beauty & the beast

Junnia

Tenue ♚ Bottines aux pieds, collants, robe pas vraiment longue, chapeau sur la tête que je dois tenir pour ne pas qu'il s'envole, j'avance sur ma trottinette jaune dans les rues de la digital city avec une aisance déconcertante. Des fois, j'ai l'impression que ce territoire m'appartient et que j'y fais ce que je veux, à mon bon vouloir. Ce n'est pas vraiment le cas hein, je le sais bien. Mais contrairement à beaucoup de coréennes trop coincées, trop chiantes, je mords dans cette vie et toutes les opportunités qu'elle m'apporte avec grand plaisir. Je suis contente de la voir, ça fait longtemps qu'on a pas pu se faire une apres-midi/soirée ensemble avec Junni. Trop longtemps même, mais avec nos emplois du temps respectifs, ce n'est pas vraiment possible de pouvoir se voir régulièrement et quand on le veut. Toute fois, aujourd'hui, ce n'est pas le cas et après le cinéma, je compte bien l'entraîner dans un endroit délicieux afin de s'empiffrer comme des cochons. Si mon Philoctète serait là, il aurait ronchonné en m'entendant penser un truc pareil. Oui, j'ai l'impression parfois qu'il arrive capter mes pensées celui-là. « Ah ! » Souriante, j'arrête ma course folle devant le cinéma et attache ma trottinette vers un coin pour les vélos avant de courir pour entrer devant et lui sauter sur le dos. « Présente ! » J'embrasse sa joue tendrement en prenant appui sur ses épaules avant d'aller devant lui. « La Belle et la Bête, non négociable, tu choisiras le restaurant ! » Le choppant par la ceinture, je le traîne alors derrière moi vers une file afin de prendre les tickets. « Popcorn, chocolat et boissons ? » Oui, il a intérêt de dire oui de toute façon.
 

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Junnia

Tenue ♚ Nuit, jour… Tout ça ne fait plus grande différence pour Jun Ha. A 17h, il termine sa nuit et émerge, ravi de constater que sa gueule de bois est assez supportable en ce samedi après-midi. Son contentement ne dure pas trop lorsqu’il se souvient devoir retrouver son amie de longue date maintenant, à qui il avait promis un peu plus tôt dans la semaine une soirée ensemble histoire de marquer le coup. En quatrième vitesse, il se douche, se brosse les dents, s’habille et court pour atteindre le lieu de rendez-vous. Pour une fois, les astres sont de son côté : la zone est n’est pas si loin de chez lui, il ne prend pas beaucoup de temps à arriver et est surpris même par sa légère avance. Comme quoi mon cher Jun Ha, même pour les plus gros retardataires il y a des possibilités de sauver son âme. Le regard rivé sur les affiches, il cherche un film qui pourrait l’intéresser. Il n’est pas franchement difficile et aime à peu près tout, et quand ce n’est pas le cas, il trouve toujours moyen de s’arranger pour ne pas s’ennuyer. Sa réflexion est coupée par un poids qui s’abat subitement sur ses épaules, manquant de le faire flancher. Heureusement que ses longues années de karaté lui ont donné des abdos en béton pour se retenir, sans quoi il n’aurait pas manqué de trébucher. « Yah, si j’avais eu une crise cardiaque et que les fourmis auraient commencé à me dévorer t’aurais fait quoi hein ? » Le jeune homme est bien entendu loin d’être énervé et ne manque pas de sourire lorsqu’elle lui embrasse le front. Il lui aurait bien entendu rendu un bisou, si seulement elle lui avait laissé le temps de faire quoique ce soit avant de se montrer encore plus excitée que lui.  Une fois devant la confiserie et enfin arrêté, il s’exclame enfin. « Mais attends ! Et mon avis alors on s’en fiche ? Les femmes je vous jure ! J’ai même pas dit bonjour et après on va dire que je suis malpoli ! » Sans vraiment demander son reste, il lui attrape les joues pour lui donner une tête de poisson et lui colle un énorme bisou sur le front. Comme ça, là elle est mignonne. Il sourit satisfait et se retourne pour commander peut-être trop de nourriture. Un maxi popcorn plus pour quatre que pour deux, un litre de coca, deux glaces… Elle avait intérêt à avoir aussi faim que lui. Le popcorn dans une main et le coca dans l’autre, il demande au vendeur interloqué de glisser le paquet des deux glaces entre ses dents. Le blondinet se retourne alors vers Ania, tout sourire. « Géspchair que chu avais faim et que chu voulais pas autre choche car là chai plus chuffijament de mains pour tout tenir. » En espérant que son articulation approximative ne l’empêche pas d’être compris.
 

