War or Peace : just by love for him ~ ft. Jihye
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War or Peace : just by love for him ~ ft. Jihye | Ven 17 Mar - 16:37 Citer EditerSupprimer
War or Peace : just by love for him.
ft. Lim Ji Hye
La soirée n’avait pas commencé qu’elle s’annonçait déjà fort pénible. À tel point que Hera se sentit soulagée lorsque la portière de la voiture claqua derrière elle après qu’elle ait pris place sur la banquette arrière. Même si, loin du programme initial, Hyeon n’était pas lui-même venu la charger et avait fait envoyer un chauffeur. Première étape : la jeune femme avait réussi à quitter la propriété de ses grands-parents. Si sa grand-mère n’appréciait pas qu’elle s’acoquine avec le fils Lee ? Le sermon que Hera venait de subir pendant trois quarts d’heure se révélait assez explicite. Son grand-père n’avait pas tardé à s’enfermer dans son bureau pour « travailler », ou plutôt fuir la tempête entre son épouse et sa petite-fille. Quarante-cinq minutes à se faire presque qualifier de catin parce qu’elle était partie en week-end à Singapour avec son petit-ami. Quarante-cinq minutes à s’entendre dire qu’elle avait mieux à faire que de batifoler et diner avec des gens que sa grand-mère n’approuvait pas, à subir des reproches sur son laissé-allé dans ses études – qu’on lui en apporte la preuve ! –, son manque de professionnalisme avec les shooting que Hera avait fait annulé le mois dernier – devait-elle s’y pointer avec des hématomes sur le visage et la gorge pour avoir été frappé par son colocataire ? Mais ça, elle ne pouvait pas le dire. Bref, tout sujet était bon à remontrances. Gu Jung Rae visait plus haut pour sa petite-fille et surtout, elle aspirait évidement à un futur véritable homme d’affaires. Si son aïeul qui avait toujours été insipide à son égard devenait de plus en plus acariâtre, Hera avait pertinemment conscience que c’était en partie à cause de l’âge. La santé de son grand-père se détériorait peu à peu et il n’avait personne pour l’heure pour reprendre ses affaires. À l’exception de son gendre bien sûr, cependant, une petite part de fierté le poussait à prendre pour successeurs sa petite fille et son conjoint, plutôt que son gendre. C’était vraiment juste une histoire d’image et de procédés puisqu’à la finalité, la Société Choi serait absorbée par la Société Zhang lorsque que Hera hériterait des deux. Oui, un sacré vrai pactole… La singapourienne avait enregistré depuis bien longtemps qu’aux yeux de beaucoup de personnes, elle ne représentait qu’un vecteur de fortune et d’influence. Sa grand-mère ne faisait pas exception. Elle avait un peu de peine pour Hyeon qui, conscient de l’hostilité de la vieille femme, mettait cette réticence sur le compte d’un sentiment protecteur vis-à-vis de sa petite-fille. Non, non, Gu Jung Rae marierait volontiers Hera à n’importe quel intéressé du moment qu’elle y voyait également son propre intérêt pour la fortune et le prestige de sa famille. Et ses standards s’avéraient extrêmement élevés. Néanmoins, la vieille pouvait râler autant qu’elle le voudrait, jamais elle n’aurait le fin mot dans les affaires matrimoniales de Hera.
Sur le trajet jusqu'à la demeure des parents de Hyeon, la jolie brune qui avait pris grand soin de son apparence pour l’occasion, ne savait pas comment évacuer sa nervosité. Les contrariétés s’accumulaient ce qui ne l’aidait pas à rester sereine. Pourquoi Hyeon n’avait-il pas pu venir lui-même ? Bon, certes, il s’était ainsi épargné les pics de glace que sa grand-mère n’aurait pas manqué de lui envoyer, mais en revanche, Hera aurait été fortement rassuré de franchir le seuil de la maison de ses parents en sa compagnie. Ses paupières s’abaissèrent sur ses yeux et elle prit une profonde inspiration. Comment cette soirée allait-elle se passer ? Allait-elle réussir à gagner les faveurs de ses parents ? Oh, bien sûr, ils lui étaient plus que favorables étant donné que c’étaient eux qui avaient poussé Hyeon à la fréquenter. Malgré l’origine de cet acte purement intéressée, Hera ne pouvait que leur en être reconnaissante. Cependant, la jeune femme désirait devenir plus que ce « parti idéal financièrement et politiquement parlant ». Elle voudrait qu’ils l’apprécient aussi en tant qu’individu, sauf que… Du bout de ses doigts, elle se massa légèrement la tempe. Hera savait aussi pertinemment que son tempérament ne s’inscrivait pas franchement dans les critères conventionnels sud-coréen de la gentille et docile jeune femme de bonne famille. Elle n’avait pas envie de leur faire du lèche-botte et redoutait qu’au bout d’un moment, n’être qu’un superbe trophée sur la photo de famille à leur yeux la fasse sortir de ses gongs. Mais elle ne voulait pas mettre Hyeon dans l’embarras en s’attirant les foudres de ses parents non plus. Un profond soupir s’échappa de ses lèvres. La soirée promettait vraiment d’être longue et stressante…
