My modern myth ♦ Ilshin
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My modern myth ♦ Ilshin | Sam 25 Mar - 21:31 Citer EditerSupprimer
Enfin à la maison. Regardant l'appartement, je tends la main vers Hachiko pour qu'il ne me saute pas dessus de suite avant de lui caresser doucement la tête. Ça fait du bien d'être chez soi, de se dire que le pire est derrière, enfin, je l'espère. Déposant mon sac, j'avance vers le frigo pour voir qu'il était plein, comme les placards. « Myung. » Ils vont m'en vouloir non, de ne pas avoir prévenu de ma sortie hein ? Enfin, pas prévenus, presque. J'attrape mon téléphone pour lui faire un sms : Passe à la maison ce soir, je t'aime. Voilà. J'me ferai quand même engueuler, je sais, mais j'avais envie de me démerder un peu. De faire les choses par moi-même, de me bouger. Après avoir été lavé par des inconnus pendant une semaine, d'avoir eu des aides pour tout et rien, et de ne pas avoir eu une vraie maîtrise sur mon corps, j'avais envie. La valise fait, j'étais entré dans un taxi pour venir ici et arriver à l'appart. Rien de bien sorcier à vrai dire. Grimaçant un peu à cause de la cicatrice qui tire un peu, je prends le sac pour aller le poser sur le lit avant de me mettre à la cuisine et remonter mes manches afin de préparer un repas. Ça ne sera pas forcément épique, mais j'ai eu le temps de potasser un peu de recettes durant ma convalescence. Peut-être qu'elle aimera. Elle le mérite en tout cas. Les gens ne comprennent pas ce que je ressens pour elle, mais quand on a trouvé la bonne personne, on fait comment pour que le monde entier l'accepte sans nous traiter de fou, de rapide, de je-ne-sais-quoi ? J'm'en fiche tellement de ce que les gens pensent, mais pas elle. *Un peu plus tard* Lorsque j'entends la porte s'ouvrir, je me lève doucement pour aller vers elle en souriant. « Hey ma puce. » Je l'observe avant de montrer pattes blanches. « Je voulais te faire une surprise. » Rien de plus. « Tu m'as manqué... » Même si on se voyait quasiment tous les jours, elle m'a manqué. D'être ici avec elle… Juste là. Je sais pas. Venant contre elle, je l'embrasse amoureusement, une main sur ma cicatrice, l'autre dans son dos afin de la tenir dans mes bras comme je peux. « Il faut qu'on parle ce soir, tu veux bien ? »
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Re: My modern myth ♦ Ilshin | Sam 15 Avr - 21:52 Citer EditerSupprimer
Je lâchais rapidement mon livre en entendant mon téléphone vibrer, mon regard se posant aussitôt sur le message qui m'était parvenu, avant d'y répondre à l'affirmative. Parfait, au moins, ça voudrait dire qu'il n'allait pas se faire un meeting à des heures improbables... franchement. Je n'aimais pas le fait qu'il tire ains sur la corde, ça ne faisait que retarder sa guérison et croyez moi que lorsqu'un grand gars comme lui perdait autant de poids qu'il l'avait fait, il y avait de quoi s'inquiéter. Enfin bon, ce soir, on sera entre-nous. Terminant donc rapidement mon paragraphe de lecture sans pouvoir me concentrer pour autant, pour la simple et bonne raison que mon esprit n'était plus ici, mais quelque part entre l'impatience de quitter la maison afin de rejoindre Insadong, j'abandonnais ensuite mon bureau pour aller me préparer grossièrement. Ca ne m'intéressait pas tant que ça, la neurologie... je m'en rendais de plus en plus compte, à force de potasser le sujet, mais non, ce n'était pas pour moi. Quelle idée d'avoir pris des cours dans le domaine... c'était juste de l'acharnement, au final, hein ? C'était pas pour moi que je le faisais, mais pour Eli et depuis qu'Ilhoon s'était lui aussi écroulé, tout était à remettre en question. Est-ce que j'allais me lancer dans l'oncologie, maintenant qu'il avait ce cancer ? Non. Un constat qui m'avait fait prendre conscience que mon élan de superhéro envers mon cousin n'était finalement qu'une conséquence du choc émotionnel produit par son accident. Non... une personne ne pouvait pas sauver tout le monde. Cette personne devait faire ce que le coeur lui disait, ce qui la passionnait, non pas ce que son cerveau se mettait en tête. Donc non, je n'allais pas opérer derrière les boites crâniennes ou retirer des tumeurs. J'avais toujours voulu venir en aide aux personnes pour qu'elles se sentent mieux, face à leur miroir. Ce qui me faisait vibrer, c'était ce que j'avais raconté à mon copain, le jour où nous nous étions rencontrés, concernant ma philosophie pour la chirurgie plastique... j'avais perdu ça de vue, depuis... mais c'était revenu, en le voyant lui sur le lit d'hôpital, en passant du temps ensemble par la suite. Il fallait faire ce pour quoi on était nés... pas autre chose.
