les corps entassés devant le bar, poussant sans vergognes ceux qui étaient trop statiques. Les regards interloqués et méprisant glissaient sur moi sans même que je n’y réponde. L’espace était noir de monde, les corps se pressaient les uns contre les autres sur la piste de danse et les regards lubriques se mêlaient aux mains baladeuses. Les boites de nuit n’étaient pas faites pour danser, où les rares à penser cela n’étaient que des grand naïfs ignorant volontairement, se mettant des œillères juste pour parer à un manque, une vie vide de sens à laquelle ils cherchaient, l’espace d’une nuit à combler par la chaleur et la proximité indécente d’une foule à l’esprit tourné vers des désirs primaires.
Mes iris passaient d’une personne à une autre, cherchant la demoiselle que j’étais censée retrouver. Mais personne n’a dit que la recherche devait se faire les mains vides non ? Je commandais une première boisson, jouant avec la paille, hochant la tête au rythme des basses. Puis je la remarquais enfin, assise à une table elle me tournait le dos, mais j’étais sûre que c’était elle. Je remarquais aussi les hommes qui la dévoraient du regard, et quelque part, je les comprenais. J’avançais pour glisser ma main libre dans son dos, approchant mes lèvres de son oreille. « On ne t’a jamais dit qu’une fille seule dans une boite de nuit ça fait mauvais genre ? » J’enjambais le banc pour m’y asseoir à califourchon, juste en face des primates qui bavaient déjà sur Da Hye. Je coulais un regard vers eux avant de saluer mon amie d’un baiser chaste et rapide. Je voyais déjà leurs pupilles se dilater, leurs souffles se faire plus saccadés. Je n’attisais pas le désir, je le provoquais. Sciemment, ayant conscience que le moindre geste pouvait donner mille et unes interprétations dans leurs esprits tordus. Ah le fantasme lesbien, il fonctionnait toujours celui-là. « Tu as déjà un fan-club on dirait ! » Je désignais du menton les hommes qui lui offrirent des larges sourires. Bande d’incapables, approcher une fille seule demandait-il autant d’effort ? Je m’accoudais nonchalamment sur le bord de la table, me libérant de mon verre. Je riais intérieurement, mais ne laissais rien transparaitre. Je passais comme toujours pour une fille aguicheuse à la mine boudeuse. Une image qui m’allait comme un gant et que je cultivais sans faire d’efforts. Je reportais alors mon attention sur la raison de ma venue. « Tu veux danser ? » Vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos de cet exercice dans les boites de nuit ? Vous pensiez que j’avais oublié ? Qui a dit qu’il n’y avait que les hommes qui pouvaient avoir les mains baladeuses ?
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Re: [+18] Shape of you | Lun 13 Mar - 13:33 Citer EditerSupprimer
Da Hye se trouve particulièrement en beauté, ce soir-là, non pas qu’elle ait fait un effort particulier, mais à l’idée de retrouver une certaine personne, elle se sent bien et en confiance. Certes, elle s’est maquillée. Avez-vous déjà essayé d’entrer dans une boite de nuit en étant démaquillée ? Non, car n’importe qui d’un peu sain d’esprit saurait que c’est chose impossible. Sauf dans une boite perdue en pleine cambrousse où les filles ne peuvent pas trouver un magasin de produits de beauté à moins de cinquante kilomètres à la ronde. Là, oui, peut-être font-ils une exception. Mais pas dans la capitale coréenne. Là, sans exception, tu viens sur ton trente-et-un ou tu restes à la porte. C’est pourquoi Da Hye est toute apprêtée, maquillée à la fois légèrement et avec une touche de provocation dans la longueur du trait de liner avec lequel elle a souligné ses yeux déjà félins. Ses cheveux châtains retombent avec une séduisante négligence sur ses épaules. Elle a revêtu une tenue particulièrement appropriée consistant en une combi-short rose moulante avec des manches en résilles se terminant par de petites manchettes assorties à la combi et des bas résilles décorés comme des jarretelles, ainsi que de hauts talons compensées noirs. Comme le dortoir des Pyobeom est un peu loin de la boite de nuit dans laquelle son amie lui a donné rendez-vous, elle s’est enveloppée dans un long manteau rouge aux manches en cônes qu’elle laisse aux vestiaires une fois arrivée sur les lieux de la fête. Sans attendre ou remarquer les regards inquisiteurs des hommes, la plupart plus âgés qu’elle — non pas que ça l’embête, au final, car elle pourrait envoyer la moitié dans son lit en un regard un peu coquin —, Da Hye se dirige vers le bar immédiatement pour commander sa boisson favorite : un mojito avec double shot de rhum. Elle adore le look de ce cocktail en particulier ainsi que le goût. Lorsqu’elle est enfin servie, elle emporte son verre pour aller s’assoir à une table et avoir une banquette plus comfortable. Elle étend ses longues jambes de mannequin qu’elle n’est pas et sirote son verre joyeusement en observant la salle alentour.
Néanmoins, elle ne voit pas sa douce arriver car celle-ci arriver par derrière elle. Elle soupire de délice quand elle sent son souffle chaud effleurer son cou et lui sourit. Je suis passée pro dans la maitrise du mauvais genre innocent. La jeune femme se penche pour saisir ses lèvres sans hésitation, répondant à son baiser chaste par un autre baiser, un peu moins prude car elle effleure les lèvres de sa belle amie du bout de la langue. Son sourire éclatant laisse échapper un rire quand Bao mentionne la ribambelle d’hommes qui les dévisagent. Je sais ! Pas besoin d’essayer d’être discrète, la musique couvre leurs paroles de sorte à ce qu’elles seules entendent ce qu’elles se disent. Du regard, elle scanne les hommes les observant. De vrais animaux, se dit-elle mais ne peut s’empêcher de les aguicher encore plus, mordant sa lèvre inférieure du bout des dents, une moue ennuyée et en même temps séduisante ornant son visage de femme fatale. Alors qu’elle va pour lui signaler un autre homme, complètement différent des autres qui a attiré son regard par la manière dont il les observe, Bao lui propose de danser et comment résister à une demande pareille ? Da Hye ne sait pas particulièrement danser mais se déhancher en boite lui fait toujours un bien fou. Ça nettoie le corps, ça détend et ça vide la tête. Alors, comme de bien entendu, elle a déjà saisi la main de Bao pour l’entrainer sur la piste de danse avant même que la jeune femme ait compris ce qui lui arrivait. Comme si le DJ les avait vu arriver, la musique change à l’instant même où elles posent un pied sur la piste de danse. Les lumières tombent et de lourdes basses se font entendre. La chanson préférée de Da Hye, ça tombe bien.
