no rest for the wicked ☄ sooduk
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no rest for the wicked ☄ sooduk | Sam 25 Mar - 20:12 Citer EditerSupprimer
there ain't nothing in this world for free
yoo ji soo & han jae duk
music ☽☽☽
Ouais bon ok.
Ouais, ok, j'ai peut-être pas été très malin sur c'coup-là.
Dans toutes les villes y a toujours des coins où la police met pas les pieds, des coins où on peut avoir la paix.
J'étais dans un d'ces coins-là mais il a fallu qu'ces cons décident de faire une descente. Et voilà qu'on s'fait embarquer, tous, les clodos qui traînaient comme des âmes en peine.
Et voilà que j'me fais embarquer, moi, l'pauvre gars pris la main dans le sac... ou plutôt la main sur la seringue. Heureusement qu'j'avais pas grand-chose, ils ont raflé toute ma drogue.
Et moi j'me retrouve dans c'putain d'commissariat, à essayer d'm'en sortir comme j'peux. Mais eux ils en démordent pas, eux ils veulent à tout prix la caution pour m'laisser filer.
Alors j'demande à passer un appel. Et j'hésite. J'pourrais appeler Kali mais ça risque de déclencher trois guerres mondiales à la fois. J'pourrais appeler Soony mais... ouais non j'pourrais pas, il est sourd.
Appeler Jisoo, c'est mieux.
Alors j'récupère son numéro, j'passe l'appel, j'lui demande d'ramener la thune, j'le supplie presque, puis j'raccroche. Et j'attends.
J'attends un peu. J'attends beaucoup.
Il fout quoi là au juste ? J'ai pas qu'ça à faire moi.
Mais quand j'vois le flic arriver, j'peux pas m'empêcher d'sourire. Parce que j'suis content d'me tirer. Mais aussi parce que j'suis content d'le narguer. J'passe à côté d'lui, j'rejoins l'entrée. Ouais mec, j'crois que j'ai jamais été aussi heureux d'te voir. J'souris, j'peux pas m'en empêcher. J'peux pas m'empêcher d'me foutre un peu d'sa gueule aussi. Mais c'est d'bonne guerre (enfin j'suppose).
Lui, il attend que j'le rembourse. Moi j'commence à noyer l'poisson. On est toujours au commissariat de toute manière, on peut pas faire notre petite affaire ici, ce serait irrespectueux pour eux (ouais toutes les excuses sont bonnes).
On sort. J'me tourne vers lui. On s'regarde.
Bon bah mec... salut, on s'fait une bouffe à l'occasion hein ? Et j'me casse. Comme ça. J'profite de l'effet d'surprise pour avancer et quand j'sens qu'il commence à tilter, j'accélère le pas, j'me mets à courir. Run for your life, c'est mon crédo.
J'te rembourserai en enfer mon con ! que j'gueule. J'sais pas pourquoi j'fais ça. On appelle ça de la provocation. Maman, elle dirait qu'j'ai juste ça dans l'sang, qu'ça s'guérit pas, elle a essayé pourtant. Mais provoquer, j'aime bien.
Enerver les gens, c'est comme une came, une drague, j'en ai b'soin, ça m'aide à m'sentir en vie.
Et puis c'est drôle aussi. Ouais, c'est drôle surtout.
Ouais bon ok.
Ouais, ok, j'ai peut-être pas été très malin sur c'coup-là.
Dans toutes les villes y a toujours des coins où la police met pas les pieds, des coins où on peut avoir la paix.
J'étais dans un d'ces coins-là mais il a fallu qu'ces cons décident de faire une descente. Et voilà qu'on s'fait embarquer, tous, les clodos qui traînaient comme des âmes en peine.
Et voilà que j'me fais embarquer, moi, l'pauvre gars pris la main dans le sac... ou plutôt la main sur la seringue. Heureusement qu'j'avais pas grand-chose, ils ont raflé toute ma drogue.
Et moi j'me retrouve dans c'putain d'commissariat, à essayer d'm'en sortir comme j'peux. Mais eux ils en démordent pas, eux ils veulent à tout prix la caution pour m'laisser filer.
Alors j'demande à passer un appel. Et j'hésite. J'pourrais appeler Kali mais ça risque de déclencher trois guerres mondiales à la fois. J'pourrais appeler Soony mais... ouais non j'pourrais pas, il est sourd.
Appeler Jisoo, c'est mieux.
Alors j'récupère son numéro, j'passe l'appel, j'lui demande d'ramener la thune, j'le supplie presque, puis j'raccroche. Et j'attends.
