tu lèves les yeux au ciel et retiens une grimace à grande peine. le tabac froid envahi tes narines. sérieusement, il peut pas se changer ou au moins mettre du parfum. tu t’es pas cassé le cul à voler un parfum hors de prix dans une boutique, pour qu’il ne l’utilise pas. certes, il aime pas l’odeur, mais au moins toi ça te permettrait de respirer un peu mieux. macgyver n’a aucune considération pour ton nez sensible. enfin, personne n’a de considération pour ta sensibilité. d’ailleurs, tu supportes pas quand zinzin sent aussi fort que macgyver, parce que tu peux pas dormir si c’est le cas. et comme t’as besoin de zinzin pour dormir. tu jettes un regard noir à macgyver avant de te lever. t’as besoin d’air frais avant de suffoquer. et puis à part lui, y a personne à la maison. zorro et tula doivent travailler et zinzin doit être parti avec allumette. il te regarde faire avec un haussement d’épaule et tu te retiens de lui gueuler qu’il pue la mort. tu soupires, déjà blasé par ta journée qui n’annonce rien de bien intéressant. tu vas peut être piquer deux trois téléphones, un peu d’argent et puis c’est tout. ça n’a rien d’excitant. et dieu sait que t’as besoin de faire des choses excitantes aujourd’hui. tu jettes un coup d’œil au vieux téléphone que t’as récupéré et t’envoies un message à min ah. elle va te divertir un peu. tu lui donnes rendez-vous à vingt heures sur le parking du centre commercial. t’as déjà une petite idée de ce que vous allez faire. maintenant t’as plus qu’à attendre que l’heure arrive. tu te diriges vers le centre commercial, parce que tu vas pas te tourner les pouces. on sait jamais que tu arrives à choper un portemonnaie dans les magasins. cependant t’as pas forcément de chance et tu te retrouves dehors avec quelques minutes d’avance. tu sais pas si elle va être en avance ou en retard. pour t’emmerder, tu penses qu’elle arrivera en retard. c’est tout à fait son genre, parce qu’elle a pas apprécié que tu lui voles sa montre la dernière fois. en même temps, elle avait qu’à trouver ce que c’était. tu lui as laissé une chance, elle l’a pas saisi, c’est pas ta faute. ton regard se pose un peu partout autour de toi et tu vois alors sa tête qui dépasse de derrière une voiture. « hey la gueuse, par ici. » que tu lui cries pour lui donner ta position. elle arrive vers toi et tu ébouriffes ses cheveux avec un sourire. tu la détailles des pieds à la tête, toujours en souriant. « t’as rien prévu de précieux aujourd’hui j’espère ? parce que je vais te dépouiller encore une fois. » et tu souris encore plus fier de toi. à chaque fois tu la voles et à chaque fois elle rage un peu plus. c’est marrant de la voir se débattre. on dirait un poisson pris au piège dans un filet.