Un sourire collé sur le visage, elle entraine Bao Hai jusqu’à ce qu’elle juge l’endroit parfait et se retourne pour lui faire face, posant les mains sur les hanches fines de son amie. Elle laisse la musique les englober entièrement et son corps se mouvoir à ce rythme lancinant qui donne l’impression que la basse résonne au plus profond d’elle-même. Petit à petit, Da Hye attire sa partenaire à elle jusqu’à ce qu’elles finissent dans un duo dansant collé serré. Les mains de la plus grande se sont perdues sur les courbes gracieuses de son amie et elle dépose son front contre le sien avant de lui adresser un sourire aguicheur et amusé, dans le but de la faire rire. Il y a un homme qui te fixe depuis tout à l’heure ! s’exclame-t-elle à son oreille, assez fort pour être entendue cette fois. Elle désigne le jeune homme en question d’un bref mouvement de la tête assez discret. Je crois que tu lui as tapé dans l’oeil !
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Feat Da Hye – Bao Hai – Jun Ha
Da Hye se trouve particulièrement en beauté, ce soir-là, non pas qu’elle ait fait un effort particulier, mais à l’idée de retrouver une certaine personne, elle se sent bien et en confiance. Certes, elle s’est maquillée. Avez-vous déjà essayé d’entrer dans une boite de nuit en étant démaquillée ? Non, car n’importe qui d’un peu sain d’esprit saurait que c’est chose impossible. Sauf dans une boite perdue en pleine cambrousse où les filles ne peuvent pas trouver un magasin de produits de beauté à moins de cinquante kilomètres à la ronde. Là, oui, peut-être font-ils une exception. Mais pas dans la capitale coréenne. Là, sans exception, tu viens sur ton trente-et-un ou tu restes à la porte. C’est pourquoi Da Hye est toute apprêtée, maquillée à la fois légèrement et avec une touche de provocation dans la longueur du trait de liner avec lequel elle a souligné ses yeux déjà félins. Ses cheveux châtains retombent avec une séduisante négligence sur ses épaules. Elle a revêtu une tenue particulièrement appropriée consistant en une combi-short rose moulante avec des manches en résilles se terminant par de petites manchettes assorties à la combi et des bas résilles décorés comme des jarretelles, ainsi que de hauts talons compensées noirs. Comme le dortoir des Pyobeom est un peu loin de la boite de nuit dans laquelle son amie lui a donné rendez-vous, elle s’est enveloppée dans un long manteau rouge aux manches en cônes qu’elle laisse aux vestiaires une fois arrivée sur les lieux de la fête. Sans attendre ou remarquer les regards inquisiteurs des hommes, la plupart plus âgés qu’elle — non pas que ça l’embête, au final, car elle pourrait envoyer la moitié dans son lit en un regard un peu coquin —, Da Hye se dirige vers le bar immédiatement pour commander sa boisson favorite : un mojito avec double shot de rhum. Elle adore le look de ce cocktail en particulier ainsi que le goût. Lorsqu’elle est enfin servie, elle emporte son verre pour aller s’assoir à une table et avoir une banquette plus comfortable. Elle étend ses longues jambes de mannequin qu’elle n’est pas et sirote son verre joyeusement en observant la salle alentour.
Néanmoins, elle ne voit pas sa douce arriver car celle-ci arriver par derrière elle. Elle soupire de délice quand elle sent son souffle chaud effleurer son cou et lui sourit. Je suis passée pro dans la maitrise du mauvais genre innocent. La jeune femme se penche pour saisir ses lèvres sans hésitation, répondant à son baiser chaste par un autre baiser, un peu moins prude car elle effleure les lèvres de sa belle amie du bout de la langue. Son sourire éclatant laisse échapper un rire quand Bao mentionne la ribambelle d’hommes qui les dévisagent. Je sais ! Pas besoin d’essayer d’être discrète, la musique couvre leurs paroles de sorte à ce qu’elles seules entendent ce qu’elles se disent. Du regard, elle scanne les hommes les observant. De vrais animaux, se dit-elle mais ne peut s’empêcher de les aguicher encore plus, mordant sa lèvre inférieure du bout des dents, une moue ennuyée et en même temps séduisante ornant son visage de femme fatale. Alors qu’elle va pour lui signaler un autre homme, complètement différent des autres qui a attiré son regard par la manière dont il les observe, Bao lui propose de danser et comment résister à une demande pareille ? Da Hye ne sait pas particulièrement danser mais se déhancher en boite lui fait toujours un bien fou. Ça nettoie le corps, ça détend et ça vide la tête. Alors, comme de bien entendu, elle a déjà saisi la main de Bao pour l’entrainer sur la piste de danse avant même que la jeune femme ait compris ce qui lui arrivait. Comme si le DJ les avait vu arriver, la musique change à l’instant même où elles posent un pied sur la piste de danse. Les lumières tombent et de lourdes basses se font entendre. La chanson préférée de Da Hye, ça tombe bien.
Un sourire collé sur le visage, elle entraine Bao Hai jusqu’à ce qu’elle juge l’endroit parfait et se retourne pour lui faire face, posant les mains sur les hanches fines de son amie. Elle laisse la musique les englober entièrement et son corps se mouvoir à ce rythme lancinant qui donne l’impression que la basse résonne au plus profond d’elle-même. Petit à petit, Da Hye attire sa partenaire à elle jusqu’à ce qu’elles finissent dans un duo dansant collé serré. Les mains de la plus grande se sont perdues sur les courbes gracieuses de son amie et elle dépose son front contre le sien avant de lui adresser un sourire aguicheur et amusé, dans le but de la faire rire. Il y a un homme qui te fixe depuis tout à l’heure ! s’exclame-t-elle à son oreille, assez fort pour être entendue cette fois. Elle désigne le jeune homme en question d’un bref mouvement de la tête assez discret. Je crois que tu lui as tapé dans l’oeil !
