›››››› for many years you were a ghost.
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›››››› for many years you were a ghost. | Lun 27 Mar - 15:29 Citer EditerSupprimer
for many years you were a ghost;
Ft. jihye ▬ & memories
Archie bougeait déjà ses épaules sur le rythme d’une chanson qui ne quittait pas sa tête depuis le matin même. Les jours où il pouvait aller au studio pour danser dans son coin à l’abri des regards indiscrets étaient ses jours préférés, alors la bonne humeur était forcément au rendez-vous. Parce que les salles de l’université étaient vraiment bien, mais ne lui offraient jamais la paix qu’il espérait lorsqu’il dansait.
Notre petit danseur surexcité lança un franc sourire à la standardiste qui semblait avoir un peu de mal avec sa demande. « Je crois qu’il y a eu une erreur, la salle que vous avez réservée est déjà prise... » Sans s’en rendre compte, il pencha la tête comme un chien incapable de comprendre son maître et son sourire se transforma en une grimace qui disait à peu près “what the fuck”. Alors pendant cinq minutes il tenta de régler la situation, la demoiselle persuadée que le plus simple était de revenir un autre jour en lui assurant que, cette fois, aucune erreur ne serait commise. Admettons. La moue sur le visage d’Archie traduisait clairement sa déception et cela n’échappa pas à la standardiste. « Ou essayez de voir avec la personne, c’était la salle 3. » Facile à dire. Était-il vraiment du genre à aller faire chier quelqu’un ― qui voulait sûrement être tranquille comme lui, de surcroît ― parce qu’il ne pouvait pas aller danser ailleurs et qu’il avait, too bad, une choré à préparer ? Il adressa un dernier sourire à la porteuse de mauvaises nouvelles et se dirigea vers le couloir qui menait aux salles. Avec un peu de chance, il pourrait négocier.
La musique qui se faisait légèrement entendre au travers de la porte était bien connue. Sia, la meilleure amie des danseurs contemporains, pensa-t-il avec un petit sourire. Archie s’approcha de la vitre qui laissait voir à l’intérieur et admira pendant quelques secondes la jolie rousse aux mouvements gracieux et précis. Mais, bien vite, son coeur s'accélèra à la découverte du visage qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs semaines déjà. Il n’aurait jamais pensé la croiser dans cet endroit.
Il ne connaissait pas son prénom. Enfin…
Il se détacha de la porte et s’accorda quelques secondes de réflexion quant à la marche à suivre. Elle était partie en courant la dernière fois et il comprenait bien pourquoi. A vrai dire, il avait été pétrifié puis soulagé qu’elle disparaisse. Les petits mots qu’elle avait murmuré n’avaient pas été un étrange hasard, il n’y avait qu’une explication possible et il en était encore paralysé. A cet instant, il avait compris que Lim Ji Hye n’était plus un fantôme de son passé, car il était certain qu’il s’agissait bien d’elle. Cette amie avec qui il avait passé des journées entières lorsqu’il était enfant mais qu’il avait définitivement - pensait-il - perdue en quittant son pays.
Qu’ils se soient croisés était en soi un miracle, mais qu’ils se parlent toujours un peu plus jusqu’à découvrir leurs identités de la manière la plus dramatique possible était une chose innommable, un certain alignement des étoiles qui ne se produisait qu’une fois tous les mille ans.
Alors que pouvait-il faire ? Joie, surprise, peur et regret se mélangeaient pour lui donner la nausée. Des souvenirs enfouis percutaient ses entrailles et lui donnaient la chair de poule. S’il ne faisait rien, Archie aurait de quoi se lamenter pendant longtemps. Et dans cette salle, elle n’aurait, au moins, pas l’occasion de fuir.
Il attendit quelques secondes de plus que la musique cesse dans la pièce avant de saisir la poignée. Une grande inspiration fut nécessaire pour qu’il rassemble tout son courage. Il ouvrit la porte quand une angoisse le saisit, le visage de la jeune danseuse se tournant vers lui. C'était étrange de la revoir. C'était... étrange. Il ne fallait pas aller chercher loin la raison de cette alchimie chaque fois qu'il était avec elle. Cette attraction, ce naturel. Les traits de son visage, à présent, lui rappelait très clairement la petite fille qu'il avait quitté onze ans plus tôt. « ... S’il te plait, ne pars pas. »
Notre petit danseur surexcité lança un franc sourire à la standardiste qui semblait avoir un peu de mal avec sa demande. « Je crois qu’il y a eu une erreur, la salle que vous avez réservée est déjà prise... » Sans s’en rendre compte, il pencha la tête comme un chien incapable de comprendre son maître et son sourire se transforma en une grimace qui disait à peu près “what the fuck”. Alors pendant cinq minutes il tenta de régler la situation, la demoiselle persuadée que le plus simple était de revenir un autre jour en lui assurant que, cette fois, aucune erreur ne serait commise. Admettons. La moue sur le visage d’Archie traduisait clairement sa déception et cela n’échappa pas à la standardiste. « Ou essayez de voir avec la personne, c’était la salle 3. » Facile à dire. Était-il vraiment du genre à aller faire chier quelqu’un ― qui voulait sûrement être tranquille comme lui, de surcroît ― parce qu’il ne pouvait pas aller danser ailleurs et qu’il avait, too bad, une choré à préparer ? Il adressa un dernier sourire à la porteuse de mauvaises nouvelles et se dirigea vers le couloir qui menait aux salles. Avec un peu de chance, il pourrait négocier.
