chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun
Invité
Invité
chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun | Lun 13 Mar - 23:28 Citer EditerSupprimer
Petite soirée en perspective et pour n’y rien changer, Soo Kyung se fait désirer. A la bourre mais pas pressée pour un sou, elle décommande par ici, accepte l’invitation par-là et refait son agenda de la soirée à la dernière minute en se contrefichant des reproches et des remontrances, « rien à battre, je t’ai déjà dit la dernière fois que tu pouvais aller te faire voir avec tes plans à la con. » Elle raccroche sèchement et balance son téléphone sur le plan de travail de la cuisine. Elle pourrait partir dans la minute, elle est déjà prête. Et pour peu que le redoux dans les températures lui ait déjà donné l’envie de ressortir les petites tenues légères, elle n’a plus qu’à enfiler une paire de tennis et haut les cœurs. Au lieu de ça, elle tire le tiroir du bas et sort une poêle qu’elle met à chauffer sur le feu. Ils sont bien débutants les premières années qui débarquent à l’université le Suneung dans la poche et découvrent les joies de la fête après dix-huit années de trimes et de cours particuliers jusqu’à pas d’heure. A son humble avis de connaisseuse, on ne néglige que trop bien les bienfaits d’un bon repas avant une soirée de buvette intensive. Et parce qu’elle ne fait pas les choses à moitié -sans doute aussi parce qu’elle a grandi à mille lieues de là sur un continent où la débauche fait partie du quotidien de tout étudiant qui se respecte- Sooki a prévu le méga steak bien saignant. Une bonne viande de bœuf comme on les fait en Corée sauf que pour se la dégoter, elle a dû écumer tout un tas de magasin. Comment ça vous n’avez que de gros morceaux à jeter dans un bouillon ? Ou des tranches fines à griller sur le barbecue ? Son petit plaisir à elle, et ce n’est typiquement pas quelque chose que les coréens connaissent beaucoup, c’est le bon filet de viande à faire griller des deux côtés, un peu de poivre, un peu de sel, et c’est tout. Ca change des soupes, des ragoûts et des bols de riz qu’on vous sert ici à tour de bras. Ne vous méprenez pas elle les adore, mais bousculer ses habitudes alimentaires avec un peu de cuisine étrangère, ça ne fait de mal à personne.
Si ce n’était pas pour attendre Yeol Jun, elle aurait sans doute mangé une poignée de tteokbokki que cette femme au coin de la rue réussit comme personne. Mais manifestement, monsieur a lui aussi décidé de se faire désirer aujourd’hui et comme elle n’est pas patiente, plutôt que de se contenter de pâtes de riz pimentées, Sooki a décidé de le punir en égorgeant une vache. Pas au sens propre du terme cela va de soi, mais son steak qu’elle met à rissoler sur la plaque chaude est une vengeance plutôt alléchante pour un vegan convaincu comme lui peut l’être. Et comme si l’appel d’un bœuf en détresse était plus fort que tout, son téléphone sonne l’entrée d’un message et dans la seconde on sonne à la porte. « Sérieux. J’ai cru que tu t’étais perdu chez les Sango tellement t’as mis de temps, » elle garde la porte entrouverte et lève les yeux au ciel en retournant à la cuisine. « What’s up, des nouvelles ? Tu tombes bien, » elle hausse les épaules puis retourne sa viande à l’aide d’une fourchette, « j’ai un deuxième steak dans le frigo. Plutôt bien cuit ou saignant ? » Elle se retourne et colle le bas de son dos contre le comptoir de la cuisine, la fourchette au bord de ses lèvres sur lesquelles trône un sourire amusé. Allez quoi, ça coûte rien d’essayer !