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Re: [+18] Shape of you | Mar 4 Avr - 13:22 Citer EditerSupprimer
outfit one ⥋ two — Ce soir, je ne serai pas mort avant même d’avoir commencé. Voilà ce que Jun Ha se dit alors qu’il range son bédot dans le tiroir de son bureau. Fêtard adepte de l’ébriété la plus complète, Jun Ha ne doit sa résistance à l’alcool qu’à de nombreuses années et soirées de pratique. Il n’a pas le sentiment d’être particulièrement drogué à quelque chose étant donné qu’il ne ressent pas de manque ou de quoique ce soit de la sorte, mais il n’empêche qu’il doit maintenant s’arranger à commencer ses affaires bien à l’avance. Ou pourquoi pas faire deux trois mélanges… Mais pas ce soir ! Il ne résiste pas à l’appel d’une petite bière en se préparant à la soirée qui l’attend, mais rien de plus, pour une fois. Peut-être qu’il appréciera sa sortie tout autant.
Ce qui est sûr c’est qu’être habitué à faire la fête, cela procure certains avantages. Comme le fait d’être une bande de mecs et de pouvoir rentrer dans la boîte en VIP et sans trop d’encombre. S’il était quelqu’un d’autre, sans doute aurait-il dû s’ennuyer à parler gentiment à deux trois filles dans une file d’attente de dix kilomètres de long pour avoir l’espoir d’entrer. Jun Ha sait qu’il n’est pas particulièrement moche et il est même très certain de son petit charme, mais il sait aussi que son tempérament un peu goofy ne l’aide pas à rester sérieux bien longtemps, ce qui peut en agacer plus d’un. Mais Jun Ha n’a pas le temps de penser plus longtemps à tout cela. La musique lui débouche les tympans et résonne contre sa cage thoracique. Ce frisson, il l’adore. L’odeur d’alcool et cette sensation de moiteur l’emplit, l’élève. Il aime penser qu’il ne vit que pour ça, que pour cette envie de se perdre et oublier chaque jour ce qu’il s’est passé la veille. Et c’est là, qu’il la ressent, cette envie de boire, cette envie de s’enivrer. Oubliant ses bonnes résolutions, il enchaîne les shots avec ses amis, posés dans un coin de la boîte. Et c’est là qu’il la remarque. Bao Hai. Jun Ha se sent un peu bête de penser que c’est le destin qui le pousse à la croiser dans un endroit aussi sordide qu’une boîte de nuit, mais tant pis. A défaut de laisser ses actions se dépeindre d’un trop plein d’une romance fleur bleue, il pouvait bien laisser ses pensées divaguer dans des eaux troubles. Oubliant ses shots, Jun Ha abandonne ses shots pour la suivre. Il laisse son regard glisser sur ses courbes qu’il ne connait que trop, sur ce corps qu’il pourrait redessiner même les yeux fermés et l’imaginaire brouillé. Enfin, toujours est-il qu’il ne sait pas dessiner. Mais malgré la chaleur ressentie dans son oesophage, Jun Ha n’en est pas plus idiot et n’a pas bu suffisamment pour perdre le fil de ce qu’il se passe en face de lui. Au contraire, il apprécie cette chaleur qui glisse jusqu’au creux de son ventre en voyant son amie en interaction poussée avec cette demoiselle qu’il ne connaît pas.
Jun Ha ne sait pas non plus pourquoi il n’avance pas plus. Il aimerait le faire, ce qui ne l’aide pas à expliquer pourquoi il ne le fait pas. Peut-être l’alcool qui lui a brisé quelques neurones ? Perdu dans la foule, il ne manque pas de croiser le regard de cette fille plus grande qui semble l’avoir remarqué. Il ne sait pas ce qu’il se passe ensuite, mais décide finalement de passer à l’action. Pas question de rester un poireau jusqu’à la fin des temps. Allant vers elles d’un pas confiant, il glisse sa main au bas du dos de Bao Hai, ses doigts effleurant involontairement ceux de cette demoiselle qu’il ne connait pas. Tout sourire, il colle un baiser léger sur la tempe de son amie avant de lui parler à l’oreille pour ne pas hurler et lui glisser quelques mots dans cette langue natale qui lui est si chère. « Yo Tai Mei ! Je sais que je te manque nuit et jour mais de là à suivre mon petit cul jusque dans cet endroit de luxure, j’suis choqué. » Il ne rate jamais une occasion de glisser une petite remarque légère, peu importe la situation. Jun Ha est comme ça, qu’on l’aime ou non. Il lui adresse un sourire avant de lui coller un autre bisou sur la joue. Il donne alors son attention à cette demoiselle inconnue, et n’attend pas l’aide de Bao Hai pour s’introduire lui-même. Il se penche alors vers elle, une main glissant sur son épaule, ne se déparant pas de son sourire. « Je savais pas que Bao trainait avec des belles gosses mais j’en apprends tous les jours ! Jun Ha, enchanté. » Il se doute bien qu’elle oubliera son prénom, tout comme lui oubliera sans doute le sien à la fin de cette soirée. Il n’empêche que Jun Ha n’est pas complètement sot et qu’il sait se montrer à peu près poli s’il le faut. Et puis franchement, qui n’a pas envie d’être poli face à un corps pareil. « Mais attends, pas de favoritisme avec moi. » Il lui colle sur la joue le même baiser qu’il a laissé à sa meilleure amie, pas nécessairement avec un but sous-jacent mais Jun Ha est comme ça, tactile.