Une fois mon sac à l'épaule, je sortis donc de la maison et rejoignis rapidement l'immeuble du producteur pour entrer comme chez moi dans l'appartement, sourire aux lèvres. « Bonsoir ! » Tiens... ça sentait bon. La surprise me valut un petit froncement de nez surpris qu'il ne manqua pas de remarquer, d'ailleurs, puis j'étouffais un rire. « Eh ben ! Ca sent même pas le brûlé... je suis impressionnée. » Blague mise à part, je m'approchais de lui et montais sur mes pointes de pieds pour l'embrasser, avant de cligner des yeux à sa question. « Euh... oui ? » Parler de quoi, au juste ? Evidemment, ça me stressa aussitôt d'entendre ça et je crois que mon regard le laissa deviner, mais c'est sans trop insister sur le sujet tout de suite que je me débarrassais de mon sac. « J'arrive ! » Attrapant des vêtements au fond de ma besace sans fond, je retirais ensuite mes chaussures et trottais jusqu'à la chambre pour aller poser le tout dans mon coin « juste au cas où, pour me changer » de son armoire. Ceci fait, je revins alors sur mes pas. « Ta journée s'est bien passé ? On doit parler de quoi ? »
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Re: My modern myth ♦ Ilshin | Sam 15 Avr - 22:09 Citer EditerSupprimer
« Eh ben ! Ca sent même pas le brûlé... je suis impressionnée. » « En même temps, ça ne pourrait pas sentir le brûlé vu…. Qu'il n'y a rien de cuit. » Tout est cru pour le coup. Je me suis dit que ça changerait… Un peu couillonné par sa blague à deux sous que je ne peux m'empêcher de trouver mignonne, je souris et l'embrasse avant de lui dire qu'il faut qu'on parle. Je n'ai pas vraiment envie de tourner autour du pot à vrai dire. « J'arrive ! » Lorsqu'elle attrape son sac et ses affaires, un soupir las se met déjà entre mes lèvres. C'est exactement « ça » que je commence à avoir en horreur. N'être qu'un point de passage dans sa vie. Enfin non. D'avoir ce sentiment du moins. Prendre ses affaires pour une nuit, tout retirer au matin comme si rien n'avait existé. Recommencer régulièrement. Je ne sais pas. Je viens d'un pays où l'on se marie relativement vite lorsqu'on est sûr de trouver la bonne personne. Dans 50 % des cas, ça conduit à un mariage malheureux parce que divorcer n'est pas dans notre philosophie de vie, mais lorsqu'on a cette sensation dans les tripes, on en fait quoi ? Je ne me suis jamais vraiment considéré comme un coréen traditionnel, mais plus le temps avance, plus mon amour pour elle grandit et plus j'ai envie de choses posées, définies. « Ta journée s'est bien passé ? On doit parler de quoi ? » « Hn, comme une sortie d'hôpital. » Assis sur l'accoudoir du canapé, je la regarde longuement. « J'aimerai qu'on vive ensemble. » Un peu inquiet de sa réaction, puisque la première fois que j'avais parlé d'engagement, elle avait finit aux urgences, je retiens légèrement ma respiration. Mais non, elle semble rester debout. « Ce cancer. Ce truc… qui te fragilise la vie… J'ai pas envie de dire que ça m'a fait prendre conscience que j'en ai une. Je le sais depuis longtemps. Mais ça m'a fait prendre conscience à quel point j'aime nos moments Myung. » Sincèrement. « A quel point tu me manquais lorsque tu t'en allais le soir… Comme j'attendais midi avec impatience… C'était une routine, mais une routine sans routine. C'était quelque chose… Qui me faisait me sentir plus vivant que dans n'importe quel autre moment de ma vie. » J'attrape sa main doucement. « Je sais que tu penses de façon occidentale, que ça ira sans doute trop vite pour toi. Alors, j'ai pensé… Que si tu venais en semaine, du lundi au vendredi par exemple, j'irai te chercher et t'amener à la fac pour que ça ne te fatigue pas. Et le WE tu pourras retourner chez ta mère pour être avec Nora et JaeHwan, et conserver vos habitudes loin de moi. On a bien vu ce que ça donnait quand j'étais dans les parages... » Un bref sourire triste, puis je la regarde enfin alors que je fixais nos pieds jusqu'à présent. « T'en penses quoi ? »