Et Hera était encore loin de se douter à quel point avant qu’elle ne franchisse le seuil de la maison des Lee. Outre l’accueil chaleureux et cérémonieux qu’elle reçut de la mère de son petit-ami, première mauvaise nouvelle : Hyeon n’avait toujours pas pu arriver. Son sourire se crispa légèrement. Le traître. Il allait voir si un jour elle l’abandonnait lors d’une réunion de famille avec les siens. À ne pas en douter, il préférerait encore être enfermé dans une pièce avec le python des Zhang que se retrouver face aux femmes de cette famille réunies en même temps. Pénétrant à l’intérieur, douée dans l’art des apparences, Hera ne laissa rien paraître quant à son désarroi. En revanche, le doux éclat de son visage s’éteignit instantanément lorsqu’elle aperçut un visage que trop familier dans le salon : Ji Hye ! D’accord, alors quand il avait été question de « sa famille », Hyeon n’aurait-il pas omis de préciser « ma cousine y compris » ? Non parce que autant, il fut un temps où Hera pouvait avoir ce genre de mauvaises surprises du fait ne pas avoir prêté oreille attentive aux informations données, mais quand il s’agissait de Hyeon, jamais la singapourienne ne le snoberait de la sorte ! Son charmant sourire commercial ne put néanmoins tarder à se redessiner sur les lèvres lorsqu’elle fut saluée par un homme charismatique qui s’annonça comme le père de Ji Hye. Les salutations faites, la mère de Hyeon convia ses invités à s’installer à leur aise dans le salon tandis qu’elle s’en retourna essayer de joindre son fils. Monsieur Lim assis dans un fauteuil, Ji Hye et Hera sur le même canapé, le regard de cette dernière préférant éviter celui de sa voisine se concentra, discrètement, sur la troisième jeune femme installée sur le sofa en face du leur. Poliment, arborant toujours un port aussi irréprochable que distinguée, Hera finit par s’adresser à elle :
« Je n’avais pas souvenirs que Hyeon avait deux cousines, puis-je vous demander de me rappeler votre nom ? »
Elle s’en foutait royalement, mais bon, elle n’en avait pas trop le choix de faire semblant, comme tout le monde dans cet univers de faux-semblants. En principe, Hera ne se gênait pas trop pour manifester son statut supérieur ou pour se délecter de tromper les esprits tel un ange qui faisait parfaitement illusion tandis qu’au fond, elle les prenait tous pour des cons. Cependant, ce soir, il s’agissait de la famille de Hyeon, alors dans son coeur, elle ne souhaitait sincèrement pas avoir de tels rapports avec eux…
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Re: War or Peace : just by love for him ~ ft. Jihye | Ven 24 Mar - 12:09 Citer EditerSupprimer
War or Peace : Just by love for him
Feat Zhang Hera
La nuit qui parait la ville de ses douces lueurs, les bâtiments qui défilaient, les gens qui s’agitaient dans les rues. Plongée dans une contemplation tamisée par les vitres sombres de la voiture de son père, Ji Hye se perdait dans ses pensées. Ce dîner, elle n’était pas certaine de vouloir y aller et pour une fois, elle avait de bonnes raisons. Premièrement, son frère et sa soeur ne seraient pas là. Elle n’avait pas demandé plus de détails que cela à son père mais à ce qu’elle avait entendu, le premier avait - sans doute - trouvé une excuse en rapport avec leur mère pour ne pas venir ; la deuxième quant à elle n’était tout simplement pas en ville mais partie en vadrouille avec ses amies quelque part hors de Séoul. Et bien sûr, suivant le même principe que premier arrivé, premier servi, Ji Hye avait réagi trop tard pour ne pas avoir à y aller. En même temps, et cela nous mène à la deuxième raison, qui avait envie de se coltiner un repas avec les parents de Hyeon ? Son cousin n’avait absolument pas à douter de l’amour qu’elle ressentait à son égard et c’était d’ailleurs bien pour cela que la demoiselle ne parvenait pas à donner une once de bons sentiments à son oncle et sa tante, malgré le nombre d’années passées à les côtoyer. Et puis, de toute façon, ils ne l’aimaient sans doute pas beaucoup, elle, la cousine qui avait tant de fois, trop de fois, détourné Hyeon de son parfait petit chemin de pianiste en devenir. Ji Hye ne regrettait rien, de toute façon. S’il fallait encore participer à donner à Hyeon des parcelles d’enfance normale, elle le ferait. C’était sa famille, et rien n’y changerait. Se laisser embrigader dans ce repas stupide, c’était bien en partie pour le soutenir car qui avait envie de se retrouver seul encerclé par ses parents et un oncle qui se la jouait pimp de Macau ? D’où la troisième raison pour Ji Hye de ne pas vouloir montrer sa fraise à cette petite réunion de famille : son père, tout simplement. Ou plutôt, la petite amie de son père. Une jeune femme très sympathique, très jolie et très distinguée, il n’y avait pas de doute. Mais qui avait plus sa place au bras de quelqu’un de l’âge de son frère plutôt que de l’âge de son père… Et quand Ji Hye essayait de lui dire que c’était peut-être une mauvaise idée d’emmener sa copine du moment auprès de sa soeur et de son beau-frère, tout ce qu’il avait de mieux à dire c’était qu’il pourrait tous les acheter et leur maison avec si l’envie lui prenait, donc qu’ils n’avaient rien à lui dire… Il se permettait toujours de sortir des raisons un peu stupides selon Ji Hye selon Ji Hye, car c’était sa petite préférée et ce pour une raison qu’elle-même ne connaissait pas. Les plaintes et conseils qu’elle pouvait lui donner se finissaient toujours par un baiser sur le front, comme si elle était encore cette petite fille de cinq ans qui avait encore besoin des câlins de son père… Mais bien sûr.