Petite soirée en perspective et pour n’y rien changer, Soo Kyung se fait désirer. A la bourre mais pas pressée pour un sou, elle décommande par ici, accepte l’invitation par-là et refait son agenda de la soirée à la dernière minute en se contrefichant des reproches et des remontrances, « rien à battre, je t’ai déjà dit la dernière fois que tu pouvais aller te faire voir avec tes plans à la con. » Elle raccroche sèchement et balance son téléphone sur le plan de travail de la cuisine. Elle pourrait partir dans la minute, elle est déjà prête. Et pour peu que le redoux dans les températures lui ait déjà donné l’envie de ressortir les petites tenues légères, elle n’a plus qu’à enfiler une paire de tennis et haut les cœurs. Au lieu de ça, elle tire le tiroir du bas et sort une poêle qu’elle met à chauffer sur le feu. Ils sont bien débutants les premières années qui débarquent à l’université le Suneung dans la poche et découvrent les joies de la fête après dix-huit années de trimes et de cours particuliers jusqu’à pas d’heure. A son humble avis de connaisseuse, on ne néglige que trop bien les bienfaits d’un bon repas avant une soirée de buvette intensive. Et parce qu’elle ne fait pas les choses à moitié -sans doute aussi parce qu’elle a grandi à mille lieues de là sur un continent où la débauche fait partie du quotidien de tout étudiant qui se respecte- Sooki a prévu le méga steak bien saignant. Une bonne viande de bœuf comme on les fait en Corée sauf que pour se la dégoter, elle a dû écumer tout un tas de magasin. Comment ça vous n’avez que de gros morceaux à jeter dans un bouillon ? Ou des tranches fines à griller sur le barbecue ? Son petit plaisir à elle, et ce n’est typiquement pas quelque chose que les coréens connaissent beaucoup, c’est le bon filet de viande à faire griller des deux côtés, un peu de poivre, un peu de sel, et c’est tout. Ca change des soupes, des ragoûts et des bols de riz qu’on vous sert ici à tour de bras. Ne vous méprenez pas elle les adore, mais bousculer ses habitudes alimentaires avec un peu de cuisine étrangère, ça ne fait de mal à personne.
Si ce n’était pas pour attendre Yeol Jun, elle aurait sans doute mangé une poignée de tteokbokki que cette femme au coin de la rue réussit comme personne. Mais manifestement, monsieur a lui aussi décidé de se faire désirer aujourd’hui et comme elle n’est pas patiente, plutôt que de se contenter de pâtes de riz pimentées, Sooki a décidé de le punir en égorgeant une vache. Pas au sens propre du terme cela va de soi, mais son steak qu’elle met à rissoler sur la plaque chaude est une vengeance plutôt alléchante pour un vegan convaincu comme lui peut l’être. Et comme si l’appel d’un bœuf en détresse était plus fort que tout, son téléphone sonne l’entrée d’un message et dans la seconde on sonne à la porte. « Sérieux. J’ai cru que tu t’étais perdu chez les Sango tellement t’as mis de temps, » elle garde la porte entrouverte et lève les yeux au ciel en retournant à la cuisine. « What’s up, des nouvelles ? Tu tombes bien, » elle hausse les épaules puis retourne sa viande à l’aide d’une fourchette, « j’ai un deuxième steak dans le frigo. Plutôt bien cuit ou saignant ? » Elle se retourne et colle le bas de son dos contre le comptoir de la cuisine, la fourchette au bord de ses lèvres sur lesquelles trône un sourire amusé. Allez quoi, ça coûte rien d’essayer !
made by neon demon
Invité
Invité
Re: chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun | Mar 14 Mar - 10:41 Citer EditerSupprimer
Chroniques d'un steak vegan
Soo Kyung & Yeol Jun
“alors c'est l'histoire d'un steak vegan qui rencontre un vrai steak et qui lui dit… ta gueule !”
Alors que tu parcours les rues de Séoul pour relier ton dortoir à celui des Jeongal et des étudiants sans frat, tu réfléchis. Pourquoi te laisses-tu encore amadouer par cette fille ? Un long soupire t’échappe. Pour toutes les fois où elle a essayé de te faire manger un steak de boeuf ou des ailes de poulet en pensant te tromper et te faire croire que c’était du soja, tu devrais l’enterrer tête en bas, trois pieds sous terre, comme on faisait avec les sorcières. Mais d’un autre côté, tu apprécies vos petits débats, non seulement car ils te permettent de te défouler contre tous les abrutis qui se moquent de vous les vegans mais aussi parce que les réconciliations sont particulièrement agréables. Ce soir-là, elle t’a invité à diner mais tu sais pertinemment qu’elle t’aura préparé un énorme steak bien saignant et dégoulinant, que tu vas probablement te vomir un peu dans la bouche avant de la taper, comme d’habitude. Bon, c’est faux. Tu ne la frappes jamais. Tu ne frappes pas les femmes, elles sont sacrées. Par contre, tu as tout prévu. Sur ton chemin, il y a le combini dans lequel tu as retrouvé ton cher Jeung Jae et tu y fais un bref détour pour t’acheter un vrai steak vegan — en menaçant au passage ton pote de « je te préviens, s’il n’est pas vraiment vegan, je te bute, cordialement » — car tu te doutes bien qu’elle n’a rien prévu pour toi, cette sale peste. Evidemment, tu ne te refais pas, tu passes beaucoup trop de temps dans le maigre rayon bio et vegan et Jae te jette presque dehors à coups de pied bien placés. Tu t’es mis en retard, et tu sais qu’elle ne manquera pas de te faire une remarque mais peu t’importe, tu adores la faire enrager. Non seulement car elle est beaucoup trop drôle quand elle s’énerve mais aussi car tu apprécies chaque fois l’issue finale de ces disputes.