J'attends un peu. J'attends beaucoup.
Il fout quoi là au juste ? J'ai pas qu'ça à faire moi.
Mais quand j'vois le flic arriver, j'peux pas m'empêcher d'sourire. Parce que j'suis content d'me tirer. Mais aussi parce que j'suis content d'le narguer. J'passe à côté d'lui, j'rejoins l'entrée. Ouais mec, j'crois que j'ai jamais été aussi heureux d'te voir. J'souris, j'peux pas m'en empêcher. J'peux pas m'empêcher d'me foutre un peu d'sa gueule aussi. Mais c'est d'bonne guerre (enfin j'suppose).
Lui, il attend que j'le rembourse. Moi j'commence à noyer l'poisson. On est toujours au commissariat de toute manière, on peut pas faire notre petite affaire ici, ce serait irrespectueux pour eux (ouais toutes les excuses sont bonnes).
On sort. J'me tourne vers lui. On s'regarde.
Bon bah mec... salut, on s'fait une bouffe à l'occasion hein ? Et j'me casse. Comme ça. J'profite de l'effet d'surprise pour avancer et quand j'sens qu'il commence à tilter, j'accélère le pas, j'me mets à courir. Run for your life, c'est mon crédo.
J'te rembourserai en enfer mon con ! que j'gueule. J'sais pas pourquoi j'fais ça. On appelle ça de la provocation. Maman, elle dirait qu'j'ai juste ça dans l'sang, qu'ça s'guérit pas, elle a essayé pourtant. Mais provoquer, j'aime bien.
Enerver les gens, c'est comme une came, une drague, j'en ai b'soin, ça m'aide à m'sentir en vie.
Et puis c'est drôle aussi. Ouais, c'est drôle surtout.
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Re: no rest for the wicked ☄ sooduk | Lun 10 Avr - 14:46 Citer EditerSupprimer
la voix de jae duk est suppliante au téléphone et tu soupires. sérieux, pourquoi c’est toi qu’il appelle alors qu’il sait très bien que t’es en galère de tunes. mais tu vas aller l’aider, parce que c’est ton ami, parce que tu te sentirais mal de le laisser dans la merde. alors, tu récupères l’argent qu’il t’a demandé de mauvaise grâce. ça te fait chier de te ramener chez les flics avec de la tune que tu pourrais utiliser pour nourrir les gamins. mais tu ne peux plus revenir en arrière maintenant. alors tu te rends au commissariat à reculons. t’aimes pas aller là-bas parce que t’es mal à l’aise mais aussi parce que tu sais pas pourquoi, mais t’as toujours l’impression qu’on va te coffrer alors que tu n’as rien fait pour le moment. t’arrives quelques minutes après le coup de fil, mais tu dois remplir de la paperasse pour faire sortir duk. tu lèves les yeux au ciel devant tout ce que tu dois faire pour lui et tu l’attends dans le hall quand tu as fini. tu ne sais pas si les policiers font exprès de faire durer sa captivité mais tu commences à t’impatienter. t’es pas le mec le plus patient du monde. t’aimerais bien qu’il te rembourse aussi. t’es pas serein d’avoir donné autant d’argent pour lui alors que tu aurais pu l’utiliser pour vous payer à manger. du coup, quand tu le vois arriver près de toi dans l’entrée, si lui a un sourire sur le visage parce qu’il peut partir, toi tu fais la gueule et ce qu’il te dit ne te déride pas du tout. « le plaisir est pas forcément réciproque. » grommelles-tu entre tes dents. c’est pas forcément vrai. t’es content de le revoir, mais tu le serais plus s’il te redonnait le fric que t’as dépensé pour le sortir du trou. tu le suis dehors, bien content de sortir du commissariat. t’es pas vraiment à l’aise dans ce genre d’endroit, entouré de l’autorité du pays, alors que t’es un voleur. t’as toujours l’impression que tu vas te faire chopper un jour et finir là. alors, t’es heureux de sentir l’air frais de séoul sur ton visage tandis que tu attends que jae duk te rembourse. il prend soudain la parole et tu mets du temps à comprendre ce qu’il veut dire et encore plus à te rendre compte qu’il se barre sans te donner l’argent. il coure et toi tu n’as pas besoin de plus pour te lancer à sa poursuite. « enfoiré ! » gueules-tu alors que tu accélères. tu sais que t’arriveras pas à le rattraper, du moins pas facilement. cependant, il est hors de question que tu lâches l’affaire. encore plus quand il te provoque. quel connard ce type ! tu sais même pas pourquoi tu l’as aidé à sortir. la prochaine fois, tu le laisseras croupir en prison. si en plus il peut y moisir, tu le laisseras bien volontiers entre les murs du commissariat. « vaut mieux pas que je t’attrapes si tu veux pas mourir. » que tu gueules alors que tu zigzagues entre les gens, en bousculant quelques-uns au passage. normalement, tu te serais excusé en te courbant. mais là t’as pas le temps. parce que si tu t’arrêtes maintenant, tu risques de perdre la trace de duk. sérieux, pourquoi t’as pas pris l’hoverboard de zinzin. avec ça, tu l’aurais déjà rattrapé depuis longtemps. dans les films ou les séries, souvent dans une course poursuite de la sorte, celui qui est derrière lance une pierre ou un truc sur l’autre pour le stopper. toi t’as pas la présence d’esprit de le faire. tu continues de courir, espérant un miracle, même si tu te doutes que ça sera compliqué. mais ta fierté te refuse à arrêter, surtout sachant que l’argent ce n’était pas pour toi.