La musique qui se faisait légèrement entendre au travers de la porte était bien connue. Sia, la meilleure amie des danseurs contemporains, pensa-t-il avec un petit sourire. Archie s’approcha de la vitre qui laissait voir à l’intérieur et admira pendant quelques secondes la jolie rousse aux mouvements gracieux et précis. Mais, bien vite, son coeur s'accélèra à la découverte du visage qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs semaines déjà. Il n’aurait jamais pensé la croiser dans cet endroit.
Il ne connaissait pas son prénom. Enfin…
Il se détacha de la porte et s’accorda quelques secondes de réflexion quant à la marche à suivre. Elle était partie en courant la dernière fois et il comprenait bien pourquoi. A vrai dire, il avait été pétrifié puis soulagé qu’elle disparaisse. Les petits mots qu’elle avait murmuré n’avaient pas été un étrange hasard, il n’y avait qu’une explication possible et il en était encore paralysé. A cet instant, il avait compris que Lim Ji Hye n’était plus un fantôme de son passé, car il était certain qu’il s’agissait bien d’elle. Cette amie avec qui il avait passé des journées entières lorsqu’il était enfant mais qu’il avait définitivement - pensait-il - perdue en quittant son pays.
Qu’ils se soient croisés était en soi un miracle, mais qu’ils se parlent toujours un peu plus jusqu’à découvrir leurs identités de la manière la plus dramatique possible était une chose innommable, un certain alignement des étoiles qui ne se produisait qu’une fois tous les mille ans.
Alors que pouvait-il faire ? Joie, surprise, peur et regret se mélangeaient pour lui donner la nausée. Des souvenirs enfouis percutaient ses entrailles et lui donnaient la chair de poule. S’il ne faisait rien, Archie aurait de quoi se lamenter pendant longtemps. Et dans cette salle, elle n’aurait, au moins, pas l’occasion de fuir.
Il attendit quelques secondes de plus que la musique cesse dans la pièce avant de saisir la poignée. Une grande inspiration fut nécessaire pour qu’il rassemble tout son courage. Il ouvrit la porte quand une angoisse le saisit, le visage de la jeune danseuse se tournant vers lui. C'était étrange de la revoir. C'était... étrange. Il ne fallait pas aller chercher loin la raison de cette alchimie chaque fois qu'il était avec elle. Cette attraction, ce naturel. Les traits de son visage, à présent, lui rappelait très clairement la petite fille qu'il avait quitté onze ans plus tôt. « ... S’il te plait, ne pars pas. »
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Re: ›››››› for many years you were a ghost. | Mar 4 Avr - 17:09 Citer EditerSupprimer
for many years you were a ghost;
Ft. hajin ▬ & memories
Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis son accident. Enfin, elle était libérée de ces fichus anneaux qui l’empêchaient de faire bien trop de choses. Oui, elle devrait faire une rééducation et oui elle ne la passait pas à la trappe. Mais plutôt que de se lancer dans une entreprise qui allait sans doute la dépiter plus que de raison, Ji Hye préférait se perdre dans son art favori, son amour de toujours ; la danse. Seule fidèle parmi les fidèles, elle, ne l’avait jamais quittée, abandonnée, oubliée, bref, rien de tout cela. La danse avait toujours été là pour panser son coeur blessé, illuminer son regard et donner de la vie à ce corps autrefois presque trop sage. Ji Hye se sentait vivre dans la danse, plus que n’importe où ailleurs. Il était donc totalement normal pour elle de s’y perdre à nouveau alors que l’occasion se présentait enfin.
Comme d’habitude, il était hors de question pour elle de pratiquer son art entre les murs de l’université. Là-bas, tout était toujours trop bondé, il fallait toujours s’y prendre des semaines à l’avance pour réserver une salle et ceci fait, bon courage pour avoir de la tranquillité et ne pas être dérangé toutes les cinq minutes soit par des curieux qui voulaient mater, soit par d’autres danseurs là pour négocier un échange de créneau. Ji Hye avait beaucoup plus l’habitude de fréquenter le studio de la Digital City là où au moins, elle serait libre de faire ce qu’elle voulait. Seule tâche à ce parfait tableau, une averse. Elle avait regardé la météo, pourtant. Il y aurait dû y avoir un immense soleil. Ce fut donc trempée qu’elle arriva au studio sous le regard désapprobateur de la dame de l’accueil qui bien heureusement, était assez habituée à la voir venir trainer par là. Ji Hye ne perdit alors pas plus de temps. Après s’être précipitée vers la salle qu’elle avait réservé, elle ne tarda pas à balancer son pull trempé et ses baskets dans un coin pour pouvoir s’échauffer et enfin danser.