Il faudrait me payer pour remettre un pied chez ces traitres. Tu as bien fait de changer de frat, tu n’hésites pas dans tes paroles, comme d’habitude, de même que tu ne les regrettes pas. Le sac plastique se balance entre tes doigts tandis que tu la suis à la cuisine. Evidemment, l’odeur de viande est bien présente et si elle croit t’avoir, ce ne sera à nouveau pas le cas. Tu lâches un profond soupire et tu la cognes doucement avec ton steak vegan surgelé sur le coin de la tête. Sérieux, t’essaye de m’empoisonner ? Tu sais combien c’est compliqué de trouver de la nourriture appropriée à ce genre de régime ? Sérieusement, c’est plus compliqué que de trouver un pot de pièces d’or au pied d’un arc-en-ciel. Mais je préfère avoir des convictions plutôt que bouffer des animaux. Et si tu n’arrêtes pas de m’emmerder, je te fais bouffer mon steak vegan et sans gluten par les trous de nez, tu vas voir.
Il faudrait me payer pour remettre un pied chez ces traitres. Tu as bien fait de changer de frat, tu n’hésites pas dans tes paroles, comme d’habitude, de même que tu ne les regrettes pas. Le sac plastique se balance entre tes doigts tandis que tu la suis à la cuisine. Evidemment, l’odeur de viande est bien présente et si elle croit t’avoir, ce ne sera à nouveau pas le cas. Tu lâches un profond soupire et tu la cognes doucement avec ton steak vegan surgelé sur le coin de la tête. Sérieux, t’essaye de m’empoisonner ? Tu sais combien c’est compliqué de trouver de la nourriture appropriée à ce genre de régime ? Sérieusement, c’est plus compliqué que de trouver un pot de pièces d’or au pied d’un arc-en-ciel. Mais je préfère avoir des convictions plutôt que bouffer des animaux. Et si tu n’arrêtes pas de m’emmerder, je te fais bouffer mon steak vegan et sans gluten par les trous de nez, tu vas voir.
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun | Mar 14 Mar - 19:23 Citer EditerSupprimer
Saleté de vegan. Il se ramène sur son nouveau territoire avec un steak de soja dans son petit sac et s’autorise en plus à pisser sur ses anciennes plates-bandes. Le schéma est grotesque mais bien qu’elle ait quitté les Sango, elle en a tout de même été pendant deux ans et elle n’a pas échappé au titre de traîtresse. Ca la fait rire d’ailleurs parce que c’était l’un des derniers temps fort de sa vie de verte, avant qu’elle n’endosse l’écusson des scorpions. « T’as pas idée comme j’ai kiffé saloper ton dortoir, » glisse-t-elle dans un sourire railleur, suivant son exemple et n’ayant pas peur des mots justes.
La confrontation est inévitable. Dans sa main un steak de bœuf saignant et dans la sienne, un pauvre morceau de carton qui se dit bio labélisé. Si ça ne tenait qu’à elle, une paire de gifles à coup de viande n’aurait pas été de trop mais c’est de la nourriture, qui plus est de la bonne nourriture. Elle repousse l’attaque du steak vegan d’un revers de la main et sent le débat poindre le bout de son nez. Elle n’est pas stupide, elle voit bien le dessein de la soirée qui se profile à l’horizon et elle serait de bien mauvaise foi, à dire qu’elle ne l’aurait pas un peu provoqué elle aussi. « Bon sang tu connais tes priorités ! Je t’en demande pas tant des efforts, tu tortilles du cul pour un pauvre steak de soja. Tu pouvais pas me ramener un pot de pièces d’or à la place ? » Là oui, là elle l’aurait accueilli à bras ouvert ! « Moi aussi j’ai des convictions et tu sais ce qu’elles me disent à propos des idiots ? » Elle force un sourire un peu trop courtois sans prendre la peine de répondre à la question, la réponse étant sans doute trop prévisible pour qu’elle n’ait à l’exprimer de vive voix. « Me faire avaler ce truc ? Met directement fin à mes jours, ça sera plus rapide. D’ailleurs je sais pas si ton truc ~super sain~ à des superpouvoirs mais j’ai rarement vu un steak sauter seul dans une poêle. » Dites. Elle l’invite pour de la bonne bouffe pas pour manger des graines concassées de maïs ou dieu seul sait quoi mixées ensemble se faisant passer pour un substitut illégitime à la viande. « Et sinon. Jusqu’à ce qu’on découvre que le riz est un être sensible doué d’une intelligence extraordinaire et d’une conscience de vivre, je t’en sers un bol ou y’a une contre-indication du grand manitou de ta secte ? » D’un ton polémique, elle lui sort quand même une poêle (et la lui colle entre les mains faut pas non plus abuser) parce qu’il ne faudrait pas que son truc biodégradable ait le temps de finir en compost dans ses mains.