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Re: no rest for the wicked ☄ sooduk | Sam 29 Avr - 22:42 Citer EditerSupprimer
there ain't nothing in this world for free
yoo ji soo & han jae duk
music ☽☽☽
J’continue à courir et j’entends la voix d’l’autre qui peste derrière mon dos.
Et ça m’fait sourire. Sans déconner, ça m’fait sourire. J’pense qu’si maman avait toujours été là, elle l’aurait aidé à m’traiter d’tous les noms. Elle aimait pas qu’j’fasse le connard – une chance pour moi qu’elle soit pas là.
Une chance aussi qu’j’ai aucune morale, aucune obligation, juste l’besoin d’survivre, juste l’envie d’avoir d’la thune.
Et pas celle d’rembourser, non, jamais.
J’crois qu’dans ma vie, j’ai quasiment jamais remboursé quelqu’un. J’me contente d’leur prendre leur fric, d’les sucer jusqu’à la moelle. Puis y a les naïfs aussi, les innocents, les enfants, ceux qui de toute manière osent jamais demander que j’leur rende c’qu’ils me prêtent, ceux qui m’cèdent tout en courbant l’échine dans l’attente d’un remboursement qui viendra jamais.
Jisoo, lui, il est pas comme ça.
Jisoo il est différent et ça m’fait rire. J’sais qu’lui il laissera pas passer, il m’suivrait jusqu’en enfer pour que j’le rembourse.
C’est peut-être pour ça qu’j’l’ai choisi pour mon coup foireux. « Vaut mieux pas que je t’attrapes si tu veux pas mourir. » « Viens m’chercher si tu l’oses du con ! » que j’gueule en retour.
Parfois j’me demande d’où il vient, c’constant besoin d’provoquer. Peut-être de papa, ou d’toutes mes mauvaises fréquentations. Ou alors d’maman, qui tentait trop d’me mettre des barrières.
Mais ça m’amuse. Et ça m’fait rire.
J’oublie un instant toutes les merdes d’ma vie, j’oublie un instant qu’j’suis qu’un bon à rien, un moins que rien qui finira par crever dans quelques mois.
Qui finira par crever dans un caniveau, d’toute manière c’est tout c’que j’mérite.
J’m’arrête un instant, dans une ruelle, j’attends qu’il m’rattrape, au moins un peu (j’veux pas non plus qu’il m’attrape, j’tiens à la vie).
« Bon mec, on fait la paix ? »
Tentative de réconciliations, petite technique pour se foutre encore plus de lui – pour récupérer un peu ma respiration aussi. J'suis habitué à fuir, mais pas hyper sportif non plus, il connaît ses limites, sait jusqu’où il peut aller.
« Faut juste que j’aille chez moi pour récupérer un peu de cash, j’ai rien sur moi là… oh. » Le regard fixé non loin, un petit clin d’œil, et puis une brusque mais relativement douce poussée à l’encontre de Jiwoo pour le déstabiliser, le déconcentrer aussi.
Et m'voilà qui rentre à toute allure dans une boîte de nuit, dont j'connais bien l'videur, qui le laisse entrer sans rien dire. « Le laisse pas entrer, il a essayé de me violer ! » que j'lâche au passage, avant d'm’engouffrer à l’intérieur.
J'm'en vais alors, d’un pas calme, traverser la pièce. J'm'arrête juste quand on m'gêne ou qu'j'vois un verre traînéer dans l'coin.