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Re: My modern myth ♦ Ilshin | Mar 25 Avr - 21:14 Citer EditerSupprimer
En attendant sa réponse, je m'assis un peu mieux sur l'accoudoir du fauteuil et entourais mes jambes de mes bras, les yeux attentivement posés sur lui, jusqu'à ce que son désir soit exprimé. Vivre ensemble...
Vivre. Ensemble. Lui... et moi... le même nom sur la sonnerie de la porte. Sur la boîte à lettres. Quoi que je puisse y faire, mon premier réflexe fut aussitôt d'avoir peur et de ressentir du stress face à ça. Tellement, d'ailleurs, que je fus plutôt contente qu'il commence à s'expliquer pendant une minute entière. C'est donc avec une main mollement posée dans la sienne que je finis de l'écouter, avec sa proposition, puis que j'osais lever mes yeux sur les siens. Il fallait... communiquer, hein ? C'était important de communiquer, n'est-ce pas ? Et il n'allait pas s'agacer d'un instant à l'autre comme le faisait Ilsu, lui, hein ? « Je... » Je pris une longue inspiration pour faire descendre la boule dans ma gorge et finis par resserrer un peu mes doigts sur les siens. « J'ai peur. » Généralement, c'était quelque chose que je pensais fort, tout au fond de moi, mais pas quelque chose que j'avouais à voix haute... « J'ai peur de... que ça se passe pas bien. » Baissant la tête un instant, je me mordis la lèvre, puis remis nerveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille. « J'ai peur de tous ces trucs que tu me donnes. De tes attentions, de ta galanterie.... je... et parfois, je me demande si c'est vraiment toi, tout ça ou si c'est pas... si c'est pas ce que tu fais pour me faire plaisir, en suivant des codes, parce que tu sais pas comment faire autrement. » J'osais le regarder à nouveau dans les yeux, à la fois dans l’appréhension de sa réponse et en même temps soulagée d'avoir enfin osé mettre des mots sur ce malaise que j'avais en moi, vis-à-vis de lui. « Et... j'ai l'impression... que tu te laisse pas encore être complètement toi-même, avec moi. Donc j'ai peur de vivre ensemble, pour le moment, parce que j'ai peur d'avoir une relation 'barbie et ken' où on ne se connaitrait pas encore totalement. » Gênée, je me sentis rougir, mais ne le lâchais pas pour autant. « Ce jour, quand tu m'as crié dessus, dans la rue, tellement on étais pris dans les émotions... ce jour là, j'ai vraiment eu l'impression de voir le fond de ce que tu avais dans le coeur... et ça m'a renversée. Je... vais pas partir. Je vais plus partir... alors ne te réfrène plus devant moi... je t'en prie. » Et bêtement, j'étouffais un rire en ayant une pensée qui me traversa la tête. « Si je suis une pouffiasse certains jours, dis-le moi simplement. » Je me sentais presque trop idéalisée par lui, à vrai dire, mais c'était pas ça, l'idée... je savais que je n'étais pas cette 'perfection' qu'il décrivait. Et lui aussi, devait le savoir... il avait le droit de me trouver des défauts... j'en avais. On était humains. Je voulais être un humain dans ses yeux, oui, un humain, à sa hauteur, pas plus haut, pour que, vraiment... que cette idée de vivre à deux ne me dérange plus.