Et puis il y avait cette quatrième raison, qui la frappa à nouveau lorsqu’elle dût se lever pour sortir de la voiture : de stupides anneaux de Delbet qui encerclaient sa clavicule à cause d’une inattention qui aurait pu lui coûter la vie, quelques semaines plus tôt. Ji Hye avait bien sûr pris soin de cacher tout cela avec une petite veste, mais la douleur elle, se faisait bien ressentir de temps à autres, lorsqu’elle faisait des mouvements trop brusques ou qu’elle se penchait par exemple. Bien sûr, ses longues années de danseuse lui donnaient une stature assez droite de nature, mais là, cela requérait une certaine concentration de sa part afin de ne pas avoir l’air complètement raide. Tout pour ne pas avoir l’air stupide en face de Hadès et Perséphone… Qu’elle ne tarda pas à remarquer, tous les deux debout sur le perron de leur immense demeure pour les accueillir tel un couple présidentiel. Plutôt Melania et Donald que Barack et Michelle, selon le plus humble avis de Ji Hye. Elle ne leur adressa qu’un pâle sourire lorsque vint le moment de les étreindre. La jeunette savait pertinemment que si sa tante était aussi accueillante avec elle, c’était parce que son père était à côté. L’oncle lui, suivait sa femme sans doute. Le regard plein de condescendance qu’elle adressa à la demoiselle au bras de son père ne lui échappa pas et pendant un instant, elle en vint à être désolée pour elle. Se retrouver au milieu de cette famille de clowns, il n’y avait rien de pire.
Sans attendre une quelconque permission - de toute façon, ce n’était pas comme si elle n’était pas venu là un milliard de fois - elle partit s’asseoir dans le salon et ce dans la plus grande des délicatesses. Si elle pouvait avoir droit à quelques secondes de paix, ce serait déjà ça de gagné. Ji Hye n’était pas doué aux facéties de la haute société. Il fut un temps où elle l’était. Elle n’avait jamais été particulièrement sage, mais elle savait se tenir, obéir et dissimuler ses pensées derrière des sourires et paroles hypocrites. Mais il y avait eu Jin Kyung, il y avait eu la maladie, et il y avait eu toutes les mésaventures qui avaient suivi. Trop entière pour savoir mentir à outrance, si Ji Hye n’exprimait pas le fond de sa pensée, son visage le faisait à sa place. Elle aurait voulu aller sur son portable et traîner, mais l’arrivée de toute la petite troupe l’en empêcha. Malheureusement pour elle, Ji Hye savait encore un peu se tenir et préféra suivre leurs conversations vides de sens. Elle savait que sa tante avait un autre comportement lorsqu’elle n’était qu’avec son frère, mais la présence de son mari, de Ji Hye et de cette inconnue la poussait à se restreindre à cette image presque trop froide et distante. Parfois, Ji Hye se surprenait à les regarder et se demander quelle relation avait pu les unir par le passé. Etait-elle folichonne comme son père dont le goût pour les courbes féminines s’était exprimé très tôt ? Approuvait-elle le comportement de ce frère dont la fidélité n’avait jamais été une qualité ? Avait-elle eu envie de prévenir celle qui serait la mère de ses enfants ? Sans doute que non, vu l’importance qu’ils accordaient au statut. Le renom et la fortune avant le bonheur, sans l’ombre d’un doute.
