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›››››› a song of lies and secrets;
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›››››› a song of lies and secrets; | Mar 28 Mar - 1:54
Le poids de ses mensonges n’était plus aussi lourd à porter qu’à son arrivée à Séoul. On appelait ça la routine, l’habitude. Ha Jin en payait encore pourtant le prix de temps à autre. Il y avait une semaine, son père lui avait téléphoné et littéralement ordonné de se rendre à une soirée mondaine. La dernière à laquelle il avait assisté au côté de son paternel remontait à plusieurs années, considérant qu’à ses dix-sept ans il avait osé se rebeller pour lui faire comprendre qu’il ne foutrait plus un seul pied à ce genre de “réunions spéciales faux-cul”. Même les buffets ne lui avaient jamais manqué.
Alors c’était à peine croyable mais pourtant bien vrai. Archie se trouvait au milieu d’une centaine de personnes qui n’avaient rien à voir avec lui, et ce pour se créer un carnet d’adresses dont il n’aurait probablement jamais l’utilité. Des grands avocats, des PDG, des directeurs financiers, ainsi que tout le ramassis des hommes de pouvoir dont il devait normalement faire partie plus tard. Mais pas selon ses plans.
Le parfait petit étudiant en droit salua quelques têtes sur lesquelles il s’était renseigné avant la soirée. Son père lui avait toujours répété que “le savoir, c’est le pouvoir”, alors valait mieux se rendre compte de qui il aurait affaire pendant plusieurs heures. Enfin, il s’échapperait dès qu’il en aurait l’occasion, parce que le costume-cravate ça va bien deux minutes mais l’abus n’est jamais bon pour personne. Et fallait-il mentionner l’attitude classe et distinguée qui allait de paire avec le col fermé au maximum ? Tuez-le tout de suite. Archie avait l’impression d’être passé de vingt-deux ans à soixante en l’espace d’une seconde, le temps de passer la porte.
Après une énième petite présentation à un homme intimidant du porte-monnaie, il se dirigea vers la partie la plus intéressante de la grande salle : le buffet. Bon, ok… ça lui avait peut-être manqué un peu. Quelle ne fut pas sa surprise de voir des avocats farcis dressés comme des rois au milieu des toasts et du foie gras. Ca reflétait tristement la réalité de l’endroit.
C’est avec un petit sourire qu’il s’empara d’un met. Ou du moins qu’il tenta de s’en emparer, une main délicate ayant pour cible le même morceau. Leurs doigts s’entrechoquèrent une fraction de seconde avant qu’Archie ne s’excuse aussi poliment que possible. Il avait de bonnes manières mais dans ce genre d’endroit, on lui avait appris qu’il fallait la double dose.
« Je suis désolé, prenez-le, je vous en pr-- » Un clignement des yeux, un froncement de sourcils puis un haussement. « Wenyi ? » C’était la dernière personne qu’il s’attendait à voir par ici. Et c’était dangereux, d’ailleurs. Il ne devait en aucun cas prendre le risque de faire tomber son masque de futur avocat, fils d’un réputé Maître qui avait assez de contacts en Corée pour entendre parler du menteur. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » A en croire par la tenue qu’elle portait, elle n’était pas là en tant que serveuse, mais ce qu’il savait d’elle à l’université ne l’aurait jamais conduite ici. Elle agissait parfois bizarrement, il l’avait remarqué. Avait-elle aussi des secrets ?
Il lança un regard angoissé à la salle entière. Dans cet endroit, tout le monde se parlait mais se disait les choses à moitié, tout le monde se présentait à tout le monde et se léchait les bottes. Archie la supplia du regard, comme si des ondes étaient capables de lui transmettre le message paniqué du jeune homme qui disait “je ne suis pas en arts”.
a song of lies and secrets;
Ft. wenyi ▬ & whispers
Le poids de ses mensonges n’était plus aussi lourd à porter qu’à son arrivée à Séoul. On appelait ça la routine, l’habitude. Ha Jin en payait encore pourtant le prix de temps à autre. Il y avait une semaine, son père lui avait téléphoné et littéralement ordonné de se rendre à une soirée mondaine. La dernière à laquelle il avait assisté au côté de son paternel remontait à plusieurs années, considérant qu’à ses dix-sept ans il avait osé se rebeller pour lui faire comprendre qu’il ne foutrait plus un seul pied à ce genre de “réunions spéciales faux-cul”. Même les buffets ne lui avaient jamais manqué.Alors c’était à peine croyable mais pourtant bien vrai. Archie se trouvait au milieu d’une centaine de personnes qui n’avaient rien à voir avec lui, et ce pour se créer un carnet d’adresses dont il n’aurait probablement jamais l’utilité. Des grands avocats, des PDG, des directeurs financiers, ainsi que tout le ramassis des hommes de pouvoir dont il devait normalement faire partie plus tard. Mais pas selon ses plans.