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Re: My modern myth ♦ Ilshin | Mar 25 Avr - 21:54 Citer EditerSupprimer
« J'ai peur. » Oh oui je sais Myung, sans doute autant que moi sauf que je ne sais sans doute pas assez l'exprimer. « J'ai peur de... que ça se passe pas bien. » C'est le même discours depuis un an bientôt. Je sais qu'on a rompu. Je sais qu'on s'est coupés l'un de l'autre à un moment, mais malgré tout, je ne sais plus quoi faire pour lui montrer. « J'ai peur de tous ces trucs que tu me donnes. De tes attentions, de ta galanterie.... je... et parfois, je me demande si c'est vraiment toi, tout ça ou si c'est pas... si c'est pas ce que tu fais pour me faire plaisir, en suivant des codes, parce que tu sais pas comment faire autrement. » Baissant un peu la tête, je soupire avant de me passer la main libre sur mon visage à plusieurs reprises. Pas par énervement, juste par fatigue morale et physique. « Et... j'ai l'impression... que tu te laisse pas encore être complètement toi-même, avec moi. Donc j'ai peur de vivre ensemble, pour le moment, parce que j'ai peur d'avoir une relation 'barbie et ken' où on ne se connaitrait pas encore totalement. » Secouant un peu la tête, je regarde sa main qui me tient, mais je n'ai qu'une envie, me lever et marcher pour évacuer le stress de cette discussion. « Ce jour, quand tu m'as crié dessus, dans la rue, tellement on étais pris dans les émotions... ce jour là, j'ai vraiment eu l'impression de voir le fond de ce que tu avais dans le coeur... et ça m'a renversée. Je... vais pas partir. Je vais plus partir... alors ne te réfrène plus devant moi... je t'en prie. » Là, je la regarde à nouveau sans vraiment la comprendre, presque outré d'entendre que dans sa façon de penser, si je n'hurle pas, ce n'est pas moi. Si je dis ce que je veux normalement, ce n'est pas vrai… « Si je suis une pouffiasse certains jours, dis-le moi simplement. » « C'est pas que certains jours Myung. » Je la fixe alors dans les yeux. « Tu es une gosse pourrie gâtée malgré le fait qu'on ne t'ait jamais vraiment épargnée et qui ne sait pas faire un vrai choix. » Cette fois-ci, je me lève pour marcher, hormis au boulot, j'ai du mal à rester assis pour parler. « J'ai été vrai avec toi plus d'une fois. Je l'ai été quand je t'ai dit que je t'aimais. Je l'ai été quand je t'ai dit que ton ancien corps me faisait mal dans mon hétérosexualité. Je l'ai été en venant te voir presque tous les jours après ton opération pour être sûr que ça allait. J'étais vrai quand je t'ai hurlé mon manque dans cette rue et je le suis depuis, je le suis sans doute encore plus ce soir. Je veux avancer notre vie Myung. Pas juste la mienne, mais la nôtre. Je ne le fais pas par pure tradition coréenne. Si j'étais un puriste, je ne serai pas avec une personne comme toi et je louperai la femme de ma vie par connerie. J'ai pas besoin d'hurler pour te dire ce que je veux vraiment Myungshin. Je sais ce que je veux, c'est en face de moi. » Je la regarde alors fixement. « Mais toi… qu'est-ce que tu veux ? » Je reviens alors vers elle pour me mettre difficilement à genoux à ses pieds, une main sur ma cicatrice, l'autre sur son genou. « Je suis pas Ilsu, je suis pas Eli… Je suis pas ton père. » Je suis moi. « Je suis pas parfait. J'fais des conneries. Bien sûr que