Et puis j'atteins la porte de secours, la porte de derrière, cachée, connue pourtant des habitués, des vendeurs de drogues également, qui s’éclipsent par là quand la police tente de pointer le bout de son nez.
Connue aussi des mecs comme moi, qu'en ont besoin pour s'sortir de la merde.
Aujourd’hui, c’juste pour m’échapper, continuer la plaisanterie. J'sais qu'isoo ne s’arrêtera pas de sitôt, qu’il est persévérant.
Et c’est peut-être ça au fond qui m’amuse tant. Pour un peu j'me sens vivre, pour un peu j'me sens exister – même si c'est qu'à travers la haine d'mon pote (qui l'est peut-être déjà plus).
Alors, j'm'adosse au mur et j'sors mon téléphone, histoire d'voir s'il va pas m'appeler.
J’continue à courir et j’entends la voix d’l’autre qui peste derrière mon dos.
Et ça m’fait sourire. Sans déconner, ça m’fait sourire. J’pense qu’si maman avait toujours été là, elle l’aurait aidé à m’traiter d’tous les noms. Elle aimait pas qu’j’fasse le connard – une chance pour moi qu’elle soit pas là.
Une chance aussi qu’j’ai aucune morale, aucune obligation, juste l’besoin d’survivre, juste l’envie d’avoir d’la thune.
Et pas celle d’rembourser, non, jamais.
J’crois qu’dans ma vie, j’ai quasiment jamais remboursé quelqu’un. J’me contente d’leur prendre leur fric, d’les sucer jusqu’à la moelle. Puis y a les naïfs aussi, les innocents, les enfants, ceux qui de toute manière osent jamais demander que j’leur rende c’qu’ils me prêtent, ceux qui m’cèdent tout en courbant l’échine dans l’attente d’un remboursement qui viendra jamais.
Jisoo, lui, il est pas comme ça.
Jisoo il est différent et ça m’fait rire. J’sais qu’lui il laissera pas passer, il m’suivrait jusqu’en enfer pour que j’le rembourse.
C’est peut-être pour ça qu’j’l’ai choisi pour mon coup foireux. « Vaut mieux pas que je t’attrapes si tu veux pas mourir. » « Viens m’chercher si tu l’oses du con ! » que j’gueule en retour.
Parfois j’me demande d’où il vient, c’constant besoin d’provoquer. Peut-être de papa, ou d’toutes mes mauvaises fréquentations. Ou alors d’maman, qui tentait trop d’me mettre des barrières.
Mais ça m’amuse. Et ça m’fait rire.
J’oublie un instant toutes les merdes d’ma vie, j’oublie un instant qu’j’suis qu’un bon à rien, un moins que rien qui finira par crever dans quelques mois.
Qui finira par crever dans un caniveau, d’toute manière c’est tout c’que j’mérite.
J’m’arrête un instant, dans une ruelle, j’attends qu’il m’rattrape, au moins un peu (j’veux pas non plus qu’il m’attrape, j’tiens à la vie).
« Bon mec, on fait la paix ? »
Tentative de réconciliations, petite technique pour se foutre encore plus de lui – pour récupérer un peu ma respiration aussi. J'suis habitué à fuir, mais pas hyper sportif non plus, il connaît ses limites, sait jusqu’où il peut aller.
« Faut juste que j’aille chez moi pour récupérer un peu de cash, j’ai rien sur moi là… oh. » Le regard fixé non loin, un petit clin d’œil, et puis une brusque mais relativement douce poussée à l’encontre de Jiwoo pour le déstabiliser, le déconcentrer aussi.
Et m'voilà qui rentre à toute allure dans une boîte de nuit, dont j'connais bien l'videur, qui le laisse entrer sans rien dire. « Le laisse pas entrer, il a essayé de me violer ! » que j'lâche au passage, avant d'm’engouffrer à l’intérieur.
J'm'en vais alors, d’un pas calme, traverser la pièce. J'm'arrête juste quand on m'gêne ou qu'j'vois un verre traînéer dans l'coin.
Et puis j'atteins la porte de secours, la porte de derrière, cachée, connue pourtant des habitués, des vendeurs de drogues également, qui s’éclipsent par là quand la police tente de pointer le bout de son nez.
Connue aussi des mecs comme moi, qu'en ont besoin pour s'sortir de la merde.
Aujourd’hui, c’juste pour m’échapper, continuer la plaisanterie. J'sais qu'isoo ne s’arrêtera pas de sitôt, qu’il est persévérant.