+++ alors déjà, la louve, elle estime qu'il devrait premièrement lui envoyer une déclaration qui évoque ses louanges et qu'ensuite, peut-être, il pourrait se permettre de lui donner rendez-vous à l'arrache comme ça. AUTREMENT, elle n'est pas trop trop d'accord. et donc, pour montrer que ça ne se passe pas comme ça, elle fera exprès d'arriver en retard. déjà parce qu'elle quittera pas sa play avant d'avoir fini son niveau et ensuite pour qu'il comprenne qu'on ne s'adresse à elle ! enfin elle dit ça, mais cette blairotte est déjà dans son armoire pour troquer son pyjama ((bon ok ses dessous)) contre une tenue plus habillée. mais en choisissant, elle se rappelle les règles à appliquer avec le garçon ; en petit A, ne rien mettre de potentiellement volable ((aka les bijoux)), en petit B, avoir une tenue qui permet tout mouvement ((aka le legging ou le jogging)) parce qu'elle sait très bien comment va finir cette journée. si elle met de beaux vêtements, ils seront soit abîmés, soit tâchés. vous savez, les tâches qui nous disent d'aller nous faire voir et qui se barrent jamais. le genre de truc qui a le don de la rendre dingue ((comme 99% des choses de cette planète)). et bien sûr, ce n'est qu'une fois toutes les bonnes précautions prises, donc une heure après, que la neugdae quitte son petit palais pour prendre sa moto et filer jusqu'au centre commercial. si min soo avait été chez eux, elle lui aurait piqué la sienne, rien que pour l'emmerder et essayer de se faire pardonner avec un ciné et un KFC par la suite. mais le fait est qu'elle avait dû prendre la sienne et qu'elle prit bien soin de mémoriser où elle la gara une fois sur le parking avant de zigzaguer entre les voitures pour rejoindre son très cher ami. louve tout à fait calme qui ne pète absolument pas une durite suite au magnifique gueuse de son partenaire. « me faire traiter de gueuse par un canard radin c'est le comble de l'ironie quand même ! demande pardon, à genoux, à la grande et magnifique min ah ! » elle et sa grande gueule... surtout pour ne finalement qu'être traiter comme une adolescente génétiquement modifiée avec l'ADN d'un chien afin qu'on puisse lui ébouriffer les cheveux comme si elle avait deux ans. heureusement qu'elle l'aime, parce que son sourire, elle lui aurait fait ravaler direct. « DSJBLKNASLLSC tu veux que je te casse la gueule d'entrée de jeu en fait jpp tu me cherches sérieux » et malgré ses mots, la louve rigole et s'éloigne très lentement de lui, mimant un signe de croix auquel elle ne croit pas avant d'hausser les épaules et de lui faire un doigt ((on l'a reconnait mieux là)). « va te faire foutre, jsuis limite à poil aujourd'hui, tu pourras rien me dérober ! » à part le contenu de son sac peut-être. parfais, la louve s'avançait un peu trop sur ces affirmations... « bon l'animal en manteau d'plume, t'as prévu quoi ? j't'écrase au nombre d'alarme à déclencher ? » oui, elle était sérieux, même quand elle semblait proposer des idées cons pour s'amuser.

t’attends, un peu trop d’ailleurs, l’arrivée de min ah. t’es pas quelqu’un de patient et elle le sait. elle doit sûrement le faire exprès parce qu’elle a pas supporté de se faire dépouiller comme une vulgaire gueuse la dernière fois que vous vous êtes vus. c’est pour ça que tu l’appelles la gueuse dès que tu la vois arriver dans ta direction. c’est ça votre relation, toujours à vous chercher, à vous lancer des défis plus débiles les uns que les autres. ça te plait d’avoir une relation pareille avec quelqu’un qui n’est pas du manji. tu les aimes plus que tout au monde, mais même si t’es pas super sociale, avoir quelqu’un avec une relation sans prise de tête en dehors des gamins, ça te fait du bien. tu ris quand elle te traite de canard radin et qu’elle te demande de te mettre à genoux pour te faire pardonner. ça te dérange pas qu’on te compare à picsou de l’univers de mickey parce que pour certains aspects, notamment ton surnom, tu lui ressembles totalement. t’es obsédé par l’argent et tu es radin. tu ne t’en caches pas d’ailleurs et ça te représente plutôt bien d’ailleurs. par contre, te mettre à genoux pour t’excuser parce qu’elle est la grande et magnifique min ah, ça tu peux pas cautionner. « faut arrêter de réveiller éveiller min ah. » souffles-tu en souriant et lui ébouriffant les cheveux comme si elle était qu’une gamine. et pourtant, elle a cinq ans de plus que toi. c’est une vieille. tu vois que ta remarque sur ce que tu lui as volé la dernière fois fait mouche et tu ne peux pas t’empêcher de rire. comme si elle