La musique l’emportait, l’enivrait. Plus rien n’avait vraiment d’importance. Son coeur battait la chamade, elle était si heureuse de pouvoir se laisser aller à nouveau ! Ses cheveux mouillés lui donnaient des gifles glacées, mais qu’importe. Vraiment, qu’importe. Ce fut essoufflée qu’elle courut mettre son iPod sur pause, satisfaite de ces quelques minutes qui ne lui semblaient pas assez longues. Sa main massa brièvement son épaule, mais alors qu’elle se demandait si elle ne ferait pas mieux d’attendre avant de forcer sa clavicule, sa réflexion fut interrompue par le bruit de la porte qui s’ouvrit.
Et là, ce fut le choc.
Choc qu’elle avait déjà ressenti il y avait de cela quelques semaines d’ailleurs, alors qu’elle revenait en cours après son accident. Jamais elle n’aurait pensé le croiser à nouveau et pourtant… Lorsqu’une puissance venue d’ailleurs lie votre destinée à celle de quelqu’un d’autre, il semble inévitable que vos chemins se croisent à nouveau. Ji Hye sentit un noeud se former au creux de son ventre, tandis qu’une boule semblait étouffer tout son pouvant provenir de sa gorge. Elle zieuta la sortie, la seule. Peut-être avait-il lu l’envie de partir dans son regard, compte tenu la remarque qu’il lui adressa. Une gouttelette d’eau glissa le long de son bras et le chatouillement causé lui sembla plus désagréable qu’il ne l’était réellement. Elle frotta alors un peu brusquement son bras pour effacer cette sensation, mais son regard ne quitta pas celui de ce fantôme venu du passé. Ji Hye était une fille comme ça. Malgré la peur ou tous ces fourmillements bizarres qu’elle pouvait ressentir, elle ne détournait pas le regard, jamais. Depuis toujours, elle n’avait pas changé. « Pourquoi je devrais rester ? » Sa voix lui sembla être plus hachée que ce à quoi elle s’attendait ; sans doute à cause de cette fichue boule dans la gorge. « Je n’ai rien à te dire. Tu es parti le premier. » Ji Hye ne voulait pas être méchante, elle ne voulait pas dire cela non plus mais c’était bien la seule chose qui s’était décidé à franchir la barrière de ses lèvres. Il n’y avait rien à dire, et pourtant tant de choses à la fois. Ce n’était pas ça, bien sûr, mais Ji Hye n’était pas toujours la plus logique quand il s’agissait de réagir sous le coup de la surprise. « Qu’est-ce que tu veux ? »
Comme d’habitude, il était hors de question pour elle de pratiquer son art entre les murs de l’université. Là-bas, tout était toujours trop bondé, il fallait toujours s’y prendre des semaines à l’avance pour réserver une salle et ceci fait, bon courage pour avoir de la tranquillité et ne pas être dérangé toutes les cinq minutes soit par des curieux qui voulaient mater, soit par d’autres danseurs là pour négocier un échange de créneau. Ji Hye avait beaucoup plus l’habitude de fréquenter le studio de la Digital City là où au moins, elle serait libre de faire ce qu’elle voulait. Seule tâche à ce parfait tableau, une averse. Elle avait regardé la météo, pourtant. Il y aurait dû y avoir un immense soleil. Ce fut donc trempée qu’elle arriva au studio sous le regard désapprobateur de la dame de l’accueil qui bien heureusement, était assez habituée à la voir venir trainer par là. Ji Hye ne perdit alors pas plus de temps. Après s’être précipitée vers la salle qu’elle avait réservé, elle ne tarda pas à balancer son pull trempé et ses baskets dans un coin pour pouvoir s’échauffer et enfin danser.
La musique l’emportait, l’enivrait. Plus rien n’avait vraiment d’importance. Son coeur battait la chamade, elle était si heureuse de pouvoir se laisser aller à nouveau ! Ses cheveux mouillés lui donnaient des gifles glacées, mais qu’importe. Vraiment, qu’importe. Ce fut essoufflée qu’elle courut mettre son iPod sur pause, satisfaite de ces quelques minutes qui ne lui semblaient pas assez longues. Sa main massa brièvement son épaule, mais alors qu’elle se demandait si elle ne ferait pas mieux d’attendre avant de forcer sa clavicule, sa réflexion fut interrompue par le bruit de la porte qui s’ouvrit.
