Il est temps de tout avouer - Lan
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Il est temps de tout avouer - Lan | Ven 31 Mar - 21:43 Citer EditerSupprimer
Il était tant que je marque le corps de mon cher ami Lan d’une de mes œuvres d’art pour le remercier de ce cadeau qu’il m’avait fait en tant que sa muse. Ce sourire niais qui n’avait su lâcher mes lèvres une fois que j’avais compris la surprise qu’il me faisait en entrant dans ce petit café. C’était le plus beau cadeau artistique que l’on ne m’avait fait. Un souvenir que je gardais précieusement dans un coin de ma mémoire. Et pour le remercier, je lui offrais un dessin à l’encre de son choix. N’ayant pas encore mon propre salon de tatouages, j’utilisais mon salon par défaut. Tout était prêt pour son arrivée. Ma machine à aiguille d’encrage, les différentes couleurs que je pourrais éventuellement avoir besoin. Tout était étalé sur la table. Je m’étais même essayer aux petits gâteaux, mais soyons sincère, j’étais plus douée pour les manger que les cuisiner. Il ne manquait plus que ma toile vivante à ce spectacle. Patiemment, ou non, je l’attendais en sirotant le cappuccino aux noisettes grillés dont je raffolais tant ces derniers jours.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Sam 1 Avr - 17:15 Citer EditerSupprimer
Un tatouage, un tatouage de plus ornera ta peau aujourd'hui et pas n'importe lequel, un tatouage en guise de remerciement. Une œuvre faite par ta muse, il en aura fallu du temps pour qu'elle encre ta chair. Certes, mais chaque chose en son temps. Selon toi, ce qui doit arriver arrivera, c'est stupide mais c'est une de tes meilleurs devises. Et oh que ce tatouage tombe à pic. Pic émotionnel. Tu as hâte. Tu arrives, frappe à la porte et salue ton amie lorsqu'elle t'ouvre et lui demande si elle va bien. Son salon improvisé te rappelle tes débuts.(tu souris) Au début avant que tu ne rencontre Ba Go, avant votre association pour ouvrir votre salon. Avant, quand tu n'avais rien ou si peu. Le peu, les tatouages que tu faisais toi aussi à domicile. (tu souris encore) Tu t'approches, contemple son matériel et plaisante, faussement inquiet (comme si c'était la toute première fois et que tu ne connaissais pas la sensation de l'aiguille sur ta peau) « Je vais avoir mal ? » Tu redeviens sérieux et lui annonce ce que tu souhaite, une rose sur ton genoux tu restes vague, rose, genoux, pour le reste tu lui fais entièrement confiance.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Lun 3 Avr - 23:16 Citer EditerSupprimer
Quand de petits bruits résonnèrent derrière la porte, je sus avant que la sonnette ne retentit qu’il s’agissait de mon ami. Un sourire naissant sur les lèvres, je me dirigeais vers la porte que j’ouvrais dans un geste gracieux malgré mon enthousiasme. Ce n’était pas tous les jours qu’il m’était donné de graver la peau de Lan de mon art. je lui déposais un baiser sur la joue, une familiarité et une spontanéité que j’avais avec mes amis qui pouvait parfois déstabiliser Il sung malgré notre longue histoire ensemble. Mon salon devait faire peine à voir face au salon de tatouage qu’il entretenait. Un jour, moi aussi, je pourrais ouvrir le mien et vivre de ma passion, mais en attendant, je devais toujours jouer les stripteaseuses. « Je ferais attention si tu es sage. » continuais-je sur le même ton que lui, avant que mon rire cristallin n’emplisse la pièce, mon regard devenant malicieux. Je levais un sourcil, un brin étonné, mais je hochais la tête. Je lui montrais le canapé. « Installes-toi. Tu as une préférence sur les tons de couleurs ? » je préparais mon matériel, prenant place sur le table basse.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Mar 4 Avr - 21:11 Citer EditerSupprimer