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Feat Da Hye – Bao Hai – Jun Ha
outfit one ⥋ two — Ce soir, je ne serai pas mort avant même d’avoir commencé. Voilà ce que Jun Ha se dit alors qu’il range son bédot dans le tiroir de son bureau. Fêtard adepte de l’ébriété la plus complète, Jun Ha ne doit sa résistance à l’alcool qu’à de nombreuses années et soirées de pratique. Il n’a pas le sentiment d’être particulièrement drogué à quelque chose étant donné qu’il ne ressent pas de manque ou de quoique ce soit de la sorte, mais il n’empêche qu’il doit maintenant s’arranger à commencer ses affaires bien à l’avance. Ou pourquoi pas faire deux trois mélanges… Mais pas ce soir ! Il ne résiste pas à l’appel d’une petite bière en se préparant à la soirée qui l’attend, mais rien de plus, pour une fois. Peut-être qu’il appréciera sa sortie tout autant.
Ce qui est sûr c’est qu’être habitué à faire la fête, cela procure certains avantages. Comme le fait d’être une bande de mecs et de pouvoir rentrer dans la boîte en VIP et sans trop d’encombre. S’il était quelqu’un d’autre, sans doute aurait-il dû s’ennuyer à parler gentiment à deux trois filles dans une file d’attente de dix kilomètres de long pour avoir l’espoir d’entrer. Jun Ha sait qu’il n’est pas particulièrement moche et il est même très certain de son petit charme, mais il sait aussi que son tempérament un peu goofy ne l’aide pas à rester sérieux bien longtemps, ce qui peut en agacer plus d’un. Mais Jun Ha n’a pas le temps de penser plus longtemps à tout cela. La musique lui débouche les tympans et résonne contre sa cage thoracique. Ce frisson, il l’adore. L’odeur d’alcool et cette sensation de moiteur l’emplit, l’élève. Il aime penser qu’il ne vit que pour ça, que pour cette envie de se perdre et oublier chaque jour ce qu’il s’est passé la veille. Et c’est là, qu’il la ressent, cette envie de boire, cette envie de s’enivrer. Oubliant ses bonnes résolutions, il enchaîne les shots avec ses amis, posés dans un coin de la boîte. Et c’est là qu’il la remarque. Bao Hai. Jun Ha se sent un peu bête de penser que c’est le destin qui le pousse à la croiser dans un endroit aussi sordide qu’une boîte de nuit, mais tant pis. A défaut de laisser ses actions se dépeindre d’un trop plein d’une romance fleur bleue, il pouvait bien laisser ses pensées divaguer dans des eaux troubles. Oubliant ses shots, Jun Ha abandonne ses shots pour la suivre. Il laisse son regard glisser sur ses courbes qu’il ne connait que trop, sur ce corps qu’il pourrait redessiner même les yeux fermés et l’imaginaire brouillé. Enfin, toujours est-il qu’il ne sait pas dessiner. Mais malgré la chaleur ressentie dans son oesophage, Jun Ha n’en est pas plus idiot et n’a pas bu suffisamment pour perdre le fil de ce qu’il se passe en face de lui. Au contraire, il apprécie cette chaleur qui glisse jusqu’au creux de son ventre en voyant son amie en interaction poussée avec cette demoiselle qu’il ne connaît pas.
Jun Ha ne sait pas non plus pourquoi il n’avance pas plus. Il aimerait le faire, ce qui ne l’aide pas à expliquer pourquoi il ne le fait pas. Peut-être l’alcool qui lui a brisé quelques neurones ? Perdu dans la foule, il ne manque pas de croiser le regard de cette fille plus grande qui semble l’avoir remarqué. Il ne sait pas ce qu’il se passe ensuite, mais décide finalement de passer à l’action. Pas question de rester un poireau jusqu’à la fin des temps. Allant vers elles d’un pas confiant, il glisse sa main au bas du dos de Bao Hai, ses doigts effleurant involontairement ceux de cette demoiselle qu’il ne connait pas. Tout sourire, il colle un baiser léger sur la tempe de son amie avant de lui parler à l’oreille pour ne pas hurler et lui glisser quelques mots dans cette langue natale qui lui est si chère. « Yo Tai Mei ! Je sais que je te manque nuit et jour mais de là à suivre mon petit cul jusque dans cet endroit de luxure, j’suis choqué. » Il ne rate jamais une occasion de glisser une petite remarque légère, peu importe la situation. Jun Ha est comme ça, qu’on l’aime ou non. Il lui adresse un sourire avant de lui coller un autre bisou sur la joue. Il donne alors son attention à cette demoiselle inconnue, et n’attend pas l’aide de Bao Hai pour s’introduire lui-même. Il se penche alors vers elle, une main glissant sur son épaule, ne se déparant pas de son sourire. « Je savais pas que Bao trainait avec des belles gosses mais j’en apprends tous les jours ! Jun Ha, enchanté. » Il se doute bien qu’elle oubliera son prénom, tout comme lui oubliera sans doute le sien à la fin de cette soirée. Il n’empêche que Jun Ha n’est pas complètement sot et qu’il sait se montrer à peu près poli s’il le faut. Et puis franchement, qui n’a pas envie d’être poli face à un corps pareil. « Mais attends, pas de favoritisme avec moi. » Il lui colle sur la joue le même baiser qu’il a laissé à sa meilleure amie, pas nécessairement avec un but sous-jacent mais Jun Ha est comme ça, tactile.