pouvait te faire du mal. t’es sûr que tu pourrais la maitriser avant qu’elle ne se blesse ou te blesse. min ah s’éloigne de toi en faisant une croix de ses doigts avant de te montrer son majeur et tu ris encore un peu. cette fille ne cessera jamais de te faire rire. « heureusement que tu as mis des vêtements. je crois que j’aurai fait des cauchemars pendant des mois si t’étais venue à poil. » tu la taquines, parce que mine de rien, elle est canon la min ah. cependant, pas assez pour que t’aies envie de te la taper. pour ce qui est de ne rien lui dérober, ça c’est moins sûr. tu arriveras à fouiller dans son sac à un moment où un autre sans qu’elle ne s’en rende compte. et encore une fois, elle pètera un câble parce que tu l’as volé et qu’elle n’a pas trouvé ce que tu as pris. min ah reprend la parole et tu ris encore une fois. « tu peux arrêter de lire dans mes pensées, s’il te plait ? ça va devenir gênant. » vous avez vraiment le même genre de façon de voir les choses et de vous amuser. t’avais pensé aussi à une course de cadis mais ça, vous l’aviez déjà fait. alors que les alarmes ce serait une première fois. « par contre, j’suis sûr que je vais t’écraser. » dis-tu appuyant sur le je. tu vas être celui qui gagnera à coups sûr. « on choisit un gage pour le perdant ? » demandes-tu confiant en ta réussite. après tout, même si t’as jamais volé de voiture, tu connais des tours pour faire hurler leurs alarmes.

+++ y a des claques qui se perdent. genre, vraiment beaucoup. min ah c'est pas la fille la plus... calme de la planète, elle était même bien bien bien en bas de cette échelle. parce que bon, elle avait appris à avoir tout ((ou presque))((non tout)) ce qu'elle voulait dans les instants qui suivaient. son air autoritaire n'était pas qu'un accessoire, ses caprices non plus, sa manipulation à coup de yeux doux encore moins. ainsi, pour elle, il était normal, voir même naturel qu'on exécute ce qu'elle disait. alors quand elle voit qu'il n'a pas la moindre attention de se faire pardonner comme elle le veut, elle se sent fulminer, la louve. pas méchamment parce qu'elle n'éprouve aucune haine ou rancœur pour le garçon, mais parce qu'il se permet encore de la défier. « QUI RÊVE ? je crois qu'il va sérieusement falloir revoir les termes de notre contrat d'amitié et genre, je sais pas, ajouter la règle respect de l'être fantastique je suis. » parce que son frère le disait, min ah c'était la plus belle chose de la terre. comme lui l'était aussi. les délires de jumeaux, tout ça tout ça quoi. et puis... le drame. il ose attaquer son physique, et la neugdae estime qu'elle avait une sculpture de rêve, puisque bien que garçon manqué dans ses mots ou ses manières, elle prenait soin d'elle. et si le sport était vraiment une chose qu'elle adorait, elle faisait également en sorte de travailler un peu plus les bons muscles ((genre ses fesses))((c'est la partie préférée de la louve)). « je. te. demande. pardon. écoute moi bien microbe, me voir nue c'est le rêve de tous les hommes, si je te montrais ne serait-ce qu'une partie de ma peau, le canard deviendrait lapin ! » et elle se félicite de sa référence. s'amuse, de cette petite leçon morale qu'elle exige sérieuse alors qu'elle retient les rires au fond de sa gorge. elle sait qu'il déconne, mais c'est plus fort qu'elle, elle se doit de rétorquer. et elle était même tentée de venir baisser son pantalon et son dessous, avant de se souvenir que si son frère en entendant parler, il l'enverrait au fin fond de la grèce antique. de toute façon, la conversation a déjà évolué et elle est fière d'avoir déjoué ses plans machiavéliques ((qu'elle adore plus que tout)), un rictus sur les lèvres et sa posture de peste parfaite de retour. « j'aimerais bien moi aussi figure-toi, c'est très malaisant de lire tes pensées quand tu penses à tes nuits mouvementées, d'ailleurs elle est encore plus petite que ce que je pensais ! » perverse, min ah ? absolument pas. elle se marre néanmoins et reviens vers le jeune homme, plantant son index dans sa joue. « crois pas gamin, je suis in-vin-ci-ble ! » du moins à la salle, c'était la joueuse la plus respectée et détestée. tant elle mettait les autres à l'amende. de plus, min ah n'hésiterait pas à tricher si nécessaire. elle posa à nouveau son regard dans le sien et commença à s'étirer, comme si le jeu allait lui demander de l'effort. « ouais on fait ça ! on continue jusqu'à ce que la sécurité débarque et on s'casse, mais on pète rien. sinon l'alarme ne compte pas ! » et parce qu'après ça sera trop facile.