Le fil de ses pensées fut interrompu par la sonnette de la porte d’entrée. Tiens, d’autres invités ? Ji Hye aurait pu penser à son cousin, mais celui-ci serait sans doute juste entré. Et puis, elle n’aurait sans doute pas non plus entendu au loin les effusions de joie de devil n°1 et devil n°2. Mais quelle ne fut pas sa déchéance lorsqu’elle vit le visage de, ô bah tiens, Hera apparaître. Ses doigts vinrent machinalement serrer l’arête de son nez. Si cette soirée s’annonçait déjà longue, là, il ne faisait aucun doute qu’elle serait interminable ! Pourquoi est-ce que personne ne l’avait prévenue ? Ji Hye lança un regard noir à son père. Il devait le savoir sans doute, lui ! Forcément ! Comme à son habitude, il n’avait sans doute pas jugé bon de la prévenir puisque cela lui avait semblé évident, très probablement. Une grimace supposée être un sourire déchira ses lèvres en voyant son père se lever pour saluer Hera. Elle se demandait si la politesse lui avait donné des ailes ou si c’était simplement le doux visage d’Hera qui l’avait poussé à s’introduire lui-même à elle, à défaut de placer ici une autre conjonction de coordination. Ji Hye quant à elle, ne savait pas si elle disposait de suffisamment de portes de chakra à ouvrir pour survivre à la température d’hypocrisie de cette soirée qui venait sans doute d’exploser la barre des Celsius. Elle ne s’était pas levée pour saluer Hera : choc, douleur dans la clavicule ou juste intérêt négatif à son égard, la rouquine ne savait pas trop ce qui avait empêché ses fesses de se décoller du canapé. Le sourire figé et le regard rivé vers un horizon invisible, son souffle s’arrêta un bref instant lorsqu’elle sentit le canapé s’affaisser légèrement à côté d’elle. Evidemment, il n’y a pas de place ailleurs hein. Imperceptiblement, elle se décala vers la direction opposée en se collant délicatement à l’accoudoir, histoire de rajouter de la distance entre leurs deux personnes.
« Je n’avais pas souvenirs que Hyeon avait deux cousines, puis-je vous demander de me rappeler votre nom ? »
Ji Hye ne put s’empêcher de laisser un rire à cette remarque avant d’hausser un sourcil en direction de son père. Tu vois Appa, je te l’avais bien dit qu’ELLE N’A RIEN FOUTRE ICI. Celui-ci qui s’apprêtait à répondre, haussa un même sourcil en direction de sa fille. La ressemblance dans leurs mimiques était assez troublante, bien qu’il n’était pas difficile de voir que le frère aîné de Ji Hye tirait toute sa ressemblance avec ce perturbant Lim Woo Seok. A le regarder, Ji Hye savait qu’il était détente le père. Hera ne l’impressionnait sans doute pas, pas pour des raisons financières ou parce qu’elle n’était pas intéressante, mais sans doute parce qu’il n’avait rien à lui prouver et qu’il était juste venu profiter d’un bon repas avec sa famille. Et puis connaissant son père, il avait sans doute plus le sentiment d’être au spectacle qu’autre chose. « Oui, bien sûr. Je suis… » Pour une raison obscure, Ji Hye préféra l’interrompre. « … Park Sae Hee. La compagne de mon père. » Cette fois-ci, elle avait tourné son visage vers Hera et lui adressa un immense sourire. Peut-être que sa précipitation à lui transmettre l’information pouvait s’apparenter à la même excitation que pouvait ressentir une fille à divulguer un scoop à sa meilleure amie. Oui, il fallait que cette nouvelle sorte de la bouche de Ji Hye. « Hyeon a effectivement deux cousines mais ma soeur n’est pas là. » Comprends-tu un peu mieux cette famille de fous Hera ? Un repas où la moitié de la famille n’était pas là mais où elle, l’étrangère, avait toute sa place. La pauvre Sae Hee n’était pas particulièrement gênée d’avoir été interrompue, mais le père de Ji Hye secouait déjà la tête. Etrangement, plutôt que de lui faire une remarque sur son comportement - mais eh, elle avait parlé gentiment à Hera quand même ! - il préféra balayer d’une main ce petit débordement pour se concentrer sur un autre survenu quelques instants plus tôt. « Puisque tu as l’air si excitée à l’idée de parler à ta jeune voisine, pourquoi ne l’as-tu pas saluée ? » Ce père avait le don pour poser les questions inconfortables, et Ji Hye bien trop de maladresse pour ne pas tomber dans le jeu de son père. « Oh on se connait déjà très bien c’est pour ça ! » Immédiatement, elle ferma les yeux de dépit. A coup sûr, son père all- « Ah oui ? Et dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrées ? Nous serions tous ravis d’entendre votre histoire. » Pour une fois, Ji Hye se laissa aller à demander de l’aide à Hera en lui piquant la cuisse avec son ongle. Ji Hye ne savait pas mentir et elle ne saurait pas trouver un bobard à sortir à ce petit comité pour sortir de cette impasse. Elle n’aimait pas Hera et Hera ne l’appréciait sans doute pas plus, mais ce n’était pas non plus la peine d’afficher leur animosité plus que de raison. Hera était peut-être déjà trop stressée - si cette fille était suffisamment humaine pour ressentir le stress - et ce n’était peut-être pas très sympa de lui causer encore plus d’inconfort. Alors, la meilleure façon pour Ji Hye de lui venir en aide… C’était de la laisser s’aider elle-même.