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Re: [+18] Shape of you | Dim 9 Avr - 0:20 Citer EditerSupprimer
En une fraction de secondes à peine, Da Hye m’entrainait déjà vers la piste de danse, cet espace réservé aux âmes suffisamment aventurières pour venir partager des contacts physiques loin d’être anodins. Je sentais la coréenne devenir fébrile rien qu’au son d’une chanson qu’elle appréciait particulièrement, et c’était tant mieux, puisqu’au rythme de la musique elle faisait glisser ses mains aussi fines et douces que son sourire sur un corps épuisé mais néanmoins prêt à passer une nuit entière à se déhancher juste pour apercevoir les pupilles dilatées d’une partenaire aussi belle que gourmande. Je n’avais d’yeux que pour cette bouche qui s’étirait en un sourire entendu, et lorsqu’elle approcha son visage, je comptais les lui saisir, venir goûter son parfum du bout de la langue, mais sa réflexion me tira de mes pensées et me coupa dans mon élan. « Et alors ? Il peut bien regarder, il en aurait à apprendre ! » Intriguée, j’accordais un regard désintéressé vers le spectateur insistant. Je ne lui avais pas tapé dans l’œil, il me connaissait suffisamment bien pour rester interdit à peine quelques secondes et venir nous rejoindre. JunHa était certainement le seul garçon du campus à connaitre mon sourire, le vrai, celui derrière lequel se cachait une véritable joie lorsqu’elle me rendait visite, tout simplement parce qu’il était le seul qui le méritait réellement. Je sentis sa main dans le creux de mes reins avant de sentir son souffle venir caresser mon cou lorsqu’il vint murmurer à mon oreille. Le mandarin roulait sur sa langue dans un flot de paroles que je comprenais parfaitement. Et je me laissais aller une nouvelle fois contre ses lèvres qu’il apposait doucement sur ma joue, laissant son souffle chaud trouver un écho dans la moiteur du lieu de débauche dans lequel nous ne nous étions pourtant jamais croisé. Je l’observais s’approcher de Da Hye pour se présenter dans les règles de l’art, du moins l’art Hai Ze. Je pouffais en le voyant gratifier la belle coréenne d’un baiser. Jalouse ? Vous voulez rire ! Non au contraire, cette scène avait tout pour me plaire, après tout qui ne rêverait pas que ses deux amants préférés en viennent à s’entendre parfaitement ?
Je glissais mes mains dans le cou de Jun Ha pour m’accrocher à sa nuque et approcher à mon tour mes lèvres de sa joue, je l’effleurai à peine pour venir lui glisser quelques mots dans un soupire lourd de sens. « Danse avec moi ! » J’attrapais le lobe de son oreille entre mes dents, une légère pression qui ne manquait jamais de faire un certain effet. En lui tournant le dos, j’attrapais ses mains pour les faire glisser le long de mes cuisses jusqu’à mes hanches, ondulant au rythme de la musique qui emplissait l’espace. J’avais beau afficher une moue boudeuse constamment, j’étais heureuse de retrouver mon meilleur ami. Je sentais ses doigts s’enfoncer dans ma chair alors que je le provoquais consciemment dans des gestes qu’il connaissait par cœur. Je n’avais pas besoin de mots, de sous-entendus ou de jeux, il me suffisait de m’approcher avec cette lueur badine dans le regard, de presser mon corps contre le sien en laissant le contact réchauffer deux êtres déjà brûlants. Mes bras trouvèrent sa nuque pour s’y enrouler, appuyant mon dos contre son torse, je tournais le regard vers son visage, me refuge. Ces yeux, ce nez, cette bouche qui me regardaient, me sentaient et me goutaient avec un empressement que je n’accordais qu’à lui. Je venais mordre sa mâchoire avant de le forcer à me faire face pour finalement prendre ses lèvres en otage dans un baiser qui n’avait rien d’innocent. Je venais caresser sa langue de la mienne, mordiller sa chair pour y laisser une marque invisible. Sa respiration se mêlait à la mienne jusqu’à ce que je ne décide de le libérer. Da Hye était restée observatrice une fraction de secondes, mais je ne comptais pas la délaisser non plus. J’avais des projets pour elle, et je comptais bien les mettre à exécution. Laissant ma tête reposer davantage sur l’épaule de JunHa, je venais de nouveau taquiner son ouïe et son lobe en chuchotant. « Tu as bien fait de venir ce soir ! » D’un mouvement souple je rejoignais Da Hye et ses courbes qui m’appelaient déjà. Je déposais mes mains sur ses hanches pour me hisser jusqu’à ses lèvres. Une nouvelle bouche, une nouvelle sensation mais tout aussi grisante. Peut-être même plus alors que je sentais le regard ébahit de mon meilleur ami. Jamais je n’avais témoigné d’un intérêt pour la gent féminine, et lui avec qui je partageais un quotidien et des ébats fougueux, l’apprenait pour la première fois ce soir-là. Je glissais mes mains sur la croupe de la coréenne, pressant sa chair tendre entre mes doigts. Je passais pour une folle, en distribuant des baisers aussi facilement et pourtant. Ce petit jeu me plaisait bien. Je me laissais aller au rythme de la musique qui changeait, laissant pour seule sensation le manque laisser là où les mains de mes deux partenaires s’étaient posées. Je voulais plus mais sans vraiment comprendre pourquoi ni comment. J’étais avide de cette sensation et du pouvoir qu’elle impliquait. Ma gorge commençait à me gratter sous l’effet de la chaleur ambiante et des fumigènes qui venaient cacher nos corps à corps langoureux, alors d’un geste j’attrapais leurs mains pour les entrainer à la table dont Da Hye avait fait son fief pour m’attendre quelques minutes plus tôt. Je les abandonnais à une présentation plus calme alors que je m’affalais sur le comptoir en face du barman pour commander quelques remontants. Les verres en mains je retrouvais ma place initiale, à califourchon sur le banc. Quel mec ne rêverait-il pas de se retrouver coincer entre deux jeunes femmes à l’esprit et le corps tourné vers des envies et des pensées voluptueuses ? Aucun ! Je buvais aussi rapidement que mes muscles étaient échauffés, et l’alcool venait apaiser cette sensation de brûlure qui me dévorait de l’intérieur. Je glissais une main sur la cuisse de Jun Ha, sans gêne aucune, je me permettais ce que je voulais avec lui. « Alors ? Tu vas me dire ce que tu cherchais dans cette boite ? » Je n’avais pas réellement besoin de mots, tout mon corps parlait pour moi dans une complainte que Jun Ha et Da Hye étaient les seuls à comprendre. Je lançais un regard entendu à ma partenaire de nuit, j'espérais qu'elle puisse lire mes pensées sans effort et au vu de son sourire je savais qu'elle ne serait pas contre une nouvelle expérience.