Le parfait petit étudiant en droit salua quelques têtes sur lesquelles il s’était renseigné avant la soirée. Son père lui avait toujours répété que “le savoir, c’est le pouvoir”, alors valait mieux se rendre compte de qui il aurait affaire pendant plusieurs heures. Enfin, il s’échapperait dès qu’il en aurait l’occasion, parce que le costume-cravate ça va bien deux minutes mais l’abus n’est jamais bon pour personne. Et fallait-il mentionner l’attitude classe et distinguée qui allait de paire avec le col fermé au maximum ? Tuez-le tout de suite. Archie avait l’impression d’être passé de vingt-deux ans à soixante en l’espace d’une seconde, le temps de passer la porte.
Après une énième petite présentation à un homme intimidant du porte-monnaie, il se dirigea vers la partie la plus intéressante de la grande salle : le buffet. Bon, ok… ça lui avait peut-être manqué un peu. Quelle ne fut pas sa surprise de voir des avocats farcis dressés comme des rois au milieu des toasts et du foie gras. Ca reflétait tristement la réalité de l’endroit.
C’est avec un petit sourire qu’il s’empara d’un met. Ou du moins qu’il tenta de s’en emparer, une main délicate ayant pour cible le même morceau. Leurs doigts s’entrechoquèrent une fraction de seconde avant qu’Archie ne s’excuse aussi poliment que possible. Il avait de bonnes manières mais dans ce genre d’endroit, on lui avait appris qu’il fallait la double dose.
« Je suis désolé, prenez-le, je vous en pr-- » Un clignement des yeux, un froncement de sourcils puis un haussement. « Wenyi ? » C’était la dernière personne qu’il s’attendait à voir par ici. Et c’était dangereux, d’ailleurs. Il ne devait en aucun cas prendre le risque de faire tomber son masque de futur avocat, fils d’un réputé Maître qui avait assez de contacts en Corée pour entendre parler du menteur. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » A en croire par la tenue qu’elle portait, elle n’était pas là en tant que serveuse, mais ce qu’il savait d’elle à l’université ne l’aurait jamais conduite ici. Elle agissait parfois bizarrement, il l’avait remarqué. Avait-elle aussi des secrets ?
Il lança un regard angoissé à la salle entière. Dans cet endroit, tout le monde se parlait mais se disait les choses à moitié, tout le monde se présentait à tout le monde et se léchait les bottes. Archie la supplia du regard, comme si des ondes étaient capables de lui transmettre le message paniqué du jeune homme qui disait “je ne suis pas en arts”.
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Re: ›››››› a song of lies and secrets; | Jeu 4 Mai - 16:34
TENUE ] Elle foule le sol de cette soirée d’un pas assuré et discret. Wen Yi est une jolie femme, de celles qui captivent et charment. C’est la jolie femme d’un homme riche et puissant qui attire déjà tous les regards. Elle serait bien idiote de croire qu’elle peut encore rester dans l’ombre, qu’elle n’est pas obligée de jouer ce jeu stupide. Elle est fatiguée Wen de jouer aux femmes parfaites, fatiguée d’effacer ses hématomes, de cacher la haine qui l’uni à son mari. Elle est fatiguée de tenir ce rôle qu’elle débecte tant et qui l’épuise. Le moindre faux pas la pousse à sa perte. Sur ses gardes, sur un qui vive prenant et désobligeant, elle s’accroche pour ne pas chuter. Heureusement que ses mensonges, que ses secrets lui permettent de garder la tête hors de l’eau. La vérité c’est que Wen Yi a souvent effleuré l’idée que mourir pouvait être une délivrance et un soulagement. Pourtant elle affiche toujours un sourire doux, un sourire polie, un sourire qui masque à la perfection les orages qui l’habitent. Wen Yi n’est pas vraiment comédienne, ni même une actrice de talent, elle est simplement devenu ce qu’on attendait. Une automate perfectionnée jusque dans les moindres détails qui s’autorise parfois à quelques libertés quand ses tortionnaires regardent au loin. Enfant malicieuse qui sait quand prendre la fuite et revenir à temps, elle a fini par jongler avec sa noirceur et sa fausse liberté. Accrochée au bras de son mari elle parcourt la salle comme si elle se sentait à l’aise, comme si elle adorait être dans ce genre de soirée trop luxueuse pour elle, trop pompeuse, trop hypocrite. Pourtant elle agit comme si c’était son monde, elle aussi à apprit à faire semblant et à être fausse. C’était surtout dans ce genre de soirée que les magouilles avaient lieux. Et quelles magouilles.