Elle t'ouvre sa porte et tu rentres. Quelques minutes plus tard tu es installé sur son canapé, prêt à te faire tatouer. « Je suis toujours sage. » et ton rire se mêle rapidement au sien. Cette situation te rappelle tes premiers tatouages. Pas de tatoueurs professionnellement reconnus, pas de salons. Ou si, un salon, le salon de l'amitié. Un ami qui en tatoue un autre, des dermographes de l'encre (souvent de couleur) et rien d'autre. Ta peau est faite de tatouages colorés comme pour mettre la couleur dans ta vie que tu n'arrives pas toi même à colorer. « Aucune préférence » (même si bien sûr tout le monde à ses préférences) « Laisse libre court à ton imagination, mon corps est à toi. » Cette phrase à double sens te fais rire parce que justement il n'y a aucun double sens entre vous. Si cette phrase devait avoir un sous-entendu se serait fais ce que tu veux, je sais que si je ferme les yeux quand je les ré-ouvrirai le tatouage sera parfait.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Mar 4 Avr - 21:50 Citer EditerSupprimer
Sage. Est-ce qu’on pouvait qualifier Lan de sage ? Là était toute la question. Cela devait dépendre des points de vue de chacun sans aucun doute. Reprenant quelque peu mon calme, je le laissais prendre place, réfléchissant déjà à quel genre de rose j’allais lui dessiner. Mordant ma lèvre inférieure, j’observais son corps déjà bien remplis de tatouages, de souvenirs de son histoire, me demandant si j’allais trouver une petite place pour y dessiner mon œuvre. Voyant son pantalon troué sur les genoux, j’eus une idée. « Baisse ton pantalon. » lâchais-je subitement après son autorisation de faire de son corps ce que bon me semblait. Si quelqu’un d’étranger à la scène nous surprenait, il penserait sans doute que nous flirtions, mais pas du tout. Notre relation était tout autre. « J’ai envie d'encrer ton genou. » Le pressant quelque peu, je tirais déjà sur son jeans.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Mer 5 Avr - 22:20 Citer EditerSupprimer
Si en général tu sais exactement ce que tu veux encrer sur ta peau (ancrer à jamais) cette fois c'est différent. Bien sûr tu laisses toujours ton tatoueur (quand tu ne te tatoue pas toi même) ajouter une touche personnelle mais aujourd'hui c'est plus qu'une touche personnelle. Tu laisses une carte blanche. Tu sais qu'elle saura y faire. Alors que Camille observe tes tatouages toi tu observes l'expression de son visage. Et soudainement ses trais viennent à changer, changer sous l'effet d'une idée. Elle te demande de baisser ton pantalon, ce qui réduit le champ des possibilités, le champ de peau à marquer sous l'aiguille de son dermographe. Elle jette son dévolu sur ton genoux. Alors qu'elle tire sur ton jean pour t'inciter à faire plus vite tu saisie sa main pour qu'elle s'arrête. Pas que l'idée te dérange, non l'idée qui te dérange (faussement) c'est que ton genoux soit la victime. « Je dois pas être si sage que ça si tu as envie de me tatouer une des zones les plus douloureuses dans toute l'histoire entière du tatouage. » Sur la fin ta phrase ne veut rien dire, tu exagères même ta prononciation sous la future douleur que s'apprête à subir ton articulation. Peu importe, au fond tu n'es pas sérieux, quand tu râles, c'est ironique. Tu esquisses un sourire, aller c'est parti. Plutôt que de baisser ton pantalon tu préfères l'enlever, se sera plus difficile de partir en courant si la souffrance te fais prendre tes jambes à ton cou. Tu plaisantes évidemment, entre le thorax, le cou, le visage tu as eu bon entraînement. Sans oublier la paume de la main et les phalanges. La totale. « Aller, c'est parti. » Bien que tes blagues disent le contraire, tu es prêt.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Mer 5 Avr - 22:38 Citer EditerSupprimer
Je relevais le visage alors qu’il attrapait mon poignet pour que je cesse de l’inciter à le déshabiller. Dans ma concentration et ma précipitation, je ne me rendais pas bien compte de mon geste. Encore maintenant d’ailleurs. Je le fixais un instant le regard vitreux, coupée dans mon élan, me demandant où était le souci avant de sourire à sa plaisanterie. « Tu sais bien que j’ai toujours eu un petit côté sadique, non ? » Un clin d’œil complice pour ponctuer ma phrase avant de montrer les trous dans son jeans au niveau de ses genoux de coup de menton. « J’ai juste envie de le faire a cette endroit, car grâce à ton gout pour les déchirures, le tatouage sera visible malgré l’endroit étrange où il est positionné. » Je lui tirais la langue avant de récupérer ma main et de le laisser se mettre à l’aise. Le voir en sous vêtement devant moi ne me gênant aucunement, trop concentrer sur la rose que je dessinais déjà dans mon esprit. Prenant mon dermographe sous les doigts, je l’enduis de couleur noir pour commencer les contours et le gros du dessin. « Let’s go ! » J’entamais mon œuvre, me mordant la lèvre inférieure sous la concentration. J’entamais soudainement la conversation alors que je m’apprêtais à commencer une partie plus sensible. Je désirais détourner son intention de la douleur qui allait survenir. Prenant le pot d’encre rouge, je lâchais simplement. « On a jamais réellement parlé toi et moi. Dis-moi, comment elle était la première fois de tes premières fois ? » J’attendis qu’il prenne la parole, perdu dans ses souvenirs pour appliquer la couleur sur sa peau.