Saleté de vegan. Il se ramène sur son nouveau territoire avec un steak de soja dans son petit sac et s’autorise en plus à pisser sur ses anciennes plates-bandes. Le schéma est grotesque mais bien qu’elle ait quitté les Sango, elle en a tout de même été pendant deux ans et elle n’a pas échappé au titre de traîtresse. Ca la fait rire d’ailleurs parce que c’était l’un des derniers temps fort de sa vie de verte, avant qu’elle n’endosse l’écusson des scorpions. « T’as pas idée comme j’ai kiffé saloper ton dortoir, » glisse-t-elle dans un sourire railleur, suivant son exemple et n’ayant pas peur des mots justes.
La confrontation est inévitable. Dans sa main un steak de bœuf saignant et dans la sienne, un pauvre morceau de carton qui se dit bio labélisé. Si ça ne tenait qu’à elle, une paire de gifles à coup de viande n’aurait pas été de trop mais c’est de la nourriture, qui plus est de la bonne nourriture. Elle repousse l’attaque du steak vegan d’un revers de la main et sent le débat poindre le bout de son nez. Elle n’est pas stupide, elle voit bien le dessein de la soirée qui se profile à l’horizon et elle serait de bien mauvaise foi, à dire qu’elle ne l’aurait pas un peu provoqué elle aussi. « Bon sang tu connais tes priorités ! Je t’en demande pas tant des efforts, tu tortilles du cul pour un pauvre steak de soja. Tu pouvais pas me ramener un pot de pièces d’or à la place ? » Là oui, là elle l’aurait accueilli à bras ouvert ! « Moi aussi j’ai des convictions et tu sais ce qu’elles me disent à propos des idiots ? » Elle force un sourire un peu trop courtois sans prendre la peine de répondre à la question, la réponse étant sans doute trop prévisible pour qu’elle n’ait à l’exprimer de vive voix. « Me faire avaler ce truc ? Met directement fin à mes jours, ça sera plus rapide. D’ailleurs je sais pas si ton truc ~super sain~ à des superpouvoirs mais j’ai rarement vu un steak sauter seul dans une poêle. » Dites. Elle l’invite pour de la bonne bouffe pas pour manger des graines concassées de maïs ou dieu seul sait quoi mixées ensemble se faisant passer pour un substitut illégitime à la viande. « Et sinon. Jusqu’à ce qu’on découvre que le riz est un être sensible doué d’une intelligence extraordinaire et d’une conscience de vivre, je t’en sers un bol ou y’a une contre-indication du grand manitou de ta secte ? » D’un ton polémique, elle lui sort quand même une poêle (et la lui colle entre les mains faut pas non plus abuser) parce qu’il ne faudrait pas que son truc biodégradable ait le temps de finir en compost dans ses mains.
made by neon demon
Invité
Invité
Re: chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun | Mer 22 Mar - 1:43 Citer EditerSupprimer
Chroniques d'un steak vegan
Soo Kyung & Yeol Jun
“alors c'est l'histoire d'un steak vegan qui rencontre un vrai steak et qui lui dit… ta gueule !”
