+++ ça faisait quelques jours, presque quelques semaines qu'elle était une nouvelle louve et il fallait le reconnaître, kee young ne passait pas beaucoup de temps au dortoir, tant elle avait des choses à régler à l'extérieur de la société. et c'est en partie ce qui expliquait pourquoi elle n'avait pas encore rencontré son colocataire... bien qu'elle savait pertinemment de qui il s'agissait. quand elle avait eu le choix de celle-ci, l'esprit de compétition avait directement pris le pas sur sa réelle nécessité à réclamer une chambre. après tout, elle avait son appartement, sa dépendance et passait moins de temps à l'université, mais... mais le simple nom de sam yong éveillé toute l'adrénaline du jeu qui sommeillait en elle. comme si on lui avait donner un carton d'invitation avec marqué bienvenue dans la partie. sa décision avait été immédiate. elle partagerait sa chambre avec le vice-président. et si elle ne lui avait pas encore appris la bonne nouvelle, elle était bien décidée à le faire maintenant sachant qu'il était présent au vu de la lumière allumée. les étoiles droites et un rictus aux coins des lèvres, elle se dirigea vers sa nouvelle chambre et toqua à celle-ci avant de pénétrer la pièce, café en main. « dans ma bonté la plus sincère, je me suis dis que tu avais peut-être besoin de caféine. » lui tendant le gobelet, elle ne lui indiqua pas ce qu'elle faisait là, sachant qu'il ne se doutait pas qu'elle était à présent de ce dortoir. la plupart savait qu'elle avait quitter son rôle auprès des gumihos, mais cela remontait à de nombreux mois. alors sans la moindre gêne elle commença à scruter la pièce. « alors voilà l'antre du grand méchant loup hm. » et bientôt, leur tanière à tous les deux.

Les entraînements devenaient de plus en plus intense. Mon entraîneur et l'entraîneur de l'équipe titulaire de Seoul SK Knights avait décidé de me faire des exercices assez compliqués. Quand je suis rentré chez les neugdae, j'avais l'impression que mon corps allait exploser. Mes jambes et mes bras étaient lourds. J'avais tout simplement envie de me coucher et de ne parler à personne. Fort heureusement, je suis tout seul dans le dortoir. Je me suis mis dans cette chambre avec une meuf que j'ai sois-disant aimé. En y repensant, j'avais regretté ces choses-là. Je méritais tellement mieux. Mon père m'avait dit que je me suis laissé entraîner dans le côté obscur à cause d'une personne qui voulait seulement la gloire, car j'allais réussir dans le milieu sportif. En même temps, je crois que toutes les femmes des sportifs sont des femmes vénales. Enfin bref, je vais prendre une bonne douche froide pour décontracter mes muscles puis une fois de tout ça terminé. Je pars dans ma chambre pour aller m'allonger quelques minutes. Je voulais m'endormir pendant une petite vingtaines de minutes pour éviter de penser à la douleur. J'entends quelqu'un parler derrière ma porte, je ne sais pas qui était cette personne. « Tu peux partir s'il te plaît ? J'essaye de me reposer. » J'avais dit ça d'une voix assez faible, mais lorsqu'elle toqua à la porte, j'ai dû me lever et ouvrir à la personne. « Qu'est-ce que tu fout là ? » demandai-je à Kee Young en la fixant dans les yeux. « Tu veux te faire frapper ? »

+++ partir n'était clairement pas dans ses plans puisqu'à partir d'aujourd'hui elle vivrait là. Du moins, les soirs où elle ne travaillerait pas à son appartement. Kee Young aimait généralement le contact avec les étudiants de son dortoir et cela pouvait expliquer le besoin d'avoir une chambre malgré son propre logement à l'extérieur du campus. Même s'il fallait reconnaître qu'elle avait surtout prit cette chambre par pure provocation... Et cela promettait  s'il menaçait déjà de la frapper, après même pas une minute d'échange. « je te l'ai dis, je suis généreuse je t'apporte un café. et vu la tête que tu as, ça te fera pas mal. » ça n'avait été bien tendre entre eux, même s'ils n'étaient qu'une sorte de rivaux toujours en train de se défier, on ne peut pas dire qu'ils étaient les meilleurs amis au monde, bien au contraire. C'est pourquoi elle soupira en l'invita à se pousser pour la laisser entrer. « non, ça ira, merci, tu me laisses entrer ? » bien qu'elle n'attendit pas la réponse pour s'inviter dans leur nouvelle chambre, l'ex-gumiho le quitta des yeux un instant pour regarder le lieu et le second lit qui semblait vide. Elle déposa son sac à main dessus et retira sa veste, faisant exactement comme si elle était chez elle, avant de se retourner vers lui, un sourire freedent sur les lèvres. « pourquoi cet air ahuri ? je suis déçue, moi qui m'attendait à des retrouvailles digne d'un film d'amour ! » et sur ces mots, la nouvelle louve ne peut que rire, bien incapable d'imaginer quoique ce soit avec le garçon. Et croisant les bras à sa poitrine, elle arqua un sourcil et pencha la tête sur le côté. « Tu n'es vraiment pas au courant ou tu le fais exprès ? » au fond, elle se doutait bien qu'il ne savait rien, sinon il lui aurait fait la misère bien avant. « toi et moi on est... » elle voulu finir sa phrase, mais ne le fit pas et se retourna vers la pièce afin de l'examiner à nouveau. Remarquant le lit défait. « Oh, je t'ai réveillé ? »

Je crois que je ne vais pas supporter de vivre en colocation avec l'ex vice-présidente des gumiho. Nous avons une rivalité qui est conséquente. Je ne sais pas ce qu'elle fiche ici, et je ne veux pas savoir ses intentions. Je suis très méfiant, je ne vais pas dormir sur mes deux oreilles en sachant qu'elle se trouve parmi nous. « Le jour où il y aura de l'amour entre nous, tu seras déjà morte. » lançai-je froidement. Je fixe celle-ci lorsqu'elle rentre dans ma chambre, je vérifie si elle n'allait pas faire de conneries. Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu parler d'elle. Elle débarque comme une fleur comme-ci de rien était. J'attrape le café qu'elle m'a ramené et je m'installe sur mon bureau. « Tu crois que je suis au courant de tout ? J'ai des entraînements, il faut bien que je m'occupe de ma future carrière. » Si j'avais appris qu'elle allait rejoindre les jaunes, je n'allais jamais l'accepter. Qu'elle s'estime heureuse d'être ici. « On est ? Fini ta phrase. » Elle regarde mon lit et me demanda aussitôt si elle venait de me réveiller. Je tourne des yeux et je regarde celle-ci de haut-en-bas. « A ton avis ? Je me suis couché tard à cause de mon entraînement et tu viens m'emmerder comme à chaque fois. » L'atmosphère de cette chambre va être tendu. Il va y avoir beaucoup de défi pour le plus grand plaisir de notre rivalité.