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Junnia

Tenue ♚ « Yah, si j’avais eu une crise cardiaque et que les fourmis auraient commencé à me dévorer t’aurais fait quoi hein ? » « Idiot va, tu as oublié que je suis super intelligente ? J'ai eu des cours de secourisme moi ! Je saurai réanimer ton petit coeur de bébé pleurnicheur ! Et puis, des fourmis ? Vraiment ? Faudrait que tu sois mort depuis un moment pour ça ! » Claquant ma langue contre mon palais, je le fixe intensément avant de sourire et lui attraper le poignet pour le traîner avec moi dans une file. JE VEUX VOIR CE FILM ! OKAY ! Et surtout, je veux passer la soirée et la nuit avec lui jusqu'à voir le soleil se lever. On s'est pas vus depuis trop longtemps, je compte bien le gluer autant que je peux à vrai dire. Rah, cette gueule d'amour…. J'passerai mon temps à le bisouter je crois.  « Mais attends ! Et mon avis alors on s’en fiche ? Les femmes je vous jure ! J’ai même pas dit bonjour et après on va dire que je suis malpoli ! » « J'ai jamais dit que tu étais malpoli, juste idiot mon bébé coeur ! » Oui, avec lui, ça y va les surnoms ridicules, mais on s'en fout, c'est notre quotidien, notre façon de se taquiner. Lorsqu'il me tient la visage comme ça, me conférant sans doute l'air d'un hamster boulimique, je fronce les sourcils pour bouder tout en souriant sous son baiser. Roh, ce que j'adore ça. Lorsqu'il commande, mon estomac commence déjà à ronronner, c'est qu'il sait me parler hein ! On s'en fout si on bouffe pour 4, avec le sport qu'on fait, lui comme moi, nous sommes incapable de prendre le moindre kilos. Et puis merde, même avec des rondeurs, je resterai sexy, qu'on se le dise. « Géspchair que chu avais faim et que chu voulais pas autre choche car là chai plus chuffijament de mains pour tout tenir. » « I babo ya... » Secouant la tête, j'attrape les glaces et puis la boisson en tenant tout d'une main, parce que je suis une femme ET QUE PAR CONSEQUENT, je suis trop douée, afin de pouvoir attraper la sienne et entrelacer nos doigts. Une fois fait, je pars vers la salle en sautillant presque sur place et grimpe avec lui pour rejoindre le dernier rang. C'est idéal pour jeter du popcorn sur les idiots. Contente, je m'installe et pose la boisson avant d'ouvrir nos glaces et lui tendre la sienne. « Fais AAAAAAH ! » Lorsqu'il ouvre la bouche, je lui mets le sandwich glacé dedans avant de rire. « Tu m'as manqué... »
 

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Junnia

Tenue ♚ « Mort depuis un moment ? Aiiiyaaaaa.» Junha explose de rire suite à sa petite rechute de chinois, faussement moqueur à l’égard de la remarque faite par Ania, comme ci celle-ci venait de sortir quelque chose de complètement sordide. « Steuplaît, c’est mal me connaître, j’ai le sang grave sucré, elles seraient venues ultra vite tu te rends pas compte je crois. Pendant que tu essaierais de relancer mon coeur elles seraient rentrés par mes orifices - et je parle que de ma tête j’suis con non plus et m’auraient mangé de l’intérieur. Donc t’aurais rien vu alors cimer les cours de secourisme ! » Il semble évident qu’il ne fait que la taquiner mais le pire est qu’à force de dire des bêtises, Junha est capable de finir par y croire lui-même. En plus évidement Junha n’est pas compliqué mais la Belle et la Bête, ce n’est vraiment pas sa tasse de thé. Il a envie de faire son caprice mais contrairement à ce qu’on peut penser de lui, il sait se montrer galant. Enfin, surtout avec ses amies de longue date. Un goujat, lui ? Non, pas du tout… Pas avec Ania en tout cas. Il lui adressa tout de même un air outré, posant sa main sur son torse. « Mais wesh, il est où le respect là ! C’est que tu continues de m’insulter en plus ? Je vais te taper moi, j’suis un homme violent ! » Il remarque une femme à côté de lui qui lui fait les gros yeux à cause de la remarque qu’il vient de faire, et Junha ne manque pas de lui rendre son regard et avancer brusquement son visage vers le sien pour lui faire peur, avant de reculer tout aussi rapidement. Oh ça va, si on peut plus rigoler… De toute façon, comment peut-il faire du mal à une fille avec une tête aussi adorable et qui est capable de ressembler à un rongeur tout mignon sans rien faire de spécial pour ? De toute façon, même s’il voulait l’agresser, il ne pourrait pas. Elle est trop rapide et à peine a-t-il le temps d’apprécier sa capacité à tout tenir dans une main que déjà elle le tire vers la salle. Il manque encore de se casser la figure et renverser les pop corns mais merci agilité. S’affalant sans la moindre gêne, Junha ne tarde pas à étendre ses jambes et les croiser au-dessus du siège en face de lui. Ecoutez, il n’est pas complètement mal poli : ce sont ses mollets qu’il pose, pas ses chaussures… « Fais AAAAAAH ! » S’exécutant, il regrette presque en sentant la vague de froid l’envahir. « OUI BAIS LA TOU M’E-OU-E- » Traduction : oui mais la tu m'étouffes... On aura tout compris. Junha retire avec empressement la glace de sa bouche et plaque ses lèvres collantes contre la joue d’Ania. « Tiens voilà vengeance. » L’air faussement énervé, il finit par rire lui aussi avant d’enfouir sa main dans les cheveux d’Ania pour les ébouriffer. « Tu m’as beaucoup manquée toi aussi. Depuis le temps j’ai fini par croire que t'en pouvais plus de sortir dans la rue avec une personne aussi merveilleuse que moi. Que c’était trop dur à supporter tout ça, tout ça… »
 