Et là, ce fut le choc.
Choc qu’elle avait déjà ressenti il y avait de cela quelques semaines d’ailleurs, alors qu’elle revenait en cours après son accident. Jamais elle n’aurait pensé le croiser à nouveau et pourtant… Lorsqu’une puissance venue d’ailleurs lie votre destinée à celle de quelqu’un d’autre, il semble inévitable que vos chemins se croisent à nouveau. Ji Hye sentit un noeud se former au creux de son ventre, tandis qu’une boule semblait étouffer tout son pouvant provenir de sa gorge. Elle zieuta la sortie, la seule. Peut-être avait-il lu l’envie de partir dans son regard, compte tenu la remarque qu’il lui adressa. Une gouttelette d’eau glissa le long de son bras et le chatouillement causé lui sembla plus désagréable qu’il ne l’était réellement. Elle frotta alors un peu brusquement son bras pour effacer cette sensation, mais son regard ne quitta pas celui de ce fantôme venu du passé. Ji Hye était une fille comme ça. Malgré la peur ou tous ces fourmillements bizarres qu’elle pouvait ressentir, elle ne détournait pas le regard, jamais. Depuis toujours, elle n’avait pas changé. « Pourquoi je devrais rester ? » Sa voix lui sembla être plus hachée que ce à quoi elle s’attendait ; sans doute à cause de cette fichue boule dans la gorge. « Je n’ai rien à te dire. Tu es parti le premier. » Ji Hye ne voulait pas être méchante, elle ne voulait pas dire cela non plus mais c’était bien la seule chose qui s’était décidé à franchir la barrière de ses lèvres. Il n’y avait rien à dire, et pourtant tant de choses à la fois. Ce n’était pas ça, bien sûr, mais Ji Hye n’était pas toujours la plus logique quand il s’agissait de réagir sous le coup de la surprise. « Qu’est-ce que tu veux ? »
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Re: ›››››› for many years you were a ghost. | Ven 7 Avr - 0:42 Citer EditerSupprimer
for many years you were a ghost;
Ft. jihye ▬ & memories
Qu’est-ce qu’il espérait de cette rencontre, au fond ? Il ne savait pas vraiment. Ou alors, il espérait qu’elle rende les choses plus faciles. Mais s’il se fiait à sa réponse sèche, c’était mal parti, franchement. Dos à la porte, il recula doucement pour la fermer et faire disparaître toute échappatoire que pourrait trouver la jolie coréenne. Il se sentait mal de la surprendre ainsi et de la tenir à sa portée, mais il n’avait d’autres choix. Archie avait mis plusieurs mois à se remettre de son absence, plusieurs années pour ne plus penser à elle, alors il ne laisserait pas passer cette chance qu’on lui donnait de la retrouver. Tous deux avaient bien grandi et il était plus qu’évident que jamais ils ne partageraient ce qu’ils avaient eu ces quelques longues années plus tôt. Mais leur complicité ? Peut-être n’était-ce pas trop tard. Avant ces dernières semaines, il ne se souvenait plus vraiment de son visage, c’était un souvenir qu’il avait laissé s’échapper depuis longtemps. Mais il n’avait jamais, au grand jamais, oublié cette petite fille avec laquelle il passait ses journées à escalader des murets en chantant et des nuits à chuchoter et à faire semblant de dormir lorsqu’un adulte rusé venait s’assurer qu’ils étaient au pays des merveilles.
Un froncement de sourcils incontrôlé trahit alors sa peine. Les mots de Jihye étaient durs et ne montraient en rien une quelconque envie de renouer avec lui. Très honnêtement, ça l’énervait. « Ce que je veux ? Qu’est-ce que je peux bien vouloir de toi, tu penses ? » Archie s’approcha de nouveau pour effacer cette distance qui ne lui rappelait que trop bien les kilomètres entre Séoul et Londres. Il la voulait aussi près que possible. Son mouvement était rapide et assuré, même s'il rêvait de faire demi-tour et de recommencer autrement.
Et cet étrange sentiment le rendait anxieux. Devant lui se tenait une étrangère, quelqu’un à qui il avait dit deux mots, rien qu’une jolie fille qu’il trouvait mignonne et à laquelle il avait peut-être adressé de petits sourires tendres. Mais devant lui se tenait également la personne qui savait tout de lui fut un temps et avec laquelle il aurait aimé continuer à grandir. Il se sentait proche d’elle sans se sentir proche d’elle. C’était tout simplement ingérable et ses nerfs à vif l’empêchaient de s’adapter à cette situation plus qu’originale.