elle s’offusque de tes paroles et tu ne peux pas t’empêcher de rire. elle essaie vraiment de te mettre à genoux pour lui demander pardon. mais elle est pas encore née la personne qui te mettra à genoux pour ce genre de demande. peut être qu’un jour tu feras une demandes en mariage, et y aura qu’à ce moment que ton genou se retrouvera au sol. enfin encore faut-il que tu tombes amoureux un jour. pour le moment ce n’est pas le cas et ça te convient très bien. « t’es sûre que t’arrives à passer les portes avec le melon que t’as ? » demandes-tu pour la taquiner encore une fois. tu sais pas si elle est sérieuse ou si elle fait genre. t’as un doute quand même. elle peut pas avoir un melon aussi énorme que ça. si c’est vrai, faudrait que tu parles avec les personnes qui lui font croire des conneries. le regarde de min ah change un peu quand tu te moques gentiment de son physique. elle doit pas aimer ça. en même temps, aucune femme n’aime quand un homme la rabaisse au niveau de son physique et ce même pour rire. alors, tu l’écoutes sortir les griffes avec un sourire arrogant sur les lèvres. comme si ça pouvait te faire peur. « te sens pas vexée parce qu’un homme refuse de te voir nue. t’as pas grand-chose à m’offrir ma belle. » et tu ris encore. t’aurais pu dire que t’aimes que les hommes, mais ce n’est pas vrai. tu prends tout, du moment qu’on te donne un peu de plaisir. t’es pas fixé sur un genre ou sur un autre. mais t’as pas envie qu’elle se foute à poil pour te prouver qu’elle a un corps de rêve. vous n’êtes pas là pour ça et tu ris encore quand elle devine tes plans. vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre, en tout amitié bien sûr. vous avez les mêmes idées, les mêmes envies. tu lui demandes donc à ce qu’elle arrête de lire dans tes pensées et sa réaction ne se fait pas attendre. « hey ! » est tout ce que tu trouves à dire quand elle se met à critiquer ta virilité masculine. après tout, c’est sûrement pour se venger de ta réflexion sur son physique. mais ça t’a vexé et c’est encore plus vexant quand elle s’approche de toi pour mettre son doigt sur ta joue en t’appelant gamin. tu le sais que t’es plus jeune qu’elle, mais c’est pas ta faute. et puis tu supportes pas ça qu’on te traite comme un gosse alors que la plupart du temps, tu as des réactions d’enfant. tu lui donnes une petite tape pour qu’elle se recule et arrête de te toucher. min ah te fixe alors que tu pimentes un peu le jeu avec un gage pour le perdant. elle est d’accord avec toi et tu souris. « non pas de casse. j’ai pas envie de me retrouver au poste. et très bien pour la sécurité. » tu sais que tu te ferais tuer pour t’être retrouvé au poste, surtout pour une connerie de ce genre. « et pas de triche, hein kwon min ah. » tu lui lances un regard suspicieux. tu la connais assez pour savoir qu’elle trichera pour lui permettre la victoire, parce que t’es comme elle aussi. tu n’aimes pas trop perdre et encore moins contre la jeune femme. « on se retrouve où si on est séparé ? » demandes-tu parce que t’es certain que ça va arriver. t’espères même que ça arrivera plus rapidement que prévu, parce que t’as oublié un petit détail en lui demandant de venir te rejoindre : la nuit. t’as peur du noir et t’es dehors alors que le soleil est déjà couché. et cette fois-ci t’as personne pour te tenir la main si jamais tu fais une crise d’angoisse.