Shape of you
Feat Da Hye – Bao Hai – Jun Ha
En une fraction de secondes à peine, Da Hye m’entrainait déjà vers la piste de danse, cet espace réservé aux âmes suffisamment aventurières pour venir partager des contacts physiques loin d’être anodins. Je sentais la coréenne devenir fébrile rien qu’au son d’une chanson qu’elle appréciait particulièrement, et c’était tant mieux, puisqu’au rythme de la musique elle faisait glisser ses mains aussi fines et douces que son sourire sur un corps épuisé mais néanmoins prêt à passer une nuit entière à se déhancher juste pour apercevoir les pupilles dilatées d’une partenaire aussi belle que gourmande. Je n’avais d’yeux que pour cette bouche qui s’étirait en un sourire entendu, et lorsqu’elle approcha son visage, je comptais les lui saisir, venir goûter son parfum du bout de la langue, mais sa réflexion me tira de mes pensées et me coupa dans mon élan. « Et alors ? Il peut bien regarder, il en aurait à apprendre ! » Intriguée, j’accordais un regard désintéressé vers le spectateur insistant. Je ne lui avais pas tapé dans l’œil, il me connaissait suffisamment bien pour rester interdit à peine quelques secondes et venir nous rejoindre. JunHa était certainement le seul garçon du campus à connaitre mon sourire, le vrai, celui derrière lequel se cachait une véritable joie lorsqu’elle me rendait visite, tout simplement parce qu’il était le seul qui le méritait réellement. Je sentis sa main dans le creux de mes reins avant de sentir son souffle venir caresser mon cou lorsqu’il vint murmurer à mon oreille. Le mandarin roulait sur sa langue dans un flot de paroles que je comprenais parfaitement. Et je me laissais aller une nouvelle fois contre ses lèvres qu’il apposait doucement sur ma joue, laissant son souffle chaud trouver un écho dans la moiteur du lieu de débauche dans lequel nous ne nous étions pourtant jamais croisé. Je l’observais s’approcher de Da Hye pour se présenter dans les règles de l’art, du moins l’art Hai Ze. Je pouffais en le voyant gratifier la belle coréenne d’un baiser. Jalouse ? Vous voulez rire ! Non au contraire, cette scène avait tout pour me plaire, après tout qui ne rêverait pas que ses deux amants préférés en viennent à s’entendre parfaitement ?
Je glissais mes mains dans le cou de Jun Ha pour m’accrocher à sa nuque et approcher à mon tour mes lèvres de sa joue, je l’effleurai à peine pour venir lui glisser quelques mots dans un soupire lourd de sens. « Danse avec moi ! » J’attrapais le lobe de son oreille entre mes dents, une légère pression qui ne manquait jamais de faire un certain effet. En lui tournant le dos, j’attrapais ses mains pour les faire glisser le long de mes cuisses jusqu’à mes hanches, ondulant au rythme de la musique qui emplissait l’espace. J’avais beau afficher une moue boudeuse constamment, j’étais heureuse de retrouver mon meilleur ami. Je sentais ses doigts s’enfoncer dans ma chair alors que je le provoquais consciemment dans des gestes qu’il connaissait par cœur. Je n’avais pas besoin de mots, de sous-entendus ou de jeux, il me suffisait de m’approcher avec cette lueur badine dans le regard, de presser mon corps contre le sien en laissant le contact réchauffer deux êtres déjà brûlants. Mes bras trouvèrent sa nuque pour s’y enrouler, appuyant mon dos contre son torse, je tournais le regard vers son visage, me refuge. Ces yeux, ce nez, cette bouche qui me regardaient, me sentaient et me goutaient avec un empressement que je n’accordais qu’à lui. Je venais mordre sa mâchoire avant de le forcer à me faire face pour finalement prendre ses lèvres en otage dans un baiser qui n’avait rien d’innocent. Je venais caresser sa langue de la mienne, mordiller sa chair pour y laisser une marque invisible. Sa respiration se mêlait à la mienne jusqu’à ce que je ne décide de le libérer. Da Hye était restée observatrice une fraction de secondes, mais je ne comptais pas la délaisser non plus. J’avais des projets pour elle, et je comptais bien les mettre à exécution. Laissant ma tête reposer davantage sur l’épaule de JunHa, je venais de nouveau taquiner son ouïe et son lobe en chuchotant. « Tu as bien fait de venir ce soir ! » D’un mouvement souple je rejoignais Da Hye et ses courbes qui m’appelaient déjà. Je déposais mes mains sur ses hanches pour me hisser jusqu’à ses lèvres. Une nouvelle bouche, une nouvelle sensation mais tout aussi grisante. Peut-être même plus alors que je sentais le regard ébahit de mon meilleur ami. Jamais je n’avais témoigné d’un intérêt pour la gent féminine, et lui avec qui je partageais un quotidien et des ébats fougueux, l’apprenait pour la première fois ce soir-là. Je glissais mes mains sur la croupe de la coréenne, pressant sa chair tendre entre mes doigts. Je passais pour une folle, en distribuant des baisers aussi facilement et pourtant. Ce petit jeu me plaisait bien. Je me laissais aller au rythme de la musique qui changeait, laissant pour seule sensation le manque laisser là où les mains de mes deux partenaires s’étaient posées. Je voulais plus mais sans vraiment comprendre pourquoi ni comment. J’étais avide de cette sensation et du pouvoir qu’elle impliquait. Ma gorge commençait à me gratter sous l’effet de la chaleur ambiante et des fumigènes qui venaient cacher nos corps à corps langoureux, alors d’un geste j’attrapais leurs mains pour les entrainer à la table dont Da Hye avait fait son fief pour m’attendre quelques minutes plus tôt. Je les abandonnais à une présentation plus calme alors que je m’affalais sur le comptoir en face du barman pour commander quelques remontants. Les verres en mains je retrouvais ma place initiale, à califourchon sur le banc. Quel mec ne rêverait-il pas de se retrouver coincer entre deux jeunes femmes à l’esprit et le corps tourné vers des envies et des pensées voluptueuses ? Aucun ! Je buvais aussi rapidement que mes muscles étaient échauffés, et l’alcool venait apaiser cette sensation de brûlure qui me dévorait de l’intérieur. Je glissais une main sur la cuisse de Jun Ha, sans gêne aucune, je me permettais ce que je voulais avec lui. « Alors ? Tu vas me dire ce que tu cherchais dans cette boite ? » Je n’avais pas réellement besoin de mots, tout mon corps parlait pour moi dans une complainte que Jun Ha et Da Hye étaient les seuls à comprendre. Je lançais un regard entendu à ma partenaire de nuit, j'espérais qu'elle puisse lire mes pensées sans effort et au vu de son sourire je savais qu'elle ne serait pas contre une nouvelle expérience.