Et puis il y avait cette quatrième raison, qui la frappa à nouveau lorsqu’elle dût se lever pour sortir de la voiture : de stupides anneaux de Delbet qui encerclaient sa clavicule à cause d’une inattention qui aurait pu lui coûter la vie, quelques semaines plus tôt. Ji Hye avait bien sûr pris soin de cacher tout cela avec une petite veste, mais la douleur elle, se faisait bien ressentir de temps à autres, lorsqu’elle faisait des mouvements trop brusques ou qu’elle se penchait par exemple. Bien sûr, ses longues années de danseuse lui donnaient une stature assez droite de nature, mais là, cela requérait une certaine concentration de sa part afin de ne pas avoir l’air complètement raide. Tout pour ne pas avoir l’air stupide en face de Hadès et Perséphone… Qu’elle ne tarda pas à remarquer, tous les deux debout sur le perron de leur immense demeure pour les accueillir tel un couple présidentiel. Plutôt Melania et Donald que Barack et Michelle, selon le plus humble avis de Ji Hye. Elle ne leur adressa qu’un pâle sourire lorsque vint le moment de les étreindre. La jeunette savait pertinemment que si sa tante était aussi accueillante avec elle, c’était parce que son père était à côté. L’oncle lui, suivait sa femme sans doute. Le regard plein de condescendance qu’elle adressa à la demoiselle au bras de son père ne lui échappa pas et pendant un instant, elle en vint à être désolée pour elle. Se retrouver au milieu de cette famille de clowns, il n’y avait rien de pire.
Sans attendre une quelconque permission - de toute façon, ce n’était pas comme si elle n’était pas venu là un milliard de fois - elle partit s’asseoir dans le salon et ce dans la plus grande des délicatesses. Si elle pouvait avoir droit à quelques secondes de paix, ce serait déjà ça de gagné. Ji Hye n’était pas doué aux facéties de la haute société. Il fut un temps où elle l’était. Elle n’avait jamais été particulièrement sage, mais elle savait se tenir, obéir et dissimuler ses pensées derrière des sourires et paroles hypocrites. Mais il y avait eu Jin Kyung, il y avait eu la maladie, et il y avait eu toutes les mésaventures qui avaient suivi. Trop entière pour savoir mentir à outrance, si Ji Hye n’exprimait pas le fond de sa pensée, son visage le faisait à sa place. Elle aurait voulu aller sur son portable et traîner, mais l’arrivée de toute la petite troupe l’en empêcha. Malheureusement pour elle, Ji Hye savait encore un peu se tenir et préféra suivre leurs conversations vides de sens. Elle savait que sa tante avait un autre comportement lorsqu’elle n’était qu’avec son frère, mais la présence de son mari, de Ji Hye et de cette inconnue la poussait à se restreindre à cette image presque trop froide et distante. Parfois, Ji Hye se surprenait à les regarder et se demander quelle relation avait pu les unir par le passé. Etait-elle folichonne comme son père dont le goût pour les courbes féminines s’était exprimé très tôt ? Approuvait-elle le comportement de ce frère dont la fidélité n’avait jamais été une qualité ? Avait-elle eu envie de prévenir celle qui serait la mère de ses enfants ? Sans doute que non, vu l’importance qu’ils accordaient au statut. Le renom et la fortune avant le bonheur, sans l’ombre d’un doute.
Le fil de ses pensées fut interrompu par la sonnette de la porte d’entrée. Tiens, d’autres invités ? Ji Hye aurait pu penser à son cousin, mais celui-ci serait sans doute juste entré. Et puis, elle n’aurait sans doute pas non plus entendu au loin les effusions de joie de devil n°1 et devil n°2. Mais quelle ne fut pas sa déchéance lorsqu’elle vit le visage de, ô bah tiens, Hera apparaître. Ses doigts vinrent machinalement serrer l’arête de son nez. Si cette soirée s’annonçait déjà longue, là, il ne faisait aucun doute qu’elle serait interminable ! Pourquoi est-ce que personne ne l’avait prévenue ? Ji Hye lança un regard noir à son père. Il devait le savoir sans doute, lui ! Forcément ! Comme à son habitude, il n’avait sans doute pas jugé bon de la prévenir puisque cela lui avait semblé évident, très probablement. Une grimace supposée être un sourire déchira ses lèvres en voyant son père se lever pour saluer Hera. Elle se demandait si la politesse lui avait donné des ailes ou si c’était simplement le doux visage d’Hera qui l’avait poussé à s’introduire lui-même à elle, à défaut de placer ici une autre conjonction de coordination. Ji Hye quant à elle, ne savait pas si elle disposait de suffisamment de portes de chakra à ouvrir pour survivre à la température d’hypocrisie de cette soirée qui venait sans doute d’exploser la barre des Celsius. Elle ne s’était pas levée pour saluer Hera : choc, douleur dans la clavicule ou juste intérêt négatif à son égard, la rouquine ne savait pas trop ce qui avait empêché ses fesses de se décoller du canapé. Le sourire figé et le regard rivé vers un horizon invisible, son souffle s’arrêta un bref instant lorsqu’elle sentit le canapé s’affaisser légèrement à côté d’elle. Evidemment, il n’y a pas de place ailleurs hein. Imperceptiblement, elle se décala vers la direction opposée en se collant délicatement à l’accoudoir, histoire de rajouter de la distance entre leurs deux personnes.