Connasse. Tu lèves les yeux au ciel, complètement désabusé par son comportement. Même si l’issue de ces disputes est toujours appréciée par toi comme par elle, tu ne comprends pas pourquoi elle s’entête à vouloir passer du temps avec toi si vous ne faites rien d’autre que vous prendre le chou, mais là encore, tu ne peux pas te plaindre de la finalité de toutes vos disputes car ce serait mentir de prétendre que tu ne jettes pas un peu de l’huile dans le feu. Tu adores attiser sa colère et elle en est bien consciente. Adossé comme tu l’es au mur de la cuisine, tu roules à nouveau les yeux et secoues la tête. On parle de tortiller du cul, ou t’as compris où j’veux en venir ? Tu fais exprès de la regarder d’un air malicieux et salace en même temps, ton sourire relevant un côté de tes lèvres. Et tu sais ce que mes convictions me disent à propos des bouffonnes qui provoquent juste parce qu’elles ont envie de baiser ? Tu sais, tu peux le dire, c’est pas une honte. Ton sourire s’est transformé en un sourire presque carnassier. Oh, tu es loin d’être bête. Tu sais très bien qu’elle t’a appelé parce qu’elle a besoin de réconfort physique, cette nuit, et tu es venu en toute connaissance de cause. Néanmoins, elle arrive quand même à t’exaspérer avec ses conneries de carnivore. Bon, tu es de mauvaise foi, car d’ordinaire, tu ne fais jamais de remarque sur le régime de tes amis, même s’ils diffèrent du tien, mais elle t’énerve trop pour que tu te retiennes de lui balancer des saloperies à la figure.
Quel est le rapport entre le steak vegan et le steak qui saute dans sa poêle, tu ne sais pas. C’est pour ça aussi que tu ne relèves pas et laisses couler. De toute façon, tu sais que tu vas finir par la jeter dans son lit et te débarrasser de ses vêtements en un rien de temps, juste pour qu’elle arrête de parler. Etrangement, ça a toujours été votre méthode pour vous faire taire l’un l’autre et non seulement elle est efficace mais elle vous satisfait pleinement. Ou presque, car finalement, tu te passerais bien de ces disputes car tu n’apprécies pas qu’on se moque de ton mode de vie alors que tu ne le fais pas pour les autres. Mais non. Elle est de ces gens qui trouvent que le véganisme est une aberration et ce genre de personnes te sort par les yeux. Laquelle de nos croyances ressemble le plus à une secte ? On ne mange que des aliments non doués de conscience alors que vous sacrifiez des animaux pour les bouffer. Alors ? Aaah. File-moi du riz. Sans gêne, pendant qu’elle te sert un bol de riz, tu prends la poêle qu’elle te tend – parce qu’elle a quand même un minimum de respect et ne refuse pas que tu te nourrisses comme l’ont fait certaines personnes beaucoup plus intolérantes – et la pose sur le feu pour faire cuire ton propre steak. Vous cuisinez l’un à côté de l’autre pendant un moment et finalement, tu laisses échapper un rire avant d’enrouler un bras par-dessus ses épaules, autour de sa nuque, pour la tirer à toi et poser un baiser sur le haut de sa tête. T’es marrante mais qu’est-ce que tu m’emmerdes…
Quel est le rapport entre le steak vegan et le steak qui saute dans sa poêle, tu ne sais pas. C’est pour ça aussi que tu ne relèves pas et laisses couler. De toute façon, tu sais que tu vas finir par la jeter dans son lit et te débarrasser de ses vêtements en un rien de temps, juste pour qu’elle arrête de parler. Etrangement, ça a toujours été votre méthode pour vous faire taire l’un l’autre et non seulement elle est efficace mais elle vous satisfait pleinement. Ou presque, car finalement, tu te passerais bien de ces disputes car tu n’apprécies pas qu’on se moque de ton mode de vie alors que tu ne le fais pas pour les autres. Mais non. Elle est de ces gens qui trouvent que le véganisme est une aberration et ce genre de personnes te sort par les yeux. Laquelle de nos croyances ressemble le plus à une secte ? On ne mange que des aliments non doués de conscience alors que vous sacrifiez des animaux pour les bouffer. Alors ? Aaah. File-moi du riz. Sans gêne, pendant qu’elle te sert un bol de riz, tu prends la poêle qu’elle te tend – parce qu’elle a quand même un minimum de respect et ne refuse pas que tu te nourrisses comme l’ont fait certaines personnes beaucoup plus intolérantes – et la pose sur le feu pour faire cuire ton propre steak. Vous cuisinez l’un à côté de l’autre pendant un moment et finalement, tu laisses échapper un rire avant d’enrouler un bras par-dessus ses épaules, autour de sa nuque, pour la tirer à toi et poser un baiser sur le haut de sa tête. T’es marrante mais qu’est-ce que tu m’emmerdes…