Mais malgré toutes ses bonnes intentions, l’attitude de Jihye n’était pas facile à gérer non plus. « Si je t’écoute, on dirait que tu tiens un garçon de onze ans responsable de son déménagement. » Qu’elle s’enfuie en courant parce qu’elle était choquée, il pouvait comprendre, mais après des semaines de silence radio il avait vite percuté qu’elle n’était pas forcément ravie de le revoir et ça, il ne le comprenait pas. Il n'était pas celui qui avait décidé de partir, il n'avait pas eu son mot à dire. Alors si elle tenait à le prendre comme ça, parfait, elle pouvait le défier du regard autant qu’elle le voulait, il ne baisserait pas les yeux non plus. Car il n'était pas coupable. « Si tu veux je m’en vais et on fait comme si de rien n’était, mais est-ce que tu ferais vraiment ça, Jihye ? » Le laisserait-elle vraiment partir à nouveau ? Prononcer son nom rendait les choses soudainement bien plus réelles qu’elles ne lui semblaient deux secondes auparavant. Archie n’aurait pas cru être capable de le dire avec tant d’aplomb.
Il soupira, ne pouvant s’empêcher d’observer chacun des traits de son visage, chacune de ses jolies formes, encore et encore. La petite fille était désormais une femme qui avait, incontestablement, un fort caractère. Et lorsque son regard se porta à nouveau sur les beaux yeux de Jihye, il espéra vraiment qu’elle verrait en lui toute la sincérité avec laquelle il entreprenait ce nouveau départ pour eux.
Un froncement de sourcils incontrôlé trahit alors sa peine. Les mots de Jihye étaient durs et ne montraient en rien une quelconque envie de renouer avec lui. Très honnêtement, ça l’énervait. « Ce que je veux ? Qu’est-ce que je peux bien vouloir de toi, tu penses ? » Archie s’approcha de nouveau pour effacer cette distance qui ne lui rappelait que trop bien les kilomètres entre Séoul et Londres. Il la voulait aussi près que possible. Son mouvement était rapide et assuré, même s'il rêvait de faire demi-tour et de recommencer autrement.
Et cet étrange sentiment le rendait anxieux. Devant lui se tenait une étrangère, quelqu’un à qui il avait dit deux mots, rien qu’une jolie fille qu’il trouvait mignonne et à laquelle il avait peut-être adressé de petits sourires tendres. Mais devant lui se tenait également la personne qui savait tout de lui fut un temps et avec laquelle il aurait aimé continuer à grandir. Il se sentait proche d’elle sans se sentir proche d’elle. C’était tout simplement ingérable et ses nerfs à vif l’empêchaient de s’adapter à cette situation plus qu’originale.
Mais malgré toutes ses bonnes intentions, l’attitude de Jihye n’était pas facile à gérer non plus. « Si je t’écoute, on dirait que tu tiens un garçon de onze ans responsable de son déménagement. » Qu’elle s’enfuie en courant parce qu’elle était choquée, il pouvait comprendre, mais après des semaines de silence radio il avait vite percuté qu’elle n’était pas forcément ravie de le revoir et ça, il ne le comprenait pas. Il n'était pas celui qui avait décidé de partir, il n'avait pas eu son mot à dire. Alors si elle tenait à le prendre comme ça, parfait, elle pouvait le défier du regard autant qu’elle le voulait, il ne baisserait pas les yeux non plus. Car il n'était pas coupable. « Si tu veux je m’en vais et on fait comme si de rien n’était, mais est-ce que tu ferais vraiment ça, Jihye ? » Le laisserait-elle vraiment partir à nouveau ? Prononcer son nom rendait les choses soudainement bien plus réelles qu’elles ne lui semblaient deux secondes auparavant. Archie n’aurait pas cru être capable de le dire avec tant d’aplomb.
Il soupira, ne pouvant s’empêcher d’observer chacun des traits de son visage, chacune de ses jolies formes, encore et encore. La petite fille était désormais une femme qui avait, incontestablement, un fort caractère. Et lorsque son regard se porta à nouveau sur les beaux yeux de Jihye, il espéra vraiment qu’elle verrait en lui toute la sincérité avec laquelle il entreprenait ce nouveau départ pour eux.