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Mer 5 Avr - 23:39 Citer EditerSupprimer
Elle blague sur un petit côté sadique, tu répliques. « En tout cas, si je l'avais oublié tu n'a pas perdu de temps pour me le rappeler. » Un petit air taquin vient répondre à son clin d’œil. Il y a ces personnes qui pensent te connaître mais qui se vexent sous tes mots sarcastiques et puis il y a Camille (et quelques autres qui se comptent sur les doigts de tes mains tatouées) qui sait lire à travers tes paroles et entendre ce qu'il faut. Tu écoutes son explication, c'est vrai que les pantalons troués et toi c'est une grande histoire d'amour. « Quel talent pour trouver de bons arguments. » Tu souris avant d'enlever ton jean sans gêne aucune. Être pudique c'était peut être dans ta culture, il fût un temps mais c'est un temps révolu par les galères de la rue. Alors qu'elle commence son dessin tu restes silencieux comme lorsque c'est toi qui a un dermographe sous les mains. Tu sens l'aiguille vibrer sur et sous ta peau. Tu as la sensation des vibrations jusqu'à l'os. Et puis Camille brise le silence alors tu te concentre sur ses mots et non plus sur le vibrement de la machine. Et elle te pose la question qui ramène les souvenirs plutôt que les mots. Tu ne dis rien, tu te souviens. Sur ton visage s'esquisse un sourire discret et nostalgique. « Je sais plus trop quel âge j'avais. » Presque tout le monde se rappelle de l'âge, s'en vante ou s'en gène mais toi tu ne t'en rappelle plus. « J'étais toujours sur la route parce que je n'avais jamais d'endroit où aller, je sais même plus dans quel pays j'étais. Je sais juste que c'était dans un hôtel asiatique crasseux et qu'elle, elle était là, sublime. C'était un coup de foudre quand nos yeux se sont croisés, je n'savais rien d'elle, elle n'savait rien de moi et c'était mieux comme ça. » Dans ton esprit la chaleur d'une nuit d'été, la chaleur de cette nuit, une sortie au beau milieu de la nuit, des regards qui se décroisent. « Beau souvenir. » En conclusion.
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Re: Il est temps de tout avouer - Lan | Jeu 1 Juin - 17:03 Citer EditerSupprimer
« Aaaah la franchise, une de mes grandes qualités. » rétorquais-je face à sa réflexion sur mon côté sadique. Sans doute certaine personne n’aurait pu se vexer par rapport à ces mots. Lan n’était pas du genre à mâcher ses mots. Et moi non plus. Sans doute une des raisons pour lesquels on s’entendait si bien. Le sarcasme était une arme redoutable entre des lèvres habiles. « Je repère juste les petits détails qui font la différence. » me vantais-je l’air de rien, ajoutant un clin d’œil à mes dires. Concentrée sur mon dessin, je n’entrevois pas du sourire discret s’esquissant sur les lèvres du jeune homme. J’avais posé la question plus pour le distraire que pour en connaitre la véritable réponse. Et puis, plus il y pensait, moins la douleur pouvait l’atteindre. Avec un peu de chance, j’aurais fini avant même qu’il ne s’aperçoive que j’ai commencé. Au son de sa voix, ce souvenir paraissait lointain et nostalgique. Un peu triste peut être ? Voir quelques regrets ? Je n’aurais su dire exactement. « Et tu n’as jamais revu cette fille ? » demandais-je en relevant les yeux vers lui. Je m’étais arrêté dans mon travail, happée par le souvenir qu’il me comptait. Il avait l’air si …. Beau. Mes yeux firent ensuite attirés par tout autre chose, en contre bas. Je faillis m’étrangler de rire. « En tout cas, elle te fait toujours autant d’effet. Elle devait être magnifique. » Je repris doucement les vibrations du dermographie, terminant le remplissage de la rose.
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