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: chroniques d'un steak vegan ☾ ft. lee yeol jun | Mar 4 Avr - 15:05 Citer EditerSupprimer
Chroniques d'un steak vegan
yeol jun ♡ soo kyung
Elle accueille le compliment à bras ouvert, de son comportement qui n’en a rien à faire et qui ne s’est certainement pas remis en question dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Qu’est-ce qu’elle peut bien en avoir à faire, de retourner les convictions des autres. Il paraît que chacun est libre de penser ce qu’il veut, partant de là, elle est libre d’emmerder qui elle veut. « Je savais pas que t’avais la délicatesse de marcher au sous-entendu, c’est mignon. » Entendez bien cette petite pointe de sarcasme, elle que le mignon ne transcende pas d’un pouce. Mais ce serait la prendre pour une idiote que de penser qu’elle n’a pas compris l’allusion. Elle qui avait déjà scellé l’issue de cette rencontre depuis le premier coup de fil. Elle qui, s’il n’était pas question d’un minimum de pudeur, n’aurait eu aucun état d’âme à se faire prendre sur le plan de travail de la cuisine, quitte à se faire surprendre. Du coup, elle apprécie davantage ses mots crus, qui ne passent pas par quatre chemins et qui, sans être d’une classe légendaire, ont au moins le mérite de flatter son insolence. Sans doute sa question n’en était pas réellement une, mais elle peut au moins y apporter une réponse. Qu’est-ce que ses convictions à lui, si tant est qu’il en ait sur le sujet auquel elle pense, pourraient bien avoir à lui dire. « Que tu dois être un peu con de te pointer ici avec un steak vegan quand, clairement, c’est pas ce dont t’auras besoin ? » Elle attaque, de son sourire provocateur qui se prête à son tour aux sous-entendus sans entourloupe. Après ça, qu’il ne parie pas trop le reste de sa soirée dans l’espoir de l’entendre réclamer, quémander ou supplier, ce n’est pas quelque chose qu’elle a l’habitude de faire.
La discussion repasse au débat d’idées. Quoiqu’on ait rarement vu un débat d’idées aussi chargé en tension sexuelle. Elle en a rien à foutre Sooki ! Qu’il mange son steak vegan, ses grains de blé concassé et sa farine d’épeautre, grand bien lui fasse dans le fond ! Mais s’envoyer en l’air après une petite engueulade, c’est le pied. Et comme les critiques fusent des deux côtés, agacent des deux côtés et s’emportent des deux côtés… autant en tirer un avantage commun, à défaut de partager des idées communes. « On deviendrait pas un peu sentimental par ici ? » Son bras enroulé autour de ses épaules, elle n’en est pas au point de le dégager sauvagement mais elle a déjà servi deux bols de riz, dont un pour lui, alors elle a déjà donné dans son quota des bonnes petites attentions. « C’est drôle. » Elle marque une pause, se rappelant de ce qu’il vient de dire un peu avant, à propos des sectes. « Pourtant, je t’emmerdais pas tant que ça la dernière fois, when you were getting down on me. » Elle a sa façon bien à elle de le prononcer en anglais, ses dernières années passées aux Etats-Unis lui ayant appris avec autant d’érotisme que faire se peut. Sa voix baisse d’une tonalité, lourde de sens tandis qu’elle éteint tous les feux sur la plaque chauffante.
La discussion repasse au débat d’idées. Quoiqu’on ait rarement vu un débat d’idées aussi chargé en tension sexuelle. Elle en a rien à foutre Sooki ! Qu’il mange son steak vegan, ses grains de blé concassé et sa farine d’épeautre, grand bien lui fasse dans le fond ! Mais s’envoyer en l’air après une petite engueulade, c’est le pied. Et comme les critiques fusent des deux côtés, agacent des deux côtés et s’emportent des deux côtés… autant en tirer un avantage commun, à défaut de partager des idées communes. « On deviendrait pas un peu sentimental par ici ? » Son bras enroulé autour de ses épaules, elle n’en est pas au point de le dégager sauvagement mais elle a déjà servi deux bols de riz, dont un pour lui, alors elle a déjà donné dans son quota des bonnes petites attentions. « C’est drôle. » Elle marque une pause, se rappelant de ce qu’il vient de dire un peu avant, à propos des sectes. « Pourtant, je t’emmerdais pas tant que ça la dernière fois, when you were getting down on me. » Elle a sa façon bien à elle de le prononcer en anglais, ses dernières années passées aux Etats-Unis lui ayant appris avec autant d’érotisme que faire se peut. Sa voix baisse d’une tonalité, lourde de sens tandis qu’elle éteint tous les feux sur la plaque chauffante.
Contenu sponsorisé