« Je n’avais pas souvenirs que Hyeon avait deux cousines, puis-je vous demander de me rappeler votre nom ? »
Ji Hye ne put s’empêcher de laisser un rire à cette remarque avant d’hausser un sourcil en direction de son père. Tu vois Appa, je te l’avais bien dit qu’ELLE N’A RIEN FOUTRE ICI. Celui-ci qui s’apprêtait à répondre, haussa un même sourcil en direction de sa fille. La ressemblance dans leurs mimiques était assez troublante, bien qu’il n’était pas difficile de voir que le frère aîné de Ji Hye tirait toute sa ressemblance avec ce perturbant Lim Woo Seok. A le regarder, Ji Hye savait qu’il était détente le père. Hera ne l’impressionnait sans doute pas, pas pour des raisons financières ou parce qu’elle n’était pas intéressante, mais sans doute parce qu’il n’avait rien à lui prouver et qu’il était juste venu profiter d’un bon repas avec sa famille. Et puis connaissant son père, il avait sans doute plus le sentiment d’être au spectacle qu’autre chose. « Oui, bien sûr. Je suis… » Pour une raison obscure, Ji Hye préféra l’interrompre. « … Park Sae Hee. La compagne de mon père. » Cette fois-ci, elle avait tourné son visage vers Hera et lui adressa un immense sourire. Peut-être que sa précipitation à lui transmettre l’information pouvait s’apparenter à la même excitation que pouvait ressentir une fille à divulguer un scoop à sa meilleure amie. Oui, il fallait que cette nouvelle sorte de la bouche de Ji Hye. « Hyeon a effectivement deux cousines mais ma soeur n’est pas là. » Comprends-tu un peu mieux cette famille de fous Hera ? Un repas où la moitié de la famille n’était pas là mais où elle, l’étrangère, avait toute sa place. La pauvre Sae Hee n’était pas particulièrement gênée d’avoir été interrompue, mais le père de Ji Hye secouait déjà la tête. Etrangement, plutôt que de lui faire une remarque sur son comportement - mais eh, elle avait parlé gentiment à Hera quand même ! - il préféra balayer d’une main ce petit débordement pour se concentrer sur un autre survenu quelques instants plus tôt. « Puisque tu as l’air si excitée à l’idée de parler à ta jeune voisine, pourquoi ne l’as-tu pas saluée ? » Ce père avait le don pour poser les questions inconfortables, et Ji Hye bien trop de maladresse pour ne pas tomber dans le jeu de son père. « Oh on se connait déjà très bien c’est pour ça ! » Immédiatement, elle ferma les yeux de dépit. A coup sûr, son père all- « Ah oui ? Et dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrées ? Nous serions tous ravis d’entendre votre histoire. » Pour une fois, Ji Hye se laissa aller à demander de l’aide à Hera en lui piquant la cuisse avec son ongle. Ji Hye ne savait pas mentir et elle ne saurait pas trouver un bobard à sortir à ce petit comité pour sortir de cette impasse. Elle n’aimait pas Hera et Hera ne l’appréciait sans doute pas plus, mais ce n’était pas non plus la peine d’afficher leur animosité plus que de raison. Hera était peut-être déjà trop stressée - si cette fille était suffisamment humaine pour ressentir le stress - et ce n’était peut-être pas très sympa de lui causer encore plus d’inconfort. Alors, la meilleure façon pour Ji Hye de lui venir en aide… C’était de la laisser s’aider elle-même.
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Re: War or Peace : just by love for him ~ ft. Jihye | Mar 28 Mar - 17:36 Citer EditerSupprimer
War or Peace : just by love for him.