Invité
Invité
Re: [+18] Shape of you | Mer 12 Avr - 12:22 Citer EditerSupprimer
S'il y avait bien une chose à laquelle Da Hye ne s'attendait pas, c'était que Bao Hai connaisse ce garçon. Si elle se trouve un peu surprise et déconcertée au début, elle ne tarde pas à prendre la rencontre comme une bonne surprise. Ne lâchant pas sa belle amie d'une semelle, elle fait son chemin jusqu'au garçon qui, de plus près, s'avère être encore plus beau que de loin. Pendant qu'il salue Bao Hai, elle ne peut s'empêcher de le dévorer du regard. D'ordinaire, il ne serait vraiment pas son type d'homme. Trop enfantin, trop innocent. Da Hye déteste l'innocence et pourtant, malgré les apparences, c'est exactement ce qu'elle est. Cependant, il y a un charme certain et indescriptible chez ce jeune homme qui le rend assez irrésistible. Tandis que Bao Hai et lui discutent, elle lui adresse un sourire charmeur que la petite blondie reconnaîtra comme sourire prédateur. Lorsqu'il se présente, son sourire se fait plus large tandis qu'elle penche lentement la tête vers lui sans pour autant le toucher. Je savais pas que Bao avait un si charmant ami, rétorque-t-elle sans aucune gêne avant d'ajouter : Da Hye. Ravie de te rencontrer. Plus que ravie, ajouterait-elle. Elle sait déjà qu'elle va en faire son quatre heures et qu'il ne résistera pas. Son doux baiser sur la joue de Da Hye la ravie. Ce qui la ravie moins, cependant, c'est le soudain désintérêt total de Bao Hai pour elle. Elle qui pensait qu'elles passeraient la soirée et éventuellement la nuit ensemble, la voilà toute seule sur la piste de danse tandis que sa belle blonde se déhanche contre le corps de son ami.
Da Hye reste plantée là, la mine boudeuse, et les observe danser collé-serré l'un contre l'autre. Elle n'aime pas trop ça, être la cinquième roue du carrosse. Pourtant, se trouver entre les deux est une idée qui ne la dérangerait pas. Mais enfin, alors que tu vas pour leur faire remarquer ta présence, Bao Hai revient enfin vers toi. Et quel bonheur de sentir ses bras s'enrouler autour de toi, se posant sur ton fessier plutôt rebondi par des heures de fitness et d'entrainement à la boxe. Si le baiser ne la surprend pas, elle y met quand même tout ce qu'elle a, jouant avec plaisir avec la langue de sa partenaire. Ses mains agrippent son haut et la tire contre elle. Pour son plus grand bonheur, elle peut longtemps profiter de sa belle et garde sa main bien ancrée au creux de ses reins. Sans qu'elle s'en rende compte, Bao Hai lui fait du bien à l'âme. La voir aussi souvent l'aide à surmonter une tristesse quotidienne qui ne la quitte pas depuis la mort de sa mère. Bao Hai est une bouffée d'air frais et un rayon de soleil, sans le vouloir, et sa présence lui fait du bien. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle est amoureuse car Bao est certainement son seul "dérapage", mais si elle avait été un homme, elle serait sans aucun doute tomber amoureuse de la Gumi. Cette dernière fait ressortir un côté sauvage et débridé de Da Hye qu'elle-même ne connaissait pas et qui la surprend parfois encore, par certains actes ou certaines paroles. Une fois qu'ils sont tous trois assis à table — enfin tous les deux, car Bao ne tient pas en place —, il est temps de faire connaissance et Da Hye n'hésite pas à se rapprocher de Junha jusqu'à ce que leurs genoux s'effleurent. Comme ils se sont un peu éloignés des enceintes et du dancefloor, la musique a baissé en intensité et ils pourraient presque parler normalement pour s'entendre.
Je suis un peu vexée que Bao ne nous ait pas présentés plus tôt. Elle voulait te garder à elle toute seule, j'en suis sûre. Un rire amusé s'échappe de ses lèvres. Petite coquine, cette Bao. Evidemment, elle ne pense pas un traitre mot de ce qu'elle raconte mais elle aime par dessus tout taquiner ses amis. Et elle l'a décidé ainsi, Junha sera son ami. C'est ainsi que fonctionne Da Hye. Si quelqu'un lui revient agréablement, elle fera tout pour se lier d'amitié avec la personne en question et, la plupart du temps, réussira avec brio. Elle applaudit lorsque Bao revient avec les boissons mais, contrairement à elle, n'y va pas cul-sec. Au contraire, elle préfère nettement savourer sa boisson et sentir l'alcool piquer sa gorge. Oh, moi je sais très bien ce qu'il cherche ! Elle sourit à Bao et comprend immédiatement qu'elles sont sur la même longueur d'ondes. Sans hésitation, elle pose une main délicate sur el bras de Junha, se montrant beaucoup plus subtile que son amie. Le pauvre doit se sentir accablé, avec une main sur sa cuisse et l'autre sur son bras, ou aux anges. Vu sa tête, elle pencherait plus sur la deuxième option. Le bout des doigts de la jeune femme effleure tranquillement l'intérieur de son bras en de lents mouvements de va-et-viens. Puis, un sourire félin grandissait sur son visage, elle prend le verre destiné à Junha et le porte à ses lèvres. Ne m'en veux pas, je goûte ! Elle prend une minuscule gorgée car elle sait très bien ce qu'il y a dans son verre mais laisse une légère empreinte rosée là où ses lèvres se sont posées. Sans reposer le verre elle le tend au jeune homme, comme si elle allait le faire boire. Et c'est exactement ce qu'elle fait. Lorsqu'il accepte de la laisser faire, elle penche délicatement le verre à ses lèvres, en profitant ainsi pour nettement se rapprocher de lui, sa poitrine effleurant son bras tandis qu'elle se penche vers lui.