Et c’est peut-être ça au fond qui m’amuse tant. Pour un peu j'me sens vivre, pour un peu j'me sens exister – même si c'est qu'à travers la haine d'mon pote (qui l'est peut-être déjà plus).
Alors, j'm'adosse au mur et j'sors mon téléphone, histoire d'voir s'il va pas m'appeler.
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Re: no rest for the wicked ☄ sooduk | Jeu 1 Juin - 12:00 Citer EditerSupprimer
si tu le rattrapes, tu le tues c’est certain. d’abord tu lui arracheras les yeux, ensuite tu lui couperas la langue et tu finiras par lui sectionner le bras et jambes pour qu’il ne puisse plus t’échapper si un truc du genre se passe à nouveau. enfin, c’est sûr que ça n’arriveras plus jamais. tu ne le sortiras plus jamais de sa merde, surtout quand de l’argent est en jeu. t’aurais roulé sur l’or tu t’en serais foutu de dépenser quelques wons pour jae duk. mais comme ce n’est pas le cas, ça te fait d’autant plus chier. alors, tu cours pour essayer de le rattraper même si c’est raté. et lui, il te provoque. « je vais te tuer han jae duk ! j’te jure je vais te tuer. » tu gueules toujours à sa suite. tu te fous que les gens vous regardent bizarrement et te prennent pour un fou furieux. tu veux juste le rattraper et récupérer ton argent. t’es en colère certes, mais pas assez pour tuer quelqu’un. t’es pas le genre de mec à pouvoir faire du mal à quelqu’un parce que tu contrôles pas ta colère. toi tu utilises plus les mots que tes poings. d’ailleurs, tu sais même pas te battre. tu vois alors le jeune homme s’arrêter dans une ruelle et tu t’approches de lui en marchant, histoire de récupérer toi aussi ton souffle. t’es pas le meilleur sportif du monde. t’as l’habitude de courir pour fuir, mais jamais sur de si longues distances. heureusement qu’il s’est arrêté parce que t’aurais pas pu continuer encore longtemps. il t’aurait eu à l’usure s’il ne s’était pas arrêté. tu poses tes mains sur tes genoux en te courbant pour reprendre une respiration normale et tu le fusilles du regard quand il demande à faire la paix. « crève ! rends moi mon fric d’abord. » que tu lâches sans détourner le regard. si t’avais eu des fusils à la place de tes pupilles, il serait mort à l’heure qui l’est, noyé dans une mare de sang. tu te relèves et continues d’avancer vers lui, écoutant à moitié ce qu’il te dit. il a besoin de rentrer chez lui, parfait, tu vas le suivre pour être sûr qu’il se dérobe pas. tu n’as pas le temps d’arriver à sa hauteur qu’il entre déjà dans un établissement que tu imagines être un club. jae duk informe le videur de ne pas te laisser entrer parce que tu as essayé de le violer. et tu pousses un juron en japonais ta langue natale. sérieux, tu vas l’étrangler, le tuer, le dépecer, le découper en morceau pour ensuite le faire cuire dans une soupe que tu serviras aux sans-abris de séoul. t’essaies de passer le videur sans succès alors que tu vois le jeune homme s’évanouir dans la boite de nuit. tu commences à gueuler en japonais tout ce qui te passe par la tête et tu lances un regard noir au videur. « c’est bon lâche moi ! » dis-tu en repassant au coréen. t’attrapes vite fait ton vieux portable miteux et tu appelles ton pseudo ami. dès qu’il décroche tu craches ta haine contre lui. « t’as intérêt à te sauver le plus vite possible de séoul si tu veux pas que je te traque et que je te retrouve. si je mets la main sur toi, t’es un homme mort jae duk ! j’te jure je vais te tuer. » et tu mélanges le coréen et le japonais comme lorsque tu es en colère et frustré par quelque chose. tu raccroches sans lui laisser le temps de répondre et tu fais le tour du bâtiment. t’es sûr qu’il doit y avoir une sortie de secours et qu’il a du l’emprunter. une fois que t’as contourné l’immeuble, tu le retrouves adossé au mur. tu te précipites sur lui et l’attrapes par le col de son t-shirt. « espèce de… » et tu finis pas ta phrase parce que t’es trop en colère pour ça. tu pourrais le frapper maintenant, mais tu n’en fais rien. tu le repousses juste violement contre le mur. « sérieux, tu fais chier ! » ajoutes-tu en soupirant.
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