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Re: ›››››› for many years you were a ghost. | Dim 16 Avr - 17:36 Citer EditerSupprimer
for many years you were a ghost;
Ft. hajin ▬ & memories
Décidément, ces premiers mois de cours étaient bien trop hauts en couleurs pour son coeur. Elle qui pensait pouvoir vivre une année sereine, les astres semblaient en avoir décidé autrement, surtout en lui mettant cette très vieille connaissance sur la route. Littéralement même, car celui-ci ne semblait que très peu enclin à la laisser partir. Ses sourcils se fronçant subitement exprimèrent les premiers son mécontentement face à cette porte qui se ferme. La demoiselle avait la subite impression de se retrouver dans un mauvais film, et sentit un rire jaune s’élever derrière les frontières de son esprit. Il semblerait donc qu’elle soit obligée de supporter cette altercation plus longtemps que nécessaire. En le voyant approcher, Ji Hye eut un mouvement imperceptible de recul, son pied commençant à esquisser un mouvement en arrière. Pourtant, elle se retint d’en faire plus. Fierté ? Peut-être… Toujours était-il que si les flammes qui luisaient dans son regard étaient réelles, le jeune homme aurait déjà fini carbonisé avant d’avoir pu faire un pas. Vraiment, Ji Hye ne savait pas ce qu’elle ressentait. Elle haussa les épaules. « Je suis pas dans ta tête, que je sache. » Ce qui requérait sa concentration, au contraire, c’était de ne pas laisser sa voix flancher face à ce garçon venu d’outre-tombe et qui la rendait fébrile. Cela pouvait sembler disproportionné, pour quelqu’un qui avait disparu pendant tant d’années, mais quelqu’un que Ji Hye aimait ou avait aimé ne quittait jamais vraiment son coeur dont les bons sentiments débordaient. Mais là… Elle ne savait pas. Qu’était-il, si ce n’était un étranger ? Pourquoi tant d’émotion face à un homme qu’elle ne connaissait pas ?
« Quand ce même petit garçon ne vous donne plus de nouvelles du jour au lendemain, c’est tout comme. » Petit garçon qui n’était plus qu’un souvenir à présent. Son regard longea un instant le corps de Ha Jin. Qu’il était loin, le temps où ils faisaient la même taille, où leurs corpulences n’étaient pas bien différentes. Son regard avait pris la sévérité qui vient avec l’âge mais Ji Hye pouvait encore y voir la malice du garçon qu’elle a connu. Ses traits avaient pris de la maturité, mais elle reconnaissait sans peine cette même douceur qu’elle avait tant aimé étant enfant. Il était grand, maintenant, et il était certain que de nouveaux crapahutages ne la verraient à présent que difficilement victorieuse face à cette stature bien masculine. Son nom lâché lui arracha un soupir. Cela faisait bien longtemps, dis donc. « Tu t’en souviens, miracle. » Elle prit une grande inspiration et se retourna, finalement. Son regard n’était pas difficile à supporter non, ou du moins pas au point de ne pas tenir, mais elle avait besoin de prendre l’air. Bien sûr, elle ne pouvait pas sortir puisqu’il en avait décidé autrement. Elle marcha alors vers l’immense fenêtre entièrement vitrée qu’il y avait derrière et laissa son regard errer sur le dehors. Sa main se glissa dans ses cheveux pour les amener sur le côté, comme si le simple fait de dégager son cou allait l’aider à y voir plus clair. Ji Hye fit volte-face quelques petites minutes plus tard, son regard ne tardant pas à retrouver celui qui lui était autant familier qu’inconnu. « A mon plus grand regret, je ne suis pas suffisamment rancunière pour te dire de partir sans parler. » Son regret n’était pas tant pour son incapacité à lui dire de partir - ce qu’elle se gardait bien d’exprimer de la sorte - mais bien parce qu’elle n’était pas rancunière. Elle ne l’avait jamais été, Ji Hye. Sa capacité à pardonner avait sans doute été depuis toujours sa plus grande vertu, même lorsqu’elle était le plus blessée. Il y avait quelques exceptions qui rendaient la pilule plus difficile à avaler, comme Ha Jin, par exemple… « Je te le redemande : qu’est-ce que tu veux ? C’est beaucoup d’effort pour un souvenir vieux de dix ans. » Elle, le souvenir. Et dix ans, déjà. « Je ne comprends pas. »
« Quand ce même petit garçon ne vous donne plus de nouvelles du jour au lendemain, c’est tout comme. » Petit garçon qui n’était plus qu’un souvenir à présent. Son regard longea un instant le corps de Ha Jin. Qu’il était loin, le temps où ils faisaient la même taille, où leurs corpulences n’étaient pas bien différentes. Son regard avait pris la sévérité qui vient avec l’âge mais Ji Hye pouvait encore y voir la malice du garçon qu’elle a connu. Ses traits avaient pris de la maturité, mais elle reconnaissait sans peine cette même douceur qu’elle avait tant aimé étant enfant. Il était grand, maintenant, et il était certain que de nouveaux crapahutages ne la verraient à présent que difficilement victorieuse face à cette stature bien masculine. Son nom lâché lui arracha un soupir. Cela faisait bien longtemps, dis donc. « Tu t’en souviens, miracle. » Elle prit une grande inspiration et se retourna, finalement. Son regard n’était pas difficile à supporter