Mais c'est qu'il a de la descente ! s'exclame-t-elle en reposant le verre sur la table, ses lèvres pincées en une petite moue boudeuse absolument irrésistible. Il est trop mignon, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de lui ?
Shape of you
Feat Da Hye – Bao Hai – Jun Ha
S'il y avait bien une chose à laquelle Da Hye ne s'attendait pas, c'était que Bao Hai connaisse ce garçon. Si elle se trouve un peu surprise et déconcertée au début, elle ne tarde pas à prendre la rencontre comme une bonne surprise. Ne lâchant pas sa belle amie d'une semelle, elle fait son chemin jusqu'au garçon qui, de plus près, s'avère être encore plus beau que de loin. Pendant qu'il salue Bao Hai, elle ne peut s'empêcher de le dévorer du regard. D'ordinaire, il ne serait vraiment pas son type d'homme. Trop enfantin, trop innocent. Da Hye déteste l'innocence et pourtant, malgré les apparences, c'est exactement ce qu'elle est. Cependant, il y a un charme certain et indescriptible chez ce jeune homme qui le rend assez irrésistible. Tandis que Bao Hai et lui discutent, elle lui adresse un sourire charmeur que la petite blondie reconnaîtra comme sourire prédateur. Lorsqu'il se présente, son sourire se fait plus large tandis qu'elle penche lentement la tête vers lui sans pour autant le toucher. Je savais pas que Bao avait un si charmant ami, rétorque-t-elle sans aucune gêne avant d'ajouter : Da Hye. Ravie de te rencontrer. Plus que ravie, ajouterait-elle. Elle sait déjà qu'elle va en faire son quatre heures et qu'il ne résistera pas. Son doux baiser sur la joue de Da Hye la ravie. Ce qui la ravie moins, cependant, c'est le soudain désintérêt total de Bao Hai pour elle. Elle qui pensait qu'elles passeraient la soirée et éventuellement la nuit ensemble, la voilà toute seule sur la piste de danse tandis que sa belle blonde se déhanche contre le corps de son ami.
Da Hye reste plantée là, la mine boudeuse, et les observe danser collé-serré l'un contre l'autre. Elle n'aime pas trop ça, être la cinquième roue du carrosse. Pourtant, se trouver entre les deux est une idée qui ne la dérangerait pas. Mais enfin, alors que tu vas pour leur faire remarquer ta présence, Bao Hai revient enfin vers toi. Et quel bonheur de sentir ses bras s'enrouler autour de toi, se posant sur ton fessier plutôt rebondi par des heures de fitness et d'entrainement à la boxe. Si le baiser ne la surprend pas, elle y met quand même tout ce qu'elle a, jouant avec plaisir avec la langue de sa partenaire. Ses mains agrippent son haut et la tire contre elle. Pour son plus grand bonheur, elle peut longtemps profiter de sa belle et garde sa main bien ancrée au creux de ses reins. Sans qu'elle s'en rende compte, Bao Hai lui fait du bien à l'âme. La voir aussi souvent l'aide à surmonter une tristesse quotidienne qui ne la quitte pas depuis la mort de sa mère. Bao Hai est une bouffée d'air frais et un rayon de soleil, sans le vouloir, et sa présence lui fait du bien. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle est amoureuse car Bao est certainement son seul "dérapage", mais si elle avait été un homme, elle serait sans aucun doute tomber amoureuse de la Gumi. Cette dernière fait ressortir un côté sauvage et débridé de Da Hye qu'elle-même ne connaissait pas et qui la surprend parfois encore, par certains actes ou certaines paroles. Une fois qu'ils sont tous trois assis à table — enfin tous les deux, car Bao ne tient pas en place —, il est temps de faire connaissance et Da Hye n'hésite pas à se rapprocher de Junha jusqu'à ce que leurs genoux s'effleurent. Comme ils se sont un peu éloignés des enceintes et du dancefloor, la musique a baissé en intensité et ils pourraient presque parler normalement pour s'entendre.
Je suis un peu vexée que Bao ne nous ait pas présentés plus tôt. Elle voulait te garder à elle toute seule, j'en suis sûre. Un rire amusé s'échappe de ses lèvres. Petite coquine, cette Bao. Evidemment, elle ne pense pas un traitre mot de ce qu'elle raconte mais elle aime par dessus tout taquiner ses amis. Et elle l'a décidé ainsi, Junha sera son ami. C'est ainsi que fonctionne Da Hye. Si quelqu'un lui revient agréablement, elle fera tout pour se lier d'amitié avec la personne en question et, la plupart du temps, réussira avec brio. Elle applaudit lorsque Bao revient avec les boissons mais, contrairement à elle, n'y va pas cul-sec. Au contraire, elle préfère nettement savourer sa boisson et sentir l'alcool piquer sa gorge. Oh, moi je sais très bien ce qu'il cherche ! Elle sourit à Bao et comprend immédiatement qu'elles sont sur la même longueur d'ondes. Sans hésitation, elle pose une main délicate sur el bras de Junha, se montrant beaucoup plus subtile que son amie. Le pauvre doit se sentir accablé, avec une main sur sa cuisse et l'autre sur son bras, ou aux anges. Vu sa tête, elle pencherait plus sur la deuxième option. Le bout des doigts de la jeune femme effleure tranquillement l'intérieur de son bras en de lents mouvements de va-et-viens. Puis, un sourire félin grandissait sur son visage, elle prend le verre destiné à Junha et le porte à ses lèvres. Ne m'en veux pas, je goûte ! Elle prend une minuscule gorgée car elle sait très bien ce qu'il y a dans son verre mais laisse une légère empreinte rosée là où ses lèvres se sont posées. Sans reposer le verre elle le tend au jeune homme, comme si elle allait le faire boire. Et c'est exactement ce qu'elle fait. Lorsqu'il accepte de la laisser faire, elle penche délicatement le verre à ses lèvres, en profitant ainsi pour nettement se rapprocher de lui, sa poitrine effleurant son bras tandis qu'elle se penche vers lui.
Mais c'est qu'il a de la descente ! s'exclame-t-elle en reposant le verre sur la table, ses lèvres pincées en une petite moue boudeuse absolument irrésistible. Il est trop mignon, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de lui ?
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