ft. Lim Ji Hye
Sa question avait suscité un éclat de rire dans la gorge de sa voisine. Agacée, Hera se para de ses plus sombres charmes, ceux de l’ange diabolique. Son visage d’une douceur immaculée qui n’avait presque d’égal que la véhémence de ses pensées. Elle jeta un léger regard sur Jihye, sans rien montrer de son aversion. Se ravissait-elle donc tant d’un nouveau constat que Hyeon avait pu tenir dans une part d’ignorance celle que sa cousine ne daignait pas considérer comme sa petite amie. Ou du moins, celle envers laquelle, la sud-coréenne ne semblait pas vouloir témoigner de la moindre approbation. La singapourienne se permettrait bien de penser qu’elle n’avait que faire du consentement de Jihye, cependant, elle avait aussi compris qu’une entende, à défaut d’être bonne, pacifique entre elles importait au coeur de Hyeon. Si Hera acceptait de faire preuve de bonne foi, assurément pourrait-elle comprendre la méfiance de Jihye. Après tout, aux portes de l’adolescence n’avait-elle pas eu l’intention de pousser dans le bassin des crocodiles l’une des « camarades de classe » de son frère – malheureusement interrompue dans sa machination diabolique – tout comme elle était la meilleure alliée de ses aînées pour faire fuir toute sangsue grâce à son cher python. Être invité chez eux, pour leurs camarades étaient un signe d’honneur et de prestige, mais un privilège effrayant à la fois. Pourtant, si les reptiles faisaient froids dans le dos, Hera savait pertinemment qu’il n’existait plus perfide et carnassier que les êtres humains eux-même. Ce soir encore, se jouerait une grotesque pièce, dans un autre genre de celles coutumières aux murs de sa maison. La jeune égérie comprit néanmoins la véritable nature du rire de sa voisine lorsque les premières répliques de cette scène fusèrent. Ainsi donc, cette fille de quelques années l’aînée de Jihye vraisemblablement était la compagne de son père. De manière presque imperceptible, Hera arqua un sourcil. Elle retint ce rictus de dédain qui ne demandait qu’à déformer sa lèvre supérieure. Loin de se sentir gênée par son erreur, son regard hautain qu’elle ne put s’empêcher de poser sur la dénommée Park Sae Hee, traduisit sa pensée. Celle qui ordonnait presque à cette pauvre femme de se sentir pitoyablement honteuse de sa condition. Elle ne dit mot. Ses yeux, à l’abri de l’attention du père et de la fille, parlèrent pour elle, jugèrent celle qui eut le malheur de les croiser. Pourtant, le voile d’innocence se déposa de nouveau sur ses iris lorsqu’elle les reporta sur cet homme, dont son mépris ne lui était pas pour autant épargné. Mais elle avait ce visage, cette douceur de poupon qui la plaçait au-delà de tous soupçons. Un : « je comprends mieux de qui Jihye tient ses moeurs légères » se perdit, interrompu par la subtile petite joute qui se jouait entre le père et la fille.
Ils se cherchaient, se lançaient des piques avec plus ou moins de finesse. Devait-elle vraiment assister à un tel spectacle ? Allait-elle vraiment pouvoir se contenir sans envoyer paitre personne au cours de cette soirée ? Elle le devait. Pour Hyeon, elle le devrait. Discrètement inspiration pour rester sereine, elle se consolait à l’avance en imaginant le jour où il se confronterait à sa famille à elle, dans son intégralité, ou presque. Choc culturel assuré. Chez eux, entre eux, les faux-semblants ne faisaient jamais long feu et les hostilités se déclaraient de manière ouverte pour un rien. La fratrie s’adorait mais chacun à sa façon, nul n’avait la langue dans sa poche. Sérénité de courte de durée puisque le contact des ongles de Jihye vinrent se faire sentir sur sa cuisse alors que déjà précédemment cette dernière avait établi d’en faire sa complice sans même la concerter. Dans la peau de son rôle de bonne amie, Hera lui adressa un sourire délicat, accompagné de cette lueur tout au fond de ses intenses iris. Un message silencieux pour lui promettre que si elle s’avisait de recommencer, ce serait-elle qui lui enfoncerait les ongles mais dans les yeux pour les lui crever. Toujours délicieusement aimable, elle reporta son attention sur Lim Woo Seok pour lui répondre :
« Nous étudions toutes deux à la même université. »
Bien sûr, puisque Jihye avait gracieusement daigner lui accorder la parole, Hera n’allait pas en rester là. À son tour de se délecter un peu de mot franchissant la barrière de ses lèvres qui font figure de pureté infinie :
« Hyeon n’a pas manqué de nous présenter. Il aurait été embarrassant que je m’inquiète à m’y méprendre de voir une personne aussi proche et affectueuse avec lui que Jihye, n’est-ce pas ? »
Elle prit avec tendresse la main de Jihye dans la sienne, telles deux amis qui s’étaient chaleureusement liées de complicité. L’amenant doucement en elle, en vérité, Hera n’en manqua pas l’occasion de la serrer, imperceptiblement mais douloureusement. Cependant, toutes deux se devraient sauver la face, non ?