non, ou du moins pas au point de ne pas tenir, mais elle avait besoin de prendre l’air. Bien sûr, elle ne pouvait pas sortir puisqu’il en avait décidé autrement. Elle marcha alors vers l’immense fenêtre entièrement vitrée qu’il y avait derrière et laissa son regard errer sur le dehors. Sa main se glissa dans ses cheveux pour les amener sur le côté, comme si le simple fait de dégager son cou allait l’aider à y voir plus clair. Ji Hye fit volte-face quelques petites minutes plus tard, son regard ne tardant pas à retrouver celui qui lui était autant familier qu’inconnu. « A mon plus grand regret, je ne suis pas suffisamment rancunière pour te dire de partir sans parler. » Son regret n’était pas tant pour son incapacité à lui dire de partir - ce qu’elle se gardait bien d’exprimer de la sorte - mais bien parce qu’elle n’était pas rancunière. Elle ne l’avait jamais été, Ji Hye. Sa capacité à pardonner avait sans doute été depuis toujours sa plus grande vertu, même lorsqu’elle était le plus blessée. Il y avait quelques exceptions qui rendaient la pilule plus difficile à avaler, comme Ha Jin, par exemple… « Je te le redemande : qu’est-ce que tu veux ? C’est beaucoup d’effort pour un souvenir vieux de dix ans. » Elle, le souvenir. Et dix ans, déjà. « Je ne comprends pas. »
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Re: ›››››› for many years you were a ghost. | Mar 16 Mai - 1:05 Citer EditerSupprimer
for many years you were a ghost;
Ft. jihye ▬ & memories
Il était difficile d’encaisser les paroles de Jihye sans réagir au quart de tour. Chaque mot avait son poids de sarcasme ou d’ironie, ils étaient tous secs et impersonnels. Pourtant Hajin prit sur lui à maintes reprises car il voyait en face de lui une jeune femme blessée. Il ne pouvait pas croire qu’elle était indifférente à sa présence : personne ne fuit ce qui ne fait pas mal. Elle ne réagirait pas ainsi si elle n’en avait rien à faire. Alors plutôt que de répondre à la provocation comme il l’aurait sans doute fait en temps normal, il se tût. Ce n’est que lorsqu’elle lui tourna le dos qu’il put enfin baisser les yeux et déglutir l’amertume de cette rencontre.
Ne pas savoir ce qu’elle était devenue, ne rien connaître de ses sentiments envers lui après toutes ces années, ne pas chercher à comprendre ce qu’elle aurait pu ressentir… tout cela avait été si simple. Désormais, il avait vraiment la sensation de l’avoir perdue à jamais. Une belle ironie quand on sait qu’il la retrouvait enfin. Alors, prenant son courage à deux mains, il la suivit doucement jusqu’à la baie vitrée et appuya son épaule contre celle-ci, à bonne distance de la Belle pour ne pas l'étouffer, laissant sa tête se reposer contre le verre frais. Il glissa une main dans la poche de son pantalon et soupira. Elle ne comprenait pas. Ou faisait-elle semblant de ne pas comprendre ? Archie était déboussolé. Tout en lui criait au paradoxe. Chaque émotion contredisait l’autre et tout cela était sa faute à elle. Après cinq minutes en sa compagnie, il regrettait presque de s’être jeté à l’eau. Mais non, il ne regretterait jamais vraiment, il était un fonceur. Il était heureux et triste à la fois. Nostalgique et pourtant mal-à-l’aise face à ce passé qui n’était plus que poussière. Il tenait à elle, il tenait à cette personne qu’il ne connaissait plus. Comment ne pas perdre la tête ? Il se surprenait lui-même à garder son calme, sans flancher.
« Faut croire que t’es un souvenir auquel je tiens. » Il n’avait pas mis trop de sentiments dans ses paroles. Ce n’était pas vraiment son genre de se la jouer scène de film crève-cœur avec les violons en arrière-plan. Pour lui, maintenant, c’était plutôt une dure confrontation au son d’une boîte à musique qui répétait la berceuse de ses jeunes années, encore et encore. Tout comme elle l’avait fait pendant ces quelques minutes, il avait donc opté pour un ton nonchalant. Finalement, sa main refit surface en quittant sa poche, avec en son centre une toute petite boîte qui avait initialement, on pouvait le deviner, contenu des sucreries. Archie libéra cet écrin improvisé de son emprise pour le présenter à Jihye, sachant très bien que seule une amnésie pourrait empêcher la coréenne de le reconnaître. Leur vieille boîte à promesses. Le concept était très simple. A l’âge de huit ans, peut-être neuf, ils avaient tous deux placé dans cette boîte une promesse faite à l’autre. « Je te l’ai pas dit mais je l’ai prise avec moi quand je suis parti. On devait l’ouvrir quand on serait grands. Je l’ai fait tout seul il y a quelques temps. » C’était il y a quelques années. Il l’avait retrouvé dans ses affaires lorsqu’il avait fouillé sa chambre pour préparer son retour en Corée. Il avait sourit en lisant la promesse de la petite fille, puis grimacé en voyant la sienne. « Tu as promis de m’épouser. C’était pas très rationnel, Jihye. » Archie ne put s’empêcher de rire à cette pensée, surtout en sachant pertinemment qu’à cette époque, son premier amour était à sens-unique. Pourquoi avait-elle promis cela ? Sans doute que mariage pour elle était synonyme d’amitié forte, en ce temps-là.