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Junnia

Tenue ♚ « Steuplaît, c’est mal me connaître, j’ai le sang grave sucré, elles seraient venues ultra vite tu te rends pas compte je crois. Pendant que tu essaierais de relancer mon coeur elles seraient rentrés par mes orifices - et je parle que de ma tête j’suis con non plus et m’auraient mangé de l’intérieur. Donc t’aurais rien vu alors cimer les cours de secourisme ! » Je me facepalme. Je me facepalme fort parce que y'a rien, rien, rien d'autre à faire quand il vous annonce une connerie pareille. Non, sincèrement, il n'y a RIEN à faire. Mais un doux rire m'échappe alors que je regarde mon meilleur ami, parce que sincèrement, la vie serait triste et amer sans lui. Secouant la tête à nouveau, je lui tire la langue, puis la joue pour toute réponse à sa théorie. « Junie. Tu me déprimes et t'es trop cool en même temps. » Et couillon. Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop couillon. Amusée. Attendrie. Amoureuse amicalement de lui, je soupire d'aise et reprends ma marche. « Mais wesh, il est où le respect là ! C’est que tu continues de m’insulter en plus ? Je vais te taper moi, j’suis un homme violent ! »  C'est à se demander si l'insulte, c'est de le traiter d'idiot ou de bébé coeur. Non mais vraiment, j'ai fait un compliment EN PLUS ! Pourquoi il fait son chieur là ? Bébé coeur, c'est tellement beau, il pouvait pas rebondir sur ça ? Quand je vois son cinéma avec la bonne femme, la bienséance voudrait que je l'arrête, mais à la place, je fais pareil. Lui, c'est un petit con, et moi, une bridée occidentale. Et puis, même si j'avais des ennuis possibles avec la police, ils me connaissent tous là-bas et m'adorent. Alors franchement. Une fois dans nos sièges, j'ouvre nos glaces. Enfin, d'abord la sienne parc que j'adore lui mettre des trucs dans sa graaaaaaaaaaande bouche toute belle. Vous avez vu ses lèvres hein ? Autant dire que pour embrasser, au début, il est un peu gauche, mais après, vous en redemandez. « OUI BAIS LA TOU M’E-OU-E- » « Mais non je t'étouffe p…. IIIIIIIH ! » Riant aux éclats, je ne fais pas vraiment attention aux gens présents avant de lui en coller une sur le bras du plat de la main. « Salaud…. » et d'ouvrir ma glace à mon tour en riant encore un peu.  « Tu m’as beaucoup manquée toi aussi. Depuis le temps j’ai fini par croire que t'en pouvais plus de sortir dans la rue avec une personne aussi merveilleuse que moi. Que c’était trop dur à supporter tout ça, tout ça… »  « Ouais, des fois, c'est difficile, j'avoue… tu me fais trop d'ombre pourtant, je suis géniale et magnifique… Mais bon, ce soir, j'ai décidé de prendre sur moi et d'accepter que mon gueux favori me tienne compagnie. » Petit sourire en coin et je viens me coller contre lui tout en mangeant. « Alors, quoi d'neuf dans ta vie mon bébé coeur ? »