j'apprends sur le tas, bien sûr que ce sont des codes. Bien sûr que je veux te faire plaisir mais je le fais parce que ça te fait sourire. Et c'est pour ça qu'on est ensemble non ? » Attrapant sa main, je souris un peu. « Se rendre heureux. » Soupirant doucement, je secoue la tête. « On est pas Barbie et Ken Myung. On est pas en plastique, on a des coeurs qui battent et qui font mal, des esprits qui se vexent, des peurs qui nous font trembler. Moi j'ai peur qu'un jour, je serai passé à côté de nous, de la vie, et qu'il sera trop tard. Je me dis souvent que si je devais te perdre encore, alors je ferai parti de ses vieux cons sans femme et sans famille. C'est peut-être lourd à entendre pour toi, pour n'importe qui, mais j'y peux rien. Sans toi, j'me sens incomplet et j'ai ce sentiment que ça, je le ressentirai jusqu'à ma mort. Depuis ce jour après le sport lorsque j'ai connu une jeune femme aux cheveux courts, j'ai su qu'elle allait changer mon monde, même si j'étais pas prêt à l'accepter à ce moment-là. » Pas du tout même. « J'fais des erreurs, j'vais en faire encore. Je tâtonne, j'fais pas ce qu'il faut sans doute. Moi aussi j'peux être un vrai con borné quand toi t'es qu'une chieuse qui empêche de tourner en rond, mais je t'aime Myungshin. Et je sais plus quoi faire pour te le montrer, pour avaler tes peurs et les engloutir au plus profond de ce qu'j'peux te donner. Je sais qu't'as eu mal avec cette vie. Moi aussi. J'avais fini par me persuader que personne pouvait sincèrement m'aimer, parce que ceux qui auraient dû me le montrer, me l'apprendre depuis ma naissance l'ont jamais fait. J'me disais que c'était pas pour moi, juste pour les autres. Et t'es là…. » Elle est vraiment là. « Si tu veux que j'arrête de te couvrir de roses, je le ferai, si tu veux plus de robes, je t'en donnerai. Mais tu possèdes déjà une part de ma boite, tu connaîs l'orphelinat, t'as eu accès à mon monde. T'as eu accès à quelque chose que seul Inha connaissait jusqu'à présent. J'me dévoile avec le temps, mais j'me suis montré à toi depuis le début Myung et je veux pas vivre avec toi par convention sociale. Je veux vivre avec toi parce qu'un jour, après l'opération, je me suis réveillé et tu dormais contre moi… et je ne saurai pas expliquer le sentiment qui est venu m'inonder à ce moment-là. J'ai pleuré, comme un idiot pendant que tu rêvais. J'ai pleuré, mais pas parce que j'étais mal. J'ai pleuré parce que tu étais là et parce que j'ai enfin compris que c'était ce que je voulais vraiment jusqu'à la fin de ma vie, peu importe quand elle arrivera. Alors je veux pas t'étouffer, je veux pas t'emprisonner, c'est pour ça que si tu veux tes week-ends, tu les as, tes vacances, j'en sais rien… Prends-là, ta liberté si elle te rassure, prends-la… Mais je suis sincère quand je te dis que je veux vivre avec toi parce que je t'aime et que je veux pouvoir me réveiller à tes côtés aussi souvent que possible... Et je sais que je parle pas beaucoup en vrai, mais parce que souvent, j'ai l'impression que sortir des choses comme ça, c'est bizarre, alors j'agis... Maladroitement, mais j'essaie. Je sais que t'as besoin de plus et que je parle qu'une fois par an sans doute, mais Myung... J'ai jamais autant parlé à quelqu'un de ma vie... »
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