« Puis, nous avons été amené à nous connaître plus amplement par le biais de connaissances communes. Jihye s’avère être une proche amie de quelques membres de ma fraternité au sein de laquelle j’assure les responsabilités de vice-présidente. »
La pauvre Park Sae Hee n’avait guère plus d’existence dans cette conversation. L’attention de Hera allait de sa bonne amie au père de celle-ci au gré de ses paroles :
« Tu es proche notamment de la petite Yu Chaemi. Une jeune styliste en herbe que je ne peux qu’encourager à développer son talent. Ou encore Ji Sung Wook, un mannequin avec lequel je suis parfois amenée à collaborer à l’instar de cette publicité sur la domotique diffusée cet hiver. »
Chaque fois qu’elle évoquait un nom, elle s’assurait de croiser le regard de Jihye pour lui montrer qu’importait la situation, elle ne se laisserait pas ni dépasser, ni impressionner, pour ensuite développer leur présentation à l’égard du père. Évidemment à l’énonciation de Sung Wook, la singapourienne s’était bien gardée de préciser qu’en prime, il s’avérait être son colocataire de chambre. La jeune égérie n’avait nul intérêt à ébruiter le fait qu’elle soit obligée de partager sa chambre avec un garçon, ou plutôt qu’avec des garçons. Outre la précaution de préserver les parents de son petit-ami, c’était sa propre famille qu’elle se devait de maintenir dans l’ignorance. Une telle vérité serait la goutte d’eau faisant déborder le vase et la conduisant à finir séquestrer chez ses grands-parents. D’ailleurs, redoutant que son petit discours ne soit retourner contre elle par Jihye, Hera ne perdit pas de temps pour changer vaguement de sujet, tout en veillant à continuer de renforcer l’image de leur amicale complicité :
« À propos, as-tu apprécié le cadeau-souvenirs de Singapour que nous avons choisi ensemble que Hyeon a dû te remettre ? »
Plus qu’une parade, cette question était un petit plaisir qu’elle s’accordait. Si jamais ce cadeau de son cousin pouvait perdre toute affection à ses yeux du simple fait que Hera y avait été impliqué, alors son coeur ne pourrait que s’en satisfaire. Oui, certes, la singapourienne était sincèrement prête à faire des efforts pour enterrer, un jour, la hache de guerre, cependant, elle attendait de son adversaire que les efforts soient équitables. Du moins, l’entendait-elle encore de cette oreille tandis que leurs négociations détournées et silencieuses ne faisaient que commencer.
Bien que clairement mis à l’écart avoir avoir été furtivement lapidée sur l’autel de la dignité, la jeune Park Sae Hee tenta de se réintroduire, avec politesse dans la conversation. En vérité, la pauvre serait certainement la plus à plaindre de cette soirée. Elle le ressentait certainement déjà. Avait-elle seulement été mise au courant de l’identité et de la raison de la présence de cette étrangère dont l’aura trahissait son assurance malgré toutes les embuches semées dans ce salon.
« Excusez mon impolitesse, mais vous me semblez familière, aurions-nous pu déjà nous rencontrer ? »
La condescendance de Hera ne fit que traverser son regard lorsqu’enfin, elle accepta de reconsidérer l’existence de cette insignifiante personne. Une lueur si fugace que Park Sae Hee douta l’avoir vraiment vu. Comme si son esprit s’était leurré quant à la prétendue arrogance de la brunette ? En effet, cette dernière s’apprêta à lui répondre sans manifester son amertume. Avait-elle raison d’agir ainsi ? Elle aurait tant aimé que Hyeon soit là, à côté d’elle, la soutenir par sa présence, mais aussi la guider sur le visage qu’elle devait adopter. Jouer des apparences ou la carte de la sincérité ? Pour le coup, Hera n’eut pas à choisir ses mots puisque la mère du pianiste de retour dans la pièce la devança pour répondre à sa place.
« Évidement que vous n’avez pu que remarquer ce si joli visage, Zhang Hera est l’égérie de Samsung. Elle est la fille du Président et Secrétaire d’État Tsai Shen, comme les gens l’appelle à Singapour, n’est-ce pas ? se demanda-t-elle confirmation à la native de la Cité du Lion avant de continuer. Je me souviens qu’à notre première visite, honorés par l’invitation de vos parents, votre mère nous avait expliqué qu’il était usuel à Singapour de associé à les titres aux prénoms. Ce fut en cette occasion que Hera et Hyeon se sont rencontrés pour la première, et déjà, vous aviez échangés vos voeux de mariage. »
Cette fois-ci, Hera ne parvint que très difficilement à dissimuler la légère crispation saisissant jusqu’aux muscles de son visage. Son coeur avait manqué un battement. Vraiment, pourquoi Hyeon n’était-il pas là ? Elle redoutait de se retrouver piéger par la conversation de ses parents. Comment ne froisser personne sans s’engager sur une voie dont ils devaient tout d’abord, discuter tous les deux ensemble. Ce souvenir de leur rencontre lui était toujours aussi doux et ses joues s’en pâmèrent de rose, cependant le stress s’amplifia de plus bel dans son esprit. Pour faire face, Hera essaya de penser à son père. Lui, il savait toujours qu’elle était la bonne attitude à adopter. Lui, il valait tellement mieux que tous ces gens. Oh mais pourquoi devait-elle affronter cette situation seule sans pouvoir tenir la main de Hyeon ?
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