Soudain, pourtant, son regard s’enfuit vers l’extérieur de cette fenêtre. Il aimait bien être là et pourtant il préférerait être ailleurs. Paradoxe, vous disais-je. Il ne pourrait jamais parler de ça en la regardant droit dans les yeux comme il l’avait fait avec tant de facilité plus tôt. En plus, il n’en était pas certain mais il avait l’impression de rougir de honte. Comme s’il était de nouveau ce petit garçon qui n’avait jamais pu parler des sentiments qu’il ne comprenait pas encore tout à fait lui-même. « Moi, tu vois, j’ai promis de t’aimer pour toujours. » Un haussement d’épaule accentua son aveu. « J’étais encore plus niais que toi. En tout cas, je suis là, prêt à tenir ma promesse. »
Ne pas savoir ce qu’elle était devenue, ne rien connaître de ses sentiments envers lui après toutes ces années, ne pas chercher à comprendre ce qu’elle aurait pu ressentir… tout cela avait été si simple. Désormais, il avait vraiment la sensation de l’avoir perdue à jamais. Une belle ironie quand on sait qu’il la retrouvait enfin. Alors, prenant son courage à deux mains, il la suivit doucement jusqu’à la baie vitrée et appuya son épaule contre celle-ci, à bonne distance de la Belle pour ne pas l'étouffer, laissant sa tête se reposer contre le verre frais. Il glissa une main dans la poche de son pantalon et soupira. Elle ne comprenait pas. Ou faisait-elle semblant de ne pas comprendre ? Archie était déboussolé. Tout en lui criait au paradoxe. Chaque émotion contredisait l’autre et tout cela était sa faute à elle. Après cinq minutes en sa compagnie, il regrettait presque de s’être jeté à l’eau. Mais non, il ne regretterait jamais vraiment, il était un fonceur. Il était heureux et triste à la fois. Nostalgique et pourtant mal-à-l’aise face à ce passé qui n’était plus que poussière. Il tenait à elle, il tenait à cette personne qu’il ne connaissait plus. Comment ne pas perdre la tête ? Il se surprenait lui-même à garder son calme, sans flancher.
« Faut croire que t’es un souvenir auquel je tiens. » Il n’avait pas mis trop de sentiments dans ses paroles. Ce n’était pas vraiment son genre de se la jouer scène de film crève-cœur avec les violons en arrière-plan. Pour lui, maintenant, c’était plutôt une dure confrontation au son d’une boîte à musique qui répétait la berceuse de ses jeunes années, encore et encore. Tout comme elle l’avait fait pendant ces quelques minutes, il avait donc opté pour un ton nonchalant. Finalement, sa main refit surface en quittant sa poche, avec en son centre une toute petite boîte qui avait initialement, on pouvait le deviner, contenu des sucreries. Archie libéra cet écrin improvisé de son emprise pour le présenter à Jihye, sachant très bien que seule une amnésie pourrait empêcher la coréenne de le reconnaître. Leur vieille boîte à promesses. Le concept était très simple. A l’âge de huit ans, peut-être neuf, ils avaient tous deux placé dans cette boîte une promesse faite à l’autre. « Je te l’ai pas dit mais je l’ai prise avec moi quand je suis parti. On devait l’ouvrir quand on serait grands. Je l’ai fait tout seul il y a quelques temps. » C’était il y a quelques années. Il l’avait retrouvé dans ses affaires lorsqu’il avait fouillé sa chambre pour préparer son retour en Corée. Il avait sourit en lisant la promesse de la petite fille, puis grimacé en voyant la sienne. « Tu as promis de m’épouser. C’était pas très rationnel, Jihye. » Archie ne put s’empêcher de rire à cette pensée, surtout en sachant pertinemment qu’à cette époque, son premier amour était à sens-unique. Pourquoi avait-elle promis cela ? Sans doute que mariage pour elle était synonyme d’amitié forte, en ce temps-là.
Soudain, pourtant, son regard s’enfuit vers l’extérieur de cette fenêtre. Il aimait bien être là et pourtant il préférerait être ailleurs. Paradoxe, vous disais-je. Il ne pourrait jamais parler de ça en la regardant droit dans les yeux comme il l’avait fait avec tant de facilité plus tôt. En plus, il n’en était pas certain mais il avait l’impression de rougir de honte. Comme s’il était de nouveau ce petit garçon qui n’avait jamais pu parler des sentiments qu’il ne comprenait pas encore tout à fait lui-même. « Moi, tu vois, j’ai promis de t’aimer pour toujours. » Un haussement d’épaule accentua son aveu. « J’étais encore plus niais que toi. En tout cas, je suis là, prêt à tenir ma promesse. »
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