a song of lies and secrets;
Ft. wenyi ▬ & whispers
TENUE ] Elle foule le sol de cette soirée d’un pas assuré et discret. Wen Yi est une jolie femme, de celles qui captivent et charment. C’est la jolie femme d’un homme riche et puissant qui attire déjà tous les regards. Elle serait bien idiote de croire qu’elle peut encore rester dans l’ombre, qu’elle n’est pas obligée de jouer ce jeu stupide. Elle est fatiguée Wen de jouer aux femmes parfaites, fatiguée d’effacer ses hématomes, de cacher la haine qui l’uni à son mari. Elle est fatiguée de tenir ce rôle qu’elle débecte tant et qui l’épuise. Le moindre faux pas la pousse à sa perte. Sur ses gardes, sur un qui vive prenant et désobligeant, elle s’accroche pour ne pas chuter. Heureusement que ses mensonges, que ses secrets lui permettent de garder la tête hors de l’eau. La vérité c’est que Wen Yi a souvent effleuré l’idée que mourir pouvait être une délivrance et un soulagement. Pourtant elle affiche toujours un sourire doux, un sourire polie, un sourire qui masque à la perfection les orages qui l’habitent. Wen Yi n’est pas vraiment comédienne, ni même une actrice de talent, elle est simplement devenu ce qu’on attendait. Une automate perfectionnée jusque dans les moindres détails qui s’autorise parfois à quelques libertés quand ses tortionnaires regardent au loin. Enfant malicieuse qui sait quand prendre la fuite et revenir à temps, elle a fini par jongler avec sa noirceur et sa fausse liberté. Accrochée au bras de son mari elle parcourt la salle comme si elle se sentait à l’aise, comme si elle adorait être dans ce genre de soirée trop luxueuse pour elle, trop pompeuse, trop hypocrite. Pourtant elle agit comme si c’était son monde, elle aussi à apprit à faire semblant et à être fausse. C’était surtout dans ce genre de soirée que les magouilles avaient lieux. Et quelles magouilles.Elle s’éclipse une seconde pour reprendre son souffle et s’excuse auprès de son mari pour prétexter aller aux toilettes. Il l’ignore comme toujours et elle n’en fait pas fit. Elle s’éloigne rapidement, se passe de l’eau sur le visage, ajuste maquillage et tenue puis revient en salle avec cette même expression de poupée fragile et belle. De sa maladresse elle heurte légèrement un jeune homme et s’incline rapidement pour s’excuser avant de reconnaitre Archie … Et vu la panique qu’elle peut lire dans son regard il ne s’attendait pas non plus à la voir ici … Elle fronce les sourcils plus absorbée par la réaction du garçon que sa propre situation étriquée. Elle a envie de le rassurer et de lui dire que tout va bien mais cette familiarité se lirait sur son visage et elle a trop peur qu’on perçoive leur connivence. En voyant son mari approcher elle se redresse rapidement et souffle tout bas « Fais comme moi ! » Puis d’une voix plus forte elle assure dans un grand sourire « Pardonnez ma maladresse, merci alors je le prends avec plaisir. » Elle lâche un petit rire sur joué et habituel à la Wen Yi qu’elle est avec son mari. D’ailleurs ce dernier arrive avec une coupe à la main. Beau, imposant, charmeur, charismatique, rien ne pourrait laisser croire qu’il était un monstre. « Tu me présentes à ton ami chérie ? » Elle prend un air faussement gênée en secouant la tête. « Oh, je ne le connais pas, on vient de se rencontrer pour avoir cette coupe de champagne. » Elle l’agite malicieusement mais son mari, de son air pourtant si amusé, lui lance « Ah bon, pourtant il me semble que tu es à l’université avec ma femme ? »
Son regard perçant et sombre se pose sur Archie alors que Wen Yi fait mine d’être surprise « Oh vraiment ? Mais tu sais l’université est immense, je ne connais pas tous les étudiants. » Elle parait si détachée mais la panique s’entends à ses battements de cœur heureusement camouflées. Pourtant son mari ne réagit pas et se contente de fixer Archie de ses yeux noirs, créant un malaise palpable. Pendant une fraction de seconde Wen Yi lance un regard suppliant au plus jeune pour qu’il sache garder son sang-froid. Tout allait bien se passer. Tout irait bien. C’est tout. Mais ce que Wen Yi semblait ne pas encore réaliser sous la pression, c’est qu’Archie avait désormais découvert son secret, sans en connaitre toute fois les raisons.